La blockchain testée aux JO
Curieux cette idée de tester la blockchain aux JO de 2024. C’est en tout cas la proposition de l’ancien sous-gouverneur de la Banque de France Jean-Pierre Landau dans un rapport sur le sujet. Pour l’instant le rapport des autorités publiques aux nouvelles technologies de gestion sans intermédiaires bancaires des transactions est encore assez ambigüe voire contradictoire. La première raison peut –être est que la compréhension d’un système très complexe dans son fonctionnement. La seconde c’est qu’on ne sait pas s’il s’agit d’un phénomène majeur ou au contraire marginal. En clair si cela est susceptible de bouleverser tout l’environnement monétaire ou simplement d’un dispositif comptable accessoire. Du coup, le rapport propose de se préoccuper de la blockchain mais pas trop sauf peut être au niveau international. Avec uen expérimentation au JO de 2024 pour la billetterie. “Les ‘tokens’ (jetons, NDLR) donnant accès à cette cérémonie seraient émis sur une blockchain au bénéfice des personnes ayant contribué à la préparation et à l’organisation d’événements populaires autour des jeux”, explique l’ancien sous-gouverneur de la Banque de France. “Ces tokens pourraient être ensuite échangés de manière transparente sur cette même blockchain, sécurisant ainsi les transactions et réduisant d’autant les risques liés à la revente au marché noir, à la contrefaçon ainsi qu’à la fraude”, précise-t-il. Prudent le rapport estime en revanche qu’une coordination internationale dans le cadre du G20 est “indispensable”, pour adapter le cadre réglementaire afin que les cryptomonnaies restent cantonnées dans l’espace virtuel, sans “contagion” au système monétaire et financier.
La “blockchain” (“chaîne de blocs”), est une technologie de stockage et de transmission d’information qui repose sur la constitution d’une base de données comportant l’historique de tous les échanges effectués par ses utilisateurs depuis sa création, mais sans organe de régulation, comme peut l’être une banque centrale pour une monnaie par exemple. Ce registre décentralisé est partagé par ses différents utilisateurs, sans intermédiaire, ce qui permet de garantir à tout instant la sécurité et la validation des échanges de données.