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L’IA, test pour l’industrie européenne

 L’IA,  test pour l’industrie  européenne

L’intelligence artificielle est mise en avant lors de sommets et salons, mais la politique industrielle européenne ne s’est toujours pas mise à la hauteur du défi. Or, la domination américaine et chinoise dans l’IA révèle l’insouciance de l’Europe face aux risques, et son inconscience des enjeux économiques et géopolitiques qui se jouent. Il est urgent d’agir, à commencer par un Small Business Act européen. Par Quentin Adam, CEO de Clever Cloud. (dans La Tribune)

Le rapport Draghi, publié en septembre 2024, met en évidence une réalité inquiétante : l’Europe est en train de décrocher. L’écart de productivité avec les États-Unis est passé de 15 % en 2002 à 30 % en 2023. Ce n’est plus un simple retard, c’est une descente programmée vers l’insignifiance technologique.

Pendant que nous débattons et tergiversons, la prédominance américaine dans l’IA se renforce avec des projets comme Stargate et les avancées d’OpenAI, Google et les autres GAFAM. Par ailleurs, la Chine prouve avec DeepSeek sa capacité à proposer des alternatives compétitives avec des budgets asymétriques. Ces avancées ne sont pas neutres : elles imposent des narratifs étatiques et des biais culturels propres aux pays qui les développent.

L’Europe ne peut plus se contenter d’être un simple spectateur passif de cette dynamique. Des initiatives comme Mistral AI montrent que l’Europe peut encore jouer un rôle majeur. Mistral aurait pu rester une entreprise 100 % française et européenne, mais faute de soutien adéquat, elle a dû se tourner vers des capitaux américains. Ce n’est pas une fatalité, c’est un signal d’alarme. Nous avons la responsabilité de conserver nos talents, nos technologies et notre souveraineté sur le territoire européen.

Il est urgent de prendre conscience que nous avons les clés de notre avenir. Une solution simple et efficace existe : un Small Business Act européen. Il s’agirait d’obliger les grandes entreprises et les administrations publiques à réserver un pourcentage significatif de leurs commandes aux PME technologiques européennes. C’est la seule solution pour faire croître les entreprises.

L’ambition n’est pas simplement de conserver des emplois, mais bien d’en créer de nouveaux et de structurer un écosystème économique durable. Nous avons besoin d’entreprises dirigées par des leaders technologiques, des ingénieurs formés qui comprennent profondément les enjeux du secteur. Les succès comme Mistral AI prouvent qu’il faut des ingénieurs à la tête de nos entreprises, tout comme c’est le cas pour la totalité des GAFAM ou encore pour des entreprises chinoises comme DeepSeek. Cela doit changer, et c’est simple à mettre en place via les fonds de fonds de Bpifrance.

Il est temps d’arrêter d’investir uniquement dans des gestionnaires et de financer ceux qui savent construire. Par ailleurs, cette révolution technologique ne doit pas se limiter aux seules entreprises de la tech. Nous devons irriguer l’ensemble du tissu économique en intégrant ces technologies dans l’industrie traditionnelle, l’agriculture, la logistique et l’ensemble des secteurs productifs. L’IA et les infrastructures numériques doivent être utilisées pour rendre plus performantes toutes nos entreprises, et pas seulement celles de la tech. L’objectif n’est pas seulement de créer quelques champions visibles, mais bien de moderniser tout le socle économique français et européen.

L’Europe est au pied du mur. L’opportunité de nous ressaisir est encore là, mais nous avons atteint un point de non-retour. Si nous ne nous réveillons pas maintenant, nous perdrons à jamais notre place dans l’économie numérique mondiale.

The Law of Accelerating Returns, théorisée par Ray Kurzweil, explique que les avancées technologiques s’accélèrent de façon exponentielle à mesure que de nouvelles briques sont développées. Cela signifie que même en ayant pris du retard, il est possible de rebâtir un écosystème numérique en s’appuyant sur les progrès récents, à condition d’investir stratégiquement.

Ainsi, nous devons mettre en place un plan ambitieux basé sur :

  • l’investissement massif dans les technologies stratégiques (cloud, IA, infrastructures numériques).
  • l’alignement des politiques industrielles, commerciales et concurrentielles pour favoriser nos entreprises.
  • le soutien actif aux talents techniques et la valorisation de nos ingénieurs.

Il faut également combattre les narratifs défaitistes. Lorsque le directeur de Bpifrance déclare que la France ne pourra jamais rivaliser avec les géants américains, il nourrit une culture de l’indigence, et un défaitisme d’état. C’est une erreur stratégique. L’Europe a tout pour réussir, et il est impératif de déconstruire ces discours qui nous enferment dans l’inaction.

Cela doit s’accompagner de la création d’un ministère régalien du numérique. Ce ministère, qui pourrait être échafaudé par le haut Commissariat au Plan nouvellement nommé, doit devenir un pilier stratégique de notre politique industrielle, au coté des efforts structurants de Bpifrance. C’est un impératif, pas un luxe.

Le numérique n’est pas un secteur parmi d’autres, c’est l’infrastructure du XXIᵉ siècle. Il est temps d’arrêter de croire que le numérique est un simple monde virtuel à la Matrix, une affaire de geeks. Nous sommes dans une guerre industrielle et économique. Soit nous nous réveillons, soit nous disparaissons.

Nous avons les talents, les ressources et la capacité d’innovation. Il ne manque qu’une volonté politique forte pour structurer un écosystème numérique souverain et performant. L’Europe peut encore faire le choix de la puissance numérique. Mais ce choix ne pourra être effectif qu’avec une transformation radicale de notre approche industrielle et politique. Il est temps d’un vrai wake-up moment.

Rama Yade avait raison : Macron a besoin d’un test psychologique

Rama Yade avait raison : Macron a besoin d’un test psychologique

Rama Yade,ancienne ministre de Sarkozy avait fait connaître en 2017 qu’elle n’apprécie pas du tout la candidature de Macron. Elle considérait alors que le candidat Macon était trop immature et qu’il convenait de vérifier l’équilibre psychologique de l’intéressé. Dans une interview accordée à la matinale d’i-Télé en février 2017, elle déclarait « Au-delà de la transparence financière ou encore des 500 parrainages requis pour se présenter, notre pays devrait ajouter un autre critère : l’équilibre psychologique », avant d’ajouter : « C’est important ! Comme pour les pilotes d’avion. On évalue leur état psychologique. »

Dans son viseur ? Emmanuel Macron, « On savait qu’il n’avait pas de programme. On ne peut pas dire le matin que la colonisation est un crime contre l’humanité et s’en excuser le soir », a argumenté l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy avant de prendre le même exemple sur les déclarations d’Emmanuel Macron sur la Manif pour tous ou encore la légalisation du cannabis.

Pour Rama Yade, le candidat du mouvement En Marche n’avait aucune légitimité pour être l’outsider numéro 1 de la présidentielle : « Il y a un problème. Ce candidat n’est pas prêt. Les Français ne le connaissait pas il y a encore un an. On ne peut pas surgir ainsi en passant du coq à l’âne du matin jusqu’au soir. La France, c’est trop sérieux pour qu’à sa tête, on ait des amateurs. »

Finalement sept ans après, on peut encore s’interroger concernant l’équilibre psychologique d’un président qui se saoule lui-même de son propre bavardage contradictoire, confus et hors sol manifestant un égocentrisme maladif et qui confond théâtre et réalité.

On objectera à juste titre que d’autres dans auraientt sans doute justifié une vérification de leur équilibre psychologique tellement on compte de présidents incompétents, dangereux et même déments dans l’actuelle période de l’histoire ( Trump, Poutine, Erdogan, Xi, le président nord coréen, les mollahs d’Iran et bien d’autres comme Macron qui se prennent pour Jupiter ou ses prophètes !

Test PCR négatif pour tous les voyageurs européens

Test PCR négatif pour tous les voyageurs européens

La France va à partir de dimanche, demander un test PCR négatif de moins de 72 heures aux voyageurs en provenance des pays de l’Union européenne. «Il a annoncé l’introduction d’une obligation de présenter un test PCR réalisé 72 heures avant le départ pour l’ensemble des voyageurs européens (hors voyages dits essentiels). Les travailleurs frontaliers et le transport terrestre seront en particulier exemptés de cette obligation», a indiqué l’Élysée à l’issue de la réunion européenne par visioconférence.

Cette réunion particulièrement longue a permis de faire le point sur la progression quasi exponentielle de la pandémie un peu partout.. «Si la réunion a été aussi longue, c’est parce que les leaders ont besoin d’échanger sur cette pandémie, confie un diplomate de l’UE. En réalité, personne ne sait vraiment ce qui va se passer avec les variants et redoute de voir les contaminations s’envoler comme cela a été le cas en Angleterre.»

Face à la mutation du Coronavirus, les États de l’UE se sont, par ailleurs, dits prêts à accroître le séquençage. Et, ils ont fait leur les objectifs de vaccination de la Commission qui recommande que 70% de la population adulte soient vaccinés avant l’été, et 80% des personnels de santé et des plus de 80 ans d’ici à mars.

Coronavirus: une politique de test très floue

Coronavirus: une politique de test très floue

Quelle est la stratégie de dépistage en vigueur dans l’Hexagone? Pour l’instant, elle ne semble pas clairement définie. En tout cas, elle n’a pas été énoncée de manière précise ni comprise par les médecins. « Depuis le début, je m’interroge sur ce point clé de la lutte contre l’épidémie, explique Jacques Battistoni, président du syndicat de généralistes MG France. On ne voit pas très bien qui on cherche à dépister, pourquoi on agit à tel endroit et pas à tel autre. Les coups de sonde semblent désordonnés ; ce n’est pas lisible. »

 

La lenteur, c’est l’autre grand reproche formulé par les experts. Depuis près de trois semaines, les difficultés rencontrées par certains laboratoires, en région parisienne notamment, pour absorber le flux des personnes désireuses de se faire tester sont sur la place publique. Tout comme certains retards dans la communication des résultats des examens. Certes, des moyens humains ont été débloqués pour effectuer les prélèvements, mais tout n’est pas encore réglé. « Dans environ un tiers des cas, les délais restent trop longs, témoigne le docteur Battistoni, de MG France. Je ne mets pas en cause les laboratoires mais Santé publique France. Il faut que toute demande de PCR par un médecin pour un malade soit traitée dans la journée. Dans ces cas-là, il ne s’agit pas de dépistage mais d’un diagnostic. Ce doit être une priorité, pour protéger la population. »

École, masque, test, 100 km, département: des mesures incohérentes et inefficaces

 

 

Une nouvelle fois le Premier ministre a fait preuve d’une approche très technocratique et très centralisée en matière de déconfinement. Ainsi par exemple,  ce classement par couleur des départements. Un classement qui ne peut rendre compte que de moyenne alors qu’il y a une grande disparité du taux de contaminés et de victimes selon qu’il s’agit d’une ville de 300 000 habitants ou d’un village de 2000 résidents. Autre insuffisance et contradiction : toujours le problème des masques dans les besoins sont de l’ordre de près de 100 millions par jour quand on peut en fabriquer seulement 20 millions par semaine !

Même chose pour les tests. L’objectif a été fixé à 700 000 mais les biologistes déclarent manquer de moyens pour parvenir à ce chiffre. Par ailleurs, ils contestent l’efficacité des tests PCR. Les conditions de réouverture des écoles suscitent aussi les plus grandes inquiétudes non seulement pour les enfants mais aussi pour les enseignants et les familles.

La grande question est celle des conditions de respect de la distanciation. Cette question  se pose de la même manière dans les transports ou la promiscuité est incontournable en particulier dans les métros, les bus voir les trains et les avions. Au total un ensemble de mesures qui ressemblent à une sorte d’inventaire à la Prévert qui montre une fois de plus l’étatisation complète du système sanitaire quand il faudrait aussi mobiliser les connaissances et les actions les plus décentralisées.

Au total un curieux plan dé confinements qui ressemble en fait un nouveau plan de confinement plus ou moins maîtrisé parce que plus ou moins applicable.

 

Manif 12 septembre : un test pour Macron et la CGT

Manif 12 septembre : un test pour Macron et la CGT

 

Cette manif du 12 risque de constituer un test de vérification de la légitimité respective des positions d’une part de Macron,  d’autre part de la CGT. Si la manifestation est mobilisatrice, en clair si elle rassemble au moins de 500 000 manifestants en France ce sera considéré comme un échec pour la CGT et les autres syndicats protestataires et cet échec hypothèquera  les manifestations ultérieures y compris celle de Mélenchon qui pourrait alors être renvoyé à son rôle de contestataire marginal. À l’inverse la crédibilité de Macon risque d’être entamée si cette manifestation est relativement bien suivie. Le mécontentement ainsi exprimé s’ajouterait à la baisse de popularité du chef de l’État qui, quoi qu’il en dise, devrait en tenir compte dans la rédaction finale des ordonnances. Il n’est pas certain cependant que la CGT réussisse à mobiliser car les syndicats paraissent relativement divisés. Nombre de syndicats ne veulent pas suivre la CGT dans sa posture traditionnelle d’opposants à toute réforme.  S’il veut désamorcer la mobilisation, le chef de l’État devra sans doute un peu rééquilibrer le contenu de sa réforme orientée vers davantage de flexibilité pour les entreprises. Une flexibilité qu’on peut comprendre pour permettre un meilleur ajustement du marché du travail aux mutations économiques en cours mais qui devrait être davantage équilibrée par des mesures en faveur des salariés et de leurs représentants. De ce point de vue, la grande lacune du projet concerne sans doute l’impasse faite sur les modes d’association des salariés et de leurs représentants à la gestion des entreprises. Une association qui aurait permis d’abord de relever le niveau du débat social en France aussi de désamorcer un climat par trop conflictuel dans le pays faute de compréhension des enjeux. De ce point de vue,  Macron a manqué le virage de la cogestion à l’allemande qui se caractérise par un souci permanent du compromis gagnant-gagnant. Un échec du mouvement de la CGT et autres syndicats contestataire aura forcément aussi des conséquences sur la manif de Mélenchon du 23 septembre. La prétention de Mélenchon à combattre ce qu’il appelle un coup d’État ressemblera à une promesse d’opérette et le renverra à une posture de gauchiste marginale. De ce point de vue Mélenchon joue encore plus gros que la CGT, il a placé la barre plus haut avec en clair la perspective de renverser le régime dont il conteste même la légitimité démocratique. Il est probable que Mélenchon aura bien du mal à réunir 100 000 manifestants en France soit cinq fois moins de ce que  peut attendre de la CGT.  Pour Emmanuel Macron, la séquence n’est pas anodine, après « un été difficile en matière de sondages » sur sa popularité, relève le politologue Jean-Daniel Levy (Harris Interactive). « Le sentiment que la réforme n’est pas juste commence à s’installer, ce qui n’est pas un bon signe » pour Emmanuel Macron, relève de son côté Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. L’enjeu, selon lui, est « de ne pas céder en début de quinquennat, pour ne pas donner un mauvais signe à son électorat ». Mais il doit aussi être « vigilant » pour que la fronde ne se transforme pas en une « contestation globale de l’action de l’Etat ».

 

 

Ordonnances sur le droit du travail : gros test pour Macron

Ordonnances sur le droit du travail : gros test pour Macron

Ce sera l’épreuve du feu pour Macron car globalement les syndicats gauchistes et corpos ne sont pas prêts de faire des concessions. On apprête même à lancer un Front social pendant du Front de Mélenchon. Macron veut donc  notamment rapidement régler les choses sur trois points: prédominance affirmée de l’accord d’entreprise sur l’accord de branche, plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif, simplification des institutions représentatives du personnel. Des sujets lourds et très sensibles qui risquent de réveiller des tensions sociales exprimées  de la loi EL Khomri fument encore ! Les gauchistes n’entendent pas accorder le moindre état de grâce ;  Pire, ils ont même commencé à manifester le jour de la commémoration du 8 mai 45 contre la politique supposée de Macron. Une politique supposée car la nature et l’ampleur des mesures que prendra Macron  dépendront  largement du rapport de force qui se dégagera des législatives. La plupart de ces mesures nécessite une loi et donc l’intervention du Parlement. Un nouveau mouvement syndical qui crie avant d’avoir mal, avant même toute décision et avant même toute concertation. En réalité, il ne s’agit pas vraiment d’un mouvement syndical mais de son instrumentalisation par les gauchistes étatistes de la CGT, des étudiants de l’UNEF et de Mélenchon. Une manière de reconvertir la défaite politique des gauchiste aux présidentielles et de la transposer sur le terrain social. Il s’agit là de la principale difficulté à laquelle devra faire face Macron. Certes les gauchistes sont minoritaires dans le pays ; pour preuve, la montée des syndicats réformistes et notamment la première place désormais par la CFDT  dans les entreprises du privé.  Bien que minoritaires les gauchistes représentent un énorme pouvoir de nuisance, ils peuvent être capables de détruire la  confiance nécessaire au redressement du pays. Il faudra à Macron engager  un dialogue social en profondeur pour  neutraliser  les forces du refus et du déclin.  Les centrales syndicales gauchisantes ont mis en garde le président élu contre un « troisième tour social », en particulier s’il légifère par ordonnances sur le droit du travail.   »S’il persiste dans l’idée de faire des ordonnances au mois de juillet, ça veut dire qu’il va balayer le dialogue social et la concertation : il y aura problème d’une manière ou d’une autre, donc on attend de voir », a déclaré lundi sur franceinfo le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly. « Je ne vois pas quelle est l’organisation syndicale, quelle qu’elle soit aujourd’hui, sans parler du fond, qui peut accepter que ça passe à la schlague avec des ordonnances », a-t-il ajouté reprenant ainsi le vocabulaire du Front National




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