Sarkozy à Rachida Dati : « Commence par payer tes cotisations ! »
Ça vole bas à l’UMP ; gonflé Sarkozy de reprocher à Rachida Dati de ne par payer ses cotisations alors que lui vient juste de régler les pénalités de sa campagne à l’UMP (364 000 euros).Au lendemain de la sortie de son ancienne ministre de la Justice, qui mettait en garde Nicolas Sarkozy, « Le Figaro » raconte quelle a été la répartie du nouveau président de l’UMP. Depuis son retour dans l’arène politique, rien ne se passe comme aurait souhaité Nicolas Sarkozy. Après l’opposition et le bon score de Bruno Le Maire à l’élection de la présidence de l’UMP, voilà que ses plus fidèles soutiens sortent du rang. La première a été Nadine Morano, déçue et indignée par la place que lui réservait le nouveau patron de la rue Vaugirard dans l’organigramme du parti. Puis Rachida Dati, qui a affirmé sa liberté de parole jeudi 11 décembre. L’ancienne garde des Sceaux a déclaré qu’elle ne souhaitait pas « vivre une campagne fondée sur les cantines halal et la burqa ». « J’attends de savoir la ligne », a-t-elle expliqué, avant de répondre à la proposition que lui aurait fait l’ancien chef de l’État. La réponse de ce dernier ne s’est pas fait attendre. « Commence par payer tes cotisations », lui aurait lancé Nicolas Sarkozy, raconte Le Figaro La maire du VIIe arrondissement de Paris ne seraient en effet pas à jour, selon l’UMP, comme l’avait rappelé Bruno Le Maire en novembre dernier. Rachida Dati, fidèle soutien de Nicolas Sarkozy qu’elle a connu lorsqu’il était maire de Neuilly, a gravi les échelons à ses côtés. D’abord au ministère de l’Intérieur, avant d’être sa porte-parole lors de la campagne présidentielle de 2007. À cette époque, le principal conseiller du candidat s’appelle Henri Guaino. En 2012, le président sortant lui a trouvé un remplaçant, à la faveur de Patrick Buisson, partisan d’une ligne plus droitière. Depuis qu’il est revenu dans le grand bain politico-médiatique, l’ancien chef de l’État n’a pas vraiment clarifié sa ligne politique. Les nominations de Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez sont la parfaite illustration du grand écart tenté par le chef de l’UMP, entre les centristes et une frange plus conservatrice du parti.