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Terrorisme : comment renforcer l’action européenne (Dimitris Avramopoulos)

Terrorisme : comment renforcer l’action européenne (Dimitris Avramopoulos)

Un article  Dimitris Avramopoulos, commissaire européen chargé de la Migration, des Affaires intérieures et de la Citoyenneté. Dans le Tribune.

«  Terrorisme est un crime odieux contre l’humanité. Il s’attaque à notre mode de vie et à nos valeurs fondamentales. Le mois dernier, nous avons commémoré le deuxième anniversaire des événements tragiques survenus à Nice. Le 17 août, un an aura passé depuis les attentats de Barcelone et Cambrils. Alors que nos mémoires sont encore meurtries par ces souvenirs, nous faisons vœu de construire une Europe plus résiliente face à la menace terroriste. Une Europe qui protège ses citoyens.

Nous n’y parviendrons qu’en instaurant un climat de confiance et de solidarité entre nous, dans l’ensemble de l’UE. Nous arrivons mieux à travailler ensemble et à nous faire davantage confiance. L’année dernière, nos États membres ont signalé l’existence de 33 projets d’attentats terroristes djihadistes, dont 10 ont été concrétisés. Douze autres ont manqué leur objectif et 11 ont été déjoués. Nous en avons tiré des enseignements et instaurons cette confiance et cette solidarité, dont la contribution à la prévention et à la préparation est avérée. C’est à l’aune des 23 attaques qui n’ont heureusement jamais eu lieu qu’il faudrait désormais mesurer notre action. Nul ne peut promettre qu’il n’y aura plus jamais d’attaques mais nous ne devons pas relâcher nos efforts tant que nos concitoyens ne se sentiront pas totalement en sécurité.

Cette bataille, nous devons la livrer sur plusieurs fronts. En premier lieu, en refusant aux terroristes les moyens de nous nuire: en les privant de l’accès aux armes à feu, aux explosifs et aux capitaux dont ils ont besoin pour perpétrer leurs attentats; en durcissant les règles de sécurité dans toute l’Europe; en sécurisant nos espaces publics, y compris en finançant la construction de barrières contre les attaques au camion – comme celle de la Promenade des Anglais ou de La Rambla – et en faisant de la sécurité une composante essentielle de la conception de notre planification urbaine.

Nous devons ensuite renforcer la sécurité de nos frontières extérieures. Nous devons faciliter le franchissement de nos frontières aux voyageurs de bonne foi, mais identifier rapidement ceux qui représentent une menace pour notre sécurité et les envoyer en prison si c’est leur place. Notre corps européen de garde-frontières et de garde-côtes, opérationnel depuis octobre 2016, va bientôt être considérablement renforcé en personnel et en ressources. De nouveaux systèmes d’information, tels que le système européen d’entrée/sortie, se développent rapidement afin que nos garde-frontières disposent d’informations essentielles pour mieux gérer nos frontières. Dans un avenir très proche, les bases de données de sécurité de l’UE vont devenir interopérables. Tous les liens nécessaires seront établis, ce qui rendra très difficile, voire impossible, aux combattants terroristes étrangers de rentrer en Europe sans être repérés.

En troisième lieu, pour garantir la sécurité intérieure il nous faut aussi nous intéresser à ce qui se passe au-delà des frontières de l’UE. La coopération avec les pays voisins et alliés est vitale à cet égard. Notre coopération en matière de sécurité avec l’allié stratégique naturel de l’Europe que sont les États-Unis est à nouveau sur les rails. Nous collaborons également avec des partenaires de notre voisinage. Nous sommes sur le point d’entamer des négociations avec le Maroc, la Tunisie, l’Algérie et cinq autres pays clés en vue de pouvoir partager des informations essentielles, y compris des données à caractère personnel. Isolé, aucun pays ne peut relever le défi du terrorisme. L’Europe non plus.

Mais ce qui importe davantage encore, c’est de mener la bataille des idées en notre propre sein. Nous devons scruter les profondeurs de nos sociétés pour comprendre ce qui pousse des citoyens européens à prendre les armes contre leurs concitoyens. Cette bataille requiert une approche holistique qui commence avec l’éducation pour aller jusqu’à l’examen de notre système carcéral, sans oublier l’internet.

L’internet ne saurait continuer à être une caisse de résonance facile de la propagande terroriste. C’est sur cette question que nous devons tous, mais en particulier les entreprises du secteur des médias sociaux, être à la hauteur de nos responsabilités sociétales. Nous ne pouvons pas tolérer les contenus à caractère terroriste sur les plateformes en ligne. La menace est bien réelle et il est urgent d’agir. Des personnes sont mortes parce que certains se sont radicalisés du jour au lendemain en regardant des vidéos terroristes. A l’automne, nous présenterons une proposition législative afin que les contenus à caractère terroriste soient effectivement supprimés de la toile.

Nous avons tiré des enseignements, malheureusement à nos dépens, des attentats dont nous avons été victimes au cours des trois dernières années. Si nous nous bornons à lutter contre le terrorisme à l’intérieur des frontières nationales, nous serons collectivement plus vulnérables. La menace terroriste est transfrontière et doit être traitée comme telle. Nous commençons à nous en rendre compte. L’Europe construit désormais sa sécurité sur des fondations collectives grâce à une Union de la sécurité réelle et effective et à un renforcement de son rôle de sécurité dans son voisinage comme dans le monde entier. »

Terrorisme : que faire d’ex terroristes libérés ?

Terrorisme : que faire d’ex terroristes libérés ?

Plusieurs centaines de détenus radicalisés vont être libérés d’ici deux ans après avoir effectué leur peine. Quoi en faire ?  En vérité, il y a surtout une  solution : la mise en résidence surveillée. Certes certains seront expulsé mais il s’agit étrangers ou de très rares déchus de la nationalité française sous réserve d’accords des pays d’accueil et d’accords des intéressés. Autant dire que la majorité restera en France et ou pourra rejoindre de nouveaux théâtres d’affrontements internationaux en Afghanistan ou en Afrique par exemple.  Certains  vont evidemment critiquer ces libérations dont certaines ne sont pas sans risque mais il ne peut en être autrement dans un Etat de droit qui s’oppose justement au régime de terreur que veulent mettre en place les détenus radicalisés libérés. Au total, près de 450 détenus radicalisés doivent sortir des prisons françaises d’ici fin 2019, parmi lesquels une cinquantaine de « terroristes islamistes ». Considéré comme le mentor de Chérif Kouachi et d’Amédy Coulibaly, deux des auteurs des attentats de janvier 2015 à Paris, Djamel Beghal fait partie de ces détenus particulièrement surveillés qui doivent sortir de prison dans les prochains mois. Lui-même est libérable le 16 juillet. Sa sortie de prison constituait un casse tête pour les autorités françaises mais celui-ci semble en passe d’être résolu. Djamel Beghal lui-même est favorable à l’option de l’expulsion vers l’Algérie.

Terrorisme : des morts à Gao (Mali)

Terrorisme : des morts à Gao (Mali)

 

Encore une attaque de forces françaises et maliennes à Gao avec 8 morts. En cause, le fait que les forces armées de l’opération Barkane doivent se contenter de 4000  hommes sur un territoire immense (5 à 6 plus grand que la France). Le fait aussi d’un environnement géopolitique complexe qui nécessitera des interventions pendant encore de nombreuse années ; Enfin une réalité, seule la France est vraimene engagée au nom de l’Europe.  Une attaque a donc visé dimanche matin une patrouille conjointe de soldats français et maliens à Gao, dans le nord du Mali, faisant quatre morts parmi la population civile et plusieurs dizaines de blessés, dont quatre militaires de l’opération Barkhane, a-t-on appris auprès de l’état-major français. “Une explosion d’origine encore indéterminée” est survenue à 10h50 heure locale (12h50 heure de Paris) au passage de la patrouille dans le nord-ouest de Gao, vers la direction de Bourem, a précisé à Reuters le colonel Patrik Steiger, porte-parole de l’état-major français à Paris. Les soldats français de Barkhane – une trentaine – circulaient à bord de trois véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI), a-t-il indiqué. On ignore à ce stade le nombre d’éléments des forces armées maliennes qui patrouillaient à leurs côtés au milieu des habitants. Selon le porte-parole du ministère malien de la Défense, Boubacar Diallo, une voiture piégée a foncé sur la patrouille. Des sources sécuritaires maliennes ont déclaré que des échanges de tirs avaient suivi durant une quinzaine de minutes. “Le bilan est de quatre morts et une vingtaine de blessés parmi les civils, de quatre blessés chez Barkhane”, a déclaré dimanche soir le porte-parole de l’état-major français. “Le terrorisme a encore frappé au Mali. Des civils ont perdu la vie et des militaires français sont blessés. (…) Notre détermination ne faiblit pas”, a déclaré la ministre française des Armées, Florence Parly, sur Twitter. “L’évolution de la situation au Mali n’est guère satisfaisante et nous n’en partirons pas demain, sans qu’il s’agisse pour autant d’un enlisement”, avait déclaré en mars dernier le général François Lecointre, chef d’état-major des armées françaises. “Je ne pense pas qu’il soit possible de régler le problème au Mali en moins de 10 à 15 ans, si tant est que nous le puissions”, avait-il souligné. Emmanuel Macron est attendu lundi en Mauritanie, où se déroule le 31e sommet de l’Union africaine, pour évoquer notamment la lutte contre le terrorisme et l’avenir du G5 Sahel et de sa force conjointe.

Terrorisme : dire les mots, oui, mais la sémantique ne suffit pas

Terrorisme : dire les mots, oui,  mais la sémantique ne suffit pas

 

 

 

A gauche comme à droite, chez les experts et au gouvernement,  on affirme désormais la nécessité de dire les mots qui définissent les causes du terrorisme. Macron lui-même dans son hommage au héros Beltrame a fait appel à la capacité de résilience des Français par rapport aux valeurs républicaines, il a sollicité cette résistance. L’islamisme est maintenant clairement désigné comme l’ennemi et le combat contre cette idéologie mérite d’être engagé dans la clarté. Cependant la sémantique ou les intentions ne suffisent pas. La réplique doit être à la hauteur des enjeux qui mettent en cause bien entendu la sécurité mais aussi le contenu même de ce qui a fondé la république et la démocratie. La lutte doit donc être conduite sur deux terrains,  le terrain policier avec un renforcement des moyens de renseignement et d’intervention notamment dans les quartiers ou le salafisme progresse par suite du désengagement presque total de l’État et sur fond de drogue. L’autre champ d’action est d’ordre idéologique et doit viser la tolérance zéro chaque fois que les valeurs fondamentales qui fondent la nation sont mises en cause. D’une manière générale les Français réclament des mesures beaucoup plus radicales au gouvernement même s’ils sont convaincus en même temps que les autres parties politiques ne feraient pas mieux que ceux  qui sont au pouvoir  61% des Français sont donc  favorables à la mise en place de nouvelles mesures d’exception pour assurer leur sécurité face au terrorisme, « quitte à limiter les libertés », selon un sondage Odoxa-dentsu consulting pour franceinfo et Le Figaro*publié jeudi 29 mars. Les propositions les plus radicales, notamment proposées par le président du parti Les Républicains, sont « très largement soutenues ». Mais pour autant, 59% des Français pensent que Laurent Wauquiez a eu tort de critiquer Emmanuel Macron après les attentats et 67% estiment que la droite ne ferait pas mieux si elle était au pouvoir.   Dans le détail, les sympathisants du FN (68%) et les sympathisants de droite (78%) sont « très demandeurs » de nouvelles mesures d’exception. Les sympathisants de LREM sont 60% à être favorables à plus de fermeté, et un sympathisant de gauche sur deux est également favorable.   Toutes les propositions « les plus radicales » sont « très largement soutenues «comme l’interdiction du Salafisme (88%), l’expulsion des étrangers « fichés S » (83%), le placement en rétention administrative des « fichés S » jugés « les plus dangereux » (87%), et le rétablissement de l’état d’urgence (61%).   Interrogés sur l’application de ces mesures, huit Français sur dix pensent que l’état d’urgence est une mesure « facile à appliquer ». La seule mesure qui semble difficile à mettre en place pour 52 % des Français, c’est l’interdiction du salafisme, mesure avancée par l’ancien Premier ministre Manuel Valls. Les autres mesures sont proposées par le président du parti Les Républicains Laurent Wauquiez.   Les Français demandent plus de fermeté mais, paradoxalement, ils rejettent l’attitude de Laurent Wauquiez qui avait reproché au chef de l’État sa « naïveté coupable », après les attentats dans l’Aude. Six Français sur dix pensent que le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a eu tort de critiquer Emmanuel Macron dont 44% de ses propres sympathisants. Seulement 41% des personnes interrogées pensent qu’il a eu  »raison de dire cela s’il estime que tout n’a pas été fait pour éviter cet attentat »*Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1009 Français interrogés par Internet les 28 et 29 mars, parmi lesquelles 331 sympathisants de gauche, 126 sympathisants LREM, 111 sympathisants de droite hors FN et 173 sympathisants du FN.  

Sondage terrorisme : les Français pour des mesures plus radicales

Sondage terrorisme : les Français pour des mesures plus radicales

 

61% des Français  favorables à la mise en place de nouvelles mesures d’exception pour assurer leur sécurité face au terrorisme, « quitte à limiter les libertés », selon un sondage Odoxa-dentsu consulting pour franceinfo et Le Figaro*publié jeudi 29 mars. Les propositions les plus radicales, notamment proposées par le président du parti Les Républicains, sont « très largement soutenues ». Mais pour autant, 59% des Français pensent que Laurent Wauquiez a eu tort de critiquer Emmanuel Macron après les attentats et 67% estiment que la droite ne ferait pas mieux si elle était au pouvoir.   Dans le détail, les sympathisants du FN (68%) et les sympathisants de droite (78%) sont « très demandeurs » de nouvelles mesures d’exception. Les sympathisants de LREM sont 60% à être favorables à plus de fermeté, et un sympathisant de gauche sur deux est également favorable.   Toutes les propositions « les plus radicales » sont « très largement soutenues «comme l’interdiction du Salafisme (88%), l’expulsion des étrangers « fichés S » (83%), le placement en rétention administrative des « fichés S » jugés « les plus dangereux » (87%), et le rétablissement de l’état d’urgence (61%).   Interrogés sur l’application de ces mesures, huit Français sur dix pensent que l’état d’urgence est une mesure « facile à appliquer ». La seule mesure qui semble difficile à mettre en place pour 52 % des Français, c’est l’interdiction du salafisme, mesure avancée par l’ancien Premier ministre Manuel Valls. Les autres mesures sont proposées par le président du parti Les Républicains Laurent Wauquiez.   Les Français demandent plus de fermeté mais, paradoxalement, ils rejettent l’attitude de Laurent Wauquiez qui avait reproché au chef de l’État sa « naïveté coupable », après les attentats dans l’Aude. Six Français sur dix pensent que le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a eu tort de critiquer Emmanuel Macron dont 44% de ses propres sympathisants. Seulement 41% des personnes interrogées pensent qu’il a eu  »raison de dire cela s’il estime que tout n’a pas été fait pour éviter cet attentat ». *Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1009 Français interrogés par Internet les 28 et 29 mars, parmi lesquelles 331 sympathisants de gauche, 126 sympathisants LREM, 111 sympathisants de droite hors FN et 173 sympathisants du FN.  

Terrorisme : Les mesures de Vauquiez condamnées par Péchenard, élu LR et ex-directeur de la police nationale

Terrorisme : Les mesures de Vauquiez condamnées par Péchenard, élu LR et ex-directeur de la police nationale

Il est clair qu’au sein même de LR, certains ont peu apprécié la tentative de récupération politique du terrible attentat de Thèbes de près de Carcassonne. Cela d’autant plus que Vauquiez a ressorti son  vieux catalogue répressif. Retour de l’état d’urgence, rétention des fichés S, expulsion de supposés étrangers qui ont en fait souvent la double nationalité ou sont même uniquement français. Si le renforcement des services de renseignements est évidemment utile voire indispensable par contre l’ancien policier insiste sur le fait que le risque zéro n’existe pas. Surtout quand les auteurs d’attentats sont en majorité des non fichés S.  La mesure phare de Vauquiez consistant à la mise en rétention des fichés S est condamné par Frédéric Péchenard, vice-président LR de la région Ile-de-France, et surtout ancien directeur général de la police nationale. «Je ne pense pas que ça ait beaucoup de sens dans la mesure où, c’est l’ancien policier qui parle, c’est extrêmement difficile à mettre en œuvre. C’est très difficile techniquement [et] très difficile juridiquement», a-t-il estimé lundi sur Europe 1. Le sarkozyste – il fut l’ancien directeur de campagne de l’ancien chef de l’Etat pour la présidence de LR en 2014 – préférerait «d’autres mesures peut-être moins spectaculaires mais plus efficaces». Il évoque par exemple le rétablissement des perquisitions administratives, mis à terme avec la fin de l’état d’urgence, ou encore le renforcement du renseignement pénitentiaire. Quitte à prendre pour de bon le contre-pied du président de son parti, Frédéric Péchenard estime même que «les services de renseignement français travaillent très bien depuis le début de l’année». «Le risque zéro, malheureusement n’existe pas», a-t-il tenu à rappeler. Spécialiste des questions de sécurité, Frédéric Péchenard s’est également dit défavorable au retour de l’état d’urgence. Une proposition pourtant là encore relayée par Laurent Wauquiez lundi. Selon lui, le dispositif ne doit être utilisé «dans une démocratie comme la France [que] dans un temps très court.» Un discours à contre-courant du président des Républicains donc, qui devrait réjouir la majorité présidentielle. Plusieurs de ses cadres s’étaient agacés lundi de la «récupération politique» menée par Laurent Wauquiez et Marine Le Pen après les attaques dans l’Aude.

 

Terrorisme : Rétention préventive de milliers de fichés S (les Républicains)

 

Le FN et Laurent Vauquiez reprennent leur litanie concernant la détention préventive des fichets S. Le problème c’est que la France est encore uen démocratie et qu’il fraudait emprisonner des milliers d’individus. En effet les fichets S représentent de l’ordre de 20 000 personnes dont 5000 sont potentiellement plus dangereux que d’autres. On a vu cependant des terroristes «  moins dangereux » devenir d’un coup des fous furieux. Souvent des délinquants « ordinaires » qui trouvent une légitimité à leur marginalité voire à leur violence. . Les mêmes réclament aussi expulsion des étrangers fichets S mais nombre d’auteurs d’actes  terroristes ou de djihadistes ont la nationalité française comme dans le drame récent près de Carcassonne. La France a fourni un contingent d’environ 1000 djihadiste sur les terrains de guerre notamment en Syrie et en Irak. C’est à propos de ce fait qu’il convient surtout de s’interroger. A propos notamment aussi des zones de non droit ou le radicalisme religieux et violent progresse. Faut-il mettre en prison 10% de la population des 500 quartiers chauds du pays. La problématique est évidemment plus complexe. Du coup pour éviter d’aborder cette complexité on retombe dans le populisme. Exemple, Geoffroy Didier, secrétaire général délégué de LR, dimanche sur Radio J. « Faisons la loi d’exception. Je demande qu’on mette ces personnes considérées comme dangereuses par les services de renseignement hors d’état de nuire », a-t-il déclaré. « Si Emmanuel Macron avait suivi cette proposition constante de Laurent Wauquiez, ce qui s’est passé vendredi n’aurait pas eu lieu. »  Sur Twitter, Laurent Wauquiez a d’ailleurs repris un tweet des Républicains faisant allusion à cette proposition. Et fera une déclaration à la presse lundi matin. Ce week-end, il était encore « trop tôt » pour réagir, estime-t-on dans l’entourage du président des Républicains. Mais il n’était visiblement pas trop tôt pour tout le monde. Toujours sur Twitter, Valérie Boyer, députée des Bouches-du-Rhône, a estimé qu’ »un étranger condamné ou faisant l’objet d’une fiche S ne doit pas accéder à la nationalité française et doit être immédiatement expulsé ». Ce qui, en l’occurrence, n’aurait eu aucun effet puisque Radouane Lakdim avait été naturalisé en 2004, à l’âge de 12 ans, au moment où son père avait lui-même accédé à la nationalité française. Avant, donc, toute trace de radicalisation ou de comportement délictuel de sa part. , l’internement préventif des radicalisés est anticonstitutionnel. Interrogé par l’exécutif sur le sujet en 2015, après les attentats du 13-Novembre, le Conseil d’État a rappelé dans un avis consultatif qu’il n’est « pas possible d’autoriser par la loi, en dehors de toute procédure pénale, la rétention, dans des centres prévus à cet effet, des personnes radicalisées ». « Si demain vous dites que tous les fichés S sont en prison, vous violez tous les fondamentaux du droit », a martelé le patron de LREM, Christophe Castaner, sur Europe 1 dimanche. Même chose pour une expulsion des fichés S étrangers : il faut « une cause juridique pour expulser ».

Terrorisme dans l’Aude : encore un acte de taré

Terrorisme dans l’Aude : encore un acte de  taré

 

 

L’acte de terrorisme démontre à l’évidence que la philosophie terroriste est devenu le refuge des asociaux et des tarés,  certains étant par surcroit des délinquants. Cette philosophie du terrorisme convient bien aux primaires et aux marginaux.  L’auteur de l’attentat dans l’Aude, Redouane Lakdim, était connu de la justice pour des faits de droit commun. Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Carcassonne en 2011 à une peine d’un mois de prison avec sursis pour port d’armes prohibé, puis le 6 mars 2015 à un mois d’emprisonnement pour usage de stupéfiants et refus d’obtempérer. Il a exécuté sa peine en août 2016 à la maison d’arrêt de Carcassonne.  . L’homme est inscrit au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).  Encore un jeune taré qui ne s’est pas intégré. Certes, on trouvera ici ou là des individus un peu évolués mais la plupart sont des attardés mentaux incapables de s’insérer dans une société moderne, bien entendu  qui n’est pas sans défaut,  mais qui vaut mieux que la dictature d’un pays sous-développé. Comme c’était prévisible les actes de terrorismes vont se développer dans tous les pays et il faudra sans doute attendre un drame de plus grande ampleur encore  pour prendre enfin la mesure de l’enjeu. A cet égard,  le dispositif de lutte  est insuffisant face à cette nouvelle forme de criminalité  qui recrute  parmi les plus tarés. Il faut bien prendre en compte qu’il s’agit d’un phénomène sociétal tout à fait nouveau qui recrute parmi les populations asociales, violentes souvent délinquantes en mal  de repères, d’insertion sociale et culturelle. Des paumés, des malades, des criminels. Or l’entourage proche est souvent le plus à même pour détecter les terroristes potentiels du fait de l’évolution des comportements des intéressés. Des mesures dans ce sens ont été prises mais elles ne sont pas à la hauteur de l’enjeu. Faut-il rappeler que la France a  fourni le plus grand contingent d’islamistes radicalisés ( autour de 1000) et qu’il existe certaines des dizaines de fous susceptibles d’agir sur le territoire. Il faudrait une autre organisation, d’autres moyens pour endiguer le phénomène. Notamment mettre en place une véritable vigilance citoyenne pour quadriller tout le territoire et qui permette d’agir avant l’irréparable. A cet égard, le dispositif juridique et opérationnel actuel  est obsolète face à cette nouvelle forme de criminalité  qui recrute  parmi les plus déséquilibrés.

Terrorisme : pour 92% des Français, la menace est élevée

  • Terrorisme : pour 92% des Français, la menace est élevée

21% des Français se sentent moins en sécurité depuis la levée de l’état d’urgence Selon une étude Ifop et  92% des Français considèrent la menace terroriste élevée.  »Le sentiment de menace est maximal. Les Français ont complètement intériorisé cette menace, avec une opinion extrêmement homogène », analyse Frédéric Dabi directeur général adjoint de l’Ifop. La menace est considérée particulièrement élevée pour les partisans de La République en Marche (96%), des Républicains (99%) ou du Front national (98%), alors qu’elle est plus basse chez ceux qui se disent proches du Parti socialiste (86%) ou de la France insoumise (83%). Mais les différences entre partis restent faibles.  »Tout se passe comme si les clivages entre droite et gauche, entre jeunes et vieux, habituellement suscités par la thématique de la sécurité avaient été cannibalisés, phagocytés par la question terroriste », poursuit Dabi. Le sondage interroge le sentiment de sécurité depuis la levée de l’état d’urgence remplacé pour une nouvelle loi antiterroriste. Sur ce point, le constat est moins positif pour le gouvernement. Si une grande majorité dit se sentir autant en sécurité qu’avant (73%), ceux qui se sentent moins en sécurité sont majoritaire (21%) par rapport à ceux qui se sentent plus en sécurité (5%).

 

La lutte contre le terrorisme : une priorité diplomatique

La lutte contre le terrorisme : une priorité  diplomatique

“Assurer la sécurité de nos concitoyens fait de la lutte contre le terrorisme islamiste la première priorité de notre politique étrangère”, a déclaré Macron devant les 170 ambassadeurs de France réunis comme chaque rentrée à Paris “Oui je parle bien d’un terrorisme islamiste et j’assume parfaitement l’emploi de cet adjectif”. “L’angélisme n’est pas de mise à cet égard”, a-t-il ajouté, tout en mettant en garde contre un “soupçon général” envers les “millions de musulmans qui vivent en Europe et qui n’ont aucun rapport avec ces doctrines fanatiques”. Frappée depuis deux ans par une série d’attentats, la France est actuellement engagée militairement dans la lutte contre les groupes djihadistes, dans la bande sahélo-saharienne, en Libye et sur le front irako-syrien, a rappelé Emmanuel Macron. “Oui Daesh (acronyme arabe de l’Etat islamique-NDLR) est notre ennemi, le retour de la paix et la stabilisation de l’Irak puis de la Syrie sont à cet égard une priorité vitale pour la France”, a-t-il dit. Face à un conflit qui a fait plus de 300.000 morts et des millions de réfugiés, Emmanuel Macron a rappelé les deux lignes rouges de la France sur l’utilisation des armes chimiques et sur l’accès humanitaire. “Il va de soi que la reconstitution un jour d’un Etat de droit en Syrie (…) devra s’accompagner de la justice pour les crimes commis, notamment par les dirigeants de ce pays”, a-t-il ajouté. Annoncé mi-juillet, le groupe international de contact associant les principaux acteurs engagés en Syrie a été ”accepté“ par les interlocuteurs et doit permettre ”de donner une nouvelle impulsion au processus piloté par l’Onu. Ce groupe, sera rendu opérationnel lors de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre.

Terrorisme : la « task force » de Macron ?

Terrorisme : la « task force » de  Macron ?

UNE « task force » sera composée de 50 à 100 fonctionnaires se relaieront 24 heures sur 24 au Palais de l’Élysée, sous l’autorité du chef de l’État, pour coordonner les services de renseignement, à savoir la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) et la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI). Il faut dire que beaucoup pointent les problèmes de convergence et de coordination qui existent entre ces services. Une difficulté que le président entend palier en se positionnant au cœur du renseignement. « J’installerai directement auprès du président de la République un organe de coordination, je l’ai appelé ‘task force’, capable d’agir 24 heures sur 24 contre Daesh », avait annoncé le 21 avril dernier Emmanuel Macron durant sa campagne, au lendemain de l’attaque qui avait tué un policier sur les Champs-Élysées à Paris. Les personnes travaillant pour la « task force » auront pour mission de récolter « toutes les informations avec un accès direct aux plus hauts responsables », a indiqué Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement. Grâce à cette cellule, les décisions pourront être prises « dans la demi-heure » a-t-il ajouté. Le Conseil national du renseignement était jusqu’alors déjà rattaché à l’Élysée, mais son coordonnateur « n’a pas la puissance qu’aura demain le responsable de la task force », a-t-il enfin précisé.

Terrorisme : Theresa May change de discours ?

Terrorisme : Theresa May : change de discours ?

 

 

Juste que là le Royaume Uni avait largement autorisé et même favorisé le communautarisme et la plus grande liberté d’expression y compris des plus radicaux. En apparence la première Ministre remet en cause cette orientation. On objectera cependant que des pays développement opposés au communautarisme  ont également été victimes  d’attentats même là où la liberté d’expression est très contrainte comme en  Russie. «Le moment est venu de dire: trop, c’est trop», a déclaré la Première ministre britannique depuis le perron du 10, Downing Street. «Nous ne pouvons pas et ne devons pas prétendre que les choses peuvent continuer ainsi.»  «Nous sommes persuadés d’avoir affaire à un nouveau type de menace car le terrorisme nourrit le terrorisme et les auteurs sont incités à commettre leurs attaques non seulement sur la base de complots minutieusement élaborés après des années de planification et d’entraînement, non seulement par des assaillants isolés radicalisés sur internet, mais aussi en se copiant les uns les autres et en utilisant les moyens les plus sommaires», a déclaré Theresa May. Elle a dressé la liste de quatre domaines où des changements devront être mis en oeuvre selon elle. Le premier concerne la lutte contre «l’idéologie du mal» à l’origine des attaques répétées de ces dernières semaines, qu’elle a qualifiée de perversion de l’islam et de la vérité. Cette lutte ne pourra être remportée uniquement grâce à des opérations militaires, a expliqué Theresa May, et la Grande-Bretagne devra défendre ses valeurs de pluralisme, supérieures à tout ce que peuvent offrir les «prêcheurs de haine». Deuxième point développé par la Première ministre, la mise en place de nouvelles réglementations pour réduire l’espace d’expression des extrémistes sur internet. «Nous ne pouvons pas offrir à cette idéologie l’espace sécurisé dont elle a besoin pour prospérer. C’est pourtant exactement ce que font internet et les grands fournisseurs de services en ligne», a déploré Theresa May. «Nous devons travailler avec les gouvernements démocratiques alliés pour conclure des accords internationaux sur la régulation du cyberespace.»  Troisièmement, a déclaré la chef du gouvernement, davantage de moyens doivent être consacrés pour identifier et éradiquer l’extrémisme au sein de la société britannique. Quatrième et dernier point, la stratégie de lutte antiterroriste, qui est solide, doit tout de même être revue à la lumière de l’évolution des menaces, a-t-elle dit. Theresa May a notamment évoqué la possibilité d’allonger les peines d’emprisonnement liées aux infractions liées au terrorisme, même dans le cas de délits mineurs.

Terrorisme-Le Pen : yaka ! ou l’instrumentalisation éhontée du drame

Terrorisme-Le Pen : yaka ! ou l’instrumentalisation éhontée du drame

 

Pas un mot de compassion mais la critique bien sûr de Macron et finalement les recommandations suprêmes : il faut prendre des mesures.   »Je pense que nos cinq pays (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Etats-Unis, Russie-NDLR) devraient se mettre autour d’une table pour mettre en place des mesures. »Et le poids des mots pour masquer le vide des idées : un Yalta   »Moi je voudrais que le président de la République plutôt que de fanfaronner depuis des jours et de prendre cette fanfaronnade comme une politique internationale, prenne la tête d’un Yalta du contre-terrorisme », a dit la candidate malheureuse à l’élection présidentielle, sur France 3. « Qu’est-ce qu’on attend ? » a-t-elle poursuivi. Et d’instrumentaliser le crime terroriste de Londres pour réfuter l’intérêt de l’Etat d’urgence : « L’état d’urgence aujourd’hui est un mot que l’on jette en pâture à la population pour la rassurer, les Français ne sont pas des enfants », a dit Marine Le Pen, qui a prévenu qu’elle pourrait s’abstenir lors du vote sur la prolongation de ce régime d’exception si elle était élue députée. Bref comme d’habitude, le vide absolue, la pensée de bistrot et la mauvaise foi. Avec évidemment le couplet sur l’immigration.

Terrorisme: pourquoi ?

Terrorisme: pourquoi ?

 

 

 

 

Le dernier attentat de Londres  va faire ré-émerger certaines  analyses contradictoires à propos du terrorisme. Il faut d’abord convenir que les facteurs explicatifs sont nombreux et complexes (cela vaut pour bien d’autres phénomènes qui affectent nos sociétés). Il faut convenir  qu’aucun pays n’est réellement à l’abri. On ne peut donc réduire l’analyse à quelques slogans ou quelques explications réductrices, encore moins se soumettre aux thèses déclinistes qui constituent une démission de la pensée. Un des premiers éléments d’explication provient du déni général de la montée de l’intégrisme dans de nombreux quartiers depuis 30 ou 40 ans, cela souvent avec la complicité tacite, voire active, d’élus locaux qui ont acheté la paix sociale contre le développement d’un  communautarisme qui a nourri l’intégrisme , un communautarisme accepté voire encouragé en Grande-Bretagne  Mais comme indiqué, les responsabilités sont multiples, celle des pouvoirs publics locaux comme centraux . Parmi ces facteurs explicatifs, la déstabilisation de plusieurs pays du Proche-Orient par les pays occidentaux pour des motifs économiques et/ou politiques pas toujours très honorables (pour le pétrole en particulier).Au plan local en France notamment,  on a multiplié des plans banlieues se résumant à la réfection de locaux et la création de zones sportives ou « culturelles » pour occuper des populations désœuvrées. En cause aussi,  la responsabilité de parents qui ont abandonné leur autorité sur les enfants. Responsable aussi le système éducatif où le gardiennage se substitue souvent aux programmes scolaires. Complices aussi les autorités qui ont laissé s’installer des zones de non-droit et une économie parallèle qui régule la vie économique mais aussi sociétale. La justice aussi trop bienveillante à l’égard des pratiques délictuelles. Les prisons également complètement inadaptées à la réinsertion et véritables centres de formation de toutes les délinquances. La crise enfin qui a contribué à déstabiliser encore un peu davantage des zones économiquement déjà défavorisées et à la main-d’œuvre pas ou mal formée. Ces éléments et bien d’autres encore ont agi de manière systémique pour favoriser l’émergence de populations hors-la-loi et même de terroristes. Pour autant la pauvreté qui caractérise ces quartiers où le chômage atteint parfois  50 % des jeunes ne saurait en aucun cas donner la moindre légitimité à la violence et en particulier à celle qui s’exprime à travers le terrorisme. La France a déjà connu des périodes de disette et de pauvreté mais jamais cette situation sociale n’a donné lieu à tel rejet des valeurs républicaines et à une telle agressivité. La ghettoïsation évoquée à propos de ces quartiers est un concept particulièrement erroné ; en effet ; au départ la population était relativement mixte ensuite compte tenu du climat particulièrement délétère, les couches moyennes françaises ou étrangères, musulmanes ou pas, ont fui ces quartiers et ont été remplacées par des populations qui ont contribué à renforcer le caractère communautariste de ces zones. Il faudra des années  voire une ou deux générations pour gérer ces situations ;  avant cela, encore faudrait-il être capable de faire une analyse pertinente de la problématique. Or la plupart de ceux qui s’expriment sur le sujet ignorent tout des conditions de vie dans ces quartiers, ils n’ont jamais résidé dans ces HLM qui cumulent toutes les nuisances d’une proximité anarchique. Au plan international, il faut aussi admettre que nombre de grands pays ont largement soutenu des factions terroristes pour des motifs d’influence ou d’intérêt économique.  D’autres éléments encore pourraient être pris en compte pour comprendre une crise complexe, profonde, durable qui montre notamment certaines fragilités, certaines défaillances de nos démocraties et un manque de solidarité face aux enjeux internationaux. 

 

Terrorisme : surtout des actes de tarés

Terrorisme : surtout des actes de  tarés

 

 

L’acte de terrorisme démontre à l’évidence que la philosophie terroriste est devenu le refuge des asociaux et des tarés,  certains étant par surcroit des délinquants.  Cette philosophie du terrorisme convient bien aux primaires et aux marginaux.  Par exemple, l’auteur de l’attentat de Manchester Salman Abedi est né à Manchester en 1994 de parents d’origine libyenne qui avaient émigré à Londres avant de s’établir dans la grande ville du nord de l’Angleterre pendant dix ans. Encore un jeune taré qui ne s’est pas intégré. Certes on trouvera ici ou là des individus un peu évolués mais la plupart sont des attardés mentaux incapables de s’insérer dans une société moderne, bien entendu  qui n’est pas sans défaut,   mais qui vaut mieux que la dictature d’un pays sous-développé. Comme c’était prévisible les actes de terrorismes vont se développer dans tous les pays et il faudra sans doute attendre un drame de plus grande ampleur encore  pour prendre enfin la mesure de l’enjeu. A cet égard le dispositif de lutte  est insuffisant face à cette nouvelle forme de criminalité  qui recrute  parmi les plus tarés. Il faut bien prendre en compte qu’il s’agit d’un phénomène sociétal tout à fait nouveau qui recrute parmi les populations asociales, violentes souvent délinquantes en mal  de repères, d’insertion sociale et culturelle. Des paumés, des malades, des criminels. Or l’entourage proche est souvent le plus à même pour détecter les terroristes potentiels du fait de l’évolution des comportements des intéressés. Certes des mesures dans ce sens ont été prises mais elles ne sont pas à la hauteur de l’enjeu. Faut-il rappeler que la France fournit le plus grand contingent d’islamistes radicalisés ( autour de 1000) et qu’il existe certaines des dizaines de fous susceptibles d’agir sur le territoire. Il faudrait une autre organisation, d’autres moyens pour endiguer le phénomène. A cet égard, le dispositif juridique et opérationnel actuel  est obsolète face à cette nouvelle forme de criminalité  qui recrute  parmi les plus tarés. Ceci étant bien d’autres facteurs explicatifs sont à prendre en compte pour développer uen stratégie plus efficace contre la barbarie.

 

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