Archive pour le Tag 'terrorisme'

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Terrorisme: encore un cinglé abattu au Danemark

Terrorisme encore un cinglé abattu au Danemark

 

 

Le Danemark a nouveau victime de terrorisme de la part d’un cinglé finalement abattu par la police. Curieusement  un pays qui cultive l’art de vivre et qui compte proportionnellement le plus de djihadiste partis en Syrie. Des barbares, des fous, des ratés qui veulent faire revenir la civilisation 15 siècle en arrière pour adapter l’environnement à leur niveau culturel. La bataille de civilisation est vraiment engagée et internet doit prendre sa part pour lutter contre cette ignorance et cette violence gratuite et imbécile. A Copenhague, un homme a donc été abattu par la police près d’une gare, un peu avant 6h. La police suppose qu’il est responsable des deux fusillades d’hier et de cette nuit contre un centre culturel et une synagogue de la capitale danoise.  Pour la première fois depuis les évènements tragiques de Copenhague, la police a fait ce dimanche matin un lien possible entre les deux fusillades considérées comme des actes terroristes. Les enquêteurs disent « supposer » avoir abattu à l’aube l’auteur de ces deux attaques menées dans la capitale danoise et qui ont fait deux morts. Les abords d’une synagogue ont été visés cette nuit et un centre culturel a été victime de tirs samedi après-midi. Tôt ce dimanche, la police a cerné un quartier proche de la synagogue et abattu un homme qui serait l’auteur des attaques. La souricière policière avait été rapidement mise en place dans le quartier de Norrebro, dans le centre de Copenhague, près du lieu de la fusillade qui a visé quelques heures plus tôt une synagogue. « L’homme a ouvert le feu contre la police et a été abattu. Aucun policier n’a été blessé », a déclaré la police sur son compte Twitter. Les policiers avaient repéré un suspect et s’étaient postés près de son domicile. Selon une association danoise, le conseil de sécurité juif des pays nordiques, la victime serait « un jeune homme juif » qui surveillait les accès à la synagogue. Une vaste chasse à l’homme a été déclenchée après deux attaques qui ont fait deux morts et cinq blessés dans la capitale danoise. La première fusillade samedi après-midi a visé un centre culturel où était invité l’artiste suédois Lars Vilks, menacé de mort par les islamistes radicaux. La deuxième attaque s’est déroulée dimanche en début de nuit contre une synagogue. Ces deux affaires ont fait l’objet d’enquêtes distinctes, chacune étant considérée comme un acte terroriste.

Terrorisme, encore un otage assassiné

Terrorisme, encore un otage assassiné

 

Il n’est pas certain que l’Etat islamiste ait bien mesuré les conséquences de la succession d‘assassinats d’otages. Après ceux du Japon, de Jordanie,  de bien d’autres, celui d’une américaine ; du coup certains pays qui ne sentaient concernés que de loin  (notamment au Japon) prennent conscience de l’ horreur du régime islamiste. De quoi susciter une véritable  réplique inter nationale à la hauteur de l’enjeu.  Un régime d’assassins, de voleurs et de fous qui rassemble toute la racaille du monde en se drapant dans la légitimité religieuse. Obama a donc déclaré mardi avoir eu confirmation de la mort de l’otage américaine Kayla Mueller. La jeune femme âgée de 26 ans était aux mains des djihadistes de Daech depuis son enlèvement en Syrie l’été 2013.  Barack Obama a déclaré mardi avoir eu confirmation de la mort de l’otage américaine Kayla Mueller. La jeune femme âgée de 26 ans était aux mains des djihadistes de Daech depuis son enlèvement en Syrie en 2013. Vendredi dernier, le groupe terroriste avait affirmé que l’otage américaine avait été tuée lors d’un raid de l’aviation jordanienne mené en représailles à l’assassinat d’un de ses pilotes. Le président américain a assuré que « quelles que soient les circonstances, les Etats-Unis rechercheraient et traduiraient devant la justice les terroristes responsables de la captivité et de la mort de Kayla ». Kayla Mueller, âgée de 26 ans et originaire de l’Arizona, avait été enlevée en août 2013 près d’Alep, en Syrie, alors qu’elle travaillait pour une ONG turque. « Kayla Mueller est la première femme otage occidentale tuée en Syrie » : les explications de Frédéric Carbone à Washington Selon le Pentagone, la jeune femme a été tuée pendant sa détention et son assassinat pourrait même remonter à plusieurs semaines. La jeune femme avait été émue par le sort des enfants syriens victimes de la guerre civile. C’est pour cette raison qu’elle était partie à la frontière turco-syrienne. Quelques mois après son enlèvement en août 2013, ses parents avaient reçu une preuve de vie et une demande de rançon de plusieurs millions de dollars. Depuis, sa famille n’avait pas eu de nouvelles. La jeune femme était détenue avec James Foley et Steven Sotloff, deux journalistes assassinés par Daech.

Terrorisme : des demi-mesures

Terrorisme : des demi-mesures

Le risque est grand de se contenter de demi-mesures dans  la lutte contre le terrorisme et cela pour une raison simple c’est que l’analyse de cette crise systémique est encore loin d’avoir été faite. En réalité chaque institution a procédé  jusqu’alors à des analyses très partielles et cela vaut aussi pour le gouvernement. Certes il faut un plan d’urgence et prendre des mesures immédiates pour renforcer la sécurité (renseignement, répression, effectifs des forces de l’ordre) mais pour le reste la réflexion reste à faire. C’est de la qualité de cette réflexion que dépendra de l’efficacité des orientations à moyen et long terme. Ce ne sont pas non plus des lois qui changeront la donne. Il y ay déjà eu 14 lois concernant le terrorisme en 20 ans ! Il faudrait d’abord appliquer ce qui existe. D’une manière générale le laxisme dans le rapport aux valeurs républicaines s’est banalisé. Un laxisme qu’on rencontre dans l’autorité des parents, à l’école, dans la justice et plus généralement dans la société où l’individualisme, le repli sur soi a pris le pas sur les contraintes du vivre ensemble. Nombreuses  sont les interactions économiques, sociales culturelles qui ont favorisé la marginalisation de certaines populations, leur violence, leur délinquance et même le terrorisme. Nos élites sont en général trop éloignées des réalités ;  combien résident dans des quartiers sensibles, envoient leurs enfants dans les écoles «  à trop grande mixité sociale ». A  cette insuffisance des réalités concrète s’ajoute en plus une relative incapacité intellectuelle de nos élites à saisir la nature de la crise que nous vivons. En cause le niveau de l’oligarchie qui nous gouverne pour l’essentiel des apparatchiks sans grande culture. Il ne faut pas s’attendre à des mesures très pertinentes et très radicales mais plutôt des demi-mesures. Témoin par exemple l’abandon du service civique obligatoire qui n’est plus qu’un ersatz de service républicain. Pour rétablir l’autorité partout il faut certes des contraintes, c’est indispensable mais aussi des  pédagogies et des politiques  adaptées qui tiennent  compte des réalités de la sociologie de certains marginalisés. S’appuyer également sur les acteurs locaux et les expérimentations qui favorisent l’intégration. Or ni l’école actuelle, ni la justice, ni les politiques de l’avis, ni les outils intégration ne sont à la hauteur l’enjeu. Tout est à repenser, pour cela il faut du temps, des compétences, des moyens, une détermination. Ce qui précisément fait défaut à al clase politique trop préoccupée par le court terme électoral et ses propres intérêts.

Terrorisme : peine d’indignité nationale, pour quoi faire ?

Terrorisme : peine d’indignité nationale, pour quoi faire ?

 

On sent bien que la classe politique est un peu gênée pour envisager la déchéance de nationalité compte tenu des contraintes des traités internationaux. Du coup, on se rabat sur une peine d’indignité nationale qui prive les individus concernés de leurs droits civiques. L’indignité nationale est punie de la peine de la « dégradation nationale », à perpétuité ou à temps (cinq ans et plus). La dégradation nationale entraîne la mise au ban du condamné. Il perd bon nombre de droits :

  • exclusion du droit de vote,
  • inéligibilité,
  • exclusion des fonctions publiques ou semi-publiques,
  • perte du rang dans les forces armées et du droit à porter des décorations,
  • exclusion des fonctions de direction dans les entreprises, les banques, la presse et la radio, de toutes fonctions dans des syndicats et organisations professionnelles, des professions juridiques, de l’enseignement, du journalisme, de l’Institut de France,
  • interdiction de garder ou porter des armes.

Le tribunal peut ajouter des interdictions de séjour et la confiscation de tout ou partie des biens. Le versement des retraites est également suspendu. Compte tenu du profil des individus visés, on peut penser que cette peine sera dérisoire, la marginalité imposée étant sans comparaison avec la marginalité qu’ils revendiquent.  Le premier secrétaire du Parti socialiste s’est cependant dit prêt, dimanche, à discuter de l’instauration éventuelle d’une peine d’indignité nationale pour les ressortissants français coupables d’actes de terrorisme, proposée par l’UMP. « Ça peut se discuter, moi je n’ai pas d’a priori », a dit Jean-Christophe Cambadelis, invité de l’émission Le Grand rendez-vous d’Europe 1, Le Monde et iTELE. L’instauration d’une telle peine, assortie de la privation des droits civiques, civils et politiques, pour les Français coupables d’actes terroristes est l’une des 12 propositions formulées par le principal parti de droite français après les attentats des 7, 8 et 9 janvier, qui ont fait 17 morts à Paris et Montrouge. L’UMP et son président, Nicolas Sarkozy, proposent également le retrait de la nationalité française pour les binationaux qui commettraient de tels actes et l’interdiction de retour en France des djihadistes étrangers et français binationaux. Jean-Christophe Cambadélis a estimé que la déchéance de nationalité pour les binationaux se heurtait à un problème « à la fois constitutionnel et au niveau européen ». Il a également estimé que l’interdiction de retour pour les djihadistes se heurtait à des problèmes juridiques. « Nous ne pouvons pas constituer des apatrides. Par contre, ce que l’on peut faire, c’est, dès leur retour, s’ils ont participé à des entreprises terroristes, les mettre sous surveillance », a ajouté le numéro un du PS. Visiblement on progresse au PS mais il y a encore des progrès à faire en matière de conception de lutte contre le terrorisme.  Selon un sondage de l’Ifop réalisé pour le Journal du Dimanche jeudi et vendredi auprès de 1.003 personnes, 81% des français sont favorables à la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour acte de terrorisme et 69% en faveur de l’interdiction du retour des Français partis faire le djihad.

Sondage terrorisme : 81% des Français pour la déchéance de nationalité

Sondage terrorisme : 81% des Français pour  la déchéance de nationalité

Le Français sont cohérents avec eux –même, la plupart estiment qu’ils ne fait pas laisser revenir les djihadistes, du coup ils ont également favorables à la déchéance de la nationalité  Pour l’instant une déchéance juridiquement impossible (sauf pour ceux qui disposent de la double nationalité). Au-delà des aspects juridiques, pourquoi considérer comme encore français un individu qui entre en guerre contre la France et combat les troupes françaises . Enfin comment va-t-on surveiller en permanence les quelques 2000 djihadistes (actuels et potentiels).La réponse des Français interrogés est massivement oui. 81% d’entre eux y sont favorable. Le taux monte à 88% à l’UMP et 87% au FN. Dans le détail, 58% des sondés y sont « tout à fait favorables » et 23% « plutôt ». Selon l’article 25 du Code civil, cette sanction ne peut concerner pour le moment que ceux qui possèdent la double nationalité. Dans le cas contraire, la personne devient apatride, ce qui est contraire à l’article 15 de la Convention européenne des Droits de l’homme. Ensuite, il faut qu’elle ait acquis la nationalité française et ce, depuis moins de dix ans. Autrement dit, il ne faut pas qu’elle soit française de sang ou de sol. Cette sanction n’a été utilisée que huit fois depuis 1973.

Terrorisme : La banalisation de la violence aussi en cause

Terrorisme : La banalisation de la violence aussi en cause

 

Comme  déjà indiqué dans c site les facteurs explicatifs sont nombreux (situation sociale globale, ghettoïsation de certains  quartiers, laxisme de la justice, montée internationale de l’islamisme, engagement un peu inconsidéré la France dans certains conflits, contestation de l’autorité partout, perte des valeurs de civilités, individualisme, responsabilité des parents, faillite de l’école etc.). Des facteurs explicatifs interactifs qui ont favorisé l’émergence de fondamentalistes et de terroristes potentiels. La banalisation de la violence constate aussi un élément d’explication .Il suffit de voir combien cette violence est présente dans les jeux vidéo, à la télévision, dans les films. D’une certaine manière c’est un peu le concours Lépine de la violence. Plus il y a de tueries, plus c’est « tendance ce sont plus dangereux chez des jeunes sans éducation et surtout sans repère. Du coup certain ont du mal à faire le distinguo entre ce monde virtuel et la réalité. D’où peut-être la nécessité d’une réflexion sur le rôle des jeux, de la télé, du cinéma ou d’Internet quant à la banalisation de cette violence. Dans un sondage très récent pour le JDD 5%des Français se prononcent pour une limitation de la liberté d’expression. Ils ont sans doute rayon car pour assurer la sécurité tous il faut accepter d’en payer le prix en terme dérégulation de certaines libertés. Mais ceci devrait valoir pour tous les supports. Ce n’est pas forcément la loi qui est nectaire pour réguler les ces évoqués mais peut être la mise en place de comités de déontologie dans chacun des médias et supports évoqués. Le CSA a abordé avec une certaine prudence cette question “la télévision d’être la cause de la violence et de tous les maux de la société est un procès trop facile. Il revient à confondre la cause avec le symptôme. Télévision et violence s’inscrivent moins dans une relation proprement causale que dialectique et mimétique : la télévision est un miroir déformant et grossissant de la société. Elle nous présente une société caricaturée et la société se met à ressembler à sa caricature. Comme un écho à la violence réelle, la télévision participe à une banalisation de la violence du monde. Bon nombre de conclusions d’experts l’attestent, cette banalisation de la violence n’est pas sans effet sur les jeunes, plus vulnérables, qui différencient mal le réel du virtuel. La violence des images peut perturber leur socialisation, générer de l’anxiété, de la peur, et provoquer de l’agressivité face à un monde représenté comme dangereux. C’est pourquoi nous ne pouvons nous laisser aller à l’inertie et à l’immobilisme” (CSA). Certes la télévision est un miroir déformant  de la société mais l’image qu’on en donne  dans l’audiovisuel  contribue à structurer , à influencer cette société.

Pour lutter contre le terrorisme : l’emploi avant tout (Rocard)

Pour lutter contre le terrorisme : l’emploi avant tout (Rocard)

 

Rocard n’a pas complétement tort en considérant que le délabrement social dans certains quartiers est un facteur explicatif de la montée de l’intégrisme. Dans ces quartiers où le chômage peut atteindre jusqu’à 50% chez les jeunes, les discours simplificateurs et mystificateurs des intégristes trouvent  un terrain favorable. Chômage, délinquance sont liés d’après Rocard. Il a sans doute encore raison quand il considère que ce ne sont pas des lois qui pourront être les plus efficaces mais les actes  (prévention, insertion, répression de la délinquance etc.). Rocard rappelle en fait que les interactions sont fortes entre situation sociale et situation sociétale des problèmes serait toute différente ». En matière de lutte contre le terrorisme, Michel Rocard souligne que le pays doit bien se garder d’adopter un Patriot act à la française, l’ensemble de ces mesures en matière de sécurité adoptées par les Etats-Unis au lendemain du 11 septembre 2001.  « Nous avons à notre disposition l’arsenal législatif qui convient », a-t-il souligné. Selon lui, « c’est une idée concentrationnaire de vouloir se prémunir à tout prix (…) Soyons conscients que le Patriot Act a fait aux Etats-Unis des dégâts considérables ». Enfin, à propos de la Russie, Michel Rocard a souhaité que l’Occident parvienne avec Vladimir Poutine à un « vrai deal ». « L’erreur, la faute, des Américains, et derrière eux des Occidentaux, c’est d’être restés silencieux lorsque Moscou a annoncé la dissolution du pacte de Varsovie. Pire : ils ont décidé d’élargir l’Otan maintenue aux trois pays baltes issus de l’ex-URSS, alors qu’il aurait probablement fallu la dissoudre ».  »Pour la Russie (…), cela a été et reste une profonde humiliation », a poursuivi l’ancien Premier ministre.  »Résultat, selon lui : la Russie accompagne sa colère contre l’Occident d’une volonté de saboter les positions occidentales dans le monde arabe alors que (…), nos intérêts, objectivement, devraient converger ».

Terrorisme : le Tchad entre en guerre contre Boko Haram

Terrorisme : le Tchad entre en guerre contre  Boko Haram

Les actes criminels de la   secte Boko-Haram (qui vient de se signaler en se servant d’une fillette pour faire un attentat) constituent  à l’évidence le sommet de l’horreur. Les régions proches du lac Tchad sont de plus en plus menacées (Nigéria, Cameroun, Niger).  A cet égard la communauté internationale se montre d’une grande indifférence car la contagion islamiste pourrait atteindre d’autres pays. Cela d’autant plus que le Cameroun ne dispose pas d’armée très efficace. Le Tchad lui qui a une longue expérience  de la lutte armée a donc décidé d’aider le Cameroun. Alors que la secte terroriste  semble progresser de plus en plus vers le lac Tchad, les pays d’Afrique centrale pourraient s’unir dans le combat. C’est en tout cas le souhait du président tchadien, Idriss Deby. Ce dernier a lancé, ce samedi, un « appel » à ses voisins pour qu’ils forment ensemble une « large coalition » contre le groupe qui revendique la destruction de dizaines de villages, et de milliers de meurtres dans l’État nigérian de Borno, notamment. « Nous avons répondu à la sollicitation du président (camerounais) Paul Biya. Nous ne pouvons pas rester indifférents sur ce qui se passe chez nos voisins. Le Cameroun est la porte d’entrée et de sortie du Tchad sur le plan économique et donc nous sommes les plus proches et les plus concernés par ce qui se passe au Cameroun » (Idriss Deby) Le président tchadien s’exprimait alors qu’il accompagnait une colonne de véhicules de l’armée tchadienne, arrivés ce samedi à la frontière camerounaise, proche de la zone d’action de Boko Haram. Les quelque 400 soldats ont été accueillis par des cris de joie de la population, tandis que plusieurs milliers de personnes ont marqué leur soutien à l’armée à N’Djamena, la capitale du Tchad. Selon Idriss Deby, « nos forces traversent aujourd’hui la frontière, et demain (dimanche) elles seront opérationnelles« . En attendant des renforts qui apparaissent aujourd’hui indispensables.

Terrorisme : Obama fait la leçon à la France

Terrorisme : Obama fait la leçon à la France

 

Obama, sans doute pas très content des critiques-y compris en Etats-Unis- concernant son absence  la grande manifestation à Paris réplique. Il considère que les musulmans américains, eux ,sont mieux intégrés qu’en Europe. D’une certaine manière il n’a pas complètement tort. Cependant la sociologie des immigrés n’est pas la même. Pour l’essentiel les immigrés viennent d’Asie et des pays latino-américain. Les musulmans ont peu nombreux (environ1%) à comparer aux 5% au Royaume Uni, en Allemagne et au 8% en France. En fait les problèmes d’intégration ne se pose pas en terme de religion mais en terme de couleur de peau , les noirs étant de plus en plus pauvres pendant que les blancs américains sont de plus en plus riches. Obama ferait donc bien de balayer devant sa porte quant à la question d’intégration (voire encore récemment les émeutes après que des noirs aient été tués par des policiers). Comme beaucoup de politiques, Obama parle mais agit peu. C’est en fait «  une grande gueule », orateur très talentueux mais dont le bilan  restera très mitigé y compris dans le domaine international où pourtant il a reçu le prix Nobel de la paix avant même d’avoir  fait quoi que ce soit. Cela ne dédouane pas évidemment les dirigeants européens et notamment de la France quant à leur immobilisme pour intégrer les populations étrangères ( voir à cet égard le nombre de plan concernant la ville qui n’ont pas abouti à grand-chose sinon à repeindre les murs des HLM !). Une semaine après les attaques djihadistes à Paris, Barack Obama recevait donc David Cameron à la Maison Blanche vendredi. L’occasion de rappeler les impératifs de la lutte anti-terroriste et de montrer leur détermination à contrer « l’extrémisme violent qui radicalise, recrute et mobilise« . Le président et le Premier ministre ont affiché la parfaite entente entre les deux pays, mais Barack Obama en a profité pour donner quelques conseils au gouvernement français. Le président américain a insisté sur l’échec de la politique d’intégration. Aux Etats-Unis, « notre principal avantage« , souligne Barack Obama, « c’est que notre population musulmane se sent américaine. Il y a des endroits en Europe où ce n’est pas le cas et c’est probablement le principal danger auquel l’Europe fait face« . Il recommande des solutions qui ne soient pas que sécuritaires et insiste sur les liens forts que doivent avoir les immigrés avec la République. Il a assuré que Washington et Londres continueraient « à faire tout ce qui est en (leur) pouvoir pour aider la France pour que justice lui soit rendue« .

Terrorisme : restaurer l’autorité et le respect

Terrorisme : restaurer l’autorité et le respect

 

Comme les facteurs explicatifs sont nombreux et interactifs, il ne suffira pas d’une seule mesure pour affronter le terrorisme ( et certaines très radicales). D’autant que les responsabilités sont multiples : politiques, institutions mais la société elle-même. Les parents notamment  dont beaucoup n’ont plus la possibilité et/ou  la volonté de participer à la construction éducative de leurs enfants. Il ne faut sans doute pas idéaliser le passé mais force est de constater que le respect et l’autorité sont des valeurs en complète désuétude dans notre société. Qu’il s’agisse du rapport à la loi ou de la civilité ordinaire. (il y a une cinquantaine d’années) les enfants salaient systématiquement les adultes. Aujourd’hui les adultes eux même ne saluent plus personne par exemple quand ils entrent dans un magasin ou un cabinet médical. On peut éventuellement le comprendre- mais pas l’admettre-  dans les grandes villes où personne ne connait personne mais cela vaut partout même à la campagne. Le salut, le merci sont devenus obsolètes. Comment dès lors exiger davantage des enfants avec de tels comportements des parents. En réalité l’individualisme facilité par le progrès économique et social a pris le pas sur la vie sociétale. En clair  chacun pour soi. On objectera que dans les associations les bénévoles sont nombreux, que ceux-là savent consacrer temps , énergie parfois argent  à autrui , c’est vrai mais la masse elle est devenue plus individualiste, plus égoïste, plus imperméable aux règles de vie commune. L’urbanisation, la mobilité, paradoxalement l’augmentation du temps libre aussi y sont pour quelque chose. Le repli général sur soi peut aussi s’expliquer par la complexification du monde dans lequel on vit, par le rythme des mutations, des peurs qu’ils génèrent. Ceci étant cela ne saurait justifier les atteintes à la simple civilité, c’est à dire à la qualité du «  vivre ensemble ». Les lois seront bien impuissantes pour   restaurer seules ces concepts d’autorité et de respect. Il faudra autre chose, une prise de conscience dans la société toute entière qu’aucune vie durable n’est possible en collectivité sans le respect des règles et des personnes, c’est le principe même de la civilité. C’est ce qui fait que nous sommes des êtres civilisés. Sil faut mettre des mots sur les choses disons le clairement si un grand nombre d’enfants tombent dans la marginalité, c’est surtout la faute à des parents eux-mêmes en déshérence quant au respect qu’on doit à autrui .

Terrorisme: la découverte des vraies réalités sociétales par les élites

 

 

Terrorisme: la découverte des vraies réalités sociétales par les élites

 

Les attentats récents auront peut-être permis à nos élites (politiques, institutionnels, grands médias) de découvrir un peu ce que sont nos réalités sociales en France. Un France éclatée en  prise avec les démons du communautarisme dans nombres de quartiers sensibles dans la plupart des villes françaises. Contrairement à ce qui est affirmé ici ou là, il ne s’agit pas seulement de quelques grandes villes à Paris, Lyon, Marseille ou Lille. Toutes les villes sont concernées même des villes de 10 000 habitants. Toutes ont leur quartier sensible. Et pour mettre des mots clairs sur ces réalités toutes ont leurs zones de non-droit gangrénées par la violence, le trafic de drogue, l’influence grandissante de l’intégrisme. Ce qui les distingue c’est le niveau de non-droit. Dans les cas les plus extrêmes plus aucun service public n’ose pénétrer dans ces zones (sauf l’école avec les problèmes que l’on sait). Dans d’autres, ce n’est pas encre la violence permanente mais l’insulte, l’intimidation, le racisme anti français. La  ministre de l’éducation a évoqué 200 incidents pendant la minute de silence en hommage aux victimes d’attentats (notons  qu’il y avait des juifs, des musulmans, des noirs, des femmes). Une évaluation qui relève de la fumisterie car ce sont des milliers d’incidents qui se sont produits. Des incidents qui se produisent tous les jours avec des enseignants (au demeurant courageux) qui ne peuvent plus exercer la moindre autorité sur leur classe dans les collèges. En cause évidemment la situation sociale très dégradée dans ces quartiers où le chômage peut concerner jusqu’à 50% de la population chez les jeunes. Du coup une micro-économie s’est mise en place avec la vente de produits volés, contrefaits et surtout la drogue. Mais aujourd’hui la violence et la criminalité ont  trouvé une légitimité à travers l’intégrisme religieux. D’une certaine manière les voyous sont devenus des soldats de Dieu. Ce qu’ils font, ce qu’ils disent se justifie par la religion.  Chaque nuit dans ces quartiers, voitures détériorés, incendiées mais le plus souvent élus locaux et médias sous-estiment ou même ignorent l’ampleur de cette violence pour ne pas discréditer nos institutions. Par mimétisme cette violence se propage dans une grande partie de la jeunesse finalement qui remet en cause toutes les valeurs de la république notamment le rapport à la loi et tout simplement à la civilité. Nombre de parents n’ont plus dans ces zones aucune autorité sur ces jeunes, c’est la démission qui s’ajoute à l’ignorance des élites concernant ces réalités sociales. Malek Boutih, député PS (, pourtant pas particulièrement à droite) a même proposé la mise en tutelle par l’Etat  de ces quartiers.  Une formule sans doute pour indiquer que la république doit être réimplantée dans des quartiers qui sinon deviendront dans quelques années de » micro-califats islamistes ». Pour cette problématique  de l’intégrisme, de sa violence et la criminalité, nous devons malheureusement faite le constat de la coupure totale entre les élites et ces réalités. Aucun de nos élus nationaux (sans doute PC excepté) ne connait la réalité quotidienne de ces quartiers, n’y réside,  n’y a de proche. Aucun n’envoie ses enfants dans ces écoles ghettoïsées. Du coup les décisions des politiques et autres institutionnels sont déconnectées des problèmes concrets. La démocratie malade en bas dans ces quartiers, elle l’est  tout autant en haut. Ce n’est sans doute pas une justification quelconque à la violence mais un facteur explicatif majeur pour comprendre le pourrissement dramatique de la situation

 

Les attentats récents auront peut-être permis à nos élites (politiques, institutionnels, grands médias) de découvrir un peu ce que sont nos réalités sociales en France. Un France éclatée en  prise avec les démons du communautarisme dans nombres de quartiers sensibles dans la plupart des villes françaises. Contrairement à ce qui est affirmé ici ou là, il ne s’agit pas seulement de quelques grandes villes à Paris, Lyon, Marseille ou Lille. Toutes les villes sont concernées même des villes de 10 000 habitants. Toutes ont leur quartier sensible. Et pour mettre des mots clairs sur ces réalités toutes ont leurs zones de non-droit gangrénées par la violence, le trafic de drogue, l’influence grandissante de l’intégrisme. Ce qui les distingue c’est le niveau de non-droit. Dans les cas les plus extrêmes plus aucun service public n’ose pénétrer dans ces zones (sauf l’école avec les problèmes que l’on sait). Dans d’autres, ce n’est pas encre la violence permanente mais l’insulte, l’intimidation, le racisme anti français. La  ministre de l’éducation a évoqué 200 incidents pendant la minute de silence en hommage aux victimes d’attentats (notons  qu’il y avait des juifs, des musulmans, des noirs, des femmes). Une évaluation qui relève de la fumisterie car ce sont des milliers d’incidents qui se sont produits. Des incidents qui se produisent tous les jours avec des enseignants (au demeurant courageux) qui ne peuvent plus exercer la moindre autorité sur leur classe dans les collèges. En cause évidemment la situation sociale très dégradée dans ces quartiers où le chômage peut concerner jusqu’à 50% de la population chez les jeunes. Du coup une micro-économie s’est mise en place avec la vente de produits volés, contrefaits et surtout la drogue. Mais aujourd’hui la violence et la criminalité ont  trouvé une légitimité à travers l’intégrisme religieux. D’une certaine manière les voyous sont devenus des soldats de Dieu. Ce qu’ils font, ce qu’ils disent se justifie par la religion.  Chaque nuit dans ces quartiers, voitures détériorés, incendiées mais le plus souvent élus locaux et médias sous-estiment ou même ignorent l’ampleur de cette violence pour ne pas discréditer nos institutions. Par mimétisme cette violence se propage dans une grande partie de la jeunesse finalement qui remet en cause toutes les valeurs de la république notamment le rapport à la loi et tout simplement à la civilité. Nombre de parents n’ont plus dans ces zones aucune autorité sur ces jeunes, c’est la démission qui s’ajoute à l’ignorance des élites concernant ces réalités sociales. Malek Boutih, député PS (, pourtant pas particulièrement à droite) a même proposé la mise en tutelle par l’Etat  de ces quartiers.  Une formule sans doute pour indiquer que la république doit être réimplantée dans des quartiers qui sinon deviendront dans quelques années de » micro-califats islamistes ». Pour cette problématique  de l’intégrisme, de sa violence et la criminalité, nous devons malheureusement faite le constat de la coupure totale entre les élites et ces réalités. Aucun de nos élus nationaux (sans doute PC excepté) ne connait la réalité quotidienne de ces quartiers, n’y réside,  n’y a de proche. Aucun n’envoie ses enfants dans ces écoles ghettoïsées. Du coup les décisions des politiques et autres institutionnels sont déconnectées des problèmes concrets. La démocratie malade en bas dans ces quartiers, elle l’est  tout autant en haut. Ce n’est sans doute pas une justification quelconque à la violence mais un facteur explicatif majeur pour comprendre le pourrissement dramatique de la situation

Terrorisme – Paris : 12 gardes à vue en région parisienne (France info)

Terrorisme – Paris : 12 gardes à vue en région parisienne (France info)

Ces personnes ont été interpellées par le Raid dans la nuit, en région parisienne. Une source judiciaire parle d’un « possible soutien logistique » apporté aux tueurs – des armes et des véhicules. Des perquisitions sont en cours à Montrouge, Châtenay-Malabry, Grigny, Fleury-Mérogis et Epinay-sur-Seine.  Ces derniers jours, les enquêteurs ont multiplié les filatures –  des personnes repérées à partir d’ADN et d’écoutes téléphoniques réalisées dans l’entourage des frères Kouachi et d’Amédy Coulibaly. Qui sont-elles ? Des délinquants ou des terroristes ? Les sources sont assez contradictoires… Toujours est-il que 12 personnes sont actuellement en garde à vue ce vendredi matin. Ces neuf hommes et trois femmes ont été interpellés dans la nuit par le Raid en Ile-de-France. Des perquisitions sont en cours à Montrouge, Châtenay-Malabry, Grigny, Fleury-Mérogis et Epinay-sur-Seine. Ces 12 personnes vont être interrogées sur le « possible soutien logistique » qu’ils auraient fourni aux tueurs, notamment des armes et des véhciules, selon une source judiciaire.

Terrorisme Belgique : la peur doit changer de camp

Terrorisme Belgique : la peur doit changer de camp

 

La Belgique donne d’une certaine manière l’exemple avec cette formule du Premier ministre Belge «  la peur doit changer de camp ». Il s’agit de terroriser le terrorisme, ce que vient de faite la Belgique avec l’attaque par la police d’un réseau qui a fait deux morts (et un autre terroriste arrêté). Il s’agissait d’une vaste opération anti-terroriste ce jeudi soir dans plusieurs villes de Belgique. Deux individus suspectés de préparer des attentats de grande ampleur ont été tués.  Ce sont des écoutes téléphoniques qui ont précipité l’intervention des forces spéciales de la police fédérale. Car il était devenu clair que les trois hommes s’apprêtaient à passer à l’action à grande échelle. « On a évité un Charlie Hebdo à la belge » confiait hier soir un policier. Mais le parquet n’a pas précisé quelles auraient été les cibles. Les premières interventions ont débuté à peu près en même temps, peu avant 18h. La plus spectaculaire s’est déroulée à Verviers, une ville de 55.000 habitants située entre Liège et la frontière allemande. Dans le quartier de la gare, les hommes des forces spéciales de la Police fédérale ont tenté d’arrêter trois individus, qui ont riposté, de longues minutes durant, à l’aide de pistolets mitrailleurs et d’armes de poing. Deux d’entre eux ont trouvé la mort ; blessé, le troisième a été arrêté. En soirée, des perquisitions dans une maison voisine ont permis d’y découvrir quatre kalachnikovs, ainsi que des produits chimiques permettant de confectionner des bombes, et des uniformes de policiers belges. Une dizaine  de perquisitions ont mis au jour des caches d’armes et d’explosifs ; plusieurs individus revenus très récemment d’Irak et de Syrie ont été interpellés. Cette opération « démontre la détermination du gouvernement belge à combattre ceux qui veulent semer la terreur. La peur doit changer de camp », a déclaré le Premier ministre belge Charles Michel, cité par son porte-parole.

Terrorisme-Hyper Cacher: une pétition pour décorer « le héros »

Terrorisme-Hyper Cacher: une pétition pour décorer « le héros »

Vendredi dernier, Lassana Bathily est devenu le héros de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. Cet employé malien de l’épicerie a caché des clients du supermarché dans une chambre froide, lorsqu’Amedy Coulibaly est entré pour prendre les clients en otage. « Je suis allé au congélateur, j’ai ouvert la porte », raconte le jeune homme sur BFMTV. « Plusieurs personnes sont entrées avec moi. Il y avait quelqu’un avec un enfant de deux ans. J’ai éteint la lumière, j’ai fermé la porte, je leur ai dit de rester calmes, et je suis sorti ». « Je suis musulman, pratiquant. J’ai déjà fait mes prières dans ce magasin, dans la réserve. Et oui, j’ai aidé des juifs. On est des frères », a-t-il encore déclaré. « Ce n’est pas une question de juifs, de chrétiens ou de musulmans, on est tous dans le même bateau », expliquait-il. Aujourd’hui, de nombreuses personnes souhaiteraient qu’il soit décoré. « Il a sauvé la vie de 15 personnes, c’est hors du commun et ça mérite une Légion d’honneur », affirme Thiaba Bruni, porte-parole du Cran (Conseil représentatif des associations noires de France).  Mais au-delà de la Légion d’honneur, Lassana Bathily pourrait surtout obtenir la nationalité française, qu’il a demandée bien avant le drame de l’Hyper Cacher. Un dossier devenu prioritaire pour beaucoup. « On dit souvent que la nationalité française se mérite », relève Louis-Georges Tin, président du Cran. « Je trouve qu’il la mérite amplement, sinon ce serait à désespérer du politique. Il n’y a pas de débat, il doit l’obtenir ».  Pour cela, certains politiques se sont mobilisés. Raquel Garrido, la porte-parole du Parti de gauche, a par exemple sensibilisé ses abonnés sur Twitter.

Terrorisme : des politiques « pour l’instant » à la hauteur de l’événement

Terrorisme : des politiques « pour l’instant » à la hauteur de l’événement

 

C’est rare pour être signalé mais cette fois la classe politique se met à la hauteur du drame, de la dignité et de l’émotion des français. Cela vaut pour l’opposition républicaine comme pour le gouvernement. Un gouvernement qui il faut bien le dire n’avait pas réussi grand-chose tant sur le plan économique que sur le plan social voire sociétal. Il faut surtout signaler  la hauteur de vue manifestée par le ministre de l’intérieur, Cazeneuve, par Valls (surtout à l’assemblée) aussi par Hollande. Ils n’ont n’en pas fait trop mais ont sur rechercher la cohésion et l’adhésion aux valeurs les plus fondamentales de la république. Cette unanimité ne durera sans doute pas et l’intérêt des appareils risquent de reprendre le pas sur celui de la France. En outre des fractures risquent d’intervenir sur certains aspects sociétaux mettant en cause certaines libertés. (Contrôle d’Internet par exemple pourtant si nécessaire où le beau côtoie l’ignoble, l’intelligence côtoie l’ignorance, l’ humanisme côtoie le sectarisme). Valls a déclaré que la France est en guerre. Il a raison dans le domaine du terrorisme mais  on pourrait dire la même chose sur le plan économique voire social. Or on ne gagne pas de guerre avec des forces dispersées voire opposées. L’union nationale serait pourtant indispensable pour lutter tant sur le terrain du terrorisme que sur le terrain économique. Si les politiques savent tirer la totalité des leçons des magnifiques mobilisations de ce week-end end, c’est ce qu’ils devraient conclure. Le pays ne peut plus passer son temps à des joutes électorales démagogiques et stériles. Malheureusement, il faudra encore un drame de ce type pour que la classe politique se mette au niveau des exigences de cohérence et d’efficacité que souhaite le pays.

 

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