Archive pour le Tag 'terrorisme'

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Terrorisme : le mémorial des victimes profané par les gauchistes

Terrorisme : le mémorial des victimes profané par les gauchistes

Les gauchistes voudraient se discréditer un peu plus auprès de la population qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Pourquoi avoir choisi la place de la république, lieu de recueillement pour tous ceux qui souhaitent manifester leur compassion à l’égard des victimes du terrorisme. Pourquoi surtout avoir utilisé les objets déposés en hommage aux victimes pour les lancer sur les forces de l’ordre ? Sans doute parce que le courant politique et social gauchiste ne représente plus grand-chose et qu’il ne reste que la violence pour combler leur vide existentiel. Avec un slogan simpliste « anti com. 21 ». Certes il ne faut pas attendre des miracles de cette grande réunion de Cop 21, il faudra bien d’autres rencontres pour qu’on s’attaque réellement à la question centrale du réchauffement climatique. Mais pour les gauchistes la question n’est pas là ; il s’agit non pas pour eux de problématiques environnementales mais de lutte contre l’impérialisme, la démocratie représentative le capitalisme, et plus généralement le libéralisme économique. Un mouvement d’idées qui a évidemment le droit d’exister mais pas de cette manière violente. Une violence qui s’explique par la perte de crédibilité de l’extrême gauche qui ne représente plus en France que 2 à 3 % dans l’opinion.  Drôle de révolutionnaires en réalité qui ont choisi la profanation comme mode d’action. « C’est une profanation, c’est indécent, Cette statue, c’est la tombe des victimes des attentats », déclare Bertrand Boulet, membre de l’association « 17 plus jamais », qui a entretenu le mémorial de fleurs, petits mots et bougies déposés au pied de la statue après les attentats de janvier et à nouveau après ceux du 13 novembre.

Terrorisme : 1000 personnes refoulées à la frontière depuis les attentats

Terrorisme : 1000 personnes refoulées à la frontière depuis les attentats

 

Il est clair que cette fois le gouvernement a notoirement musclé sa politique sécuritaire après les attentats du 13 novembre. Contrairement à ce qu’estime certains démagogues le risque zéro ne pourra cependant être atteint. Pour autant ces mesures sont utiles et elles créent un sentiment d’instabilité chez les terroristes potentiels. Ceci étant  bien d’autres mesures sont à prendre notamment en matière de renseignement mais les premières dispositions montrent cependant une certaine efficacité. On pourra toujours objecter que ces mesures sont encore insuffisantes, ce qui est sans doute vraisemblable. De ce point de vue  il faudra cependant encore du temps pour approfondir la problématique de ce terrorisme nouveau qui frappe en Occident. À cet égard il sera sans doute difficile de trouver le juste équilibre entre politique sécuritaire et protection des libertés. En attendant 1.000 personnes représentant un risque pour la sécurité ont été refoulées avant leur entrée en France depuis la mise en place de contrôles aux frontières à la suite des attentats du 13 novembre, a déclaré samedi Bernard Cazeneuve.  Le ministre de l’Intérieur, qui a dressé le bilan des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence, a contesté toute inertie du gouvernement en matière de sécurité.   »Depuis la mise en place des contrôles aux frontières, ce sont près de 1.000 personnes qui ont été empêchées d’entrer sur le territoire national en raison du risque que ces personnes pouvaient représenter », a-t-il dit lors d’un déplacement à Strasbourg.  Près de 2.000 perquisitions administratives ont été menées, 212 personnes placées en gardes à vue, 318 armes – dont 31 armes de guerre – saisies et 312 individus assignés à résidence, a-t-il par ailleurs indiqué. Bernard Cazeneuve, qui a visité le marché de Noël de Strasbourg et inspecté le dispositif de contrôle de la frontière par les polices françaises et allemandes, a balayé les « polémiques » sur la présumée inaction du gouvernement. « J’entends parfois, dans le bruit des polémiques (…) certains propos qui laissent à penser, et ce n’est pas responsable, que l’Etat n’aurait pas pris des mesures qui relèvent de sa compétence pour faire face au risque », a-t-il dit.   »Toutes les dispositions ont été prises et toutes les mesures ont été appliquées y compris sur les sujets sur lesquels au cours des années précédentes, peu de choses avaient été faites », a-t-il assuré. La loi antiterroriste de novembre 2014 a permis de bloquer 90 sites et 115 adresses internet et de prononcer 205 interdictions de sorties du territoire et 75 interdictions d’entrée, a-t-il indiqué. Depuis le début de l’année, le ministère a fait expulser 34 imams et prêcheurs « proférant des propos qui appellent au terrorisme » et deux mosquées « dont les membres appelaient à la haine » ont été fermées, a poursuivi Bernard Cazeneuve.

Terrorisme : Alerte mondiale sur les déplacements (autorité américaines)

Terrorisme : Alerte mondiale sur les déplacements (autorité américaines)

 

 

 

L’avertissement des autorités américaines mérite d’être pris au sérieux. D’abord parce que les frappes de la coalition internationale en Syrie commencent à causer de sérieux dégâts à l’État islamique. Un État islamique qui pourrait être progressivement amené à se replier vers l’Irak. Pour se venger de ce recul , l’État islamique pourrait activer les cellules dormantes en Occident et provoquer des attentats de plus en plus spectaculaires. Les États-Unis ont donc lancé en début de semaine une alerte mondiale sur les risques de voyager pour leurs ressortissants partout sur le globe, en raison d’une hausse des « menaces terroristes ».  Le département d’Etat invoque dans un communiqué « des informations actuelles laissant penser que Daesh (le groupe État islamique), Al-Qaïda, Boko Haram et d’autres groupes terroristes continuent de planifier des attaques terroristes dans de multiples régions » et cite également de récents attentats perpétrés cette année « en France, au Nigeria, au Danemark, en Turquie et au Mali ». « Des autorités pensent qu’il existe toujours une probabilité pour qu’il y ait des attaques terroristes à mesure que des membres de l’EI/Daesh reviennent de Syrie et d’Irak« , met en garde la diplomatie américaine, en allusion aux combattants étrangers revenus dans leurs pays d’origine après s’être battus dans les rangs de l’organisation djihadiste. Le ministère américain des Affaires étrangères émet très fréquemment et très régulièrement des notices d’alertes, pays par pays, pour ses ressortissants installés ou voyageant à l’étranger, mais celle-ci est mondiale et revêt une dimension particulière compte tenu de la multiplication des attentats ces dernières semaines. D’éventuelles nouvelles « attaques pourraient survenir par un large éventail de tactiques, par le recours à des armes conventionnelles ou non conventionnelles et pouvant viser des intérêts publics ou privés », selon le département d’État. Washington ne rentre pas davantage dans les détails, tout en assurant « continuer de travailler étroitement avec nos alliés face à la menace que pose le terrorisme international« .

Terrorisme : Hollande et Poutine s’entendent sans s’entendre

Terrorisme : Hollande et Poutine s’entendent sans s’entendre

 

Exit la grande coalition internationale unique. Hollande a clairement échoué dans son projet de mettre sous commandement unique tous les pays qui interviennent contre l’État islamique. Une avancée toutefois mais qu’on connaissait déjà, à savoir que la Russie accepte de se coordonner avec la France pour ses interventions en Syrie. Poutine a affirmé qu’il serait prêt à se rallier à une coalition internationale sous l’égide de l’ONU. Problème, l’ONU n’a rien décidé dans ce domaine et s’est limitée à une déclaration de principe sans aucune portée opérationnelle. Les choses pourront peut-être avancer l’avenir mais concrètement pour l’instant la Russie (et d’autres) va continuer d’intervenir en toute indépendance. Pour résumer Hollande et Poutine se sont entendus mais sans s’entendre ou très partiellement. De toute manière Obama ne souhaitait pas non plus la venue de la Russie dans une grande coalition internationale unique. François Hollande et Vladimir Poutine ont cependant affirmé jeudi soir à Moscou leur souhait commun d’intensifier les échanges de renseignements pour être plus efficaces dans leurs frappes contre Daech en Syrie.  Au terme d’un dîner de travail, les présidents russe et français sont convenus de combattre Daech en préservant les groupes armés locaux qui combattent l’Etat islamique. Jusque récemment, les Occidentaux accusaient Moscou de frapper les rebelles hostiles au président syrien Bachar al Assad. »Nous allons augmenter les échanges d’informations et les renseignements de toute nature, et notamment entre nos forces », a expliqué François Hollande devant la presse au Kremlin. « Les frappes contre Daech seront intensifiées et feront l’objet d’une coordination pour augmenter leur efficacité et notamment sur le transport du pétrole. » « Troisièmement, les forces luttant contre Daech et les groupes terroristes ne doivent pas être visés par nos avions, nous devons aller frapper les groupes terroristes et Daech », a-t-il ajouté. Vladimir Poutine a de son côté indiqué que la Russie était prête à apporter « une contribution pratique à la formation d’une coalition antiterroriste très large, à savoir un front antiterroriste sous l’égide de l’Onu ». Sur le sort de Bachar al Assad, les positions n’ont pas avancé d’un iota, le président russe refusant toujours de se rallier à l’avis des Occidentaux qui considèrent le président syrien comme responsable de près de cinq ans de guerre civile et veulent le voir quitter le pouvoir. « Le destin du président de la Syrie doit être à 100% entre les mains du peuple syrien. La seule armée capable de lutter contre Daech, c’est l’armée syrienne de Bachar al Assad », a dit le chef du Kremlin.  François Hollande a évoqué l’idée de confier les pouvoirs exécutifs à un gouvernement d’union nationale indépendant, le temps d’une transition conduisant vers des élections.

Magasins: baisse de fréquentation du fait du terrorisme

Magasins: baisse de fréquentation du fait du terrorisme

Contrairement à ce que déclarait Moscovici commissaire européen les attentats ont bien des conséquences économiques en particulier sur le tourisme et sur le commerce. Samedi  Moscovici commissaire européen aux affaires économiques avait affirmé que la croissance n’aura pas à pâtir des attentats. Des affirmations de Moscovici qui relève surtout de la méthode Coué. Dans un entretien à France Inter diffusé samedi, Pierre Moscovici estimait  que les exemples passés en Europe ne laissent pas craindre de rechute économique après ces attaques qui ont fait 130 morts et plus de 350 blessés le 13 novembre. « Je ne crois pas pour ma part que cette croissance soit affaiblie par ce qu’il se produit actuellement, ou menacée », a-t-il dit, alors que le gouverneur de la banque d’Italie, Ignazio Visco, s’est inquiété, lui, d’un poids négatif sur la reprise. La croissance de la zone euro est attendue à 1,6% du PIB cette année, puis à 1,8% en 2016 et 1,9% en 2017, a rappelé Pierre Moscovici. Pour la France, les estimations de la Commission tablent sur 1,1% puis 1,4% et 1,7%. Des prévisions qui pourraient être remises en cause par les conséquences du terrorisme. Par exemple les magasins d’habillement de centre-ville ont enregistré une baisse de fréquentation de 20 à 30% en France depuis les attentats du 13 novembre, a indiqué dimanche Bernard Morvan, président de la Fédération nationale de l’habillement. « On constate une baisse sur les villes partout en France, du Nord au Sud de l’Est à l’Ouest, de 20 à 30% de fréquentation dans les centres-villes », a-t-il déclaré sur RTL. Cette fédération représente 50.000 boutiques indépendantes, dont 6.000 en Ile-de-France.    »Certains magasins peuvent comptabiliser les passages à l’entrée des magasins, on sait donc dire précisément qu’il y a une chute de fréquentation depuis samedi dernier », a-t-il précisé. « Notre besoin c’est que la ville soit sécurisée, que les rues commerçantes soient sécurisées avec plus de présence policière dans les villes », selon lui. Les grands magasins parisiens avaient déjà indiqué jeudi subir une chute de leur fréquentation, de l’ordre de 30% pour le Printemps et de 50% pour les Galeries Lafayette.

Terrorisme : un appel très timide de l’ONU

Terrorisme : un appel très timide de l’ONU

 

C’est vraiment sur la pointe des pieds que l’ONU a consenti à faire un appel pour encourager la lutte contre le terrorisme de l’État islamique. Une déclaration qui n’engage pas grand-chose puisqu’ aucun objectif, aucun moyen, aucun calendrier n’a été précisé. D’une certaine manière c’est mieux que rien et on retiendra surtout l’unanimité qui a été obtenue pour adopter cette résolution. L’émotion voire la colère de l’opinion publique mondiale suite aux attentats a sans doute contraint tous les membres de l’ONU à se positionner enfin. Une satisfaction aussi pour Hollande qui a obtenu cette prise de position. On peut cependant s’interroger sur le rôle d’une organisation qui regroupe tous les pays et pourtant incapable de mettre en œuvre une stratégie pour exterminer une mafia terroriste qui œuvre dans le monde entier et composée d’environ 50 000 combattants. Le Conseil de sécurité des Nations unies a donc simplement appelé vendredi tous les pays qui en ont les capacités à se joindre à la lutte contre l’Etat islamique en Syrie et en Irak et à redoubler d’efforts pour empêcher de nouvelles attaques du groupe djihadiste. Les Quinze ont adopté à l’unanimité une résolution mise au point par la France une semaine après les attentats de Paris et Saint-Denis, qui ont fait 130 morts et ont été revendiqués par l’Etat islamique.   »L’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL, ou Daech selon son acronyme arabe) constitue une menace globale et sans précédent pour la paix internationale et la sécurité », dit le texte de la résolution.

Terrorisme : Valls « un peu» perdu agite maintenant le chiffon rouge

Terrorisme : Valls «  un peu» perdu agite maintenant  le chiffon rouge

 

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est difficile de comprendre la stratégie de communication de Valls. Nous sommes en effet passés du déni à la phase de l’immobilisme et maintenant à la phase de surenchère concernant les risques du terrorisme. Phase de déni d’abord quand on affirmait sans le moindre doute que toutes les mesures étaient prises pour prévenir le terrorisme et de citer des cas où des actes de terrorisme avaient été empêchés. Malheureusement suite aux attentats il a fallu passer à une autre phase celle de l’immobilisme où on affirmait que les services de renseignements et de police étaient bien ajustés au risque ou encore qu’il était hors de question de s’allier avec les Russes ; nous vivons actuellement la troisième phase caractérisée par un changement complet de stratégie et un discours alarmiste. Valls a même envisagé la possibilité d’attaques chimiques sur le pays. En fait il semble bien que dans la période Valls ne sache plus très bien où il en est et où il veut aller. Surtout Hollande s’est complètement approprié le portefeuille de la sécurité et ne laisse pratiquement aucun espace médiatique pour l’expression du gouvernement. Du coup Valls tente d’exister à tout prix y compris avec des propos excessifs par ailleurs en contradiction totale avec ce qu’il disait il y a encore quelques jours ou quelques semaines.

Terrorisme: Défaillance grave des services de renseignements

Terrorisme:  Défaillance grave des services de renseignements

 

Sitôt après les attentats on a assisté à un concert de louanges vis-à-vis des forces de l’ordre et des services de renseignements tant de la part La droite que de la gauche. Malheureusement avec la découverte de la présence en France de l’organisateur de ces attentats il n’est plus possible de masquer les graves insuffisances du renseignement en effet la présence à Paris d’Abdelhamid Abaaoud pour y superviser les attentats de Paris met en évidence les failles de la lutte antiterroriste, même si le djihadiste y a été finalement repéré et abattu. Les autorités françaises ont reconnu que les commandos pilotés par cet homme de 28 ans d’origine marocaine étaient arrivés le 12 novembre de Bruxelles à Paris à bord de trois voitures roulant presque en convoi avec probablement armes et explosifs à bord avant de tuer le lendemain 129 personnes. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a déploré que la France n’ait reçu aucune information européenne concernant l’arrivée d’Abaaoud en Europe. « Il est urgent que l’Europe se reprenne face au terrorisme », a-t-il dit à la presse.   »Si Abaaoud a pu circuler depuis la Syrie jusqu’en France, c’est qu’il y a des failles dans l’ensemble du système européen », a également déclaré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur France Info. La vérité c’est sans doute que l’organisation actuelle du renseignement est complètement obsolète, quantitativement insuffisante bien sûr mais aussi qualitativement inadaptée à une situation de guerre. Or la plupart des responsables des services de renseignements ignore à peu près tout de ces situations de guerre. Dans les deux champs géographiques à cibler de manière prioritaire à savoir à l’intérieur de l’État islamique d’une part, dans les banlieues d’autre part les infiltrations et les réseaux dont nous disposons sont complètement marginaux. Tout est donc à repenser en matière de renseignements : la philosophie, les moyens humains et les moyens matériels ( notamment technologiques)

Terrorisme : le déficit budgétaire autorisé par l’union européenne

Terrorisme : le déficit budgétaire  autorisé par l’union européenne

 

Après les attentats Hollande a clairement dit que l’objectif de ramener le déficit budgétaire en dessous des 3 % du PIB pour 2017 n’était plus possible compte tenu des dépenses supplémentaires à engager dans la lutte contre le terrorisme. D’une certaine manière, Moscovici commissaire européen aux affaires économiques a donné son aval au dépassement budgétaire de la France. « Une chose est claire dans les circonstances actuelles, c’est le fait que dans ce moment terrible, la protection des citoyens, la sécurité des citoyens en France et en Europe est la priorité », a dit le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Pierre Moscovici. Sans doute s’agit-il là du seul vrai soutien de l’union européenne qui en matière de défense et de sécurité affirme vouloir apporter son aide à la France mais dans le flou diplomatique le plus total.  Mardi matin, le Premier ministre, Manuel Valls, a clairement fait savoir sur France Inter que les objectifs figurant dans la dernière trajectoire des finances publiques françaises « seront forcément dépassés », les nouveaux moyens engagés pour la sécurité n’étant pas financés « au détriment des autres budgets ». Parmi les mesures annoncées, figurent la création de 5.000 emplois supplémentaires dans la police et la gendarmerie en deux ans, 3.500 postes de plus dans la justice et aux douanes et le gel des réductions d’effectifs dans les armées jusqu’en 2019. Une première estimation de leur coût donnée par le ministère des Finances porte sur plusieurs centaines de millions d’euros. « C’est un coût supplémentaire par rapport à ce qui était prévu (…) (mais) ça reste compatible avec les engagements européens », a-t-on assuré. Pierre Moscovici, qui présentait devant la presse les avis de la Commission sur les projets de budget 2016 des pays de la zone euro, a estimé qu’il était trop tôt pour évaluer l’impact de ces annonces sur la « trajectoire budgétaire » de la France.

Terrorisme : La France obtient un soutien mou et flou de l’Europe

Terrorisme : La France obtient un  soutien mou et flou  de l’Europe

 

Officiellement la France a donc reçu le soutien de l’union européenne pour lutter contre le terrorisme. Un soutien toutefois relativement mou et flou. Les ministres de la Défense de l’Union européenne réunis à Bruxelles ont en effet répondu positivement à la demande d’aide que la France a formulée en vertu de l’article 42.7 du traité de Lisbonne. Mais le ministre de la défense reste bien vague sur la nature de ce soutien puisqu’il indique seulement que l’aide européenne pourra se traduire par une aide à la France en Syrie, en Irak et en Afrique. Sans autre précision sur la nature de cet aide, sur son ampleur et sur sa durée. En réalité jusqu’à maintenant à l’exception de la Grande-Bretagne notamment, la France a d’une façon générale choisi de faire la guerre au terrorisme international. Ses forces armées combattent en même temps dans la bande sahélo-sahélienne, en Irak et en Syrie où elle a entre autre déployé le porte-avions Charles-de-Gaulle et de nombreux avions de combat (18 Rafale, 6 Mirage 2000D, 9 Super-Etendard). Contrairement à la  plupart des pays européens qui y participent du bout des orteils, notamment l’Allemagne. Angela Merkel a envoyé une quarantaine d’instructeurs en Irak et en Syrie. Seuls les Pays-Bas, la Belgique, le Danemark et l’Italie ont envoyé quelques avions pour combattre au sein de la coalition internationale en Irak et en Syrie. La France a donc obtenu mardi le soutien théorique  de ses partenaires européens dans sa lutte contre le terrorisme, quatre jours après les attentats de Paris qui ont poussé François Hollande à effectuer un virage diplomatique et sécuritaire pour contrer la menace. Le ministre de la défense se montre bien optimiste : «Je crois que cette réunion marquera une date dans l’Histoire de l’Europe de la Défense » devant l’Assemblée nationale lors des questions au gouvernement. Dans les faits, on est bien loin d’une politique de défense commune. Il faudrait aussi disposer d’une politique étrangère européenne, elle aussi à peu près inexistante. Il  serait évidemment temps que l’Europe ne ce limite pas à une simple zone de libre-échange, l’Europe du business ;  encore faudrait-il que la France pays nettement le plus impliqué dans la lutte contre le terrorisme formule de manière plus claire sa demande de politique de défense et de politique étrangère. La responsabilité de l’écran de fumée sur ses deux questions incombe aux différents états de l’union européenne notamment à l’Allemagne qui refuse toute implication de nature guerrière mais aussi à la France qui n’a pas encore pris conscience qu’elle n’est plus la grande puissance internationale et qui veut malgré tout un rôle central au plan mondial sans en avoir les moyens.

Comment lutter contre le terrorisme en France ?

Comment lutter contre le terrorisme en France ?

La réponse est évidemment complexe. Sommes-nous réellement dans une situation de guerre ? Certains le contestent comme de Villepin. La difficulté réside dans le fait qu’il faut lutter contre l’État islamique à l’extérieur de nos frontières mais aussi à l’intérieur. Difficulté supplémentaire :  des terroristes sont français. D’après le ministère de l’intérieur 1800 français serait liés de près ou de loin à l’État islamique. De l’ordre de 10 000 personnes font l’objet de fiches S (personnes radicalisées et potentiellement dangereuses). Dès lors comment surveiller cette population. Sans doute pas avec la nature et le niveau des moyens de renseignement classique et l’arsenal juridique actuel. Tout ou tard il se révélera indispensable d’impliquer la population dans le dispositif de surveillance comme cela se pratique déjà dans certains pays à très haut risque. Tôt ou tard il sera aussi nécessaire de prendre des mesures d’exception qui sorte du cadre légal actuel essentiellement conçu pour lutter contre la délinquance « ordinaire ». François Hollande a promis samedi que la France serait « impitoyable à l’égard des barbares » de l’Etat islamique qui a revendiqué les attentats et qu’elle agirait « avec tous les moyens dans le cadre du droit (…) et sur tous les terrains, intérieurs comme extérieurs ».  Mais la tâche du gouvernement, poussé par l’opposition de droite à infléchir sa politique sécuritaire, s’annonce délicate.  Réactivée après les attentats de janvier, la loi sur le renseignement, qui a validé de fait les pratiques clandestines des services de renseignement principalement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a été adoptée non sans remous.  L’inquiétude des défenseurs des libertés individuelles, qui dénoncent une loi liberticide, a notamment poussé François Hollande à saisir le Conseil constitutionnel afin de s’assurer que l’équilibre entre sécurité et respect des droits fondamentaux était préservé.   »Le gouvernement sera très attentif à toutes les propositions qui nous permettent dans notre Etat de droit (…) d’être le plus efficace possible pour protéger les Français », a souligné Manuel Valls dimanche.   »Il ne faut pas exclure qu’une répression policière classique, basée sur un meilleur renseignement, donne des résultats partiels », souligne François Bernard Huygue, directeur de recherche à l’Institut des relations internationales et géostratégiques (Iris) sur son blog.   »Mais on voit mal comment on pourrait empêcher de nouveaux djihadistes français, ou étrangers (venant assister leurs complices locaux), de recommencer un jour à partir du moment où ils sont prêts à mourir dans l’opération. » Inédit en France, le scénario des attentats suicides sur le sol français était redouté depuis des mois par les services et les spécialistes des questions de défense et de sécurité.  Dans un rapport publié en juin, la commission d’enquête parlementaire sur la surveillance des filières et des individus djihadistes décrivait comme une évolution marquante « le fait que les terroristes, du fait de leur endoctrinement, ont la volonté de mourir ». « Ce ‘terrorisme sans retour’ (…) implique des actions suicides contre lesquelles il est particulièrement difficile de lutter », pointait le rapport.  En septembre, l’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic avait décrit des « juges, policiers de la DGSI, hommes de terrain complètement débordés ».   »Nous ne sommes plus en mesure de prévenir les attentats comme par le passé », disait-il dans Paris Match. « On ne peut plus les empêcher. Il y a là quelque chose d’inéluctable. (…) Les politiques prennent des postures martiales, mais ils n’ont pas de vision à long terme »

Terrorisme- Hollande « Un combat impitoyable » mais lequel ?

Terrorisme Hollande « Un combat impitoyable »  mais lequel ?

 

 

François Hollande a sans doute prononcé les phrases qu’il fallait pour exprimer la colère et la compassion suite aux attentats par contre on peut demeurer dubitatif quand il déclare « Nous allons mener le combat, il sera impitoyable ». Mais quel contenu donné à ce qualificatif fort ? Jusque-là en effet la communauté internationale s’est montrée incapable d’agir de manière coordonnée massive et efficace contre l’État islamique. Certes la France vient de décider de doubler ses moyens d’intervention en Irak comme en Syrie mais elle  le fait de manière  autonome et isolée compte tenu des divergences qui persistent au sein des nations qui luttent contre l’État islamique.  L’autre terrain se situe en France même où sans doute quelque centaines de terroristes potentiels manipulés par l’État islamique sont susceptibles d’agir. Une démocratie comme la France est mal préparée pour gérer cette situation de ce point de vue le contenu même de l « ’état d’urgence » (décrété par Hollande) apparaît sans doute un peu désuet au regard de l’ampleur du risque.  La question est évidemment complexe car le danger peut venir de partout quand des individus isolés décident d’un attentat y compris au péril de leur vie.  reste alors  sans doute à repenser totalement l’organisation du renseignement pour impliquer bien davantage de personnes dans la surveillance du territoire et la mise en œuvre de moyens exceptionnels pour faire face à une situation, elle aussi, exceptionnelle. De ce point de vue les déclarations de Hollande apparaissent un peu convenues « Parce que quand des terroristes sont capables de faire de telles atrocités, ils doivent être certains qu’il y aura en face d’eux une France déterminée, une France unie, une France rassemblée et une France qui ne se laissera pas impressionner même si aujourd’hui elle exprime une émotion infinie. » Des « barbares » ont attaqué vendredi plusieurs lieux de la capitale « avec la volonté de tuer, de tuer le plus possible », a ajouté le chef de l’Etat, précisant que les auteurs de l’attaque contre le Bataclan avaient été tués.

Terrorisme : Ségolène Royal pour des portiques de sécurité pour les trains internationaux

Terrorisme : Ségolène  Royal pour  des portiques de sécurité pour les trains internationaux

 

Ségolène ui ne manque pas une occasion pour parler dire n’importe quoi et se contredire,  se prononce cette fois pour la mise en place de portiques de sécurité dans les trains internationaux. Pourquoi seulement les trains internationaux alors que des centaines d’autres trains circulent chaque jour ? Seul l’Eurostar, qui assure la liaison avec le Royaume-Uni par le tunnel sous la Manche, en est équipé actuellement. Si la question se pose, elle concerne la plupart des autres trains, trains  de  banlieues exceptés compte tenu de la complexité pour ce type de circulation (même problématique que dans le métro). On pourrait sans doute imaginer, comme dans l’aérien, d’abord de séparer la zone accessible aux voyageurs de celle accessible au public. Ensuite il ne serait pas impossible d’installer des portiques et en profiter pour effectuer le contrôle des billets avant le départ. Il conviendrait par ailleurs de former le personnel ferroviaire à la gestion du risque terroriste sans parler de la nécessité de contrôle aléatoire notamment de forces de police qui pratiquement ne pénètre pas dans les trains contrairement au métro.  Le  secrétaire d’Etat en charge des Transports  Alain Vidalies avait d’ailleurs affiché sa fermeté sur Europe 1 dans la matinée sur les dérives qui pourraient résulter d’un accroissement de la vigilance et des contrôles. Il n’a ainsi pas hésité à lâcher : «Je préfère qu’on discrimine pour être efficace, plutôt que rester spectateurs.» La petite phrase a créé une vive polémique. Alain Vidalies annonce un  «contrôle aléatoire des bagages avec du personnel spécialisé». Un dispositif qui existe déjà mais qui va être renforcé, selon le secrétaire d’Etat. Ségolène Royal y est également favorable. Les contrôles pourraient, selon elle,  être effectués par des agents de la SNCF mais aussi par des entreprises de sécurité. «Lorsque vous allez dans une salle de spectacle, ce sont les agents affectés dans les salles qui assurent la fouille des sacs», a-t-elle ajouté. «Un contrôle aléatoire, ce n’est pas un contrôle discriminatoire. On peut par exemple faire ouvrir les gros sacs. S’il y a un sac suspect, il est tout à fait logique qu’il soit contrôlé», a encore dit la ministre.  pour permettre aux voyageurs de signaler des situations anormales, le 3117, va être étendue pour faire face aux risques terroristes dès le début du mois de septembre. Le 3117, numéro d’urgence permettant aux voyageurs de signaler des situations difficiles (agressions, incivilités…), est opérationnel dans les gares et trains depuis 2011 en Ile-de-France. Il avait été expérimenté en 2010 sur la ligne D du RER. En juin 2013, il a été entendu à l’ensemble du territoire, selon la SNCF. Ce service emploie actuellement 40 agents sur 5 plateformes téléphoniques situées en Ile-de-France. Ceux-ci sont spécialement formés pour identifier le risque et faire appel si besoin à la police ou aux agents de sûreté du groupe.  Le secrétaire d’Etat a rappelé que 2 milliards de personnes prennent le train, chaque année en France, «20 fois plus que l’avion». En conséquence, des contrôles semblables à ceux effectués dans les aéroports sont impossibles. Alain Vidalies évoque les 30 000 fonctionnaires de police et militaires qui sont aujourd’hui sur les lieux, et notamment dans les gares, dans le cadre du plan Vigipirate. Ces moyens militaires et policiers seront encore plus mobilisés, notamment pour le contrôle aléatoire déjà évoqué.

Terrorisme : le danger peut venir de partout

Terrorisme : le danger peut venir de partout

 

 

Ce que dit Guéant interrogé ce matin sur France Info, il n’a pas tort .  on peut simplement regretter que Sarkozy n’ait  pas davantage tenu compte de cet avertissement que Hollande. Certes il faut prendre des mesures dans les différents lieux accueillants du public et de ce point de vue de sérieux progrès sont encore  à réaliser,  pas simplement pendant les moments de crise.  Mais on ne peut cependant réagir de manière isolée et partielle à chaque fois qu’il y aura un acte de terrorisme dans le transport aérien dans le train, dans le métro dans les magasins ou ailleurs. On peut et on doit évidemment muscler les forces de l’ordre mais il faut surtout compter sur la vigilance et la mobilisation de la population comme cela se pratique déjà dans certains pays à fort potentiel de risque terroriste.  » Cela signifie qu’indépendamment de la sécurité dans les transports, Il faut changer d’approche de la question de la sécurité au regard du risque terroriste » a déclaré Claude Guéant. Le gouvernement hier a fait un communiqué sous la signature de monsieur Valls et de monsieur Cazeneuve pour nous dire que les forces de l’ordre étaient vigilantes (…) Je ne doute pas un instant de leur vigilance, de leur détermination, de leur préparation. Mais ce qu’il faut c’est que le pays soit mis en situation de vigilance. C’est la nation toute entière qui doit être en situation de vigilance. Partout il faut avoir un minimum de réflexes, de précautions élémentaires préalables qui permettent de prendre en compte le risque terroriste.«   Et l’ancien ministre de l’Intérieur de citer l’exemple d’Israël qui « vit depuis des années sous la menace d’attentats. Et les Israéliens vivent de façon tout à fait normale. Ils n’empêchent qu’ils prennent des précautions élémentaires. Je crois qu’il faut que les exploitants de cinéma, de théâtre, de magasins, les directeurs d’établissements scolaires prennent des précautions élémentaires... » Et il revient sur le cas de la SNCF : « Il est très difficile de faire un contrôle systématique des voyageurs mais il faut quand même faire un minimum. On peut avoir des installations de contrôle des bagages et des personnes de manière aléatoire ». Ajoutons qu’une formation minimum à la gestion du risque serait nécessaire pour le personnel en charge de la sécurité du public et des clients  à la SNCF comme ailleurs.

Terrorisme : harmoniser les fichiers de sécurité européens

Terrorisme : harmoniser les  fichiers de sécurité européens

C’est la proposition de Charles Michel, le Premier ministre belge après l’attaque d’un train Thalys dans le nord de la France le 21 août. Une proposition pourtant évidente puisque Schengen autorise la libre circulation à l’intérieur de l’union européenne. Un même organisme doit donc être en capacité de centraliser les signalements de personnes dangereuses. Au-delà comme l’évoque un peu le Premier ministre belge il convient sans doute de revoir les conditions de mise en œuvre de cette libre circulation normalement prévue prioritairement pour les citoyens européens. La faiblesse du dispositif c’est que n’importe quelle personne qui parvient à s’introduire dans un pays de l’union européenne peut ensuite circuler dans tous les pays de cette union. Pour les personnes potentiellement dangereuses et où suspecter d’actes de terrorisme potentiels on pourrait imaginer de leur interdire de circuler à l’intérieur de l’union européenne. Le chef du gouvernement belge a d’abord tenu à évoquer une éventuelle faille des services de renseignement. « Nous avions un signalement, mais c’était insuffisant pour engager une localisation de l’individu », mais « le fait qu’il était repéré dans plusieurs pays montre que la coopération a fonctionné. Mais ces fichiers comportent des milliers de noms, on ne peut pas suivre tout le monde » a affirmé Charles Michel, refusant de parler de faille ou de mésentente dans la surveillance du principal suspect de l’attaque. « La libre circulation dans l’espace Schengen est un bienfait que je veux protéger, mais on peut peut-être l’adapter pour une meilleure protection des citoyens européens » a rappelé le Premier ministre avant d’affirmer qu’il assisterait à la cérémonie donnée lundi en l’honneur des héros du Thalys. « Je serai présent à l’Elysée pour marquer la reconnaissance du gouvernement belge. Des dizaines de citoyens belges étaient dans le train et ont échappé à ce drame grâce au courage de ces passagers » a salué Charles Michel avant d’appeler de ses vœux « une plus grande coopération européenne, que les pays partagent leurs fichiers » afin de « suivre les individus incriminés mieux qu’aujourd’hui’.

 

 

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