Terrorisme : le mémorial des victimes profané par les gauchistes
Les gauchistes voudraient se discréditer un peu plus auprès de la population qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Pourquoi avoir choisi la place de la république, lieu de recueillement pour tous ceux qui souhaitent manifester leur compassion à l’égard des victimes du terrorisme. Pourquoi surtout avoir utilisé les objets déposés en hommage aux victimes pour les lancer sur les forces de l’ordre ? Sans doute parce que le courant politique et social gauchiste ne représente plus grand-chose et qu’il ne reste que la violence pour combler leur vide existentiel. Avec un slogan simpliste « anti com. 21 ». Certes il ne faut pas attendre des miracles de cette grande réunion de Cop 21, il faudra bien d’autres rencontres pour qu’on s’attaque réellement à la question centrale du réchauffement climatique. Mais pour les gauchistes la question n’est pas là ; il s’agit non pas pour eux de problématiques environnementales mais de lutte contre l’impérialisme, la démocratie représentative le capitalisme, et plus généralement le libéralisme économique. Un mouvement d’idées qui a évidemment le droit d’exister mais pas de cette manière violente. Une violence qui s’explique par la perte de crédibilité de l’extrême gauche qui ne représente plus en France que 2 à 3 % dans l’opinion. Drôle de révolutionnaires en réalité qui ont choisi la profanation comme mode d’action. « C’est une profanation, c’est indécent, Cette statue, c’est la tombe des victimes des attentats », déclare Bertrand Boulet, membre de l’association « 17 plus jamais », qui a entretenu le mémorial de fleurs, petits mots et bougies déposés au pied de la statue après les attentats de janvier et à nouveau après ceux du 13 novembre.
Comment lutter contre le terrorisme en France ?
Comment lutter contre le terrorisme en France ?
La réponse est évidemment complexe. Sommes-nous réellement dans une situation de guerre ? Certains le contestent comme de Villepin. La difficulté réside dans le fait qu’il faut lutter contre l’État islamique à l’extérieur de nos frontières mais aussi à l’intérieur. Difficulté supplémentaire : des terroristes sont français. D’après le ministère de l’intérieur 1800 français serait liés de près ou de loin à l’État islamique. De l’ordre de 10 000 personnes font l’objet de fiches S (personnes radicalisées et potentiellement dangereuses). Dès lors comment surveiller cette population. Sans doute pas avec la nature et le niveau des moyens de renseignement classique et l’arsenal juridique actuel. Tout ou tard il se révélera indispensable d’impliquer la population dans le dispositif de surveillance comme cela se pratique déjà dans certains pays à très haut risque. Tôt ou tard il sera aussi nécessaire de prendre des mesures d’exception qui sorte du cadre légal actuel essentiellement conçu pour lutter contre la délinquance « ordinaire ». François Hollande a promis samedi que la France serait « impitoyable à l’égard des barbares » de l’Etat islamique qui a revendiqué les attentats et qu’elle agirait « avec tous les moyens dans le cadre du droit (…) et sur tous les terrains, intérieurs comme extérieurs ». Mais la tâche du gouvernement, poussé par l’opposition de droite à infléchir sa politique sécuritaire, s’annonce délicate. Réactivée après les attentats de janvier, la loi sur le renseignement, qui a validé de fait les pratiques clandestines des services de renseignement principalement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a été adoptée non sans remous. L’inquiétude des défenseurs des libertés individuelles, qui dénoncent une loi liberticide, a notamment poussé François Hollande à saisir le Conseil constitutionnel afin de s’assurer que l’équilibre entre sécurité et respect des droits fondamentaux était préservé. »Le gouvernement sera très attentif à toutes les propositions qui nous permettent dans notre Etat de droit (…) d’être le plus efficace possible pour protéger les Français », a souligné Manuel Valls dimanche. »Il ne faut pas exclure qu’une répression policière classique, basée sur un meilleur renseignement, donne des résultats partiels », souligne François Bernard Huygue, directeur de recherche à l’Institut des relations internationales et géostratégiques (Iris) sur son blog. »Mais on voit mal comment on pourrait empêcher de nouveaux djihadistes français, ou étrangers (venant assister leurs complices locaux), de recommencer un jour à partir du moment où ils sont prêts à mourir dans l’opération. » Inédit en France, le scénario des attentats suicides sur le sol français était redouté depuis des mois par les services et les spécialistes des questions de défense et de sécurité. Dans un rapport publié en juin, la commission d’enquête parlementaire sur la surveillance des filières et des individus djihadistes décrivait comme une évolution marquante « le fait que les terroristes, du fait de leur endoctrinement, ont la volonté de mourir ». « Ce ‘terrorisme sans retour’ (…) implique des actions suicides contre lesquelles il est particulièrement difficile de lutter », pointait le rapport. En septembre, l’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic avait décrit des « juges, policiers de la DGSI, hommes de terrain complètement débordés ». »Nous ne sommes plus en mesure de prévenir les attentats comme par le passé », disait-il dans Paris Match. « On ne peut plus les empêcher. Il y a là quelque chose d’inéluctable. (…) Les politiques prennent des postures martiales, mais ils n’ont pas de vision à long terme »