Archive pour le Tag 'territoriale'

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Reforme territoriale 13 régions : la réformette adoptée par l’assemblée

Reforme territoriale 13 régions : la réformette adoptée par l’assemblée

La gauche a voté la reforme à 13 région mais Sarkozy reviendra sous s’il  est élu notamment sur la région Alsace. De toute manière une réformette car la vraie reforme et celle qui devrait être conduite parallèlement c’est la réforme des départements qui sont et de loin les collectivités locales les plus dépensiers. Du faiat de transferts de compétences ais auusi et surtout de la dérive totale des structures, des dépenses de personnel et des aides sociales. Sur le pan économique, 10 régions tout au plus seraient nécessaires s’i l’on s’entente à la réalité des flux de biens et de personnes qui structurent l’espace socio économique. Surtout il faudrait supprimer les départements qui nourrissent les barons de la politique qui  arrosent les électeurs avec l’argent public. Cela suppose une réforme institutionnelle  qui passe par une majorité conséquente des assemblées (réunies en congrès où il faut recueillir les 3/5 ème) ou par un referendum dont tout le monde a  peur. Conclusion, la suppresion des départements ce n’est pas pour demain ! La carte des 13 nouvelles régions a donc  été adoptée en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, dans la nuit de mercredi à jeudi, après un ultime débat passionnel marqué notamment par le baroud d’honneur des députés UMP alsaciens contre la fusion avec Champagne-Ardenne et Lorraine. Environ six heures de débats ont encore été nécessaires dans l’hémicycle pour aboutir au vote de l’article 1er du projet de loi de réforme territoriale, qui prévoit la réduction du nombre de régions métropolitaines de 22 à 13 à compter de 2016. Sur la soixantaine d’amendements pour le supprimer ou le réécrire encore, aucun n’a été adopté.  Le dialogue est « allé à son terme », a plaidé le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, défendant notamment les choix de découpage au nom de la nécessité de donner aux régions la « taille critique » nécessaire face à d’autres régions européennes. La taille ne fait pas la puissance, ont objecté des députés de droite mais aussi de gauche, invoquant les cas des régions allemandes ou espagnoles. Observant qu’ »aucune carte ne fera jamais l’unanimité » et affirmant que le gouvernement n’entend « ni heurter ni gommer les identités locales », le secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale André Vallini a appelé à « faire enfin cette nouvelle carte des régions et cette réforme territoriale que les Français attendent». Mais la dizaine d’élus UMP alsaciens ont fait bloc jusqu’au bout pour tenter de maintenir l’Alsace seule, quelques heures après avoir déployé une grande banderole « Ne tuez pas l’Alsace » dans la salle des Quatre-Colonnes. Depuis Mulhouse, où il poursuivait sa campagne pour la présidence de l’UMP, Nicolas Sarkozy a promis, si l’UMP revient au pouvoir, de « défaire » la carte de la réforme territoriale et affirmé que « l’Alsace est la région la plus ouverte au cœur de l’Europe ».  Les députés devraient probablement achever jeudi la deuxième lecture de ce texte, qui prévoit aussi de repousser les régionales de mars à décembre 2015, et fera l’objet d’un vote solennel le 25 novembre.

 

Valls et la grande confusion de la réforme territoriale

Valls et la grande confusion de la réforme territoriale

 

Initialement il était prévu une dizaine de régions (qui ont une véritable identité économique) puis on est passé à 12, à 13, à 15. Initialement on devait supprimer les départements (en 2021 avait Valls qui ne sera plus là pour mettre en œuvre cette reforme). Du coup on va négocier sur le nombre de régions (pas avec les habitants qui ne sont jamais consultés !) avec les barons qui veulent conserver leurs sièges électoraux ; Quant aux départements on va les maintenir la plupart du temps. On parle de faire glisser doucement les compétences vers les régions mais tant que les départements subsisteront ce sera autant de structures dépensières qui plomberont la fiscalité française. Valls veut clarifier mais c’est plutôt le brouillard qui caractérise ses propositions.  Réforme territoriale  . Les sénateurs veulent faire bouger les lignes. Alors ce 28 octobre, Manuel Valls va s’exprimer devant eux pour tenter de rendre un peu plus lisible cette réforme territoriale.  Il faut dire qu’en six mois, nous sommes passés de 12, à 13, puis à 15 régions. Alors que le Premier ministre avait annoncé la fin des départements à l’horizon 2021, nous apprenons que la moitié d’entre eux ne seront finalement pas visés. Quant aux autres, ils seront dilués dans une nouvelle architecture territoriale qui n’est toujours pas définie.  Bref, difficile de s’y retrouver. Car cette future carte de la France a été corrigée par les députés, puis les sénateurs. Manuel Valls vient donc au Sénat redonner du sens et de la cohérence, dit-on à Matignon.  Il pourrait ne pas céder sur le nombre de régions et donc rester aux 12 initialement prévues. En revanche, effectivement, il semble lâcher du lest sur les départements.  Si un sentiment de confusion plane au-dessus de cette réforme, l’objectif général reste inchangé : avoir moins de régions, et que ces régions siphonnent peu à peu les prérogatives des conseils généraux. Après le rejet par le Sénat de la proposition de François Hollande, les parlementaires PS ont peaufiné en juillet une nouvelle version. La nouvelle carte prévoit ainsi la fusion des régions Poitou-Charentes-Limousin-Aquitaine ainsi que Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Elle comprend également une fusion entre l’Alsace, la Lorraine et Champagne-Ardenne. Le Centre resterait seul, alors qu’il devait être rattaché à Poitou-Charentes. De même, les Pays-de-la-Loire et la Bretagne resteraient deux régions à elles seules. Cette réorganisation est censée faire économiser 10 milliards d’euros en 10 ans. 10 milliards très hypothétiques !

 

Réforme territoriale : Manif anti région à Strasbourg

Réforme territoriale : Manif anti région à Strasbourg

 L’Alsace a manifesté samedi contre le projet de super région avec la Lorraine et la Champagne-Ardennes, un espace jugé surdimensionné et incohérent. L’alsace est en effet à peu près la seule région ayant réellement une identité économique, et culturelle forte ( que les alsaciens ont payé cher) ;  la rattacher à d’autres territoires diluerait cette originalité. L’alsace deviendrait alors une simple région administrative sans réelle personnalité.  La plupart des élus locaux veulent  la création d’une seule collectivité alsacienne, qui réunirait le conseil régional et les conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. Ce qui constituerait une vraie réforme, celle là car sans la suppression des départements la région demeurera une coquille vide et devra toujours doublon. Ce rassemblement festif était organisée par « L’Alsace, ma région », un collectif réunissant le conseil régional et les deux conseils généraux sous étiquette UMP, les partis de la droite et du centre, les chambres consulaires et plusieurs associations et organisations professionnelles. A quelques jours d’une seconde lecture du projet de loi au Sénat, cette manifestation a réuni 7.000 personnes selon la police, plus de 15.000 selon les organisateurs. « Ce qu’on est en train d’imaginer, c’est ce qu’on appelle ‘l’Alca’ (pour Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne) », a ironisé à la tribune le président du conseil régional, Philippe Richert. « Alca, plus personne ne saura ce que c’est, alors qu’aujourd’hui l’Alsace c’est une région qui est connue dans le monde entier », a-t-il poursuivi. « Notre projet n’est pas de nous opposer à la réforme, ce n’est pas un combat de fermeture mais c’est le combat de l’efficacité », avait-il expliqué avant la manifestation. Il juge ingérable un espace de 56.000 kilomètres carrés, « plus grand que la Suisse, plus grand que les Pays-Bas ».

 

Réforme territoriale : Valls revient en arrière

Reforme territoriale : Valls revient en arrière

 

Finalemenet la fameuse réforme territoriale risque de finir en eau de boudin puisque Valls revient sur la suppression des conseils généraux qui conserveront donc leurs élus, leur budget et leurs superstructures ( et leur très grande influence sur la composition du sénat !). . Cela dans les départements dits ruraux, autant dire dans 80% de cas. Come sur les 35 heures (ou la fiscalité) un pas en avant, un pas en arrière. Les conseils généraux ne seront pas tous supprimés à l’horizon 2021, comme le prévoyait initialement la réforme territoriale, a déclaré jeudi Manuel Valls dans un discours prononcé à La Rochelle devant une association d’élus socialistes. Jean-Michel Baylet, le président du Parti radical de gauche qui est le dernier allié des socialistes dans le gouvernement, avait annoncé mardi qu’il avait obtenu le maintien en zone rurale des conseils généraux en échange de la participation de sa formation politique à la nouvelle équipe de Manuel Valls.   »Là où les intercommunalités ne peuvent représenter l’ensemble des collectivités, notamment dans les départements ruraux, les conseils départementaux doivent garder un rôle, même si leurs compétences seront simplifiées », a dit le Premier ministre.  La suppression des conseils généraux -mais pas de l’entité administrative du département- avait été l’un des points forts de la déclaration de politique générale de Manuel Valls le 8 avril mais elle avait suscité une levée de boucliers chez les élus ruraux, notamment les radicaux.  Si les régions et les intercommunalités se voient attribuer l’essentiel des compétences dans la nouvelle architecture territoriale dessinée par le gouvernement, le rôle qui incombera in fine aux départements reste encore à déterminer.   »Nous avons cinq ans pour imaginer l’avenir des départements. Il faut s’y atteler dès à présent », a dit le Premier ministre, rappelant que le texte qui sera examiné au Parlement cet automne prévoit une phase transitoire de cinq ans pendant laquelle les conseils départementaux conserveront certaines compétences, notamment sociales. Les députés ont adopté en juillet le projet de loi de réforme territoriale voulue par François Hollande pour simplifier le « mille-feuille » des compétences.  Ce projet de loi proposait initialement de réduire de 22 à 14 le nombre des régions en métropole mais l’Assemblée a modifié la carte des régions, ramenant leur nombre de 22 à 13. Le Sénat doit se saisir du texte à la rentrée.

 

Non à la réforme territoriale : retenez –moi où je fais un malheur (Baylet- MRG)

Non à la réforme territoriale : retenez –moi où je fais un malheur (Baylet- MRG)

Baylet le président des radicaux de gauche (associés au gouvernement) a poussé un grand cri mais peu l’ont entendu. En clair, il a menacé le gouvernement en faisant démissionner les ministres MRG. Une occasion sans doute pour le grand public d’appendre qu’il y avait des ministres radicaux de l’équipe de Valls : Girardin, Braillard et Pinel. Des noms presque inconnus ! De toute manière, il ya longtemps que le MRG n’aurait plus d’existence sans le PS et tout ce finira par un arrangement. En fait Baylet conteste surtout la future suppression des départements. Une suppression qui n’est pas pour demain. Pour autant Baylet n’a pas complètement tort d’attirer l’attention sur la désertification de nombre de départements ruraux ; mais ce ne sont pas forcément le maintien des conseils génaux qui sont la solution. « Notre désaccord est grave et profond. » Dans un entretien accordé au Nouvel Observateur à paraitre jeudi, Jean-Michel Baylet, le président du Parti radical de gauche (PRG), fait part de toute sa détermination. A l’origine de son mécontentement : la réforme territoriale, que l’Assemblée nationale a adopté le 18 juillet dernier. Le sénateur du Tarn-et-Garonne estime que le texte a été étudié « dans la précipitation et en dehors de toute concertation utile et réelle », excluant des débats « les fonctionnaires territoriaux et les populations ». L’ancien candidat à la primaire socialiste menace le gouvernement. S’il n’est pas entendu, il précise que la ministre du Logement Sylvia Pinel, ainsi que les deux Secrétaire d’Etat Annick Girardin et Thierry Braillard, tous membres du PRG, démissionneront de leur poste. « Sur le fond, nous comprenons la nécessité de la réforme, mais nous disons qu’il faut la faire sur des critères objectifs et sérieux », poursuit Jean-Michel Baylet, qui s’étonne de voir la région Midi-Pyrénées fusionner avec le Languedoc-Roussillon, « deux immenses régions », alors qu’on « ne rattache pas la petite région des Pays-de-la-Loire à la Bretagne pour des raisons d’amitié personnelle avec le président de la République ». Une attaque à peine déguisée à l’encontre du Breton Jean-Yves Le Drian et du Nantais Jean-Marc Ayrault, qui ont manœuvré en coulisses. Le président du PRG demande par ailleurs le maintien du conseil général dans les départements ruraux, « une collectivité de proximité indispensable pour les services et l’aménagement du territoire », en l’absence de grande métropole. Tous les conseils généraux doivent pourtant être supprimés à l’horizon 2020. « Si nous ne sommes pas entendus, si nous arrivons à un point de rupture, alors là, oui, nous prendrons nos responsabilités et nous partirons du gouvernement. Nous en avons voté le principe lors de notre dernier comité directeur », précise Jean-Michel Baylet. Au début du mois de juillet, les radicaux avaient déjà menacé de quitter le gouvernement sans avancées significatives sur le sujet. Les sénateurs avaient alors déposé une motion référendaire afin que la réforme territoriale soit soumise au suffrage universel. L’adoption du texte devant l’Assemblée n’avait pourtant pas été suivie des faits. « Je ne veux pas me conduire comme les Verts qui ne cessaient de menacer de sortir de la majorité gouvernementale », se défend pourtant Jean-Michel Baylet dans cet entretien.

 

Réforme territoriale : le Centre avec l’Ile de France, la Corse ou la Réunion ?

Reforme territoriale : le centre avec l’Ile de France, la Corse ou la Réunion ?

Le centre n’a vraiment pas de chance. Déjà en l’état actuel c’est déjà une non-région sans aucune identité culturelle ou réalité économique et sociale. Une région grande par la superficie mais pauvre économiquement. On ne sait pas quoi en faire ; les élus du centre eux-mêmes s’expriment d’ailleurs peu sur le sujet. Du coup certains envisagent de rattacher le Centre au Limousin et  à Charente-Maritime. Mais depuis l’accord PS pour rattacher ces deux régions à l’Aquitaine, le centre se trouve orphelin. Pourquoi pas dès lors rattacher ce Centre isolé à la Corse, à la Réunion et pourquoi pas aux Antilles ? De toute évidence le centre est attiré par la région parisienne et nombre de se habitants font déjà l’aller et retour quotidien pour le travail. Le découpage régional est un  exercice difficile surtout quand on fait l’impasse sur la répartition des compétences de  l’Etat jacobin et des régions qui n’ont en réalité peu de pouvoirs. Surtout qu’on n’ose pas toucher aux départements. Il  faudrait d’ailleurs une réforme constitutionnelle et là il  faut l’accord du parlement ou un referendum. Evidemment consulter les populations serai t une solution mais démocratiquement dangereuse. Hollande serait certain de perdre une telle consultation démocratique. Le Centre va donc rester le Centre, le Centre de rien mais le Centre tout de même. Sémantiquement le Centre ne signifie déjà rien pourquoi doc  rattacher ce centre sans identité à d’autres ? La solution peut-être, donner l’indépendance au Centre et transformer la région en pays indépendant ou tout au moins en DOM-TOM

Réforme territoriale : pendant l’été le bricolage des régions continue

Réforme territoriale : Pendant l’été le bricolage des régions continue

 

Puisque tout recours au référendum est écarté par Hollande , les députés PS manie les ciseaux en fonction de leurs intérêts électoraux ; cette foi avec un nouveau bricolage. Du bricolage qui faiat l’impasse sur deux aspects essentiels, d’abord il n’ya qu’à peine 10 régions économiquement viable en France, ensuite l’attraction autour de grandes métropoles marginalise les régions rurales. Autre observation et de taille, l’absence de réforme des compétences entre Etat et régions. Or faute de disparition des compétences de l’Etat dans certains domaines la reforme ne procurera pas les économies attendues. Nouveau rebondissement dans le parcours chaotique de la réforme territoriale: les députés PS ont voté mardi matin, en réunion de groupe, en faveur d’une nouvelle carte régionale, «plus consensuelle» que celle proposée la semaine dernière par le rapporteur PS Carlos Da Silva. Ils ont choisi de fusionner les régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes ; Picardie et Nord-Pas-de-Calais ; Champagne-Ardenne avec l’Alsace et la Lorraine ; la région Centre restant seule, ainsi que la Bretagne et les Pays de la Loire. La nouvelle carte proposée par Sébastien Denaja, un proche de Ségolène Royal, comprendrait 13 régions au lieu de 14 dans le projet du gouvernement. Elle a recueilli 72 voix pour, contre 21 suffrages en faveur de la carte adoptée en commission des lois à l’initiative du rapporteur.  Rien ne dit pourtant que la carte élaborée au sein du groupe PS sera au final celle qui sera adoptée par les députés, qui devaient engager la discussion sur ce texte mercredi après-midi. Le député du Nord Bernard Roman a d’ailleurs exprimé en réunion de groupe les plus grandes réserves sur la fusion Picardie-Nord-Pas-de-Calais en raison d’un risque de «basculement» de la future région en faveur du Front national. «On ne fait pas une carte sur des hypothèses électorales», a objecté Sébastien Denaja. Très courtisé, Alain Rousset s’est déclaré «flatté du succès» de sa région et a estimé qu’il y avait «une cohérence» à ce que l’Aquitaine fusionne avec les départements charentais ainsi qu’avec le Limousin. À l’inverse, le président UMP du conseil général de Charente-Maritime, Dominique Bussereau, ardent défenseur de la fusion avec l’Aquitaine, a indiqué qu’il voterait pour cette nouvelle carte, mais qu’il s’abstiendrait sur l’ensemble du texte. La grogne monte aussi chez les «départementalistes»: le député PS de la Dordogne, Germinal Peiro, a constitué mardi après-midi un groupe de travail «sur le maintien des départements en zone rurale», avec l’appui d’Henri Emmanuelli, le président PS du conseil général des Landes. En fin de matinée, les présidents des groupes communiste et radicaux de gauche faisaient savoir qu’ils ne voteraient pas le texte en l’état. André Chassaigne (PCF) s’est dit «farouchement opposé» à cette réforme et a précisé que les députés du PCF «ne rentreront pas dans le débat sur le charcutage de la carte des régions». Pour Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG), cette réforme est «bâclée» et vise à «favoriser ou défavoriser les dirigeants socialistes: le fait de rajouter la Picardie au Nord-Pas-de-Calais est destiné à gêner Martine Aubry, et le non-rattachement des Pays de la Loire à la Bretagne semble fait pour ne pas favoriser Jean-Marc Ayrault». Les députés Verts, qui proposent de créer de nouvelles régions (Savoie ou Catalogne), jugent que la nouvelle carte proposée par le groupe PS «est un pas en avant», selon François de Rugy. Le coprésident du groupe des Verts dénonce le maintien de «trois anomalies»: le statu quo pour la Bretagne, les Pays de la Loire et la région Centre. Les députés UMP et centristes reprochent au gouvernement d’avoir «légiféré sur la carte avant de débattre des nouvelles compétences», selon Jean-Christophe Lagarde, porte-parole du groupe UDI. Le patron du groupe UMP, Christian Jacob, a dénoncé «un bidouillage démocratique de grande ampleur» et craint que cette réforme ne préfigure l’instauration de la représentation proportionnelle pour les législatives de 2017, «ce qui serait inacceptable». Porte-parole du groupe UMP, Hervé Gaymard dénonce «l’improvisation totale» de cette réforme, qui aboutira selon lui à «une technocratisation et une recentralisation» des compétences.

 

Réforme territoriale : le Limousin rattaché à la Corse ?

Réforme  territoriale : le Limousin rattaché à la Corse ?

 

 

Le Limousin rattaché à la Corse, c’est possible ; Comme le Sénat a rejeté la première carte de régions du gouvernement. Une nouvelle carte a été proposée. En fait ce sera la même carte qui servira au débat sauf pour le Limousin qu’on ne sait pas très bien où rattacher, avant c’était avec le Centre et Poitou Charentes (surtout pour faire plaisir à Ségolène), maintenant ce serait l’Aquitaine. Compte tenu de l’incohérence de ce découpage global pourquoi ne pas rattacher le Limousin à la Corse, ce qui permettrait au passage de d’assurer sans grand frais la continuité territoriale pour cette nouvelle région qui ‘n’aurait plus besoin de la SNCM pour sa partie sud.. En effet   Il n’y a plus de carte des régions depuis que les sénateurs l’ont enterrée, vendredi 4 juillet. Il fallait donc établir un nouveau tracé avant l’examen de la réforme à l’Assemblée nationale, la semaine prochaine. Ce que vient de faire le rapporteur du texte, Carlos Da Silva.    »Une évolution me paraissait possible à l’Ouest : la réunion entre l’Aquitaine, d’une part, et le Limousin de l’autre, explique-t-il. Ce débat qui a été tronqué au Sénat, il va avoir lieu à l’Assemblée nationale. Cette carte est un point de départ. » Ce nouveau tracé va tenter de faire oublier la première version concoctée par l’Élysée. Le rapprochement entre les régions Poitou-Charentes-Centre-Limousin a provoqué beaucoup de critiques et de moqueries. Mais cette nouvelle carte n’est pas définitive. Les 577 députés ont le droit de faire bouger les lignes et les frontières. À condition de respecter le nombre de 14 régions. « L’idée, c’est de rester à un nombre limité de régions. Ce chiffre de 14 a été fixé par l’exécutif, je souhaite qu’il soit respecté », précise Carlos Da Silva. Ce nouveau tracé sera étudié ce mercredi en commission. Si tout va bien, la carte des régions sera définitivement connue à l’automne.

 

Le Sénat dit non à la réforme territoriale

Le Sénat dit non à  la réforme territoriale

En supprimant l’article 1 de la réforme le sénat a exprimé son opposition. Le Sénat a en effet  rejeté vendredi l’article clé de la réforme territoriale qui propose de réduire le nombre des régions en les ramenant de 22 à 14. Les sénateurs ont adopté par 177 voix contre 153 un amendement du groupe Front de gauche qui supprime le premier article du projet de loi contesté par l’opposition de droite et une partie de la gauche. Le Front de gauche, les radicaux de gauche ainsi l’UMP ont voté cet amendement; tandis que le groupe PS, les écologistes et une partie de l’UDI (centriste) ont voté contre. Le président du groupe socialiste du Sénat, Didier Guillaume, a « déploré » la suppression de cet article, accusant le Sénat de « refuser de se saisir » de cette réforme. « La droite a mis le Sénat hors-jeu sur la réforme territoriale. C’est pourtant l’essence même de cette assemblée de se prononcer sur une telle réforme », affirme-t-il dans un communiqué. « C’est dommage pour le Sénat, c’est un gâchis pour la France qui a besoin de cette réforme », ajoute le « patron » des sénateurs PS. Le Sénat qui est majoritairement hostile à cette réforme multiplie les obstacles pour l’examen de ce texte que sa commission spéciale avait rejeté.

 

Réforme territoriale : aucune économie d’après Moody’s

Réforme territoriale : aucune économie d’après Moody’s

Dans une note publiée ce lundi, l’agence de notation américaine indique qu’elle ne croit pas à l’efficacité du projet de François Hollande, qui est de faire des économies en ramenant de 22 à 14 le nombre de régions en France métropolitaine. Selon Moody’s, les économies générées par la réforme mettront du temps à se matérialiser. « Nous ne pensons pas que ces mesures vont générer d’économies pour les collectivités locales dans les années qui viennent car ces mesures ne font que redistribuer les coûts vers d’autres organes de l’État », affirme Daniel Marty, l’analyste de Moody’s, cité dans un communiqué. Cette réforme prévoit également le transfert aux régions de certaines des responsabilités jusqu’ici réservées aux départements dans l’éducation ou le social. « Ces changements vont faire faire quelques économies aux collectivités locales, mais sans de sérieuses réductions dans les coûts en pleine expansion de la masse salariale, nous ne pensons pas que les économies seront substantielles » estime l’analyste. Pour l’agence, les collectivités devront trouver ailleurs les ressources financières supprimées par l’Etat, soit 28 milliards d’euros pour la période 2014-2017. Le secrétaire d’Etat chargé du projet, André Vallini, assure une réduction de 5% sur cinq les dépenses des collectivités locales, soient environ 12 milliards d’euros. En revanche, le président français n’a pour l’instant donné aucun chiffre sur le coût de cette réforme et sur les économies qu’elle pourrait générer.

La grande farce de la réforme territoriale

La grande farce de la réforme territoriale

 

Une véritable farce cette réforme territoriale décidée en moins de 24 heures pour deux raisons essentielles. D’abord Hollande ne voulait pas prendre une troisième déculottée et il peut ainsi repousser la date des élections. Ensuite c’est un prétexte pour monter que Hollande est un homme de décision et d’action. En fait ce nouveau découpage est d’abord arbitraire avec des fusions sans cohérence sociale, culturelle ou historique. Ensuite c’est une décision technocratique puisque ni les français, ni les élus n’ont été consultés. Le monarque décide seul en fonction de petits intérêts de barons locaux. Surtout ce n’est pas la réforme qui va permettre de faire les économies attendues car les principales dépense sont faites d’une part par les communes, les syndicats intercommunaux et par les départements et là, on ne touche pas. Il faudrait un référendum ; Hollande n’en veut pas il le perdrait assurément. En fait une fausse réforme non démocratique et inefficace. L’action type de Hollande. Une majorité de français condamne ce redécoupage et ils ont raison. Il est clair cependant que la France a besoin de moderniser son fonctionnement administratif et politique mais une telle réforme aurait nécessité un débat, une analyse et une décision démocratique. A cet égard 12 régions c’est encore trop, une dizaine tout au plus serait nécessaire si l’on s’en tient à la cartes des flux de biens et aux centre logistiques. Ce sera sans doute la dernière grande réforme de Hollande maintenant complètement paralysé par son impopularité et qui ne sait plus quoi faire pour montrer qu’il est vraiment président.

Réforme territoriale : les français contre

Réforme territoriale : les français contre

 

Le bricolage de Hollande concernant les nouvelles régions n’a pas convaincu. Pas étonnant ce nouveau découpage ne tient pas compte des réalités économiques, culturelles et historiques (à quelques exceptions près). Des français très lucides qui voient auusi là une manipulation de communication.  Les Français n’ont, dans leur majorité, pas apprécié que l’on touche à leur région. Le projet de François Hollande de redécouper les 22 régions pour n’en garder que 14 ne satisfait pas 56% des Français, selon un sondage BVA pour I-Télé. Seules 42% des personnes interrogées disent être satisfaites du nouveau découpage. Le projet du chef de l’Etat présenté lundi n’emporte l’adhésion que chez les sympathisants de gauche (61% contre 29% de satisfaits à droite). Autre mauvais point pour l’exécutif, une majorité de 54% estime en outre que la réforme est « uniquement destinée à donner une meilleure image du gouvernement » contre 44% qui la jugent « importante pour permettre de donner plus de poids aux régions et de réduire la dépense publique ».

 

Bretagne : les Bonnets rouges contre la réforme territoriale

Bretagne : les Bonnets rouges contre la réforme territoriale

 

Une raison supplémentaire pour mobiliser les bonnets rouges : la réforme territoriale avec notamment la revendication du rattachement de la Loire Atlantique à la Bretagne. En fait en « pays de Loire »  aussi (une région qui ne veut pas dire rand chose) on préférerait auusi constituer une grande région avec l’ouest. Les Bonnets rouges ne décolèrent pas.  »Nous avions annoncé un printemps des Bonnets rouges, un des points d’orgue de ce printemps va être la journée du samedi 14 juin », a annoncé ce jeudi 5 juin, le maire de Carhaix (Finistère) Christian Troadec, l’un des porte-parole du collectif « Vivre, décider et travailler en Bretagne ». « Nous demandons aux gens de bien garder leur date du 14 juin et de se préparer à se mobiliser ce jour-là », a-t-il poursuivi, assurant que la mobilisation serait importante. Les Bonnets rouges réclament la suppression de l’écotaxe pour les poids-lourds, la fin des distorsions de concurrence et du dumping social, ainsi que le retour du département de la Loire-Atlantique au sein de la région bretonne. Le projet de réforme territoriale du gouvernement prévoit le maintien de la Loire-Atlantique dans la région Pays-de-la-Loire. Par ailleurs, le gouvernement a confirmé mercredi qu’il ne comptait pas autoriser des départements à changer de région dans le cadre de la nouvelle carte régionale. La réforme territoriale c’est vraiment la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Christian Troadec « Il y a un tel écœurement aujourd’hui, on ressent vraiment de la part des gens un sentiment d’humiliation », a estimé Christian Troadec, élu divers gauche. « La réforme territoriale c’est vraiment la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », a-t-il expliqué.   »Les formes de ce rassemblement seront précisées en début de semaine prochaine », a-t-il ajouté, indiquant cependant qu’il se pouvait que la mobilisation se fasse « sur l’ensemble du territoire breton ».

 

Réforme territoriale Hollande : douze grandes régions

Réforme territoriale Hollande : douze grandes régions

 

Une belle réforme en vérité, décidée non pas par Hollande mais par Valls ; Hollande n’a fait que suivre une proposition qui ne figurait pas dans son programme et qui n’a jamais été discuté au PS. Mais une belle réforme qui a peu de chance de voir le jour avec un Hollande incapable de réunir les 3/5 ème du parlement et qui ne veut surtout pas de référendum. La réforme territoriale très théorique, annoncée par François Hollande, pourrait aboutir à la création d’une douzaine de super-régions au lieu des vingt-deux actuelles, selon le Journal du Dimanche. « C’est le schéma sur lequel François Hollande a planché hier en fin d’après-midi avec Manuel Valls, après une ultime réunion de ministres à Matignon dans la matinée sur la réforme territoriale », assure le JDD. Pour le journal cependant : « les arbitrages ne sont pas définitifs » car « des présidents de Région -socialistes – continuent de faire pression pour échapper aux mariages envisagés. » Le chef de l’Etat « devrait donner mardi les grandes lignes dans une tribune ou une interview, sans doute à la presse quotidienne régionale », croit savoir le Journal du Dimanche. Le schéma porte donc sur la création d’une douzaine de territoires. « Moins que le nombre préconisé par le comité Balladur (15) mais plus que l’hypothèse de départ maximaliste de l’exécutif (11) », constate le JDD qui précise que « la région Paca resterait seule, de par la densité de sa population, ainsi que l’Ile-de-France et la Corse. » Dans un premier temps, « les regroupements se feront en fusionnant les régions ‘bloc par bloc’. Aucun démembrement n’aurait lieu. » Dans un second temps « des départements pourront changer de régions. L’exécutif identifie une dizaine de préfectures qui ont vocation à bouger, si possible volontairement », détaille le journal. Concernant la Bretagne, l’exécutif penche pour une union avec les Pays de la Loire, option défendue par le Premier ministre, Manuel Valls, le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll et Jean-Marc Ayrault. Mais les Bretons, dont le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian veulent rester seuls, relève le journal. Le Conseil des ministres doit examiner deux projets de loi le 18 juin. L’un porté par Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, concernera la nouvelle carte et la date des élections, peut-être repoussée au printemps 2016, le second aux mains de Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation, organisera le transfert des compétences des conseils généraux supprimés, aux super-régions ou aux agglomérations, conclut le Journal du Dimanche.

Réforme territoriale : l’enfumage de Hollande

Réforme territoriale : l’enfumage de Hollande

 

Hollande sait qu’il ne pourra pas mettre en œuvre la réforme notamment parce qu’il est vraisemblable que le conseil constitutionnel va réclamer un referendum (que Hollande ne veut surtout pas). Pour autant il persiste pour autant il faiat de l’agit-prop sur une réforme qui cependant est indispensable. La réforme territoriale voulue par François Hollande devrait passer par deux projets de loi, a indiqué ce mardi 27 mai la ministre de la Décentralisation Marylise Lebranchu, lors d’un débat, sans vote, à l’Assemblée nationale. Organisé à l’initiative des députés UDI, ce débat sur la réforme territoriale est intervenu « en amont d’un texte qui portera à la fois sur les compétences » et « d’un autre texte qui fixera la nouvelle carte des régions et les modes de scrutin », a déclaré Lebranchu dans l’hémicycle. Après avoir rappelé la volonté du président de la République d’ »aller vite » pour cette réforme, la ministre a noté que « le calendrier parlementaire va être complexe », compte tenu notamment des élections sénatoriales fin septembre. Le secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale André Vallini, qui a souligné notamment que « le découpage idéal n’existe pas » pour les régions, a affirmé qu’ »il faut trancher » et que « le gouvernement proposera au Parlement une nouvelle carte des régions après avoir écouté tout le monde ». Rappelant les trois objectifs affichés de la réforme territoriale, Vallini a aussi déclaré qu’il ne fallait « pas avoir les économies budgétaires honteuses » et maintenu ses prévisions d’économies de 12 à 25 milliards d’euros. Les économies ne seront néanmoins « pas immédiates », a tempéré un député socialiste, tandis qu’un radical de gauche a trouvé leur montant estimé « d’un grand optimisme » et qu’un UMP les a jugées « improbables ». Plus de deux heures d’un débat où les orateurs de tous bords ont réaffirmé leurs desiderata, exprimés récemment au président de la République, ont montré la persistance de nombreuses interrogations, voire inquiétudes sur la réforme territoriale. Le chef de file des députés radicaux de gauche Roger-Gérard Schwartzenberg s’est ainsi alarmé d’une attitude consistant à « ne pas savoir où l’on va, mais y aller très vite », comme si « le spectacle de la réforme importait autant, sinon plus, que le contenu ». Les députés de l’UMP n’ont pas manqué de pointer « l’inconstance » de François Hollande sur la réforme territoriale, plusieurs situant le dernier revirement en date « entre une opération d’enfumage et un calcul électoraliste ». Les élus de l’UDI ont défendu une réforme « urgente pour redresser le pays », à condition notamment qu’elle s’appuie d’abord sur les régions (Michel Piron) et qu’elle s’accompagne d’une réforme du financement des collectivités territoriales allant à l’encontre du « dépérissement » (Charles de Courson). Le « triste dimanche » des élections européennes, selon la formule de Vallini, a donné un nouveau tour aux échanges sur la réforme territoriale. Si certains à l’UMP ont lancé que « quand on représente 14% du peuple français, on ne détruit pas les régions de France », d’autres chez les écologistes ont appelé à « ne plus louper ce rendez-vous (de la réforme) au risque d’un nouveau creusement entre classe politique et citoyens ». L’élue FN Marion Maréchal-Le Pen a dénoncé le souci du gouvernement de chercher à « repousser une nouvelle déroute électorale » mais aussi d’aller à terme vers « une Europe fédérale des Régions » aux dépens de la Nation.

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