Archive pour le Tag 'territoires'

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Reconquérir les territoires perdus de la république ! (Christophe Castaner)

Reconquérir les territoires perdus de la république ! (Christophe Castaner)

Castaner, nouveau ministre de l’intérieur, reprend à son compte l’objectif de reconquête des territoires perdus défendus par Gérard Collomb. Reste à savoir si Castaner sera davantage entendu par Macon que l’ancien ministre de l’intérieur. On se souvient en effet que Macron avait enterré sans ménagement le plan banlieue de Borloo. Un plan banlieue qui visait à rétablir la sécurité en développant la formation, l’insertion professionnelle et l’activité économique Interview du JDD.

 

En quittant ce ministère, Gérard Collomb a évoqué des « narcotrafiquants, des islamistes radicaux » qui feraient « la loi » dans des cités et envisagé « que demain on vive face à face ». Vous êtes d’accord ?
Gérard Collomb avait dit cela bien avant de démissionner et il a raison : il y a une situation de tension extrême et une grande violence dans certains quartiers. Il s’est battu pour mettre en place des solutions en obtenant un budget dynamique et en créant, justement, la police de sécurité du quotidien et les « quartiers de reconquête républicaine ». Quand vous mettez trente policiers de plus dans un quartier, ça change tout – des policiers que j’ai rencontrés sur le terrain me l’ont dit. Et je ne parle pas de remplacements de fonctionnaires à la retraite, mais bien de 30 policiers de plus. Partout où l’on voit que la République recule, il faut agir. Reconquérir mètre carré par mètre carré la souveraineté républicaine. Ce sera un combat. Je le mènerai et nous le piloterons ensemble avec Laurent Nuñez.

Vous êtes partisan d’une politique d’immigration musclée?
J’assume une politique ferme contre l’immigration irrégulière. Nous devons tout faire pour empêcher la création et la reconstitution des campements illicites. À Grande-Synthe, des passeurs tiennent 1.500 personnes dans des conditions de vie scandaleuses. Je mettrai fin à cette situation, quitte à ordonner des évacuations, en lien avec les collectivités locales. Mais pour que notre politique soit crédible, il faut aussi réussir l’intégration des réfugiés.

 

 

Un nouveau groupe, « Les déçus du territoires », créé à l’Assemblée

Un nouveau groupe, « Les déçus  du territoires », créé à l’Assemblée

Un nouveau  groupe parlementaire transcouranat à l’Assemblée nationale baptisé “Libertés et territoires”, L’objectif est de faire entendre davantage la voie des territoires à un moment où la mode de l’aménagement du pays vise à concentrer sur 15 ou 20 métropoles 90 % de la population. Un groupe qui veut représenter cette France dite périphérique dont une grande partie est condamnée à la désertification du fait du dépérissement économique et de l’abandon progressif de tous les services publics y compris dans la santé. Bref, une France qui ne se retrouve pas forcément dans la culture des cadres bobos de start-up qui ne voient le développement économique qu’à travers les services, le numérique et la croissance endogène des super concentrations urbaines. “Ce n’est pas un groupe de plus, c’est un groupe qui va être utile, de 16 députés”, a déclaré à Reuters le centriste (UDI) Philippe Vigier, co-président de la nouvelle formation aux côtés du radical Bertrand Pancher. “Des hommes et des femmes qui ont décidé de s’unir pour que leurs voix portent plus, pour que leurs voix soient entendues, pour que les territoires soient entendus”, a-t-il ajouté. “Nous sommes un groupe de propositions et de solutions qui s’opposera frontalement lorsqu’il y aura des mauvais chemins et des mauvaises réformes, qui soutiendra si jamais il y a des textes qui vont dans le bon sens”. A son image, plusieurs membres de ce nouveau groupe viennent de l’UDI comme Charles de Courson et Yves Favennec. D’autres, comme François-Michel Lambert et Paul Molac, ont été élus sous l’étiquette La République en marche.

Jean-Michel Clément, qui a quitté le parti présidentiel au printemps après avoir voté contre le projet de loi “asile et immigration”, fait partie de cette nouvelle entité, de même que l’ex-député LaREM M’jid El Guerrab. On trouve aussi les radicaux Sylvia Pinel et Olivier Falorni, ainsi que l’ancien socialiste François Pupponi. Les députés corses Jean-Félix Acquaviva, Michel Castellani, Paul-André Colombani font également partie de cette éclectique formation.

Constitution: « reconnaissance de la diversité des territoires »

Constitution: « reconnaissance de la diversité des territoires »

 

Un concept très flou a été introduit à l’assemblée dans le cadre de la modification de la constitution  L’amendement porté par le Modem sur la reconnaissance de la « diversité des territoires » a finalement été adopté par les parlementaires, jeudi. La question est maintenant de savoir quel est le contenu de cette modification à l’article de la constitution. On peut sans doute se féliciter de cette première attaque significative contre le centralisme français et son étatisme paralysant. Ceci étant, il convient de préciser ce qu’on entend par prise en compte des particularités locales. En fait,  c’est le débat sur la décentralisation qui est en cause et notamment le rôle des régions et autres collectivités par rapport à l’Etat. La question fondamentale est de savoir si la France s’oriente vers une véritable régionalisation avec des régions relativement autonomes comme en Allemagne ou en Espagne ou si le pays continu d’être dirigé par les préfets. Une orientation politique, économique, sociale autant que sociétale. Comme le débat n’a pas eu lieu il y a fort à parier que cet amendement du MoDem à été accepté faire plaisir à cet allié de la majorité sans que soient réellement approfondies le contenu de cette nouvelle disposition. Le projet de loi constitutionnel prévoit d’introduire un « droit à la différenciation » des collectivités à l’article 72 de la Constitution qui devrait être débattu en la fin de semaine prochaine. Les collectivités territoriales pourront ainsi déroger aux lois fixant leurs compétences de manière pérenne et non plus seulement à titre expérimental. « Décentralisation et différenciation sont des principes qui visent à permettre la prise en compte des réalités propres à chaque territoire », a plaidé Marc Fesneau. Si cet amendement a été jugé « particulièrement bienvenu » par le régionaliste Paul Molac (LREM) et le nationaliste corse Michel Castellani « car la France n’est pas monolithique », il a été vivement dénoncé par la gauche de la gauche.  »Vous ouvrez une boîte de Pandore qui va remettre en cause l’unité de la République », a tempêté le communiste Sébastien Jumel. Défendant le « jacobinisme », Jean-Luc Mélenchon (LFI) a accusé la majorité de créer « la loi à géométrie variable » par cette « phrase dangereuse ».

Conférence nationale des territoires : boycott des collectivités

Conférence nationale des territoires : boycott des collectivités

 

En cause évidemment des questions fondamentales de fond relatives aux compétences et au financement mais aussi des questions de forme. Macron accepte la concertation mais decide ensuite ce qu’il veut. En clair,  il s’assoit sur la négociation. , l’Association des maires de France (AMF), l’Assemblée des départements de France (ADF) et l’Association des régions de France (ARF) ont annoncé conjointement qu’elles boycotteront la Conférence Nationale des Territoires (CNT) le 12 juillet – l’instance de discussion biannuelle entre l’État et les collectivités inaugurée il y a un an par Emmanuel Macron. «Les collectivités ne peuvent cautionner par leur présence une instance qui n’est devenue qu’un faux-semblant de concertation et de dialogue», ont expliqué conjointement les dirigeants des trois associations. À l’unisson, ils fustigent «une politique de réforme hors-sol, décidée à Paris et inapplicable sur le terrain». Le président de l’ADF, Dominique Bussereau, a par ailleurs décrété le «gel de toutes les relations avec les ministères». «On contractualise avec l’État depuis des années», mais ces contrats ne sont «pas une contractualisation mais un diktat», a dénoncé François Baroin, le président de l’AMF, avant de renchérir: «Vous n’avez pas d’autre choix que de signer». Les trois associations qui pratiqueront la chaise vide dès mercredi lors de la réunion préparatoire à Matignon n’excluent cependant pas de renouer avec l’exécutif. «Je pense que le dialogue reprendra, mais il ne reprendra que si l’État met des choses sur la table», a averti Dominique Bussereau.

 

Territoires : autonomie de décision ?

Territoires : autonomie de décision ?

 

Une jolie pagaille en perspective avec cette idée  d’Edouard Philippe, de “laisser aux territoires le soin de s’organiser” et de “penser leurs stratégies et leurs développements”.  Et de s’appuyer sur l’idée du maire républicain de Toulouse (qu’il drague) de rebaptiser l’aéroport  « Dominique Baudis », du nom de son ancien édile. Un peu court cette explication et surtout démagogique car l’enjeu est de faire surtout plaisir aux maires d’opposition afin qu’ils fassent liste communes aux municipales avec LREM. Quand on observe l’état des finances locales, il y a lieu de s’interroger sur les conséquences que pourraient entrainer cette liberté de s’organiser comme le veulent les collectivités. Il s’agit de la part de Philippe d’uen sorte de populisme à usage institutionnel et politicien.  “Il a semblé bon à certains de penser que le gouvernement pourrait avoir son avis à donner sur le sujet”, a déclaré Edouard Philippe lors d’un discours, en précisant que c’était “la procédure légale”. “Si des acteurs et des élus considèrent que ce nom est propre à faire vivre une fierté locale (…) pourquoi voudriez-vous qu’un Premier ministre, quel qu’il soit, puisse dire ‘c’est une mauvaise idée, on va choisir un autre nom?’”, a-t-il ajouté.cet amalgame entre le nom d’un aéroport et la souveraineté possible des collectivités locales est à la fois grossier et irresponsable. Bref tout cela sent la grosse ficelle des prochaines municipales ;  “Evidemment, il faut laisser à tous les territoires le soin de s’organiser, le soin de penser ses stratégies, ses développements”, a souligné le chef du gouvernement.

Le numérique, pour sauver les territoires isolés ?

Le numérique, pour sauver les territoires isolés ?

Le cercle de réflexion de centre gauche Terra Nova publie avec Google France, un rapport qui laisse penser que le numérique pourrait constituer un moyen de revitaliser des zones rurales en voie de désertification économique.  La typologie des 3500 communes choisies de 350 habitants en moyenne, des habitants plutôt âgés, une absence de service y compris de commerce. Des habitants souvent contraints de se rendre dans des villes voisines pour trouver du travail. Il est clair que le numérique peut constituer un outil intéressant sinon indispensable pour redynamiser ces communes. Les auteurs du rapport pensent que la transition numérique est un moyen de les désenclaver notamment grâce au câble. Reste cependant la faisabilité de ce projet et la question de son financement. En effet aujourd’hui certains sont peu ou mal couverts par les liaisons téléphoniques mobiles, n’ont pas accès à la G4 où sont même privés d’Internet. Sur un département moyen on prévoit que le coût d’équipement du câble serait autour de 150 millions mais un coût  nettement sous-estimé car il n’intègre que le raccordement au centre aggloméré des villages. Pour ces communes une très grande partie des habitants se situe hors agglomération. Le coût serait alors du double voir trois fois supérieure. Un cout évidemment insupportable pour les seules finances locales. Dès lors se pose la question de la pertinence d’un équipement concernant uniquement le centre aggloméré de ces petits villages. Une problématique qui ressemble à celle jadis de l’effort qui a dû être entrepris pour l’équipement en eau et en électricité de tous les Français. « La richesse économique est de plus en plus concentrée dans les métropoles ; certaines communes ont un sentiment d’abandon, de décrochage, et leurs habitants adoptent des comportements électoraux de rupture, comme le vote Front national, explique Thierry Pech, son directeur général de Google France. La transition numérique est un moyen de les désenclaver. » Le rapport se conclut sur deux propositions : d’abord, améliorer la formation des particuliers et, surtout, des chefs d’entreprise, souvent un peu perdus dans ce domaine et à la merci de prestataires. « Il faudrait créer, dans chaque région, des centres de ressources et de médiation numérique », souligne M. Bernard. Ensuite, compléter la couverture du téléphone mobile et le raccordement au très haut débit : « Les territoires isolés ne sont raccordés qu’à 22 % et seulement 24 % des habitants ont la 4G sur leur smartphone. Cela suppose de coûteux investissements, qui, dans les zones peu denses, ne peuvent pas être pris en charge par les acteurs privés. » Cependant, les auteurs ne chiffrent pas l’investissement et n’imaginent pas d’autre financeur que l’Etat et les collectivités locales, alors que nombre de grands et riches bénéficiaires d’un Internet performant, à commencer par Google, ne paient pratiquement pas d’impôt en France.

(Avec le Monde)

Départementales : la révolte des territoires abandonnés

Départementales : la révolte des territoires abandonnés

 

Au-delà des tendances lourdes relatives au changement de  rapport de forces entre les grandes formations  politiques, les élections départementales expriment aussi la colère des territoires abandonnés. C’est la révolte des zones rurales où vivent 25% de la population qui constate chaque jour la désertification et le dépérissement des services notamment publics. La mode aujourd’hui est à la métropolisation, c’est à dire à la sururbanisation tandis que les petites villes, les villages  s’appauvrissent. L’élément le plus significatif de cette désertification c’est la réfaction de l’emploi. Du coup,  les populations sosnt contraintes de rechercher des embauches de plus en plus loin de leur domicile (20, 30, 50 kms). Jusqu’au  jour où elles décident de quitter leur zone d’habitat pour elles aussi rejoindre des zones plus riches en emplois. Au mieux, la population de zones rurale stagnent au pire elle régresse. Nombre de zones rurales sosnt majoritairement habitées par des retraités. Pour peuvre aussi de cette désertification la baisse dramatique de la valeur du patrimoine immobilier. Dans les zones peu dense et éloignées des grands centres, le prix de l’immobilier a diminué de 50% en quelques années. Or beaucoup comptait sur ce patrimoine pou fiancer les coûts de leur séjour en maison de retraite ( de 1500 à 3000 euros par mois !).  Par manque de populations les services rétrécissent  comme peau de chagrin. Les bureaux de poste ssnt fermés, les écoles avec, les commerces petit à petit disparaissent. Les médecins généralistes ne sont pas remplacés. Dans beaucoup de petites viles disposant encore d’un hôpital, les spécialistes se font de plus en plus rares et la solution c’est de se rendre au chef lieu du département. L’agriculture s’est mécanisée , elle est devenue intensive et les emplois supprimés n’ont pas été remplacés par d’autres activités. Dans vingt ans nombre de petits villages  seront à vendre. Déjà le nombre de maisons mises en vente qui ne trouvent aucun acquéreur est impressionnant. Pour trouver un acquéreur, il faut  les brader. Le coeur de la problématique de la désertification, c’est la disparition de l’emploi qui génère mécaniquement la fermeture des commerces et des services. Or les grands projets absorbent tous les financements publics et bien évidemment concernent les zones  très denses. Un vrai cercle vicieux, plus d’emploi, moins de population, moins de commerces et de services. C’est le manque d’attractivité  qui se nourrit elle-même et tire le territoires vers la désertification.

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