Archive pour le Tag 'terrestres'

Eoliennes terrestres: Une dépréciation de l’immobilier de 30 %

Eoliennes terrestres: Une dépréciation de l’immobilier de 30 %

  Le mix énergétique a été remis en cause, en clair la part du nucléaire ne va pas bouger avant 2040 ou 2050 au moins  contrairement à la loi de programmation énergétique. Pire, on va construire de nouvelles centrales EPR après avoir fermé Fessenheim ! Mais pour masquer,son revirement , Macron annonce qu’il va accélérer le développement des inutiles et coûteuses éoliennes ;Il s’agit de tenter de sauver son vernis écolo auprès de la gauche. Les conséquences sur les différents projets sont catastrophiques sur le prix de l’immobilier et se traduisent en réalité par des effets antiredistributifs.
D’après de nombreuses études faites au plan international et national (en France notamment auprès des notaires et des commissaire-enquêteur),  l’éolien entraîne une baisse très sensible de la valeur du foncier et en particulier de l’immobilier. Pour l’immobilier, la perte moyenne se situe autour de 30 % avec une certaine dispersion selon l’équilibre entre la demande et l’offre et selon l’éloignement des éoliennes..Les pertes les plus importantes se situent dans les zones rurales déjà économiquement défavorisées. Des zones qui ne cessent de perdre des habitants et des emplois qui déséquilibrent la demande au profit du phénomène de sururbanisation. Du coup, les prix ne sont soutenus dans les zones peu denses essentiellement que par les achats de retraités et de résidents secondaires y compris dans certains cas d’étrangers. En dépit de cela,  les prix ont baissés d’environ 50 % en une quinzaine d’années. Avec  l’installation d’éoliennes,  la perte supplémentaire serait  d’environ 30%. Pour preuve les effets désastreux de l’annonce d’éoliennes dans des communes de l’est du Maine et Loire ( par exemple  à Noyant village de 2000 habitants qui a déjà accepté des éoliennes dans la zone de Chigné et qui est favorable à de nouvelles implantations) où des pavillons type 5 avec jardin se vendent  autour de 50 000 à  80 000 euros quand ils valaient encore 100 000 euros il y a quelques années.
La perspective de projet même vague concernant des parcs d’éolienne éloigne certains candidats à l’achat en particulier des retraités mais surtout les étrangers. Ainsi en Anjou, où résident nombre de britanniques, l’impact est significatif. Cela en raison du fait qu’en général les britanniques ont en moyenne acheté  au double du prix habituel il y a une quinzaine d’années soutenant ainsi les prix du marché. Depuis avec la dépréciation de la livre, le Brexit, la dépréciation immobilière générale des zones peu denses, les prix de vente vont notoirement diminuer. Ils vont subir une nouvelle baisse avec l’éolien qui contaminera l’ensemble de l’offre. . Un transfert financier en quelque sorte vers les bénéficiaires, les promoteurs et les ressources publiques locales.
Comme redistribution on fait mieux ! Pour vérifier le raisonnement, il suffit d’abord de comparer le prix estimé par les propriétaires et celui estimé par les notaires ou agences immobilière. Un exercice recommandé  pour voir plus clair !  En général la surestimation frôle les 50%. Là où on évalue un bien à 150 000 euros, il faudra sans doute se contenter de 100 000 lors de la transaction. Là dessus, il conviendra désormais d’appliquer une dépréciation liée à l’implantation des éoliennes. Observons l’un des effets de l’observation de ce phénomène de dépréciation des prix. Nombre de personnes âgées comptent  sur la valeur de leur patrimoine immobilier pour financer leur futur séjour en maison de retraites. Le prix moyen d’un séjour est de 2000 à 3000 euros mensuels or la valeur du patrimoine sera consommée  en 3 ou 4 ans ! Un problème pour la population très âgée d’une commune comme Noyant qui compte environ 40% de personnes âgées de plus de 60 ans ( pour 25% en moyenne départementale ) et qui ne cesse de perdre de la population par manque d’attractivité

Des éoliennes offshore mais pas terrestres ( Macron)

Des éoliennes offshore mais pas terrestres ( Macron)

 
Macron a renvoyé à beaucoup plus tard l’objectif de François Hollande de réduire la part de production d’une électricité nucléaire à 50 %. Pour cela,  il a annoncé la création de six EPR et la mise à l’étude de huit supplémentaires. Il  s’agit donc d’un net virage en faveur du nucléaire. Par ailleurs , pour les éoliennes, c’est aussi un changement de cap puisque le président souhaite surtout des éoliennes offshore et met entre parenthèses les éoliennes terrestres dont le plan prévu à 10 ans est reporté sur 30 ans. En clair les éoliennes seront pour l’essentiel gelées  pendant un temps

« Il nous faut développer massivement les énergies renouvelables », a affirmé le président dans une allocution aux tonalités très politiques, « tout simplement parce que c’est le seul moyen de répondre à nos besoins immédiats en électricité là où il faut quinze ans pour construire un réacteur nucléaire. »

 

Le plan déroulé par Emmanuel Macron s’approche, sans y coller à la virgule près, à l’un des scénarios proposés en décembre par le gestionnaire de réseau RTE, dans son étude détaillant les différents chemins permettant de parvenir à la neutralité carbone en 2050. Autrement dit : une relance inédite du nucléaire, mais surtout un déploiement considérable des différentes sources d’énergies renouvelables – éoliennes terrestres et offshore, solaire, énergies thermiques (biogaz et biomasse).

Même en cas de renouvellement du parc nucléaire français, l’énergie atomique ne pourra en effet répondre qu’à 50 % des besoins en électricité des Français en 2050, avait prévenu RTE en juin dernier. Reste donc les renouvelables. Emmanuel Macron – dont la feuille de route reste suspendue à sa réélection en avril prochain – entend s’appuyer sur deux sources d’énergies majeures pour viser la neutralité carbone en 2050 : le solaire et l’éolien offshore.En réalité , il doit aussi s’appuyer sur le nucléaire en maintenant en exploitation toutes les centrales en état de produire. En clair ,on annule l’arrêt prévu des centrales et va prolonger leur durée de vie

« Un effort particulier » sera consacré au solaire « parce qu’il est moins cher et s’intègre plus facilement dans le paysage », a indiqué le président de la République, qui veut multiplier « par près de 10 la puissance installée » de cette énergie « pour dépasser 100 gigawatts » en 2050. Un voeu des plus ambitieux : avec 12,3 gigawatts de puissance solaire raccordée, l’énergie couvre aujourd’hui 2,9 % seulement de l’électricité consommée en France, selon un rapport du Syndicat des énergies renouvelables.

Il faut « avoir l’honnêteté de reconnaître que nous avons pris du retard », a d’ailleurs reconnu Emmanuel Macron, qui a promis de lever « toutes les barrières réglementaires à partir du moment où les projets seront acceptés localement ».

Autre chantier, lui aussi très en retard : les éoliennes en mer , dont un premier parc doit entrer prochainement en service au large de Saint-Nazaire. Le président-candidat vise « de l’ordre de 40 gigawatts en service en 2050, soit pas moins d’une cinquantaine de parcs » en 2050. Thème sensible dans les campagnes, Emmanuel Macron freine en revanche des quatre fers sur les éoliennes terrestres, dont les capacités vont être doublées à 37 gigawatts par an en 2050 – l’objectif initial visait cette puissance dès 2030.

Dernier volet, moins détaillé : les barrages hydroélectriques, le biogaz et la biomasse, dans lesquels le chef de l’Etat souhaite continuer à investir. Le plan France 2030 consacrera d’ailleurs un milliard d’euros « à l’innovation sur les énergies renouvelables ».




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol