Archive pour le Tag 'tergiverse'

Chine et concurrence faussée : le G7 tergiverse

Chine et concurrence faussée : le G7 tergiverse

Le G7 finance a laissé entendre qu’il pourrait prendre des mesures de rétorsion  face aux « surcapacités » de production de la Chine, qui inonde les marchés occidentaux de produits subventionnés à bas prix.

Mais les pays occidentaux sont très divisés sur la question et finalement se contenteront d’observer l’évolution de la situation.

Si les États-Unis sont franchement en faveur de mesures significatives pour combler les déséquilibres macro-économiques avec la Chine il en va différemment d’autres pays en particulier l’Allemagne

La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen avait appelé jeudi le G7 à constituer « un front clair et uni » face à la Chine, qui génère des « déséquilibres macroéconomiques ». Le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire avait lui aussi exhorté vendredi le G7 à « présenter un front uni pour protéger ses intérêts industriels » , face à la Chine, appelant toutefois à éviter « une guerre commerciale ».

Les ministres des Finances du G7 se sont contentés cependant de déclarer vouloir « continuer à surveiller les effets négatifs potentiels des surcapacités » de la Chine Mais envisagent de « prendre des mesures pour des conditions de concurrence équitables, conformément aux principes de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ».

 

Inflation : pourquoi la BCE tergiverse

Inflation : pourquoi la BCE tergiverse

 

 
L’économiste Melvyn Krauss approuve, dans une tribune au « Monde », les réticences de la Banque centrale européenne à emboîter le pas à ses homologues anglo-saxons, sur la fin de l’expansion monétaire.
Un article intéressant mais qui ne peut cependant pas faire l’impasse sur la contagion d’un rehaussement des taux d’intérêt au plan international.À moins d’accepter la chute de l’euro. L’article  en creux légitime aussi  le non rattrapage des salaires sur l’inflation NDLR  

 

Tribune. 

En décembre, les principales banques centrales ont annoncé qu’elles allaient mettre fin à leur politique de facilité monétaire. Seule exception, la Banque centrale européenne (BCE) qui n’envisage pas d’augmenter les taux d’intérêt en 2022, et ceci malgré le risque inflationniste.

La Réserve fédérale américaine (Fed) prévoit de relever son taux directeur à trois reprises cette année, tandis que la Banque d’Angleterre a déjà augmenté son principal taux directeur de 15 points de base. Pour rester fidèle à sa promesse de ne pas augmenter ses taux avant d’avoir redressé son bilan, la Fed va par ailleurs accélérer la réduction progressive de ses achats d’actifs.

Pour autant, la BCE est-elle laxiste face à l’inflation ? Le plus grand tabloïd allemand, Bild, a-t-il raison de se moquer de Christine Lagarde, la présidente de la BCE, en la surnommant « Madame inflation » ?

Non, trois fois non ! Bild reflète l’opinion allemande traditionnelle selon laquelle la BCE doit se préoccuper quasi exclusivement de l’inflation, mais ce point de vue est totalement dépassé dans l’Europe de 2022.

Mme Lagarde sait que l’arrêt des mesures de relance monétaire après une crise est une opération délicate. En faisant grimper le coût du crédit et en étouffant la reprise des pays membres surendettés comme l’Italie, l’Espagne et la Grèce, une hausse trop rapide des taux d’intérêt pourrait entraîner l’éclatement de la zone euro. Les économistes parlent de « risque de fragmentation ». Cette fragmentation est un problème chronique pour la zone euro car, contrairement à la Fed et à la Banque d’Angleterre, toutes deux soutenues par une autorité budgétaire unique, la BCE fonctionne avec dix-neuf autorités budgétaires indépendantes.

C’est peut-être ce à quoi pensait Christine Lagarde lors de sa conférence de presse de décembre 2021, quand elle a expliqué qu’il fallait avancer graduellement vers une politique monétaire plus resserrée pour éviter une « transition brutale ».

Il n’est pas surprenant que cette déclaration ait provoqué une réponse glaciale du président sortant de la Bundesbank, Jens Weidmann, partisan résolu de l’orthodoxie budgétaire. Le nouveau ministre allemand des finances, Christian Lindner, penche dans le même sens. Il estime que la sensibilité de la BCE au coût des prêts aux pays membres surendettés pourrait la conduire à une lenteur excessive pour mettre fin aux mesures de relance.

D’une certaine manière, M. Lindner a raison. La présidente de la BCE n’est pas pressée de resserrer la politique monétaire, car elle tient à préserver l’intégrité de l’union monétaire lors de la réduction des mesures de relance. Comme un médecin consciencieux, elle ne veut pas précipiter le sevrage d’un toxicomane accroché à un produit fortement addictif. Il ne faut pas s’y tromper, les mesures de relance de la BCE ont eu un effet majeur sur l’économie européenne – au point qu’elle en est devenue dépendante.

 

Covid- Vaccination des enfants, le gouvernement tergiverse

Covid- Vaccination des enfants, le gouvernement tergiverse

Même s’il reste de nombreuses interrogations sur les conditions de transmission de la maladie, il semble bien que les enfants constituent un vecteur majeur même si eux-mêmes ne présentent pas de formes graves. Du coup depuis la rentrée scolaire, se pose la question de la vaccination des scolaires. Pour l’instant les avis des scientifiques sont assez divergents et le gouvernement a choisi l’immobilisme sur un aspect pourtant très important.

Le gouvernement ne semble pas décidé à prendre une décision dans ce domaine avant des mois.

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a affirmé que la décision d’ouvrir la vaccination aux enfants de 5 à 12 ans ne sera pas prise avant février 2022. «On prend les décisions dès lors qu’on a des recommandations scientifiques qui nous disent “on vous le recommande”», a-t-il déclaré. «Sur la vaccination des enfants, l’agence sanitaire européenne devrait nous donner son avis d’ici la fin de l’année. Ensuite il faut que l’autorité française nous donne un avis. On ne l’attend pas avant début 2022. Ce sujet est loin d’être anodin. Il est normal que les autorités de santé prennent le temps », a expliqué le porte-parole du gouvernement.

Fermeture des frontières : la France tergiverse

Fermeture des frontières : la France tergiverse

 

Comme d’habitude, la France tergiverse à propos des mesures très restrictives relatives aux frontières. Toujours écartelée entre l’intérêt national et la cohérence européenne, la France recule l’échéance tandis que nombre de pays qui l’entourent se barricadent de plus en plus. La Grande-Bretagne par exemple où  la situation paraît hors contrôle. On objectera que la Grande-Bretagne ne fait plus parti de l’union économique. Pourtant pour Arnaud Fontanet, membre du conseil scientifique : « Ce n’est pas à nous, conseil scientifique, de décider,. Mais on le met sur la table, c’est évident. » Le conseil s’affirme aussi préoccupé par le mutant sud-africain. Samedi, après la détection d’un cas à Mayotte, les autorités ont décidé que les déplacements entre l’île, la métropole et la Réunion ne seraient autorisés, pendant quinze jours, que pour « motifs impérieux ».

 

Lors de la première vague, la France avait fermé sa frontière avec l’Allemagne. Avec la Grande-Bretagne, le bouclage a été bref avant les fêtes, mais a causé des difficultés d’approvisionnement qui ont provoqué l’arrêt de l’usine Toyota de Valenciennes.

 

Cette fois, alors que le variant britannique galope en Irlande, la France n’exige pas encore de tests PCR pour les passagers en provenance de ce pays. Elle menace simplement ! Alors que l’Irlande elle exige des tests pour les arrivants.

 

 La vérité c’est que les arrivants en France notamment par voie aérienne pénètrent très librement dans le pays.  pour preuve, les contrôles étaient à peu près insignifiants au cours des fêtes ( sans doute un effet des congés de fin d’année des fonctionnaires chargés de les effectuer !).

 

 

Huawei: une fois de plus l’Allemagne tergiverse

Huawei: une fois de plus l’Allemagne tergiverse

 

Comme souvent en matière de business, l’Allemagne fait souvent passer ses intérêts économiques avant l’éthique. On a pu le constater notamment sur le dossier des relations tumultueuses entre les États-Unis et l’union européenne. Même chose vis-à-vis de la Chine. L’Allemagne tergiverse vis-à-vis de l’interdiction de Huawei  . Une interdiction maintenant décidée dans plusieurs pays occidentaux notamment les États-Unis, la Grande-Bretagne aussi la France ( avec un petit délai toutefois pour ce dernier pays).

L’enjeu est bien entendu économique car Huawei  est le premier opérateur mondial et l’Occident a pris du retard sur la technique 5G;  on ne peut compter que sur Ericsson et Nokia . Pourtant dans plusieurs pays qui ont refusé Huawei on a pris le risque d’être en retard par rapport à la technologie chinoise. En France par exemple, plusieurs opérateurs préféraient  les services Huawei mais il faudra bien revoir la stratégie en se privant du fournisseur chinois. Le gouvernement d’Angela Merkel, lui,  a reporté à la fin de l’été sa décision sur ce dossier technico-diplomatique délicat.

La Grande-Bretagne a décidé ce mois-ci de bannir Huawei pour l’installation de son réseau 5G, une décision applaudie par les Etats-Unis, qui poussent leurs alliés à écarter l’équipementier chinois.

“L’approche du gouvernement qui consiste à fixer les mêmes critères de sécurité pour tous est la bonne façon de garantir la sécurité des réseaux”, estime le représentant de Huawei, David Wang, interrogé par le magazine d’information hebdomadaire allemand.

En Allemagne, les trois opérateurs de téléphonie mobile sont tous des clients de Huawei, qui est présent dans le pays depuis quinze ans. Aucun d’entre eux n’a pu apporter de preuves étayant les allégations américaines selon lesquelles ses équipements ne sont pas sûrs, a ajouté David Wang.

Deutsche Telekom, le leader du marché allemand, a signé seulement le mois dernier un contrat 5G avec Huawei mais a, en vertu des accords existants, déjà connecté près de la moitié de la population à l’internet mobile ultra-rapide.

Selon des analystes et des sources du secteur, Deutsche Telekom, qui s’oppose à une interdiction de Huawei, cherche à prendre les devants en déployant la majeure partie de son réseau 5G avant qu’une décision politique ne soit prise.

La société Telefónica Deutschland, contrôlée par la multinationale espagnole Telefónica, a déclaré cette semaine qu’elle avait signé des contrats “de secours” avec d’autres fournisseurs d’équipements pour la 5G, au cas où Huawei finirait par être exclue du marché allemand.

La Grande-Bretagne a ordonné le 14 juillet le bannissement de Huawei des réseaux 5G d’ici 2027. Si la France n’a pas annoncé une telle interdiction, elle a limité à trois ou cinq ans les autorisations accordées pour du matériel Huawei, ce qui aboutira dans les faits à une sortie progressive de Huawei de ses réseaux 5G à l’horizon 2028.

Plastique: Matignon tergiverse

Plastique: Matignon tergiverse

 

 

Le projet du gouvernement concernant le plastique a du plomb dans l’aile. Après les collectivités locales, les recycleurs et les sénateurs, la liste des opposants au projet de consigne des bouteilles plastiques, inscrit dans le projet de loi pour l’économie circulaire, s’allonge.

 A propos du plastique ; on assiste comme un contournement de la problématique. Ce plastique est un véritable poison tant pour la santé que pour l’environnement et au lieu de prioritairement le supprimer, on essaye de s’en sortir avec des solutions de recyclage. Or pour nombre de produits notamment de consommation le plastique pourrait être purement et simplement supprimé. Pour mémoire on utilisait il y a un peu plus de 50 ans essentiellement des sacs en papier. Pour le liquide les bouteilles étaient consignées. On ce demande encore pourquoi on tolère encore le scandaleux commerce de bouteilles d’eau en plastique alors qu’il est démontré que la qualité de cette eau n’est pas supérieure à celle du robinet. Pourrait citer bien d’autres exemples. Comme l’indiquait   Luc Jacquet)

Réalisateur de document sur l’environnement, Luc Jacquet  constatait  le manque de courage pour luter contre le plastique.

« La question du plastique est particulière car il s’agissait d’une substance moderne, l’expression du génie de l’homme capable de transformer à volonté cette matière dont on peut faire à peu près n’importe quoi. Et d’un coup on se rend compte qu’elle est en train de se retourner contre nous et que son utilisation abusive nous étouffe littéralement sous des continents de détritus. On a du mal à l’admettre parce qu’il y a quelque chose qui va à l’encontre de ce qu’on a appelé le progrès. Les images de l’expédition Tara [qui vise à observer les effets du changement climatique] montrent que le travail de morcellement du plastique par les éléments naturels, notamment les courants dans les océans, a pour conséquence qu’on en trouve partout! ….Comment faire machine arrière en très peu de temps? On a interdit le sac en plastique mais il suffit d’inscrire dessus la mention réutilisable pour qu’il passe de banni à autorisé. Tout le monde adore boire un cocktail en terrasse avec une paille quand il fait chaud. Sauf que ça a un prix. La quantité d’ordures produite par les fast-foods est hallucinante. Il faut lutter contre le suremballage des fruits et légumes dans la grande distribution. J’ai la chance de vivre à la campagne et d’avoir un accès direct à la matière première sur les marchés. L’enjeu se situe au niveau d’une éducation de la société. Des pays sont plus en avance que d’autres au niveau du recyclage : en Europe, le Nord est très rigoureux et le Sud n’y prête pas attention, les Etats-Unis ne font rien du tout, l’Amérique du Sud non plus. Mais si on regarde de près, il y a une nébuleuse d’initiatives prises par les petites entreprises qui se mobilisent, notamment en France. Il faut des mesures courageuses pour provoquer un élan général. Au niveau individuel, on a pris conscience de l’urgence, mais l’action collective semble insurmontable. … » En cause surtout les lobbies qui ne veulent pas changer leur mode de production et de distribution, aussi le comportement individuel.

 

Hausse des taux d’intérêt :la FED tergiverse

Hausse des taux d’intérêt :la FED  tergiverse

 

La FED  continue grande d’entretenir la plus grande confusion sur la perspective d’une hausse des taux pendant des mois elle n’a cessé d’affirmer que cette hausse des taux était incontournable dès lors qu’on constaterait une amélioration de l’emploi et de l’activité. Or elle ne cesse de faire des reculs successifs pour retarder encore sa décision en s’appuyant d’abord sur le tassement de l’activité économique mondiale. Ce que constatent  d’ailleurs l’OCDE et  le FMI qui réclament  à cet égard la plus grande prudence. Du coup la FED qui observe aussi une diminution de la croissance des emplois aux États-Unis semble prête à reporter encore sa décision. Mais c’est hésitations alimente la volatilité des marchés et ne donne pas une perspective claire. La Réserve fédérale américaine a donc estimé que l’état de l’économie n’était pas loin de justifier une hausse des taux d’intérêt en septembre, mais les responsables de la politique monétaire aux Etats-Unis ont jugé qu’il était prudent d’attendre des données montrant que le ralentissement économique mondial ne faisait pas dérailler l’activité du pays. Selon le compte-rendu de la réunion de politique monétaire des 16 et 17 septembre, il apparaît que les banquiers centraux se sont montrés préoccupés des signes suggérant un ralentissement économique mondial, tout en estimant que ceci n’avait pas « de manière significative » bouleversé les perspectives pour l’économie. La Fed avait pris les investisseurs en observant le statu quo monétaire lors de la réunion du mois de septembre, alors qu’une première hausse des taux d’intérêt en près de 10 ans avait été anticipée. Le fait que la banque centrale américaine ne resserre pas sa politique monétaire avait été interprété comme le symptôme d’une conjoncture mondiale bien plus déprimée que prévu, ce qui s’était traduit par une forte chute des marchés actions mondiaux dans les jours qui avaient suivi. Selon le compte-rendu, la plupart des membres du comité de politique monétaire de la Fed ont jugé lors de cette réunion qu’il était toujours justifié de relever les taux « d’ici la fin de l’année ». Depuis, des chiffres de l’emploi pour le mois de septembre largement inférieurs aux attentes ont conduit nombre d’acteurs de marché à exclure toute hausse des taux en 2015, sentiment en partie à l’origine du rebond de Wall Street depuis le début du mois.




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