Archive pour le Tag 'tensions'

Russie: des tensions internes ?

 Russie: des tensions internes ? 

 
La guerre en Ukraine expose la Russie au spectre d’une crise qui pourrait coûter son poste au président Vladimir Poutine, entraîner une guerre civile voire un éclatement du pays, selon un ancien diplomate russe, Boris Bondarev. (Un papier de La Tribune)

Boris Bondarev a démissionné en mai de la mission permanente de Russie auprès des Nations unies en réaction à l’invasion de l’Ukraine, estimant que l’offensive russe montrait le niveau de répression de Moscou.

Dans une longue diatribe contre la Russie de Vladimir Poutine publiée lundi dans le magazine américain Foreign Affairs, l’ancien conseiller déclare que l’Etat russe est gangréné de béni-oui-oui (« yes men »), de flagorneurs, qui laissent les coudées franches au chef du Kremlin.

« Si (Vladimir) Poutine est chassé du pouvoir, l’avenir de la Russie sera profondément incertain », estime Boris Bondarev, qui a travaillé au ministère des Affaires étrangères de 2002 à 2022.

« Il est tout à fait possible que son successeur tente de poursuivre la guerre, d’autant que les principaux conseillers de (Vladimir) Poutine sont issus des services de sécurité. Mais personne en Russie n’a sa stature et le pays entrerait probablement dans une période de turbulences politiques. Il pourrait même sombrer dans le chaos », ajoute-t-il.

Les services diplomatiques russes n’avaient pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire. Le Kremlin a rejeté ces propos et affirmé que la popularité du président russe s’était à plusieurs reprises illustrée dans les urnes.

Vladimir Poutine a déclaré vendredi qu’il ne regrettait pas ce qu’il nomme « l’opération militaire spéciale », une bataille existentielle selon lui contre un Occident agressif et arrogant, déterminé à détruire la Russie.

Mais près de huit mois après le début de la guerre, les objectifs de Moscou sont loin d’être atteints et son armée a connu des échecs cuisants face aux troupes ukrainiennes, bien plus modestes mais soutenues, en armes et en renseignement, par les puissances occidentales, les Etats-Unis en tête.

Boris Bondarev, qui se définit comme un « diplomate en exil » ayant sauté d’un « train fou », explique dans son article comment le système de récompenses en place au plus haut niveau encourage les diplomates à alimenter la propagande russe dans les câbles diplomatiques.

« Les diplomates qui écrivaient de telles fictions recevaient les applaudissements de leurs patrons et voyaient leur carrière s’améliorer », témoigne Boris Bondarev. « Moscou voulait qu’on lui dise ce qu’il espérait être vrai et non ce qui se passait réellement. Partout, les ambassadeurs ont compris le message, et ils ont rivalisé pour envoyer les câbles les plus exagérés. »

« Tout cessez-le-feu (en Ukraine) ne fera que donner à la Russie une chance de se réarmer avant d’attaquer à nouveau », poursuit-il. « Il n’y a qu’une seule chose qui puisse vraiment arrêter (Vladimir) Poutine, c’est une déroute complète ».

Ceux qui espèrent une implosion de la Russie doivent en mesurer les conséquences, ajoute le diplomate démissionnaire.

« Les Russes pourraient s’unifier derrière un leader encore plus agressif que (Vladimir) Poutine, provoquant une guerre civile, davantage d’agressions extérieures ou les deux ».

« Si l’Ukraine gagne et que (Vladimir) Poutine tombe, la meilleure chose que l’Occident puisse faire est de ne pas infliger d’humiliation », souligne Boris Bondarev, en référence à la période qui a suivi la chute de l’Union soviétique en 1991.

« Fournir de l’aide permettrait également à l’Occident d’éviter de répéter son comportement des années 1990, lorsque les Russes se sont sentis escroqués par les Etats-Unis et permettrait à la population d’accepter enfin la perte de son empire », juge l’ancien conseiller russe.

Tensions entre la Russie et la France

Tensions entre la Russie et la France

 

 

« Ce n’est pas aujourd’hui notre intérêt de discuter avec les responsables russes puisque les communiqués qui sortent, les compte-rendus qui en sont faits sont mensongers », avait déclaré Stéphane Séjourné quelques jours après un entretien téléphonique entre les ministres russe et français de la Défense qui s’était soldé par des récits divergents. En réplique, le ministère des affaires étrangères russes a convoqué l’ambassadeur français. 

 

Après une conversation le 3 avril entre les ministres de la Défense Sébastien Lecornu et Sergueï Choïgou qui avait pour but de transmettre des « informations utiles » aux Russes sur l’attentat du Crocus City Hall près de Moscou en mars, le président français Emmanuel Macron avait dénoncé des « commentaires baroques et menaçants » des Russes.

Dans son compte-rendu de cet entretien, dont Paris avait pris l’initiative, la Russie avait dit « espérer » que les services secrets français n’avaient pas été impliqués dans cet attentat qui a fait 144 morts le 22 mars. Des supputations démenties par la France.

Inflation: Le résultat de tensions internationales

Inflation: Le résultat de tensions internationales

Dans un entretien au « Monde », l’historien Michel-Pierre Chelini explique que les périodes de hausse durable des prix sont d’abord liées aux tensions internationales et aux guerres de grande ampleur.

 

La flambée des prix de l’énergie et des matières premières, intensifiée par la guerre en Ukraine, a réveillé, en Occident, le douloureux souvenir de la « stagflation » des années 1970. Pour autant, le jeu des comparaisons historiques montre que cet épisode ne s’apparente pas aux grandes périodes d’inflation du siècle précédent, explique Michel-Pierre Chelini, professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Artois. Spécialiste de l’évolution des prix et des salaires en Europe et dans le monde depuis 1950, il a publié en 2021 Histoire des salaires en France des années 1940 aux années 1960 (1944-67), aux éditions Peter Lang.

A partir de quelle époque, dans l’histoire économique, le phénomène de l’inflation apparaît-il ?

On ne peut parler véritablement d’inflation qu’à partir du début du XXe siècle, avec la multiplication des échanges commerciaux, la massification de l’usage de la monnaie et l’industrialisation de la production. Il n’y a au XIXe siècle que des hausses de prix touchant un produit ou une catégorie de produits déterminés, limitées à un territoire donné – ce qui ne veut pas dire que cela n’a pas d’importance, surtout lorsqu’il s’agit du prix du blé, base de l’alimentation à l’époque.

La première grande inflation, c’est-à-dire la montée cumulative de l’ensemble des prix sur une longue période, n’intervient qu’en 1914 et dure jusqu’en 1926, avec un pic entre 1918 et 1922. Les prix, en francs courants, sont multipliés par sept sur la période en France, alors qu’ils doublent aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, et qu’ils sont multipliés par 1015  soit par un billiard  en Allemagne entre 1914 et 1923.

La seconde grande inflation, en France, couvre la période 1936-1952, où les prix sont multipliés par 25. Le mois d’août 1946 connaît la plus forte inflation du XXe siècle : les prix augmentent de 25 % ! La troisième grande inflation est la période 1970-1986, avec un quadruplement des prix et un pic entre 1973 et 1983 avec les deux chocs pétroliers de la guerre du Kippour (1973) et de la guerre Iran-Irak (1980).

Au total, les prix en francs courants ont été multipliés par 2 000 entre 1910 et 2010, ou encore, si l’on mesure en « nouveaux francs » (de 1960), par 20. Mais ces trois épisodes d’inflation, qui couvrent quarante-cinq ans avec une moyenne annuelle de 16 %, représentent 90 % de l’inflation sur le siècle. Ils correspondent à des périodes de tensions internationales et de conflits majeurs, dont les conséquences ont impacté toute l’économie mondiale. Les cinquante-cinq années sans belligérance n’en constituent que 10 % environ, avec une moyenne annuelle de 2 %.

Approvisionnement électricité : tensions

Approvisionnement électricité : tensions

 

Les inquiétudes sur la fourniture d’électricité sont maintenus du fait en particulier de la neutralisation de plusieurs réacteurs dont l’entretien a été décalé du faîte de la pandémie Covid. Parallèlement, on subit évidemment les conséquences de la fermeture prématurée de la centrale de Fessenheim. Une centrale dont la durée de vie pouvait être prolongée d’une vingtaine d’années et fermée sur l’insistance extrêmede Nicolas Hulot alors ministre de l’écologie mais qui aujourd’hui n’est plus en odeur de sainteté à l’Élysée..

Les tensions dépendront en faite surtout de la demande elle-même dépendant de l’intensité des éventuelles périodes de froid.

En cas de froid, de l’ordre de 4 °C en dessous des normales, ou de très faible production éolienne en Europe, RTE prévoit une interruption de grands consommateurs industriels et une baisse de la tension sur les réseaux. « En dernier ressort », en cas de froid inhabituel sur plusieurs jours couplé à une absence de vent, ou de nouvelle dégradation des capacités, notamment nucléaires, RTE pourra aussi « potentiellement recourir à des coupures ciblées de consommateurs », prévient-il.

RTE évalue la disponibilité prévisionnelle du parc nucléaire entre 43 et 51 gigawatts pour la majeure partie de janvier, soit « le niveau le plus bas jamais atteint pour le parc nucléaire à cette période de l’année ». L’année devrait commencer avec 12 réacteurs à l’arrêt sur 56, avant une amélioration en cours de mois.

Outre les activités de maintenance, cette moindre disponibilité du parc nucléaire s’explique également par l’arrêt à la mi-décembre de deux réacteurs à Chooz (Ardennes), « par précaution », et de la prolongation de l’arrêt de Civaux (Vienne), après la détection de défauts sur des circuits de sécurité.

 

Hôpitaux : de plus en plus de tensions en soins intensifs

Hôpitaux : de plus en plus de tensions en soins intensifs

 

Alors que la moyenne des contaminée ne cesse d’augmenter de manière quasi exponentielle, la saturation est proche dans les services de soins intensifs.

La pression continue de monter sur les services de soins critiques qui comptent 3.299 patients contre 3.282 samedi, avec 93 nouvelles admissions. Même poussée en termes d’hospitalisations avec 16.365 personnes actuellement hospitalisées contre 16.162 la veille, soit 506 nouvelles admissions. Le nombre de décès depuis le début de l’épidémie atteint 122.642, soit 96 de plus que la veille.

Au Sahel, Michelle Bachelet (ONU) constate des tensions !

 Au Sahel, Michelle Bachelet (ONU) constate des  tensions !

De retour du Burkina Faso et du Niger, la représentante de l’ONU Michelle Bachelet  ,  dresse un bilan q ui n’apporte pas grand-chose sur l’analyse de la crise et sur les perspectives. Ou quand l’ONU se situe surtout en spectateur .

Haut-commissaire des Nations unies pour les droits humains, Michelle Bachelet a effectué une tournée au Burkina Faso et au Niger du 28 novembre au 4 décembre.

Vous rentrez du Burkina Faso et du Niger, deux pays en grave crise sécuritaire. Cela ne menace-t-il pas leur processus de démocratisation ?

Ces deux pays ont eu des élections démocratiques, c’est important à noter. Dans le même temps, ils ont une multitude de menaces à gérer : l’insécurité, mais aussi les problèmes de développement comme l’accès à l’éducation ou à la santé, et le changement climatique qui les affecte durement.

Quand nous étions au Burkina Faso, mais aussi au Niger, il y avait des manifestations pour réclamer des autorités des décisions fortes face à la crise. Ce genre de contexte fait courir le risque que des mesures liberticides soient adoptées. Mais les dirigeants que j’ai rencontrés insistent sur le respect de la démocratie. Leur problème, c’est qu’ils ne veulent pas apparaître comme faibles et cela les conduit parfois à prendre des mesures inadéquates comme des coupures d’Internet au Burkina Faso ou l’interdiction de manifester au Niger.

Le Burkina Faso et le Niger ont-ils tenu leurs engagements en matière de lutte contre l’impunité ?

J’ai eu des rencontres avec les commissions des droits de l’homme de ces deux pays. Des enquêtes sont en cours sur tous les cas où il y a eu un nombre important de victimes civiles recensées. Pour l’instant, je n’ai pas été informée de condamnations mais les enquêtes se poursuivent. A propos du Niger, la Commission nationale des droits de l’homme enquête sur la disparition de 102 personnes à Inates [fin 2019]. Les auteurs doivent être traduits en justice, quel que soit le groupe auquel ils appartiennent.

Au Burkina, il y a des allégations d’exécutions extrajudiciaires qui auraient été perpétrées par les forces de sécurité, comme le massacre présumé de 15 hommes près de Djibo début novembre. C’est un sujet dont nous avons parlé et, là encore, j’ai insisté : il faut que la vérité soit connue, que justice soit faite et que les victimes ou leurs familles obtiennent réparation.

Que pouvez-vous dire aux pays qui, comme le Burkina Faso, ont encouragé la formation de milices d’autodéfense pour lutter contre les djihadistes ?

Tout d’abord, je ne pense pas que la solution sera militaire. Il y a un besoin d’opérations de ce type mais ce ne sera pas suffisant pour régler l’ensemble des défis de la région. Il faut une réponse globale. Je sais qu’au Burkina Faso, les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont été créés pour soutenir les forces de défense et de sécurité face à la multiplication des menaces. Si, en théorie, des lois existent pour encadrer ces groupes, en pratique, c’est bien différent. Nous avons des rapports disant que les Volontaires commettent des violations des droits humains mais aussi qu’ils ne sont pas suffisamment formés.

Quel message adressez-vous aux autorités maliennes qui seraient tentées par un partenariat avec la société militaire privée Wagner ?

J’ai eu un entretien avec le premier ministre malien à Genève en novembre. Il nous a dit avoir besoin de nouveaux partenaires. Je lui ai répondu que quel que soit l’acteur ou l’Etat qui intervient, il faut que celui-ci le fasse dans le respect des standards internationaux en matière de droits humains. A propos du groupe Wagner, nous avons des inquiétudes au regard de son passif en République centrafricaine.

Je dois dire aussi que le gouvernement malien ne peut pas être considéré comme démocratique. Il est issu d’un coup d’État. Il est important que ce pays tienne des élections rapidement car, comme cela m’a été répété au Burkina Faso et au Niger, il n’y aura pas de stabilité au Sahel si le Mali n’est pas stabilisé.

La France se montre-t-elle assez transparente quand ses soldats sont accusés de bavure, comme à Bounti, au Mali, ou plus récemment à Téra, au Niger ?

J’ai échangé avec différentes autorités françaises qui m’ont assuré que des investigations ont été menées. Plus la conduite des enquêtes sera transparente, meilleur sera le résultat pour la France, les pays impliqués et pour la justice envers les victimes. Le manque de transparence nourrit les spéculations, les peurs et les tensions.

 

Tensions en Méditerranée : vers des négociations ?

Tensions en Méditerranée : vers des négociations ?

Il semble bien que l’Allemagne ait  repris en main le dossier des tensions en Méditerranée. Ainsi Angela Merkel a favorisé  la reprise de discussions entre la Turquie et la Grèce d’une part et entre la Turquie et la France d’autre part.

Mardi, Recep Tayyip Erdogan s’est ainsi entretenu par téléphone avec Emmanuel Macron, qui l’a appelé à s’engager « sans ambiguïté dans la construction d’un nouvel espace de paix et de coopération en Méditerranée », selon l’Elysée. En retour, le président turc a dit attendre de la France « du bon sens et une attitude constructive », a indiqué Ankara. Un entretien qui est en soi un signe d’apaisement, les deux chefs ayant échangé des invectives violentes à ce sujet ces dernières semaines.

 

Vendredi, déjà, le président turc s’était dit ouvert à rencontrer le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis s’il voyait des signes de « bonnes intentions » de sa part. Mardi, selon la présidence, il a prévenu Angela Merkel que « l’élan visant à faire baisser les tensions et à exploiter les canaux de dialogue doit être appuyé par des mesures réciproques ».

 

Croissance Chine: victime des tensions avec les Etats-Unis

Croissance Chine: victime des tensions avec les Etats-Unis

 

Difficile de savoir exactement quelle est l’ampleur de l’affaiblissement économique de la Chine car les chiffres officiels chinois présentent un caractère très politique . Ce qu’on sait, c’est que l’industrie manufacturière est dans le rouge depuis plusieurs mois et que cela a forcément des incidences sur l’industrie tout entière. En cause le ralentissement mondial et le conflit sur les droits commerciaux avec les États-Unis. D’après les données du Bureau national de la statistique (BNS), les commandes à l’exportation ont poursuivent déclin depuis maintenant presque un an et demi.

 

La Chine a enregistré en octobre un ralentissement plus important qu’attendu de sa production industrielle, alors que se sont accentuées sur l’économie du pays les pressions provoquées par le ralentissement de la demande mondiale et domestique sur fond de guerre commerciale prolongée avec les Etats-Unis.

Les statistiques officielles publiées jeudi montrent aussi que d’autres secteurs s’essoufflent, avec des indicateurs inférieurs au consensus, la croissance des ventes au détail étant revenue à un creux de 16 ans et l’investissement en actifs immobilisés ayant chuté à un plus bas inédit.

Cette situation pourrait pousser Pékin à engager des mesures de soutien à l’économie supplémentaires alors que la croissance de la Chine est tombée au troisième trimestre à un plus bas de près de 30 ans.

D’autres données publiées plus tôt ce mois-ci ont mis en évidence la faiblesse de l’activité du secteur manufacturier chinois. Les prix à la production ont reculé en octobre à un plus bas de plus de trois ans et l’indice PMI manufacturier officiel s’est contracté pour un sixième mois consécutif.

La production industrielle a progressé de 4,7% en octobre en rythme annuel, alors que les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une hausse de 5,4%, montrent les statistiques gouvernementales communiquées jeudi.

“L’optimisme entourant la phase Un de l’accord commercial sino-américain pourrait certes stimuler les investissements en capital à court terme”, a commenté Martin Lynge Rasmussen, économiste chez Capital Economics.

“Mais même si un accord mineur venait à être conclu dans les prochains mois”, a-t-il poursuivi, “cela ne ferait que focaliser l’attention sur des questions inextricables qui selon nous mèneront au bout du compte à l’échec des discussions commerciales”.

“Les arguments en faveur d’un nouvel assouplissement monétaire restent intacts”, a-t-il ajouté.

La guerre commerciale prolongée avec les Etats-Unis, marquée par l’imposition de plusieurs séries de droits de douane réciproques, a affecté la demande mondiale et les chaînes d’approvisionnement.

Si les signes récents d’avancées dans les négociations entre Washington et Pékin ont réjoui les investisseurs, les représentants des deux plus grandes puissances économiques mondiales se sont jusqu’à présent gardé d’annoncer des engagements mettant fin à leur conflit commercial.

Cette incertitude continue de peser sur les producteurs et leurs carnets de commandes.

Selon les statistiques publiées jeudi, les ventes au détail ont augmenté de 7,2% en rythme annuel en octobre, ratant le consensus qui ressortait à 7,9% pour s’établir au même niveau qu’avril dernier, soit un plus bas de plus de 16 ans.

La croissance des investissements en actifs immobilisés a ralenti à 5,2% sur les dix premiers mois de l’année alors que les économistes s’attendaient à une hausse de 5,4%. Il s’agit de leur niveau le plus bas depuis que Reuters a commencé à les répertorier, en 1996.

Dans le secteur privé, qui concentre environ 60% de l’investissement total, ils ont progressé de seulement 4,4% sur la période janvier-octobre. (avec Stella Qiu; Jean Terzian pour le service français)

 

Catalogne: Les lourdes peines contre les indépendantistes réaniment les tensions

Catalogne: Les lourdes peines contre les  indépendantistes réaniment les tensions

 

Pas sûr que la sévérité des peines contre les indépendantistes de la part du gouvernement socialiste soit de nature à affaiblir le mouvement indépendantiste en Catalogne. Des sanctions plus clémentes auraient peut-être été de nature à apaiser les tensions. Mais le gouvernement espagnol a voulu cogner fort. Le Tribunal suprême espagnol a en effet condamné lundi neuf dirigeants séparatistes à des peines de neuf à treize ans de prison pour leur implication dans le référendum d’autodétermination d’octobre 2017 et la déclaration unilatérale d’indépendance qui a suivi. L’ancien vice-président du gouvernement régional catalan Oriol Junqueras, élu au Parlement européen en mai, a écopé de la plus lourde peine de treize années de prison. La colère n’est pas retombée à Barcelone, au lendemain de la condamnation de neuf dirigeants indépendantistes à de lourdes peines de prison. De ce fait,

Le centre de Barcelone a vécu des scènes de guérilla urbaine mardi soir au deuxième jour des manifestations contre la condamnation des dirigeants séparatistes pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017. Après le blocage de l’aéroport de Barcelone lundi par des milliers de manifestants, la tension est montée d’un cran dans la région.

A Barcelone, 40.000 personnes ont participé à la manifestation avant que les heurts n’opposent quelques centaines de militants, souvent le visage masqué, aux forces de l’ordre qui ont chargé.

Le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez a dénoncé dans un communiqué la «violence généralisée» dans les manifestations ayant eu lieu à Barcelone et d’autres villes comme Tarragone, Gérone ou Lérida. «Une minorité veut imposer la violence dans les rues des villes catalanes (…) Il est évident que nous ne sommes pas face à un mouvement citoyen pacifique mais coordonné par des groupes qui utilisent la violence dans la rue pour rompre la coexistence en Catalogne», a ajouté le gouvernement en promettant de «garantir la sécurité» avec «fermeté».

G20 : la croissance menacée par les tensions commerciales

G20 : la croissance menacée par les tensions commerciales

 

Le G20 finances n’a pu que constater les risques que font porter les tensions commerciales sur la croissance. En fait,  le G20 avait fait l’hypothèse d’une relative stabilisation de la croissance voir d’une petite reprise vers 2020. Mais une reprise qui pourrait bien être remise en question du fait du protectionnisme qui se développe un peu partout et caractérisé par des mesures de rétorsion qui freinent les échanges internationaux. En cause d’abord sans doute les relations toujours très tendues entre la Chine et les États-Unis mais aussi vis-à-vis de l’Europe avec notamment la question de l’avenir des exportations d’automobiles allemandes aux États-Unis ou encore la question de la pénétration de la technologie chinoise 5G. Comme souvent on se contente de constat sans prendre de décision. Les tensions commerciales menacent un rebond modéré de la croissance mondiale prévu au second semestre 2019 et en 2020, peut-on lire dans le projet de communiqué des ministres des Finances et banquiers centraux du G20 réunis ce week-end au Japon. Mais le texte montre également que les intervenants restent divisés sur l’urgence de trouver une solution.“La croissance mondiale semble en voie de stabilisation et est généralement attendue en rebond modéré plus tard dans l’année ainsi qu’en 2020”, dit le texte du communiqué, qui pourra être modifié d’ici sa publication dimanche.“Cependant, (…), les risques restent orientés à la baisse. Cela inclut en particulier les tensions commerciales et géopolitiques qui s’intensifient”, poursuit le communiqué. Les ministres des Finances du G20 ont également approuvé l’idée de mettre en place un ensemble de règles communes afin de réduire les avantages fiscaux qui profitent aux géants du numérique, montre le projet de communiqué.

Gilets jaunes: hausse de la participation et moins de tensions

Gilets jaunes: hausse de la participation et moins de tensions

Plus de 40.500 manifestants pour le ministère de l’intérieur et plus du double pour les gilets jaunes. Le samedi précédent, 32.000 «gilets jaunes», dont 10.000 à Paris, avaient été recensés selon les autorités. Une participation en hausse avec encore quelques tensions mais nettement moins importantes que lors de la 18ème semaine.  À noter aussi des manifestations dans de nombreuses grandes villes de province avec aussi parfois des les affrontements. Ce qu’on peut retenir c’est que pour la 19e édition la mobilisation se maintient mais que les forces de l’ordre ont réussi à neutraliser les plus violents. À Paris la police a procédé à des contrôles préalables à 9000 personnes par ailleurs des contrôles  l’ont déjà ont également eu lieu dans les gares. Cette nouvelle édition des gilets jaunes peut éventuellement être comparée à la récente manifestation de la CGT, de FO et des syndicats corpo gauchistes qui a connu une participation dans une fourchette de 131 000 pour le ministère de l’intérieur et de 350 000 pour la CGT. Soit beaucoup plus que les gilets jaunes ce samedi 23 mars. Ceci étant on ne peut évaluer l’impact du mouvement gilets jaune uniquement à travers la participation des manifestants. Il faut en effet tenir compte du soutien de l’opinion publique qui certes  a baissé mais tourne encore autour de 45 %. Le problème pour le pouvoir, c’est que tout ce qu’il peut dire ou faire tout au long de la semaine à propos de la crise sociale se trouve en quelque sorte gommer le samedi par la médiatisation des gilets jaunes. C’est cet impact médiatique que craint particulièrement le pouvoir car cela témoigne de l’enlisement social. Cela d’autant plus que le grand débat national n’a encore débouché sur rien et qu’il faudra attendre autour du 15 avril pour commencer seulement avoir quelques effets ou constater quelques annonces. Une date encore lointaine et de toute façon les Français eux-mêmes ne s’attendent pas à des miracles. Ils sont entre 60 et 70 pour cent à penser que le débat national ne permettra pas de résoudre la crise sociale. D’une certaine manière, la France s’installe dans une sorte de crise larvée plus ou moins permanente avec un président qui ne bénéficie que d’un soutien très minoritaire autour de 30 %. Une crise sociale bien sûr mais de plus en plus tout autant politique.

Brexit: tensions UE- Grande Bretagne

Brexit: tensions UE- Grande Bretagne

 Le niveau des tensions est nettement monté entre Londres et la Grande-Bretagne. Au point que  d’un côté comme de l’autre, on envisage maintenant la perspective d’un Brexit dur, c’est-à-dire l’absence d’un accord. Il faut dire que nous sommes dans le dernier round en principe des discussions et que chacun met la pression maximale pour obtenir des concessions de la partie adverse. En l’état actuel des discussions, la perspective d’un Brexit site dur paraît vraisemblable.  l’opposition entre les deux parties bute sur le même aspect. La Grande-Bretagne veut les avantages du libre-échange de l’union européenne mais sans les  inconvénients et les réglementations. Si l’union économique devait lâcher sur ce point certains pays ne manqueraient pas de s’engouffrer dans la brèche lorsqu’elles sont dirigées en particulier par des gouvernements de type nationaliste. Cependant rien ne dit que les pendules ne seront pas arrêtés pour permettre de trouver un accord au dernier moment comme souvent dans les négociations internationales. En attendant, Emmanuel Macron a estimé que les propositions britanniques sur le Brexit n’étaient « pas acceptables en l’état » sur le plan économique, car elles « ne sont pas respectueuses de l’intégrité du marché unique ». Le chef de l’État français a ainsi confirmé les déclarations de Donald Tusk, le président du Conseil européen, qui avait affirmé quelques minutes plus tôt que le cadre économique proposé par Londres ne « fonctionnerait pas ». La Première ministre britannique a toutefois promis qu’elle présenterait   »sous peu » aux Européens une nouvelle proposition sur la frontière irlandaise, l’un des principaux points d’achoppement des négociations.

 

Guerre commerciale : les Français redoutent la montée des tensions

Guerre commerciale : les Français redoutent la montée des tensions

Selon le dernier baromètre BVA pour La Tribune sur les questions de l’économie, 60% des interrogés estiment que la situation conflictuelle sur les droits de douane  ne profitera ni aux États-Unis ni à l’Union européenne. Seulement 6% des sondés indiquent que cette situation sera bénéfique des deux côtés de l’Atlantique.  Selon les résultats collectés par l’organisme de sondage, moins de 4 Français sur 10 déclarent que la politique économique européenne sera favorable pour « les entreprises françaises (38%), la situation du pays (33%) et l’emploi (27%). » À l’échelle européenne, les répondants signalent que les orientations économiques de l’UE sont « une bonne chose pour les entreprises européennes (52%), ils ne sont que 41% à juger qu’elles sont une bonne chose pour la situation économique en Europe et 39% pour l’emploi en Europe. » Interrogés sur la mise en place de barrières tarifaires en Europe, les Français semblent très partagés sur ce type de dispositifs. S’ils sont 48% à affirmer que ces mesures protectionnistes peuvent améliorer la compétitivité des entreprises françaises, ils sont seulement 34% à dire que cela pourrait améliorer le pouvoir d’achat.

Méthode : enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet du 2 au 3 juillet 2018. L’échantillon est composé de 975 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus La représentativité de l’échantillon a été assurée grâce à la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et CSP du chef de famille.

Les tensions commerciales internationales menacent la croissance

Les tensions commerciales internationales menacent la croissance

Trump a annoncé de l’ordre de 60 milliards de dollars de taxes sur les importations chinoises, des mesures protectionnistes qui vont en retour en appeler d’autres en particulier en Chine. Ainsi  Pékin a publié une liste de 128 lignes tarifaires (catégories de produits), divisée en deux groupes. Le premier groupe de produits, comprenant 120 lignes tarifaires, sera taxé à 15%. Il s’agit de produits tels que fruits frais, vin, éthanol, ou ginseng, autant de marchandises qui ont représenté près d’un milliard de dollars d’importations en Chine en 2017. Le deuxième groupe, qui comprend le porc et l’aluminium recyclé, sera taxé à 25%. Ce groupe ne comprend que huit lignes tarifaires, mais correspondant à près de deux milliards de dollars d’importations l’an dernier, a expliqué le ministère du Commerce. La liste ne comprend cependant pas le soja, que les Américains ont exporté en Chine à hauteur de 14 milliards de dollars l’an dernier Le président américain a annoncé de son coté des décisions commerciale contre la Chine qui pourraient se traduire par 60 milliards de dollars (48,8 milliards d’euros) de droits de douane. Ces mesures devraient cibler particulièrement les secteurs de la technologie et des télécommunications. Il est clair que  cette menace de  guerre commerciale entre les deux premières puissances économiques mondiales inquiète particulièrement mes acteurs économiques et les marchés. La conséquence pouraiat être un affaiblissement des échanges internationaux et un affaiblissement de la croissance mondiale. L’autre risque est de faire monter l’inflation alors que la croissance se tasse. Pour les marchés financiers ce climat d’incertitude pourrait se traduire par une  grande volatilité.

Chine: tensions sur les taux du crédit

Chine: tensions sur les taux du crédit

 

Surchauffe de la demande  du crédit en Chine (qui indique une reprise interne se substituant à l’insuffisance d’exports) et les taux des crédits interbancaires ‘s’envolent ; Une conséquence du resserrement de la banque centrale qui craint que le système bancaire ne soit fragilisé par trop de créances douteuses. Après un brusque coup de fièvre la semaine dernière, les taux interbancaires chinois –auxquels les établissements financiers se prêtent quotidiennement de l’argent entre eux–, ont poursuivi leur flambée lundi.  Référence du marché, le taux de refinancement à sept jours a grimpé jusqu’à 9,8%, un sommet depuis la sévère pénurie de liquidités survenue en juin, et un net bond par rapport au niveau de 8,2% atteint vendredi, selon des chiffres de Dow Jones Newswires.   »Cette nouvelle envolée des taux montre que la défiance des marchés aggrave le resserrement de la liquidité », les banques rechignant de plus en plus à se prêter de l’argent entre elles, a expliqué Wendy Chen, analyste de Nomura Securities basée à Shanghai.  A l’origine des tensions des derniers jours, un énième coup de vis des autorités: soucieuse d’enrayer l’accroissement persistant du crédit dans le pays, la Banque populaire de Chine (PBOC) a suspendu sur les deux premières semaines de décembre ses opérations de marchés régulières visant à injecter de nouvelles liquidités.  Ce resserrement a exacerbé la nervosité des établissements bancaires, les rendant encore plus réticents à céder des fonds dans un tel environnement.  La PBOC s’est finalement décidé à agir pour tenter d’apaiser leurs inquiétudes, en procédant en fin de semaine dernière à des injections massives de liquidités.  Dans un message diffusé tard vendredi sur son compte officiel de microblogs, l’institution a annoncé avoir injecté plus de 300 milliards de yuans (36 milliards d’euros) dans le système financier sur une période de trois jours, à travers « des opérations de liquidités à court terme (SLO) ».  Introduites en janvier dernier, ces SLO sont menées sans être rendues publiques, et seules en bénéficient 12 banques au rôle jugé crucial pour l’équilibre du système financier. Les SLO sont destinées à compléter les opérations régulières réalisées deux fois par semaine par la PBOC.   »En ce moment, le système bancaire possède des réserves excédentaires dépassant 1.500 milliards de yuans, un niveau relativement élevé pour cette période (de l’année) », a ajouté la PBOC.  Dans un message précédent, l’institution avait assuré vendredi « avoir offert de façon appropriée des liquidités » au marché sans préciser de montant.  Mais ces interventions de la PBOC n’ont pas suffi à rasséréner les marchés: après un bref répit lundi matin, où il est descendu à 5,57%, le taux interbancaire de référence a rebondi de plus belle.   »Il faudra un assouplissement accru et des mesures supplémentaires de la part de la PBOC pour que le marché reprenne confiance et que les taux se stabilisent », a indiqué Mme Chen à l’AFP.  Selon des analystes cités lundi par le quotidien financier Zhengquan Shibao, la banque centrale a tenté d’afficher une position « neutre mais tendant légèrement à un resserrement » de la liquidité, en cessant ses opérations régulières et en choisissant de n’avoir recours qu’à des SLO pour apaiser les tensions.  Pour les experts, la PBOC ne devrait donc pas rouvrir trop largement et trop longtemps les vannes aux liquidités car elle désire continuer à contrôler le vif envol du volume des crédits bancaires. Mais l’institution devrait avoir « tiré les leçons » de la crise de juin dernier.  Ce mois-là, l’intransigeance de Pékin, qui souhaitait endiguer la spéculation et assainir un secteur financier miné par les créances douteuses, avait provoqué un asséchement des liquidités disponibles et une flambée des taux interbancaires.  Alors que cette situation mettait en péril la capacité des banques à se financer et à accorder des prêts –menaçant de ce fait l’activité économique–, la banque centrale avait finalement cédé et accepté « d’ajuster le niveau global des liquidités ».

 

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