Archive pour le Tag 'tendue'

Coronavirus France : situation de plus en plus tendue en réanimation

Coronavirus France : situation de plus en plus tendue en réanimation

14.678 nouveaux cas et 287 morts ont été enregistrés à l’hôpital au cours de ces dernières 24 heures, selon le dernier bilan communiqué mardi soir par Santé Publique France.

26.756 personnes sont désormais hospitalisées en France en raison d’une infection à Covid-19, soit 2286 malades supplémentaires par rapport à la veille. Par ailleurs, 4634 patients sont actuellement en réanimation, ce qui représente 488 admissions en 24 heures.

Production Électricité : situation tendue mais EDF confiant

Production Électricité : situation tendue mais EDF confiant

 

 

La crise sanitaire a nourri certaines interrogations quant à la capacité de production d’électricité d’EDF. En effet,  cette de crise a paralysé pendant un temps la mise aux normes et l’entretien de centrales nucléaires. La situation se régularise progressivement. EDF considère que la situation est tendue mais se montre quand même confiante. Tout dépendra en faite des rigueurs de l’hiver et des évolutions de la consommation d’électricité supplémentaire du fait des mesures restrictives prises comme par exemple les dépenses concernant le chauffage électrique.

EDF ne prend pas à ce stade de nouveaux engagements en matière de production nucléaire en France pour 2021 et 2022, a-t-il ajouté lors d’un point sur l’avancement de son plan d’amélioration des performances de la filière nucléaire française.

L’impact de la crise du coronavirus sur le chantier EPR de Flamanville est pour le moment vu comme “tout à fait modéré”, a de son côté précisé Xavier Ursat, directeur exécutif d’EDF en charge de la direction “ingénierie et projets nouveau nucléaire ”directeur projets “nouveau nucléaire”.

Il a également déclaré que le coût de l’EPR 2 serait réduit d’environ 30% par rapport à celui de Flamanville.

Maghreb : situation tendue

Maghreb : situation tendue

L’historien du Maghreb , Pierre VERMEREN , juge que la situation relative aux libertés au Maghreb risque d’être explosive dans un entretien au Figaro.

Normalien et agrégé d’histoire, professeur d’histoire du Maghreb contemporain à l’université Paris I – Sorbonne, Pierre Vermeren est l’auteur de nombreux ouvrages salués par la critique. Son nouvel ouvrage, Le Maroc en 100 questions (Tallandier, 2020, 352 p., 16,90€), est actuellement en librairie.


Plusieurs centaines de personnalités marocaines ont signé un manifeste contre la répression policière et la diffamation des opposants qui, selon eux, s’accentuent dans leur pays. Sous le titre «Cette ombre est là», le texte pointe «plusieurs cas d’emprisonnement politique et de harcèlement, parmi lesquels l’arrestation des journalistes Omar Radi et Hajar Raissouni, ainsi que les répressions subies par des mouvements sociaux». Constate-t-on vraiment une augmentation de la répression de la liberté d’expression au Maroc?

Pierre VERMEREN. - On observe à la fois une permanence et une recrudescence. Une permanence puisque depuis 2009, l’essentiel de la presse indépendante née de la transition marocaine des années 1990 avait été démantelée. Cela n’empêche pas certains titres ni des plumes de renaître de manière indépendante, mais alors, très vite, les ennuis commencent: diffamation, procès, prison… Reporters sans frontières classait le Maroc au 133e rang mondial (sur 180) de la liberté de la presse en 2010.

Mais depuis les émeutes du Rif en 2017, qui ont dévoilé les énormes carences de la gouvernance et du développement dans les régions du Maroc périphérique, depuis la révolte algérienne de 2019, passionnément suivie au Maroc, et avec la crise de la Covid-2019, on observe un sursaut de ce durcissement. La contestation du pouvoir dans une région clef du pays -le Rif-, qui se situe aux portes de l’Europe et de l’Algérie, puis le soulèvement contre le système vingtenaire corrompu d’Abdelaziz Bouteflika, et enfin, la mise à l’arrêt forcée des économies du Maghreb au printemps 2020, suite à la coupure de facto des relations internationales, ont été ressenties par le pouvoir comme autant de menaces systémiques.

Les attaques indirectes contre les journalistes sont redoutables dans une société conservatrice où l’opinion publique est prise à témoin pour salir de fortes têtes.

Il en résulte une succession d’affaires, comme celles des deux journalistes que vous citez, mettant en cause des personnages publics (rappeurs, journalistes, sportif, historien) voire des parents de personnages politiques (comme Hajar Raissouni), souvent mis en cause dans des histoires de mœurs montées de toute évidence par la police politique. Ces attaques indirectes contre les journalistes sont redoutables dans une société conservatrice où l’opinion publique est prise à témoin pour salir de fortes têtes. Cela n’empêche pas des esprits indépendants ou choqués, voire des associations diverses, de protester systématiquement contre ces abus de pouvoir. Certaines figures bien connues y montrent du courage.

Dans ce texte, sont aussi fustigés «les médias de diffamation» proches de l’appareil d’État. Le pouvoir s’attaque-t-il particulièrement à la presse?

Il est inutile de citer des noms car tout le monde les connaît au Maroc, mais cette histoire de «médias de diffamation» est un point très important. Et ce point nous informe sur l’état général de la presse dans les États autoritaires, et peut-être demain dans les démocraties.

Tout titre de presse qui ne consent pas à passer les messages du pouvoir ou qui aurait l’impudence de critiquer les « lignes rouges  » définies par le régime entre dans des difficultés insurmontables.

Dans de nombreux pays pauvres ou très contrôlés comme le Maroc, la presse est depuis des décennies une affaire d’État. Tout titre de presse qui ne consent pas à passer les messages du pouvoir, à faire en sorte de bénéficier des annonces des entreprises publiques ou amies qui lui permettent de vivre, ou qui aurait l’impudence de critiquer les fameuses «lignes rouges» définies par le régime -c’est-à-dire l’évocation du roi et de la famille royale, de la sacralité de l’islam et du régime politique, de la corruption financière, des proches du roi, de l’intégrité territoriale- entre dans des difficultés économiques insurmontables, aggravées par des procès et des amendes.

C’est ainsi que les médias à la fois indépendants et politiques ont disparu. En dehors des militants et des administrations, les Marocains ne lisent plus la presse papier, à l’exception de rares revues spécialisées. Ils s’informent sur Internet dans les médias internationaux, qui sont libres d’accès. Le problème concerne les informations nationales marocaines. Les réseaux sociaux auxquels sont connectés plus de vingt millions de Marocains, qui sont toutefois surveillés, règnent en maître.

La police politique, au Maroc ou dans la grande diaspora marocaine à l’étranger, est parvenu à contrôler quasiment tous les sites marocains d’informations en ligne.

Mais qu’en est-il des informations politiques? Dans ce domaine, la police politique, que ce soit au Maroc ou dans la grande diaspora marocaine à l’étranger, est parvenu à contrôler quasiment tous les sites marocains d’informations en ligne. Quand elle veut lancer une campagne de diffamation contre l’un de ses adversaires (ou prétendus adversaires), elle n’a qu’à déclencher une offensive concertée. La campagne de diffamation, ciblée sur un individu mis à nu, concerne très souvent des affaires de mœurs soit réelles, soit inventées soit montées en épingle, ce qui permet d’éviter les procès politiques comme dans les années quatre-vingt. L’État peut alors se retrancher derrière le respect de la morale islamique supposément offensée, et la justice sanctionner l’offense aux bonnes mœurs.

Unmute

Cet appel fait suite à celui de 110 journalistes, qui avaient appelé les autorités marocaines à prendre des mesures contre les «médias de diffamation». Plusieurs ONG s’inquiètent d’une «dégradation des droits humains» dans le royaume. Ces prises de position peuvent-elles aboutir à une révolte populaire, malgré la crise sanitaire qui sévit toujours au Maroc?

Il est certain que la crise sanitaire qui sévit au Maroc, et plus largement au Maghreb -et qui me paraît volontairement surestimée au regard du faible nombre de victimes-, est d’abord et avant tout une crise économique. Tous les moteurs de ces économies se sont arrêtés à la fois, et comme le Maroc et la Tunisie sont à la limite de leur capacité d’endettement, il est impossible de laisser filer les déficits comme en France.

La suppression des subventions, le chômage de masse, la quasi-impossibilité d’émigrer rendent la situation potentiellement explosive au Maghreb.

Le résultat est que la suppression des subventions, le chômage de masse, la quasi-impossibilité d’émigrer etc. rendent la situation potentiellement explosive. Le Maghreb vit depuis mars-avril en quasi-état de siège, même les mosquées y sont fermées. Des quartiers des grandes villes sont bouclés, et les gens vertement priés de rester chez eux ou au mieux dans leur ville ou province. La police et les forces anti-émeutes font respectez ces consignes drastiques, sans empêcher parfois des débordements.

Pendant la fête de l’Aïd (dite du mouton), un marché de Casablanca a été pillé, et les gens sont repartis avec leurs moutons sans les payer ; plus récemment, deux camions de livraisons de Coca-Cola ont été pillés dans Casablanca. Les tensions sociales et économiques au Maghreb sont telles qu’il faudrait en prendre conscience en Europe.

Ces tensions sociales extrêmes aggravent effectivement la pression des forces de l’ordre contre les délinquants ou manifestants. Nous n’en sommes pas à la révolte populaire et encore moins politique (car il n’y a pas de force politique contestataire structurée), mais ce qui est certain, c’est que la situation ne va pas pouvoir demeurer indéfiniment ainsi, alors que le Maghreb se situe aux portes de l’Europe. Il devient urgentissime de prendre conscience d’un phénomène à peine évoqué et potentiellement à haut risque.

Santé – zone tendue : stage obligatoire pour les étudiants en médecine

Santé – zone tendue : stage obligatoire  pour les étudiants en médecine

On se souvient que le Premier ministre s’était opposé à ce que les jeunes messins s’installent pendant quelques années de façon contrainte dans les zones sous-tendues. Du coup sans doute pour compenser ce refus, le gouvernement prévoit dans son projet loi santé d’imposer un stage aux étudiants en médecine avant l’internat. Une mesure intermédiaire qui ne sera pas très efficiente pour répondre à la question centrale des déserts médicaux des zones rurales ou du péri urbain. Le problème est pourtant de plus en plus grave car non seulement les médecins délaissent les zones rurales et périphériques mais aussi les petites villes voire les villes moyennes pour privilégier la médecine de spécialités dans les grandes métropoles. La seule et unique solution vers laquelle on s’oriente donc est le recrutement de médecins étrangers auxquels il conviendra d’accorder des conditions matérielles favorables pour les attirer et les maintenir. L’affaiblissement économique n’est pas seulement en cause, il s’agit aussi d’un problème culturel. Les jeunes médecins refusent les conditions de travail qui étaient celles des vieux généralistes qui n’hésitaient pas à travailler 12 heures par jour et certains disponibles 24 heures sur 24. Désormais nombre de médecins préfèrent  les spécialités ou encore être salariés. Bref la même problématique de rapport que l’ensemble de la population française qui en moyenne adhère à une dévalorisation de la valeur travail. S’ajoute à tout cela la folle tendance à la mettre polarisation de toutes les activités économiques et humaines qui vont bientôt concentrer 90 % de la population française dans seulement 10 à 12 grandes agglomérations. L’amendement proposé au projet de loi santé serait justifié par le fait que les stages sont actuellement « très largement concentrés dans les milieux urbains », or « c’est la réalisation de ces stages dans d’autres milieux, et en particulier dans les territoires ruraux ou périurbain » qui « permettrait aux étudiants de découvrir une autre pratique de la médecine et ainsi les former et les inciter à la pratique dans ces zones », a justifié l’auteure de l’amendement dans son exposé des motifs.

 

Redevance télé étendue aux ordinateurs, tablettes et smartphones.

Redevance télé étendue aux   ordinateurs, tablettes et smartphones.

 

Hollande s’est déclaré favorable à «une assiette plus large et plus juste» pour la redevance audiovisuelle qui participe au financement de l’audiovisuel public. Pointant que l’«on peut regarder les chaînes du service public sur d’autres instruments que le téléviseur», le chef de l’État a estimé que la redevance pourrait à l’avenir s’appliquer aux ordinateurs, smartphones et tablettes. Une solution défendue unanimement par tous les patrons du secteur de l’audiovisuel public, à commencer par Rémy Pflimlin, le président de France Télévisions. Sur cette question, les pouvoirs publics ont effectué un virage à 180 degrés. Voilà quelques jours au micro de France Inter, Fleur Pellerin, la ministre de la Culture et de la Communication, avait en effet balayé une telle éventualité. En revanche, elle avait évoqué l’option d’un possible retour de la publicité après 20 heures sur France Télévisions. L’Élysée a tranché. Mais s’agissant de la mise en œuvre de cette mesure, François Hollande n’a toutefois pas fixé de calendrier. La question devrait être plutôt repoussée à la discusison sur le budget 2016. Autre annonce phare du président, celle d’un possible rapprochement entre les régulateurs de l’audiovisuel (Conseil supérieur de l’audiovisuel) et des télécoms (Arcep). Un vieux serpent de mer, longtemps évoqué et souvent repoussé. C’est néanmoins la première fois qu’un président de la République s’exprime ouvertement sur la nécessité de «mieux articuler les règles applicables entre les télécoms et l’audiovisuel» et sur celle d’une plus grande intégration des deux régulateurs. L’occasion pourrait se présenter rapidement avec la fin du mandat de Jean-Ludovic Silicani, le président de l’Arcep, le 3 janvier 2015. Le chef de l’État a chargé Fleur Pellerin, la ministre de la Communication, et Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de faire des propositions en ce sens. François Hollande a par ailleurs annoncé que l’Arcep devra impérativement lancer, dès 2015, la mise aux enchères des fréquences de la bande 700 MHz, actuellement réservée aux télévisions. D’ailleurs, le produit de cette future vente a déjà été affecté au budget de l’armée.




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