Archive pour le Tag 'tendances'

Prix Pétrole : tendances à la baisse

Prix Pétrole : tendances à la baisse

Il se pourrait bien que l’OPEP- et en particulier l’Arabie Saoudite -ait poussé le bouchon un peu loin en matière de prix du pétrole. L’objectif était en effet d’atteindre les 100 $ le baril. Le problème c’est que ce haut niveau des prix à contribué à plomber la croissance et donc la demande.

Au plan mondial toutes les perspectives de fin d’année et de 2024 montrent un tassement économique avec une croissance qui devient anecdotique. Résultat le baril de pétrole qui était autour de 95 $ le baril il y a quelques jours est tombé à 85 $ ( 84.43 au 6 octobre 2023). Et la tendance pourrait se poursuivre s’il se confirme que l’activité économique se refroidit partout au plan mondial à commencer par la Chine, le plus gros utilisateur de pétrole importé.

Pour la première fois depuis la fin du mois d’août, le prix de référence du Brent est passé sous la barre des 85 dollars et celui du WTI sous celle des 84 dollars. Les prix élevés de l’or noir, la poursuite de la hausse des taux et de la solidité du dollar commencent à peser sur la demande mondiale pétrolière.

« Le frein à la demande de pétrole en Chine, en Europe et aux États-Unis pèse lourdement sur les prix du brut , limitant les gains potentiels liés aux réductions de l’offre de l’OPEP+ », indiquait mercredi Ed Morse, l’analyste, spécialiste du pétrole chez Citigroup Inc, dans un entretien accordé à Bloomberg Television, Un expert anticipe un marché pétrolier mondial excédentaire en 2024 qui pourrait faire dégringoler le prix du baril de Brent à 70 dollars le baril, notamment en raison du ralentissement de la croissance mondiale.

Pétrole : tendances baissières des prix

Pétrole : tendances baissières des prix

Il se pourrait bien que l’OPEP- et en particulier l’Arabie Saoudite -ait poussé le bouchon un peu loin en matière de prix du pétrole. L’objectif était en effet d’atteindre les 100 $ le baril. Le problème c’est que ce haut niveau des prix à contribué à plomber la croissance et donc la demande.

Au plan mondial toutes les perspectives de fin d’année et de 2024 montrent un tassement économique avec une croissance qui devient anecdotique. Résultat le baril de pétrole qui était autour de 95 $ le baril il y a quelques jours est tombé à 85 $. Et la tendance pourrait se poursuivre s’il se confirme que l’activité économique se refroidit partout au plan mondial à commencer par la Chine, le plus gros utilisateur de pétrole importé.

Pour la première fois depuis la fin du mois d’août, le prix de référence du Brent est passé sous la barre des 85 dollars et celui du WTI sous celle des 84 dollars. Les prix élevés de l’or noir, la poursuite de la hausse des taux et de la solidité du dollar commencent à peser sur la demande mondiale pétrolière.

« Le frein à la demande de pétrole en Chine, en Europe et aux États-Unis pèse lourdement sur les prix du brut , limitant les gains potentiels liés aux réductions de l’offre de l’OPEP+ », indiquait mercredi Ed Morse, l’analyste, spécialiste du pétrole chez Citigroup Inc, dans un entretien accordé à Bloomberg Television, Un expert anticipe un marché pétrolier mondial excédentaire en 2024 qui pourrait faire dégringoler le prix du baril de Brent à 70 dollars le baril, notamment en raison du ralentissement de la croissance mondiale.

Quelles tendances des marchés financiers ?

Quelles tendances des marchés financiers ?


Il semblerait que les marchés ne nous disent pas tout. En effet, leurs performances très optimistes sont difficilement compatibles avec le scénario très conservateur des « experts ». Par Karl Eychenne, chercheur chez Oblomov & Bartleby
dans la Tribune

Commençons par une hypothèse qui en impose : les marchés pensent. Pourquoi pas. Et puisque les marchés pensent, peut être même qu’ils sont capables de « penser tout bas ». Comme le font les gens qui pensent des choses qu’ils ne disent pas. Admettons. Si l’on retient cette possibilité, alors il devient possible d’interpréter les niveaux de marché d’une toute autre manière que celle traditionnellement retenue. L’interprétation devient moins exubérante, mais plus stimulante.

Par exemple, d’ordinaire lorsque les marchés d’actions s’envolent alors que l’économie touche le fond, on diagnostique un excès d’optimisme de la finance de marché. Voire un éthylisme monétaire de l’investisseur qui attend sa dose de politique ultra-accommodante. Le langage ordinaire de la finance utilise un terme précis : l’irrationnalité. Tout a déjà été dit sur le sujet. Mais il existerait une autre lecture, moins irrationnaliste, plus complotiste. Le marché sait des choses qu’il ne nous dit pas…

Laissons-nous embarquer par ce thème fumeux, et alors tout s’éclaire. Si les marchés sont en décalage avec ce que dit le réel, c’est parce que les marchés pensent des choses tout bas, mais ne nous les disent pas. Les niveaux qu’ils nous donnent à lire ne racontent pas le fond de leur pensée. Nous pensons lire une certaine forme d’exubérance dans les prix des actifs, et c’est bien normal puisque l’investisseur un irrationnel indécrottable. Mais en fait, l’investisseur aurait une tout autre version de l’histoire. Une version en opposition quasi-frontale avec celle proposée par ceux qu’on appelle les « experts » : le consensus des économistes, les autorités monétaires, FMI, OCDE… , et les analystes financiers.

Les « experts » pensent que l’activité économique va décélérer significativement de 3,5 à 0,6 % en 2023, que l’inflation sous – jacente (hors prix de l’énergie et de l’alimentaire) va rester trop élevée à près de 5 %, et que la Banque centrale européenne va maintenir la pression en montant ses taux d’intérêt directeurs jusqu’à 4 %. Dans ces conditions, les bénéfices des entreprises connaitraient une année blanche sans croissance, après les 20 % de hausse de 2022. Même lecture ou presque pour les Etats – Unis avec en prime une récession envisagée pour la toute fin d’année.

Il existe une lecture des marchés qui dit un peu cela aujourd’hui, et qui d’ailleurs vampirise toutes les autres interprétations possibles. Cette lecture insiste sur ce que nous raconte la courbe des taux d’intérêt : l’écart entre le taux 10 ans et le taux 2 ans. Et pour cause, la pente de la courbe des taux est probablement l’indicateur avancé de la croissance économique le plus populaire et le plus efficace au cours des 50 dernières années. Concrètement, le fait que les taux d’intérêt à 10 ans se retrouvent aujourd’hui sous les taux d’intérêt à 2 ans serait mauvais signe pour l’activité économique. On pourrait se dire alors que les marchés racontent finalement la même histoire que les experts, une histoire qui se finit mal. Mais, il ne s’agit que d’une version, celle de la courbe des taux.

Or, si l’on s’intéresse maintenant à ce que nous racontent les marchés d’actions et les marchés du crédit, la lecture pessimiste proposée par la courbe des taux ne colle plus. La hausse de 15 % des marchés d’actions depuis le début de l’année, celle de près de 3 % du marché du crédit (obligations les plus mal notées), voire les performances sectorielles très à l’avantage des valeurs dites de croissance (technologie…) au détriment des valeurs de rendement (bancaires, matières premières…), nous livrent un message fort et surtout homogène.

« La croissance économique va être bien plus robuste qu’attendue, les bénéfices des entreprises en croissance positive, et les Banques centrales pourraient même baisser les taux directeurs, non pas en raison d’une récession économique, mais parce que l’inflation décélère plus fortement qu’attendu. »

Pas mal d’angélisme probablement dans cette version. Mais on ne pourra pas reprocher aux marchés de manquer de cohérence entre eux. Soit ils se trompent tous, soit ils ont tous raison. C’est d’ailleurs cette forme d’univocité du message livré par l’ensemble des marchés qui en fait un argument troublant, comme un faisceau d’indices qui ne prouve rien mais incline à penser que : les marchés pensent tout bas que les « experts » ont complètement foiré leurs prévisions.

Certes, il est aussi possible que l’on fasse dire aux marchés ce qu’ils n’ont jamais pensé. Ce que les marchés « pensent tout bas » n’est peut-être pas pensé du tout. On voudrait tellement faire parler les marchés. Comme si le non-dit en disait long. Sauf que parfois, il n’a vraiment rien à dire du tout.

« Il ne parle pas, mais on sait qu’il pense des bêtises », comme disait Jules Renard, Monsieur Poil de Carotte.




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