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Départementales : après l’UMPS, Le FNPS, le temps de l’UMP-FN

Départementales : après l’UMPS, Le FNPS, le temps de l’UMP-FN

 Objectivement l’arbitrage du FN sera déterminant dans la lutte entre l’UMP et les PS. Et cet arbitrage va jouer en faveur de l’UMP. Surtout parce que le réflexe  républicain est plus fort à gauche qu’à droite ( où nombre d’ électeurs n’hésiteront pas à voter FN), aussi parce que des électeurs FN vont voter UMP pout faire tomber le PS. Résultat le PS pourrait perdre 30° à 40 départements sur les 60 qu’il détient. De ce point de vue le ni-ni de Sarkozy risque de demeurer virtuel (à l’inverse,  une virtualité qui pourrait aussi jouer en faveur de la gauche  dans certains cas). De son coté le FN ne cache pas  son souhait de trouver localement des alliances avec des responsables UMP. Dans une France où le tripartisme est désormais installé, 1.614 duels et 278 triangulaires PS-UMP-FN se dérouleront donc dimanche, selon un décompte du ministère de l’Intérieur. Le FN s’est qualifié dans plus de 1.100 cantons. Des duels sans la gauche, qui dirigeait 61 départements sur 102 avant ces élections, auront lieu dans 524 cantons. La dynamique d’union qui a fait gravement défaut au Parti socialiste au premier tour est à l’œuvre, a assuré mercredi le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, même si la perte de bastions tels que le Nord, les Bouches-du-Rhône, la Somme, l’Aisne ou le Doubs menace.  « Tout le monde, même Cécile Duflot, est sur la même longueur d’ondes, à savoir qu’il faut monter des digues contre la droite pour défendre la solidarité et contre l’extrême droite pour défendre la République », a-t-il dit sur Radio Classique et LCI. PS et UMP, qui ont fait de Marine Le Pen leur cible commune, s’affrontent sur la riposte au Front national, qui compte tirer tous les bénéfices des triangulaires, des ambiguïtés du « ni FN ni PS » de l’UMP et des entorses au « front républicain ». Le Parti socialiste appelle à voter contre les candidats du FN dans les cantons où ses candidats ont été éliminés et a prôné le désistement dans ceux où la gauche, en troisième position, n’était pas en mesure de l’emporter. « A chaque fois que la gauche peut l’emporter, que le FN peut être battu, nous nous maintenons, à chaque fois où il y a un risque que le FN l’emporte, nous nous retirons », a expliqué Jean-Christophe Cambadélis au Talk Orange-Le Figaro. Un binôme qui a refusé de se retirer dans le canton de Cateau-Cambrésis (Nord), où le FN est en position de force, s’est vu retirer son investiture et « sera sorti du Parti socialiste », a dit le premier secrétaire. L’UMP, qui ne donne pas de consigne de vote en cas de duels FN-PS (« ni » FN « ni » Front républicain) et prône le maintien de ses candidats dans les triangulaires concernées, accuse le PS de « donner des leçons de morale à tout va, sans même les suivre ». « Si l’UMP est claire depuis le départ », selon Gérald Darmanin, secrétaire général adjoint aux Elections, des candidats UMP se sont tout de même affranchis de la règle commune et se sont retirés de certaines triangulaires pour ne pas favoriser le FN, dans la Drôme et l’Aisne notamment. Le FN s’est désisté dans un seul cas, à Bollène (Vaucluse), au profit de la Ligue du Sud de Jacques Bompard. Jean-Christophe Cambadélis veut croire que le cordon sanitaire « républicain » fonctionnera à plein et que le FN, qui a progressé dans de nombreuses zones rurales, atteindra son « plafond de verre » - »80 à 100″ conseillers départementaux. Néanmoins, si l’on se réfère à un sondage IFOP-Fiducial pour Paris Match, iTELE et Sud Radio, le « ‘front républicain’ fonctionne mieux à gauche qu’à droite ». Dans l’hypothèse d’un duel entre la droite et le FN, l’alliance UMP-UDI l’emporterait avec 60% des voix contre 40% pour l’extrême droite. Dans un duel gauche-FN, le binôme de gauche obtiendrait 56% contre 44% à son adversaire. L’institut estime que le parti de Marine Le Pen pourrait profiter de ce front républicain « asymétrique ». Par ailleurs, un sondage Odoxa montre que 54% des électeurs UMP ignoreront le « ni ni »: 27% voteraient pour le FN, 27% pour le PS et 46% opteraient pour l’abstention, le vote blanc ou nul. Nicolas Sarkozy, mercredi dans le Nord et jeudi dans les Pyrénées-Orientales où le FN est présent dans des 16 des 17 cantons, revendique l’absence de consigne, doctrine qui ne fait pas l’unanimité à l’UMP et n’est pas suivie par l’UDI qui invite à « faire barrage au FN » le 29 mars. Jean-Christophe Cambadélis a dénoncé mercredi le « cyni-nisme » de l’ancien chef de l’Etat et la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem a estimé sur LCP qu’il était le « meilleur impresario de l’extrême droite ».

DSK – Carlton Lille:  » du bon temps »(Dupond-Moretti)

DSK – Carlton Lille:  » du bon temps »(Dupond-Moretti)

Dans l’affaire DSK du Carlton de Lille L’avocat Éric Dupond-Moretti, estime que les juges se servenet surtout du non de DSK pour étayer leur accusations. Il n’a sas doute pas tort car sil n’y avaiat pas eu laffaire de New-York, cette histoire n’auraiat jamais émergé , il est même vraisemblable que la justice n’auraiat pas levé le petit doigt si DSK avait été élu président de la république. Il suffit pour s’en persuader de constater que la plupart de affaires politico-financières ont presque toutes été enterrées et que certaines trainent encore 20 ans après les faits. La justice eset implacables vis à vis des perdants !  Dupont Moretti avocat de David Roquet, ex-patron d’une filiale d’Eiffage, renvoyé en correctionnelle pour proxénétisme aggravé, escroquerie et abus de confiance dans l’affaire du Carlton de Lille, estime que la présence de DSK parmi les 14 accusés pousse les juges à étendre « la notion de client à celle de proxénète ».

 

 

intreview JDD.

La Cour d’appel a confirmé l’analyse des juges que vous avez combattue pendant trois ans. C’est donc bien le procès d’un proxénétisme mondain qui débute demain?
Au bénéfice d’un texte flou, on a étendu la notion de client à celle de proxénète. C’est une première en France! Tout cela parce qu’il s’agit de M. Dominique Strauss-Kahn. Il y a un proxénète revendiqué dans cette affaire, Dominique Alderweireld, qui vit dans un pays où les bars à hôtesses sont tolérés. Pour le reste, soyons sérieux : ces hommes sont avant tout des clients. Ils auraient ainsi favorisé, aidé, protégé la prostitution d’autrui… Ils risqueraient jusqu’à dix ans de prison. Il faut aller jusqu’au bout de cette logique : la patronne du café qui prépare un chocolat chaud tous les matins à une prostituée est donc un proxénète? Puisqu’elle permet à la dame d’exercer son métier dans de bonnes conditions…

Selon vous, les juges auraient renvoyé 14 personnes devant le tribunal pour « se faire » DSK?
Marcel, routier de son état, s’arrête sur un parking d’autoroute à proximité de Lille, il fait venir deux jeunes femmes qu’il rémunère et invite son copain Gaston à monter dans sa cabine. Quel juge va le mettre en examen pour proxénétisme? Aucun. Je crois que pour comprendre cette instruction, il faut quitter le domaine du droit.

Cette affaire ne se déroule pas sur un parking mais dans des palaces, entre Paris et New York. Une organisation plus sophistiquée tout de même…
Parce qu’il y a plus d’argent. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’une affaire de copains qui s’offrent du bon temps. Les juges avaient dans l’une des armoires de leur bureau la caricature de Dominique Strauss-Kahn. Mon client l’avait en ligne de mire pendant un de ses interrogatoires. On avait oublié de fermer la porte. Cela donne une idée de l’esprit dans lequel ont travaillé les magistrats. Oui, je pense qu’on veut « se faire » DSK. Et son entourage a été emporté avec lui dans cette folie

Médecine : d temps d’attente de plus en plus longs pour les patients

Médecine : des temps d’attente de plus en plus longs pour les patients

Faute de pouvoir consulter à temps, on se rue sur l’hôpital et c’est la sécu qui trinque. Trois mois pour décrocher un rendez-vous  chez un ophtalmologue  selon une enquête réalisée par le cabinet Jalma avec l’Ifop. Et  29 % des personnes sondées par l’Ifop ont attendu plus de six mois pour avoir leur rendez-vous. (6 jours au lieu de 4 il y a deux ans) 57 jours en moyenne d’attente pour consulter un gynécologue, 50 jours pour un dermatologue, 42 pour un cardiologue… Le patient est souvent servi plus rapidement à l’hôpital, mais il n’y a pas de quoi pavoiser : 81 jours pour voir un ophtalmologue, 56 pour un rhumatologue ! Résultat, seuls 44 % des patients jugent l’accès aux soins « facile » auprès d’un spécialiste. Le bilan est plus flatteur pour les généralistes (88 %), mais dramatique pour les ophtalmologues (20 %). Les patients ne retirent pas pour autant leur confiance aux médecins : 92 % sont satisfaits de leur généraliste, et 86 % de leurs spécialistes.  «Le vrai problème de l’accès aux soins, ce ne sont pas les dépassements d’honoraires mais le temps d’attente», estime Mathias Matallah, de Jalma. Les sondés qui avouent avoir déjà renoncé à des soins chez des spécialistes l’ont fait à 64 % à cause des délais, contre 46 % en raison du coût et 32 % de l’éloignement géographique.  La moindre disponibilité des médecins est structurelle : vieillissement (58 ans en moyenne chez les ophtalmologues), féminisation, nouveaux modes de vie. «Les femmes travaillent moins le mercredi, et l’ensemble des médecins consultent moins le samedi pour avoir plus de temps libre eux aussi», analyse Mathias Matallah. En attendant, ces délais coûtent cher. Car les patients se rendent aux urgences des hôpitaux quand ils ne parviennent pas à se faire soigner en ville. Et 31 % des personnes interrogées en novembre ont reconnu l’avoir fait, contre 26 % en 2012. Résultat, non seulement les urgences sont débordées, mais, en plus, l’Assurance-maladie paie plus cher : une admission est facturée plusieurs centaines d’euros contre quelques dizaines pour la consultation en ville.

 

Pacte de responsabilité : du bla-bla et des pertes de temps

Pacte de responsabilité : du bla-bla et des pertes de temps

 

Un seul accord signé, en fait du bla-bla pou rien. Surtout une grande perte de temps  Certes seule la chimie a signé mais les promesses de créations d’emplois, soit elle se situe dans la tendance globale, soit elles n’auront lieu que si la croissance redémarre. L’enjeu essentiel, c’est la baisse de fiscalité pour retrouver une peu de compétitivité ; inutile de prendre des mois et des mois pour cela. Il fallait le faire toute de suite, d’autant que de ne sont aux syndicats de négocier des aspects fiscaux qui concernent tous les français. D’ailleurs Gattaz conteste le donnant-donnant qui aucun sens, pour une fois il a raison (mais c’est lui qui avait annoncé la création d’un million d’emplois !), les entreprises n’embaucheront qu’une fois le carnet de commandes regarni garce à une compétitivité retrouvée et grâce à une activité économique générale retrouvée. Le reste relève de la littérature de la concertation bidon avec des partenaires qui ne représentent pas grand chose. Car depuis le relevé de conclusion du pacte paraphé le 5 mars par le patronat et deux syndicats (CFDT, CFTC), un seul accord a été dûment signé dans un grand secteur: la chimie. Il prévoit 47.000 créations d’emplois entre 2015 et 2017. Des pourparlers ont eu lieu dans la métallurgie.        Pour le reste, c’est la guerre des chiffres: selon le Medef, 47 branches sont « déjà mobilisées » et une vingtaine devraient finaliser leurs discussions d’ici à la fin octobre, une donnée contestée par les syndicats, la CFDT évoquant le nombre de 20.Outre le pacte, la qualité de vie au travail et l’emploi des jeunes feront l’objet de tables rondes, manière d’associer la CGT et FO, opposées au pacte et qui, sans cela, ne seraient pas venues.     Dans un courrier adressé mardi à François Rebsamen, le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, s’est ainsi dit « surpris de la forme et du fond de cette initiative » et réclame « des engagements d’un tout autre niveau » afin de « contraindre » les patrons à s’engager.  De son côté, Jean-Claude Mailly, le leader de Force ouvrière, a dénoncé une « opération de com », mardi sur France 5. « Plus ça va, plus on se rend compte que le gouvernement a accordé des aides aux entreprises sans contrepartie. Maintenant il rame pour essayer de montrer que c’est positif, mais il n’y arrive pas ».  En revanche, son homologue de la CFDT, Laurent Berger, partisan du pacte, a demandé à François Rebsamen « un discours extrêmement virulent et exigeant à l’égard du patronat ». L’Unsa, également favorable au pacte, réclame quant à lui un « changement de braquet » et surtout « des actes ».  De son côté, le président du Medef Pierre Gattaz appelle à cesser de raisonner « en termes de donnant-donnant » dans l’application du pacte. Soit exactement ce que réclament l’ensemble des participants à une réunion dont les échanges pourraient être vifs. 

 

Une urgence : mettre fin au temps des cathédrales administratives de Hollande

Une urgence : mettre fin au temps des cathédrales administratives  de Hollande

 

Valls a en partie compris, Hollande n’est pas dans le rythme, ni dans la bonne direction. Il faut changer et vite sinon la troisième phase de la débâcle aura lieu aux régionales en 2015 ou 2016. Cela suppose de mettre fin immédiatement aux « cathédrales « de Hollande : type pactes de toutes sortes véritables cathédrales administratives, mettre fin auusi  aux inventions sémantique type inversion du chômage ou retournement économique. Bref remplacer le verbiage par l’action. Diminuer tout de suite la fiscalité tant pour les ménages que pour les entreprises, intervenir dans le domaine industriel pour sauver ce qui peut encore l’être ( Alstom par exemple). Redonner la parole aux citoyens et non se limiter à de pseudo concertations avec des organisations qui ne représentent plus grand-chose ; Sur la reforme territoriale par exemple i faut un  référendum sinon le projet va s’embourber dans les marécages des intérêts corporatistes des élus. Les cathédrales administratives de Hollande finissent toutes en eau de boudin. Un seul exemple les 30 milliards de la formation permanente dont à peine 5% sont consacrées aux chômeurs et qui permet à nombre de superstructures de se gaver. Finalement la mini réforme n’a rien changé ou pas grand-chose. Il est auusi urgent de réaliser un variable choc de simplification car là encore « le choc de Hollande a fait  « plouc » ; Il est nécessaire de diviser par 10 les procédures,  ce qui suppose de supprimer superstructures et fonctionnaires qui vivent de la complexification qui tue l’initiative, la compétitivité et aliène même la liberté. Enfin la France doit clairement s’affranchir de la politique d’austérité voulue par Bruxelles, une politique qui mène dans le mur qui ne réduit pas l’endettement mais qui tue croissance et emploi.

« Il faut réorienter l’Europe »(Ayrault) … il serait temps !

« Il faut réorienter l’Europe »(Ayrault) … il serait temps !

 

Ayrault déclare qu’il faut une autre politique en Europe, il ne manque pas de culot puisqu’il a approuvé jusque là toutes les orientations prises y compris le dramatique plan de stabilité qui a plongé l’union économique dans le chômage. Jean-Marc Ayrault s’engage pour les élections européennes et contre l’abstention. Quelques minutes avant de participer au deuxième meeting des socialistes pour les élections européennes, lundi, à Rezé, et défendre la candidature de Martin Schulz à la commission européenne, l’ancien Premier ministre a expliqué que le prochain scrutin était un vote « fondamentalement important » et qu’il fallait tout faire pour réorienter l’Europe. « Quand on voit le monde qui évolue avec la mondialisation, il faut être fort, il ne faut pas céder aux sirènes du nationalisme et aux sirènes du retour au XIXe siècle : je crois qu’il faut être courageux, dire la vérité sur nos forces et nos faiblesses et tout faire pour réorienter l’Europe, c’est là le sens de ma participation ». Celui qui est redevenu simple député le 6 mai dernier en a profité pour tacler une Europe devenue, selon lui, « trop libérale », rapporte le site de l’hebdomadaire l’Express : « L’Europe a fini par décourager les peuples avec le chômage de masse, une Europe technocratique trop libérale qui n’a pas su réagir à temps à la crise financière, c’est dix ans de politique conservatrice ». Et de marteler : les Européens « peuvent par leur vote dire : ‘on veut une autre politique’ ». L’ancien Premier ministre a également insisté sur la nécessité de s’opposer à l’europhobie à l’occasion des élections, rapporte Franceinfo.fr. Par ailleurs, Jean-Marc Ayrault, qui s’est fait médiatiquement discret depuis qu’il a laissé sa place à Manuel Valls à Matignon, a souligné le très bon accueil qu’il lui était réservé un peu partout dans l’hexagone : « [...] Je remarque que, partout où je me déplace en ce moment à titre personnel, j’ai toujours un bon accueil, les gens ont envie de contact, d’échange, je prends ça comme une richesse humaine ».

Ayrault : Il faut parler franchement à Poutine…il serait temps !

Ayrault : Il faut parler franchement à Poutine…il serait temps !

 

100 morts déjà et l’Europe qui prend des mesurettes pour sanctionner le pouvoir corrompu d’Ukraine. Ayrault dit qu’il faut parler clairement, i serait temps. En tout cas encore un nouveau constat de l’impuissance de l’Europe en politique étrangère (en Ukraine comme en Centrafrique par exemple). Alors que les ministres des Affaires européennes se réunissent à Bruxelles jeudi, Jean-Marc Ayrault espère « une décision forte de sanctions graduelles, ciblées » à l’encontre des responsables des violences. Au micro de France info, il a ajouté également qu’ »avec la Russie, il faut parler franchement (…) Les Européens doivent parler avec les Russes. (…) Il y a nécessité de parler et nous allons parler avec le président (Vladimir) Poutine. » « Il y a une trêve qui a été décidée cette nuit, elle va durer probablement le temps de notre visite, mais après on n’en sait rien. Il n’y a pas d’autre solution que d’aller aux élections, il faut retourner vers le peuple », a déclaré Laurent Fabius dans l’avion qui l’emmenait à Kiev jeudi matin, au micro de BFM TV. « La trêve ne remet pas en cause les sanctions. La trêve est souhaitable mais ce dont on a besoin, c’est la paix et il n’y a pas de paix possible s’il n’y a pas de solution politique. Il faut trouver une solution de conciliation, l’Europe est là et négocie directement! »

 

Fagor Brandt : Cévital veut garder 1.200 employés, pour combien de temps ?

Fagor Brandt : Cévital veut garder 1.200 employés, pour combien de temps ?

1200 salariés repris sur 1800, repris par une société algérienne, de quoi limiter la casse sociale. Reste à savoir si ces emplois seront pérennes ou s’il ne s’agit pas d’un rachat de marque dont tout ou partie de la production sera ensuite délocalisée. De ce point de vue le fait de retenir l’offre «  la plus disante » n’est pas nécessairement un critère très pertinent. Pour les appels d’ordres on vient par exemple très récemment ( et bien tardivement)  de s’apercevoir  que les moins disants sur les prix n’étaient pas forcément les plus performants ; Il en es t sans doute de même en matière d’emplois. La société algérienne a fait la meilleure offre de reprise du groupe d’électroménager en redressement judiciaire. En redressement judiciaire depuis début novembre, Fagor Brandt semble proche de la reprise. Le groupe d’électroménager a dévoilé, comme prévu, le nom de quatre candidats à l’issue d’un comité central d’entreprise. Selon Le Figaro, le groupe algérien Cévital, le fonds Sun capital, le groupe de Mayenne Variance Technologie et le fabricant de moteurs de lave-linge Selmi ont déposé des offres vendredi dernier. La CGT et la CFE-CGC ont indiqué ce mercredi 22 janvier que le groupe algérien Cévital était celui qui avait formulé la meilleure offre. Il propose en effet de garder 1.200 personnes sur 1.800. Le projet porte sur la reprise de quatre sites : les usines d’Orléans (Loiret) et Vendôme (Loir-et-Cher), ainsi que le siège de l’entreprise à Rueil-Malmaison et les services après-vente réunis à Cergy-Pontoise (Val d’Oise).

 

Temps partiel: recul sur le temps de moins de 24h

Temps partiel: recul sur le temps de moins de  24h

Encore une belle mesure, généreuse mais sans portée réelle. Il suffira notamment que le salarié soit volontaire pour que des contrats de moins de 24 heures puissent être autorisés, comme si les salariés avaient le choix  notamment les femmes. (Comme certaines entreprises dont la production ou les services sont très aléatoires, peu réguliers, ou temporellement très cadrés).  . La réglementation du travail à temps partiel a changé depuis le 1er janvier. Les employeurs ne peuvent plus proposer des contrats de moins de 24 heures hebdomadaires. Même si il existe de nombreuses dérogations les employeurs s’inquiètent des difficultés de sa mise en application.  Ils ont été entendus par le gouvernement. A l’issue d’une réunion, qui s’est tenue le 10 janvier au siège de la Direction générale du travail avec les signataires de l’accord du 11 janvier 2013 sur la sécurisation de l’emploi, Michel Sapin a décidé d’un report de six mois. Plus précisément, la période transitoire, qui courait jusqu’au 1er janvier 2014 pour permettre la poursuite des négociations, est prolongée jusqu’au 30 juin. Une disposition législative en ce sens sera intégrée au projet de loi relatif à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale qui sera présenté le 22 janvier prochain au Conseil des Ministres. L’objectif étant que le texte soit adopté définitivement avant fin février.  Ce délai doit permettre aux branches de conclure des accords. L’enseignement privé, les professions médico-sociales ou les sociétés de nettoyage ont fait le nécessaire. Mais elles font figure d’exception. « Dans près de la moitié des branches principalement concernées par l’obligation de négocier, les négociations se poursuivent et nécessitent un délai complémentaire », constate le ministère du Travail dans un communiqué publié le 10 janvier. Pour les personnes qui ont signé un contrat avant 2014, un aménagement a déjà été acté puisqu’ils ont jusqu’en 2016 pour s’adapter à la nouvelle réglementation. En France, le travail à temps partiel concerne plus de quatre millions de salariés en grande majorité des femmes (80%), la moitié travaille moins de 24 heures.

 

Temps partiel: le casse tête de la nouvelle durée

Temps partiel: le casse tête de  la nouvelle durée

 

Un  texte en apparence qui participe de la flexibilité mais pas forcément de la sécurité. La grande question est en effet de savoir su la salarié sera vraiment volontaire pour ce temps partiel de 24 heures minimum par semaine  ou un volontaire contraint par une menace de licenciement. Coté entreprises on pourrait bien recourir davantage aux heures supplémentaires plutôt que d’utiliser ce nouveau temps partiel jugé encore trop contraignant.  La nouvelle durée minimale pour les temps partiels est une conséquence directe de l’accord sur l’emploi, trouvé par les partenaires sociaux en janvier dernier.  Certains y voient un « casse-tête », voire un risque pour l’emploi. A compter du 1er janvier, la durée minimale des temps partiels passera à 24 heures par semaine. Il s’agit d’une des conséquences de la loi sur l’emploi de juin 2013, fruit d’un accord entre les partenaires sociaux, l’idée étant de lutter contre la précarité. Car chez les quelque quatre millions de salariés concernés, en grande majorité des femmes (80%), la moitié travaillent moins de 24 heures. Pour les contrats en cours, les entreprises ont jusqu’au 1er janvier 2016 pour se conformer. Mais pour les nouveaux, la mesure entre en vigueur dès la semaine prochaine.  Le texte prévoit néanmoins des dérogations: demande explicite du salarié ou accord de branche, sous réserve de contreparties. Les étudiants de moins de 26 ans, les employés des particuliers, les intérimaires et les salariés qui cumulent 24 heures avec plusieurs emplois, sont aussi exemptés.  Le patronat reconnaît avoir mal anticipé cet aspect, alors que le rapport de forces avantage les syndicats, les 24 heures s’appliquant par défaut.  Alarmiste, la CGPME (petites et moyennes entreprises) affirme que dès janvier, « de nombreux employeurs » renonceront à embaucher et « des demandeurs d’emploi resteront au chômage ».  « Tout le monde sera perdant » et en 2016, « si rien n’est fait, des dizaines de milliers d’emplois disparaîtront », affirme l’organisation patronale. Le risque étant de voir des patrons préférer augmenter le travail des autres employés, voire réorganiser le fonctionnement de son entreprise, plutôt que d’avoir recours aux temps partiels.  « L’enjeu, ce n’est pas de supprimer le temps partiel », mais de pousser les entreprises à « bien l’organiser », indique pour sa part le ministère du Travail, rappelant qu’il s’agissait de lutter contre le temps partiel subi (près d’un tiers des cas). Reste que pour les juristes, le dispositif pourrait ressembler à un vrai casse-tête.

 

Chômage: « ne pas dramatiser, on a le temps »

Chômage: «  ne pas dramatiser, on a le temps »

 

Pour le chômage, on a le temps, c’est en substance ce que dit le président du sénat. Pas étonnant de la part du président d’un organisme inutile qui se gave (environ 13 000 euros bruts mensuels plus   autres avantages) et dont les membres n’ont pas de problème emploi ; une déclaration significative du décalage entre la classe politique et les citoyens. Pour un chômeur ; il est évident que le calendrier est central, retrouver un travail  en décembre ou quelques mois plus tard, c’est très différent. François Hollande a reconnu jeudi implicitement qu’il ne parviendrait pas à inverser la courbe du chômage d’ici à la fin de l’année, affirmant que la bataille pour l’emploi prendrait « tout le temps qui est nécessaire ».   »Le fait qu’il dise qu’il faudra le temps qu’il faudra signifie que nous n’allons pas forcément nous donner une date butoir qui serait précisément celle du 30 décembre de cette année », a déclaré à la presse M. Bel.  Le président du Sénat a été reçu jeudi matin à Matignon par Jean-Marc Ayrault pour évoquer la remise à plat de la fiscalité.  Selon lui, il faut « concevoir cet objectif comme une tendance qui va s’imposer en France d’inversion de la courbe du chômage ».   »On a commencé pour le chômage des jeunes, ça doit être le cas pour le chômage de façon plus globale », a commenté M. Bel.   »A partir de là, que ce soit aux mois de décembre ou janvier, nous voulons que très rapidement nous puissions avoir des résultats sur le terrain de l’emploi », a-t-il ajouté.   »Je crois qu’il ne faut pas tomber dans une espèce de dramatisation sur les dates, sur un calendrier, il faut que ça se fasse très vite », a fait valoir le deuxième personnage de l’Etat.   »Cet objectif, je le pense, sera tenu », a-t-il dit mais « il ne faut pas nous créer nous-mêmes je ne sais quelle contrainte sur le jour, la semaine ou le mois à partir duquel nous pourrons constater » une baisse du nombre de demandeurs d’emploi, a-t-il enchaîné.  Pour M. Bel « l’essentiel est qu’elle ait lieu et que les Français puissent constater que nos efforts sont payants ».

Temps de travail moyen : 39,5 heures par semaine

Temps de travail moyen :  39,5 heures par semaine

 

Les cadres sont la catégorie de salariés qui affichent la durée de travail hebdomadaire la plus longue.  Presque 40h par semaine. C’est, en moyenne, le temps de travail moyen d’un salarié à temps plein, selon une étude publiée ce vendredi 26 juillet par la Direction des études statistiques du ministère du Travail (Dares). En 2011, ce temps de travail moyen a plus exactement été de 39,5 heures par semaine, soit un peu plus qu’en 2003 (+1,7%) . Les cadres affichaient des durées plus longues (44,1 h) que les employés (38,3 h) et les ouvriers (38 h). Mais la « durée habituelle hebdomadaire » de travail pour une semaine sans événement exceptionnel (jour férie, congé, etc.) et incluant les heures supplémentaires régulières, est en France l’une des plus faibles de l’Union européenne. La Dares précise ainsi que l’Hexagone pointe au 21e rang des 27 pays composant cette zone, où la durée moyenne est de 40,4 heures.  Avec les salariés à temps partiel, la durée habituelle de travail s’établissait pour l’ensemble des salariés à 36,6 heures, légèrement supérieure cette fois à la moyenne européenne. En tenant compte des jours de congés, fériés et éventuels repos, la « durée collective hebdomadaire » des salariés à temps complet était de 35,8 heures en 2011. Sur l’ensemble de l’année, leur temps de travail effectif, congés et absences inclus, s’établissait à 1.683 heures ou 213 jours de travail.Il était d’environ 1.900 heures dans les années 1950. Cette durée était pour les femmes de 1.603 heures contre 1.741 heures pour les hommes. L’écart s’explique « probablement en grande partie » par le rôle prépondérant joué par les mères dans la vie familiale, comme le suggère le niveau supérieur des congés maladie (incluant les absences pour enfants malades) pris par les femmes.  Les méthodes de collecte et de classification des données rendent délicates les comparaisons entre pays, notamment des durées annuelles, prévient la Dares. Cette dernière précise que son étude s’appuie sur diverses sources (enquêtes trimestrielles et annuelles menées auprès des entreprises et enquête emploi de l’Insee menée en continu auprès des ménages).

 

Hollande fait le « pari du temps » … du temps perdu ?

Hollande fait le « pari du temps » … du temps perdu ?

 

Lors de son diner (off ? tu parles !)  avec les journalistes jeudi, Hollande a fait le pari du temps et a déclaré  qu’un bon président était celui qui préparait le succès du suivant ; Un aveu en fait d’échec. Hollande parle de plus en plus d’échéance à 5 ans, 10 ans comme si s’il avait enfin compris qu’il serait battu en 2017. Son pari sur le temps est une erreur car on ne dispose plus de temps pour redresser la France ; Erreur surtout de diagnostic sur la nature, la durée, l’ampleur de la crise.   »Une crise dure cinq ans; celle-là a commencé en septembre 2008, avec la chute de Lehman Brothers, nous en sortirons à la fin de l’année 2013. » A déclaré Hollande  en novembre 2012. Hollande ne connait rien à l’économie, c’est évident quand on examine les mesures contradictoires qu’il prend : des impôts puis des aides ou l’inverse (dernier exemple la hausse des taxes sur les mutations dans l’immobilier) En trois heures, entrecoupées du repas, Hollande  a justifié ses choix politiques, sa méthode, son objectif d’inverser la courbe du chômage, se réjouissant que personne n’y croit. « Mon pari c’est le temps », a livré le Président, avouant : « Ce qui est terrible, c’est qu’être un bon président, c’est permettre au prochain de réussir. » Hollande se trompe évidemment car il n’y a pas à parier sur le temps, car nous n’en disposons plus. En réclamant les réformes structurelles (Etat, découpage administratif, retraites, fiscalité, formation, recherche, investissements etc.), le pays s’enfonce un peu plus chaque jour. Le temps dont parle Hollande, c’est celui qu’il espère avec une reprise qui viendrait de extérieur (Etats-Unis, Chine etc.) et qui bénéficierait à l’Europe et à la France en particulier. Cette reprise si elle est significative et durale ne profitera pas nécessairement à la France du fait de son manque de compétitivité, d’innovation et d’investissements. Hollande parie en fait sur le temps des autres et gaspille le sien, c’est à dira celui du pays.

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