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Politique: le temps des extrêmes

Les extrêmes sont devenus monnaie courante, y compris chez ceux que l’on qualifiait autrefois de raisonnables qui grimpent à leur tour, le cœur léger, dans le train des outrances. L’«extrême centre» lui-même fut amplement théorisé. Dans un univers où c’est la modération qui étonne, la pratique démocratique fait désormais systématiquement appel aux dérives. Une culture belliqueuse s’est implantée dans le paysage politique et sociétal.
par (*) Michel Santi  dans la Tribune

Dans sa guerre du Péloponnèse, Thucydide avait décrit cette mécanique de la haine des autres débouchant fatalement sur la guerre totale. Les poisons menaçant notre démocratie ne sont pas d’autre nature que cette dynamique de guerre civile contée par Thucydide. Celui-ci nous montre à quel point les processus de polarisation font sombrer dans la partialité, privent de tout recul. Exactement comme les habitants de Corcyre, persuadés en 427 avec J.C. de leur victoire totale, s’étant laissé aller à une colère et à des postures radicales, toutefois légitimes à leurs yeux. À l’issue de leur victoire (grâce à l’alliance nouée avec la cité d’Athènes incarnant alors l’État de droit), les démocrates de Corcyre se vengent brutalement sur les oligarques, faisant couler sans hésitation leur sang comme celui de leurs soutiens. Subtilement, Thucydide suggère l’inutilité de l’éradication de l’adversaire, car toute victoire totale est par définition dangereuse, déstabilisante. La victoire totale porte en son sein les graines de la perversion, car les démocrates ne valent dès lors pas plus que les oligarques.

Si l’objectif des démocrates de Corcyre était certes de pérenniser leur système, ils usèrent cependant pour y parvenir des mêmes méthodes que leurs ennemis. L’essence de la démocratie, pourtant, est de ne pas réduire son adversaire au silence, encore moins de l’éradiquer du système. John Stuart Mill expliquait que c’est précisément pour n’avoir pu consacrer de vainqueur que les guerres de religion ouvrirent la voie de la coexistence entre réformés et catholiques. Si nous acceptons, rappelle Tocqueville, de nous retrouver aujourd’hui parmi les perdants d’une élection, c’est dans l’espoir que nous soyons victorieux demain. Hier comme aujourd’hui, la violence sous toutes ses formes ne peut être évitée qu’à la condition expresse d’abandonner ce mythe de la victoire totale. N’attendons jamais – n’espérons jamais – la défaite consommée de l’autre, qui sera nécessairement la voie royale vers la violence. Tandis que l’impasse et que le doute mènent à la tolérance envers l’autre, dût-on le haïr. Orwell mettait en garde contre la polarisation, Huxley contre la tyrannie.

Leur hésitation à prendre parti (entre démocrates et oligarques) fut interprétée comme une injure envers ceux qui risquaient leur vie pour leurs convictions. L’existence même de ces modérés à Corcyre – et leur survie – était devenues un affront aux polarisés de tous bords. Pour les belligérants des deux extrêmes, la modération n’était plus acceptable. La modération n’était plus que lâcheté, voire complicité. Moralité : même un démocrate est capable de se transformer en dictateur, si c’est pour de bonnes raisons…

Pour beaucoup d’entre nous, aujourd’hui, notre démocratie est devenue aliénante, elle tourne parfois au totalitarisme. Autrefois laboratoire de l’humanité, la France devient progressivement une civilisation périmée. Elle a renoncé à la politique. Elle n’a plus rien à apporter au monde. Elle n’est plus qu’une sorte d’assemblée de copropriétaires rébarbative. Ses dysfonctionnements à tous les niveaux douchent toute espérance d’une vie meilleure. Pour beaucoup d’autres, ce pays est synonyme de brutalité, de brimades. « Il faut obliger les gens à être libre », lançait Jean-Jacques Rousseau. «Le prix de la liberté est la vigilance éternelle», avertissait Thomas Jefferson.

 

Mais à quoi sert-il d’être libre et miséreux, libre et jamais considéré ?

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(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales, écrivain. Il vient de publier un ouvrage critique sur la Banque centrale suisse : BNS : une banque centrale ne devrait pas faire çaSon fil Twitter.

Gouvernement: Le compromis prendra du temps

Gouvernement: Le compromis prendra du temps

 

Alors qu’Emmanuel Macron est souvent décrit comme un politicien/manager, l’absence de majorité à l’Assemblée nationale force le président de la République et l’ensemble des partis politiques à mettre en place des pratiques centrées sur le dialogue, le compromis et la négociation, à l’instar de ce qui se fait aujourd’hui dans certaines entreprises. Si le Nouveau Front populaire (NFP) revendique la « victoire » suite aux dernières élections législatives, le scrutin n’a cependant pas débouché sur une majorité à l’Assemblée nationale. Avec 182 sièges, il manque 107 sièges à la coalition de gauche pour gouverner seule.Le Président de la République et les autres partis politiques n’ont pas manqué de le leur rappeler et de nombreuses voix s’élèvent pour essayer de proposer des coalitions alternatives. Quelle que soit l’issue finale de cette séquence inédite sous la Ve République, il faudra que le président, le gouvernement et les députés apprennent à travailler avec des personnes et des groupes n’ayant pas les mêmes projets politiques.

 

par 

Enseignant-chercheur en stratégie et en sciences politiques, INSEEC Grande École dans The Conversation

Cette nécessité constitue un défi de taille pour les formations politiques françaises. Avec son élection présidentielle au suffrage universel direct et son élection législative au scrutin majoritaire, la Vᵉ République s’est structurée autour du principe de l’alternance entre deux grandes forces de gauche et de droite. La culture du compromis y est très peu développée contrairement à d’autres pays comme la Belgique ou l’Allemagne.

Le système actuel a notamment été mis en place pour faire oublier une IVe République qui s’était distinguée par son parlementarisme et son instabilité. Les gouvernements se succédaient à un rythme soutenu au gré des alliances entre des partis nombreux et volatiles. Au-delà de la nécessité de sortir de l’impasse dans laquelle se trouvait le pays avec la guerre d’Algérie, le retour du Général de Gaulle et la nouvelle Constitution avaient aussi mis en lumière la culture bonapartiste française de l’homme providentiel et du chef indiscuté et peu enclin au compromis.

Dans cette perspective, la cohabitation constitue un partage du pouvoir entre le président et le premier ministre qui correspond peu à cette culture et à l’esprit censé inspiré les institutions de la Ve République.

Malgré le respect de quelques domaines « réservés » au président, comme la défense nationale et la politique étrangère, les trois premières furent marquées par un rapport de force à l’avantage du premier ministre.

Ironie de l’histoire, elles furent pourtant fatales à leurs ambitions présidentielles de l’époque (Jacques Chirac en 1988Edouard Balladur en 1995 et Lionel Jospin en 2002). Celle qui s’annonce devrait être bien différente tant elle dépendra, compte tenu de l’absence de majorité, de la recherche d’équilibre et de compromis entre le président et le premier ministre, entre le premier ministre et le gouvernement et entre le gouvernement et les partis le soutenant.

Trouver des terrains d’entente entre des personnes et des formations politiques au départ très éloignées en matière d’idées et de convictions ne sera pas une tâche facile dans le contexte actuel. Tout d’abord parce que notre société moderne se distingue par une très forte bipolarisation liée à l’intensité des problématiques actuelles.

Les questions portant sur l’environnement, l’immigration, la répartition des richesses… sont existentielles et créent des oppositions marquées. Les moyens de communication, en particulier les réseaux sociaux, exacerbent leur perception.

Les tensions géopolitiques liées à la situation en Ukraine, avec la guerre contre la Russie, ou la situation en Israël, suite aux attaques du Hamas, illustrent bien ce phénomène.

La France sort aussi d’une mandature législative marquée par des antagonismes et des clivages très profonds. L’usage répété du 49.3, pour faire passer des lois parfois impopulaires comme celle des retraites, et les polémiques et invectives, qui ont émaillé les travaux de l’Assemblée nationale lors des deux dernières années, ont généré des tensions et des inimitiés qu’il sera compliqué de dépasser.

Les sciences de gestion éclairent d’une lumière intéressante cet impératif de dialogue et de compromis du monde politique. Nombreux sont les ouvrages et articles scientifiques qui ont mis en lumière les efforts des organisations pour dépasser des modèles fondés sur des structures très hiérarchisées, menées par des leaders autoritaires et se caractérisant par l’absence de dialogue.

En matière de management, le leadership narcissique, solitaire et déconnecté de ses équipes, a laissé la place à un leadership transformationnel. Cette forme de leadership mise sur la confiance, le dialogue et met en avant la compétence et la capacité à convaincre et à partager une vision stratégique.

En matière d’organisation, des concepts comme ceux d’entreprises libérées ou d’organisations agiles sont apparus. Ces théories mettent l’accent sur des structures revendiquant des fonctionnements avec peu ou même sans strates hiérarchiques. Elles visent à responsabiliser et à mettre sur un pied d’égalité les collaborateurs et les « chefs ». Elles obligent les personnes à privilégier la communication, l’entente et le compromis.

En matière de stratégie, la coopétition, qui désigne la coopération entre des entreprises concurrentes, requiert la mise en place d’une relation de confiance. Elle ne peut s’établir qu’en écoutant l’autre et en étant capable d’accepter ses idées et de les intégrer dans des projets communs.

Si ces concepts sont à la mode et alimentent recherches et pratiques en entreprise, il serait naïf de penser qu’ils concernent la majorité des organisations et se mettent en place sans heurts. Les difficultés et les limites sont nombreuses. Beaucoup d’entreprises continuent de privilégier les anciens modèles basés sur la verticalité des décisions et des hiérarchies très stratifiées. C’est par exemple généralement le cas dans les entreprises du CAC 40 français.

Pendant longtemps, la culture du compromis et du dialogue a été liée à l’importance des corps intermédiaires comme les syndicats. Mais leur perte d’influence et l’avènement de pratiques démocratiques plus directes, liées notamment aux progrès technologiques, ont renforcé une culture politique française où faire des concessions est souvent perçu comme un aveu de faiblesse.

Les blocages actuels mettent en lumière les faiblesses des personnels politiques en matière de management et expliquent sans doute le choix de certains de suivre des formations en la matière. L’ampleur de la tâche qui attend les responsables politiques français dans les semaines et les mois qui viennent est immense. Si certains d’entre eux ont officiellement revendiqué l’adhésion à cette nouvelle approche, la grande majorité des responsables politiques semble encore privilégier le rapport de forces et la compétition, malgré la nécessité d’avancer autrement.

Comme tout changement culturel profond, le passage à des pratiques politiques basées sur le compromis et le dialogue devrait prendre du temps. L’urgence de la situation actuelle ne le permet pourtant pas et augure mal des prochaines semaines en matière de stabilité.

Foot–Angers remonte en ligue 1 : pour combien de temps ?

Foot–Angers remonte en ligue 1 : pour combien de temps ?

Les supporters en angevins ont raison d’être heureux avec cette remontée du club d’Angers n en ligue un. Angers a effectué une saison exemplaire et très courageuse. La question qu’il faudra se poser rapidement ses une remontée pour combien de temps. En effet si Angers comme précédemment vend régulièrement chaque année ses 10 meilleurs joueurs, il est à craindre que le club ne retombe en ligue 2. On objectera que ce n’est pas une problématique propre à Angers mais concerne aussi d’autres clubs de villes moyennes justement comme Auxerre qui remonte également.

Bien que dominateur, Angers n’a pas réussi à trouver la faille face à Dunkerque (0-0) ce vendredi. Mais malgré ce match nul, les Angevins, à la lutte avec Saint-Etienne qui s’est incliné (2-1) face à Quevilly-Rouen, finissent deuxièmes du championnat à l’issue de la 38e et dernière journée de Ligue 2. Le SCO retrouvera donc l’élite du football français la saison prochaine.
Ils se livraient une lutte à distance pour la montée directe en Ligue 1. Alors qu’Auxerre, couronné champion de Ligue 2 après son nul contre Amiens le week-end dernier, était déjà assuré de retrouver l’élite du football français, Angers et Saint-Etienne se disputaient la deuxième place du championnat, qui offre l’autre ticket pour la promotion directe, lors de la dernière journée de Ligue 2 ce samedi. Et c’est finalement Angers qui a décroché le précieux sésame grâce à son match nul contre Dunkerque (0-0), tandis que Saint-Etienne s’est incliné (2-1) contre Quevilly-Rouen.

Pour le SCO, l’équation était simple : une victoire face à Dunkerque (16e) et le club angevin, dans la tourmente la saison passée, conservait sa deuxième place acquise le week-end dernier grâce à son succès à la dernière minute contre Annecy, alors que dans le même temps l’ASSE était tenu en échec (1-1) à Rodez. Mais avec seulement deux petits points d’avance et, surtout, une différence de buts défavorable (14 contre 18 avant la dernière journée), les Angevins n’avaient pas le droit à l’erreur: en cas de match nul et de victoire des Verts, ces derniers avaient de grandes chances de finir devant eux.

 

Le CETU (Compte épargne temps universel) adopté

 Le CETU (Compte épargne temps universel) adopté

Le compte épargne temps universel (Cetu), a fait l’objet d’un accord mardi entre plusieurs syndicats et une organisation patronale, il «vise à donner à chaque salarié plus de liberté dans la gestion de ses temps de vie». Selon le projet, le salarié peut épargner ses jours de congés non pris au-delà de quatre semaines par an, c’est-à-dire au minimum une semaine. A cela peuvent s’ajouter des congés supplémentaires prévus par accord de branche ou d’entreprise. Les jours de RTT, les heures supplémentaires et les primes peuvent également servir à alimenter le Cetu.

L’employeur verse à la Caisse des dépôts et consignations la somme correspondant aux congés, RTT ou primes stockés par le salarié. Au cours du temps, cette somme d’argent est réévaluée chaque année en fonction du salaire horaire de base des ouvriers et employés (SHBOE).Le CETU pourra être utilisé:

 

  • Sans condition d’ancienneté pour aider un proche, parent ou enfant, en situation de fragilité ou pour prolonger un congé lié à l’arrivée d’un enfant.
  • Au bout d’un an d’ancienneté, le salarié peut utiliser son Cetu pour un engagement associatif ou citoyen ou pour acquérir une qualification dans le cadre d’un projet de reconversion professionnelle à son initiative.
  • À partir de trois ans d’ancienneté, le salarié peut utiliser son Cetu pour tout motif personnel.

Outre des congés, le salarié peut utiliser son Cetu pour réduire son temps de travail en fin de carrière dans la limite d’un mi-temps.

Le salarié qui veut mobiliser son Cetu devra prévenir son employeur au moins un mois à l’avance pour une absence inférieure à cinq semaines, trois mois à l’avance pour une absence comprise entre 5 semaines et six mois, et six mois à l’avance au-delà.

 

Société- De l’ordre à tous les étages : il serait temps !

Société- De l’ordre à tous les étages : il serait temps !

Après les incidents et les violences qui non seulement se multiplient mais s’amplifient dans leur nature y compris avec des morts , le ministre de la fonction publique fait le vœu qu’on « remette de leur à tous les étages ». Il serait temps car désormais on assiste non seulement à des règlements de compte notamment dans le cadre du trafic de drogue mais aussi à des violences sur des scolaires qui banalisent la sauvagerie.

D’une façon générale, la discipline à tous les étages et mise en cause et d’une certaine manière l’État est comprise par son inaction hormis quelques manifestations spectaculaires mais très temporaires comme les opérations antidrogue. À tout le moins la problématique de la sécurité et de la violence mérite un débat urgent au moins dans le cadre du Parlement mais aussi évidemment des orientations très fermes car ce sont les règles de la république et de la démocratie qui sont en cause.
Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, s’est exprimé vendredi 5 avril sur CNews et Europe 1 sur les récentes affaires de harcèlement et de violence scolaires survenues cette semaine en France. En réponse à ces actes, le membre du gouvernement a appelé à une sévérité accrue. « Il faut beaucoup de sévérité, il faut tout simplement remettre de l’ordre à tous les étages. On peut le faire et on doit le faire en remettant nos policiers dans nos rues. Il faut remettre de l’ordre à tous les étages de notre société », a-t-il déclaré sur le plateau de la chaîne.

« Cela commence évidemment à l’école et le Premier ministre a fait un sujet prioritaire d’appliquer les règles, tout simplement », en particulier en ce qui concerne le harcèlement, a poursuivi Stanislas Guerini, faisant référence à l’affaire Samara. Il a également souligné l’importance de l’autorité, mentionnant la nécessité d’appliquer la loi de 1905 sur la laïcité, estimant que ce principe était « le joyau de la République ».

 

De l’ordre à tous les étages : il serait temps

De l’ordre à tous les étages : il serait temps

Après les incidents et les violences qui non seulement se multiplient mais s’amplifient dans leur nature y compris avec des morts , le ministre de la fonction publique fait le vœu qu’on « remette de leur à tous les étages ». Il serait temps car désormais on assiste non seulement à des règlements de compte notamment dans le cadre du trafic de drogue mais aussi à des violences sur des scolaires qui banalisent la sauvagerie.

D’une façon générale, la discipline à tous les étages et mise en cause et d’une certaine manière l’État est comprise par son inaction hormis quelques manifestations spectaculaires mais très temporaires comme les opérations antidrogue. À tout le moins la problématique de la sécurité et de la violence mérite un débat urgent au moins dans le cadre du Parlement mais aussi évidemment des orientations très fermes car ce sont les règles de la république et de la démocratie qui sont en cause.
Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, s’est exprimé vendredi 5 avril sur CNews et Europe 1 sur les récentes affaires de harcèlement et de violence scolaires survenues cette semaine en France. En réponse à ces actes, le membre du gouvernement a appelé à une sévérité accrue. « Il faut beaucoup de sévérité, il faut tout simplement remettre de l’ordre à tous les étages. On peut le faire et on doit le faire en remettant nos policiers dans nos rues. Il faut remettre de l’ordre à tous les étages de notre société », a-t-il déclaré sur le plateau de la chaîne.

« Cela commence évidemment à l’école et le Premier ministre a fait un sujet prioritaire d’appliquer les règles, tout simplement », en particulier en ce qui concerne le harcèlement, a poursuivi Stanislas Guerini, faisant référence à l’affaire Samara. Il a également souligné l’importance de l’autorité, mentionnant la nécessité d’appliquer la loi de 1905 sur la laïcité, estimant que ce principe était « le joyau de la République ».

 

Ségolène Royal : Son exhibitionnisme tue le temps de parole du PS

 Ségolène Royal :  Son exhibitionnisme tue le temps de parole du PS

Chez Hanouna ou sur BFM Ségolène Royal continue de délirer. Un problème existentiel sans doute pour celle qui a toujours recherché avec frénésie des postes de responsabilité. Le problème, c’est que cette présence est prise en compte par l’autorité de régulation qui impute les bavardages hystériques de Ségolène au parti socialiste. 

Au secours Ségolène Royal revient dans les médias chez Hanouna notamment et sur BFM

La socialiste a Notammentfait son retour fin janvier sur BFMTV, d’où elle avait été évincée en septembre 2022 après avoir mis en doute la réalité du bombardement d’une maternité en Ukraine ainsi que le massacre de Boutcha.

Le problème, c’est que cette omniprésence sur les plateaux télé capte tout le temps d’antenne attribué au Parti socialiste. Hors période électorale, comme c’est le cas actuellement, le décompte de l’Arcom (ex-CSA), chargé de veiller au respect des règles de pluralisme dans l’audiovisuel, se fait en fonction des partis politiques et non des personnalités. En novembre 2023, 53 minutes sont décomptées pour le Parti socialiste sur C8, soit à peu près le temps d’antenne de Ségolène Royal. 

 

École : de l’uniforme à la tenue unique ou le en même temps de l’hypocrisie

École : de l’uniforme à la tenue unique ou le en même temps de l’hypocrisie


Peu d’observateurs sans doute ont noté le glissement sémantique particulièrement hypocrite de Macron qui passe du concept d’uniforme pour les élèves à celui de tenue unique. On connaît évidemment le principe de l’uniforme pratiqué notamment dans les pays anglo-saxons mais aussi en France dans les territoires d’outre-mer et encore aujourd’hui dans les anciennes colonies. Par contre l’idée de tenue unique est évoquée très précisément pour empêcher l’obligation de l’uniforme. D’ailleurs le président a déjà évoqué ce que pourrait être ce très vague concept de tenue unique : un pantalon et un polo ( quid de la jupe!). En fait, justement ce que portent déjà à peu près tout le monde dans la plus grande diversité et la plus grande anarchie. C’est tout le drame de Macron partir d’une idée pertinente, la déformer ne pas déplaire à certains et à l’arrivée un projet qui finit en eau de boudin. Autre exemple cette affaire de service national unique qui n’a strictement rien à voir avec le service militaire et qui ressemblera davantage à une colonie de vacances pendant quelques jours. Bref, en permanence le manque de cohérence, de courage voire la lâcheté.

Un polo blanc ou gris, un pull bleu marine et un pantalon gris anthracite. Et en maternelle, pour les plus petits, une blouse. Le Figaro dévoile le trousseau concocté par le gouvernement pour les élèves qui, à la rentrée 2024, seront concernés par l’expérimentation de l’uniforme dans les établissements scolaires. Avant d’être propulsé premier ministre, Gabriel Attal devait présenter ce trousseau. Il revient à la nouvelle ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castéra d’assurer le service après-vente.

Dans sa conférence de presse du 16 janvier, le président Macron a évoqué, à ce stade, «une centaine d’établissements volontaires» pour cette expérimentation de «tenue unique» qui «efface les inégalités». Soit 20 à 25.000 élèves. Pour des collectivités qui, comme Nice, Perpignan, Metz ou la région Auvergne-Rhône-Alpes, se sont rapidement déclarées intéressées par le projet de l’exécutif, dans les tuyaux depuis un an, l’expérimentation pourrait commencer dès le printemps. Certaines ont d’ailleurs élaboré leur propre trousseau, sous réserve de répondre au cahier des charges fixé par l’Éducation nationale. À commencer par «les principes de neutralité et de laïcité», indique le guide envoyé en décembre aux collectivités. En Auvergne-Rhône-Alpes, où cinq lycées ont été identifiés, Laurent Wauquiez, le président (LR) de région, a dégainé dès le 21 décembre, en dévoilant son projet : un polo bleu marine et un pull de la même couleur, siglé d’un discret drapeau français et du logo de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

L’uniforme retenu est simple, sobre et «sportswear», loin des tenues strictes que l’on trouve dans certains établissements sous contrat ou du traditionnel blazer anglais et autres uniformes asiatiques. Avec cette tenue clé en main, le gouvernement veut «alléger la logistique pour les établissements et les parents». Il entend aussi donner un coup de pouce à l’expérimentation voulue par le président Macron et Brigitte Macron, au-delà des collectivités de droite. Selon France Info, sur la centaine d’établissements envisagés, une soixantaine est déjà identifiée, parmi lesquels 39 écoles, 11 collèges et 10 lycées.

Les parents n’auront rien à débourser. D’un montant de 200 euros, ce trousseau sera financé pour moitié par les collectivités et l’État.

Nouveau gouvernement : À droite , en même temps , plus à droite

Nouveau gouvernement : À droite mais en même temps encore plus à droite

Hormis la surprise du Premier ministre et l’étonnement pour Rachida Dati, l’épine dorsale du gouvernement reste à peu près la même. Un gouvernement encore un peu plus à droite. Les principaux détenteurs de portefeuilles restent en place comme pour le ministère de l’économie, le ministère de l’intérieur, le ministère de la justice ou encore le ministère des armées.

Quelques aménagements seulement pour satisfaire aux règles de dosage en matière d’égalité hommes femmes, d’équilibre politique et de pan sur le bec pour les ministres un peu frondeurs.

Jean Garrigues, historien et spécialiste politique, réagit sur Franceinfo du jeudi 11 janvier à l’annonce par l’entourage de Rachida Dati de sa nomination au poste de ministre de la Culture dans le nouveau gouvernement du Premier ministre Gabriel Attal.

« Je ne suis pas sûr que le choix de Rachida Dati apporte quelque chose au projet de réarmement civique », analyse Jean Garrigues. Pour lui, les changements opérés dans le gouvernement sont « cosmétiques » et non pas « significatifs ». Le choix de Rachida Dati apparaît comme « un choix de stratégie politique », et non pas politique « au sens idéologique du terme », estime Jean Garrigues. Avec l’arrivée de Rachida Dati, le gouvernement est droitisé dans sa nouvelle composition. « C’est aussi un problème vis-à-vis de l’aile gauche de la macronie, (…) ça peut affaiblir encore plus le gouvernement de Gabriel Attal », conclut-il.

La liste officielle

Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique : Bruno Le Maire

Ministre de l’Intérieur et des Outre-mer : Gérald Darmanin

Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités : Catherine Vautrin

Ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques : Amélie Oudéa-Castéra

Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire : Marc Fesneau

Ministre de la Culture : Rachida Dati

Ministre des Armées : Sébastien Lecornu

Ministre de la Justice : Éric Dupond-Moretti

Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères : Stéphane Séjourné

Ministre de la Transition écologique : Christophe Béchu

Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : Sylvie Retailleau

Ministre déléguée chargée du renouveau démocratique et Porte-parole du gouvernement : Prisca Thévenot

Ministre déléguée chargée des relations avec le Parlement : Marie Lebec

Ministre déléguée à l’égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations : Aurore Bergé

La technoscience remet en question de la valeur du temps 

La technoscience remet en question de la valeur du temps 

Le chercheur en finance Karl Eychenne s’interroge, dans une tribune au « Monde », sur les effets des promesses de « l’homme augmenté » sur l’« homo economicus ».

Le temps n’est pas un bien ordinaire. Sa valeur dépend du « reste à vivre », c’est-à-dire de la durée qui nous sépare du trépas. Plus cette durée est faible, plus le temps nous est précieux. Inversement, plus cette durée est grande, et plus nous jetons le temps par les fenêtres. Alors quand la technoscience nous promet de repousser toujours plus loin les frontières du vivant, nous imaginons le cours du temps s’effondrer. Vieillir pour ne pas mourir, voilà le projet.

La technoscience nous propose la vieillesse durable augmentée comme horizon existentiel. Mais il y a un prix à payer : la faillite de l’instant. La technoscience est une espèce de sacrilège, pour parler comme le philosophe de La Mort, Vladimir Jankélévitch (1903-1985) : elle confisque à l’homme le goût de l’instant.

Terrible nouvelle pour l’Homo economicus. En effet, il a toujours cru qu’« un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ». Le prix du présent est prohibitif, et les prix d’après sont au rabais, affirme la théorie économique. Mais que devient cette nuance si la technoscience dessaisit l’instant présent de son temps d’avance sur les autres ? La théorie dispose de bons outils, mais s’épuise à creuser au mauvais endroit.

Elle imagine un Homo economicus dont le summum bonum serait de constituer le maximum de bien-être jusqu’à son dernier souffle. Comment optimiser le « reste à vivre » ? Comment allouer au mieux le temps disponible ? Telles seraient les questions existentielles que se pose l’agent économique. Mais les rapports ambigus que l’homme entretient avec le trépas ne peuvent se résumer à un tel modèle formel.

Certes, la recherche académique fait preuve d’imagination, dépliant son concept de préférence pour le présent en de subtiles variations (« La valeur psychologique du temps : une synthèse de la littérature », Hubert de La Bruslerie et Florent Pratlong, L’Actualité économique, n° 88/3, 2012) : l’aversion pour le risque, la préférence intertemporelle, le degré d’impatience, ou le sympathique altruisme pour le « moi futur ».

Ce dernier effet mérite d’ailleurs le détour. En effet, rien n’assure que le moi de demain sera le même moi qu’aujourd’hui. Dans ce cas, pourquoi se montrer si charitable envers celui qui ne sera peut-être pas moi ? La théorie économique n’est pas naïve, elle est juste fautive. A l’absurdité de la vie, elle ajoute la sécheresse d’une…

Politique: le temps des présidents fous dans le monde ?

Politique: le temps des présidents fous dans le monde ?


Si les conflits n’affectent pas la totalité de la planète, il n’en reste pas moins que d’une façon générale les populations sont assez inquiètes par cette ambiance conflictuelle qui règne dans de nombreuses zones. Il y a bien sûr des conflits d’intérêts, de sensibilités politiques, sociétales ou religieuses qui sont à l’origine d’affrontements. Le phénomène n’est pas nouveau il traverse l’histoire mais dans le moment présent, ce qui caractérise la période, c’est la présence de nombreux dirigeants qui frôlent la démence.

Au sommet on trouve sans doute Poutine qui affame sa population pour des objectifs de guerre chimériques et au passage pour détourner personnellement une grande partie de la richesse du pays. Une sorte de dictateur fou et criminel. Derrière ,il y a le président chinois Xi moins volubile mais qui fait régner la dure dictature en s’appuyant sur des millions de membres du parti communiste dont 1 million se répartissent aussi les richesses. Le pays réussissant- si l’on peut dire- à faire cohabiter dictature communiste et exubérance capitaliste. Reste que la dictature et la dictature et freinent le développement et l’initiative au point que la Chine aujourd’hui connaît une très grave crise économique, démographique mais aussi politique. Le président chinois conduit aussi son pays dans le mur.

D’autres dirigeants de moindre importance côtoient aussi la folie, c’est le cas du président turc Erdogan ancien laïc reconverti à l’islamisme et dont l’économie et la société sont dans un état lamentable. Ne parlons pas du président nord-coréen complètement dément. Aux États-Unis même il y a Trump , clown des médias qui réussit à endoctriner les plus naïfs avec des propos surréalistes mais dangereux. On pourrait citer bien d’autres exemples notamment les mollahs complètement dérangés de l’Iran capables de tuer pour un foulard sur les cheveux mal placé et agitateurs patentés dans les pays musulmans. Nombre de ces pays n’accordent d’ailleurs aucune importance à la vie humaine y compris de leurs propres ressortissants

Dans d’autres pays, c’est moins la folie que la démagogie qui caractérise la psychologie des dirigeants perdus dans la complexité des mutations en cours et qui se réfugient dans le simplisme, le nationalisme voire le racisme. Trop de dirigeants en Amérique, en Europe ou encore en Afrique fuient leur responsabilité face à l’ampleur et à la complexité de la crise.

Manque de vision et manque de courage les caractérisent. Ils se battent comme des chiens pour parvenir au pouvoir mais une fois parvenus au sommet sont comme paralysés et se réfugient dans la démagogie et le populisme. Dernier exemple en date avec le nouveau président d’Argentine, copie de Trump et qui se définit comme un à anarcho-capitaliste !

La France est évidemment aussi affectée par un certain dérèglement mental des dirigeants. Le dernier en date étant évidemment Macron qui confond monarchie et démocratie, sans ligne idéologique et politique claire et qui fonctionne au gré des à-coups de l’actualité multipliant ainsi les contradictions. Il y a aussi un grain de folie chez cet homme complètement hors sol et au demeurant en plus sans courage. Un responsable qui bafoue chaque jour la démocratie, complètement nombriliste même pas capable de constater qu’il finira comme Louis XV, complètement détesté.

Dans l’histoire, le monde politique a pu bénéficier de la vision pertinente et du courage de certains grands hommes politiques. On peut espérer qu’il en viendra d’autres mais dans la période force est de constater qu’on doit trop souvent se contenter de déments, de frileux et au mieux d’incompétents. La faute sans doute aussi au peuple qui ont parfois les dirigeants qu’ils méritent.

Turquie : des imams à plein temps dans les écoles !

Turquie : des imams à plein temps dans les écoles !

La Turquie qui a longtemps été gouvernée par des principes laïques verse depuis le président Erdogan dans l’islamisme; ainsi ce sont donc désormais des imams à plein temps qui vont dans chaque école être chargés du développement spirituel des élèves et de l’enseignement du Coran.

Pour l’instant 842 écoles primaire et secondaire local sont concernés mais un projet prévoit l’extension aux autres établissements.

Cette dernière décision et la fuite en avant des regards vers l’islamisme signifie désormais la mort de la république dans un état turc qui jusque-là grâce à la laïcité pouvait encore constituer un repère de modernité dans le moyen orient. .

Politique-Le temps des présidents fous dans le monde

Politique-Le temps des présidents fous dans le monde


Si les conflits n’affectent pas la totalité de la planète, il n’en reste pas moins que d’une façon générale les populations sont assez inquiètes par cette ambiance conflictuelle qui règne dans de nombreuses zones. Il y a bien sûr des conflits d’intérêts, de sensibilités politiques, sociétales ou religieuses qui sont à l’origine d’affrontements. Le phénomène n’est pas nouveau il traverse l’histoire mais dans le moment présent, ce qui caractérise la période, c’est la présence de nombreux dirigeants qui frôlent la démence.

Au sommet on trouve sans doute Poutine qui affame sa population pour des objectifs de guerre chimériques et au passage pour détourner personnellement une grande partie de la richesse du pays. Une sorte de dictateur fou et criminel. Derrière ,il y a le président chinois Xi moins volubile mais qui fait régner la dure dictature en s’appuyant sur des millions de membres du parti communiste dont 1 million se répartissent aussi les richesses. Le pays réussissant- si l’on peut dire- à faire cohabiter dictature communiste et exubérance capitaliste. Reste que la dictature et la dictature et freinent le développement et l’initiative au point que la Chine aujourd’hui connaît une très grave crise économique, démographique mais aussi politique. Le président chinois conduit aussi son pays dans le mur.

D’autres dirigeants de moindre importance côtoient aussi la folie, c’est le cas du président turc Erdogan ancien laïc reconverti à l’islamisme et dont l’économie et la société sont dans un état lamentable. Ne parlons pas du président nord-coréen complètement dément. Aux États-Unis même il y a Trump , clown des médias qui réussit à endoctriner les plus naïfs avec des propos surréalistes mais dangereux. On pourrait citer bien d’autres exemples notamment les mollahs complètement dérangés de l’Iran capable de tuer pour un foulard sur les cheveux mal placés et agitateurs patentés dans les pays musulmans. Nombre de ces pays n’accordent d’ailleurs aucune importance à la vie humaine y compris de leurs propres ressortissants

Dans d’autres pays, c’est moins la folie que la démagogie qui caractérise la psychologie des dirigeants perdus dans la complexité des mutations en cours et qui se réfugient dans le simplisme, le nationalisme voire le racisme. Trop de dirigeants en Amérique, en Europe ou encore en Afrique fuient leur responsabilité face à l’ampleur et à la complexité de la crise. Manque de vision et manque de courage les caractérisent. Ils se battent comme des chiens pour parvenir au pouvoir mais une fois parvenus au sommet sont comme paralysés et se réfugient dans la démagogie et le populisme.

La France est évidemment aussi affectée par un certain dérèglement mental des dirigeants. Le dernier en date étant évidemment Macron qui confond monarchie et démocratie, sans ligne idéologique et politique claire et qui fonctionne au gré des à-coups de l’actualité multipliant ainsi les contradictions. Il y a aussi un grain de folie chez cet homme complètement hors sol et au demeurant en plus sans courage. Un responsable qui bafoue chaque jour la démocratie, complètement nombriliste même pas capable de constater qu’il finira comme Louis XV, complètement détesté.

Dans l’histoire, le monde politique a pu bénéficier de la vision pertinente et du courage de certains grands hommes politiques. On peut espérer qu’il en viendra d’autres mais dans la période force est de constater qu’on doit trop souvent se contenter de déments, de frileux et au mieux d’incompétents. La faute sans doute aussi au peuple qui ont parfois les dirigeants qu’ils méritent.

Le temps des présidents fous dans le monde

Le temps des présidents fous dans le monde


Si les conflits n’affectent pas la totalité de la planète, il n’en reste pas moins que d’une façon générale les populations sont assez inquiètes par cette ambiance conflictuelle qui règne dans de nombreuses zones. Il y a bien sûr des conflits d’intérêts, de sensibilités politiques, sociétales ou religieuses qui sont à l’origine d’affrontements. Le phénomène n’est pas nouveau il traverse l’histoire mais dans le moment présent, ce qui caractérise la période, c’est la présence de nombreux dirigeants qui frôlent la démence.

Au sommet on trouve sans doute Poutine qui affame sa population pour des objectifs de guerre chimériques et au passage pour détourner personnellement une grande partie de la richesse du pays. Une sorte de dictateur fou et criminel. Derrière ,il y a le président chinois Xi moins volubile mais qui fait régner la dure dictature en s’appuyant sur des millions de membres du parti communiste dont 1 million se répartissent aussi les richesses. Le pays réussissant- si l’on peut dire- à faire cohabiter dictature communiste et exubérance capitaliste. Reste que la dictature et la dictature et freinent le développement et l’initiative au point que la Chine aujourd’hui connaît une très grave crise économique, démographique mais aussi politique. Le président chinois conduit aussi son pays dans le mur.

D’autres dirigeants de moindre importance côtoient aussi la folie, c’est le cas du président turc Erdogan ancien laïc reconverti à l’islamisme et dont l’économie et la société sont dans un état lamentable. Ne parlons pas du président nord-coréen complètement dément. Aux États-Unis même il y a Trump , clown des médias qui réussit à endoctriner les plus naïfs avec des propos surréalistes mais dangereux. On pourrait citer bien d’autres exemples Notamment les mollahs complètement dérangés de l’Iran capable de tuer pour un foulard sur les cheveux mal placés et agitateurs patentés dans les pays musulmans. Nombre de ces pays n’accordent d’ailleurs aucune importance à la vie humaine y compris de leurs propres ressortissants

Dans d’autres pays, c’est moins la folie que la démagogie qui caractérise la psychologie des dirigeants perdus dans la complexité des mutations en cours et qui se réfugient dans le simplisme, le nationalisme voire le racisme. Trop de dirigeants en Amérique, en Europe ou encore en Afrique fuient leur responsabilité face à l’ampleur et à la complexité de la crise. Manque de vision et manque de courage les caractérisent. Ils se battent comme des chiens pour parvenir au pouvoir mais une fois parvenus au sommet sont comme paralysés et se réfugient dans la démagogie et le populisme.

La France est évidemment aussi affectée par un certain dérèglement mental des dirigeants. Le dernier en date étant évidemment Macron qui confond monarchie et démocratie, sans ligne idéologique et politique claire et qui fonctionne au gré des à-coups de l’actualité multipliant ainsi les contradictions. Il y a aussi un grain de folie chez cet homme complètement hors sol et au demeurant en plus sans courage. Un responsable qui bafoue chaque jour la démocratie, complètement nombriliste même pas capable de constater qu’il finira comme Louis XV, complètement détesté.

Dans l’histoire, le monde politique a pu bénéficier de la vision pertinente et du courage de certains grands hommes politiques. On peut espérer qu’il en viendra d’autres mais dans la période force est de constater qu’on doit trop souvent se contenter de déments, de frileux et au mieux d’incompétents. La faute sans doute aussi au peuple qui ont parfois les dirigeants qu’ils méritent.

Comment vivre l’horreur de ce temps

Comment vivre l’horreur de ce temps ?

L’attentat de Bruxelles lundi 16 octobre, l’assassinat de Dominique Bernard à Arras vendredi 13 octobre, les conflits armés en Europe et au Moyen-Orient, la flambée d’actes antisémites, le harcèlement scolaire… Ces faits nous rappellent que la tragédie, l’oppression et la violence sont des réalités qui peuvent nous toucher à tout moment. Comment alors faire face à l’ambiguïté, aux incertitudes et aux injustices de la vie ? Cette question est au cœur de la philosophie existentielle, qui nous invite à penser la vie concrète et située, à l’affronter avec « crainte et tremblement » selon la célèbre formule de Søren Kierkegaard.

par
Mélissa Fox-Muraton
Enseignante-chercheur en Philosophie, ESC Clermont Business School

L’existentialisme paraît parfois mettre l’accent sur la négativité : l’angoisse, la mort, le néant, le désespoir, l’absurde et la misère humaine. Cependant, elle pose aussi et surtout la question de savoir comment mieux exister, dans un monde où la détresse, les conflits, l’exploitation de l’homme par l’homme, la précarité et la discrimination sont des faits réels.

Cette question clef, comment « mieux exister » est l’un des autres versants de l’existentialisme ; Kierkegaard disait d’ailleurs que sa tâche était d’aider ses lecteurs à « exister avec plus de compétence ». Mais comment faire, concrètement ? Est-ce possible de trouver l’équilibre dans un monde incertain ? C’est ce que nous étudierons avec Simone de Beauvoir et Søren Kierkegaard.

Avant de devenir la célèbre militante féministe et figure majeure du mouvement existentialiste que nous connaissons, la jeune étudiante en philosophie âgée de 18 ans qu’était alors Beauvoir développait déjà en 1926 des réflexions philosophiques originales dans ses Cahiers de jeunesse.

S’interrogeant sur elle-même et sa place dans le monde, elle pose dès le départ au centre de sa pensée la notion d’équilibre. Le monde qu’elle observe est rempli d’inégalités, de détresse physique et morale ; face à cela, elle se demande, comment vivre « le mieux possible » ?

En tant qu’individus singuliers, nous éprouvons souvent un sentiment d’impuissance face au monde avec ses multiples sources d’oppression et problèmes à résoudre. Faut-il alors se résigner à cette impuissance ? Faut-il privilégier la vie intérieure (la seule que nous puissions contrôler) et se retirer du monde, ou alors s’engager par ses actes pour créer des nouvelles valeurs et possibilités existentielles ? Un équilibre entre les deux est-il possible ?

La question centrale pour Beauvoir est de savoir comment agir et exister dans le monde d’une manière qui crée de la valeur et du sens, en dépit du fait que nous nous trouvons toujours dans un monde qui nous résiste, et projette sur nous des manières d’être et de nous construire que nous ne déterminons pas et qui nous aliènent de nous-mêmes.

Une vie accomplie, authentique, exige à la fois une présence à nous-mêmes et une présence à autrui. Plutôt qu’un état, cependant, la recherche d’équilibre demeure toujours une tâche, une quête, le travail d’une vie. Elle écrit :

« [L]’équilibre possible [c’est l’]équilibre d’une passion qui n’ignore jamais sa propre grandeur mais qui sait la porter. Équilibre d’une pensée qui gardant dans cette passion un point d’appui solide la dépasse pourtant. Équilibre de la vie qui précise, monotone peut-être, ne laisse point, parce que sa forme extérieure est fixée, dormir ni la passion ni la pensée. »

La recherche d’équilibre, c’est surtout, selon la jeune Beauvoir, la possibilité « d’être un être indépendant… quelles que soient les contingences » et de parvenir à la pleine conscience et pleine possession de soi. D’où une affirmation de l’irréductible singularité de chaque individu, mais une affirmation indissociable d’un engagement éthique dans le monde et « pour autrui ». On ne peut, Beauvoir conclut, être pour autrui sans être pour soi, mais de la même manière on ne peut être pour soi sans être pour autrui.

Pour le formuler en d’autres termes, nous pourrions dire que les possibilités pour chaque individu d’être authentiquement soi-même dépendent des structures de soutien et des liens qui nous relient et rendent notre existence possible.

Les réflexions de jeunesse de la philosophe font écho, avant qu’elle ne l’ait lu, aux passages des journaux rédigés par Kierkegaard en 1835, lorsque âgé de 22 ans il cherchait sa propre voie, expliquant que ce qui lui manquait était « d’être au clair sur ce que je dois faire… de trouver l’idée pour laquelle je veux vivre et mourir. »

S’interrogeant sur les « malentendus » et les « petitesses » qui nous empêchent de nous comprendre mutuellement dans la société et qui causent tant de souffrance et de discrimination dans le monde, nous empêchant de voir les véritables liens qui nous unissent, le jeune danois évoque tout comme Beauvoir la nécessaire recherche d’équilibre et de subjectivité.

Se découvrir dans l’intériorité – ou « devenir subjectif », ainsi que Kierkegaard le formulerait plus tard dans le fameux Post-scriptum définitif et non scientifique (1846) – exige d’apprendre à se regarder véritablement. Cependant, même chez le jeune Kierkegaard, il ne s’agit pas de se détourner ou de s’exempter du monde.

Découvrir « l’équilibre véritable (den sande Ligevægt) » implique un apprentissage de l’humilité, un difficile travail pour se découvrir avec sincérité. Il implique que nous puissions trouver assez de stabilité en nous-mêmes pour résister aux épreuves du monde, sans pour autant oublier que notre tâche est de vivre dans le monde parmi d’autres.

La notion d’équilibre joue également un rôle important dans le développement chez Kierkegaard du stade éthique, dans la seconde partie de L’alternative (1843). Il parle ici du nécessaire « équilibre… dans la formation de la personnalité », et de la difficulté pour l’individu de réconcilier l’interne avec l’externe, la quête d’unité avec la pluralité et variabilité de la vie, et le fait que nous sommes à la fois des individus singuliers et des êtres civiques et sociaux.

Une vie pleine et dotée de sens, Kierkegaard suggère ici, ne peut chercher ses raisons d’être entièrement dans l’intériorité ni entièrement dans l’extériorité (c’est-à-dire les actions, engagements ou rôles que nous jouons dans la société).

Sans avoir connaissance du travail de son prédécesseur danois, Beauvoir parvient dès ses réflexions de jeunesse au développement d’une approche existentielle de la philosophie qui en fait écho.

Ces deux philosophes plaçaient au centre de leur démarche philosophique le rôle du choix de soi-même, mais insistaient également sur un nécessaire équilibre entre l’intérieur et l’extérieur, entre la quête de soi et les engagements et les actions dans le monde.

Beauvoir écrit dans ses Cahiers en 1927 que « c’est par la décision libre seulement, et grâce au jeu de circonstances que le moi vrai se découvre ».

Kierkegaard, pour sa part, avait écrit :

« Lorsqu’on a pris possession de soi-même dans le choix, lorsqu’on a revêtu sa personne, lorsqu’on s’est pénétré soi-même entièrement, tout mouvement étant accompagné de la conscience d’une responsabilité personnelle, alors, et alors seulement on s’est choisi soi-même selon l’éthique… on est devenu concret, et l’on se trouve en son isolement total en absolue continuité avec la réalité à laquelle on appartient. »

Constats trop optimistes, trop individualistes ? Une telle conclusion serait trop hâtive. Si Beauvoir et Kierkegaard insistent tous deux sur l’équilibre, c’est parce qu’ils n’oublient jamais que le monde dans lequel nous vivons est déséquilibré et nous déséquilibre.

Que le monde dans lequel nous vivons est marqué par les inégalités et les injustices ; que certains naissent dans la précarité alors que d’autres dans le privilège, que quel que soit notre statut ou place dans la société, celle-ci nous enjoint à nous adapter à ses systèmes et fonctionnements qui peuvent nous aliéner de nous-mêmes. Que l’angoisse, l’absurdité, les menaces et le désespoir marquent nos vies ; que l’oppression et la mort sont des réalités quotidiennes.

Rechercher l’équilibre n’est pas un oubli de ces réalités concrètes, mais l’appel à trouver l’attitude appropriée par laquelle nous pourrions regarder ces réalités avec lucidité, et nous préparer pour agir activement dans le monde. Et l’équilibre n’est pas un état à atteindre ; c’est un mouvement constant de devenir, un effort actif d’appropriation.

En 1947, avec l’essor de l’existentialisme, Beauvoir dira dans Pour une morale de l’ambiguïté que si les concepts tels que liberté et responsabilité ont tellement d’importance, c’est précisément parce que nous vivons dans un monde où beaucoup d’individus ne sont pas libres, ne bénéficient pas des mêmes avantages et privilèges.

Revendiquer le respect des droits de l’homme, pour tous, demeure toujours une lutte. Elle affirme cependant qu’une telle quête n’exige aucune capacité spécifique de la part de l’individu, à part une « présence attentive au monde et à soi-même ». Présence attentive difficile, certes, mais non impossible à atteindre.

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