Archive pour le Tag 'temporaire'

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Pétrole: en repli temporaire ?

  • Pétrole: en repli temporaire ?
  • Le pétrole est toujours un très haut niveau suite à la politique de contingentement de l’OPEP. Depuis deux jours, il s’est cependant affaibli. Un repli peut-être temporaire.
  • La question est de savoir si la demande va continuer d’être aussi dynamique ce qui n’est pas certain avec le tassement constaté dans l’industrie notamment Chine et aux États-Unis. Par ailleurs le variant delta du fait planer une menace sur la reprise économique qui était envisagée. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a terminé en baisse de 0,65% ou 48 cents à 72,41 dollars par rapport à la clôture de la veille. A New York, le baril américain de WTI pour le mois de septembre a perdu 0,98% ou 70 cents à 70,57 dollars. La veille, le Brent avait perdu 4,5% et le WTI 3,6%.

Vaccin Covid: les États-Unis pour une levée temporaire des brevets, la France contre .

Vaccin Covid: les États-Unis pour une levée temporaire des brevets, la France contre .  

 Alors que la France est contre «L’administration américaine croit fermement aux protections de la propriété intellectuelle, mais pour mettre fin à cette pandémie, elle soutient la levée de ces protections pour les vaccins contre le Covid-19», a justifié Katherine Tai, représentante américaine précisant que Washington participait «activement» aux négociations menées à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) pour permettre la levée de ces brevets. Pour l’instant cependant l’OMC n’est pas parvenu à un accord sur le sujet. La directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, avait elle-même fait de l’accès aux vaccins une priorité pour son organisation.

 

Sans surprise, la Fédération internationale de l’industrie pharmaceutique (IFPMA) a qualifié dans un communiqué de «décevante» la décision américaine. 

 

Un pass sanitaire temporaire ?

Un  pass sanitaire temporaire  ?

. « Le pass sanitaire, utilisé de manière temporaire et exceptionnelle, peut permettre à la population une forme de retour à la vie normale en minimisant les risques de contamination par le virus », estime le comité scientifique.

. Il sera requis pour participer à des événements culturels, sportifs, professionnels rassemblant plus de 5.000 personnes. Les touristes étrangers qui se rendront en France devront également montrer patte blanche. En revanche, le document ne sera pas nécessaire pour aller dîner au restaurant.

Air France : vers une nationalisation temporaire

Air France : vers une nationalisation temporaire

Il est clair que Air France ne pourra pas rembourser avant sans doute 10 ou 20 ans le prêt de 7 milliards qu’elle a sollicités. Du coup, la seule solution pour l’État qui garantit en dernier ressort ces prêts sera de les transformer en participations. Évidemment pour l’instant cela heurte  la doctrine libérale qui dans son projet initial avant la crise du Coron virus était plutôt de s’engager dans la vente des bijoux de famille. Le remboursement par Air France sera d’autant plus difficile que déjà structurellement avant la crise sanitaire la compagnie était déjà en situation très délicate sur le plan financier.

Avec l’apport de 4 milliards d’euros de prêts bancaires garantis à 90% par l’Etat français et un prêt de ce dernier de 3 milliards d’euros à Air France-KLM, sa maison-mère, Air France a désormais les liquidités suffisantes pour passer la crise du Covid-19, affronter la reprise et financer sa restructuration. Comme l’ont indiqué vendredi Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des finances, et Ben Smith, le directeur général d’Air France-KLM, ces prêts devront être remboursés.

« Ce n’est pas un chèque en blanc », ont-ils insisté vendredi, le premier au « 20 heures » de TF1, le second dans un message vidéo adressé aux salariés.

 

Ces prêts pourront-ils vraiment être remboursés ? La compagnie aérienne aura-t-elle les capacités de rembourser une dette qui va exploser à un niveau inédit, au moment où l’activité n’aura probablement pas retrouvé son niveau d’avant crise ? La question se pose. La maturité du prêt bancaire de 4 milliards d’euros est de 12 mois avec deux options d’extension d’un an consécutives. Des délais ridicules pour que Air France se faire face à ses obligations de remboursement ou alors la compagnie devra supporter des charges financières qui vont plomber pendant des années ses résultats

« Un choc temporaire » ??? (Banque de France)

« Un choc temporaire »  ??? (Banque de France)

Une vérité de Lapalisse de la part du gouverneur de la Banque de France qui affirme « Si nous gérons bien la suite, le choc peut rester temporaire », a-t-il indiqué en rappelant que le Fonds Monétaire International (FMI) prévoit que la France pourrait retrouver l’an prochain une croissance forte à +4,5%. Un chiffre tout à fait approximatif évidemment pour assurer les acteurs économiques.

 

« Nous ne passerons (…) pas d’un coup à une reprise normale » avec le déconfinement à partir du 11 mai, anticipe-t-il : « Ce sera un acte II, où il faudra faire grandir en même temps la confiance sanitaire et la confiance économique, pour les entrepreneurs comme pour les salariés », a indiqué François Villeroy de Galhau. Problème, personne ne sait combien de temps durera cette étape.  »Nous ne connaissons pas encore la durée de l’acte II jusqu’à la reprise complète », a-t-il précisé. Autant dire qu’on ne connaît pas grand-chose et que ses propos ne sont guère éclairants.

« La France va sortir de ce choc avec une dette publique accrue d’au moins 15 points de PIB, à 115%. Dans la durée, il faudra rembourser cet argent », a insisté le gouverneur. « Il faudra viser une gestion plus efficace, d’autant que les Français ne souhaitent pas payer plus d’impôts », a-t-il prévenu

En attendant, « il est trop tôt pour (…) dire » si les 110 milliards mobilisés par l’Etat pour soutenir l’économie suffiront.

La confirmation que des propos de ce type n’apportent  strictement aucun éclairage aussi que la plupart des économistes sont dans le potage.

Une décote temporaire sur l’âge pivot ou l’idée tordue de Ferrand !

Une  décote temporaire sur l’âge pivot ou l’idée tordue de Ferrand !

 

 

Le célèbre président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, plus habile dans l’ingénierie financière qui a permis l’enrichissement de sa compagne dans l’affaire des mutuelles de Bretagne ( un petit boni de 800 000 € ! Affaire judiciaire toujours en cours) s’investit cette fois dans l’ingénierie sociale avec une proposition particulièrement tordue. Il propose en effet une décote temporaire sur l’âge  pivot. De quoi ne pas déplaire au Premier ministre qui a fait de l’âge  pivot  son totem et aussi tenter de séduire la CFDT qui ne veut surtout pas entendre parler de ce concept, de la de la retraite à 64 ans ou encore du mélange entre dimension systémique et dimension paramétrique de la réforme. Le système des retraites complémentaires, avec une décote seulement temporaire pour les personnes partant avant l’âge pivot, pourrait être “une source d’inspiration” pour parvenir à un compromis entre le gouvernement et les syndicats sur la réforme du régime général des retraites, déclare Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, cité dimanche par Le Parisien.

Des négociations entre le gouvernement d’Edouard Philippe et les syndicats doivent reprendre mardi, deux jours avant une nouvelle journée de manifestations et de grève interprofessionnelle contre le projet gouvernemental. Le gouvernement veut instaurer un système universel de retraites par points supprimant les régimes spéciaux. Il veut aussi créer un âge pivot à 64 ans avant lequel les personnes partant à la retraite subiront une décote financière.

Ce deuxième point a suscité la colère, notamment, de la CFDT, pourtant favorable à un système universel. Richard Ferrand invite chaque partie à négocier “sans préalable ni ligne rouge”.

“Regardez le système des retraites complémentaires, celui de l’Agirc-Arrco que tout le monde connaît. Ce n’est rien d’autre qu’un système à points avec un âge pivot de 65 ans et une décote”, dit le président de l’Assemblée nationale dans Le Parisien. “Mais une décote de 3 ans, donc temporaire!” “Par conséquent, puisque les partenaires sociaux gèrent déjà un tel système, c’est sans doute une source d’inspiration pour mettre en place un régime général à points avec âge pivot ou d’équilibre”, ajoute-t-il. Une tentative de synthèse particulièrement tordue qui veut concilier l’inconciliable.

Consommation : un rebond temporaire ?

Consommation : un rebond temporaire ?

Le moins que l’on puisse dire c’est que la consommation fait du yo-yo. En effet lors du dernier trimestre 2018 la consommation est restée à plat. Pour le mois de janvier elle progresse de 1,2 %. La question de savoir si c’est temporaire ou plus structurel. La vérité c’est que personne n’en sait rien car si effectivement le moral des ménages a légèrement augmenté en janvier, il n’en reste pas moins que la croissance française dépend aussi largement de l’environnement international et de celui de l’Europe. Or en Europe la prévision de croissance pour l’Allemagne a été ramenée à 1 % seulement. Il faudra aussi prendre en compte l’effet des décisions concernant le brexit dont on pense qu’il pourrait avoir une incidence de 0,5 % à la baisse pour le PIB de l’Allemagne et 0,3 % pour la France. La consommation des ménages dépend aussi largement du climat et des coups de l’énergie. Or on peut prévoir que pour février la douceur générale de la température conduira à une des diminutions des dépenses en matière de chauffage. À noter cependant dans cette reprise de la consommation en janvier l’alimentaire qui enregistre encore un recul de 0,9 %. Après un dernier trimestre marqué par le mouvement des « gilets jaunes », la consommation d’énergie (5,4%) et de bien manufacturés (1,4%) a rebondi durant le premier mois de l’année. Au cours du dernier trimestre 2018, la consommation des ménages n’avait pas progressé du tout après un troisième trimestre relativement dynamique (0,4,%). Sur l’année, la consommation des ménages a décéléré à 0,8% contre 1,1% en 2017. Au mois de janvier dernier, la consommation de gaz et d’électricité a accéléré sous l’effet de températures moins clémentes qu’en fin d’année 2018

Dans le détail, la hausse des prix de l’alimentation s’est élevée à 3% sur un an avec une progression spectaculaire de 8,3% pour les produits frais. Les prix de l’énergie ont également accéléré de 3,1% contre 1,9% en janvier. En revanche les prix des produits manufacturés ont chuté depuis le début de l’année avec -0,4% en janvier et -0,5% en février. D’après les données communiquées par le chef du département de la conjoncture à l’Insee, Julien Pouget, le solde d’opinion des ménages interrogés sur l’évolution passée des prix reste toujours supérieur à l’évolution réelle de l’inflation. Un décalage qui n’est pas étonnant compte tenu du caractère obsolète de l’indice INSEE lié à la déformation de la structure de consommation des ménages.

Pour une suspension temporaire des remboursements de la dette grecque ( DSK)

Pour une suspension temporaire des remboursements de la dette grecque ( DSK)

 

 

DSK refait surface et propose les paiements de la dette grecque soient suspendus. Une manière de sortir de l’impasse ridicule sans doute dans laquelle nous sommes puisque l’ obligation qui est faite  par Bruxelles de rembourser les échéances prochaines ne pourra être exécutée que si l’Europe accorde de nouveaux prêts. L’ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn, en poste au début de la crise grecque, a donc appelé samedi les Européens à accepter une suspension temporaire des paiements d’Athènes. L’ex-ministre français des Finances a fait cette proposition dans une déclaration de trois pages en anglais et en français, intitulée « Apprendre de ses erreurs » et postée par l’intermédiaire de son compte twitter, alors que la Grèce risque mardi le défaut de paiement après la rupture des négociations samedi avec ses partenaires de la zone euro.

Alstom : pour une nationalisation temporaire (Henri Guaino)

Alstom : pour une nationalisation temporaire (Henri Guaino)

 

Il a raison Guaino, seule une nationalisation temporaire pourrait donner le temps de faire un véritable audit d’Alstom et surtout de définir une politique européenne tant dans le domaine de l’énergie que des transports. Il est clair que cette réflexion et cette décsion ne peut être prise en quelques jours comme le veut le président d’Alstom ( sans doute très pressé de toucher sa part de a transaction grâce à ses stocks options) ; Guaino, député UMP des Yvelines s’est dit favorable à une nationalisation temporaire du géant industriel Alstom, convoité par l’américain General Electric et l’allemand Siemens. « Je dis que l’État doit prendre ses responsabilités et ne pas laisser les choses se passer dans une telle précipitation », a-t-il expliqué ce jeudi 8 mai sur France Info. « Je suis assez favorable à ce que l’État prenne le contrôle temporairement d’Alstom. » Selon l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, « on ne peut pas laisser les choses aller de cette façon, on ne peut pas trouver scandaleux que l’Etat se pose des questions et agisse ». « Je ne comprends pas l’attitude du président de la République qui a signé l’autre jour (mardi lors de son interview sur BFM TV et RMC) le lâchage complet d’Alstom », a-t-il fustigé.

Retraites : déminage temporaire

Retraites : déminage temporaire

 

 

On s’attendait à une grande réforme, on débouche sur une réformette qui démine provisoirement le terrain social avant la manifestation du 10 septembre (les régimes spéciaux ne sont pas touchés). Une reforme qu’il faudra remettre sur le tapis tous les 5 ans, comme d’habitude. L’annonce de la réforme des retraites par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a été accueillie froidement par certains titres de presse, tandis que d’autres saluent son habileté politique. Les éditorialistes ont donné des avis contrastés sur le projet de réforme des retraites du Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Certains l’accusent de manque de « courage politique » tandis que d’autres le saluent comme « démineur ».  Gaëtan de Capele dans Le Figaro estime que « faute de courage politique, cette réforme se résume donc, comme on le craignait, à un renvoi de l’allongement de la durée de cotisation aux calendes grecques et à une nouvelle hausse des prélèvements.(…) le gouvernement a choisi – c’est une manie – de ponctionner encore la fiche de salaire des Français et d’alourdir encore un peu les charges des entreprises », déplore-t-il. De son côté, Henry Lauret dans Le Télégramme juge que  » mécaniquement opportuniste, politiquement habile, la réforme des retraites siglée Ayrault renforce le chef d’une majorité viscéralement chamailleuse qui y trouvera sans doute quelque apaisement momentané. » Et de saluer le savoir faire de Jean-Marc Ayrault : « le démineur de Matignon ne doit pas être mécontent de son tour de passe-passe. » Le démineur de Matignon ne doit pas être mécontent de son tour de passe-passeHenry Lauret dans Le Télégramme Dans La Croix, Dominique Quinio note que « le gouvernement a choisi la prudence et de ne pas s’attaquer aux dossiers les plus polémiques. » « La situation économique, malgré les quelques signes de reprise de la croissance, aurait tout à perdre d’un grave désordre social », reconnaît-elle. S’il croit que « dans ses « arbitrages », Jean-Marc Ayrault a manifestement voulu contenter un peu tout le monde », Hervé Favre(La Voix du Nord) suppose qu’ »en abattant son jeu dès hier soir, Jean-Marc Ayrault a aussi cherché à désamorcer la mobilisation syndicale avant la journée d’action prévue le 10 septembre.’ Raymond Couraud de L’Alsace a bien noté que le Premier ministre précisait « qu’il faudra bien de temps à autre ‘remettre le dossier en chantier’.  » « C’est de bonne guerre. Tous les gouvernements l’ont fait, à la manière de nos anciens qui juraient que la guerre de 14 serait « la der des der », avoue-t-il. « Cela revient presque à un succès politique, dans la mesure où la CFDT et le patronat ont été enrôlés dans une forme de coalition des pragmatismes. (…) », calcule Philippe Waucampt dans Le Républicain Lorrain. « Contrairement à ce qu’a affirmé Jean-Marc Ayrault, cette réforme n’est pas juste, puisqu’elle ne réduit pas les inégalités de départ entre régimes, mais elle est habile », assure Jacques Camus (La Montagne Centre Presse). « En tout cas, le front social, qu’on imaginait « explosif » avec un dossier comme celui des retraites, vient d’être momentanément désamorcé.

 

Chômage : pause temporaire

Chômage : pause temporaire

 

Seulement 100 demandeurs d’emploi sans activité de plus en métropole, soit néanmoins un nombre toujours record de 3,26 millions. « Ce résultat, qui n’est pas encore le retournement attendu, est un encouragement à poursuivre les efforts en vue de l’inversion durable de la courbe du chômage », a commenté le ministère dans un communiqué, alors que l’Insee prévoit une croissance atone en 2013.  En décembre, le nombre de demandeurs d’emploi n’avait déjà augmenté que de quelques milliers, avant de repartir de plus belle, et les prévisions restent sombres: l’Insee n’entrevoit pas l’inversion de la courbe du chômage promise par le président pour la fin de l’année.  Le taux de chômage va continuer d’augmenter, à 10,7% en métropole au dernier trimestre, proche du record enregistré en 1994 et 1997 (10,8%), selon l’Insee. La montée en charge importante des emplois aidés, subventionnés par l’État, ne suffira pas à compenser les destructions d’emplois dans le privé, calcule l’organisme.  L’ »accalmie » de mai, après deux mois d’augmentations fortes (supérieures à 36.000), est néanmoins soulignée par le ministère. Le nombre d’inscrits à Pôle emploi en catégorie A (ceux n’ayant pas travaillé au cours du mois) est resté stable sur un mois: +100 personnes en métropole, +1.500 avec les départements d’Outre-mer.  Sur un an, la hausse est de 11,5% et, depuis l’élection de François Hollande, Pôle emploi recense 336.900 inscrits supplémentaires en catégorie A, désormais à un nouveau pic de 3.264.500 inscrits en métropole.  Avec les chômeurs des catégories B et C (ayant eu une activité réduite), dont le nombre a légèrement diminué (-3.600 personnes en métropole sur un mois, soit -0,1%), Pôle emploi recensait le mois dernier sur ses listes 4,795 millions d’inscrits, plus de 5 millions avec l’Outre-mer. Parmi eux, plus de deux millions étaient au chômage depuis plus d’un an.  Cette stabilisation, observée pour les jeunes mais pas pour les seniors, est « cohérente avec certains signaux favorables observés ces dernières semaines », estime le ministère en citant la « bonne tenue de l’intérim depuis octobre », le « rebond de la production industrielle en avril » et « légère reprise des embauches en mai ».  François Hollande avait insisté la semaine dernière à la conférence sociale sur ces « signes encourageants » rendant possible, selon lui, d’ »inverser » la courbe en fin d’année.  A l’issue de cette conférence, les syndicats n’avaient pas caché leur profonde déception. Face au chômage, en hausse quasi continue depuis cinq ans, ils avaient regretté l’absence d’ »élan ». « Hormis de minces concessions sur la formation de 30.000 chômeurs, le gouvernement n’a pas annoncé de mesures pour l’emploi », a encore regretté mercredi la CGT.  La « Grande conférence pour l’emploi » a surtout été pour le président et le Premier ministre l’occasion d’exhorter les différents acteurs (entreprises, collectivités, associations) à utiliser davantage les deux principaux dispositifs de lutte contre le chômage: les emplois d’avenir (près de 33.000 signés à fin juin) et les contrats de génération, qui peinent à démarrer.  Pour financer ces mesures et les 440.000 autres emplois aidés reconduits en 2013 dans les secteurs non-marchands, le budget de l’emploi sera l’un des rares épargnés en 2014 par la baisse des dépenses de l’Etat.  Le président de l’UMP Jean-François Copé accuse le gouvernement de vouloir, avec ces emplois aidés, faire baisser « de manière artificielle » les statistiques (leurs bénéficiaires sortant de la liste principale des demandeurs d’emploi). Ces emplois sont de « vrais jobs » pour « répondre à des situations qui sont dramatiques », il n’y a « pas de trucage », « pas de plan caché », répond le ministre du Travail, Michel Sapin.  Les 30.000 chômeurs que le gouvernement veut envoyer en formation sont aussi autant de personnes qui sortiront des catégories de chômeurs les plus regardées. « Peut-être qu’à la fin de l’année ça va marcher statistiquement, mais on ne peut pas infléchir durablement la courbe du chômage avec des contrats aidés », a prévenu Jean-Claude Mailly (FO).  Pour y parvenir durablement, 1,5% de croissance annuelle serait nécessaire, répètent les économistes.

 

Sondage Hollande : une remontée fragile et temporaire

Sondage Hollande : une remontée fragile et temporaire

Il est clair que c’est la situation internationale qui a permis à Hollande faire une remontée de 4 points dans l’opinion ( Mali, Florence Cassez), par ailleurs les problèmes de société ont occulté certaines questions économiques fondamentales ; Hollande apparaît cependant un peu plus président que précédemment ; trois chiffres sont inquiétant, la moitie des français considèrent qu’ils ne tient pas ses promesses ( 50% pensent le contraire), un chiffre qui ne va pas s’améliorer avec les mesures d’austérité ( impôts, allocations familiales, blocage salaires et pensions etc.) ; second élément  surtout dans le camp de Hollande la moitié ne le considèrent pas assez à gauche. Chiffre qui lui aussi ne peut que progresser.-Enfin 72% des français pensent que sa politique n’est pas efficace. Les fondamentaux restent donc fragiles : si le positionnement politique du Président est globalement apprécié, « sa » gauche commence à trouver qu’il n’est « pas assez à gauche ». Les Français sont aussi plus partagés qu’auparavant sur le fait qu’il respecte ses engagements de candidat et continuent de rester très critiques sur l’efficacité et la justice de la politique menée. Cette amélioration de la popularité présidentielle doit beaucoup à la séquence « autorité » actuelle. Mais elle doit sans doute aussi à une assez bonne appréciation des Français – pour le moment – du positionnement politique actuel du chef de l’Etat. Une majorité relative de Français juge que Hollande se positionne « juste comme il faut, en n’étant ni trop à droite, ni trop à gauche » (36%), ceux qui lui reprochent d’être « trop à gauche » étant désormais aussi nombreux (29%) que ceux qui jugent qu’il n’est « pas assez à gauche » (30%). Une posture d’équilibre qui doit peut-être aux qualités pédagogiques intrinsèques du Président, mais qui doit certainement beaucoup aux critiques contradictoires dont il fait l’objet.  En effet, après avoir nettement infléchi (droitisé ?) se politique économique, Hollande subit à la fois de fortes critiques de l’extrême-gauche et de la droite : Depuis l’accord patronat-syndicats, Mélenchon intente à Hollande un procès en social-libéralisme, voire en social-traitrise. L’opposition de droite, elle, jure qu’il ne va pas assez loin et ne cesse de dénoncer un dogmatisme politique et un manque de réalisme économique du Président. Bref, ces critiques aux deux marges tendent à conférer une confortable posture d’équilibre au Président. Hollande devrait toutefois surveiller sa gauche ; depuis novembre, les Français le trouvant « trop à gauche » sont 3 points de moins, alors que ceux qui jugent qu’il n’est « pas assez à gauche » sont 6 points de plus. En septembre, alors qu’il était déjà impopulaire (à un niveau proche de son niveau actuel), les Français le créditaient encore sur ce sujet. Une nette majorité (58% contre 40%) estimant qu’il tenait ses engagements. Cette évolution est logique et habituelle. Ses prédécesseurs l’ont vécue avant lui : sur cette même question du respect des engagements, Sarkozy était passé de 54% en septembre 2007 à 45% en janvier 2008). Le problème, est que c’est auprès de son propre socle électoral – les sympathisants de gauche – que ce recul est le plus marqué avec un doublement de ceux qui estiment qu’il ne respecte pas ses engagements (16% à 31% des sympathisants de gauche). C’est évidemment compréhensible dans une période où beaucoup, notamment à gauche, lui reprochent sa « conversion au social-libéralisme » … mais c’est fâcheux. Dans un tel contexte, on peut comprendre que l’exécutif réfléchisse à deux fois avant de passer la taxe à 75% par pertes et profits. Plus globalement, le Président comme le Premier ministre ont aussi du « pain sur la planche » pour convaincre les Français du bien-fondé de leur action sur les sujets économiques et sociaux les plus fondamentaux : leur politique n’est toujours pas perçue comme étant « efficace » (72% de réponses négatives), ni même comme étant « juste » (57% de réponses négatives).

Nouveau :- site chansons-poèmes de  g.bessay:

ArcelorMittal Florange: possible « nationalisation  » temporaire

ArcelorMittal Florange: possible « nationalisation  » temporaire

« Nous pouvons aujourd’hui considérer que la question de l’éventualité d’un contrôle public, même temporaire, doit faire l’objet d’une étude sérieuse par le gouvernement, et c’est (…) ce à quoi nous nous sommes attelés depuis plusieurs mois », a déclaré M. Montebourg en réponse à une question du sénateur socialiste Jean-Marc Todeschini. Ce dernier avait demandé au ministre s’il « n’était pas temps (…) de se donner les moyens législatifs face à la famille Mittal de pérenniser la production d’acier français et les hauts fourneaux de Florange et pourquoi pas, s’il le fallait, d’aller vers une prise de contrôle publique de l’usine de Florange ». Le ministre a aussi indiqué que le groupe sidérurgique était « redevable aux yeux de l’administration fiscale française d’une dette fiscale que nous considérons comme astronomique ». « Le problème des hauts fourneaux de Florange, ce n’est pas la défaillance des hauts fourneaux de Florange, c’est la défaillance de Mittal », a affirmé Arnaud Montebourg. Le ministre a rappelé que le groupe sidérurgique avait décidé de fermer 9 de ses 25 hauts fourneaux en Europe. « Les gouvernements européens que j’ai (…) rencontrés, le Luxembourg, la Belgique, en ont assez d’être menés par le bout du nez par ArcelorMittal », a dit le ministre français. « Tous les engagements » pris par Mittal vis-à-vis de la France à l’époque de l’OPA hostile en 2006 « n’ont jamais été respectés », a affirmé M. Montebourg. Le ministre a ajouté que le groupe ArcelorMittal « fait un usage assez immodéré, aux yeux du gouvernement français mais aussi du gouvernement luxembourgeois, des quotas de CO2 et notamment d’un certain nombre d’aides publiques ».

 

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