Archive pour le Tag 'temporaire'

Pour la fermeture temporaire de Sciences-po Paris ?

Pour la fermeture temporaire de Sciences-po Paris ?

C’est en tout cas la proposition d’un professeur de Sciences-po Paris scandalisé par les manifestations gauchistes excessives. Pour Patrick Martin-Genier, professeur à Sciences-Po Paris : « Si le calme ne revient pas, je demande la fermeture temporaire »
Depuis hier, plusieurs dizaines d’étudiants de Sciences-Po Paris, engagés pour soutenir la cause palestinienne, maintiennent l’occupation du campus. Patrick Martin-Genier, enseignant à Sciences-Po depuis quinze ans, lance un appel à la fermeture de l’établissement si la situation ne s’améliore pas ( dans le JDD). .
 Quelques dizaines d’étudiants mobilisés en faveur des Palestiniens poursuivent l’occupation de Sciences Po. Quel est votre sentiment ? Que préconisez-vous pour surmonter cette situation de crise au sein de l’établissement ?
Patrick Martin-Genier. La liberté d’expression est importante. Depuis plusieurs semaines, les panneaux syndicaux de Sciences Po sont occupés par des slogans en faveur de la Palestine qui frisent souvent des mots d’ordre antisémites. Il n’y a jamais eu un mot sur le massacre du 7 octobre, ni sur la libération des otages. La question de savoir pourquoi la direction permet ce genre de comportements. Je déplore ce qu’il se passe. Il semble qu’il y ait eu un déséquilibre en ce qui concerne la liberté d’expression, favorisant un point de vue au détriment d’un autre. J’ai entendu “Israël Assassin” ou encore “Sciences Po complice”. Les dérives antisémites sont condamnables. La direction doit prendre une position plus active en interdisant tout langage excessif associé à la guerre, tout en encourageant le dialogue sans exclure aucun point de vue. Elle a la responsabilité de veiller à ce que les lignes rouges ne soient pas franchies et ne doit pas se plier à la demande de tenir une “assemblée générale” telle que le réclament les étudiants propalestiniens. Elle ne devrait pas céder au chantage exercé par ces manifestants excessifs.

 

Chine : rebond temporaire des exportations ?

Chine : rebond temporaire des exportations ?


Les exportations de la Chine ont rebondi en mars dans un contexte de reprise technique de l’activité économique dans le pays. Le risque de récession à l’étranger menace néanmoins la demande en produits chinois.

Les ventes l’étranger, qui étaient constamment dans le rouge depuis octobre, ont progressé en mars de 14,8% sur un an en dollars, selon des chiffres publiés ce jeudi 13 avril, par les douanes chinoises.

Des analystes interrogés par l’agence Bloomberg s’attendaient pourtant à un nouveau repli (-7,1%), après celui en janvier-février cumulés (-6,8%), seule donnée alors publiée.

Le rebond est « une surprise », souligne l’économiste Zhiwei Zhang, du cabinet Pinpoint Asset Management.
« Il s’explique en partie par un faible effet de base avec l’an dernier quand de nombreuses usines avaient été contraintes de fermer » à cause du Covid, avance-t-il.

Il y a un an en mars, le confinement de Shanghai en pleine pandémie avait lourdement pénalisé l’activité en Chine et fait chuter les exportations (-0,1%). Le pays a finalement levé en décembre l’essentiel de ses restrictions sanitaires, ouvrant la voie à une reprise progressive de l’activité.

Toutefois un répit de courte durée car la menace de récession aux Etats-Unis et en Europe, combinée à une inflation galopante, contribue en effet à affaiblir la demande internationale en produits chinois.

Les importations de la Chine ont, quant à elles, poursuivi leur repli en mars (-1,4% sur un an), mais à un rythme plus modéré, signe d’une reprise de l’activité qui peine encore à se stabiliser. En janvier-février, les achats de la Chine de produits étrangers avaient reculé de 10,2% sur un an.

La Chine devrait néanmoins représenter cette année environ un tiers de la croissance mondiale, avait indiqué le mois dernier à Pékin la directrice générale du FMI.

L’inflation temporaire va durer

L’inflation temporaire va durer

On se souvient que Lemaire et bien d’autres y compris les experts avaient considéré que le phénomène de l’inflation était relativement temporaire. Une inflation qui devait trouver son pic à peu près à l’été et redescendre d’ici fin 2022. En réalité, la hausse des prix n’est nullement temporaire elle va même simplifier en 2003 avec pour la France des prévisions d’une nouvelle hausse de 5 % après 6 % en 2022.

Du coup, Le maire procède comme Macron et décale aussi les objectifs au moins d’un an en affirmant que l’inflation devrait diminuer en 2024. Évidemment il n’en sait strictement rien mais c’est l’occasion de se donner du temps pour expliquer le décalage entre ses propres prévisions et la réalité.

Le pic de la hausse des prix n’est « pas encore passé », a donc reconnu Bruno Le Maire sur France Inter, lundi 5 décembre. « Il durera encore quelques mois, ça va continuer à augmenter », a précisé le ministre de l’Economie. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), entre novembre 2021 et novembre 2022, les prix à la consommation ont augmenté de 6,2 % en France.

À court terme, l’inflation sur les produits alimentaires atteint désormais « les deux chiffres », précise le locataire de Bercy. « Ça peut monter davantage dans les semaines qui viennent », a-t-il averti. En novembre 2022, sur un an, l’Insee faisait état d’une progression de 12,2 % des prix de l’alimentation.

Infléchissement. Tout n’est pas morose à moyen terme pour autant. Voulant « donner des perspectives aux Français », Bruno Le Maire estime qu’une « décrue » s’amorce quant au prix de certaines matières premières agricoles ou industrielles (blé, cobalt, zinc, aluminium). Celle-ci devrait « pouvoir se transmettre aux prix à la consommation vers mi-2023 », augure le ministre.

Une inflation temporaire qui va durer !

Economie: Une inflation temporaire qui va durer ! (Lemaire)

On se souvient que Lemaire et bien d’autres y compris les experts avaient considéré que le phénomène de l’inflation était relativement temporaire. Une inflation qui devait trouver son pic à peu près à l’été et redescendre d’ici fin 2022. En réalité, la hausse des prix n’est nullement temporaire elle va même simplifier en 2003 avec pour la France des prévisions d’une nouvelle hausse de 5 % après 6 % en 2022.

Du coup, Lemaire procède comme Macron et décale aussi les objectifs au moins d’un an en affirmant que l’inflation devrait diminuer en 2024. Évidemment il n’en sait strictement rien mais c’est l’occasion de se donner du temps pour expliquer le décalage entre ses propres prévisions et la réalité.

Le pic de la hausse des prix n’est « pas encore passé », a donc reconnu Bruno Le Maire sur France Inter, lundi 5 décembre. « Il durera encore quelques mois, ça va continuer à augmenter », a précisé le ministre de l’Economie. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), entre novembre 2021 et novembre 2022, les prix à la consommation ont augmenté de 6,2 % en France.

À court terme, l’inflation sur les produits alimentaires atteint désormais « les deux chiffres », précise le locataire de Bercy. « Ça peut monter davantage dans les semaines qui viennent », a-t-il averti. En novembre 2022, sur un an, l’Insee faisait état d’une progression de 12,2 % des prix de l’alimentation.

Infléchissement. Tout n’est pas morose à moyen terme pour autant. Voulant « donner des perspectives aux Français », Bruno Le Maire estime qu’une « décrue » s’amorce quant au prix de certaines matières premières agricoles ou industrielles (blé, cobalt, zinc, aluminium). Celle-ci devrait « pouvoir se transmettre aux prix à la consommation vers mi-2023 », augure le ministre.

De manière générale, l’inflation « devrait commencer à refluer » dans le courant de l’année 2023, précise Bruno Le Maire.

L’inflation temporaire va durer

L’inflation temporaire va durer ! (Lemaire)

On se souvient que Lemaire et bien d’autres y compris les experts avaient considéré que le phénomène de l’inflation était relativement temporaire. Une inflation qui devait trouver son pic à peu près à l’été et redescendre d’ici fin 2022. En réalité, la hausse des prix n’est nullement temporaire elle va même simplifier en 2003 avec pour la France des prévisions d’une nouvelle hausse de 5 % après 6 % en 2022.

Du coup, Lemaire procède comme Macron et décale aussi les objectifs au moins d’un an en affirmant que l’inflation devrait diminuer en 2024. Évidemment il n’en sait strictement rien mais c’est l’occasion de se donner du temps pour expliquer le décalage entre ses propres prévisions et la réalité.

Le pic de la hausse des prix n’est « pas encore passé », a donc reconnu Bruno Le Maire sur France Inter, lundi 5 décembre. « Il durera encore quelques mois, ça va continuer à augmenter », a précisé le ministre de l’Economie. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), entre novembre 2021 et novembre 2022, les prix à la consommation ont augmenté de 6,2 % en France.

À court terme, l’inflation sur les produits alimentaires atteint désormais « les deux chiffres », précise le locataire de Bercy. « Ça peut monter davantage dans les semaines qui viennent », a-t-il averti. En novembre 2022, sur un an, l’Insee faisait état d’une progression de 12,2 % des prix de l’alimentation.

Infléchissement. Tout n’est pas morose à moyen terme pour autant. Voulant « donner des perspectives aux Français », Bruno Le Maire estime qu’une « décrue » s’amorce quant au prix de certaines matières premières agricoles ou industrielles (blé, cobalt, zinc, aluminium). Celle-ci devrait « pouvoir se transmettre aux prix à la consommation vers mi-2023 », augure le ministre.

De manière générale, l’inflation « devrait commencer à refluer » dans le courant de l’année 2023, précise Bruno Le Maire.

Inflation: de temporaire à durable en Europe

Inflation: de temporaire à durable en Europe

Pendant des semaines et les mois, les responsables d’instituts économiques et les politiques ont tenté de minimiser le phénomène de l’inflation considérant qu’il s’agissait d’un phénomène temporaire. En gros qu’on retrouverait la situation des années précédentes avec une hausse des prix moyenne autour de 2 %.

 

En Europe,  l’indice des prix à la consommation, dans la zone euro, culminait le mois dernier à 8,9% de hausse sur un an, contre 8,6% en juin. Suivant la tendance européenne, la France a vu son inflation s’accélérer de nouveau en juillet, atteignant 6,1% sur un an contre 5,8% en juin. 

 

Si effectivement on  constate un tassement des prix du carburant par contre, les prix des biens de consommation, comme l’alimentaire, mais aussi les services, continuent d’augmenter. L’Europe souffre particulièrement de sa dépendance aux énergies  qui viennent pour l’essentiel de l’extérieur en particulier évidemment concernant le gaz. ( Contrairement aux États-Unis qui sont autosuffisants en matière d’énergie).

D’une part il est donc faux d’affirmer comme l’a fait le gouvernement français que l’inflation avait atteint son pic. Les prix continuent en effet d’augmenter officiellement d’un peu plus de 6 % (une inflation par ailleurs sous-estimée du fait de l’obsolescence de l’indice des prix de l’INSEE qui sous-estime la modification de structure de la consommation notamment la part des services et autres dépenses contraintes).

En fait, pour  l’année à venir il paraît difficile d’envisager un retour d’une inflation à 2 %. Compte tenu des tendances actuelles , on pourrait davantage se situer autour de 5 % et on sera loin du niveau des prix de 2023 par rapport à 2020 . On peut donc parler d’inflation structurelle.

De l’inflation temporaire à l’inflation durable ! (Christine Lagarde)

De l’inflation temporaire à l’inflation durable (Christine Lagarde)

Il y a encore quelques semaines Christine Lagarde soutenait que l’inflation n’était que temporaire et  disparaîtrait dés 2023. Mais hier la présidente de la BCE a complètement changé son discours pour affirmer qu’il fallait maintenant s’habituer à une inflation durable.

En fait,  la présidente de la  BCE suit le courant, celui de la banque fédérale américaine et des économistes

Désormais, selon les économistes, le taux d’inflation en zone euro, qui a atteint un pic historique à 8,1% en mai, devrait continuer à grimper jusqu’au début de l’automne, avant un lent ralentissement qui le verrait rester au-dessus de l’objectif de 2%.

La BCE a annoncé au début du mois qu’elle procéderait à une hausse de ses taux d’intérêt directeurs de 25 points de base le 21 juillet, en précisant qu’elle n’excluait pas une hausse plus importante en septembre, afin de lutter contre une inflation devenue trop élevée.

Même, pour Christine Lagarde décider des bonnes mesures pour ramener l’équilibre des prix à un niveau de 2% est « un élément d’art » et « n’est pas une science ».  »Nous savons que les modèles (pour prévoir la conjoncture) ont des lacunes », a assuré la Française, un euphémisme. En effet les économistes et les banques centrales sont aujourd’hui un peu dans le potage tiraillés aujourd’hui par la nécessité de la hausse des taux mais demain navrés de voir la croissance s’écrouler.

Inflation : un phénomène temporaire pour Lemaire qui ne veut pas augmenter les revenus

Inflation : un phénomène temporaire pour Lemaire qui ne veut pas augmenter les revenus

 

Le ministre de l’économie utilise une lapalissade pour considérer que l’inflation cessera quand la crise se terminera. Il en tire la conclusion que l’inflation actuelle est temporaire. Par parenthèse , exactement le contraire de ce que vient de dire la présidente de la Banque centrale européenne qui, elle, pense que l’inflation va s’installer de manière durable. Les autorités européennes prévoit pour l’Europe comme pour la France une inflation de l’ordre de 5 % en 2022 au moins.

Le raisonnement du ministre de l’économie vise surtout à freiner les velléités de réajustement des revenus et à récupérer par l’inflation les ressources fiscales destinées à amortir l’énorme dette.

À la sortie de cette crise, «je pense que nous reviendrons à un niveau de prix plus raisonnable», a estimé le locataire de Bercy. Et d’indiquer que cela pourrait être «durant l’année 2023», lorsque les chaînes de valeurs seront réorganisées et que des substituts à l’approvisionnement de pétrole et de gaz venant de Russie auront été trouvés.Le seul problème est que l’organisation de chaîne de valeur de ce traduira certainement pas par des baisses de prix mais plutôt le contraire..

«Il faut donc absorber le choc maintenant et c’est ce que nous faisons maintenant. Ce n’est pas un changement de politique structurel pour les années qui viennent», a-t-il insisté. Quant à l’idée de réindexer les salaires sur les prix, Bruno Le Maire a averti sur le risque, justement, d’engager une «spirale inflationniste».

Quant à la croissance, le ministre a bien conscience que le gouvernement devra revoir à la baisse sa prévision initiale d’une progression de 4%, «mais il y a trop d’incertitudes pour le faire aujourd’hui. La croissance française est solide, on parle d’un ajustement».Un ajustement qui pourrait bien pris à la France de la moitié de sa croissance prévue en 2022.

Economie- L’inflation « temporaire » qui va durer pour Christine Lagarde (BCE) !

Economie- L’inflation « temporaire » qui va durer pour  Christine Lagarde (BCE) !

 

 

Il aura fallu des mois et des mois pour que la Banque centrale européenne convienne que l’inflation dite temporaire allait en fait se prolonger longtemps. Les institutions officielles européennes et françaises ont pendant longtemps soutenu que l’inflation se tasserait en deuxième partie de 2022 et en 2023. C’est à peu près l’inverse qui va se produire et pas seulement pour les questions conjoncturelles évoquées.

La plupart des experts complaisants ont en effet expliqué que l’inflation nettement réapparue provenait d’un de choc de la croissance. En réalité, il n’y a pas eu vraiment de choc de croissance mais simplement un phénomène de rattrapage de sorte que la plupart des pays en ce début 2022 retrouve leur niveau d’activité de 2019. On a volontairement ou non oublier de prendre en compte des données structurelles caractérisées par une modification des processus de production et de distribution.

Certaines de ces modifications seront durables, elles sont même souhaitables mais à court et moyen terme vont générer des coûts supplémentaires alimentant l’inflation. Il y a surtout aussi l’énorme problème  la dette générée pendant la crise sanitaire.. Or on a déversé des montagnes de liquidités, sorte de fausse monnaie, qu’on va amortir comme souvent par l’inflation .

Alors que la hausse des prix dans la zone euro a pulvérisé son record en février, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a donc  prévenu que la hausse « pourrait durer un certain temps ». Surtout, le niveau des prix ne devrait pas revenir à ce qu’il était avant le début de l’offensive russe en Ukraine, ni avant la pandémie de Covid-19. Pour faire face, les banques centrales doivent désormais ajuster leur politique monétaire.Les taux d’intérêt vont grimper

 « Nous sommes de plus en plus convaincus que la dynamique de l’inflation à moyen terme ne reviendra pas au schéma que nous avons connu avant la pandémie », quand l’indicateur restait durablement sous l’objectif de 2% visé par la BCE, a déclaré Christine Lagarde.

L’institution monétaire vient de relever ses prévisions d’inflation pour 2022 à 5,1% en zone euro. La hausse des prix a atteint 5,8% sur un an en février, poussée par la flambée des prix d’énergie et les goulots d’étranglement dans les chaînes logistiques. Un niveau record depuis que l’office européen des statistiques la mesure en 1997.

La BCE doit « gérer un choc qui, à court terme, pousse l’inflation au-dessus de notre cible et réduit la croissance », a prévenu la présidente de la BCE. La prévision de croissance en zone euro a été revue à la baisse la semaine dernière, à 3,7% pour 2022, en raison des répercussions du conflit armé en Ukraine sur l’activité mondiale.

En France, l’inflation existante est « attisée » par la guerre en Ukraine d’après l’Insee. Elle a atteint 3,6% en février (soit une hausse de 0,8 point sur ce seul mois), un niveau plus vu depuis 2008. Cela vient confirmer les dernières estimations de la Banque de France qui annonçait dimanche 13 mars entre 3,7 et 4,4 % d’inflation pour 2022 en France. Plus de doute : alors que la guerre en Ukraine fait rage et que la Chine se reconfine, promettant de perturber encore notre économie mondiale, l’inflation est partie pour durer.

 

L’Insee prévoit par ailleurs qu’elle dépassera les 4% en mars, puis tournera autour de 4,5% durant le deuxième trimestre, tirée par les prix de l’énergie, des matières premières et alimentaires. Ces prévisions reposent toutefois sur l’hypothèse d’un prix du baril de pétrole à 125 dollars, soit son niveau atteint au tout début du mois de mars, mais qui a reculé depuis, précise l’Insee.

 

Economie: L’inflation temporaire va durer pour Christine Lagarde (BCE) !

Economie: L’inflation temporaire va durer pour  Christine Lagarde (BCE) !

 

 

Il aura fallu des mois et des mois pour que la Banque centrale européenne convienne que l’inflation dite temporaire allait en fait se prolonger longtemps. Les institutions officielles européennes et françaises ont pendant longtemps soutenu que l’inflation se tasserait en deuxième partie de 2022 et en 2023. C’est à peu près l’inverse qui va se produire et pas seulement pour les questions conjoncturelles évoquées.

La plupart des experts complaisants ont en effet expliqué que l’inflation nettement réapparue provenait d’un de choc de la croissance. En réalité, il n’y a pas eu vraiment de choc de croissance mais simplement un phénomène de rattrapage de sorte que la plupart des pays en ce début 2022 retrouve leur niveau d’activité de 2019. On a volontairement ou non oublier de prendre en compte des données structurelles caractérisées par une modification des processus de production et de distribution.

Certaines de ces modifications seront durables, elles sont même souhaitables mais à court et moyen terme vont générer des coûts supplémentaires alimentant l’inflation. Il y a surtout aussi l’énorme problème  la dette générée pendant la crise sanitaire.. Or on a déversé des montagnes de liquidités, sorte de fausse monnaie, qu’on va amortir comme souvent par l’inflation .

Alors que la hausse des prix dans la zone euro a pulvérisé son record en février, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a donc  prévenu que la hausse « pourrait durer un certain temps ». Surtout, le niveau des prix ne devrait pas revenir à ce qu’il était avant le début de l’offensive russe en Ukraine, ni avant la pandémie de Covid-19. Pour faire face, les banques centrales doivent désormais ajuster leur politique monétaire.Les taux d’intérêt vont grimper

 « Nous sommes de plus en plus convaincus que la dynamique de l’inflation à moyen terme ne reviendra pas au schéma que nous avons connu avant la pandémie », quand l’indicateur restait durablement sous l’objectif de 2% visé par la BCE, a déclaré Christine Lagarde.

L’institution monétaire vient de relever ses prévisions d’inflation pour 2022 à 5,1% en zone euro. La hausse des prix a atteint 5,8% sur un an en février, poussée par la flambée des prix d’énergie et les goulots d’étranglement dans les chaînes logistiques. Un niveau record depuis que l’office européen des statistiques la mesure en 1997.

La BCE doit « gérer un choc qui, à court terme, pousse l’inflation au-dessus de notre cible et réduit la croissance », a prévenu la présidente de la BCE. La prévision de croissance en zone euro a été revue à la baisse la semaine dernière, à 3,7% pour 2022, en raison des répercussions du conflit armé en Ukraine sur l’activité mondiale.

En France, l’inflation existante est « attisée » par la guerre en Ukraine d’après l’Insee. Elle a atteint 3,6% en février (soit une hausse de 0,8 point sur ce seul mois), un niveau plus vu depuis 2008. Cela vient confirmer les dernières estimations de la Banque de France qui annonçait dimanche 13 mars entre 3,7 et 4,4 % d’inflation pour 2022 en France. Plus de doute : alors que la guerre en Ukraine fait rage et que la Chine se reconfine, promettant de perturber encore notre économie mondiale, l’inflation est partie pour durer.

 

L’Insee prévoit par ailleurs qu’elle dépassera les 4% en mars, puis tournera autour de 4,5% durant le deuxième trimestre, tirée par les prix de l’énergie, des matières premières et alimentaires. Ces prévisions reposent toutefois sur l’hypothèse d’un prix du baril de pétrole à 125 dollars, soit son niveau atteint au tout début du mois de mars, mais qui a reculé depuis, précise l’Insee.

 

L’inflation temporaire va durer pour Christine Lagarde (BCE) !

L’inflation temporaire va durer pour  Christine Lagarde (BCE) !

 

 

Il aura fallu des mois et des mois pour que la Banque centrale européenne convienne que l’inflation dite temporaire allait en fait se prolonger longtemps. Les institutions officielles européennes et françaises ont pendant longtemps soutenu que l’inflation se tasserait en deuxième partie de 2022 et en 2023. C’est à peu près l’inverse qui va se produire et pas seulement pour les questions conjoncturelles évoquées.

La plupart des experts complaisants ont en effet expliqué que l’inflation nettement réapparue provenait d’un de choc de la croissance. En réalité, il n’y a pas eu vraiment de choc de croissance mais simplement un phénomène de rattrapage de sorte que la plupart des pays en ce début 2022 retrouve leur niveau d’activité de 2019. On a volontairement ou non oublier de prendre en compte des données structurelles caractérisées par une modification des processus de production et de distribution.

Certaines de ces modifications seront durables, elles sont même souhaitables mais à court et moyen terme vont générer des coûts supplémentaires alimentant l’inflation. Il y a surtout aussi l’énorme problème  la dette générée pendant la crise sanitaire.. Or on a déversé des montagnes de liquidités, sorte de fausse monnaie, qu’on va amortir comme souvent par l’inflation .

Alors que la hausse des prix dans la zone euro a pulvérisé son record en février, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a donc  prévenu que la hausse « pourrait durer un certain temps ». Surtout, le niveau des prix ne devrait pas revenir à ce qu’il était avant le début de l’offensive russe en Ukraine, ni avant la pandémie de Covid-19. Pour faire face, les banques centrales doivent désormais ajuster leur politique monétaire.Les taux d’intérêt vont grimper

 « Nous sommes de plus en plus convaincus que la dynamique de l’inflation à moyen terme ne reviendra pas au schéma que nous avons connu avant la pandémie », quand l’indicateur restait durablement sous l’objectif de 2% visé par la BCE, a déclaré Christine Lagarde.

L’institution monétaire vient de relever ses prévisions d’inflation pour 2022 à 5,1% en zone euro. La hausse des prix a atteint 5,8% sur un an en février, poussée par la flambée des prix d’énergie et les goulots d’étranglement dans les chaînes logistiques. Un niveau record depuis que l’office européen des statistiques la mesure en 1997.

La BCE doit « gérer un choc qui, à court terme, pousse l’inflation au-dessus de notre cible et réduit la croissance », a prévenu la présidente de la BCE. La prévision de croissance en zone euro a été revue à la baisse la semaine dernière, à 3,7% pour 2022, en raison des répercussions du conflit armé en Ukraine sur l’activité mondiale.

En France, l’inflation existante est « attisée » par la guerre en Ukraine d’après l’Insee. Elle a atteint 3,6% en février (soit une hausse de 0,8 point sur ce seul mois), un niveau plus vu depuis 2008. Cela vient confirmer les dernières estimations de la Banque de France qui annonçait dimanche 13 mars entre 3,7 et 4,4 % d’inflation pour 2022 en France. Plus de doute : alors que la guerre en Ukraine fait rage et que la Chine se reconfine, promettant de perturber encore notre économie mondiale, l’inflation est partie pour durer.

 

L’Insee prévoit par ailleurs qu’elle dépassera les 4% en mars, puis tournera autour de 4,5% durant le deuxième trimestre, tirée par les prix de l’énergie, des matières premières et alimentaires. Ces prévisions reposent toutefois sur l’hypothèse d’un prix du baril de pétrole à 125 dollars, soit son niveau atteint au tout début du mois de mars, mais qui a reculé depuis, précise l’Insee.

 

Zone euro – hausse de l’inflation du statut de temporaire à définitif ( BCE)

Zone euro - hausse de l’inflation du statut de temporaire à définitif ( BCE)

Changement de doctrine notoire de la part de la banque centrale européenne qui pour justifier le non relèvement des taux d’intérêt a longtemps considéré que la hausse de l’inflation en Europe n’avait qu’un caractère très transitoire. Progressivement d’ailleurs, tous les experts y compris ceux de la banque fédérale américaine adhèrent à l’idée que le transitoire va devenir définitif. Bref, qu’il fera même prévoir encore une inflation significative en 2022. Ainsi la banque centrale européenne qui prévoit une une inflation de 5 % en 2021 estimes que la hausse des prix va encore être au-dessus de 3 % en 2022 et espère un ralentissement ensuite.

De toute manière la banque centrale américaine comme la banque d’Angleterre ont d’ores et déjà prévus non seulement de réduire sérieusement le programme de rachat d’actifs mais aussi de procéder à un réajustement progressif des taux d’intérêt (3 fois  1/4 de points aux États-Unis en 2022.

Des pronostics qui toutefois pourraient être remis en question en raison de l’influence de la crise sanitaire qui pourrait remettre en cause une partie de la croissance et modifier l’équilibre offre.

Ces projections de la banque centrale européenne restent donc sujette à caution, ne serait-ce qu’à cause de l’incertitude entourant la pandémie de coronavirus, a indiqué  Luis de Guindos, Vice-président de la BCE.

Economie- Inflation temporaire…qui va durer pour la BCE !

  • Economie- Inflation temporaire…qui va durer pour la BCE !

« La flambée de l’inflation actuelle est temporaire et largement due à des facteurs liés à l’approvisionnement», a déclaré lors d’une conférence à Francfort Fabio Panetta, membre du directoire de la BCE. « Les banques centrales devraient faire preuve de patience pour examiner ces effets et expliquer leurs politiques au citoyen. »

Ce concept d’inflation temporaire est soutenu par nombre de responsables politiques et économistes qui freinent des quatre fers pour éviter la boucle inflation-salaire- épargne. Un bouclage déjà en cours au plan des salaires d’après l’INSEE.

Du côté des rémunérations, le salaire moyen par tête (SMPT) Le SMPT est désormais supérieur de 3,1 % à son niveau de fin 2019.

En comparaison, les prix à la consommation (hors tabac) de l’ensemble des ménages augmentent de 0,5 % ce trimestre et de 1,5 % par rapport à la fin 2019. . La masse salariale soumise à cotisations sociales poursuit elle aussi sa hausse au troisième trimestre 2021 : + 3,8 % après + 2,2 %.

Le concept d’inflation temporaire constitue un moyen pour ’expliquer qu’il n’est pas utile que les revenus du travail ou de l’épargne soit réévalués pour tenir compte de l’inflation puisque cette dernière devrait disparaître en tout cas s’atténuer.

Un concept d’inflation temporaire contesté y compris désormais par Jérôme Powel le patron de la banque centrale américaine.-

« De notre point de vue, l’inflation dans la zone euro est essentiellement transitoire (…) même si certaines de ses composantes vont probablement prévaloir plus longtemps que prévu au cours de l’année prochaine », ont indiqué plusieurs membres de la banque centrale européenne.

S’exprimant lors d’une audition devant la commission bancaire du Sénat américain, Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine, a déclaré mardi que le mot « transitoire » n’était plus le terme le plus précis pour décrire le niveau élevé de l’inflation aux Etats-Unis.

Inflation temporaire…qui va durer pour la BCE !

  • Inflation temporaire…qui va durer pour la BCE !

« La flambée de l’inflation actuelle est temporaire et largement due à des facteurs liés à l’approvisionnement», a déclaré lors d’une conférence à Francfort Fabio Panetta, membre du directoire de la BCE. « Les banques centrales devraient faire preuve de patience pour examiner ces effets et expliquer leurs politiques au citoyen. »

Ce concept d’inflation temporaire est soutenu par nombre de responsables politiques et économistes qui freinent des quatre fers pour éviter la boucle inflation-salaire- épargne. Un bouclage déjà en cours au plan des salaires d’après l’INSEE.

Du côté des rémunérations, le salaire moyen par tête (SMPT) Le SMPT est désormais supérieur de 3,1 % à son niveau de fin 2019.

En comparaison, les prix à la consommation (hors tabac) de l’ensemble des ménages augmentent de 0,5 % ce trimestre et de 1,5 % par rapport à la fin 2019. . La masse salariale soumise à cotisations sociales poursuit elle aussi sa hausse au troisième trimestre 2021 : + 3,8 % après + 2,2 %.

Le concept d’inflation temporaire constitue un moyen pour ’expliquer qu’il n’est pas utile que les revenus du travail ou de l’épargne soit réévalués pour tenir compte de l’inflation puisque cette dernière devrait disparaître en tout cas s’atténuer.

Un concept d’inflation temporaire contesté y compris désormais par Jérôme Powel le patron de la banque centrale américaine.-

« De notre point de vue, l’inflation dans la zone euro est essentiellement transitoire (…) même si certaines de ses composantes vont probablement prévaloir plus longtemps que prévu au cours de l’année prochaine », ont indiqué plusieurs membres de la banque centrale européenne.

S’exprimant lors d’une audition devant la commission bancaire du Sénat américain, Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine, a déclaré mardi que le mot « transitoire » n’était plus le terme le plus précis pour décrire le niveau élevé de l’inflation aux Etats-Unis.

Inflation temporaire…qui va durer pour la BCE !

  • Inflation temporaire…qui va durer pour la BCE !

« La flambée de l’inflation actuelle est temporaire et largement due à des facteurs liés à l’approvisionnement», a déclaré lors d’une conférence à Francfort Fabio Panetta, membre du directoire de la BCE. « Les banques centrales devraient faire preuve de patience pour examiner ces effets et expliquer leurs politiques au citoyen. »

Ce concept d’inflation temporaire est soutenu par nombre de responsables politiques et économistes qui freinent des quatre fers pour éviter la boucle inflation-salaire- épargne.

En clair un moyen d’expliquer qu’il n’est pas utile que les revenus du travail ou de l’épargne soit réévaluéspour tenir compte de l’inflation puisque cette dernière devrait disparaître en tout cas s’atténuer.

Un concept d’inflation temporaire contesté y compris désormais par Jérôme Powel le patron de la banque centrale américaine.-

« De notre point de vue, l’inflation dans la zone euro est essentiellement transitoire (…) même si certaines de ses composantes vont probablement prévaloir plus longtemps que prévu au cours de l’année prochaine », ont indiqué plusieurs membres de la banque centrale européenne.

S’exprimant lors d’une audition devant la commission bancaire du Sénat américain, Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine, a déclaré mardi que le mot « transitoire » n’était plus le terme le plus précis pour décrire le niveau élevé de l’inflation aux Etats-Unis.

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