Archive pour le Tag 'témoin'

Sarkozy-Libye : Hortefeux mis en cause mais toujours témoin assisté.

Sarkozy-Libye : Hortefeux mis en cause mais toujours témoin assisté.

 

 

Brice Hortefeux n’est pas lavé de tout soupçon (Sarkozy non plus) mais il a évité d’être mis en examen dans l’affaire du financement de Sarkozy par Kadhafi. L’ancien ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a conservé jeudi son statut de témoin assisté. A l’initiative du JDD (en fait Bolloré le patron proche de Sarkozy et de Macron),  une opération de communication  a été montée pour dénoncer une  machination contre Sarkozy. Or les deux accusateurs libyens ont confirmé le financement par Kadhafi contrairement à ce que dit le JDD. . Les juges d’instruction en charge du dossier, qui auditionnaient Brice Hortefeux en matinée, n’ont donc pas considéré qu’il y avait suffisamment de preuve pour le mettre en examen, a dit Me Jean-Yves Dupeux, précisant que son client était “soulagé”.

“Pour un homme public, être mis en cause, pire, être mis en examen dans une affaire judiciaire importante, c’est presque, avant tout, une présomption de culpabilité et là, il n’a pas été mis en examen, et par conséquent, il est resté témoin assisté”, a dit Me Jean-Yves Dupeux à la presse. Nicolas Sarkozy a été mis en examen le 21 mars pour financement illicite de campagne électorale, corruption passive et recel de détournement de fonds publics libyens.

Dans ce dossier aux ramifications internationales, les enquêteurs cherchent à savoir si l’ex-président a bénéficié de financements provenant de la Libye de Mouammar Kadhafi pour sa campagne de 2007.Nicolas Sarkozy, qui a contribué par la suite à renverser le même Mouammar Kadhafi, en 2011, a toujours nié les accusations lancées notamment par l’homme de réseaux franco-libanais Ziad Takieddine – un “escroc” doublé d’un “sinistre individu” selon lui.

L’intermédiaire a dit à Mediapart avoir remis en 2006-2007 un total de cinq millions d’euros d’argent libyen à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, et à son directeur de cabinet de l’époque, Claude Guéant, une version qu’il a confirmée après la publication récente par le Journal du Dimanche d’articles alimentant la thèse d’une machination contre l’ancien chef de l’Etat.

Ziad Takieddine et Abdallah Senoussi, beau-frère de Mouammar Kadhafi et ancien chef des renseignements militaires libyen, affirment que Brice Hortefeux, un proche de Nicolas Sarkozy, a joué un rôle d’intermédiaire dans ce dossier, ce que ce dernier a toujours nié.

1er mai, passage de témoin: des gilets jaunes…… aux gilets rouges

 

Pendant longtemps les gilets jaunes se sont beaucoup méfiés des organisations classiques notamment des syndicats. Il faut dire qu’au départ à peu près tous les syndicats ont regardé avec beaucoup de circonspection  l’émergence de ce mouvement. Force est de constater que la participation aux manifs des gilets jaunes ne cesse de se rétrécir comme peau de chagrin et que les gilets jaunes sont désormais satisfaits de voir venir des troupes syndicales. Ainsi lors de la 24e manif de samedi dernier, la participation des syndicats radicaux a permis de masquer un peu la désertion des troupes. Des gilets jaunes qui chaque semaine ne mobilisent  plus en France que 20 à 40 000 personnes, peut-être 50 000 soient très nettement en dessous des chiffres de participation à une manifestation syndicale nationale. L’essoufflement du mouvement s’explique pour plusieurs raisons ; la plus importante sans doute ; cest l’incapacité des leaders à structurer le mouvement et à le gérer de manière responsable. Les leaders autoproclamés aujourd’hui se conduisent comme les militants gauchistes classiques :: en radicalisant d’autant plus le mouvement que la participation diminue ; ce qui conduit inévitablement à l’épuisement total des troupes. Il faut ajouter aussi que les leaders sont porteurs d’idéologies très différentes et parfois très sulfureuses. Du coup, il n’est pas impossible que progressivement les gilets rouges des syndicats radicaux prennent le relais des gilets jaunes. Il y a des raisons à cela. Les syndicats radicaux n’ont pas apprécié que depuis des mois la rue soit occupée par un mouvement spontané qui d’une certaine manière à marginalisé l’action syndicale. Ces syndicats ont des motifs pour se remobiliser. En effet les réponses sociales de Macron lors de sa conférence de presse ne sont pas à la hauteur de leurs attentes qu’il s’agisse du pouvoir d’achat, du chômage, des retraites ou de la justice fiscale. On peut penser que sous la houlette de la CGT, les gilets rouges pratiqueront un peu moins la fuite en avant qui consiste à épuiser les troupes ;  qui d’une certaine manière contribue à rejoindre l’objectif du gouvernement qui joue la montre pour obtenir à la fois le discrédit des gilets jaunes et leur disparition. Reste que les syndicats radicaux comme la CGT, Force ouvrière, FSU ou encore Solidaire n’ont plus la capacité de mobilisation d’antan, ne serait-ce qu’en raison du fait que les syndicats réformistes sont maintenant majoritaires en France. Ces syndicats radicaux pourraient cependant prendre le relais des gilets jaunes même si eux aussi sont bien incapables de bloquer le pays. Mais ils sont suffisamment nombreux pour régulièrement pourrir le climat social et entretenir la crise politique dans laquelle Macron est englué.

Affaire Karachi: Sarkozy entendu comme témoin

Affaire Karachi: Sarkozy entendu comme témoin

 

Les magistrats ont acquis la conviction que la campagne d’Edouard Balladur, devancé par Jacques Chirac, l’autre candidat de la droite en 1995, a été financée par des rétrocommissions illégales sur des contrats de sous-marins vendus au Pakistan et de frégates destinées à l’Arabie Saoudite. Une des hypothèses envisagées est que la fin du versement des commissions, ordonné par Jacques Chirac devenu président de la République, est à l’origine de l’attentat de Karachi qui a coûté la vie à 15 personnes, dont 11 ouvriers français de la Direction des Constructions Navales, en 2002. Les magistrats de la commission d’instruction de la CJR ont entendu Nicolas Sarkozy sous le autre statut de témoin. Nicolas Sarkozy était à l’époque ministre du Budget et un des principaux soutiens de l’ancien Premier ministre dans sa tentative de conquête de la présidence de la République. Edouard Balladur a été mis en examen lundi pour complicité et recel d’abus de biens sociaux par la commission d’instruction de la CJR, mais il conteste cette décision. Les juges d’instruction ont décidé en juin 2014 de renvoyer six protagonistes présumés en correctionnelle. Il s’agit de Renaud Donnedieu de Vabres, conseiller spécial au cabinet du ministre de la Défense d’Edouard Balladur, François Léotard, entre 1993 et 1995 ; deux proches d’Edouard Balladur, Nicolas Bazire, qui fut son directeur de cabinet, et Thierry Gaubert ; Dominique Castellan, ancien PDG de la Direction des Constructions Navales, l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine et un autre intermédiaire en armement.

UBS France mise en examen pour subornation de témoin

UBS France mise en examen pour subornation de témoin

De nombreux reportages ont mis en évidence les méthodes utilisées par certaines banques  banquent pour organiser la fraude fiscale chez certains français aisés C’était aussi le cas pour la banque UBS en outre mise en examen pour subornation de témoin. La filiale française de la banque suisse UBS a été mise en examen pour subornation de témoin à la suite d’une plainte déposée par un ancien salarié, a-t-on appris mercredi auprès d’un porte-parole d’UBS France. Ce litige s’inscrit en marge des procédures concernant le système présumé de fraude fiscale pour lequel la banque suisse et sa filiale française ont été mises en examen. « La banque, qui conteste vivement les accusations de cet ancien salarié et qui entend faire valoir ses droits et sa position, attend avec sérénité l’issue de cette affaire », a indiqué le porte-parole dans un courrier électronique adressé à Reuters. La branche française de l’établissement suisse souligne dans ce document que le juge d’instruction ne l’a pas mise en examen « pour le motif de harcèlement, également allégué par ce salarié. » En juin 2013, le groupe suisse a été mis en examen en tant que personne morale pour démarchage illicite et sa division française pour complicité de démarchage illicite. Le groupe a ensuite, en juillet 2014, été mis en examen pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et UBS France l’a été en mars 2015 pour complicité de blanchiment de fraude fiscale.

Karachi : nouveau témoin contre Balladur

Karachi :  nouveau témoin contre Balladur

Un consultant politique américain a reconnu devant les juges chargés de l’enquête financière sur l’affaire Karachi avoir été payé par un intermédiaire dans les contrats d’armement et avoir rencontré l’équipe de campagne d’Edouard Balladur en 1995, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.  Un consultant politique américain a reconnu, devant les juges chargés de l’enquête financière sur l’affaire Karachi, avoir été payé par un intermédiaire dans les contrats d’armement et avoir rencontré l’équipe de campagne d’Edouard Balladur en 1995, a-t-on appris samedi de source proche du dossier. Paul Manafort, qui a notamment travaillé pour les Républicains lors des présidentielles américaines des années 80, a été interrogé dans le cadre d’une commission rogatoire internationale, a-t-on précisé, confirmant une information de Libération. Le consultant a reconnu avoir été payé par AbduRhamane El Assir, l’un des deux intermédiaires, avec l’homme d’affaires Ziad Takieddine, imposé à la dernière minute dans la signature des contrats de vente d’armes à l’Arabie Saoudite (Sawari II) et au Pakistan (Agosta). À l’époque, Édouard Balladur était Premier ministre et s’apprêtait à être candidat à l’élection présidentielle.  Les juges Renaud van Ruymbeke et Roger Le Loire soupçonnent que des commissions versées en marge de ces contrats ont pu servir, via des rétrocommissions, à financer la campagne d’Édouard Balladur en 1995. Pour la première fois, leur soupçons ont été confirmés par ZiadTakieddine en juin. L’intermédiaire a reconnu avoir rapporté de Suisse des mallettes d’argent liquide provenant des rétrocommissions et destiné à la campagne de d’Édouard Balladur. Les deux intermédiaires, Abdu Rhamane El Assir et Ziad Takieddine ont été mis en examen dans le dossier. L’ex-épouse de Ziad Takieddine, Nicola Jonhson avait affirmé que Paul Manafort était « un ami proche de Abdul Rahman El-Assir ». « A ce sujet, Ziad m’avait dit que Paul Manafort donnait des conseils par rapport à la campagne présidentielle de M. Balladur », avait-elle indiqué lors d’une audition par les policiers. « Je me rappelle que Paul envoyait des fax à Ziad, en anglais, et Ziad devait les traduire pour les donner au camp Balladur », avait encore affirmé Nicola Johnson. Paul Manafort a confirmé les déclarations de Nicola Johnson, expliquant même être venu en France pour présenter son travail à l’équipe de campagne d’Edouard Balladur qui n’avait toutefois pas donné suite. Il a précisé que Ziad Takieddine avait servi d’interprète lors de cette réunion, selon la source proche du dossier. L’entourage d’Edouard Balladur a toujours nié avoir rencontré Paul Manafort.

 




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