Archive pour le Tag 'Télétravail'

Télétravail et migration fiscale

Télétravail et migration fiscale

 

Un exemple aux États-Unis  du liens entre  télétravail et migration fiscale ( papier du Monde).

Notons que la France pourrait également être concerné par exemple des radiologues intervenant dans les grandes villes et résidant en province- voir à l’étranger– grâce au télétravail

 

Le télétravail et les taux d’imposition de la Floride et du Texas attirent les riches New-Yorkais et Californiens, observe Arnaud Leparmentier, correspondant du « Monde » aux Etats-Unis, dans sa chronique.

LWall Street Journal l’a baptisée « la grande migration de la richesse ». Pendant le Covid, les riches Américains de New York et de Californie ont fui au soleil, sous des cieux fiscaux plus cléments. Explication : le Covid a permis aux Américains de travailler à distance, et beaucoup se sont demandé pourquoi ils resteraient dans des Etats comme la Californie et New York, dotés d’une fiscalité si élevée.

La rumeur veut que la fiscalité soit douce aux Etats-Unis : ce n’est pas le cas de l’impôt sur le revenu, principale source de prélèvements de la puissance publique. Le taux fédéral marginal maximal de 37 %, au-delà de 523 000 dollars (environ 501  500  eu­ros) de revenu, est trompeur : à New York, il faut y ajouter l’impôt prélevé par l’Etat – 10,9 % au maximum – et celui pris par la ville – 3,876 % de taux marginal – et la taxe pour financer la Social Security, l’organisme de retraites par répartition, à hauteur de 6,2 % (jusqu’à 147 000 dollars de revenu). Au total, le taux marginal d’imposition dépasse 53 %. Ainsi, à New York, le salarié médian du secteur de la Bourse qui gagne 440 000 dollars, selon la cour des comptes de l’Etat, paie 186 000 dollars d’impôt, soit un taux réel de 42 %, calcule le simulateur Smartasset.

S’il émigre en Floride, où il n’existe pas de taxation locale du revenu, l’addition s’allège d’environ 45 000 dollars et l’imposition globale tombe à 32 %. Les salariés new-yorkais, qui ne travaillent pas tous à Wall Street, ont un revenu médian de 92 000 dollars, selon la cour des comptes. L’impôt correspondant – 28 200 dollars – est supérieur à 30 %. Emigrer en Floride, c’est faire tomber ce taux à 22 % et réduire l’addition fiscale à 20 300 dollars. Bref, quitter New York, où le coût de la vie est exorbitant, c’est récupérer environ deux mois de salaire net.

Les calculs au cas par cas sont toujours plus compliqués, mais les chiffres globaux de l’Internal Revenue Service (le fisc américain), cités par le Wall Street Journal, sont édifiants : en 2020, dernier chiffre disponible, New York a perdu 19,5 milliards de dollars de manne imposable, la Californie 17,8 milliards et l’Illinois (Chicago), 8,5 milliards de dollars. Les grands gagnants sont la Floride (23,7 milliards de dollars) et le Texas (6,3 milliards), qui n’a pas non plus d’impôt sur le revenu local.

La différence de fiscalité étatique était moins pénalisante jusqu’à la réforme votée sous Donald Trump, en 2017. Jadis, New-Yorkais et Californiens pouvaient déduire de leur revenu fédéral imposable les impôts locaux. Cette déduction a été plafonnée à 10 000 dollars pour un célibataire, les républicains estimant que les habitants des Etats les moins socialement protecteurs n’avaient pas à financer indirectement l’Etat social et les dépenses mises en place par les démocrates dans les Etats côtiers.

Blanquer: en télétravail à Ibiza ?

Blanquer: en télétravail à Ibiza  ?

 

C’est peut-être pour donner l’exemple que le ministre de l’éducation nationale a été pris la main dans le sac du télétravail alors qu’il se trouvait à Ibiza pour annoncer le nouveau protocole concernant l’école.

 

 

Nombre de médias qui soutiennent le gouvernement considèrent comme légitime cette petite pause du ministre de l’éducation habillée en télétravail. Il s’agirait de télétravail puisque c’est de son lieu de vacances que le ministre a annoncées -bien tardivement –les nouvelles dispositions sanitaires impliquant l’école.

 

Le télétravail, marotte moderniste du gouvernement en prend un sérieux coup. D’abord il faut bien convenir que ce télétravail ne peut concerner qu’une faible partie des salariés et autres responsables. Le gouvernement avait été jusqu’à annoncer 25 % de personnes concernées. En fait on doit même pas dépasser 10 % car on est encore loin de la Smart société, la tech nation et l’économie numérique généralisée. Pour preuve ce taux de télétravail d’après les dires mêmes du gouvernement a nettement faibli dans la période très récente.

 

On pourrait sans doute faire un bond significatif du télétravail si du jour au lendemain tous les Français devenaient soudainement ministres ou PDG d’une grande société !On pourrait faire un autre bond significatif en délocalisant encore davantage la production est considéré les chinois par exemple comme travailleurs en télétravail de la France  !

Le télétravail progresse chez les fonctionnaires… et le travail tout court ?

Le télétravail progresse chez les fonctionnaires… et le travail tout court ? 

 

D’après le gouvernement et la sous  ministre ad hoc Amélie de Montchalin , le télétravail progresserait chez les fonctionnaires. Il aurait même atteint un pic le 6 janvier. D’après la sousministre, les progrès seraient même considérables dans ce domaine; les effectifs concernés par le télétravail étant passés de 90 000 à plus de 400 000.

Rien de surprenant sans doute à cela car nombre de fonctionnaires, pas tous mais une grande partie, entretiennent une relation ésotérique avec le concept même de travail. Il est donc pas étonnant qu’ils saisissent l’opportunité du télétravail pour s’éloigner encore de ce concept.

Le télétravail dans la fonction publique progresse et un «pic historique» a été observé le jeudi 6 janvier, a estimé la ministre Amélie de Montchalin vendredi lors d’un déplacement à Bobigny (Seine-Saint-Denis). La semaine dernière, 38% des agents qui peuvent télétravailler l’ont fait «trois jours ou plus» contre 30% lors de la dernière période où le télétravail était obligatoire, «au printemps», a-t-elle affirmé, tandis que «68% d’entre eux ont télétravaillé au moins un jour» contre 55% au printemps.

La ministre avait fait part la semaine passée de sa volonté de faire appliquer le télétravail dans la fonction publique d’Etat.

Un suivi a lieu «chaque semaine» auprès du Premier ministre «pour que nous puissions détecter, anticiper, piloter cette continuité, pour nous assurer que les absences d’agents publics n’amènent pas à un service public dégradé pour les Français», a assuré Amélie de Montchalin.

Télétravail : le fiasco

 Télétravail : le fiasco

 

Il est évidemment très difficile d’évaluer le nombre de salariés en télétravail d’autant que cette situation peut ne concerner qu’une partie de la semaine. En outre le protocole qui impose ce télétravail est relativement flou. Parmi les facteurs explicatifs de cet échec de télétravail d’abord sans doute une surestimation des postes pouvant être transféré au domicile des salariés. L’économie française est encore loin d’être entièrement numérisée et nombre d’activités réclament la présence physique des employés.Officiellement le gouvernement avait un moment donné estimé à 25 % le nombre de salariés en télétravail. Dans la réalité ils sont certainement moins de 10 %

Il y a aussi un fort besoin chez les salariés eux-mêmes mais aussi dans les directions de cette présence physique qui permet de créer une certaine dynamique sociale et même sociétale au sein de l’entreprise. Pour l’essentiel le télétravail ne peut concerner en l’état actuel de l’économie que des emplois de cadres. Le protocole sanitaire en entreprise prévoit depuis le 3 janvier, pour trois semaines, que les employeurs fixent «un nombre minimal de trois jours de télétravail par semaine, pour les postes qui le permettent». Auparavant il prévoyait une simple «cible» de deux à trois jours par semaine.

En dépit des recommandations récentes du gouvernement, selon  un sondage Harris interactive pour le ministère du Travail, au cours de la semaine du 3 au 9 janvier, la part de télétravailleurs est restée stable par rapport à mi-décembre: parmi les actifs pouvant télétravailler facilement, 60% ont télétravaillé au moins partiellement (58% mi-décembre).

 

À force de surestimer et même d’idéaliser une société de start-ups de la tech, certains gouvernements ont une vision très utopique et très virtuelle.

Le télétravail pour attirer les talents

 Le télétravail pour attirer les talents

 

Aux États-Unis notamment le télétravail permet de s’affranchir de la question de la localisation des salariés. C’est même devenu un argument pour recruter les meilleurs d’après un article du Wall Street Journal (extraits)

La pandémie a poussé les géants de la technologie à adopter le télétravail, la localisation pèse de moins en moins lourd dans le recrutement. Maintenant que les ingénieurs en informatique et autres gourous du marketing peuvent travailler depuis le bord de mer en conservant les très confortables salaires que leur versent FaceboLe télétravail pour attirer les talentsok ou Salesforce, les petites sociétés de l’intérieur des terres font la grimace.

Pour Havenly, recruter signifie désormais être en concurrence avec des entreprises de tout le pays. Embaucher n’a jamais été aussi difficile et la jeune pousse a même failli perdre plusieurs membres de son équipe dirigeante.

« Le directeur marketing et le directeur financier sont venus me voir en me disant qu’ils adoraient l’entreprise, mais qu’un ami leur avait proposé autre chose », raconte Lee Mayer, cofondatrice et directrice générale. A plusieurs reprises, certains de ses responsables ont hésité à accepter les offres de géants californiens qui leur proposaient des salaires 20 % plus élevés sans obligation de déménager. « Même moi, on a essayé de me recruter », plaisante-t-elle.

De fait, après avoir accepté que leurs salariés aillent habiter loin de la baie de San Francisco, les grands noms de la tech se mettent aujourd’hui à recruter des collaborateurs dans des endroits où ils n’avaient jamais mis les pieds. A la clé : un marché du travail qui, dans le secteur, n’a jamais été aussi diversifié du point de vue géographique. Et des nouvelles recrues aux salaires nettement supérieurs à ce qui se pratique dans la région dans laquelle elles vivent, ce qui force les entreprises locales à augmenter les salaires pour suivre le coût de la vie et empêcher leurs riches concurrentes de Californie, de Seattle ou de New York de subtiliser leur main-d’œuvre.

Pour Mark Muro, de la Brookings Institution, les gagnants de la pandémie semblent être les salariés et les entreprises des villes côtières bien desservies qui peuvent proposer des salaires moins élevés qu’à San Francisco, mais plus intéressants que ce qui se fait sur place.

« Si les entreprises veulent des compétences, elles peuvent désormais aller chercher tous les Einstein oubliés du pays, résume-t-il. Avec le télétravail, chaque embauche est devenue une compétition nationale. »

La démocratisation des emplois technologiques semble pour le moment élargir le rayonnement de la Silicon Valley. Les entreprises des villes de taille plus modeste espèrent tout de même qu’à terme (notamment si les géants finissent par revenir sur leurs politiques de télétravail), la tendance s’inversera et qu’elles pourront elles aussi avoir accès à ces nouveaux « migrants technologiques » qui dynamisent le secteur et amènent avec eux les dollars du capital-risque.

Pendant des décennies, pour décrocher l’un de ces postes si convoités, il fallait accepter un déménagement, un loyer exorbitant et des trajets quotidiens interminables. Pour les entreprises comme les salariés, la pandémie a permis de relâcher la pression

Si beaucoup de géants de la tech ont ouvert des bureaux loin des métropoles californiennes, l’essentiel des emplois et moyens financiers se concentre toujours sur la côte, San Francisco en tête. Entre 2010 et 2018, selon Brookings, la baie a représenté près de 18 % de la croissance de l’emploi dans le secteur des services numériques aux Etats-Unis.

Pendant des décennies, pour décrocher l’un de ces postes si convoités, il fallait accepter un déménagement, un loyer exorbitant et des trajets quotidiens interminables. Pour les entreprises comme les salariés, la pandémie a permis de relâcher la pression. Neuf sociétés technologiques ont transmis au Wall Street Journal des statistiques sur les déménagements de leurs salariés. Verdict : environ 9 % des collaborateurs ont quitté la baie de San Francisco pendant la pandémie sans intention d’y revenir. Ces entreprises, dont Twitter, Slack ou encore Dropbox, comptaient au total plus de 9 000 salariés dans la région début 2020.

Une partie de leurs effectifs est partie vers Sacramento ou Los Angeles, des villes certes californiennes, mais trop éloignées pour envisager une présence quotidienne au bureau, et d’autres ont même quitté l’Etat pour d’autres hubs technologiques comme Austin, au Texas. Rêve de vie dans les montagnes ou envie de se rapprocher de la famille : des plans que les salariés de la côte ouest espéraient concrétiser dans cinq à dix ans sont subitement devenus immédiatement réalisables.

Au premier trimestre 2021, à Austin, les acheteurs arrivant de San Francisco ont été plus nombreux que les gens qui vivaient déjà dans la capitale texane, selon le courtier en immobilier Atlasa. Selon lui, une cinquantaine de salariés de Google ont acheté une maison à Austin, contre 23 collaborateurs de Facebook, 17 d’Apple et 17 d’Amazon.

Sous l’impulsion de son patron Jack Dorsey, convaincu que le réseau social était trop concentré sur le plan géographique, Twitter a commencé dès 2018 à plancher sur une décentralisation de ses activités, raconte Jennifer Christie, directrice des ressources humaines.

Cette année, neuf fois plus de salariés ont formulé des demandes de télétravail (depuis là où ils vivent déjà ou depuis une autre ville) qu’en 2019.

« Les attentes des collaborateurs ont changé pour de bon, c’est indubitable, souligne Jennifer Christie. Aujourd’hui, la flexibilité est un enjeu capital. »

Ces douze derniers mois, environ 10 % des salariés de Twitter ont quitté San Francisco. Depuis début juillet, le réseau social a rouvert ses bureaux dans la ville, tout en s’installant aussi ailleurs dans la baie, notamment à San José. Il garde aussi un œil sur la situation à Austin, San Diego ou Portland pour savoir s’il serait pertinent d’y louer des espaces de travail.

Pour Twitter, ces évolutions permettent de recruter des profils plus divers : des talents venus d’Atlanta, ville qui compte le plus de diplômés noirs en science, en technologie, en ingénierie et en mathématiques, ou de Miami, riche en habitants latino-américains.

« L’idée, c’est d’avoir plusieurs hubs au lieu d’un seul. Nous encourageons nos collaborateurs à déménager »

L’idée de répartir l’activité entre plusieurs bureaux et des espaces de coworking dans tout le pays fait peu à peu son chemin chez les géants de la technologie. En avril dernier, Slack a ainsi lancé un projet pilote d’une durée de six mois : le groupe a offert à tous ses salariés un abonnement WeWork.

De son côté, Dropbox (qui compte 2 700 salariés) envisage de rebaptiser ses bureaux « studios » et d’ouvrir de nouveaux lieux de travail dans plusieurs villes d’ici 18 mois.

« L’idée, c’est d’avoir plusieurs hubs au lieu d’un seul, explique Melanie Collins, directrice des ressources humaines. Nous encourageons nos collaborateurs à déménager. »

Le spécialiste du stockage en ligne a ainsi proposé des primes au déménagement allant de 10 000 à 30 000 dollars (pour ceux qui acceptaient d’aller en Géorgie ou dans l’Idaho, par exemple), entre autres pour inciter ses salariés à aller vivre dans des zones dans lesquelles l’entreprise a l’intention de recruter ou dans lesquelles se trouvent les clients. Depuis le début de l’année, près de 60 % des embauches ont concerné des postes non basés à San Francisco, New York ou Seattle.

Les sociétés technologiques implantées dans d’autres grandes villes font le même constat : le principal changement observé par Zillow par rapport à l’an passé, c’est la décision de ses collaborateurs de déménager à au moins 80 kilomètres de Seattle, où se trouve le siège du spécialiste de l’immobilier en ligne.

« C’est plus qu’un trajet que l’on fait tous les jours, sans pour autant être vraiment loin », résume Dan Spalding, directeur des ressources humaines.

Depuis l’adoption de sa politique de télétravail, Zillow a recruté plusieurs dirigeants de l’autre côté du pays, dans le Minnesota, et compte désormais des salariés dans 49 Etats.

Pour certains observateurs, la diversification géographique de la Big Tech risque de pénaliser l’innovation. Selon Bhaskar Chakravorti, doyen en charge des échanges internationaux à la Fletcher School de l’université Tufts, des secteurs comme l’intelligence artificielle sont d’ores et déjà entre les mains d’un tout petit nombre d’entreprises.

« Imaginez que Google, Facebook, Apple, Amazon et Microsoft se mettent à recruter des spécialistes de l’IA à Philadelphie, Houston et ainsi de suite… Les petites start-up qui sont indispensables à l’écosystème de l’IA ne seront plus en capacité de recruter des talents », prévient-il.

La diaspora de la Silicon Valley pourrait aussi exporter ses problèmes sociaux. A Bozeman, le prix médian d’une maison a bondi de 50 % en juin par rapport à la même période un an plus tôt, selon l’association locale des agents immobiliers.

Mike Myer, cofondateur et directeur général de la messagerie commerciale Quiq, basée dans cette petite ville du Montana, raconte qu’il est victime de l’essor du télétravail et des stratégies de recrutement « tous horizons » : le coût de la vie a augmenté et il est désormais en concurrence avec des entreprises de New York ou San Francisco quand il veut embaucher.

Il a récemment perdu un candidat au profit d’une société cotée qui proposait un salaire plus élevé, et a dû augmenter ses collaborateurs en poste pour éviter une vague de départ. « Il va falloir continuer de faire des ajustements », soupire-t-il.

Clearwater Analytics, la plus grande société technologique de Boise, dans l’Idaho, affirme que 60 % des salariés qui ont démissionné ces six derniers mois ont accepté des emplois en télétravail, la moitié pour des entreprises de la baie de San Francisco ou de Seattle.

A Provo, dans l’Utah, la pandémie a plombé certains pans du marché du travail et en a fait exploser d’autres, estime Verl Allen, directeur général de Claravine, une start-up spécialisée dans les logiciels de marketing fondée en 2014. Elle compte aujourd’hui 40 salariés.

« Quand on a voulu recruter, notamment des ingénieurs, on a eu du mal à trouver des candidats, soupire-t-il. On n’arrive pas à étoffer les équipes assez vite. »

Il raconte que certains de ses amis installés dans l’Utah ont récemment été recrutés par Salesforce et Okta, deux sociétés installées à San Francisco, et n’ont pas été contraints de déménager. Il a en revanche trouvé des talents à Little Rock et à Portland.

« San Francisco va recruter à Salt Lake, donc Salt Lake va désormais recruter à Little Rock ou à Portland. Ça complique les choses pour nous, mais c’est encore pire pour les villes plus petites que nous, là ce sera probablement très difficile »

« San Francisco va recruter à Salt Lake, donc Salt Lake va désormais recruter à Little Rock ou à Portland, explique-t-il. Ça complique les choses pour nous, mais c’est encore pire pour les villes plus petites que nous, là ce sera probablement très difficile. »

Il y a plusieurs années, quand il travaillait encore chez Adobe, Bryson Webster, 33 ans, a quitté Walnut Creek, en Californie, pour Lehi, dans l’Utah, où la société possédait des bureaux. A l’époque, il avait peur que partir pour une région où la vie est moins chère ne lui coûte des opportunités professionnelles une fois son contrat chez Adobe terminé.

Quand il s’est mis en quête d’un nouvel emploi l’an passé, il n’a pas postulé auprès d’entreprises de l’Utah : il n’a passé des entretiens qu’avec des entreprises de San Francisco ou de New York qui acceptaient qu’il travaille à distance. Il a finalement été recruté par Okta sans avoir à faire ses valises.

« Ça m’a ouvert une immense palette de possibilités, raconte-t-il. Donc pourquoi me contenter du local ? »

Steve Case, cofondateur d’AOL et patron de Revolution, une société de capital-risque, estime que les salariés de la tech qui ont quitté la Californie pourraient finir par travailler pour des start-up locales : moins de paperasse, plus d’équité et plus de chances de participer aux premiers pas d’un projet. Après avoir compris comment fonctionnait leur région d’adoption, certains pourraient aussi monter leur propre boîte. Mais, pour d’autres, la réalité pourrait aussi être moins rose.

« Pas sûr qu’ils apprécient de ne pas physiquement être dans la pièce où les choses se décident. »

Lee Mayer a fini par recruter une société de conseil pour réaliser un audit de la rémunération des dirigeants, qu’elle a augmentés de 15 % à 20 %. Plusieurs salariés ont quitté la société pour télétravailler pour des acteurs de taille moyenne basés à San Francisco et New York ; l’un d’eux est parti chez Amazon et un autre, chez WhatsApp, la messagerie détenue par Facebook.

La patronne de Havenly espère en revanche pouvoir recruter l’un des cadres d’un spécialiste des VTC installé à San Francisco : il est actuellement en télétravail à Denver et ne veut pas retourner en Californie si son employeur demande à ses troupes de revenir au bureau.

Télétravail : un «chèque bureau» ou le retour de la bureaucratie socialiste

Télétravail : un «chèque bureau» ou le retour de la bureaucratie socialiste

 

 

Nouvelle grande idée bureaucratique du courant socialiste ( bobos socialiste) avec cette proposition d’un chèque bureau sur le modèle des chèques restaurant pour réguler le télétravail. Encore une sorte de cathédrale administrative et en plus à la clé évidemment des nouveaux moyens de financement assuré à la fois par l’État et les collectivités locales. Bref par l’impôt comme si déjà la France n’était pas écrasée par les prélèvements obligatoires.

 

Dans une tribune publiée par le JDD, des personnalités parmi lesquelles l’ancienne ministre du Travail Myriam El Khomri ou Benoît Hamon (Générations), rappellent que «dans l’accord national du 26 novembre 2020, les partenaires sociaux ont défini le cadre du télétravail, précisant notamment qu’il pouvait aussi s’exercer dans un tiers-lieu, différent des locaux de l’entreprise».

 

 «L’accord évoque également pour la première fois la nécessité de prévenir l’isolement professionnel que peut engendrer un télétravail mal organisé. Appuyons-nous sur cette avancée pour construire un droit nouveau qui remédierait aux nuisances du télétravail sans amoindrir ses bienfaits», poursuivent les signataires, dont l’ancien secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly, l’actuel secrétaire général de l’Unsa Laurent Escure, ou encore Louis Gallois, ancien patron notamment d’EADS, la SNCF et PSA.

«À l’image des tickets-restaurants ou des chèques vacances, financés par l’employeur et utilisables par le salarié, nous proposons un “chèque bureau” universel avec lequel les salariés pourraient payer l’accès à un tiers-lieu ou un espace de coworking et utiliser ses installations», écrivent-ils.

Ils proposent que ce dispositif soit «cofinancé par l’État et les collectivités locales pour permettre au salarié de travailler dans le bureau de proximité de son choix», qu’il soit «émis directement par l’employeur ou par l’intermédiaire d’une société spécialisée» et que le comité social et économique (CSE) des entreprises puisse aussi participer au financement.

Le télétravail face au droit

Le télétravail face au droit

 

Si 58 % des cadres et des professions intermédiaires télétravaillaient fin 2020, contre 20 % chez les employés et 2 % chez les ouvriers, le télétravail reste l’occasion pour les syndicats de se renouveler, en capitalisant sur de nouveaux process, explique le juriste Jean-Emmanuel Ray, Professeur à l’école de droit de Paris-I-Panthéon-Sorbonne dans le Monde.

 

 

 Le développement du télétravail à domicile va t-il provoquer un chambardement de notre droit du travail, conçu sur le modèle militaro-industriel de l’usine automobile avec son unité de temps, de lieu et d’action générant naturellement du collectif ?

Il faut d’abord raison garder : si 58 % des cadres professions intermédiaires télétravaillaient fin 2020, ce n’était le cas que de 20 % des employés et 2 % des ouvriers, indique l’Insee. Les chaînes de production et les grands magasins existent encore. Mais une adaptation de notre droit est nécessaire.

Côté syndicats, on imagine les réticences face à la triple individualisation du lieu de travail, mais aussi des horaires et des conditions de travail, en pratique très dépendants de l’environnement familial et technique. Mais la Fédération syndicale européenne de l’industrie remarquait en avril 2021 que « les nouvelles formes de communication ont permis aux syndicats de s’engager auprès d’un plus grand nombre de travailleurs, d’écouter leurs préoccupations. C’est donc aussi une opportunité pour se renouveler, en capitalisant sur des nouvelles méthodes, en acquérant de nouvelles compétences de communication ».

C’est aussi pour eux une occasion de se reconnecter aux jeunes générations. La pandémie a en effet vu fleurir sur Facebook ou WhatsApp des collectifs très réactifs, ne faisant parfois pas de cadeaux aux syndicats en place.

Déjà entré dans les mœurs, le juridiquement complexe et fragile vote électronique va progresser. Mais contrairement à l’espoir qu’il avait suscité, il n’a pas réussi à freiner une abstention croissante des salariés aux élections professionnelles : le taux moyen de participation est passé de 63 % pour 2013-2016, à 57 % pour 2017-2020.

 

La communication syndicale ? Dans la vraie vie, l’essentiel passe encore par les tracts et les affiches ; et légalement, les syndicats n’ont droit qu’à un panneau d’affichage virtuel sur l’Intranet de l’entreprise, avec un succès très, très mitigé.

Leur accès à la messagerie professionnelle des salariés est un sujet sensible. Autrement plus efficace en termes de communication mais aussi de mobilisation, il est aujourd’hui conditionné à la signature d’un accord collectif, dans le respect de la sécurité informatique de l’entreprise… mais surtout de l’appétence de collaborateurs déjà submergés de courriels. A préserver, cet accord donnant-donnant permet d’en prévoir les modalités (pièces jointes, documents confidentiels), mais aussi, afin d’éviter d’interminables contentieux, d’édicter des sanctions conventionnelles en cas de dérapage (suspension provisoire de l’accès).

Télétravail : un «chèque bureau» ou le retour de la bureaucratie socialiste

Télétravail : un «chèque bureau» ou le retour de la bureaucratie socialiste

 

 

Nouvelle grande idée bureaucratique du courant socialiste ( bobos socialiste) avec cette proposition d’un chèque bureau sur le modèle des chèques restaurant pour réguler le télétravail. Encore une sorte de cathédrale administrative et en plus à la clé évidemment des nouveaux moyens de financement assuré à la fois par l’État et les collectivités locales. Bref par l’impôt comme si déjà la France n’était pas écrasée par les prélèvements obligatoires.

 

Dans une tribune publiée par le JDD, des personnalités parmi lesquelles l’ancienne ministre du Travail Myriam El Khomri ou Benoît Hamon (Générations), rappellent que «dans l’accord national du 26 novembre 2020, les partenaires sociaux ont défini le cadre du télétravail, précisant notamment qu’il pouvait aussi s’exercer dans un tiers-lieu, différent des locaux de l’entreprise».

 

 «L’accord évoque également pour la première fois la nécessité de prévenir l’isolement professionnel que peut engendrer un télétravail mal organisé. Appuyons-nous sur cette avancée pour construire un droit nouveau qui remédierait aux nuisances du télétravail sans amoindrir ses bienfaits», poursuivent les signataires, dont l’ancien secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly, l’actuel secrétaire général de l’Unsa Laurent Escure, ou encore Louis Gallois, ancien patron notamment d’EADS, la SNCF et PSA.

«À l’image des tickets-restaurants ou des chèques vacances, financés par l’employeur et utilisables par le salarié, nous proposons un “chèque bureau” universel avec lequel les salariés pourraient payer l’accès à un tiers-lieu ou un espace de coworking et utiliser ses installations», écrivent-ils.

Ils proposent que ce dispositif soit «cofinancé par l’État et les collectivités locales pour permettre au salarié de travailler dans le bureau de proximité de son choix», qu’il soit «émis directement par l’employeur ou par l’intermédiaire d’une société spécialisée» et que le comité social et économique (CSE) des entreprises puisse aussi participer au financement.

Propagande des élections départementales

Le télétravail : en baisse

Le télétravail : en baisse

 

Signe sans doute du relâchement tout autant que du très douteux reconfinement, le télétravail est en baisse partout. Un quart seulement des salariés pouvant être concernés ont effectivement été en télétravail en février. Le pire que c’est que ce sont souvent les grandes entreprises qui sont les plus réticentes dans ce domaine. Notons quand même que la mise en télétravail ne peut concerner au mieux qu’environ un quart de la population de salariés.

La présence sur site, même ponctuelle, de personnes pouvant télétravailler est quasi généralisée dans les secteurs des activités financières et d’assurance, de la fabrication de matériels de transports et de l’information-communication. Cette présence s’explique d’abord par la réalisation de tâches qui ne peuvent être effectuées à distance. Dans 40% des cas, il s’agit d’une demande du salarié de revenir sur site et dans 27% des cas, la présence sur site a aussi pour but de soutenir les collectifs de travail et de prévenir des situations d’isolement. Le retour sur site pour améliorer la productivité n’est évoqué que dans 9% des cas.

Télétravail : productivité accrue de 22 %

Télétravail : productivité accrue de 22 % 

La révélation d’une hausse de productivité via le télétravail ne devrait pas être une surprise. En effet l’avantage du télétravail ces de permettre aux salariés de choisir les périodes où ils se sentent  le plus disposés à effectuer ses tâches. On peut davantage répartir son travail sur l’ensemble de la journée. Il évite aussi bien entendu les fatigues du transport et les réunions inutiles dévoreuses de temps.

Dans un rapport révélé par « Le Parisien »  le think tank l’Institut Sapiens  centré sur les évolutions liées à la révolution numérique affirme que le télétravail a entraîné, selon « une hypothèse basse », une hausse de la productivité des salariés de 22 %. Cela pourrait s’expliquer entre autres par une augmentation des temps de travail et de sommeil, une réduction des temps de trajet ou encore « une forte réduction des réunions inutiles et chronophages qui nuisent à la productivité ».

25 % seulement de personnes en télétravail

25 % seulement de personnes en télétravail

 

Alors que la ministre du travail avait indiqué un peu hâtivement que plus de la moitié des Français avait eu recours au télétravail pendant le confinement, une étude du ministère du travail constate que seulement 25 % ont été concernés par le télétravail au cours du deuxième confinement. Le confinement du mois de novembre n’aura décidément pas eu grand-chose en commun avec le premier opus au printemps. Certes, il a été moins long d’un mois, mais surtout l’activité ne s’est pas arrêtée, loin de là. Une nouvelle preuve en est donnée avec la 9e édition de l’enquête Acemo spéciale Covid réalisée la première quinzaine de décembre par le service statistique du ministère du Travail, la Dares, avec l’appui de l’Insee. 25 % seulement ont été concernés par le télétravail. 60 % étaient présents physiquement à leur poste. Environ 10 % étaient concernés par les fermetures d’entreprises.

Covid-Télétravail : la grande illusion

Covid-Télétravail : la grande illusion

 

D’après les pouvoirs publics, en tout cas d’après le gouvernement, le télétravail aurait concerné près de la moitié de la population. On peut se demander où le gouvernement a pris ces chiffres. En effet, le champ possible du  télétravail en France est au maximum de 25 à 30 %. Par ailleurs le télétravail dans la très grande majorité des cas ne peut être permanent.

Le télétravail est loin de concerner une majorité de la population active. Selon un récent baromètre Harris Interactive commandé par le ministère du Travail, seulement 18% des salariés déclarent qu’ils ont fait du télétravail à 100% et 18% ont répondu qu’ils alternaient entre travail à distance et travail en présentiel durant la semaine du 2 au 8 novembre.

À l’inverse, 52% des Français affirment qu’ils ont travaillé à 100% sur leur lieu de travail. Enfin, 4% ont répondu qu’ils étaient en chômage partiel.

« Le premier enseignement est que tout le monde ne peut pas télétravailler en France », rappelle Jean-Daniel Lévy, directeur du département politique et opinion interrogé par « La Tribune ».

Télétravail : accord sauf avec la CGT

Télétravail : accord sauf avec la CGT

Pas vraiment une nouveauté mais un texte qui rappelle les différentes règles à respecter pour la mise en place du télétravail en cas de contexte exceptionnel. Le droit à la déconnexion est aussi réaffirmé.

Les partenaires sociaux se sont entendus pour rappeler la notion de double volontariat, c’est-à-dire qu’un salarié peut refuser le télétravail sans que cela ne constitue un motif de licenciement. Les syndicats souhaitaient en revanche que l’employeur ait l’obligation de motiver son refus par écrit pour éviter toute discrimination, ce que le patronat a refusé.

De manière plus générale, les organisations patronales n’ont pas voulu imposer à l’employeur de laisser une trace écrite en cas d’accord de gré à gré avec le salarié sur le télétravail.

Les obligations qui leur incombe sont néanmoins rappelées, qu’il existe dans l’entreprise un accord collectif sur ce mode d’organisation, une charte ou que le télétravail soit mis en place par simple accord verbal.

Ainsi, un salarié en télétravail, au même titre qu’un salarié sur site, bénéficie du droit à la déconnexion, du droit à la formation et ne peut travailler plus que la durée légale du travail. Les frais engendrés par son activité professionnelle doivent être pris en charge par l’employeur après validation.

des risques d’isolement liés au télétravail et de la nécessité de veiller au bien-être des salariés.

Pour la CFTC, un accord, même descriptif, était nécessaire pour clarifier les règles existantes, jusque-là “illisibles” pour les salariés et les entreprises.

La CFDT se félicite que l’accord détaille la marche à suivre, notamment, en cas de circonstance exceptionnelle, comme lors d’une pandémie.

“On n’est pas allé chercher le Graal. L’accord n’est ni normatif, ni prescriptif, on le savait précédemment. Mais on revient de loin”, a dit Catherine Pinchaut de la CFDT, évoquant la difficile mise en place du dialogue sur ce sujet avec les fédérations patronales.

Télétravail : la grande illusion

Télétravail : la grande illusion

 

D’après les pouvoirs publics, en tout cas d’après le gouvernement, le télétravail aurait concerné près de la moitié de la population. On peut se demander où le gouvernement a pris ces chiffres. En effet, le champ possible du  télétravail en France est au maximum de 25 à 30 %. Par ailleurs le télétravail dans la très grande majorité des cas ne peut être permanent.

Le télétravail est loin de concerner une majorité de la population active. Selon un récent baromètre Harris Interactive commandé par le ministère du Travail, seulement 18% des salariés déclarent qu’ils ont fait du télétravail à 100% et 18% ont répondu qu’ils alternaient entre travail à distance et travail en présentiel durant la semaine du 2 au 8 novembre.

À l’inverse, 52% des Français affirment qu’ils ont travaillé à 100% sur leur lieu de travail. Enfin, 4% ont répondu qu’ils étaient en chômage partiel.

« Le premier enseignement est que tout le monde ne peut pas télétravailler en France », rappelle Jean-Daniel Lévy, directeur du département politique et opinion interrogé par « La Tribune ».

Télétravail : Borne et le ministère déraillent

Télétravail : Borne et le ministère déraillent

 

La ministre du travail Élisabeth borne ne cesse de militer le télétravail menaçant même les entreprises qui n’y recourent pas. Sans doute pour encourager des vocations tardives, le ministère du travail sort une étude bidon qui montrerait que 45 % des salariés affirment avoir travaillé à domicile entre le 4 et le 8 novembre.  C’est le genre d’étude dont les résultats doivent plaire à celui qui la commande. On peut en effet se demander comment presque la moitié des salariés ont pu être en télétravail en sachant que tout au plus 25 à 30 % du travail peuvent se faire à distance. Pour les autres la présence physique et le plus souvent indispensable.

 

En fait,  cette référence au télétravail caractérise une vision de salon de ce qu’est la réalité socio économique. Les technocrates et la ministre y compris estiment  sans doute que la moitié des Français travaillent dans des start-up ou des sociétés complètement numerisables . Cela expliquerait aussi la position du gouvernement sur le petit commerce considéré comme marginal et condamné à être confiné quand les clients se frôlent et se bousculent dans les grandes surfaces.

 

« Je suis consciente qu’on est en train de demander aux employeurs comme aux salariés des efforts sans doute au-delà de ce que chacun souhaiterait », a affirmé mercredi Elisabeth Borne dans une interview au « Parisien ». « L’idée que les employeurs ne joueraient pas le jeu est […] très majoritairement fausse », a-t-elle ajouté. Elle appuie son constat sur les résultats d’un sondage sur l’activité professionnelle pendant le confinement commandé par son ministère à Harris Interactive et publié mardi soir.

Il montre une nette extension du télétravail : 45 % des salariés affirment avoir travaillé à domicile entre le 4 et le 8 novembre, jours sur lesquels portait l’enquête, et pendant en moyenne 3,7 jours contre 2,7 la semaine précédente. En outre, près d’un salarié sur quatre dit avoir télétravaillé à 100 %. Sachant que si 39 % des salariés affirment ne pas pouvoir télétravailler, 36 % affirment pouvoir le faire « facilement » et 25 % « avec difficultés ». Quant à la responsabilité des employeurs dans l’absence de télétravail, elle est pointée du doigt par 15 % des salariés en présentiel la semaine dernière. Ce qui fait dire à Elisabeth Borne qu’il reste encore « une marge de progrès ». Surtout un progrès en matière d’analyse de la réalité des conditions et de la nature du travail en France !

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