Archive pour le Tag 'Telecom'

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Télécom : nouvelle tentative de regroupement ?

Intox  ou réalité, c’est en tout cas ce que dit le patron d’Orange qui   »a évoqué la reprise de contacts entre les opérateurs sans qu’Orange soit moteur dans ces échanges » lors d’une rencontre avec des investisseurs à Londres le 13 septembre, a rapporté un porte-parole de l’ancien monopole public. Les concurrents d’Orange démentent cependant les perspectives de rapprochement. Un rapprochement qui paraît pourtant inévitable, il y a en effet un opérateur de trop sur le marché. Du coup la concurrence s’accroît dans des conditions excessives, la rentabilité se dégrade et on voit surtout mal comment autant d’opérateurs pourront financer les énormes investissements pour développer le très haut débit. Pour l’instant le consommateur profite de cette concurrence exacerbée par la présence de quatre opérateurs. Un de trop de toute évidence. Cependant « Le groupe Bouygues dément catégoriquement avoir repris des discussions avec des opérateurs télécoms en vue d’une consolidation du marché français », a réagi ce dernier dans un communiqué, un démenti aussi formulé par un porte-parole d’Altice. Un porte-parole d’Iliad a de son côté refusé de commenter cette information. Depuis deux ans, les opérateurs télécoms ont déjà tenté à de multiples reprises de trouver un accord pour ramener à trois le nombre d’acteurs sur un marché éprouvé par la bataille des prix consécutive à l’arrivée de Free dans le mobile en 2012. Dernière tentative en date, Bouygues et Orange avaient officialisé début janvier la reprise de discussions après avoir échoué une première fois à s’entendre en 2014. L’opération, évaluée à 10 milliards d’euros, était conditionnée à la revente d’actifs de Bouygues Telecom à Free et SFR pour obtenir le feu vert de l’Autorité de la concurrence. Les discussions ont été rompues début avril, les différents protagonistes se rejetant alors la responsabilité de cet échec. Bouygues, qui a depuis décidé de faire cavalier seul, avait précédemment refusé un chèque de 10 milliards d’euros de l’homme fort des télécoms Patrick Drahi, le fondateur d’Altice. En dépit de ces échecs répétés, certains investisseurs espèrent toujours une consolidation alors que la bataille des promotions continue de faire rage entre les opérateurs au moment même où ils doivent consentir de lourds investissements pour déployer leurs réseaux de très haut débit.

(Avec Reuters)

Bouygues prend 12% d’Orange : un paysage télécom modifié

Bouygues prend 12% d’Orange : un paysage télécom modifié

 

La contrepartie de l’absorption de Bouygues Telecom par Orange sera la montée de Bouygues à hauteur de 12 % dans Orange. Initialement le gouvernement voulait davantage limiter la montée de Bouygues dans Orange mais un accord a finalement été trouvé. Un accord qui évite de sortir tout le cash qui aurait été nécessaire. Pour constituer le nouvel ensemble Le ministère de l’Economie aurait accepté que Bouygues prenne 12% du capital d’Orange en échange de l’apport de Bouygues Telecom à l’opérateur historique, lit-on jeudi sur le site de BFM Business. « Selon nos informations, l’État, qui détient 23% d’Orange, vient tout juste d’assouplir sa position pour se rapprocher des exigences de Martin Bouygues », écrit BFM Business.  L’accord passé entre Bouygues et Orange va modifier de façon assez fondamentale tant  le paysage des télécoms que celui de l’audiovisuel. Première conséquence,  le rachat de Bouygues Telecom par Orange va permettre à Bouygues de sortir d’une situation commercialement et surtout financièrement très délicate pour l’opérateur télécom. Cela risque aussi de freiner la concurrence acharnée que se livrent  les quatre opérateurs français et la régulation va s’en trouver largement modifiée.  Seconde conséquence, TF1  va pouvoir sortir la tête de l’eau en termes d’audience en accédant à un réseau beaucoup plus large d’auditeurs (nombre d’émissions télévisées sont regardés sur des iPhones et autres tablettes). Cette opération se produit aussi au moment où LCI propriétaire de propriété de TF1 va être diffusé sur la TNT ouvrant ainsi sur une cible beaucoup plus large. Il s’agit d’une première coopération qui pourrait ouvrir sur une intégration beaucoup plus importante cette opération serait largement soutenue par le gouvernement qui voit là  une opportunité de peser sur la politique éditoriale de TF1 puisque l’État est le premier actionnaire d’Orange. Une manière aussi de contrebalancer l’influence de BFM considéré comme peu favorable au pouvoir actuel. De ce point de vue l’autorisation donnée à LCI d’être diffusé sur la TNT n’est sans doute pas à hasard mais s’inscrit dans cette vaste redistribution des cartes dans le paysage télévisuel et des télécoms.

Vivendi : OPA sur Telecom Italia ?

Vivendi : OPA sur Telecom Italia ?

Vivendi détient désormais 24,9% du capital de l’opérateur italien Telecom Italia  S’il passe la barre des 25%, le groupe français pourra lancer une OPA sur ce groupe qui suscite les convoitises dans le secteur des télécoms européennes. Le groupe français de médias Vivendi, premier actionnaire de Telecom Italia, est désormais propriétaire de près d’un quart du capital de l’opérateur italien, à un cheveu d’une possible OPA, annonce samedi l’agence économique RadioCor, citant la SEC américaine. Le groupe de Vincent Bolloré avait fait son entrée en juin 2015 au capital de Telecom Italia, en acquérant 14,9% de son capital. Il a ensuite augmenté progressivement sa participation, pour atteindre 23,8% au 1er mars. Selon les informations communiquées à la SEC, le gendarme boursier américain, cité par RadioCor, Vivendi a acheté plus de 148 millions d’actions ordinaires supplémentaires entre le 1er et le 9 mars, pour un montant total de 155 millions d’euros, grimpant ainsi à 24,9% du capital. Le groupe français se trouve donc désormais à peine en dessous du seuil des 25%, synonyme d’offre publique d’achat selon la loi italienne. A la Bourse de Milan vendredi, Telecom Italia a clôturé en hausse de 5,47% à 1,042 euro.

 (Avec AFP)

Telecoms : la fin des mutualisations

Telecoms : la fin des mutualisations

 

Pour préserver la concurrence le régulateur des télécoms (Arcep) souhaite mettre  un terme aux accords de mutualisation entre les réseaux des opérateurs cela afin de contraindre les à développer leur propre réseau. Pas sûr que cette orientation soit vraiment de nature à développer réellement les investissements pour assurer une meilleure couverture. Dans beaucoup de cas en effet sur certaines zones blanches la couverture pourrait demeurer encore davantage virtuelle. Un premier accord portant sur les réseaux 2G et 3G permet actuellement aux clients de Free Mobile (groupe Iliad) d’accéder au réseau d’Orange mais avec une couverture et une qualité moindres que pour les clients de l’opérateur historique. Cet accord, qui arrive à échéance fin 2017, pourrait être renouvelé car il constitue une source non négligeable de revenus pour Orange tout en permettant à Free de compenser les insuffisances de son réseau et d’étaler ses investissements dans le temps. Le régulateur français des télécoms estime néanmoins que ce dispositif, qui était selon lui justifié début 2012 pour accompagner l’arrivée de Free comme quatrième opérateur mobile, ne l’est plus aujourd’hui, la filiale d’Iliad étant désormais solidement installée dans le paysage français des télécoms. Dans un document de travail qui sera soumis en février à consultation publique avant d’être adopté définitivement, l’Arcep souhaite donc que cet accord de mutualisation prenne fin entre fin 2018 et fin 2020 pour la 3G et entre début 2020 et fin 2022 pour la 2G, qui représente à elle seule encore 35% des cartes « SIM » en circulation en France, tous opérateurs confondus. L’Arcep se penche également sur un second accord, qui permet à SFR et Bouygues Telecom de mutualiser une partie de leurs réseaux. Le régulateur estime qu’il doit prendre fin entre fin 2016 et fin 2018 dans la 4G, afin de contraindre SFR à développer plus rapidement son propre réseau à très haut débit. En juillet dernier, Orange couvrait 76% de la population en 4G, Bouygues Telecom 72% et SFR 58%, en grande partie grâce à son accord d’itinérance avec Bouygues Telecom puisqu’il ne couvrait que 39% de la population avec son propre réseau. Free couvrait pour sa part 52% de la population en 4G.

Orange : un super groupe télécom télévision banque ?

Orange : un super groupe télécom télévision banque ?

Orange vient à peine de terminer le premier round  des négociations avec Bouygues TF1 qu’un nouvel accord est annoncé entre l’opérateur télécom est la filiale bancaire de l’assureur Groupama. L’objectif étend cette fois de mettre en place une énorme banque en ligne. L’accord passé entre Bouygues et Orange va modifier de façon assez fondamentale tant  le paysage des télécoms que celui de l’audiovisuel. Cette restructuration a été peu analysée par les grands médias puisque la plupart des journalistes étaient  vacances pendant la trêve des confiseurs. Première conséquence,  le rachat de Bouygues Telecom par Orange va permettre à Bouygues de sortir d’une situation commercialement et surtout financièrement très délicate pour l’opérateur télécom. Cela risque aussi de freiner la concurrence acharnée que se livrent  les quatre opérateurs français et la régulation va s’en trouver largement modifiée.  Seconde conséquence, TF1 (qui va devenir actionnaire d’Orange) va pouvoir sortir la tête de l’eau en termes d’audience en accédant à un réseau beaucoup plus large d’auditeurs (nombre d’émissions télévisées sont regardés sur des iPhones et autres tablettes). Cette opération se produit aussi au moment où LCI propriétaire de propriété de TF1 va être diffusé sur la TNT ouvrant ainsi sur une cible beaucoup plus large. Il s’agit d’une première coopération qui pourrait ouvrir sur une intégration beaucoup plus importante. Mais le projet d’Orange de racheter Groupama banque pourrait provoquer des conséquences encore plus importants sur le paysage bancaire ( et de lassurance). En effet Orange peut s’appuyer sur un énorme fichier de clients : 30 millions environ en France (250 millions au plan international). Or on sait que la très grande majorité des clients des banques ce satisfont de prestations relativement élémentaires (, dépôt, retrait.) si l’on ajoute à cela la possibilité qui sera offerte du paiement par mobile la venue dOrange  dans le secteur financier pourrait donner un sérieux coup de pied dans la fourmilière bancaire qui se gave un peu trop de la gestion des dépôts. Le groupe de télécoms projette d’acquérir 65% du capital de Groupama Banque, la filiale bancaire du groupe d’assurance. Le lancement de la banque mobile d’Orange interviendra début 2017.  Le groupe de télécoms Orange a annoncé lundi, dans un communiqué, être entré en négociations exclusives avec l’assureur Groupama en vue de l’acquisition de 65% du capital de Groupama Banque, la filiale bancaire du groupe d’assurance. L’opération doit permettre à Orange, qui avait annoncé le lancement d’Orange Banque lors de la présentation de son plan stratégique « Essentiels 2020″, en mars dernier, de « bénéficier d’une infrastructure déjà opérationnelle et rodée » pour le lancement de son nouveau service, début 2017. « Il s’agit d’une brique essentielle pour nous afin de finaliser le projet Orange Banque pour 2017. Nous disposerons d’un outil qui fonctionne, un parc de clients et tout l’aspect réglementaire déjà en place, cela nous permettra de gagner beaucoup de temps », a déclaré à l’AFP le PDG d’Orange, Stéphane Richard. « Nous apportons nos 28 millions de clients dans le mobile, Groupama de son côté a un outil qui fonctionne mais qui n’a pas encore atteint sa taille critique », a ajouté M. Richard qui s’est par ailleurs déclaré « très optimiste » quant à une conclusion positive de ces négociations.

 

Télécom-télé : TF 1 vendu à Orange ?

Télécom-télé : TF 1 vendu à Orange ?

D’après le Canard enchaîné la vente de TF1 à Orange ne serait plus exclue dans le cadre des restructurations du secteur des télécoms ce qui permettrait aussi à Bouygues de monter au capital d’Orange. Ce serait d’abord l’occasion de restructurer le secteur des télécoms considéré comme trop concurrencé avec 4 opérateurs. La coopération entre Orange et TF1 rendrait possible un renforcement de l’audience de TF1 en perte de vitesse depuis des mois et même des années.  Accessoirement cela rendrait possible une plus grande influence de l’Etat sur la chaîne télévisée  (l’État est actionnaire à hauteur de 23 % chez Orange). Dans l’immédiat, Orange souhaiterait  obtenir 10% du capital de TF1, ce qui reviendrait à permettre à son principal actionnaire, à savoir l’Etat, d’avoir un pied dans la chaîne privée, selon des révélations du Canard enchaîné de mercredi. En contrepartie, Bouygues, qui détient TF1, pourrait s’allier à Orange. Toujours selon l’hebdomadaire satirique, François Hollande serait à la manœuvre.  A 17 mois de l’élection présidentielle, François Hollande effectue une vaste refonte du PAF. Après la série nominations à France Télévisions (Delphine Ernotte en a pris la direction, Michel Field va piloter l’information), le chef d’Etat serait en train de s’accorder avec… Martin Bouygues, propriétaire réputé « sarkozyste » du groupe éponyme et donc de TF1. En effet, Le Canard enchaîné révèle mercredi qu’Orange, l’opérateur dont l’Etat français détient 23%, étudie la possibilité de prendre une participation de 10% de la chaîne privée. Ce qui permettrait à l’Etat de s’inviter à la table des actionnaires de la Une. Toujours selon l’hebdomadaire satirique, François Hollande est à la manœuvre pour permettre à LCI, la chaîne d’informations en continu affiliée à TF1, d’être présente sur la TNT gratuitement. Pourtant, en juillet 2014, Martin Bouygues n’avait pas obtenu gain de cause : le Conseil supérieur audiovisuel (CSA) avait refusé d’accorder un créneau TNT à LCI, plaçant la chaîne dans une situation financière délicate. Le 17 novembre dernier, le CSA est officiellement revenu sur sa décision. Le Canard enchaîné évoque même une vente de TF1 à Orange. En contrepartie, le groupe Bouygues pourrait bientôt sceller un accord pour monter au capital d’Orange – à hauteur de 10 à 12%. Cela fait un an que des spéculations circulent autour de Bouygues Télécom, poussé à la fusion avec l’un de ses trois concurrents, Orange, SFR-Numericable ou Free. Pourquoi de telles manœuvres? Pour Le Canard enchaîné, la raison est avant tout politique : « avoir la main » sur TF1 et LCI avant 2017… pour mieux « contrer BFMTV, que François Hollande juge ‘hostile’ à son action politique ».

SFR et Bouygues Telecom : l’arrogance prétentieuse pour argument

SFR et Bouygues Telecom :   l’arrogance prétentieuse pour argument

Il n’est pas impossible que Bouygues joue la montre pour faire monter les enchères surtout à la veille de l’attribution de nouvelles fréquences ( celles de la TNT) pour autant Drahi le patron de SFR nésite pas à utiliser l’arrogance comme argument. En gros plus tu me résistes et plus je vais te bouffer ! toujours les méthodes américaines ( que connait bien Drahi pour avoir travaillé aux Etats-Unis) . Avec uen philosophie « plus c’est gros plus ça passe ». Par exemple sur le maintien de l’emploi :  on garantit l’emploi dans les mêmes conditions qu’à SFR », en fait jusqu’en 2017, après on dégraisse, on délocalise. .Pour la fusion, c’est de l’ordre de 5000 emplois qui sosnt en jeu. On taille à la hache dans la masse salariale, chez les fournisseurs chez les sous traitants. Le modèle libéral sauvage et décomplexé qui plaît aux nouvelles élites fraichement passées du modèle culturel étatiste à celui de marchands de chiens. »Tout n’est pas à vendre » clamait mercredi 24 juin au micro de RTL Martin Bouygues à la suite de son rejet de l’offre de rachat de Bouygues Telecom par Altice, expliquant qu’il ne voyait pas comment Patrick Drahi, le patron du groupe Altice, maison mère de Numericable-SFR, « pourrait monter un financement sérieux et mettre en place des remèdes » qui seraient imposés par l’Autorité de la concurrence. Un argument que Patrick Drahi n’entend pas laisser passer. Dans un communiqué publié jeudi soir, l’homme d’affaires met plusieurs points au clair. Regrettant que le groupe de Martin Bouygues « n’ait cherché à obtenir la moindre précision ou explication sur son offre avant la présentation à son conseil d’administration », le groupe dévoile les détails de son offre à Bouygues qu’il a présentée dès le 3 juin et complétée le 21 juin. Sur le plan financier, Patrick Drahi explique que cette offre qui valorisait Bouygues Telecom « à 10 millions d’euros au minimum, soit environ 15 fois l’Ebitda », le résultat brut d’exploitation estimé par le groupe pour 2015, consistait en un paiement de 9 milliards avec plusieurs options pour le versement du complément. Bouygues pouvait soit se faire payer en cash à hauteur d’un milliard d’euros ou en titres Numericable-SFR assorti d’un bonus éventuel à horizon de trois ans. Le financement de l’opération était « intégralement assuré et sécurisé, sans condition, aux termes des lettres d’engagement jointes à la remise de l’offre de BNP, JP Morgan et Morgan Stanley », précise encore le groupe. Concernant le volet social, Altice indique qu’il s’était engagé à « maintenir l’emploi des salariés de Bouygues Telecom dans des conditions similaires à celles qui avaient été souscrites pour l’acquisition de SFR ». Lors de son acquisition de la filiale de Vivendi, Altice avait promis notamment de ne pas procéder à des suppressions d’emploi jusqu’en 2017. Concernant le risque réglementaire, Altice précise avoir « initié des contacts » avec les autorités compétentes et précédé ses demandes en entrant en négociations avec l’opérateur Iliad (Free) pour des cessions d’actifs. Enfin, Altice assure s’être engagé auprès du gouvernement à « continuer d’augmenter ses investissements, notamment dans le déploiement de la fibre » et à « participer pleinement à l’appel d’offres sur les fréquences 700 Mhz ». Ne vous inquiétez pas, mes équipes sont déjà reparties sur le terrain pour trouver des cibles.  Homme d’affaires aguerri, Patrick Drahi ne compte pas se laisser abattre par cet échec. Lors d’un dîner à l’École Polytechnique, dont il est issu, mercredi soir, il n’a pas manqué de réagir au refus de Martin Bouygues. « Ne vous inquiétez pas, mes équipes sont déjà reparties sur le terrain pour trouver des cibles. À défaut, je les garderai et les investirai dans les projets de l’école Polytechnique ! » a-t-il affirmé révèle Les Échos. Et le propriétaire de Numericable-SFR de lâcher en passant, comme pour prévenir Bouygues Telecom : « Moi, quand on me dit ce n’est pas possible, c’est le début du démarrage. C’est là que ça commence à m’énerver ! Plus on vous dit que ce n’est pas possible, plus cela veut dire que votre idée est bonne et qu’il va falloir aller de l’avant ».

 

Rachat de Bouygues Télécom par SFR : « une catastrophe sociale » ( Laurent Berger)

Rachat de Bouygues Télécom par SFR : « une catastrophe sociale » ( Laurent Berger)

 

Il n’a sans doute pas complètement tort le secrétaire général de la CFDT, ce rachat ne peut que se traduire par une restructuration SFR-Bouygues avec de nombreux licenciements. En fait SFR rachète surtout la clientèle de Bouygues. Par ailleurs on peut effectivement s’interroger sur la fiabilité des opérations de rachat menées tambour battant par SFR dont l’endettement commence à devenir très problématique. Le rachat de Bouygues Telecom par SFR serait une « catastrophe sociale », selon Laurent Berger. Le secrétaire général de la CFDT réagit après l’offre faite par Patrick Drahi de 10 milliards d’euros pour racheter son concurrent, lors du Grand Jury RTL / Le Figaro / LCI, ce dimanche 21 juin. Il qualifie ainsi cette transaction de « vraie opération financière sans stratégie industrielle » et avoue ne pas comprendre  »ce qui se passe, on voit bien qu’il n’y a pas de stratégie industrielle derrière tout ça ». Le rachat se traduirait par « plus d’endettement » et « moins d’emplois », estime Laurent Berger.  La classe politique a aussi donné son avis et le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, n’est pas favorable au rachat de Bouygues Telecom par SFR. Point sur lequel le syndicaliste est « d’accord ». Il insiste auprès de l’État pour qu’il « affirme sa position » et « pose les enjeux du débat » : « Les équipes CFDT sont très mobilisées pour demander des comptes. On n’a pas toutes les manettes pour s’y opposer ».

 

Rachat de Bouygues Telecom pour 10 milliards par SFR ?

Rachat de Bouygues Telecom pour 10 milliards par SFR ?

 

Ce n’est pas encore fait mais ça se prépare sérieusement. En fait, les réticences de Bouygues ne viseraient qu’à faire monter les enchères. A terme de toute façon un opérateur devrait disparaitre, ce devrait être Bouygues depuis que SFR a été racheté par Numéricable. SFR, propriété du magnat des télécoms et médias français Patrick Draghi, a en effet formulé une offre de rachat de Bouygues Telecom pour « un peu plus de dix milliards d’euros », affirme Le Journal du dimanche. Le JDD, qui s’appuie sur « plusieurs sources » non identifiées, précise que cette offre mise sur la table il y a dix jours, devrait être examinée mardi lors d’un conseil d’administration du groupe Bouygues.   »L’offre de Drahi n’est pas convenable et pas bouclée, notamment son financement », affirme au JDD un lieutenant de Martin Bouygues, une manière selon le journal de « faire monter les enchères ». « Patrick Drahi propose de payer en cash » au moyen d’un emprunt auprès de BNP Paribas, ajoute le journal selon lequel le montant avancé est « 25% plus cher que les 8 milliards estimés par les marchés » pour Bouygues Telecom. Toujours d’après le JDD, SFR reprendrait la totalité des 11 millions de clients en téléphonie mobile de Bouygues Telecom. Un accord a été trouvé avec Free « pour éviter des obstacles en matière de concurrence » : le groupe rival de Xavier Niel « reprendra une partie des fréquences, des antennes et des boutiques de Bouygues », écrit le JDD. En rachetant Bouygues Telecom, SFR deviendrait le premier opérateur mobile français avec la moitié du marché et le deuxième pour l’accès à internet derrière Orange. Numericable, propriété de Patrick Drahi, avait réussi à s’emparer de SFR en mars 2014 à l’issue d’une bataille homérique contre Bouygues, en mettant sur la table 13,36 milliards d’euros pour racheter l’opérateur de télécoms à Vivendi. L’opération avait ouvert la voie à la formation du groupe Numericable-SFR qui a depuis absorbé Virgin Mobile et Telindus, tandis que sa maison mère Altice, pilotée par Patrick Drahi, a pris le contrôle de Portugal Telecom et de Suddenlink Communications, le septième câblo-opérateur américain.

Telecom : FreedomPop : un nouveau concurrent avec des forfaits gratuits !

Telecom : FreedomPop : un nouveau concurrent avec des forfaits gratuits !

. L’américain FreedomPop s’apprête à débarquer en France. Selon les informations de BFM Business, ce petit opérateur est sur le point de signer un accord de MVNO avec un acteur présent sur le marché français. Sa spécialité : des forfaits entièrement gratuits. Un petit opérateur qui se pose en libérateur du consommateur face aux géants du secteur qui se goinfrent. Cela vous rappelle quelqu’un? C’est normal. Le discours de FreedomPop ressemble à s’y méprendre à celui de Xavier Niel. Ce petit poucet du marché américain, que nous avons contacté, nous dit que la France est « dans son viseur ». Il compte bien s’y faire une place, avec une offre, « 50% plus intéressante que celle de Free », qui propose déjà un forfait mobile à 2 euros et même à 0 euro pour ses abonnés fixes.  Simple provoc ? Pas vraiment. Car FreedomPop s’est fait connaître avec des forfaits entièrement gratuits. 3 heures de communication, 500 sms et même une connexion internet 4G sans débourser un centime.  Bien sûr, il y a un truc. Les appels par exemple, FreedomPop les fait passer par internet -un peu comme Skype- ce qui lui coûte 5 fois moins cher. Quant à la navigation web, elle est limitée à 500 megaoctets par mois, autant dire pas grand chose quand on est en 4G.  Le pari, c’est que l’abonné prendra des options -évidemment payantes- pour avoir une connexion plus rapide ou un peu plus de data. C’est ce qu’on appelle le modèle « freemium », mais l’effet psychologique d’une offre pour tous à 0 euros reste puissant. Il va peut-être y avoir un deuxième Free sur le marché français

 

Telecom Orange : L’Espagne plutôt que Bouygues Telecom

Telecom Orange : L’Espagne plutôt que Bouygues Telecom

Montebourg est sans doute intervenu pout faire changer Orange d’avis. Du coup, c’est mollement que le PDG d’Orange se dit à nouveau éventuellement intéressé par Bouygues. Orange pourrait finalement jouer un rôle dans la consolidation du marché français des télécoms. Trois jours après avoir annoncé renoncer à racheter Bouygues Telecom, l’acteur le plus affaibli après l’accord de rachat de SFR par Numericable, l’opérateur a fait savoir que sa décision n’était pas définitive. « Est-ce qu’on peut revenir dans le jeu ? Oui, bien sûr, mais pas comme architecte, pas comme arrangeur », a  ainsi déclaré Stéphane Richard, samedi 5 juillet. « D’un point de vue concurrentiel, nous ne prendrons pas le risque de repartir sur ce dossier. Mais si quelqu’un d’autre décide de le faire et nous sollicite (…) pour, peut-être, permettre d’élaborer une offre qui peut satisfaire Bouygues, bien sûr qu’on regardera », a-t-il expliqué.  En outre, Orange s’intéresserait en premier lieu à l’Espagne pour d’éventuelles opérations de croissance externe, selon Stéphane Richard. « On a des sujets importants en Espagne, peut-être en Belgique, peut-être en Pologne, ça peut être le cas en Roumanie. (…) Ça fait beaucoup de théâtres d’opérations mais s’il ne fallait en mentionner qu’un seul, pour nous, ce serait l’Espagne », a-t-il ainsi affirmé, en marge des rencontres économiques d’Aix-en-Provence. Troisième opérateur de télécommunications d’Espagne, Orange fait régulièrement l’objet de rumeurs d’intérêt pour un éventuel rachat de son concurrent local Jazztel.

 

Telecom : Orange ne veut pas de Bouygues

Telecom : Orange ne veut pas de Bouygues

Encore une mauvaise nouvelle pour Bouygues qui a bien du mal à exister dans un marché à quarte opérateurs. Après son échec sur SFR, Bouygues vient d’essuyer le refus d’Orange pour son rachat. Bouygues Telecom ne sera pas racheté par Orange. Ce mercredi 2 juillet, le groupe dirigé par Stéphane Richard s’est fendu d’un communiqué pour indiquer ne plus vouloir acquérir d’opérateurs télécoms. « Orange a exploré les possibilités de participer à une opération de consolidation du marché français des télécoms, et juge que les conditions que le groupe avait fixées ne sont pas réunies aujourd’hui pour y donner suite », explique ainsi la société. Or, Orange avait des vues sur la filiale Telecom du groupe de Martin Bouygues. Le 16 mai dernier, Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie avait confirmé sur BFMTV « des discussions » entre les deux opérateurs télécoms.  Puis le 28 mai dernier, Stéphane Richard avait déclaré sur BFM Business que « nous pensons qu’il n’y aura pas de chemin de retour à la croissance et à l’investissement dont nous avons besoin dans ce secteur tant que l’on restera dans un paysage à quatre opérateurs ». « Si Orange peut jouer un rôle positif et si cela est dans l’intérêt [de l'entreprise, ndlr], bien sûr que nous le ferons », avait-il ajouté. Bouygues Telecom, en difficulté depuis son échec face à Numericable dans le dossier SFR, avait également ouvert des négociations avec Iliad (Free), négociations qui n’avaient pas abouti. Le 11 juin dernier, le groupe avait annoncé l’échec de ces discussions et avait présenté un plan « pour faire un Bouygues Telecom qui vit durablement à quatre », avec une réduction des effectifs de 17% soit 1.516 postes.

Bouygues Telecom : suppresion de 1500 emplois

Bouygues Telecom : suppresion de 1500 emplois

 

Bouygues Telecom a annoncé mercredi, à l’issue d’un comité d’entreprise exceptionnel, qu’il allait se séparer de 1.516 salariés soit près de 17% de ses effectifs. Le troisième opérateur mobile, dont l’offre de rachat de SFR a été repoussée en mai dernier au profit de Numericable, a affiché 19 millions d’euros au premier trimestre 2014. Le support informatique et la branche marketing sont les premiers secteurs touchés mais Bouygues assure que les boutiques et la relation clients seront épargnées. C’est le PDG de Bouygues Telecom Olivier Roussat en personne qui a tenu à présenter le plan économique de son entreprise : “Le constat a été dressé début janvier que le modèle économique de Bouygues Telecom, avec son organisation et sa structure de coûts actuelles, ne tourne plus”, a justifié le patron du troisième opérateur. Sur les 9.000 employés actuels, 1.516 sont concernés, sous la forme de départs volontaires ou bien d’un reclassement. Dans un communiqué, Bouygues Telecom a détaillé les secteurs de son entreprise qui seraient touchés par ces coupes : le support informatique et le marketing seront les premiers impactés par ces coupes d’effectifs. Mais “le plan de suppressions d’emplois ne concerne absolument pas les boutiques ni la relation clients”, a insisté Olivier Roussat. Début mai, des discussions pour un rapprochement entre Orange et Bouygues Telecom ont été évoquées par Les Echos. Puis ce fut au tour de Free d’offrir 4 à 5 milliards d’euros pour racheter son concurrent direct. Mais comme l’a confirmé le PDG de Bouygues Telecom, “les négociations n’ont pas abouti”. “Notre projet, c’est de faire un Bouygues Telecom qui vit durablement à quatre. Au présent, c’est le projet de Bouygues Telecom, je n’en ai pas d’autre”, a ajouté le patron de la filiale du groupe de BTP.

Telecom : rachat de Bouygues par Free

Telecom : rachat de Bouygues par Free

L’agence Bloomberg affirme ce mardi 10 juin, citant des « personnes proches du dossier », qu’Iliad, la maison-mère de Free, a fait ces dernières semaines une offre formelle en vue de racheter son concurrent Bouygues Telecom.  Mais elle l’aurait fait à un prix inférieur à ce que réclame le groupe Bouygues. Iliad aurait ainsi mis sur la table entre 4 et 5 milliards d’euros alors que Bouygues réclamerait 7 à 8 milliards. Conséquences, les négociations seraient au point mort. Aucun des deux groupes n’a voulu commenter l’information jusqu’à présent.  Bouygues Telecom et Free avaient déjà proposé une alliance pour contrer l’offre de Numericable sur SFR : Free aurait racheté le réseau de Bouygues si celui-ci avait repris l’opérateur de Vivendi.  Orange mènerait aussi des discussions avec Bouygues Telecom portant un rapprochement capitalistique. Discussions confirmées par le nouveau ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg.  Le retour à trois opérateurs télécoms en France se fera, a ainsi déclaré le 13 mai, Arnaud Montebourg, pour qui la concurrence que se livrent les quatre acteurs actuels est néfaste en termes d’investissement et d’emploi. De son côté, Stéphane Richard, le patron d’Orange, a affirmé voici quelques jours sur BFMBusiness que la consolidation n’était qu’une question de semaines…

 

Telecom : rapprochement entre Bouygues et Orange ?

Telecom : rapprochement entre Bouygues et Orange ?  

Le groupe Bouygues vient, ce jeudi 15 mai, de publier ses résultats, il a annoncé travailler sur un plan de refonte pour Bouygues Telecom qui permettra d’économiser 300 millions d’euros en année pleine à partir de 2016. Mais ce plan « aura des conséquences sociales », a déclaré le directeur financier de l’opérateur, Eric Haentjens. Néanmoins, la direction n’a pas confirmé les chiffres évoqués par les syndicats.   Les organisations syndicales du groupe craignent qu’entre 1.500 et 2.000 postes soient supprimés chez Bouygues Telecom, avait révélé lundi Le Figaro.  Plus tôt dans la journée, Sébastien Crozier, Président CFE-CGC Orange, avait envoyé un courrier au Premier ministre pour demander un rapprochement avec Bouygues afin d’y sauver les emplois. Et ce malgré les problèmes de concurrences que cela peut poser.  « Fusionner les équipes télécom de Bouygues et d’Orange permettrait d’éviter les licenciements dans les premières et de rajeunir la pyramide des âges dans les secondes », écrit-il.  Et il conclut : « espérant que l’urgence de la situation et la sauvegarde de l’emploi primeront sur l’idéologie de la concurrence ».

 

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