Archive pour le Tag 'Telecom'

Enquête officielle qualité: Orange devant Free et Bouygues

Enquête officielle qualité: Orange devant Free et Bouygues 

D’après un sondage de l’IFOP réalisé pour l’Arcep, le régulateur des télécoms, l’opérateur historique récolte une note de 7,7 sur 10, devant celui de Xavier Niel (7,6 sur 10), celui de Martin Bouygues (7,4 sur 10). SFR ferme la marche, avec un niveau de satisfaction de 7,1 sur 10.

 

Orange décroche la timbale. L’Arcep, le régulateur des télécoms, a publié ce lundi son « observatoire de la satisfaction client ». Celui-ci repose sur un sondage réalisé par l’IFOP en novembre 2020. Avec une note moyenne de 7,7 sur 10, attribuée par ses clients, Orange décroche, au global, la meilleure note pour ses services Internet fixe et mobile. L’opérateur historique est talonné par Free (7,6 sur 10), et Bouygues Telecom (7,4 sur 10). SFR prend la quatrième place, avec un niveau de satisfaction client de 7,1 sur 10.

 

 

SFR est l’opérateur avec lequel les clients rencontrent le plus de problèmes – qu’il s’agisse de coupures, de mauvaise qualité du réseau, de surfacturation, ou de fraudes et appels indésirables. 66% des abonnés de l’opérateur au carré rouge ont ainsi rencontré au moins un problème concernant leur accès Internet ou leur forfait mobile au cours des 12 derniers mois. Cette proportion tombe à 60% chez Orange et Free, et à 56% chez Bouygues Telecom.

En revanche, l’opérateur de Patrick Drahi est plutôt bien classé en matière de résolution des problèmes. Son taux de résolution des problèmes après contact avec le service client s’élève à 75%. Ce taux est le même chez Bouygues Telecom. Orange affiche un taux supérieur, de 77%. Free, de son côté, se situe ici loin du trio de tête, avec un taux de résolution des problèmes de 68%.

Télécom : La 5G en otage

Télécom : La 5G en otage

Yves Gassot, ancien directeur général de l’IDATE DigiWorld dénonce la prise en otage de la 5G dans une chronique de la Tribune

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« Je suis écologiste. Je pense que l’on a peut-être survendu la 5G. Ce réseau ne remplacera pas tous les réseaux fixes ou mobiles existants, la disponibilité des performances annoncées sera progressive et il ne suffira pas pour faire basculer nos industries dans l’économie numérique. Mais je regrette que la lutte contre cette norme, qui représente de nombreux progrès par rapport à la 4G, devienne le symbole d’un engagement en faveur de la transition écologique. Reprenons les trois arguments des opposants à la 5G.

Les seuils d’exposition aux ondes sont identiques à la 4G. C’est dangereux ou plutôt c’est éventuellement dangereux. Je voudrais faire remarquer que les seuils d’exposition du public aux ondes électromagnétiques n’ont pas été modifiés pour la 5G. Il sont identiques à ceux que l’on connait pour la 2G, 3G et 4G. Or jusqu’alors, aucune étude officielle française ou internationale n’a fait état d’un danger, y compris au regard des fréquences hautes et millimétriques qui sont ouvertes à la 5G. Naturellement, il est sain que la vigilance demeure et que les études se poursuivent.

Moins d’énergie consommée pour plus de capacité. Deuxième argument, la 5G consommerait trois fois plus d’énergie que les précédents standards. Précisons sur cette question qui parait avoir retenu l’attention des membres de la Convention nationale pour le climat que si les premières stations 5G peuvent consommer effectivement  plus que les 4G, les progrès des antennes, par focalisation des émetteurs, par l’intégration de l’électronique, par des dispositifs de mise en veille, devraient très rapidement permettre d’économiser plus de 50% de l’énergie pour une bande passante (débit et capacité) cinq fois plus élevées. Les réseaux de télécommunications devraient donc continuer à faire état d’une baisse de leur consommation d’énergie. Ajoutons qu’ils devraient avoir beaucoup moins de difficultés que les secteurs des transports à limiter la part de leur consommation fondée sur des énergies fossiles. Bien sûr cette efficacité énergétique (bits/unité d’énergie) du réseau peut se trouver annihiler par la consommation des data centers et des terminaux, la poursuite de l’intensification des usages pour des applications parfois médiocres, ou l’augmentation sans limite de la définition des images. Il y a donc place pour une certaine éducation des usages mais ne caricaturons pas.

 

Un ingrédient utile pour stimuler l’innovation numérique. On en vient ce faisant au troisième reproche : finalement la 5G ne servirait à rien. Je me souviens d’un ministre des PTT qui dans les années 60 ne voyait pas trop pourquoi les français auraient besoin d’un téléphone. Actuellement le trafic sur les réseaux mobiles double tous les 18 mois. Même si les opérateurs vont parfaire leurs réseaux 4G. la première utilité de la 5G sera d’apporter des capacités supplémentaires, par les fréquences qui seront ajoutées ainsi que par son efficacité propre : plus de bits par hertz. On peut faire la fine bouche devant des applications grands publics qui paraissent futiles (n’oublions pas toutefois, les 10% de foyers qui ne seront jamais desservis par la fibre et qui devraient bénéficier d’accès fixes et sans fil grâce à la technologie 5G). Mais les enjeux sont aussi ceux de la numérisation de nos entreprises, de la modernisation de nos systèmes de santé, etc.  Au-delà de la capacité et de la vitesse, la 5G va apporter de la sécurité et de la fiabilité, de la souplesse -c’est un réseau qui sera programmable en temps réel, avec par exemple une latence d’1 milliseconde permettant l’interconnexion de robots sur un site industriel, ou la connexion avec des équipes médicales d’intervention mobile, ou la gestion flexible de milliers de capteurs sur une aire portuaire… Bien sûr, il n’est pas certain que les applications retenues par les centaines de projets expérimentaux conduits actuellement en Europe associant opérateurs, intégrateurs, développeurs et start up à des acteurs de multiples secteurs d’activité préfigurent les priorités qui seront confirmées dans les années qui viennent. Ils illustrent néanmoins le potentiel de cette technologie pour stimuler l’innovation numérique. »

Ne faisons pas de la 5G l’otage du légitime débat que nous devons avoir sur la transition énergétique.

Télécom : la 5G, la 4G ou le câble mais pour qui ?

Télécom : la 5G, la 4G ou le câble mais pour qui ?

 

 

La vérité oblige à dire que la problématique se pose surtout dans les zones les moins favorisées car dans les zones concentrées on pourra bénéficier à la fois de la 4G, de la 5 G et du câble . On prévoit même la mise aux enchères de la 5G éventuellement dès septembre. Ailleurs il faudra se contenter de la 4G voir de la 3G; quant au câble, il demeurera une illusion ou bien en utilisant en fin de ligne le vieux câble de cuivre soutenu le plus souvent par les poteaux. L’Europe, et plus particulièrement l’Allemagne, a fait de la 5G un élément structurant pour la compétitivité industrielle.

Bouygues Telecom et SFR sont montés au créneau pour demander que les enchères pour l’attribution des fréquences pour la 5G – dites bandes des 3,5 Ghz – soient décalées à décembre, voire à janvier 2021. De leur côté, Orange et Free ont plaidé pour qu’elles aient lieu en septembre, voire en juillet pour Free. Ces divergences ont plusieurs explications.

Bouygues Telecom et SFR estiment qu’il faut donner la priorité au déploiement des réseaux 4G et à la fibre, avant de songer à la 5G. L’équation est compliquée car ils ont choisi Huawei comme équipementier télécoms, pour au moins la moitié de leur réseau 5G. Or, ils n’ont à ce jour pas obtenu de réponse de l’Agence de sécurité (Anssi) qui devait valider cette option. Ils craignent aussi qu’un de leur concurrent

Télécom- Huawei : pour l’Allemagne le business d’abord, l’Europe et les Etats-Unis après !

Télécom- Huawei : pour l’Allemagne  le business d’abord, l’Europe et les Etats-Unis après !

 

L’Allemagne a été mise en garde Washington si Huawei est autorisé à participer au déploiement de la 5G. Allemande. L’enjeu est à la fois politique et économique. Jusqu’à leur l’Allemagne s’est montrée très réticente pour freiner les velléités de déploiement en Allemagne de l’opérateur chinois. En cause le faite que des sociétés allemandes ont déjà passée des accords avec Huawei  qui possède une longueur d’avance concernant la technologie cinq j’ai. Une technologie qui pourrait être utile à l’ l’économie allemande notamment à son secteur automobile. En Europe nombre de pays sont plutôt réticents en raison des risques économiques mais aussi politiques entre parenthèses (enjeux des données et risques d’espionnage). Le gouvernement allemand discute toujours d’une participation ou pas du chinois Huawei au réseau 5G de téléphonie mobile de l’Allemagne, a déclaré mardi le ministre de l’Economie, Peter Altmaier. Prié de commenter un article du Wall Street Journal selon lequel une décision interministérielle préliminaire a été prise autorisant Huawei à participer à la construction de ce réseau de nouvelle génération, le ministre a répondu: « Je ne peux pas confirmer explicitement cette information car nous en sommes toujours au stade des discussions avec d’autres ministères. »Huawei, premier fournisseur mondial d’équipements de télécommunications, est soupçonné de laisser le gouvernement chinois s’adonner à l’espionnage d’autres Etats, ce qu’il dément. Les Etats-Unis ont demandé à leurs alliés de ne pas utiliser les technologies de Huawei.

Reuters a appris mardi d’une source gouvernementale allemande que Berlin ne prendrait sans doute pas sa décision rapidement. La vente aux enchères du réseau mobile 5G devrait commencer après la mi-mars et il apparaît de plus en plus que le gouvernement allemand n’exclura pas complètement Huawei. Peter Altmaier a déclaré à Reuters la semaine dernière que Berlin envisageait de renforcer les exigences de sécurité des entreprises de télécoms qui souhaitent participer à la 5G, rendant ainsi possible une surveillance plus étroite de Huawei. Le patron de Huawei en Allemagne a déclaré au quotidien Handelsblatt que le gouvernement chinois ne s’était pas immiscé dans ses activités et que la société ferait en sorte d’assurer sa transparence.  Mais ce lundi, le Wall Street Journal a indiqué que Washington s’était fendu d’une lettre au gouvernement allemand. Dans cette missive, adressée par l’ambassadeur américain à Berlin Richard Grenell au ministre de l’Economie Peter Altermaier, les Etats-Unis menacent de revoir leur coopération en matière de renseignement si l’Allemagne ne chasse par Huawei des réseaux 5G.pas sûr que l’Allemagne soit sensible aux arguments européens ou américains, car outre Rhihin c’est la logique du business qui l’emporte souvent sur les considérations politiques et diplomatiques.

 

Telecom Italia : Vivendi viré de la direction

Telecom Italia : Vivendi viré de la direction

 

Ce qui va arriver après le vote qui attribue  au  fond activiste Elliott les deux-tiers des sièges au conseil d’administration de Telecom Italia, affaiblissant l’influence que détenait jusque-là le français Vivendi, premier actionnaire de l’opérateur télécoms italien. Cinq candidats du groupe de médias et de divertissement, dont l’actuel administrateur délégué de TIM Amos Genish et le président du directoire de Vivendi Arnaud de Puyfontaine, pourront toutefois faire partie du conseil. Les deux adversaires seront ainsi contraints de trouver les moyens d’enterrer la hache de guerre et de coexister pour redresser l’ancien monopole, lourdement endetté. La principale interrogation porte désormais sur le choix d’Amos Genish, un soutien affiché de Vivendi mais respecté par le gouvernement et les autres investisseurs, de rester ou non à la tête de l’opérateur. Considéré comme la carte maîtresse de Vivendi, ce dernier a fait savoir que sa position serait “intenable” si Telecom Italia se retrouvait avec un conseil qui ne soutient pas son plan stratégique. Il s’agit d’un nouveau coup dur pour Vivendi qui n’est pas parvenu à ce jour à résoudre son conflit avec le diffuseur italien Mediaset dans lequel il a également investi. “C’est un revers stratégique. L’objectif de créer un géant des médias et des télécoms sud-européen est enterré”, estime Jean-Baptiste Sergeant, analyste à Mainfirst.

Telecom Italia: nouveaux bâtons dans les roues pour Vivendi

Telecom Italia: nouveaux bâtons dans les roues pour Vivendi

 

 

Décidément l’affaire STX maintenant réglée laissera des traces dans les relations entre la France et l’Italie. L’Italie n’a guère apprécié les difficultés et les obstacles créés par le gouvernement français pour empêcher le repreneur italien de devenir majoritaire chez STX. Cela d’autant plus que les investissements français en Italie sont autrement plus importants que les investissements italiens en France. Le ministre italien de l‘Industrie, Carlo Calenda, a dit lundi qu‘il voyait des arguments en faveur du recours par le gouvernement à des prérogatives spéciales (“golden power”) sur Sparkle, filiale de câbles sous-marins de Telecom Italia (TIM). Le gouvernement va examiner s‘il y a des fondements à l‘application de ces prérogatives sur Sparkle, a-t-il dit. Rome a lancé une procédure auprès de Telecom Italia au motif que son principal actionnaire Vivendi, qui détient 24% de son capital, aurait omis de notifier son contrôle de fait de l‘opérateur télécoms, considéré comme un actif stratégique.  Dans un article précédent, nous évoquions les risques de représailles italiennes vis-à-vis des investissements de Vivendi en Italie. Il fallait évidemment s’attendre à des mesures de rétorsion italienne suite à la décision de française de freiner la  prise de capital majoritaire de l’Italie sur STX (chantier naval. il convient en effet de tenir compte des prises de participation financière réciproques dans les deux pays. Au cours des cinq dernières années la France a pris des participations financières d’environ 35 milliards en Italie, inversement les investissements financiers italiens en France ont été  limités à 3 milliards. Du coup, le gouvernement italien met des bâtons dans les roues à Vivendi qui est en train de prendre le contrôle de Telecom Italia puis sans doute de Mediaset.  Vivendi est le premier actionnaire de Telecom Italia avec une participation de 24% dans son capital et détient également 29,9% des droits de vote de Mediaset, ce qui en fait le deuxième actionnaire du groupe de télévision derrière la famille de l’ex-président du Conseil Silvio Berlusconi.  Si l‘enquête conclut que le groupe français contrôle TIM, le gouvernement peut considérer que les conditions sont réunies pour lui permettre d‘exercer des pouvoirs spéciaux. Ceux-ci l‘autoriseraient à imposer une amende, à poser des conditions à Vivendi, voire à opposer son veto à des décisions qu‘il percevrait comme une menace contre les intérêts nationaux.

Vivendi risque de payer pour STX son investissement dans Telecom Italia

Vivendi risque de payer  pour  STX son investissement dans Telecom Italia

 

Il fallait évidemment s’attendre à des mesures de rétorsion italienne suite à la décision de française de s’opposer à une prise de capital majoritaire de l’Italie sur STX (chantier naval). On comprend évidemment que compte tenu de l’écho médiatique notamment le gouvernement ait décidé de faire pression sur l’Italie pour permettre une répartition du capital plus favorable à la France. En clair, pour permettre à la France de disposer d’un véritable droit de blocage afin d’éviter un risque de délocalisation géographique. Ceci étant, il convient de tenir compte des prises de participation financière réciproques dans les deux pays. Au cours des cinq dernières années la France a pris des participations financières d’environ 35 milliards en Italie, inversement les investissements financiers italiens en France ont été  limités à 3 milliards. Du coup, le gouvernement italien met des bâtons dans les roues à Vivendi qui est en train de prendre le contrôle de Telecom Italia. Juridiquement il n’y a rien de commun entre les deux dossiers mais l’Italie essaye de faire comprendre à la France qu’elle doit se montrer compréhensive sinon elle mettra des freins aux investissements financiers en Italie.  Le ministre italien de l’Industrie a demandé la semaine dernière au gouvernement d’ouvrir une enquête pour établir si Vivendi, qui détient désormais 24% de Telecom Italia, avait dûment informé le pouvoir de son intention de prendre de facto le contrôle du groupe en montant au capital de l’ex-monopole. Lundi, Vivendi a estimé qu’il n’exerce « aucun contrôle de fait » sur Telecom Italia au sens du droit italien. Cependant  fin juillet, le groupe français a renforcé son contrôle sur l’italien en poussant vers la sortie le dirigeant de l’opérateur télécom Flavio Cattaneo et en ouvrant la voie à une coentreprise entre l’entreprise et sa filiale de télévision payante Canal+, réaffichant ainsi son ambition d’être un acteur de premier plan dans la région.

 

 

Pas de Telecom Italia français !

Pas de  Telecom Italia français !

 

 

Vivendi s’attend à un retour de bâtons suite à la menace de nationalisation de STX ; Vivendi vient en effet de devenir le premier actionnaire de Telecom Italia et d’en prendre la direction. Du coup, Vivendi tente de rassurer l’Italie. Le groupe de télécommunications Telecom Italia ne sera jamais une entreprise française, assure son patron, Arnaud de Puyfontaine, également président du directoire du groupe français Vivendi, dans un entretien samedi avec le quotidien La Stampa. « Tim (Telecom Italia) ne sera jamais française et restera une entreprise italienne », indique M. de Puyfontaine, qui s’est vu remettre provisoirement jeudi les pouvoirs assumés jusqu’ici par Flavio Cattaneo, ex-directeur-général ayant quitté l’entreprise. M. de Puyfontaine est déjà le président exécutif de TIM. Vivendi a encore accru son emprise sur le groupe italien en nommant vendredi Amos Genish, son responsable de la convergence, au poste de directeur chargé des opérations de Telecom Italia. Entré en 2015 au capital de l’opérateur italien, dont il détient désormais 23,9%, Vivendi a obtenu en mai les deux tiers des sièges du conseil d’administration (10 sièges sur 15) de Telecom Italia, prenant ainsi de facto son contrôle. M. de Puyfontaine a ensuite été nommé en juin président exécutif. « J’ai de grandes ambitions pour Tim. Elle retrouvera la croissance, le succès et l’innovation et la capacité à être considérée comme la meilleure entreprise parmi ses concurrents européens », a encore assuré M. de Puyfontaine. Vivendi ne sera pas seulement le premier actionnaire de Telecom Italia, mais il fournira aussi « toutes les possibilités de développer de nouvelles initiatives pour être en tête dans la convergence entre télécommunications et contenus », a-t-il encore affirmé.

Le patron de Telecom Italia bientôt congédié

Le patron de  Telecom Italia bientôt congédié

Officiellement le conflit entre le patron de Telecom Italia  et le gouvernement italien est terminé. C’est ce qu’a annoncé le ministre italien de l’Industrie, Carlo Calenda, dans un entretien publié par Il Sole 24 Ore. Pour autant des oppositions demeurent  encore au point qu’il n’est pas impossible que Vivendi, désormais premier actionnaire, se sépare du patron de l’ancien monopole public trop raide sur les conditions de déploiement du très haut débit exigé du gouvernement de Rome dans les zones non économiquement viables.  Ce conflit a attisé les tensions entre l’ancien monopole public et le gouvernement, conduisant Vivendi, premier actionnaire de Telecom, à demander à Flavio Cattaneo d’assouplir sa position, ont dit à Reuters plusieurs sources proches du dossier. Dans l’entretien accordé à Il Sole 24 Ore, Carlo Calenda dit tenir Flavio Cattaneo en haute estime et le qualifie « d’excellent dirigeant ». « Quand il a adopté un ton inapproprié vis à vis du gouvernement, je le lui ai fait remarquer. Il s’est excusé et l’histoire c’est arrêtée là », a déclaré Carlo Calenda. Des sources de Reuters ont affirmé cette semaine que Vivendi et Flavio Cattaneo étaient toujours en désaccord et que ces divergences pourraient conduire le groupe français à se séparer du dirigeant italien.

Telecom : la fin des mutualisations

Telecom : la fin des mutualisations

 

Pour préserver la concurrence le régulateur des télécoms (Arcep) souhaite mettre  un terme aux accords de mutualisation entre les réseaux des opérateurs cela afin de contraindre les à développer leur propre réseau. Pas sûr que cette orientation soit vraiment de nature à développer réellement les investissements pour assurer une meilleure couverture. Dans beaucoup de cas en effet sur certaines zones blanches la couverture pourrait demeurer encore davantage virtuelle. Un premier accord portant sur les réseaux 2G et 3G permet actuellement aux clients de Free Mobile (groupe Iliad) d’accéder au réseau d’Orange mais avec une couverture et une qualité moindres que pour les clients de l’opérateur historique. Cet accord, qui arrive à échéance fin 2017, pourrait être renouvelé car il constitue une source non négligeable de revenus pour Orange tout en permettant à Free de compenser les insuffisances de son réseau et d’étaler ses investissements dans le temps. Le régulateur français des télécoms estime néanmoins que ce dispositif, qui était selon lui justifié début 2012 pour accompagner l’arrivée de Free comme quatrième opérateur mobile, ne l’est plus aujourd’hui, la filiale d’Iliad étant désormais solidement installée dans le paysage français des télécoms. Dans un document de travail qui sera soumis en février à consultation publique avant d’être adopté définitivement, l’Arcep souhaite donc que cet accord de mutualisation prenne fin entre fin 2018 et fin 2020 pour la 3G et entre début 2020 et fin 2022 pour la 2G, qui représente à elle seule encore 35% des cartes « SIM » en circulation en France, tous opérateurs confondus. L’Arcep se penche également sur un second accord, qui permet à SFR et Bouygues Telecom de mutualiser une partie de leurs réseaux. Le régulateur estime qu’il doit prendre fin entre fin 2016 et fin 2018 dans la 4G, afin de contraindre SFR à développer plus rapidement son propre réseau à très haut débit. En juillet dernier, Orange couvrait 76% de la population en 4G, Bouygues Telecom 72% et SFR 58%, en grande partie grâce à son accord d’itinérance avec Bouygues Telecom puisqu’il ne couvrait que 39% de la population avec son propre réseau. Free couvrait pour sa part 52% de la population en 4G.la venue de la 5G risque cependant de remettre en cause le concept de mutualisation. Ou alors on assistera à des coopérations –intégrations.

Télécom : nouvelle tentative de regroupement ?

Intox  ou réalité, c’est en tout cas ce que dit le patron d’Orange qui   »a évoqué la reprise de contacts entre les opérateurs sans qu’Orange soit moteur dans ces échanges » lors d’une rencontre avec des investisseurs à Londres le 13 septembre, a rapporté un porte-parole de l’ancien monopole public. Les concurrents d’Orange démentent cependant les perspectives de rapprochement. Un rapprochement qui paraît pourtant inévitable, il y a en effet un opérateur de trop sur le marché. Du coup la concurrence s’accroît dans des conditions excessives, la rentabilité se dégrade et on voit surtout mal comment autant d’opérateurs pourront financer les énormes investissements pour développer le très haut débit. Pour l’instant le consommateur profite de cette concurrence exacerbée par la présence de quatre opérateurs. Un de trop de toute évidence. Cependant « Le groupe Bouygues dément catégoriquement avoir repris des discussions avec des opérateurs télécoms en vue d’une consolidation du marché français », a réagi ce dernier dans un communiqué, un démenti aussi formulé par un porte-parole d’Altice. Un porte-parole d’Iliad a de son côté refusé de commenter cette information. Depuis deux ans, les opérateurs télécoms ont déjà tenté à de multiples reprises de trouver un accord pour ramener à trois le nombre d’acteurs sur un marché éprouvé par la bataille des prix consécutive à l’arrivée de Free dans le mobile en 2012. Dernière tentative en date, Bouygues et Orange avaient officialisé début janvier la reprise de discussions après avoir échoué une première fois à s’entendre en 2014. L’opération, évaluée à 10 milliards d’euros, était conditionnée à la revente d’actifs de Bouygues Telecom à Free et SFR pour obtenir le feu vert de l’Autorité de la concurrence. Les discussions ont été rompues début avril, les différents protagonistes se rejetant alors la responsabilité de cet échec. Bouygues, qui a depuis décidé de faire cavalier seul, avait précédemment refusé un chèque de 10 milliards d’euros de l’homme fort des télécoms Patrick Drahi, le fondateur d’Altice. En dépit de ces échecs répétés, certains investisseurs espèrent toujours une consolidation alors que la bataille des promotions continue de faire rage entre les opérateurs au moment même où ils doivent consentir de lourds investissements pour déployer leurs réseaux de très haut débit.

(Avec Reuters)

Bouygues prend 12% d’Orange : un paysage télécom modifié

Bouygues prend 12% d’Orange : un paysage télécom modifié

 

La contrepartie de l’absorption de Bouygues Telecom par Orange sera la montée de Bouygues à hauteur de 12 % dans Orange. Initialement le gouvernement voulait davantage limiter la montée de Bouygues dans Orange mais un accord a finalement été trouvé. Un accord qui évite de sortir tout le cash qui aurait été nécessaire. Pour constituer le nouvel ensemble Le ministère de l’Economie aurait accepté que Bouygues prenne 12% du capital d’Orange en échange de l’apport de Bouygues Telecom à l’opérateur historique, lit-on jeudi sur le site de BFM Business. « Selon nos informations, l’État, qui détient 23% d’Orange, vient tout juste d’assouplir sa position pour se rapprocher des exigences de Martin Bouygues », écrit BFM Business.  L’accord passé entre Bouygues et Orange va modifier de façon assez fondamentale tant  le paysage des télécoms que celui de l’audiovisuel. Première conséquence,  le rachat de Bouygues Telecom par Orange va permettre à Bouygues de sortir d’une situation commercialement et surtout financièrement très délicate pour l’opérateur télécom. Cela risque aussi de freiner la concurrence acharnée que se livrent  les quatre opérateurs français et la régulation va s’en trouver largement modifiée.  Seconde conséquence, TF1  va pouvoir sortir la tête de l’eau en termes d’audience en accédant à un réseau beaucoup plus large d’auditeurs (nombre d’émissions télévisées sont regardés sur des iPhones et autres tablettes). Cette opération se produit aussi au moment où LCI propriétaire de propriété de TF1 va être diffusé sur la TNT ouvrant ainsi sur une cible beaucoup plus large. Il s’agit d’une première coopération qui pourrait ouvrir sur une intégration beaucoup plus importante cette opération serait largement soutenue par le gouvernement qui voit là  une opportunité de peser sur la politique éditoriale de TF1 puisque l’État est le premier actionnaire d’Orange. Une manière aussi de contrebalancer l’influence de BFM considéré comme peu favorable au pouvoir actuel. De ce point de vue l’autorisation donnée à LCI d’être diffusé sur la TNT n’est sans doute pas à hasard mais s’inscrit dans cette vaste redistribution des cartes dans le paysage télévisuel et des télécoms.

Vivendi : OPA sur Telecom Italia ?

Vivendi : OPA sur Telecom Italia ?

Vivendi détient désormais 24,9% du capital de l’opérateur italien Telecom Italia  S’il passe la barre des 25%, le groupe français pourra lancer une OPA sur ce groupe qui suscite les convoitises dans le secteur des télécoms européennes. Le groupe français de médias Vivendi, premier actionnaire de Telecom Italia, est désormais propriétaire de près d’un quart du capital de l’opérateur italien, à un cheveu d’une possible OPA, annonce samedi l’agence économique RadioCor, citant la SEC américaine. Le groupe de Vincent Bolloré avait fait son entrée en juin 2015 au capital de Telecom Italia, en acquérant 14,9% de son capital. Il a ensuite augmenté progressivement sa participation, pour atteindre 23,8% au 1er mars. Selon les informations communiquées à la SEC, le gendarme boursier américain, cité par RadioCor, Vivendi a acheté plus de 148 millions d’actions ordinaires supplémentaires entre le 1er et le 9 mars, pour un montant total de 155 millions d’euros, grimpant ainsi à 24,9% du capital. Le groupe français se trouve donc désormais à peine en dessous du seuil des 25%, synonyme d’offre publique d’achat selon la loi italienne. A la Bourse de Milan vendredi, Telecom Italia a clôturé en hausse de 5,47% à 1,042 euro.

 (Avec AFP)

Telecoms : la fin des mutualisations

Telecoms : la fin des mutualisations

 

Pour préserver la concurrence le régulateur des télécoms (Arcep) souhaite mettre  un terme aux accords de mutualisation entre les réseaux des opérateurs cela afin de contraindre les à développer leur propre réseau. Pas sûr que cette orientation soit vraiment de nature à développer réellement les investissements pour assurer une meilleure couverture. Dans beaucoup de cas en effet sur certaines zones blanches la couverture pourrait demeurer encore davantage virtuelle. Un premier accord portant sur les réseaux 2G et 3G permet actuellement aux clients de Free Mobile (groupe Iliad) d’accéder au réseau d’Orange mais avec une couverture et une qualité moindres que pour les clients de l’opérateur historique. Cet accord, qui arrive à échéance fin 2017, pourrait être renouvelé car il constitue une source non négligeable de revenus pour Orange tout en permettant à Free de compenser les insuffisances de son réseau et d’étaler ses investissements dans le temps. Le régulateur français des télécoms estime néanmoins que ce dispositif, qui était selon lui justifié début 2012 pour accompagner l’arrivée de Free comme quatrième opérateur mobile, ne l’est plus aujourd’hui, la filiale d’Iliad étant désormais solidement installée dans le paysage français des télécoms. Dans un document de travail qui sera soumis en février à consultation publique avant d’être adopté définitivement, l’Arcep souhaite donc que cet accord de mutualisation prenne fin entre fin 2018 et fin 2020 pour la 3G et entre début 2020 et fin 2022 pour la 2G, qui représente à elle seule encore 35% des cartes « SIM » en circulation en France, tous opérateurs confondus. L’Arcep se penche également sur un second accord, qui permet à SFR et Bouygues Telecom de mutualiser une partie de leurs réseaux. Le régulateur estime qu’il doit prendre fin entre fin 2016 et fin 2018 dans la 4G, afin de contraindre SFR à développer plus rapidement son propre réseau à très haut débit. En juillet dernier, Orange couvrait 76% de la population en 4G, Bouygues Telecom 72% et SFR 58%, en grande partie grâce à son accord d’itinérance avec Bouygues Telecom puisqu’il ne couvrait que 39% de la population avec son propre réseau. Free couvrait pour sa part 52% de la population en 4G.

Orange : un super groupe télécom télévision banque ?

Orange : un super groupe télécom télévision banque ?

Orange vient à peine de terminer le premier round  des négociations avec Bouygues TF1 qu’un nouvel accord est annoncé entre l’opérateur télécom est la filiale bancaire de l’assureur Groupama. L’objectif étend cette fois de mettre en place une énorme banque en ligne. L’accord passé entre Bouygues et Orange va modifier de façon assez fondamentale tant  le paysage des télécoms que celui de l’audiovisuel. Cette restructuration a été peu analysée par les grands médias puisque la plupart des journalistes étaient  vacances pendant la trêve des confiseurs. Première conséquence,  le rachat de Bouygues Telecom par Orange va permettre à Bouygues de sortir d’une situation commercialement et surtout financièrement très délicate pour l’opérateur télécom. Cela risque aussi de freiner la concurrence acharnée que se livrent  les quatre opérateurs français et la régulation va s’en trouver largement modifiée.  Seconde conséquence, TF1 (qui va devenir actionnaire d’Orange) va pouvoir sortir la tête de l’eau en termes d’audience en accédant à un réseau beaucoup plus large d’auditeurs (nombre d’émissions télévisées sont regardés sur des iPhones et autres tablettes). Cette opération se produit aussi au moment où LCI propriétaire de propriété de TF1 va être diffusé sur la TNT ouvrant ainsi sur une cible beaucoup plus large. Il s’agit d’une première coopération qui pourrait ouvrir sur une intégration beaucoup plus importante. Mais le projet d’Orange de racheter Groupama banque pourrait provoquer des conséquences encore plus importants sur le paysage bancaire ( et de lassurance). En effet Orange peut s’appuyer sur un énorme fichier de clients : 30 millions environ en France (250 millions au plan international). Or on sait que la très grande majorité des clients des banques ce satisfont de prestations relativement élémentaires (, dépôt, retrait.) si l’on ajoute à cela la possibilité qui sera offerte du paiement par mobile la venue dOrange  dans le secteur financier pourrait donner un sérieux coup de pied dans la fourmilière bancaire qui se gave un peu trop de la gestion des dépôts. Le groupe de télécoms projette d’acquérir 65% du capital de Groupama Banque, la filiale bancaire du groupe d’assurance. Le lancement de la banque mobile d’Orange interviendra début 2017.  Le groupe de télécoms Orange a annoncé lundi, dans un communiqué, être entré en négociations exclusives avec l’assureur Groupama en vue de l’acquisition de 65% du capital de Groupama Banque, la filiale bancaire du groupe d’assurance. L’opération doit permettre à Orange, qui avait annoncé le lancement d’Orange Banque lors de la présentation de son plan stratégique « Essentiels 2020″, en mars dernier, de « bénéficier d’une infrastructure déjà opérationnelle et rodée » pour le lancement de son nouveau service, début 2017. « Il s’agit d’une brique essentielle pour nous afin de finaliser le projet Orange Banque pour 2017. Nous disposerons d’un outil qui fonctionne, un parc de clients et tout l’aspect réglementaire déjà en place, cela nous permettra de gagner beaucoup de temps », a déclaré à l’AFP le PDG d’Orange, Stéphane Richard. « Nous apportons nos 28 millions de clients dans le mobile, Groupama de son côté a un outil qui fonctionne mais qui n’a pas encore atteint sa taille critique », a ajouté M. Richard qui s’est par ailleurs déclaré « très optimiste » quant à une conclusion positive de ces négociations.

 

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