Archive pour le Tag 'Telecom'

Consommation : Forte augmentation du prix des abonnements télécom

Consommation : Forte augmentation du prix des abonnements télécom

Comme la plupart des services par abonnement les tarifs discrètement mais sûrement s’envolent du fait de l’inflation générale mais aussi pour des motifs non justifiés par la nature de l’activité fournie aux clients même si les opérateurs justifient les investissements concernant la 5G ou la fibre.

Pour preuve que les hausses sont pas toutes justifiées, les opérateurs télécoms voient leurs revenus progresser de manière significative. Au troisième trimestre 2023, ceux-ci se sont élevés à 9,4 milliards d’euros, en progression de 2,4% sur un an. Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free profitent de l’envie des Français pour la fibre optique. « Le nombre de nouveaux abonnés nets à la fibre reste élevé, même s’il ralenti légèrement depuis près de deux ans », précise l’Arcep.

Au troisième trimestre, 3,4 millions de Français se sont convertis à cette technologie. Aujourd’hui, 20,6 millions de clients utilisent cette technologie, ce qui représente 64% du total des abonnements à haut et très haut débit.

La 5G, elle aussi, continue de séduire les Français. « Le nombre d’utilisateurs actifs progresse de plus d’un million par trimestre depuis le lancement commercial de la 5G en 2021 », constate l’Arcep. Au total, la France compte désormais 12,4 millions d’utilisateurs de cette nouvelle technologie mais dont les abonnements sont plus chers.

Forte augmentation du prix des abonnements télécom

Forte augmentation du prix desabonnements télécom

Comme la plupart des services par abonnement les tarifs discrètement mais sûrement s’envolent du fait de l’inflation générale mais aussi pour des motifs non justifiés par la nature de l’activité fournie aux clients même si les opérateurs justifient les investissements concernant la 5G ou la fibre.

Pour preuve que les hausses sont pas toutes justifiées, les opérateurs télécoms voient leurs revenus progresser de manière significative. Au troisième trimestre 2023, ceux-ci se sont élevés à 9,4 milliards d’euros, en progression de 2,4% sur un an. Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free profitent de l’envie des Français pour la fibre optique. « Le nombre de nouveaux abonnés nets à la fibre reste élevé, même s’il ralenti légèrement depuis près de deux ans », précise l’Arcep.

Au troisième trimestre, 3,4 millions de Français se sont convertis à cette technologie. Aujourd’hui, 20,6 millions de clients utilisent cette technologie, ce qui représente 64% du total des abonnements à haut et très haut débit.

La 5G, elle aussi, continue de séduire les Français. « Le nombre d’utilisateurs actifs progresse de plus d’un million par trimestre depuis le lancement commercial de la 5G en 2021 », constate l’Arcep. Au total, la France compte désormais 12,4 millions d’utilisateurs de cette nouvelle technologie mais dont les abonnements sont plus chers.

Télécom et 6G: quelles perspectives ?

Télécom et 6G: quelles perspectives ?

Les téléphones intelligents seront remplacés par des expériences XR omniprésentes grâce à des lunettes légères offrant une résolution, des fréquences d’images et une plage dynamique sans précédent. Par Xavier Dalloz, consultant spécialisé dans les nouvelles technologies. dans La Tribune

La téléprésence sera rendue possible grâce à l’imagerie et à la détection haute résolution, aux écrans portables, aux robots et drones mobiles, aux processeurs spécialisés et aux réseaux sans fil de nouvelle génération. Les véhicules autonomes pour un transport et une logistique écologiquement durables sont rendus possibles grâce aux progrès des réseaux sans fil, de l’intelligence artificielle (IA) et de la détection distribuées.

Rappelons qu’une nouvelle génération de réseaux mobiles émerge tous les dix ans, contenant plus de technologies et de capacités pour permettre aux humains d’améliorer leur travail et leur style de vie.

L’ère pré-cellulaire avant les années 1980 est reconnue comme la génération zéro (0G) des réseaux de communication mobile qui fournissaient une fonctionnalité de communication radio simple avec des dispositifs tels que les walkietalkies .
La première génération (1G) a introduit les réseaux cellulaires disponibles publiquement et commercialement dans les années 1980.

Ces réseaux ont fourni une communication vocale utilisant la technologie mobile analogique .
La deuxième génération (2G) de réseaux de communication mobile a marqué la transition des réseaux mobiles de l’analogique au numérique.
Il a pris en charge les services de données de base tels que les services de messages courts en plus de la communication vocale .
La troisième génération (3G) a développé des services mobiles à large bande améliorée et a permis de nouvelles applications telles que les services de messagerie multimédia, les appels vidéo et la télévision mobile .

De nouveaux services mobiles à large bande, la communication tout IP, la voix sur IP (VoIP), le streaming vidéo ultra haute définition et les jeux en ligne ont été introduits dans la quatrième génération (4G).
La 5G succède à la quatrième génération, appelée 4G1, en proposant des débits plus importants et une latence fortement réduite, tout en évitant le risque de saturation des réseaux lié à l’augmentation des usages numériques (smartphones, tablettes, objets connectés).
La 6G facilitera les applications émergentes telles que les UAV, HT, IoE, Industry 5.0 et la conduite autonome collaborative.
Dans ce contexte, les réseaux 6G devraient être plus capables, intelligents, fiables, évolutifs et écoénergétiques pour répondre à toutes les attentes qui ne peuvent être réalisées avec la 5G.

Voici quelques-unes des principales caractéristiques envisagées pour la 6G :

Débits de données extrêmement élevés :
La 6G vise à fournir des débits de données encore plus rapides que ceux de la 5G, avec une capacité de transmission multimédia ultra-rapide.
On parle de débits de plusieurs centaines de gigabits par seconde, voire de téraoctets par seconde, pour prendre en charge des applications gourmandes en données telles que la réalité virtuelle et augmentée de haute définition, la diffusion en continu de contenus 8K/16K, et d’autres applications avancées.

Latence ultra-faible :
La 6G vise à réduire la latence, c’est-à-dire le temps de réponse entre l’envoi d’une requête et la réception de la réponse, à des niveaux extrêmement bas.
On parle de latences de l’ordre de la milliseconde, voire de la microseconde. Cela permettrait des communications en temps réel pratiquement instantanées, ce qui serait essentiel pour les applications telles que les voitures autonomes, la télémédecine, les jeux en ligne et les objets connectés.

Capacité massive et densité de connexion :
La 6G devrait être en mesure de prendre en charge une capacité de connexion massive pour répondre aux besoins de l’Internet des objets (IoT) et des communications de machine à machine (M2M).
Elle devrait être capable de connecter des milliards d’appareils simultanément, avec une densité de connexion beaucoup plus élevée par rapport à la 5G. Cela permettrait de soutenir des applications telles que les villes intelligentes, les réseaux de capteurs, l’automatisation industrielle et les communications dans des environnements à forte densité d’appareils.
Intelligence artificielle et apprentissage automatique intégrés :
La 6G devrait intégrer de manière étroite l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique (machine learning) dans son architecture et ses fonctionnalités.
Cela permettrait une prise de décision autonome, une optimisation dynamique du réseau, des capacités de prédiction et d’adaptation, ainsi que des fonctionnalités avancées pour les utilisateurs, les appareils et les applications.

Sécurité et confidentialité renforcées :
La 6G devrait mettre l’accent sur la sécurité et la confidentialité des données, compte tenu des défis croissants en matière de cybersécurité.
Elle devrait intégrer des mécanismes de sécurité avancés, tels que le chiffrement de bout en bout, l’authentification renforcée, la détection des menaces et la résilience face aux attaques.

Durabilité environnementale :
La 6G devrait accorder une attention particulière à la durabilité environnementale en adoptant des technologies et des pratiques écoénergétiques.
Elle devrait viser à réduire la consommation d’énergie, à utiliser des sources d’énergie renouvelables, à optimiser l’utilisation des ressources et à minimiser l’impact environnemental des infrastructures de télécommunications.

La communication THZ
Les ondes THz sont situées entre les bandes de fréquences mmW et optiques. Cela permet l’utilisation de technologies basées sur l’électronique et la photonique dans les futurs réseaux de communication. En ce qui concerne les dispositifs électroniques, les technologies de nanofabrication peuvent faciliter la progression des dispositifs semi-conducteurs qui fonctionnent dans la bande de fréquences THz.

Intelligence artificielle
Grâce à des caractéristiques distinctives et à des capacités remarquables, l’IA a trouvé diverses applications dans les réseaux sans fil et mobiles.
Les données massives générées par des appareils IoT massifs peuvent être exploitées par des approches d’IA pour extraire des informations précieuses et ainsi améliorer le fonctionnement et les performances du réseau.

Blockchain
Rappelons que les applications de la Blockchain concernent en priorité : la finance et la banque, la chaîne d’approvisionnement industrielle et la fabrication, l’expédition et le transport, les soins médicaux et les dossiers des patients, ainsi que les processus éducatifs et la certification.

La Blockchain va améliorer les aspects techniques de la 6G tels que le partage dynamique du spectre, la gestion des ressources, la gestion de la mobilité et, d’autre part, il permet des applications imprévues telles que HT, XR, entièrement CAV, Industry 5.0 et bien d’autres.
Drones
Les réseaux d’essaims d’UAV pour la communication, la surveillance, les soins médicaux, la gestion des catastrophes, etc.
Les essaims d’UAV utilisent la communication sans fil pour interagir et partager des informations entre les drones, où chaque drone agit comme un nœud dans un réseau de communication multi-sauts.

L’IoT of everything
L’aube de la 6G augmentera la demande de connexion d’un grand nombre d’appareils IoE qui peuvent être situés en dehors de la zone de couverture des réseaux cellulaires terrestres et qui peuvent être difficiles à connecter à l’aide de technologies IoT conventionnelles telles que NB-IoT et Long Range Radio (LoRa). De plus, fournir une connectivité à l’aide de satellites est également difficile en raison de la latence inhérente et du débit de données limité.
Services zero touch
L’idée de ZSM est de responsabiliser le réseau afin qu’il puisse effectuer une auto-configuration pour effectuer une configuration autonome sans avoir besoin d’une intervention humaine explicite, une auto-optimisation pour mieux s’adapter à la situation dominante, une auto-guérison pour assurer un fonctionnement correct, l’autosurveillance pour suivre son propre fonctionnement et l’auto-mise à l’échelle pour engager ou désengager dynamiquement les ressources selon les besoins .

Le small data
Le terme «small data» fait référence à de petits ensembles de données représentant un pool limité de données dans un créneau d’intérêt . Ces ensembles de données peuvent fournir des informations significatives pour gérer des quantités massives d’appareils IoT. Contrairement au Big Data qui concerne de grands ensembles de données historiques, Small Data se préoccupe soit des données en temps réel, soit des données statistiques d’une durée limitée.
Le Small Data jouera un rôle déterminant dans de nombreuses applications, notamment le fonctionnement des équipements en temps réel et la maintenance d’un grand nombre de machines connectées en IIoT.

Les SSN
Les SSN peuvent effectuer des tâches telles que l’autogestion, l’auto-planification, l’auto-organisation, l’auto-optimisation, l’auto-réparation et l’autoprotection des ressources réseau pour maintenir en permanence ses indicateurs clés de performance (KPI).
Ceci est réalisé en adaptant le fonctionnement et les fonctionnalités du réseau en tenant compte de divers faits, y compris l’état de l’environnement, l’utilisation du réseau et les contraintes énergétiques.

Basse latence extrêmement faible
La 5G est soutenue par uRLLC et sa fiabilité est de 99,999%. Cependant, d’ici 2030, les innovations nécessiteraient une ultra-fiabilité extrêmement élevée non seulement dans MTC, mais également dans plusieurs autres communications, telles que la communication appareil-appareil, WiFi, appareil-cloud, etc.

Exemple de la santé
La technologie 6G va révolutionner le monde des soins de santé. Avec des vitesses de données ultra-rapides, nous disposerons de capteurs intelligents qui flotteront dans notre circulation sanguine et surveilleront et mesureront tous les aspects de notre santé.

Ces appareils connectés collecteront en permanence des données et analyseront les informations pour formuler des recommandations et prédire les problèmes de santé avant qu’ils ne surviennent. Nous verrons également des appareils intelligents capables de fournir une assistance physique et des médicaments – soutenus par des représentations numériques de nous-mêmes continuellement mises à jour en ligne.

Grâce à ces nouvelles avancées, notre secteur de la santé passera d’une approche réactive à un modèle prédictif et personnalisé. Cela révolutionnera la façon dont nous prendrons soin de notre santé à l’avenir et aura un impact majeur sur tous ceux qui travaillent actuellement dans le secteur de la santé.

Télécom–la perspective 6G

Télécom–la perspective 6G

Les téléphones intelligents seront remplacés par des expériences XR omniprésentes grâce à des lunettes légères offrant une résolution, des fréquences d’images et une plage dynamique sans précédent. Par Xavier Dalloz, consultant spécialisé dans les nouvelles technologies. dans La Tribune

La téléprésence sera rendue possible grâce à l’imagerie et à la détection haute résolution, aux écrans portables, aux robots et drones mobiles, aux processeurs spécialisés et aux réseaux sans fil de nouvelle génération. Les véhicules autonomes pour un transport et une logistique écologiquement durables sont rendus possibles grâce aux progrès des réseaux sans fil, de l’intelligence artificielle (IA) et de la détection distribuées.

Rappelons qu’une nouvelle génération de réseaux mobiles émerge tous les dix ans, contenant plus de technologies et de capacités pour permettre aux humains d’améliorer leur travail et leur style de vie.

L’ère pré-cellulaire avant les années 1980 est reconnue comme la génération zéro (0G) des réseaux de communication mobile qui fournissaient une fonctionnalité de communication radio simple avec des dispositifs tels que les walkietalkies .
La première génération (1G) a introduit les réseaux cellulaires disponibles publiquement et commercialement dans les années 1980.

Ces réseaux ont fourni une communication vocale utilisant la technologie mobile analogique .
La deuxième génération (2G) de réseaux de communication mobile a marqué la transition des réseaux mobiles de l’analogique au numérique.
Il a pris en charge les services de données de base tels que les services de messages courts en plus de la communication vocale .
La troisième génération (3G) a développé des services mobiles à large bande améliorée et a permis de nouvelles applications telles que les services de messagerie multimédia, les appels vidéo et la télévision mobile .

De nouveaux services mobiles à large bande, la communication tout IP, la voix sur IP (VoIP), le streaming vidéo ultra haute définition et les jeux en ligne ont été introduits dans la quatrième génération (4G).
La 5G succède à la quatrième génération, appelée 4G1, en proposant des débits plus importants et une latence fortement réduite, tout en évitant le risque de saturation des réseaux lié à l’augmentation des usages numériques (smartphones, tablettes, objets connectés).
La 6G facilitera les applications émergentes telles que les UAV, HT, IoE, Industry 5.0 et la conduite autonome collaborative.
Dans ce contexte, les réseaux 6G devraient être plus capables, intelligents, fiables, évolutifs et écoénergétiques pour répondre à toutes les attentes qui ne peuvent être réalisées avec la 5G.

Voici quelques-unes des principales caractéristiques envisagées pour la 6G :

Débits de données extrêmement élevés :
La 6G vise à fournir des débits de données encore plus rapides que ceux de la 5G, avec une capacité de transmission multimédia ultra-rapide.
On parle de débits de plusieurs centaines de gigabits par seconde, voire de téraoctets par seconde, pour prendre en charge des applications gourmandes en données telles que la réalité virtuelle et augmentée de haute définition, la diffusion en continu de contenus 8K/16K, et d’autres applications avancées.

Latence ultra-faible :
La 6G vise à réduire la latence, c’est-à-dire le temps de réponse entre l’envoi d’une requête et la réception de la réponse, à des niveaux extrêmement bas.
On parle de latences de l’ordre de la milliseconde, voire de la microseconde. Cela permettrait des communications en temps réel pratiquement instantanées, ce qui serait essentiel pour les applications telles que les voitures autonomes, la télémédecine, les jeux en ligne et les objets connectés.

Capacité massive et densité de connexion :
La 6G devrait être en mesure de prendre en charge une capacité de connexion massive pour répondre aux besoins de l’Internet des objets (IoT) et des communications de machine à machine (M2M).
Elle devrait être capable de connecter des milliards d’appareils simultanément, avec une densité de connexion beaucoup plus élevée par rapport à la 5G. Cela permettrait de soutenir des applications telles que les villes intelligentes, les réseaux de capteurs, l’automatisation industrielle et les communications dans des environnements à forte densité d’appareils.
Intelligence artificielle et apprentissage automatique intégrés :
La 6G devrait intégrer de manière étroite l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique (machine learning) dans son architecture et ses fonctionnalités.
Cela permettrait une prise de décision autonome, une optimisation dynamique du réseau, des capacités de prédiction et d’adaptation, ainsi que des fonctionnalités avancées pour les utilisateurs, les appareils et les applications.

Sécurité et confidentialité renforcées :
La 6G devrait mettre l’accent sur la sécurité et la confidentialité des données, compte tenu des défis croissants en matière de cybersécurité.
Elle devrait intégrer des mécanismes de sécurité avancés, tels que le chiffrement de bout en bout, l’authentification renforcée, la détection des menaces et la résilience face aux attaques.

Durabilité environnementale :
La 6G devrait accorder une attention particulière à la durabilité environnementale en adoptant des technologies et des pratiques écoénergétiques.
Elle devrait viser à réduire la consommation d’énergie, à utiliser des sources d’énergie renouvelables, à optimiser l’utilisation des ressources et à minimiser l’impact environnemental des infrastructures de télécommunications.

La communication THZ
Les ondes THz sont situées entre les bandes de fréquences mmW et optiques. Cela permet l’utilisation de technologies basées sur l’électronique et la photonique dans les futurs réseaux de communication. En ce qui concerne les dispositifs électroniques, les technologies de nanofabrication peuvent faciliter la progression des dispositifs semi-conducteurs qui fonctionnent dans la bande de fréquences THz.

Intelligence artificielle
Grâce à des caractéristiques distinctives et à des capacités remarquables, l’IA a trouvé diverses applications dans les réseaux sans fil et mobiles.
Les données massives générées par des appareils IoT massifs peuvent être exploitées par des approches d’IA pour extraire des informations précieuses et ainsi améliorer le fonctionnement et les performances du réseau.

Blockchain
Rappelons que les applications de la Blockchain concernent en priorité : la finance et la banque, la chaîne d’approvisionnement industrielle et la fabrication, l’expédition et le transport, les soins médicaux et les dossiers des patients, ainsi que les processus éducatifs et la certification.

La Blockchain va améliorer les aspects techniques de la 6G tels que le partage dynamique du spectre, la gestion des ressources, la gestion de la mobilité et, d’autre part, il permet des applications imprévues telles que HT, XR, entièrement CAV, Industry 5.0 et bien d’autres.
Drones
Les réseaux d’essaims d’UAV pour la communication, la surveillance, les soins médicaux, la gestion des catastrophes, etc.
Les essaims d’UAV utilisent la communication sans fil pour interagir et partager des informations entre les drones, où chaque drone agit comme un nœud dans un réseau de communication multi-sauts.

L’IoT of everything
L’aube de la 6G augmentera la demande de connexion d’un grand nombre d’appareils IoE qui peuvent être situés en dehors de la zone de couverture des réseaux cellulaires terrestres et qui peuvent être difficiles à connecter à l’aide de technologies IoT conventionnelles telles que NB-IoT et Long Range Radio (LoRa). De plus, fournir une connectivité à l’aide de satellites est également difficile en raison de la latence inhérente et du débit de données limité.
Services zero touch
L’idée de ZSM est de responsabiliser le réseau afin qu’il puisse effectuer une auto-configuration pour effectuer une configuration autonome sans avoir besoin d’une intervention humaine explicite, une auto-optimisation pour mieux s’adapter à la situation dominante, une auto-guérison pour assurer un fonctionnement correct, l’autosurveillance pour suivre son propre fonctionnement et l’auto-mise à l’échelle pour engager ou désengager dynamiquement les ressources selon les besoins .

Le small data
Le terme «small data» fait référence à de petits ensembles de données représentant un pool limité de données dans un créneau d’intérêt . Ces ensembles de données peuvent fournir des informations significatives pour gérer des quantités massives d’appareils IoT. Contrairement au Big Data qui concerne de grands ensembles de données historiques, Small Data se préoccupe soit des données en temps réel, soit des données statistiques d’une durée limitée.
Le Small Data jouera un rôle déterminant dans de nombreuses applications, notamment le fonctionnement des équipements en temps réel et la maintenance d’un grand nombre de machines connectées en IIoT.

Les SSN
Les SSN peuvent effectuer des tâches telles que l’autogestion, l’auto-planification, l’auto-organisation, l’auto-optimisation, l’auto-réparation et l’autoprotection des ressources réseau pour maintenir en permanence ses indicateurs clés de performance (KPI).
Ceci est réalisé en adaptant le fonctionnement et les fonctionnalités du réseau en tenant compte de divers faits, y compris l’état de l’environnement, l’utilisation du réseau et les contraintes énergétiques.

Basse latence extrêmement faible
La 5G est soutenue par uRLLC et sa fiabilité est de 99,999%. Cependant, d’ici 2030, les innovations nécessiteraient une ultra-fiabilité extrêmement élevée non seulement dans MTC, mais également dans plusieurs autres communications, telles que la communication appareil-appareil, WiFi, appareil-cloud, etc.

Exemple de la santé
La technologie 6G va révolutionner le monde des soins de santé. Avec des vitesses de données ultra-rapides, nous disposerons de capteurs intelligents qui flotteront dans notre circulation sanguine et surveilleront et mesureront tous les aspects de notre santé.

Ces appareils connectés collecteront en permanence des données et analyseront les informations pour formuler des recommandations et prédire les problèmes de santé avant qu’ils ne surviennent. Nous verrons également des appareils intelligents capables de fournir une assistance physique et des médicaments – soutenus par des représentations numériques de nous-mêmes continuellement mises à jour en ligne.

Grâce à ces nouvelles avancées, notre secteur de la santé passera d’une approche réactive à un modèle prédictif et personnalisé. Cela révolutionnera la façon dont nous prendrons soin de notre santé à l’avenir et aura un impact majeur sur tous ceux qui travaillent actuellement dans le secteur de la santé.

Télécoms : Orange en tête pour la qualité de service

Télécoms : Orange En tête pour la qualité de service (Arcept)

L’Arcep, le régulateur du secteur, a publié ce jeudi ses travaux concernant la qualité de service sur les réseaux mobiles en France métropolitaine. C’est globalement Orange qui affiche les meilleurs résultats. Toutes zones d’habitation confondues, l’opérateur historique affiche un taux de mesures de débits supérieurs à 30 Mbit/s de 76%. Derrière, Bouygues Telecom et SFR se tiennent dans un mouchoir de poche, avec des scores de respectivement 67% et 66%. Avec ses 58%, Free se situe, en revanche, loin derrière.

Il existe, en revanche, de fortes disparités entre les performances des opérateurs selon les territoires considérés. Dans les grands centres urbains, par exemple, Orange et Bouygues Telecom font franchement jeu égal. Leurs taux de mesures de débits supérieurs à 30 Mbit/s ressortent respectivement à 91% et 90%. Ils se situent loin devant SFR (85%), et très, très loin devant Free (71%).

Dans les campagnes, toujours derrière Orange, c’est SFR qui obtient de meilleurs résultats que Bouygues Telecom. Dans les zones rurales, le taux de mesures de débits supérieurs à 8 Mbit/s de l’opérateur au carré rouge est de 65%, contre 62% pour Bouygues Telecom. Avec respectivement 74% et 67%, Orange et Free se situent un cran devant.

Pour choisir le meilleur réseau selon l’endroit où l’on vit, son lieu de travail et ses déplacements, l’Arcep recommande son site « Mon réseau mobile ». Celui-ci permet aux usagers de comparer localement la couverture mobile des opérateurs dans tout le pays.

Enquête officielle qualité: Orange devant Free et Bouygues

Enquête officielle qualité: Orange devant Free et Bouygues 

D’après un sondage de l’IFOP réalisé pour l’Arcep, le régulateur des télécoms, l’opérateur historique récolte une note de 7,7 sur 10, devant celui de Xavier Niel (7,6 sur 10), celui de Martin Bouygues (7,4 sur 10). SFR ferme la marche, avec un niveau de satisfaction de 7,1 sur 10.

 

Orange décroche la timbale. L’Arcep, le régulateur des télécoms, a publié ce lundi son « observatoire de la satisfaction client ». Celui-ci repose sur un sondage réalisé par l’IFOP en novembre 2020. Avec une note moyenne de 7,7 sur 10, attribuée par ses clients, Orange décroche, au global, la meilleure note pour ses services Internet fixe et mobile. L’opérateur historique est talonné par Free (7,6 sur 10), et Bouygues Telecom (7,4 sur 10). SFR prend la quatrième place, avec un niveau de satisfaction client de 7,1 sur 10.

 

 

SFR est l’opérateur avec lequel les clients rencontrent le plus de problèmes – qu’il s’agisse de coupures, de mauvaise qualité du réseau, de surfacturation, ou de fraudes et appels indésirables. 66% des abonnés de l’opérateur au carré rouge ont ainsi rencontré au moins un problème concernant leur accès Internet ou leur forfait mobile au cours des 12 derniers mois. Cette proportion tombe à 60% chez Orange et Free, et à 56% chez Bouygues Telecom.

En revanche, l’opérateur de Patrick Drahi est plutôt bien classé en matière de résolution des problèmes. Son taux de résolution des problèmes après contact avec le service client s’élève à 75%. Ce taux est le même chez Bouygues Telecom. Orange affiche un taux supérieur, de 77%. Free, de son côté, se situe ici loin du trio de tête, avec un taux de résolution des problèmes de 68%.

Télécom : La 5G en otage

Télécom : La 5G en otage

Yves Gassot, ancien directeur général de l’IDATE DigiWorld dénonce la prise en otage de la 5G dans une chronique de la Tribune

 »

« Je suis écologiste. Je pense que l’on a peut-être survendu la 5G. Ce réseau ne remplacera pas tous les réseaux fixes ou mobiles existants, la disponibilité des performances annoncées sera progressive et il ne suffira pas pour faire basculer nos industries dans l’économie numérique. Mais je regrette que la lutte contre cette norme, qui représente de nombreux progrès par rapport à la 4G, devienne le symbole d’un engagement en faveur de la transition écologique. Reprenons les trois arguments des opposants à la 5G.

Les seuils d’exposition aux ondes sont identiques à la 4G. C’est dangereux ou plutôt c’est éventuellement dangereux. Je voudrais faire remarquer que les seuils d’exposition du public aux ondes électromagnétiques n’ont pas été modifiés pour la 5G. Il sont identiques à ceux que l’on connait pour la 2G, 3G et 4G. Or jusqu’alors, aucune étude officielle française ou internationale n’a fait état d’un danger, y compris au regard des fréquences hautes et millimétriques qui sont ouvertes à la 5G. Naturellement, il est sain que la vigilance demeure et que les études se poursuivent.

Moins d’énergie consommée pour plus de capacité. Deuxième argument, la 5G consommerait trois fois plus d’énergie que les précédents standards. Précisons sur cette question qui parait avoir retenu l’attention des membres de la Convention nationale pour le climat que si les premières stations 5G peuvent consommer effectivement  plus que les 4G, les progrès des antennes, par focalisation des émetteurs, par l’intégration de l’électronique, par des dispositifs de mise en veille, devraient très rapidement permettre d’économiser plus de 50% de l’énergie pour une bande passante (débit et capacité) cinq fois plus élevées. Les réseaux de télécommunications devraient donc continuer à faire état d’une baisse de leur consommation d’énergie. Ajoutons qu’ils devraient avoir beaucoup moins de difficultés que les secteurs des transports à limiter la part de leur consommation fondée sur des énergies fossiles. Bien sûr cette efficacité énergétique (bits/unité d’énergie) du réseau peut se trouver annihiler par la consommation des data centers et des terminaux, la poursuite de l’intensification des usages pour des applications parfois médiocres, ou l’augmentation sans limite de la définition des images. Il y a donc place pour une certaine éducation des usages mais ne caricaturons pas.

 

Un ingrédient utile pour stimuler l’innovation numérique. On en vient ce faisant au troisième reproche : finalement la 5G ne servirait à rien. Je me souviens d’un ministre des PTT qui dans les années 60 ne voyait pas trop pourquoi les français auraient besoin d’un téléphone. Actuellement le trafic sur les réseaux mobiles double tous les 18 mois. Même si les opérateurs vont parfaire leurs réseaux 4G. la première utilité de la 5G sera d’apporter des capacités supplémentaires, par les fréquences qui seront ajoutées ainsi que par son efficacité propre : plus de bits par hertz. On peut faire la fine bouche devant des applications grands publics qui paraissent futiles (n’oublions pas toutefois, les 10% de foyers qui ne seront jamais desservis par la fibre et qui devraient bénéficier d’accès fixes et sans fil grâce à la technologie 5G). Mais les enjeux sont aussi ceux de la numérisation de nos entreprises, de la modernisation de nos systèmes de santé, etc.  Au-delà de la capacité et de la vitesse, la 5G va apporter de la sécurité et de la fiabilité, de la souplesse -c’est un réseau qui sera programmable en temps réel, avec par exemple une latence d’1 milliseconde permettant l’interconnexion de robots sur un site industriel, ou la connexion avec des équipes médicales d’intervention mobile, ou la gestion flexible de milliers de capteurs sur une aire portuaire… Bien sûr, il n’est pas certain que les applications retenues par les centaines de projets expérimentaux conduits actuellement en Europe associant opérateurs, intégrateurs, développeurs et start up à des acteurs de multiples secteurs d’activité préfigurent les priorités qui seront confirmées dans les années qui viennent. Ils illustrent néanmoins le potentiel de cette technologie pour stimuler l’innovation numérique. »

Ne faisons pas de la 5G l’otage du légitime débat que nous devons avoir sur la transition énergétique.

Télécom : la 5G, la 4G ou le câble mais pour qui ?

Télécom : la 5G, la 4G ou le câble mais pour qui ?

 

 

La vérité oblige à dire que la problématique se pose surtout dans les zones les moins favorisées car dans les zones concentrées on pourra bénéficier à la fois de la 4G, de la 5 G et du câble . On prévoit même la mise aux enchères de la 5G éventuellement dès septembre. Ailleurs il faudra se contenter de la 4G voir de la 3G; quant au câble, il demeurera une illusion ou bien en utilisant en fin de ligne le vieux câble de cuivre soutenu le plus souvent par les poteaux. L’Europe, et plus particulièrement l’Allemagne, a fait de la 5G un élément structurant pour la compétitivité industrielle.

Bouygues Telecom et SFR sont montés au créneau pour demander que les enchères pour l’attribution des fréquences pour la 5G – dites bandes des 3,5 Ghz – soient décalées à décembre, voire à janvier 2021. De leur côté, Orange et Free ont plaidé pour qu’elles aient lieu en septembre, voire en juillet pour Free. Ces divergences ont plusieurs explications.

Bouygues Telecom et SFR estiment qu’il faut donner la priorité au déploiement des réseaux 4G et à la fibre, avant de songer à la 5G. L’équation est compliquée car ils ont choisi Huawei comme équipementier télécoms, pour au moins la moitié de leur réseau 5G. Or, ils n’ont à ce jour pas obtenu de réponse de l’Agence de sécurité (Anssi) qui devait valider cette option. Ils craignent aussi qu’un de leur concurrent

Télécom- Huawei : pour l’Allemagne le business d’abord, l’Europe et les Etats-Unis après !

Télécom- Huawei : pour l’Allemagne  le business d’abord, l’Europe et les Etats-Unis après !

 

L’Allemagne a été mise en garde Washington si Huawei est autorisé à participer au déploiement de la 5G. Allemande. L’enjeu est à la fois politique et économique. Jusqu’à leur l’Allemagne s’est montrée très réticente pour freiner les velléités de déploiement en Allemagne de l’opérateur chinois. En cause le faite que des sociétés allemandes ont déjà passée des accords avec Huawei  qui possède une longueur d’avance concernant la technologie cinq j’ai. Une technologie qui pourrait être utile à l’ l’économie allemande notamment à son secteur automobile. En Europe nombre de pays sont plutôt réticents en raison des risques économiques mais aussi politiques entre parenthèses (enjeux des données et risques d’espionnage). Le gouvernement allemand discute toujours d’une participation ou pas du chinois Huawei au réseau 5G de téléphonie mobile de l’Allemagne, a déclaré mardi le ministre de l’Economie, Peter Altmaier. Prié de commenter un article du Wall Street Journal selon lequel une décision interministérielle préliminaire a été prise autorisant Huawei à participer à la construction de ce réseau de nouvelle génération, le ministre a répondu: « Je ne peux pas confirmer explicitement cette information car nous en sommes toujours au stade des discussions avec d’autres ministères. »Huawei, premier fournisseur mondial d’équipements de télécommunications, est soupçonné de laisser le gouvernement chinois s’adonner à l’espionnage d’autres Etats, ce qu’il dément. Les Etats-Unis ont demandé à leurs alliés de ne pas utiliser les technologies de Huawei.

Reuters a appris mardi d’une source gouvernementale allemande que Berlin ne prendrait sans doute pas sa décision rapidement. La vente aux enchères du réseau mobile 5G devrait commencer après la mi-mars et il apparaît de plus en plus que le gouvernement allemand n’exclura pas complètement Huawei. Peter Altmaier a déclaré à Reuters la semaine dernière que Berlin envisageait de renforcer les exigences de sécurité des entreprises de télécoms qui souhaitent participer à la 5G, rendant ainsi possible une surveillance plus étroite de Huawei. Le patron de Huawei en Allemagne a déclaré au quotidien Handelsblatt que le gouvernement chinois ne s’était pas immiscé dans ses activités et que la société ferait en sorte d’assurer sa transparence.  Mais ce lundi, le Wall Street Journal a indiqué que Washington s’était fendu d’une lettre au gouvernement allemand. Dans cette missive, adressée par l’ambassadeur américain à Berlin Richard Grenell au ministre de l’Economie Peter Altermaier, les Etats-Unis menacent de revoir leur coopération en matière de renseignement si l’Allemagne ne chasse par Huawei des réseaux 5G.pas sûr que l’Allemagne soit sensible aux arguments européens ou américains, car outre Rhihin c’est la logique du business qui l’emporte souvent sur les considérations politiques et diplomatiques.

 

Telecom Italia : Vivendi viré de la direction

Telecom Italia : Vivendi viré de la direction

 

Ce qui va arriver après le vote qui attribue  au  fond activiste Elliott les deux-tiers des sièges au conseil d’administration de Telecom Italia, affaiblissant l’influence que détenait jusque-là le français Vivendi, premier actionnaire de l’opérateur télécoms italien. Cinq candidats du groupe de médias et de divertissement, dont l’actuel administrateur délégué de TIM Amos Genish et le président du directoire de Vivendi Arnaud de Puyfontaine, pourront toutefois faire partie du conseil. Les deux adversaires seront ainsi contraints de trouver les moyens d’enterrer la hache de guerre et de coexister pour redresser l’ancien monopole, lourdement endetté. La principale interrogation porte désormais sur le choix d’Amos Genish, un soutien affiché de Vivendi mais respecté par le gouvernement et les autres investisseurs, de rester ou non à la tête de l’opérateur. Considéré comme la carte maîtresse de Vivendi, ce dernier a fait savoir que sa position serait “intenable” si Telecom Italia se retrouvait avec un conseil qui ne soutient pas son plan stratégique. Il s’agit d’un nouveau coup dur pour Vivendi qui n’est pas parvenu à ce jour à résoudre son conflit avec le diffuseur italien Mediaset dans lequel il a également investi. “C’est un revers stratégique. L’objectif de créer un géant des médias et des télécoms sud-européen est enterré”, estime Jean-Baptiste Sergeant, analyste à Mainfirst.

Telecom Italia: nouveaux bâtons dans les roues pour Vivendi

Telecom Italia: nouveaux bâtons dans les roues pour Vivendi

 

 

Décidément l’affaire STX maintenant réglée laissera des traces dans les relations entre la France et l’Italie. L’Italie n’a guère apprécié les difficultés et les obstacles créés par le gouvernement français pour empêcher le repreneur italien de devenir majoritaire chez STX. Cela d’autant plus que les investissements français en Italie sont autrement plus importants que les investissements italiens en France. Le ministre italien de l‘Industrie, Carlo Calenda, a dit lundi qu‘il voyait des arguments en faveur du recours par le gouvernement à des prérogatives spéciales (“golden power”) sur Sparkle, filiale de câbles sous-marins de Telecom Italia (TIM). Le gouvernement va examiner s‘il y a des fondements à l‘application de ces prérogatives sur Sparkle, a-t-il dit. Rome a lancé une procédure auprès de Telecom Italia au motif que son principal actionnaire Vivendi, qui détient 24% de son capital, aurait omis de notifier son contrôle de fait de l‘opérateur télécoms, considéré comme un actif stratégique.  Dans un article précédent, nous évoquions les risques de représailles italiennes vis-à-vis des investissements de Vivendi en Italie. Il fallait évidemment s’attendre à des mesures de rétorsion italienne suite à la décision de française de freiner la  prise de capital majoritaire de l’Italie sur STX (chantier naval. il convient en effet de tenir compte des prises de participation financière réciproques dans les deux pays. Au cours des cinq dernières années la France a pris des participations financières d’environ 35 milliards en Italie, inversement les investissements financiers italiens en France ont été  limités à 3 milliards. Du coup, le gouvernement italien met des bâtons dans les roues à Vivendi qui est en train de prendre le contrôle de Telecom Italia puis sans doute de Mediaset.  Vivendi est le premier actionnaire de Telecom Italia avec une participation de 24% dans son capital et détient également 29,9% des droits de vote de Mediaset, ce qui en fait le deuxième actionnaire du groupe de télévision derrière la famille de l’ex-président du Conseil Silvio Berlusconi.  Si l‘enquête conclut que le groupe français contrôle TIM, le gouvernement peut considérer que les conditions sont réunies pour lui permettre d‘exercer des pouvoirs spéciaux. Ceux-ci l‘autoriseraient à imposer une amende, à poser des conditions à Vivendi, voire à opposer son veto à des décisions qu‘il percevrait comme une menace contre les intérêts nationaux.

Vivendi risque de payer pour STX son investissement dans Telecom Italia

Vivendi risque de payer  pour  STX son investissement dans Telecom Italia

 

Il fallait évidemment s’attendre à des mesures de rétorsion italienne suite à la décision de française de s’opposer à une prise de capital majoritaire de l’Italie sur STX (chantier naval). On comprend évidemment que compte tenu de l’écho médiatique notamment le gouvernement ait décidé de faire pression sur l’Italie pour permettre une répartition du capital plus favorable à la France. En clair, pour permettre à la France de disposer d’un véritable droit de blocage afin d’éviter un risque de délocalisation géographique. Ceci étant, il convient de tenir compte des prises de participation financière réciproques dans les deux pays. Au cours des cinq dernières années la France a pris des participations financières d’environ 35 milliards en Italie, inversement les investissements financiers italiens en France ont été  limités à 3 milliards. Du coup, le gouvernement italien met des bâtons dans les roues à Vivendi qui est en train de prendre le contrôle de Telecom Italia. Juridiquement il n’y a rien de commun entre les deux dossiers mais l’Italie essaye de faire comprendre à la France qu’elle doit se montrer compréhensive sinon elle mettra des freins aux investissements financiers en Italie.  Le ministre italien de l’Industrie a demandé la semaine dernière au gouvernement d’ouvrir une enquête pour établir si Vivendi, qui détient désormais 24% de Telecom Italia, avait dûment informé le pouvoir de son intention de prendre de facto le contrôle du groupe en montant au capital de l’ex-monopole. Lundi, Vivendi a estimé qu’il n’exerce « aucun contrôle de fait » sur Telecom Italia au sens du droit italien. Cependant  fin juillet, le groupe français a renforcé son contrôle sur l’italien en poussant vers la sortie le dirigeant de l’opérateur télécom Flavio Cattaneo et en ouvrant la voie à une coentreprise entre l’entreprise et sa filiale de télévision payante Canal+, réaffichant ainsi son ambition d’être un acteur de premier plan dans la région.

 

 

Pas de Telecom Italia français !

Pas de  Telecom Italia français !

 

 

Vivendi s’attend à un retour de bâtons suite à la menace de nationalisation de STX ; Vivendi vient en effet de devenir le premier actionnaire de Telecom Italia et d’en prendre la direction. Du coup, Vivendi tente de rassurer l’Italie. Le groupe de télécommunications Telecom Italia ne sera jamais une entreprise française, assure son patron, Arnaud de Puyfontaine, également président du directoire du groupe français Vivendi, dans un entretien samedi avec le quotidien La Stampa. « Tim (Telecom Italia) ne sera jamais française et restera une entreprise italienne », indique M. de Puyfontaine, qui s’est vu remettre provisoirement jeudi les pouvoirs assumés jusqu’ici par Flavio Cattaneo, ex-directeur-général ayant quitté l’entreprise. M. de Puyfontaine est déjà le président exécutif de TIM. Vivendi a encore accru son emprise sur le groupe italien en nommant vendredi Amos Genish, son responsable de la convergence, au poste de directeur chargé des opérations de Telecom Italia. Entré en 2015 au capital de l’opérateur italien, dont il détient désormais 23,9%, Vivendi a obtenu en mai les deux tiers des sièges du conseil d’administration (10 sièges sur 15) de Telecom Italia, prenant ainsi de facto son contrôle. M. de Puyfontaine a ensuite été nommé en juin président exécutif. « J’ai de grandes ambitions pour Tim. Elle retrouvera la croissance, le succès et l’innovation et la capacité à être considérée comme la meilleure entreprise parmi ses concurrents européens », a encore assuré M. de Puyfontaine. Vivendi ne sera pas seulement le premier actionnaire de Telecom Italia, mais il fournira aussi « toutes les possibilités de développer de nouvelles initiatives pour être en tête dans la convergence entre télécommunications et contenus », a-t-il encore affirmé.

Le patron de Telecom Italia bientôt congédié

Le patron de  Telecom Italia bientôt congédié

Officiellement le conflit entre le patron de Telecom Italia  et le gouvernement italien est terminé. C’est ce qu’a annoncé le ministre italien de l’Industrie, Carlo Calenda, dans un entretien publié par Il Sole 24 Ore. Pour autant des oppositions demeurent  encore au point qu’il n’est pas impossible que Vivendi, désormais premier actionnaire, se sépare du patron de l’ancien monopole public trop raide sur les conditions de déploiement du très haut débit exigé du gouvernement de Rome dans les zones non économiquement viables.  Ce conflit a attisé les tensions entre l’ancien monopole public et le gouvernement, conduisant Vivendi, premier actionnaire de Telecom, à demander à Flavio Cattaneo d’assouplir sa position, ont dit à Reuters plusieurs sources proches du dossier. Dans l’entretien accordé à Il Sole 24 Ore, Carlo Calenda dit tenir Flavio Cattaneo en haute estime et le qualifie « d’excellent dirigeant ». « Quand il a adopté un ton inapproprié vis à vis du gouvernement, je le lui ai fait remarquer. Il s’est excusé et l’histoire c’est arrêtée là », a déclaré Carlo Calenda. Des sources de Reuters ont affirmé cette semaine que Vivendi et Flavio Cattaneo étaient toujours en désaccord et que ces divergences pourraient conduire le groupe français à se séparer du dirigeant italien.

Telecom : la fin des mutualisations

Telecom : la fin des mutualisations

 

Pour préserver la concurrence le régulateur des télécoms (Arcep) souhaite mettre  un terme aux accords de mutualisation entre les réseaux des opérateurs cela afin de contraindre les à développer leur propre réseau. Pas sûr que cette orientation soit vraiment de nature à développer réellement les investissements pour assurer une meilleure couverture. Dans beaucoup de cas en effet sur certaines zones blanches la couverture pourrait demeurer encore davantage virtuelle. Un premier accord portant sur les réseaux 2G et 3G permet actuellement aux clients de Free Mobile (groupe Iliad) d’accéder au réseau d’Orange mais avec une couverture et une qualité moindres que pour les clients de l’opérateur historique. Cet accord, qui arrive à échéance fin 2017, pourrait être renouvelé car il constitue une source non négligeable de revenus pour Orange tout en permettant à Free de compenser les insuffisances de son réseau et d’étaler ses investissements dans le temps. Le régulateur français des télécoms estime néanmoins que ce dispositif, qui était selon lui justifié début 2012 pour accompagner l’arrivée de Free comme quatrième opérateur mobile, ne l’est plus aujourd’hui, la filiale d’Iliad étant désormais solidement installée dans le paysage français des télécoms. Dans un document de travail qui sera soumis en février à consultation publique avant d’être adopté définitivement, l’Arcep souhaite donc que cet accord de mutualisation prenne fin entre fin 2018 et fin 2020 pour la 3G et entre début 2020 et fin 2022 pour la 2G, qui représente à elle seule encore 35% des cartes « SIM » en circulation en France, tous opérateurs confondus. L’Arcep se penche également sur un second accord, qui permet à SFR et Bouygues Telecom de mutualiser une partie de leurs réseaux. Le régulateur estime qu’il doit prendre fin entre fin 2016 et fin 2018 dans la 4G, afin de contraindre SFR à développer plus rapidement son propre réseau à très haut débit. En juillet dernier, Orange couvrait 76% de la population en 4G, Bouygues Telecom 72% et SFR 58%, en grande partie grâce à son accord d’itinérance avec Bouygues Telecom puisqu’il ne couvrait que 39% de la population avec son propre réseau. Free couvrait pour sa part 52% de la population en 4G.la venue de la 5G risque cependant de remettre en cause le concept de mutualisation. Ou alors on assistera à des coopérations –intégrations.

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