Archive pour le Tag 'Téhéran'

Israël : Élimination de responsables à Beyrouth et Téhéran

Israël : Élimination de responsables à Beyrouth et Téhéran

La spirale de la terreur pourrait bien s’amplifier au Moyen-Orient avec l’élimination de deux hauts responsables: l’un  chef du Hezbollah et l’autre du Hamas. En l’espace de quelques heures, Tsahal est parvenu à lancer deux opérations de « liquidations ciblées », à Beyrouth et au cœur de Téhéran, capitales de deux pays hostiles.

Les opérations ont visé Fouad Chokr, présenté comme le chef militaire et numéro deux du Hezbollah, accusé d’être responsable de la mort de 12 enfants samedi, tués par un missile tiré à partir du Liban vers le plateau du Golan. Son sort reste toutefois incertain. En revanche, Ismaël Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas, a été tué, sans qu’Israël ne revendique officiellement la responsabilité de cet assassinat.

 

 

Iran: « Le boucher de Téhéran a eu ce qu’il méritait »

Iran: « Le boucher de Téhéran a eu ce qu’il méritait »

D’après le Figaro, « Le boucher de Téhéran a eu ce qu’il méritait ». Ce que pensent sans le dire de nombreux Iraniens après la mort du président suite officiellement un accident d’hélicoptère.

La mort, ce dimanche 19 mai, du très conservateur président iranien, Ebrahim Raissi, dans un crash d’hélicoptère dans la province de l’Azerbaïdjan oriental, signe la fin d’un parcours politique construit dans la violence et le sang. «Depuis ce lundi matin, il règne une étonnante ambiance de fête dès qu’on met les pieds dans une boulangerie ou une épicerie. Les clients se regardent d’un air complice et se félicitent mutuellement au lieu de se présenter leurs condoléances», témoigne une journaliste iranienne contactée à Téhéran.

Nucléaire Iran – nouvel accord de Macron : Téhéran et Moscou disent non

Nucléaire Iran – nouvel accord  de Macron : Téhéran et Moscou disent non

 

Après les reportages dithyrambiques sur la visite de Macron à Trump, le soufflé risque de retomber rapidement. D’abord parce l’accord entre Trump et Macron est très ambigu. En effet, Trump veut annuler cet accord tandis que Macron veut le compléter. Surtout parce que les autres parties intéressées surtout la Russie et l’Iran refusent toute modification du texte adopté, même d’une ligne a dit le chef de l’Etat iranien. Les embrassades de Macron et Trump, au demeurant presqu’indécentes pour ne pas dire ridicules, n’auront pas servi à grand chose sur ce point. Les positions sont figées, elles vont le demeurer pendant longtemps et finalement la France montre son incapacité à  influencer quoi que ce soit en dépit du talent de son jeune président. Il faut s’attendre à de nouvelles périodes de tensions pendant des semaines et plus sûrement pendant des mois. Et la solution  se réglera directement entre Trump et Poutine. Téhéran et Moscou ont en effet catégoriquement rejeté ce mercredi tout nouvel accord sur le nucléaire iranien. «Ensemble, avec un chef d’un pays européen, ils disent: ‘nous voulons décider pour un accord conclu à sept’. Pour quoi faire? De quel droit?», a lancé le président iranien Hassan Rohani dans une première réaction. «Avec cet accord, nous avons fait tomber les accusations et prouvé que les États-Unis et Israël mentent à propos de l’Iran depuis des décennies», a-t-il ensuite asséné. S’en prenant à Trump sans le citer, Rohani a lancé: «Vous n’êtes qu’un homme d’affaires (…). Vous n’avez aucune expertise en politique ni en matière de droit ou d’accords internationaux. Un commercial, un homme d’affaires, un bâtisseur de tours, comment pourrait-il émettre un jugement sur les affaires internationales?» «Nous sommes pour que l’accord soit préservé dans son état actuel. Nous estimons que pour l’heure, il est sans alternative», a indiqué de son côté Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. Le scepticisme est également venu de Bruxelles. L’accord actuel «doit être préservé», a réagi la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. Une position que partage également l’Allemagne: «Notre position est claire: notre priorité absolue est le maintien de l’accord sur le nucléaire et son application par toutes les parties», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères. «L’accord sur le nucléaire a été négocié par sept pays et par l’Union européenne et ne peut pas être renégocié… mais il est clair qu’au-delà de l’accord, nous voulons être certains que le programme nucléaire iranien a des objectifs exclusivement pacifiques», a-t-il ajouté.

Cours du pétrole : conflit entre Ryad et Téhéran

Cours du pétrole : conflit  entre Ryad et Téhéran

 

Sixième séance de baisse consécutive pour le pétrole. En cause l’incapacité des membres de l’OPEP à faire appliquer le principe du figeage et en particulier la position conflictuelle entre l’Iran et l’Arabie saoudite.  Les cours du pétrole ont baissé vendredi dans la lignée d’une semaine catastrophique, comme s’accentuaient encore les doutes sur une réduction de l’offre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) face à des informations contradictoires du cartel. Le cours du baril de « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, a cédé 59 cents à 44,07 dollars sur le contrat pour livraison en décembre au New York Mercantile Exchange, au terme de six séances consécutives de baisse qui l’ont vu perdre près de six dollars. Les tensions entre l’Arabie saoudite et l’Iran ont ressurgi la semaine dernière lors d’une réunion technique de l’Opep, Ryad menaçant d’augmenter fortement sa production pour faire baisser les cours si Téhéran refusait de plafonner sa production, a-t-on appris de quatre sources au sein du cartel. Cette réunion était destinée à préciser les détails d’un accord de principe conclu au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une baisse de la production du cartel en vue de la prochaine réunion ministérielle prévue le 30 novembre. « Les Saoudiens ont menacé de porter leur production à 11 millions de barils par jour voire 12 millions de bpj pour faire à nouveau baisser les cours, et de se retirer de la réunion », a dit à Reuters une source ayant assisté à cette réunion. L’Arabie saoudite a augmenté sa production depuis 2014 pour atteindre des sommets de 10,5 millions à 10,7 millions de barils par jour, saturant un marché souffrant déjà d’une offre excédentaire et précipitant la chute des cours du pétrole, qui ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis leur pic de 115 dollars le baril à la mi-2014. Le haussement de ton de Ryad fait suite aux objections de l’Iran, qui a dit ne pas vouloir geler sa production, selon des sources au sein l’Opep. L’Iran fait valoir qu’il devrait être exempté de telles limitations afin de rétablir sa production qui a souffert des sanctions occidentales contre son programme nucléaire. Le durcissement de la position saoudienne ravive également les souvenirs d’un bras de fer engagé fin 2014 par les pays de l’Opep contre les autres producteurs afin de gagner des parts de marché. Lors d’une réunion informelle à Alger fin septembre, l’Opep s’est accordée sur le principe d’une réduction de l’offre pour la ramener entre 32,5 et 33,0 millions de bpj. Si cet accord est mis en oeuvre, il s’agira alors de la première baisse de la production pétrolière du cartel depuis 2008. Une nouvelle montée des tensions observée lors de la réunion d’experts la semaine dernière souligne cependant la fragilité des accords de l’Opep. Pour les investisseurs, le cartel a encore beaucoup de chemin à faire de l’accord préliminaire d’Alger un véritable accord. Sur le marché pétrolier, le Brent de mer du Nord abandonne 1,17% à 45,83 dollars le baril et le brut léger américain cède 0,85% à 44,26 dollars vers 15h3avec (Reuters)




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