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Les limites des cryptomonnaies

Les limites  des cryptomonnaies

 

Le professeur de finance Alexandre Sokic estime, dans une tribune au « Monde », que l’effondrement de la valeur du bitcoin reflète ses limites .

Après une envolée remarquable au cours de l’année 2021, qui l’a conduit en novembre jusqu’à près de 68 000 dollars, le prix du bitcoin connaît depuis lors une chute non moins remarquable. Le prix de la cryptomonnaie a atteint un plus bas, à moins de 18 000 dollars au cours de la deuxième moitié du mois de juin 2022. Au 14 juillet, sa valeur s’établissait à 19 965 dollars. Certains verront dans cette évolution l’éclatement d’une bulle spéculative.

Mais l’effondrement de la valeur de la première cryptomonnaie n’a-t-il pas une raison fondamentale qui serait liée intrinsèquement à sa conception ? Répondre à cette question requiert tout d’abord de garder à l’esprit que la seule valeur réelle du bitcoin provient de sa capacité à être utilisé en tant que monnaie décentralisée.

Or, une propriété cruciale mais insuffisamment connue du protocole informatique du système bitcoin pose des limites à sa large utilisation comme monnaie alternative. Les économistes définissent traditionnellement la monnaie comme tout objet généralement accepté en tant qu’intermédiaire des échanges, c’est-à-dire en tant que moyen de paiement, dans un espace donné.

Le bitcoin a été conçu comme un système de paiement décentralisé de pair à pair ne nécessitant aucune intervention de tierce partie, telle que le système bancaire par exemple. Son espace de prédilection est d’abord l’espace Internet. Mais il peut être plus étendu : s’il est accepté de façon généralisée comme moyen de paiement sur un espace délimité, alors il peut y être considéré comme une monnaie et devra alors exercer, plus ou moins bien, les trois fonctions classiques d’une monnaie : intermédiaire des échanges, unité de compte, réserve de valeur

Contrôles techniques autos plus complexes et plus chers en mai 2018

Contrôles techniques autos  plus complexes et plus chers en  mai 2018

 

Dès le moi de mai, un contrôle technique nouveau qui va porter sur plus de 600 points  et va permettre de rejeter à peu près 50 % des véhicules ! Autre nouveauté : 127 défaillances critiques font leur apparition. Elles impliqueront l’immobilisation du véhicule sous 24 heures. Avec en plus une augmentation sensible de la facture qui pourrait au moins doubler pour l’automobiliste lors du contrôle. En effet,  le nombre défaillances  va passer de 196 actuellement à 467. On peut évidemment se réjouir que les contrôles prennent en compte à la fois la sécurité et l’environnement mais dans le cas d’espèce,  il s’agit surtout d’encourager à l’achat de véhicules neufs pour soutenir une industrie automobile aux perspectives incertaines compte tenu d’une part de l’augmentation de la fiscalité sur le diesel et surtout d’autre part des perspectives de développement de la voiture électrique. Le véhicule contrôlé qui écope d’une ou plusieurs défaillances qualifiées de critiques se verra apposé sur le pare-brise une vignette signifiant l’obligation de contre-visite et n’aura que 24 heures pour effectuer la réparation! Dans la majorité des cas, trouver dans un délai aussi court un professionnel capable d’effectuer la réparation est une illusion. En cas de circulation, le contrevenant s’expose à une amende de 135 euros (minorée à 90 euros si paiement immédiat). De quoi déclencher le courroux des automobilistes. Avec la nouvelle réglementation, la catégorie des défaillances passe de 2 à 3. Le contrôle va porter sur 606 points: 139 défaillances mineures, 340 défaillances majeures et 127 défaillances critiques. Ce qui change profondément la donne, c’est l’explosion du nombre de défaillances (ne les appelez plus défauts) entraînant une contre-visite. On passe ainsi de 196 défaillances dans le système actuel à 467 avec la réglementation en vigueur le 20 mai prochain. Pour les défaillances majeures, les automobilistes concernés bénéficieront d’un délai de deux mois pour effectuer les réparations et faire valider la correction de la défaillance auprès du centre de contrôle. L’affaire se corse pour les 127 défaillances critiques.  Le réseau SGS France a déjà identifié un besoin de 200 contrôleurs supplémentaires. Des contrôleurs dont le niveau de formation va passer d’un CAP à un Bac Pro ! Des détenteurs de Bac  souvent en pratique  nettement plus incompétents que les détenteurs de CAP. . «Nous estimons que nos besoins pourraient être portés à 500 contrôleurs à partir de mai 2018 avec l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation.»

 




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