Les taxis en grève : une autre régulation et vite
Les taxis ont raison de dénoncer les conditions de concurrence avec les VTC ; Il y a longtemps qu’on aurait du ,comme pour les camions, repenser la régulation (même si c’est loin d’être idéal dans cette dernière profession surtout avec l’Europe) En fait c’est l’encadrement quantitatif qui a fait monter le prix des licences autour de 200 000 euros (licences cessibles°) ; Il convient donc de muter vers un encadrement qualitatif, mais progressivement, ce qui implique :
- D’abord de suspendre les nouvelles immatriculations
- De permettre l’amortissement fiscal des licences
- D’harmoniser les conditions de concurrence
- pour cela notamment se fonder sur une capacité professionnelle et une capacité financière évoluant en fonction de l’amortissement fiscal des anciennes licences
- De ne procéder à la distribution de nouvelles licences harmonisées qu’une fois les règles totalement harmonisées
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En grève depuis lundi 10 février, les taxis parisiens sont donc désormais dans l’attente d’une réponse de Matignon pour. C’est ce qu’ont indiqué leurs représentants à la sortie d’une réunion avec le médiateur, qui a promis de contacter le Premier ministre « dans les heures qui viennent ». « Ça s’est très bien passé. On n’est pas déçu », s’est réjoui Nordine Dahmane (FO), après que l’intersyndicale des taxis (CFDT, CGT, FO, CST, FTI et SDCTP) a rencontré le député PS Thomas Thévenoud à son bureau à l’Assemblée nationale. Il ajoute : « Pour l’instant, le mouvement reste en place jusqu’à ce qu’on ait la réponse. On reste mobilisé, on ne lâchera pas ». L’intersyndicale des taxis à l’origine de la manifestation de lundi contre la concurrence des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) a appelé mardi à « une grève reconductible » jusqu’à « l’arrêt des immatriculations de VTC ».. Le gouvernement a, de son côté, mis en place une mission de concertation dont l’objectif est de « définir les conditions durables d’une concurrence équilibrée entre les taxis et les VTC ».