Archive pour le Tag 'taux'

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Un prêt à taux négatif en Suisse, pourquoi ?

Un prêt à taux négatif en Suisse, pourquoi ?

 

Bizarre de prêter de l’argent à taux négatif. Pourtant c’est ce qui s’est passé en Suisse.. Cette semaine, l’État confédéral suisse a emprunté de l’argent à -0,05%. En fait c’est parce qu’on spécule sur la valeur des monnaies (exemple la baisse de l’euro) , sur la solvabilité des Etats et sur la fragilité des banques ( le cash n’y est pas nécessairement aussi bien protégé en cas de krach)  Un investisseur qui a prêté à ce pays 1.000 francs suisses va en perdre 5. Et entre-temps, il n’aura pas touché un fifrelin en intérêt. On a l’habitude de dire : « Qui paie ses dettes s’enrichit ». Aujourd’hui, c’est le contraire : « Qui s’endette s’enrichit ». C’est au moins le cas des Suisses. Il faut ajouter que les prêteurs se sont littéralement bousculés pour prêter à la Suisse dans ces conditions baroques. Pourquoi se sont-ils fait berner par Berne ? D’abord parce ce que la Suisse est l’État le plus solide du monde aux yeux des investisseurs. Sa réputation de bonne gestion est telle que le risque de faillite est le plus faible du monde. Ensuite, si les investisseurs sont suisses, ils gagnent quand même un peu d’argent : l’inflation dans les alpages est encore plus négative que les taux d’intérêt (à -0,9%). S’ils sont étrangers, ils spéculent sur une appréciation du franc suisse, la monnaie la plus forte du monde. Certes ils vont perdre un peu en francs ; mais lorsqu’ils convertiront leurs avoirs en dollars ou en euros dans dix ans, ils auront toute chance d’avoir gagné quand même. Si on veut investir dans la dette d’État, il n’y a plus guère de forte rémunération. L’Allemagne s’endette, par exemple, à 0,16% par an sur dix ans. Les Pays-Bas, c’est à 0,31% ; le Japon, 0,35%. On n’a jamais vu ça !

Bientôt des taux négatifs sur les dépôts en banque ?

Bientôt des taux négatifs sur les dépôts  en banque ?

 

D’après les Echos des banques prépareraient discrètement à appliquer des taux négatifs sur les dépôts des clients. Cela sous le prétexte que l’inflation est inexistante, que l’argent des dépôts qu’elles  gèrent  leur coute donc de l’argent et quelle entendent  se rémunérer ( en plus des frais de banques) en appliquant un taux négatif. En clair, on place de l’argent sur un compte courant et la banque retire 1 ou 2%.  Pour l’instant les banques affirment que cela ne viserait que les déposants institutionnelles ( les gros organismes) mais connaissant la créativité des banques en matière de frais  bancaires, la mesure pourraiat s’appliquer aussi aux particuliers. Des banques qui pourtant jouent déjà avec les dépôts d’une part pour renforcer leur fonds propose mais  pour spéculer puisque malheureusement la fonction de crédit se réduit de plus en plus ( les grandes entreprises empruntent directement sur les marchés financiers et on prête de moins en moins aux petites et moyennes entreprise, comme aux particuliers°. Ce qui paraissait impensable hier ne l’est donc plus tout à fait dans l’environnement financier d’aujourd’hui. Cette évolution est en fait la conséquence, somme toute logique, d’une mesure choc prise en juin par la Banque centrale européenne. La BCE a été la première des grandes institutions monétaires à faire descendre ses propres taux de dépôts en dessous de zéro (ils sont fixés à – 0,2 % depuis septembre). Son idée est simple : dans une économie paralysée par le manque de confiance, il faut tout faire pour empêcher les agents économiques (banques, PME, ménages) de thésauriser leurs liquidités, tout faire pour les empêcher de garnir leurs bas de laine, tout faire pour les inciter à prendre plus de risques, pour relancer les crédits et dynamiser ainsi l’activité. . C’est surtout la clientèle institutionnelle, c’est-à-dire les sociétés dotées de très gros comptes, en particulier les organismes de placement collectif, qui en font les frais. D’autres établissements avaient d’ailleurs précédé les banques françaises, en Suisse ou en Allemagne. Et puis il existe de puissantes cordes de rappel pour limiter cette forme de « taxe sur la monnaie », aussi bien commerciales que réglementaires. Hors de question, a priori, de viser les particuliers mais tout dépendra aussi de l’ampleur de la déflation. . Dans un paysage bancaire soumis à une rude concurrence, ce serait sans doute suicidaire. Ou cela voudrait dire, alors, que l’on est entré dans un tout autre monde financier, encore plus déflationniste, imprévisible et déraisonnable.

FED : pas de remontée des taux avant le fin de l’année

FED  : pas de remontée des taux avant le fin de l’année

 

 

Il n’y aura sans doute pas de remontée des taux avant la fin de l’année. Ce qu’ laisse entendre la FED un peu inquiète des prévisions économiques ( révisées en baisse) et de la remontée du dollar. Il ya aussi les incertitudes sur la croissance internationale qui fait des mouvements de yo-yo mais tendanciellement orientée vers le tassement y compris en Chine, l’usine du monde. Du coup un relèvement rapide des taux serait de nature à déstabiliser le rythme dévolution  Etats-Unis.  Ce nouveau discours de la FED  est plus en phase avec les anticipations du marché des futures de taux, sceptique depuis longtemps déjà sur l’éventualité d’une hausse de taux dès juin.   »Il y avait une déconnexion entre la Fed et les marchés mais désormais, la Fed s’est alignée un peu plus sur les marchés », a commenté John Derrick, directeur de la recherche d’U.S. Global Investors.  A Wall Street, l’indice Standard & Poor’s 500 a fini la journée en hausse de 1,22% tandis que les rendements obligataires piquaient du nez, ramenant le rendement à dix ans à son plus bas niveau depuis près de trois semaines tandis que le rendement à deux ans, le plus sensible aux anticipations des marchés en matière de politique monétaire, subissait sa plus forte baisse depuis six ans. La réaction des marchés tranche ainsi avec celle observée en 2013 lorsque Ben Bernanke, le président de la Fed à l’époque, avait surpris les investisseurs en indiquant que la banque centrale était prête à réduire progressivement son soutien à l’économie, un « tapering » alors mal reçu.  Désormais, les traders sont une majorité (58%) à prévoir une première hausse de taux en octobre, la proportion de ceux attendant un relèvement en septembre ayant chuté mercredi de 61% à 38% selon CME FedWatch. La prévision médiane de la Fed pour le taux des fonds fédéraux fin 2015 n’est plus que de 0,625%, soit un demi-point de moins qu’en décembre. Ses prévisions de croissance ont aussi été revues en baisse. Dans ces conditions, l’évolution prochaine des actions et des obligations est délicate à prédire.

 

Chine : taux de croissance en baisse

Chine : taux de croissance en baisse

 

Exportations atones, crise du bâtiment, tassement de la demande interne  endettement des collectivités locales, du coup la Chine  revoit sa croissance pour 2015 à la baisse. . Pékin a annoncé jeudi avoir réduit son objectif de croissance annuelle à « environ 7% » pour 2015, sur fond de dégradation de la conjoncture et des efforts de rééquilibrage économique des autorités. Un taux en apparence quand même satisfaisant mais qui est le plus bas depuis 25 ans et qu’il faut rapporter à la population. L’environnement déflationniste témoigne aussi de la baisse de la demande interne des ménages. Pas vraiment un bon indicateur pour la croyance mondiale quand la croissance de l’usine du monde se grippe ainsi.  Le gouvernement a également abaissé à « environ 3% », contre 3,5% l’an dernier, son niveau-cible d’inflation pour 2015. De fait, la Chine est confrontée à d’intenses pressions déflationnistes, nourries par une demande intérieure en berne et un affaiblissement des exportations : la hausse des prix à la consommation s’est établie à 0,8% sur un an en janvier, plongeant sous 1% pour la première fois depuis cinq ans. L’abaissement de l’objectif officiel de croissance économique à « environ 7% » était largement anticipé par les experts, alors que le géant asiatique connaît depuis deux ans un ralentissement brutal de son activité.  »Au cours de l’année passée, l’environnement économique intérieur et la conjoncture internationale ont été difficiles et compliqués ». « Le chemin de la reprise économique mondiale a été semé d’embûches et irrégulier, les principales économies (du monde) ont enregistré des performances très diverses », relève encore le Premier ministre chinois. Mais les défis domestiques pèsent également largement. En particulier, deux moteurs traditionnels du PIB chinois ne cessent de s’essouffler: le marché immobilier et le secteur de la construction sont à la peine, retombant après des années de surchauffe, et les exportations restent plombées par la morosité du contexte international.

 

Livret A: un taux à 1%, c’est trop ! ( Noyer, BdF)

Livret A: un taux à 1%, c’est trop ! ( Noyer, BdF)

Il n’a pas honte Christian Noyer de considérer que le taux de 1% du livret A est irresponsable. Pour lui 0.25% serait souhaitable. C’est évidemment faire l’impasse sur la sociologie des épargnants de  la caisse d’épargne et sur l’évolution réelle de inflation. Il est clair que les épargnants de la caisse d’épargne  en général ne sont ni riches ni des spéculateurs. Plutôt des français moyens qui mettent un peu d’argent de coté pour faire face aux échéances. Ce n’est pas avec un taux de1% qu’on fait fortune ? d’autant que l’ inflation est sous estimée ; en effet il y une  déformation de la structure de consommation dans les couches moyennes et modestes car les dépenses contraintes ne cessent de croitre alors que les dépenses ajustables stagnent ou diminuent. En théorie l’inflation stagne voire recule mais en pratique ,elle augmente pour les budgets qui consacrent la plus grande partie de leurs revenus aux dépenses contraintes. C’est le cas de nombre de petits épargnants. Du coup  la rémunération de la caisse d’épargne est assez fictive témoin le fait que la collecte ne cesse de régresser. Pour deux raisons, la première parce qu’il est de plus en plus difficile d’épargner, la seconde c’est qu’actuellement les rémunérations sont tellement faibles qu’il vaut mieux laisser l’argent sur les comptes courants. . Contrairement à ce que pense Monsieur Noyer la politique monétaire ne suffira à relancer la croissance il faut l’accompagner de politiques économiques, de réforme structurelles , de soutien à la consommation et aux investissements. Exemple dans l’immobilier où les taux sont historiquement bas mais ce qui ne permet pas de solvabiliser les candidats à l’accession.   Le gouverneur de la Banque de France en remet une couche. Christian Noyer a estimé, ce mardi 17 février, que le niveau actuel de la rémunération du Livret A empêchait la baisse des taux « de toute une série de crédits ».  Le taux de ce produit d’épargne a été maintenu par le gouvernement à son plus bas historique de 1% début février, alors que sa formule de calcul aurait dû le faire mécaniquement tomber à 0,25%. Christian Noyer avait lui proposé de le ramener à 0,75%.   »On peut discuter pour savoir si c’est 0,75% ou 0,5% l’idéal mais j’ai regretté la décision qui a été prise et qui me paraît empêcher toute évolution à la baisse des taux de toute une série de crédits et par conséquent être un obstacle à la transmission de la politique monétaire de la Banque centrale européenne », a souligné le gouverneur de la Banque de France devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale.  Ce n’est pas la première fois que Christian Noyer hausse le ton sur le sujet. Il avait déjà, mi-janvier, déclaré qu’un taux de 1% serait « irresponsable« . Début février, lors des Matins HEC-Challenges, il avait souligné que « maintenir la rémunération à 1% » constituait, selon lui, « une erreur grave, compte tenu de la faiblesse actuelle de l’inflation ». Et il avait ajouté: « cette décision va aussi, ce qui me semble très grave, à l’encontre de la politique monétaire de la Banque centrale européenne, qui fait justement son maximum pour ramener les taux d’intérêt à leur niveau le plus bas possible dans la zone euro, afin de relancer la croissance. »   Les sommes déposées sur le Livret A servent à financer divers secteurs dont le logement social. Un taux plus bas permet donc à la Caisse des dépôts, qui centralise 65% de l’épargne de ce livret, d’octroyer des prêts moins onéreux, aux organismes HLM par exemple.  En matière de fixation du taux du Livret A, le gouverneur de la Banque de France a le premier la parole. Soit il applique la formule -qui repose pour l’essentiel sur le niveau de l’inflation- et le taux théorique entre automatiquement en vigueur. Soit il choisit d’y déroger et, dans ce cas, sa recommandation peut ou non être suivie par le ministre des Finances, qui a le dernier mot. « Économiquement, le bon niveau, ce serait de laisser jouer la formule qui le mettrait à 0,25% », a expliqué le gouverneur de la Banque de France.

 

La crise grecque fait baisser les taux français

La crise grecque fait baisser les taux français

Dans l’immédiat les événements politiques en Grèce provoquent des conséquences positives pour la France et l’Allemagne. En effet l’instabilité politique grecque fait craindre une éventuelle modification des  conditions d’aide financière à la Grèce. En clair comme cela  est déjà arrivé dans le passé certains créanciers craignent de devoir renégocier à leurs dépens cette dette. D’où  le repli des investisseurs sur les dettes des pays plus surs comme l’Allemagne évidemment mais aussi comme  la France. Certes un pays certes très endettés mais on ne doute pas des capacités de remboursement. Du coup les taux d’emprunt  à 10 ans de l’Allemagne et de la France ont de nouveau atteint des plus bas historiques lundi, les investisseurs plébiscitant ces valeurs sûres après l’échec du candidat du gouvernement à la présidentielle en Grèce.  Peu avant 14H30, le taux d’emprunt allemand à dix ans est descendu à 0,554% sur le marché secondaire où s’échange la dette déjà émise, contre 0,589% à sa dernière clôture. Celui de la France est tombé à 0,841% (contre 0,857%).J’accepte de recevoir la newsletter quotidienne du Figaro.fr

Prêt Immobilier : la fin des taux fixes ?

Prêt Immobilier : la fin des taux fixes ?

Le comité de Bâle qui représente en fait les intérêts des banques (noyauté par les anglo-saxons)  souhaite faire disparaitre les prêts à taux fixes dans  l’ immobilier. Un souhait qui s’appuie  sur le fait que les taux n’ont jamais auusi bas (autour de 3%°). , qu’ils vont nécessairement remonter et qu’il est souhaitable que le différentiel soit supporté par le client  et plus par les banques (qui pourtant peuvent se couvrir et faire supporter ce coût).  Or ce système déstabiliserait le marché immobilier en France qui connaît déjà assez de difficultés ; En France  9 prêts immobiliers sur 10 sont à taux fixe. Pour les français, c’est rassurant car cela assure une visibilité sur les charges à payer. Avec une augmentation forte à la hausse nombre de ménages pourraient ne plus être e capacité de rembourser leurs prêts ; Résultat, le Comité de Bâle qui est l’organisme international qui défend les banques veut changer les règles et faire disparaître les prêts à taux fixes. Le Comité est persuadé que les taux vont remonter et il souhaite que la hausse soit supportée par les particuliers plutôt que par les banques ! Il devrait faire cette recommandation début 2015. Pour les établissements français, ce serait une catastrophe car cela risquerait de bloquer complètement un marché immobilier déjà bien affaibli par le manque de confiance général.

Baisse des taux d’intérêt en Chine pour relancer la croissance

Baisse des taux d’intérêt en Chine pour relancer la croissance

 

La croissance faiblit nettement en Chine à tel point que   l’indice PMI HSBC/Markit du secteur manufacturier a enregistré une croissance nulle en novembre à 50,0 contre 50,4 en octobre, Du coup la Chine a décidé de baisser ses taux d’intérêt.  La banque centrale chinoise a en effet annoncé vendredi, pour la première fois depuis juin 2012, une baisse de ses taux d’intérêt: une mesure qui doit permettre de revigorer la deuxième économie mondiale. Cette baisse des taux de référence sur les dépôts et les emprunts à un an, respectivement de 0,25 et 0,40 point de pourcentage, sera effective à compter de samedi, a précisé la Banque populaire de Chine (PBOC) sur son site internet. Décidée en réaction au ralentissement de la croissance et aux risques déflationnistes, la mesure verra le taux de dépôt à un an ramené à 2,75% et celui de la rémunération de l’épargne à 5,6%, selon la banque centrale. « C’est un signal fort car Pékin s’est toujours opposé aux interventions sur les taux pour éviter une bulle » immobilière, a commenté un analyste de Saxo Banque, Andrea Tueni. Sur juillet-septembre 2014, la progression du produit intérieur brut (PIB) chinois s’est établie à 7,3%, son plus bas niveau depuis le premier trimestre 2009, lestée notamment par le ralentissement immobilier. Nombre d’analystes prévoient pour 2014 une croissance chinoise de 7,3% (contre 7,7% en 2013), soit la plus faible performance du pays depuis près d’un quart de siècle.

 

FED : relèvement prochain des taux ?

FED : relèvement prochain des taux ?

Compte tenu de l’amélioration de l’emploi aux Etats-Unis, la FED pourrait remonter ses taux. Une mauvaise nouvelle pour l’Europe car par contagion la remontée des taux viendraiat affecter un peu plus la croissance déjà atone. La Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait relever ses taux d’intérêt plus tôt que ne l’anticipent les marchés, c’est à dire avant l’été 2015, a estimé un de ses responsables dans une interview à la presse allemande à paraître mardi. « Les marchés partent du principe que (cette hausse des taux) se passera à l’été. Je crois que cela pourrait se produire plus tôt. Mais je peux naturellement me tromper », a déclaré Richard Fisher, le président de l’antenne régionale de la Fed de Dallas, dans un entretien avec le quotidien allemand des affaires Handelsblatt. Membre votant du Comité de politique monétaire (FOMC), Richard Fisher s’est dit préoccupé par le fait que la banque centrale américaine attende trop longtemps avant de procéder à un resserrement de sa politique monétaire. « Si la Fed réagit trop tard, il est possible que l’économie réagisse plus violemment à une remontée de l’inflation et tombe dans une nouvelle récession », a-t-il déclaré. La Banque centrale américaine avait indiqué fin octobre qu’elle mettait un terme à son programme exceptionnel de rachats d’actifs (bons du Trésor et titres adossés à des créances hypothécaires), citant les « solides gains » sur le marché de l’emploi. L’institution avait par ailleurs maintenu inchangés ses taux directeurs, aux niveaux proches de zéro où ils sont fixés depuis fin 2008. Si la Fed avait promis une nouvelle fois de laisser ses taux inchangés pendant « une période de temps considérable », elle avait ajouté que si les progrès de l’inflation et de l’emploi s’accéléraient, une première hausse des taux « pourrait intervenir plus tôt » qu’anticipé.

Fin du rachat d’actifs par la FED et risque de montée des taux

Fin du  rachat d’actifs par la FED et risque de montée des taux

 

Avec l’arrêt du plan de rachat d’actifs aux Etats unis, le risque c’est de voir une montée de l’inflation et une montée des taux. Pas seulement aux Etats-Unis mais aussi en Europe ce qui serait une très mauvaise nouvelle compte tenu de l’endettement de certains pays notamment de la France. La croissance en souffrirait encore davantage.  Le Comité monétaire de la Fed (FOMC), qui cite les « solides gains » sur le marché de l’emploi », va cesser comme attendu ses injections de liquidités, constituées d’achats de bons du Trésor notamment.  La banque centrale promet aussi de laisser les taux d’intérêt proches de zéro pendant « une période de temps considérable » mais ajoute que si les progrès de l’inflation et de l’emploi sont plus rapides, une première hausse des taux « pourrait intervenir plus tôt qu’anticipé ».  Détail nouveau dans son communiqué, le FOMC ne qualifie plus d’ »importante » la sous-utilisation des ressources du marché de l’emploi. Celles-ci « diminuent progressivement », constate la Fed faisant référence aux nombreux emplois à temps partiels notamment. La Fed constate aussi que l’inflation continue de se tenir sous son objectif de 2%, notant l’influence des bas prix de l’énergie sur la faible augmentation des prix.  Comme attendu, le Comité « a décidé de conclure son programme d’achats d’actif ce mois-ci », selon le FOMC. Ces achats d’actifs avaient été réduits progressivement à 15 milliards de dollars mensuels. Depuis deux ans, la Fed a injecté quelque 1.600 milliards de dollars dans le système financier à travers ce troisième volet de politique monétaire ultra-accommodante.

 

Grèce : remontée des taux d’intérêt

Grèce : remontée des taux d’intérêt

 

Les spéculations politiques sur de possibles élections législatives nourrissent la crainte des marchés. Samaras le Premier Ministre semble vouloir en effet spéculer sur les avantages politiques  d’une sortie anticipée du pal de crise de l’UE et du FMI. Cette manœuvre politique se retourne en fait contre la Grèce.  Le rendement des obligations d’Etat grecques a donc atteint mardi son plus haut niveau depuis sept mois et la Bourse d’Athènes perdait plus de 5% dans l’après-midi, la volonté d’Athènes de se libérer plus tôt que prévu du cadre de la « troïka » préoccupant les investisseurs. Une poursuite de ce mouvement pourrait contrecarrer la volonté du Premier ministre Antonis Samaras d’abandonner le plan d’aide de l’Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) avant la fin de cette année, donc plus d’un an avant l’échéance initialement prévue, dans l’espoir de tirer de cette initiative des gains politiques. Le rendement de la dette grecque à dix ans a franchi le seuil symbolique de 7%, atteignant son plus haut niveau depuis mars. Et vers 15h00, le principal indice du marché boursier athénien abandonnait 5,6%. L’indice des banques grecques chutait de 6,8%. Athènes a réalisé avec succès deux émissions obligataires cette année mais les rendements de sa dette sont remontés ces dernières semaines, la perspective d’une sortie prématurée du plan d’aide faisant craindre une remise en cause de l’assainissement budgétaire. Certains investisseurs redoutent aussi la convocation de législatives anticipées début 2015.   »Il y a un mini-mouvement de panique aujourd’hui à cause de l’incertitude politique », a dit un trader à Athènes, qui a requis l’anonymat. « Avec le rendement à dix ans au-dessus de 7%, il semble que le projet du gouvernement d’une sortie anticipée du plan d’aide puisse être menacé. »

Crédit immobilier: les taux bas qui ne suffiront pas à relancer le marché

Crédit immobilier: les taux bas qui ne suffiront pas à relancer le marché

A défaut de satisfaction concernant les transactions, on se félicite du niveau historiquement bas des taux. Ainsi il y aura par exemple seulement de l’ordre de 300 000 logements neufs au lieu de 500 000 prévus. Coté ancien, ce n’est pas non plus très dynamique. La baisse des prix et d’une manière générale les conditions financières relative à l’achat d’un bien immobilier sont très insuffisantes pour redonner significativemenet de la vigueur aux ventes. Les taux nominaux des crédits immobiliers sont donc au plus bas et devraient le rester jusqu’à la fin de l’année, selon le courtier immobilier Meilleurtaux.com. Ils ont baissé à 2.59 % en moyenne en septembre 2014 d’après l’observatoire Crédit Logement, rendant les crédits à l’habitat très bon marché. Ainsi, selon le courtier, le coût d’un crédit pour un même emprunt a diminué de 25% en seulement une année et a été divisé par deux par rapport au point le plus haut en 2008. Meilleurtaux.com justifie en premier lieu sa prédiction pour la fin 2014 par une raison commerciale. Les banques se sont en effet fixé des objectifs de production de crédits immobiliers similaires à ceux réalisés en 2013 où les renégociations et les rachats de crédits avaient été massifs. Or, ceux-ci ont été atones lors du premier semestre 2014. Ils n’ont pris leur envol qu’à l’été. Leur impact ne s’est donc pas encore fait sentir concrètement cette année. Résultat, les banques voient leur production de crédits baisser par rapport à la même époque de l’année dernière. Elles restent donc très agressives dans la distribution pour attirer les emprunteurs. Ainsi début octobre, 37% des nouveaux barèmes de taux de crédit envoyés par les banques au courtier Meilleurtaux sont en baisse par rapport au mois précédent; 60% sont stables, et seulement 3% sont en croissance.

 

Immobilier : taux au plus bas mais demande credit aussi au plus bas

Immobilier : taux au plus bas mais demande credit aussi au plus bas  

C’est le paradoxe les taux n’ont jamais été auusi bas depuis plus de 70 ans et dans le même temps les demandes de crédit ne cessent de reculer. En cause le prix des logements beaucoup trop chers et inaccessibles (en particulier le foncier mais pas seulement.)à nombre de ménages  .). Du coup les candidats à la propriété notamment les primo-accédants n’atteignent pas les seuils de solvabilité. Il faudrait donc agir sur le niveau des prix et étaler davantage dans le temps les remboursements dont les échéances mensuelles sont trop lourdes. Comme en Allemagne par exemple où les crédits sont étalés jusqu’à 40 ou 50 ans contre au maximum 20 ans en France. En outre les organismes de crédit ont notoirement resserré les conditions de délivrance de ces crédit non seulement concernant le niveau de revenus mais aussi leur stabilité dans le temps. (Candidats avec un CDD s’abstenir !). Lentement mais sûrement, les taux des crédits immobiliers continuent de baisser. En août, les Français se sont endettés à 2,68 % en moyenne (hors assurance), contre 2,7 % en juillet, constate l’Observatoire Crédit Logement/CSA, souligne l’étude. Un niveau auquel personne ne croyait en début d’année.  La quasi-totalité des crédits (97 %) ont été accordés à un taux inférieur à 3,5 % (contre 85,2 % en 2013). Les particuliers ont emprunté sur 17,4 ans en moyenne (209 mois). Ceux qui accèdent pour la première fois à la propriété se sont endettés sur une durée plus longue: 19,9 ans pour un achat dans le neuf et 18,4 ans pour un logement ancien. Mais il faut un apport personnel de plus en plus conséquent pour pouvoir emprunter: il progresse de 0,9 % sur un an fin août, après un repli de 5,5 % en 2013. Depuis le début de l’année, les taux ont déjà perdu 0,4 %. «En août, la baisse s’est ralentie, sur un marché très tranquille durant cette période estivale», souligne toutefois, l’étude, précisant tout de même que «le mouvement de recul, qui dure depuis plusieurs mois, est inédit depuis les années 1940. Les raisons? Le taux de l’OAT, l’obligation d’Etat à 10 ans sur lequel sont indexés les prêts à taux fixe a fortement baissé depuis le début de l’année. Cette tendance s’est même amplifiée pendant l’été, l’OAT atteignant des niveaux historiquement bas (1,31 % le 3 septembre). Paradoxalement, malgré ces conditions d’emprunt exceptionnelles, le nombre de crédits accordés a reculé en août de 5,6 % sur un an. Le ralentissement constaté depuis le printemps laisse attendre une année 2014 médiocre», prévoit l’Observatoire Crédit Logement/CSA…

 

Taux de chômage reste stable en France ?

Taux de chômage reste stable en France ?

Comprenne qui pourra mais l’INSEE observe que le taux de chômage a été stable au second trimestre alors que le nombre de chômeurs a augmenté. Le taux de chômage serait  resté stable au 2e trimestre en France métropolitaine, touchant 9,7% de la population active, et a légèrement augmenté en incluant l’Outre-mer (+0,1 point, à 10,2%), selon les chiffres publiés par l’Insee. Sur un an, le taux de chômage, mesuré par l’Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), baisse de 0,2 point dans l’Hexagone, et de 0,1 point en incluant l’Outre-mer. A l’opposé, le deuxième « thermomètre du chômage », le nombre d’inscrits à Pôle emploi, a lui continué à grimper. Donc on voit mal comment le taux de chômage pourrait diminuer sauf si on ne prend pas en compte certains actifs potentiels. De toute manière le nombre de chômeurs constaté est déjà très discutable car nombre de chômeurs en sont même pas inscrits (certains RSA, les découragés qui ne touchent strictement rien , certains bénéficiaires de l’allocation handicapé) ; par ailleurs la population globale a tendance à augmenter, c’est donc un miracle statistique d’observer une stabilisation du taux de chômage. Si comme le souhaite Rebsamen, il faut rayer des chômeurs, Hollande pourra bientôt déclarer que l’inversion de la courbe du chômage est atteinte !

Immobilier : une chute des taux qui ne change rien

Immobilier : une chute des taux qui ne change rien

 

En dépit de la chute des taux c’est toujours la déprime dans l’immobilier aussi bien dans le neuf que dans l’ancien. En cause évidemment le manque de solvabilité de beaucoup de primo accédants ; rappelons que pour un bien d’une valeur moyenne de 220 000 euros, il faudra environ 4500 euros de revenus mensuels pour assurer les remboursements moyens en cas de crédit. Autant dire une chiffre difficile à atteindre pour nombre de manages qui attendent à juste titre de nouvelles baisses de prix. Les taux d’intérêt des crédits immobiliers accordés aux particuliers sont tombés à 2,70% en moyenne en juillet, poursuivant un mouvement de baisse inédit depuis les années 1940, selon les données mensuelles de l’observatoire Crédit Logement / CSA. En juillet, les taux des prêts du secteur concurrentiel, hors assurance et coût des sûretés, ont atteint 2,70% en moyenne, avec 2,67% pour l’accession dans le neuf et 2,70% pour l’accession dans l’ancien. L’observatoire a de nouveau souligné, comme pour les mois de mai et juin, le caractère inédit de ce mouvement baissier depuis les années 1940, tant dans l’ampleur que dans le temps. Depuis le début de l’année, les taux ont marqué une chute globale de 38 points de base (0,38 point), touchant tous les marchés d’une façon similaire: celui du neuf (2,67% contre 3,08% en décembre), de l’ancien (2,69% contre 3,08% en décembre) et des travaux (2,73% contre 3,12% en décembre). L’attractivité des taux variables a continué à diminuer, avec seulement 3,1% des prêts contre 6,4% en 2013. «La baisse des taux constatés depuis janvier rend ces formules nettement moins intéressantes pour les emprunteurs qu’au début des années 2010», souligne le communiqué. En juillet, la durée moyenne des prêts a légèrement diminué à 204 mois contre 206 en juin, stagnant à un niveau bas depuis plus d’un an du fait de la panne de la primo-accession des ménages jeunes ou modestes. Le coût des prêts reste quant à lui élevé à 3,82 années, «dans un contexte de stagnation des revenus des ménages», selon le document, et le niveau d’apport personnel s’est redressé à la fin juillet (+2,5% sur un an, contre -5,5% en 2013).

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