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Hausse des taux : reportée à plus tard

Hausse des taux : reportée à plus tard

 

Il est probable que la hausse des taux de la Fed n’interviendra pas en septembre mais sera repoussé à plus tard. Deux raisons à cela, le fait que les créations d’emplois ne soient pas tout à fait à la hauteur des espérances mêmes si elles demeurent  encore très importantes. – Le secteur privé aux Etats-Unis a créé 190.000 emplois en août, selon l’enquête mensuelle du cabinet spécialisé ADP publiée mercredi, soit un peu moins que prévu. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à 201.000 créations d’emplois. Le nombre d’emplois créés en juillet a en outre été révisé à la baisse, à 177.000 contre 185.000 en première estimation. La seconde raison tient à la situation chinoise et au tassement de son économie. Un tassement qui tend à  diffuser dans nombre de pays au plan mondial. s’y ajoutent  les mouvements boursiers erratiques tendanciellement orientés à la baisse et même les menaces sur le système financier chinois. Wall Street a donc rebondi mercredi, l’annonce de créations d’emplois inférieures aux attentes dans le secteur privé en août aux Etats-Unis ayant conforté l’hypothèse selon laquelle la Réserve fédérale ne relèvera pas ses taux ce mois-ci.  L’apaisement sur les marchés chinois a également favorisé le sursaut de la Bourse de New York, qui avait reculé mardi de 3% après la publication d’un nouvel indicateur attestant du ralentissement de la croissance de la deuxième économie du monde.  La Chine, qui a beaucoup pesé sur les marchés mondiaux ces derniers temps, a annoncé un nouveau durcissement des appels de marge sur les dérivés sur indices boursiers et un renforcement des contraintes sur les dérivés sur le change pour tenter de stabiliser ses places financières et de décourager la spéculation à la baisse sur le yuan. Wall Street a bien réagi en outre à un rapport de la Fed notant à la fois une légère augmentation des salaires aux Etats-Unis et les effets négatifs sur certaines entreprises du ralentissement économique en Chine. La situation encourageante sur le marché de l’emploi plaide en faveur d’une remontée des taux d’intérêt, toujours possible dès la mi-septembre même si les investisseurs sont de moins en moins nombreux à croire à ce scénario, en raison notamment de l’essoufflement de la croissance chinoise.

Relèvement des taux de la FED : doutes pour septembre

Relèvement des taux de la FED : doutes pour septembre

 

En dépit d’une forte croissance actuellement sur un 3,7%  et d’une situation de l’emploi satisfaisante, les taux américains risquent de ne pas augmenter cette année. En cause la dépression de la croissance en Chine et des mouvements très erratiques sur les marchés financiers orientés à la baisse. La hausse des taux pourrait n’ intervenir qu’en 2016. Les membres de la Réserve fédérale les plus pressés d’engager le processus de relèvement des taux d’intérêt américains ont déclaré vendredi que les turbulences sur les marchés financiers pourraient pousser la banque centrale à retarder le resserrement de sa politique monétaire au-delà du mois de septembre, malgré les preuves que la croissance américaine reste vigoureuse. James Bullard, le président de la Fed de St. Louis, a affirmé, lors d’un entretien accordé à Reuters, qu’il restait favorable à un relèvement des taux dès la prochaine réunion de politique monétaire, mi-septembre, ajoutant simplement que la Fed hésiterait sans doute à franchir le pas si les marchés restaient volatils jusqu’à cette date.  Les mouvements erratiques des marchés et le ralentissement de l’économie chinoise ont eu pour l’instant peu d’effet sur l’économie américaine, a-t-il souligné, en marge du symposium économique de Jackson Hole (Wyoming) auquel participent de nombreux responsables de banques centrales du monde entier. « Rien de ce qui s’est passé jusqu’ici n’a radicalement modifié les perspectives des Etats-Unis au point de changer la trajectoire de base de la politique monétaire », a-t-il dit.   »Ma préférence serait – et c’est notre stratégie – d’agir plus tôt mais d’agir progressivement. Donc allons-y et nous pourrons ajuster le rythme des hausses en fonction des données qui nous arriveront sur l’économie américaine et de l’évolution des prévisions », a ajouté James Bullard, qui a déclaré auparavant juger justifiée une hausse de taux en septembre.   »Donc l’un des avantages que nous avons est que l’orage a lieu maintenant et, pour l’instant en tout cas, nous pensons qu’il se sera calmé d’ici la tenue de la réunion du FOMC (comité de politique monétaire de la Fed) », a-t-il ajouté.   »Si les marchés sont extrêmement volatils à l’approche de la réunion, tout le monde dit la même chose – je propose donc d’attendre que les choses se calment, de voir où elles nous mènent et, une fois constaté, de prendre une décision. » La forte volatilité des marchés financiers ces derniers jours à semé le doute sur le calendrier possible du resserrement de la politique monétaire de la Fed, notamment après les propos de William Dudley, un proche conseiller de la présidente de l’institution, Janet Yellen, jugeant une hausse de taux en septembre moins urgente qu’auparavant.

 

Chine : baisse des taux pour relancer

Chine : baisse des taux pour relancer

 

En décidant de baisser ses taux, la Chine tente une relance économique. Finalement la banque centrale chinoise opère  comme les autres banques centrales qui injectent des liquidités pour soutenir l’activité. Du coup il ne faut s’attendre à des mouvements erratiques en matière de parité monétaire. La Banque populaire de Chine (BPC) a donc annoncé mardi une baisse de ses principaux taux d’intérêt et une réduction des taux de réserves obligatoires des banques pour la deuxième fois en deux mois, des mesures de soutien au crédit et à l’activité économique après deux jours de chute des marchés boursiers. Le taux de prêt à un an et le taux de dépôt à un an sont abaissés l’un et l’autre d’un quart de point, respectivement à 4,6% et 1,75%. Cette baisse sera effective dès mercredi.  La banque centrale a également réduit de 50 points de base, à 18%, le taux de réserves obligatoires imposé aux principales banques du pays, avec effet le 6 septembre.   »Franchement cela démontre une certaine panique, de mon point de vue », a dit Andrew Pollock, économiste du Conference Board basé à Pékin. « C’est une thérapie de choc qui vise à répondre à des problèmes réels mais aussi au sentiment de marché dominant des deux derniers jours. » Les principaux indices boursiers chinois ont chuté de plus de 7% mardi, tombant à leur plus bas niveau depuis décembre, après une baisse de plus de 8% lundi. « La BPC fait ce qu’elle peut mais cela ne sera sans doute pas suffisant et il faudra faire plus », a prévenu Wei Yao, économiste sur la Chine à la Société générale. Pour Liu Li-Gang, d’ANZ Bank à Hong Kong, la baisse du taux de réserves obligatoires des banques constitue la mesure la plus marquante décidée par les autorités monétaires car elle équivaut à l’injection de 650 milliards de yuans (88 milliards d’euros) dans l’économie.

FED: hausse des taux en septembre, pas encore certain

FED: hausse des taux en septembre, pas encore certain

Finalement on ne sait toujours pas si la hausse des taux interviendra en septembre aux États-Unis. Certes la situation de l’emploi semble s’améliorer et justifierait cette hausse puisque c’était une condition pour que la FED  des remonte les taux. On s’interroge cependant sur la solidité de l’emploi et derrière surtout sur celle de la croissance. Une croissance qui pourrait être influencée de manière négative par la dégradation de la situation chinoise. Une situation caractérisée par un net recul de la croissance mais aussi par des difficultés financières des entreprises, des collectivités mais aussi du système bancaire. Certains experts n’excluant plus l’hypothèse d’un krach. Du coup la remontée des taux américains pourrait intervenir qu’au début de l’année 2016. La décision d’une première hausse des taux d’intérêt depuis 2006 par la Réserve fédérale américaine s’est précisée lors de la dernière réunion de la banque centrale en raison essentiellement de la poursuite de l’amélioration du marché du travail aux États-Unis. Cela fait 23 semaines d’affilées que ces inscriptions hebdomadaires sont sous la barre des 300.000, signe indéniable d’une nette amélioration du marché du travail. En juillet, le taux de chômage s’est maintenu à un plus bas de sept ans, à 5,3%, conformément aux prévisions des économistes. Ce taux est proche de celui de 5-5,2% que la plupart des responsables de la Fed estiment satisfaisant dans un contexte d’inflation basse. Cependant, selon le compte rendu de la réunion du comité de politique monétaire (FOMC) des 28 et 29 juillet, les membres de la Fed se sont, à nouveau, montrés préoccupés par la faiblesse de l’inflation et le piètre état de la conjoncture économique mondiale, deux facteurs qui ne plaident pas en faveur d’un tour de vis monétaire. La Fed reste néanmoins très prudente en raison du bas niveau de l’inflation -même si elle a remonté pour le sixième mois d’affilée -et des salaires et, plus généralement, elle s’interroge sur le fait que la reprise, en cours depuis déjà six ans, n’a pas permis de faire remonter la hausse des prix à la consommation près de son objectif de 2%. « La plupart des membres (…) souhaiteraient avoir davantage de preuves que la croissance économique est suffisamment forte et que les conditions sur le marché du travail se sont améliorées au point qu’ils puissent raisonnablement avoir confiance en un retour de l’inflation vers l’objectif à moyen terme du comité », indiquent les minutes de la réunion du Comité de politique de la Fed. La deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) sera annoncée le 27 août et nombre d’économistes tablent sur une forte révision à la hausse par rapport à la première, ressortie à 2,3% en rythme annualisé. « Plusieurs participants ont noté que le ralentissement de l’activité économique chinoise pouvait poser des risques pour les perspectives économiques aux États-Unis », lit-on encore dans le compte-rendu. Alors que Pékin peine à relancer la croissance du pays et atteindre l’objectif de 7%, la banque centrale chinoise a injecté 100 milliards de dollars à China Développement Bank et à l’Export-Import Bank of China.

Etats-Unis : emploi en hausse mais risque sur les taux

Etats-Unis : emploi en hausse mais risque sur les taux

L’amélioration significative de l’emploi en juillet constitue une bonne nouvelle pour l’économie américaine. Cette bonne nouvelle est toutefois compensée par la menace d’un relèvement des taux. Des taux toujours un niveau historiquement bas depuis 2008 mais que la réserve fédérale américaine avait promis de relever dès que l’amélioration de l’emploi présenterait un caractère durable. Ce relèvement pourrait se produire un septembre si l’amélioration de l’emploi se confirme en août. Au plus tard la hausse des taux s’effectuera vraisemblablement au début de l’année 2016. Ce ne serait pas forcément une très bonne nouvelle pour l’Europe car ce relèvement de taux serait contagieux notamment pour l’Europe.  l’Europe est actuellement engluée dans la croissance molle et supporterait mal une hausse des taux qui viendrait peser sur la compétitivité et qui aggraverait les déficits publics et l’endettement. L’économie américaine, elle,  se rassure. Le nombre d’embauches réalisées hors secteur agricole au mois de juillet s’est établi à 215.000, selon les chiffres du Département du travail américain. Le taux de chômage s’est quant à lui maintenu à 5,3%, son niveau le plus bas depuis 7 ans. Le Département précise qu’une accélération des embauches dans la construction et l’industrie a compensé un nouveau recul dans les mines. Les chiffres de l’emploi en mai et juin ont également été revus à la hausse. Au total ce sont 14.000 emplois supplémentaires qui ont été créés sur la période. Le temps de travail hebdomadaire a aussi augmenté en juillet : à 34,6 heures, il est au plus haut depuis le mois de février. Ces chiffres donnent de la force aux tenants d’une hausse des taux d’intérêts dès le mois de septembre. La Réserve Fédérale américaine hésite encore sur meilleur timing à adopter pour resserrer sa politique monétaire. Son taux directeur est à un plus bas historique (0,25%) depuis décembre 2008. A Wall Street, le marché des futures accélérait ses pertes à -0,2% après cette nouvelle. Le dollar reprenait toutefois de la vigueur. La devise américaine grimpait de 0,4% face à un panier de devises mondiales, à son plus haut niveau depuis 4 mois.

Livret A : bientôt un taux d’intérêt négatif ?

Livret A : bientôt un taux d’intérêt négatif ?

Comprenne qui pourra mais la rémunération à 1% du livret A coûte cher à l’économie d’après le gouverneur de la Banque de France. Conclusion, on pourrait un jour connaître des taux négatifs. En fait l’épargnant serait contraint de payer pour déposer son argent sur le livret A. Ce qu’il fait déjà en faat si on tient compte de l’évolution réelle de l’inflation. Une inflation officiellement autour de 0.3% sur un an mais calculée sur un indice obsolète de l’INSEE qui ne tient pas compte de la déformation de la structure de consommation. En clair les prix baissent sur des articles que le consommateur achète peu ou pas tandis que les prix des services notamment, eux, augmentent, ce sont en particulier les dépenses contraintes (dernier exemple en date les prix de l’électricité qui vont augmenter de 2.5%  au premier août). Le Livret A va-t-il encore être touché par une éventuelle baisse de son taux rémunérateur ? C’est en tout cas ce que révèle le JDD, en rapportant une réflexion du gouvernement concernant la révision à la baisse du taux, qui est de 1%. L’épargne la plus prisée des Français, avec 61 millions d’épargnants recensés, pourrait devenir beaucoup moins intéressante.   En effet, le journal indique que les discussions portent sur une révision à 0,5%, ou plutôt vers un consensus à 0,75%, sans doute au plus grand mécontentement des épargnants. Le gouvernement appliquerait dans ce cas la quatrième baisse depuis 2012.   Le gouverneur de la Banque de France milite fortement dans ce sens : le taux du Livret A freine la reprise en France. Nos banques qui empruntent à 0,05% rémunèrent nos livrets à 1%. Cela leur coûte cher. Ce sont autant de financements en moins pour les entreprises ».  Ainsi, la rémunération excessive a des répercussions directes sur la construction de logements sociaux. « La Caisse des Dépôts, qui finance 60% du logement social, trouve elle aussi la facture trop lourde : une rémunération deux fois supérieure à l’inflation, comme c’est aujourd’hui le cas, lui « coûterait » la non-construction de 5.000 logements HLM par an », explique-t-il. Du pipeau car si la construction des logements sociaux diminue c’est surtout en raison de la situation catastrophique des collectivités locales et des organismes qui y sont rattachés.

Taux du livret A: 1% c’est trop !

Taux du livret A: 1% c’est trop !

C’est ce que pense en tout cas l’ »expert » gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer. En s’appuyant évidemment sur un indice obsolète de l’indice des prix de l’INSEE qui ne tient pas compte de la déformation de la structure de consommation (en gros les charges contraintes augmentent, comme l’électricité ou les services mais le prix de biens manufacturés peu ou moins consommés diminuent). Du coup théoriquement l’épargne est rémunérée à 0.7%. Un scandale évidemment quand dans le même temps les actions auront progressé d’environ 10% en 2015. (Oui, mais ce ne sont pas les mêmes épargnants !). Avant la fin du mois, le gouvernement annoncera donc  s’il compte baisser ou non le taux du livret A, aujourd’hui rémunéré à 1%. La faible inflation doit aboutir à un taux de 0,5%. Mais à quelques mois des élections régionales, il pourrait être tenté de limiter cette baisse, voire de maintenir le taux actuel.  Le livret A sera-t-il moins bien rémunéré à partir du 1er août? Son taux (ainsi que celui du livret de développement durable, LDD) est calculé deux fois par an, en fonction de l’inflation. Celle-ci ayant progressé de 0,3 % en juin (hors tabac) sur un an, il devrait donc passer de 1 % net à seulement 0,5 % si la formule de calcul est appliquée.  Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer doit présenter ses recommandations au gouvernement. La semaine dernière, il s’est prononcé en faveur d’une baisse de la rémunération du livret A, qu’il juge trop élevée et handicapante: elle renchérit le coût de financement des HLM (les fonds collectés sur ce placement servent en partie à financer des prêts aux organismes de logements sociaux) et n’incite pas les épargnants à investir dans des placements participant au financement de l’économie. Mais, la décision est très politique. Plus de 61 millions de Français possèdent un livret A. À quelques mois des élections régionales, le gouvernement pourrait donc décider de maintenir la rémunération à 1 % net. Le seuil est psychologique.

Wall Street : hausse des taux pour remonter les actions ?

Wall Street : hausse des taux pour remonter les actions ?  

 

Curieux mais à la bourse américaine on souhaite maintenant uen remontée des taux pour redresser les actions. Une hausse qui seraat cependant artificielle compte tenu du manque de dynamisme de l’activité générale de l’économie, des résultats décevants des entreprises et d’un environnement mondial déprimé. Wall Street a terminé quasiment étale la séance de mercredi, les investisseurs prenant le temps de considérer les dernières déclarations de la présidente de la Réserve fédérale.   »Nous en sommes à un point où on commence à se sentir las », a dit Keith Bliss (Cuttone & Co). « Nous sommes épuisés par toutes ces histoires, par la Grèce, par le fait d’observer la Chine si attentivement, par les discussions sur le nucléaire iranien ». S’exprimant devant une commission parlementaire, Janet Yellen a dit que la Fed restait disposée à relever les taux cette année, pour autant que le marché de l’emploi s’améliore de façon régulière et que les perturbations à l’étranger n’affectent pas gravement l’économie américaine. « Une hausse des taux sera de bon aloi pour les actions américaines car il faut à présent à l’économie quelque chose d’autre que des taux adaptés à une situation de crise », a dit Terry Sandven (U.S. Bank Wealth Management). « Le rythme de remontée des taux d’intérêt est plus important que son calendrier dans la mesure où les investisseurs restent attentistes, avec un léger biais baissier ». Autre point d’intérêt pour le marché: la « saison » des résultats qui est proprement lancée. Les sociétés américaines ont peut-être subi au deuxième trimestre leur plus forte baisse du chiffre d’affaires en près de six ans, tandis que leur bénéfice aurait diminué de 2,9%, selon des estimations de Thomson Reuters.

Suites vote grec : retrait des obligations et montée des taux

Suites  vote grec : retrait des obligations et montée des taux

 

Il ya encore beaucoup d’inconnu concernant la suite du vote grec, pour autant on assiste déjà à un net retrait des fonds investis en obligations, la seconde étape devrait être la remontée des taux. Pas forcément uen bonne nouvelle pour l’économie européenne. Les fonds investis en obligations ont en effet subi en juin leur plus forte décollecte sur un mois depuis juillet 2013, selon une étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch Global Research publiée jeudi.  Les fonds obligataires, toutes catégories confondues, ont subi des retraits nets de 6,1 milliards de dollars sur les quatre jours au 1er juillet, une période écourtée d’un jour par rapport aux publications habituelles en raison de la fermeture des marchés américains vendredi. Les fonds spécialisés sur les obligations souveraines ont enregistré une dixième semaine consécutive de décollecte, avec 2,3 milliards de dollars de rachats nets, la plus longue période de sorties nettes depuis mars 2009, selon cette étude qui reprend des données d’EPFR Global, une société de recherches spécialisée dans le suivi des flux de souscription des grandes sociétés de gestion internationales.  Les fonds investis en obligations à haut rendement ont accusé une quatrième semaine consécutive de sorties nettes, pour un montant de 2,9 milliards de dollars. Les fonds en obligations de catégorie « investissement » ont bénéficié de 300 millions de dollars d’entrées nettes qui ont interrompu deux semaines consécutives de décollecte. Les fonds actions ont subi 400 millions de dollars de dégagements, les fonds spécialisés sur les valeurs américaines subissant 5,9 milliards de rachats nets que n’ont pas compensé les entrées nettes sur les fonds actions européennes (+1,7 milliard), émergentes (+4,4 milliards) et japonaises (+600

millions).

 

Souscriptions(+)/Rachats(-) nets par grandes catégories de fonds

(en milliards de dollars):

 

Semaine au 01/07         2015

Actions               -0,4                +3,13

Obligataires          -6,1              +104,91

Monétaires           -13,57             -111,16

Matières premières      -                 +7,21

Sources : BAML, Global Investment Strategy, EPFR Global

 

Les taux d’intérêt sont trop bas , ( BRI)

Les taux d’intérêt sont trop bas , ( BRI)

Devant la complexité de la crise chacun y va de sa petite analyse sectorielle. Cette fois c’est celle de la banque des règlements internationaux qui estime que les taux d’intérêts sont trop bas. Pourquoi ? il n’en savent  sans doute rien puisque -pour l’instant tout au moins-l’ inflation n’est plus que sage. Tendanciellement ces taux devraient bien sûr monter puisqu’ils sosnt au plancher mais il n’y pas de religion des taux. Ces taux doivent juste refléter l’inflation et e ce qui est nécessaire à la rémunération des capitaux prêtés. Si les taux sosnt bas c’est précisément pour tenter de remédier à ‘l’instabilité économique ( des Etats Unis d’abord, de l’Europe ensuite, de la Chine récemment).  Les taux d’intérêt sont trop bas à l’échelle mondiale et posent un problème de plus en plus important pour la stabilité économique et financière, prévient pourtant  la Banque des Règlements internationaux (BRI) dans son 85e rapport annuel publié dimanche. L’institution, souvent présentée comme la banque centrale des banques centrales, estime en conséquence que la normalisation des politiques monétaires devrait intervenir rapidement et souligne que la croissance mondiale est inégale, que les niveaux d’endettement sont élevés et en augmentation. Elle relève que l’explosion de la croissance du crédit montre que les déséquilibres financiers s’accumulent à nouveau. Pour la BRI, le principal facteur d’instabilité est à rechercher dans les politiques de taux d’intérêt « excessivement bas » mises en œuvre en réponse à la crise financière mondiale de 2008-2009 et aux craintes de déflation alimentées par la forte chute des cours du pétrole dans la seconde partie de l’année dernière. Le maintien des taux d’intérêt à ces niveaux historiquement très bas menace d’infliger de « graves dégâts » au système financier ( Mons de rémunération ? ndlr) et d’exacerber la volatilité sur les marchés tout en limitant les marges de manœuvre des responsables économiques lors de la prochaine récession. « La prise de risque sur les marchés financiers dure depuis trop longtemps. Et l’illusion que les marchés demeureront liquides dans des situations de stress est trop répandue », avertit la BRI. « La probabilité de turbulences va encore s’accroître si les conditions extraordinaires actuelles sont prolongées. Plus on tend un élastique, plus il se contracte violemment. » Claudio Borio, directeur du département monétaire et économique de la BRI a résumé l’état de l’économie et du système financier mondial en le caractérisant comme un environnement d’excès d’endettement, d’insuffisance de croissance et de taux d’intérêt trop bas.

 

Immobilier :la remontée des taux

Immobilier :la remontée des taux

 

Pour l’instant la remontée est faible mais cependant progressive. Elle est surtout la conséquence de l’ environnement économique, des anticipation sur le relèvement prochain de la FED aussi des inquiétudes concernant la Grèce avec ou sans accord ( il faudra bien soit une  restructuration ou pire un défaut) . La  hausse ne sera pas cependant très forte  tant que la FED n’aura pas remonté ses taux ce qui pourrait se produire vers septembre ou au plus tard vers la fin de l’année. Les taux européens suivront.  Il faut dire que la baisse des taux dans l’immobilier était historique. Selon l’observatoire CSA/crédit logement, en mai, on empruntait à 2 % en moyenne pour un crédit immobilier. La société Artémis Courtage a répertorié quatre banques, dont  LCL et la Société Générale, qui ont relevé leurs taux.  Cela reste léger : entre 0,1 et 0,25 point d’augmentation  Ainsi, au Crédit foncier, on pense que les taux vont remonter dans les prochains mois parce que leur évolution est en partie liée à celle des obligations émises par la France. Les taux de ces emprunts d’état à long terme (10 ans) servent de référence et progressent sensiblement en ce moment, notamment sous l’effet de l’inquiétude liée à la Grèce. Si jamais cette hausse se poursuit, ce ne sera pas de bon augure pour les particuliers qui veulent emprunter. Chez Artémis, on s’attend à ce que d’autres établissements fassent de même dans les prochains jours. Ce serait donc une sorte de « fin de la récréation » après un an et demi de baisse quasi-continue. Rappelons d’abord que ces derniers mois, les taux d’emprunt étaient descendus très bas. Du jamais vu depuis 1945.  Et pour mieux comprendre ce que cela représente, une récente étude du Crédit Foncier fait la comparaison entre aujourd’hui et  2008. Avec la même mensualité, quelqu’un qui s’endette sur 20 ans peut emprunter 20 à 25 % de plus, même si l’on précise que les taux d’intérêt ne font pas tout ; encore faut-il avoir les moyens d’acheter un logement, avec un revenu suffisant et bien souvent un apport. Or c’est la principale raison de l’atonie du marché.

FED : hausse des taux en septembre ? mauvaise nouvelle pour l’Europe

FED : hausse des taux en septembre ? mauvaise nouvelle pour l’Europe

 

On se souvient que le FED avait décidé de maintenir ses taux très bas tant que la situation ne s’améliorerait pas sur le front de l’emploi. Or d’après les bons résultats de mai, il semble de plus en plus probable que ces taux seront relevés dès septembre puis vers décembre. Certes la croissance ‘est un peu tassée mais elle demeure sur une projection autour de 2.5% et de ce point de vue l’emploi devrait suivre. Ce qui est important ce n’est pas seulement le niveau des nouveaux taux qui pourrait être décidé par la FED mais la dynamique que cela pourraiat engager dans le monde entier. Notamment en Europe. Une remontée des taux serait une  très mauvaise nouvelle pour la croissance en Europe, pour les déficits aussi . Ce pourrait aussi être l’ occasion du choc sur les actions avec des prisse de bénéfices massives. Les principales banques de Wall Street s’attendent à ce que la Réserve fédérale américaine annonce donc en septembre un premier relèvement de ses taux d’intérêt et à ce qu’elle en décide un deuxième avant la fin de l’année, montre une enquête réalisée vendredi après les derniers chiffres du marché de l’emploi. Quatorze des 16 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) qui ont répondu aux questions de Reuters ont dit s’attendre à ce que la Fed entame en septembre le resserrement de sa politique monétaire. Les futures de taux à court terme, qui permettent de mesurer l’évolution des anticipations des investisseurs en matière de taux d’intérêt, suggèrent eux aussi une hausse en septembre ou en octobre, et non plus en décembre ou début 2016 comme c’était le cas avant vendredi. L’économie américaine a créé 280.000 postes en mai selon les chiffres annoncés par le département du Travail, un chiffre supérieur aux attentes, et le salaire horaire moyen a augmenté de 0,3%, plus qu’anticipé. Les rendements des obligations d’Etat américaines ont augmenté après ces chiffres, le rendement à deux ans atteignant son plus haut niveau depuis quatre ans à 0,752%, signe que les investisseurs anticipent une action prochaine de la Fed sur les taux. « Les créations d’emploi de mai confortent à plein l’hypothèse selon laquelle la faiblesse du premier trimestre est due principalement à des facteurs temporaires, dont la probabilité a de nouveau augmenté », explique Paul Mortimer-Lee, chef économiste Amérique du Nord de BNP Paribas. La probabilité estimée par les participants à l’enquête d’une hausse des taux en septembre a atteint 63,5%, contre 55% dans l’enquête équivalente le mois dernier. Les futures, eux, suggèrent une probabilité estimée de 51% d’une hausse de taux en octobre.

 

 

Etats-Unis : nouveaux taux… ..pas trop tôt !

Etats-Unis : nouveaux taux… ..pas trop tôt !

 

Comme il fallait s’y attendre les marchés après s’être naïvement satisfaits des propos de la présidente de la FED à propos de la remontée des taux s’interrogent désormais. Ils avaient été  rassurés, ils ne le sosnt plus et se demandent  si la remontée n’aura pas lieu dans les mois qui viennent ( vers septembre). En fait la président de la FED n’en sait strictement rien c’est pourquoi ses propos étaient aussi ambigus car la situation internationale se caractérise par une  grande fragilité économique ( avec notamment de forts mouvements de yo-yo). Une  remontée des taux, une  réévaluation du dollar seraient dangereuses pour l’économie américaine. Il est plus vraisemblable que cette remontée des taux n’aura pas lieu en 2015.. Le présidente de la Fed Janet Yellen a dit vendredi qu’il y aurait sans doute un relèvement des taux d’intérêt cette année, la banque centrale amorçant ainsi un cycle de durcissement monétaire par étapes avec une première hausse des taux dépendant du panorama économique révélé par les statistiques.  La plupart des économistes voient une remontée des taux en septembre, et ce n’est pas le discours de Yellen qui risque de les détromper, mais les traders des marchés de futures s’en tiennent eux à décembre au vu d’indicateurs économiques mitigés ces derniers temps. « A mon avis, le message est celui-ci: ‘Si les choses restent en l’état encore quelques mois, les taux seront remontés’; c’est sans doute la manière correcte de voir les choses », observe Stephen Massocca (Wedbush Equity Management).problème c’est que les choses risuent de ne pas rester en l’état au plan international !

Relèvement des taux cette année ? ( FED)

Relèvement des taux cette année ? ( FED)

En fait la FED ne sait pas si elle va remonter ses taux cette année comme c’était prévu avec le redressement économique. Les incertitudes demeurent sur la fermeté de la reprise surtout au plan international. Du coup le relèvement des taux qui était conditionné précédemment à l’ amélioration du chômage est désormais soumis à l’amélioration économique globale comme si des doutes naissaient sur la solidité de l’activité. En fait ces taux, en l’état de la conjoncture, pourraient ne pas être relevés avant la fin 2015, ce qui par parenthèse constituerait aussi une bonne nouvelle pour l’Europe dont les taux longs commençaient à remonter légèrement. La présidente de la Réserve fédérale Janet Yellen s’attend plus que jamais à un relèvement des taux d’intérêt cette année, l’économie américaine étant mûre pour un rebond après son accès de faiblesse du premier trimestre, cependant que la conjoncture économique s’éclaircit tant localement qu’à l’extérieur. Dans un discours prononcé à la Chambre de commerce de Providence, dans l’Etat de Rhode Island, elle ajoute s’attendre à une amélioration des indicateurs économiques après un ralentissement du à des « facteurs transitoires » et imputable pour partie à un « bruit statistique ». Tout en expliquant que les perspectives économiques restent très incertaines, et évoquant également une inflation qui ne parvient pas à se redresser, Janet Yellen observe que reporter le resserrement de la politique monétaire jusqu’à ce que l’emploi et l’inflation atteignent les objectifs que s’est fixés la banque centrale reviendrait à prendre le risque d’une surchauffe économique. « Pour cette raison, si l’économie continue de s’améliorer comme je le prévois, je pense qu’il sera approprié à un moment donné cette année de faire le premier pas en relevant l’objectif du taux des fonds fédéraux », amorçant ainsi la normalisation de la politique monétaire, dit-elle. Dans un discours remontant à mars, Yellen laissait entendre que la Fed relèverait sans doute les taux cette année, tout en précisant que l’institut d’émission pourrait être amené à temporiser si l’inflation et les revalorisations salariales n’évoluaient pas suivant ses prévisions. Son discours paraissait plus assuré vendredi, elle-même et d’autres responsables de la Fed s’employant dans les faits à rapprocher les vues de cette dernière et celles du marché.  La plupart des économistes voient une remontée des taux en septembre mais les traders des marchés de futures s’en tiennent eux à décembre.  A la veille d’un week-end de trois jours aux Etats-Unis, les rendements des Treasuries ont monté après les déclarations de Yellen, tandis que les futures de taux courts ont aggravé leurs pertes et que Wall Street n’a guère réagi, terminant sur de faibles pertes.

 

Vers une remontée des taux ?

Vers une remontée des taux ?

 

En économie rien n’est jamais certain mais il semble bien qu’on s’oriente doucement vers une remontée d’abord des taux longs, puis des taux courts. C’est à la fois uen bonne et une mauvaise nouvelle. Mauvaise nouvelle car la remontée signifie un renchérissement du crédit. Bonne nouvelle car cela est cohérent avec la petite reprise en Europe. Certes les Etats eux emprunteront aussi plus cher mais cela sera compensé par les fruits de la croissance. Cette remontée aura des conséquences sur le marché des actions. Jusque là les obligations étaient délaissées du fait del’  insignifiance des rendements, on pourraiat donc assister à des prises de bénéfices sur le marché des actions ( dont les cours étaient de toute manière surévalués par rapport à l’économie réelle). . Les rendements obligataires se sont en effet très sensiblement tendus: +0,47 % en un mois pour le 10 ans allemand (qui s’établit à 0,66%) , + 0,43 % pour l’OAT français à 10 ans (qui dégage un rendement de 0,91%). On notera que le mouvement est général (les emprunts d’Etat américain évoluent en parallèle). Du coté européen, c’est un bon signe puisque cela signifie qu’on est en train d’en finir avec les craintes de déflation et que les anticipations de croissance se développent. D’un point de vue strictement technique, les phases des débuts d’injections de liquidités par les banques centrales se traduisent par une tension sur les taux: les investisseurs qui ont anticipé sur la nouvelle prennent des profits. Mais les taux restent cependant à des niveaux très bas. Il est clair qua la masse de liquidités distribués par les banques centrales se traduira à terme inévitablement par une hausse des taux pour se prémunir notamment contre les risques d’inflation qui, eux aussi vont monter. Il n’ y aura cependant pas de choc brutal car la reprise économique est encore trop timide et les banques centrales vont réguler finement leurs politiques accommandantes pour ne pas tuer cette croissance dans l’œuf. En clair elle vont continuer leur politique de liquidités tant que inflation et la croissance ne seront nettement repartis à la hausse.

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