Archive pour le Tag 'taux'

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Relèvement des taux : la FED dans le potage !

Relèvement des taux : la FED dans le potage !

 

Pour résumer la position de la FED  concernant les taux, « c’es j’y vais j’y vais pas ? » Depuis des mois en effet la Fed ne cesse d’affirmer que l’environnement est désormais favorable à un relèvement des taux aux États-Unis. Pour cela la banque centrale s’appuie sur les chiffres d’une solide croissance et de la nette reprise de l’emploi. Toutefois les chiffres de la croissance du troisième trimestre n’ont pas été à la hauteur par ailleurs les Américains sont bien conscients que la dégradation de l’environnement économique international a nécessairement des effets négatifs y compris aux États-Unis. Le risque majeur c’est qu’un relèvement des taux aux États-Unis favorise un mouvement de contagion qui alors contribuerait à faire encore davantage plonger l’activité économique mondiale. D’où cette valse-hésitation de la FED  quant à la date du relèvement des taux. Cette fois c’est le président de la Fed de New York qu’il exprime- La Réserve fédérale américaine devrait « bientôt » être prête à relever ses taux d’intérêt, les banquiers centraux étant de plus en plus fermement convaincus que l’inflation repartira à la hausse et que l’emploi restera stable, a déclaré vendredi le président de la Fed de New York, William Dudley. « Nous espérons que sous peu nous serons raisonnablement confiants dans le fait que l’inflation rebondira vers son objectif de 2% », a-t-il dit à l’université Hofstra, ajoutant qu’il était « très logique » de s’attendre à ce que les conditions de la Fed en matière d’inflation et d’emploi soient « bientôt » remplies, permettant ainsi aux responsables monétaires de « commencer à penser à relever les taux d’intérêt à court terme ». »Je ne peux pas vous dire quand nous le ferons car cela dépendra des indicateurs », a ajouté le président de la Fed de New York, proche de la présidente de la Réserve fédérale, Janet Yellen, et qui bénéficie d’un droit de vote permanent au comité de politique monétaire (FOMC). « Il nous reste un mois jusqu’à la prochaine réunion du FOMC et je propose d’attendre de voir ce que les indicateurs nous réservent dans les quatre semaines à venir. »

Fed : une hausse des taux mortelle pour l’économie mondiale

Fed : une hausse des taux mortelle pour l’économie mondiale

 

La Fed s’apprête sans doute à faire une erreur stratégique fondamentale en relevant sans doute ses taux d’ici la fin de l’année. Certes l’activité générale aux États-Unis sera très satisfaisante pour 2015. Cependant il faut observer un net tassement au troisième trimestre lié d’une part à la hausse du dollar et surtout à un environnement mondial qui pèse nécessairement sur l’économie américaine  Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 1,5% en rythme annualisé sur la période juillet-septembre, contre une hausse de 3,9% au deuxième trimestre.. Etant donné la vigueur du dollar, la croissance des exportations a décéléré au troisième trimestre. Signe aussi du tassement de la croissance.  L’indice des prix PCE n’a  augmenté que de 1,2% au troisième trimestre après une progression de 2,2% au deuxième. Hors prix pétroliers et alimentaires, cet indice a augmenté de 1,3%. Tout cela démontre l’évidence que l’activité aux États-Unis est également liée à la situation économique internationale. Mais la FED fait  une grave erreur de diagnostic ; témoin ce qui  est  déclaré dans la dernière note de la banque centrale : »Le système financier américain semble avoir surmonté les turbulences sur les marchés financiers mondiaux sans aucun signe de stress systémique ». « La plupart des participants ont jugé que les risques baissiers en lien avec les développements économiques et financiers à l’étranger avaient diminué et ont estimé que les risques pour les perspectives de l’activité économique et du marché du travail (aux Etats-Unis) étaient pratiquement équilibrés ». Il est vrai cependant que le relèvement des taux américains aura davantage de conséquences négatives sur le reste du monde qu’aux Etats-Unis. Même si le relèvement des taux est progressif inévitablement on constatera très rapidement un effet de contagion dans les zones autres zones géographiques et en particulier en Europe. Une Europe justement engluée dans la croissance molle et qui a encore besoin d’une politique monétaire accommodante pour soutenir la croissance. Ne parlons pas des effets sur des pays en développement car le relèvement des taux ne fera que tuer un peu plus la demande. Il est vraisemblable que les États-Unis subiront eux aussi des effets néfastes d’un resserrement monétaire car la hausse du dollar viendra handicaper la compétitivité du pays. Enfin on pourrait ajouter que le développement du terrorisme ne constitue pas un élément favorable pour renforcer la confiance dans l’économie mondiale et que ce relèvement des taux et donc à tous égards assez inopportuns.

FED: Une hausse de taux en décembre ?

FED: Une hausse de taux en décembre ?

La hausse des taux de la FED paraît désormais vraisemblable sauf que  la conjoncture internationale pourrait bien en limiter la portée voire même justifier un nouveau report.  15 des 17 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT, les banques habilitées à traiter directement avec la Fed) interrogés disent s’attendre à une hausse de taux le mois prochain. Onze ont précisé que leur conviction dans ce sens s’était renforcée depuis un mois. Mi-septembre, ils n’étaient que 12 sur 17 à tabler sur un relèvement avant la fin de l’année.   »La barre est vraiment trop haute pour dissuader la Fed de relever les taux en décembre », a commenté Derek Holt, économiste de Bank of Nova Scotia. Parmi les éléments susceptibles de remettre en cause le scénario désormais privilégié figurent selon lui de mauvais chiffres de l’emploi en novembre et le retour de « turbulences importantes sur les marchés liées à des risques internationaux ». La nouvelle enquête de Reuters a été réalisée après la publication vendredi des statistiques de l’emploi pour le mois d’octobre, nettement supérieures aux attentes. « Le rapport sur l’emploi est très solide et s’ajoute à d’autres éléments (les ventes de voitures, l’activité dans les services, etc.) montrant que l’activité sur le marché intérieur va rester solide et compenser la faiblesse internationale », explique Michael Gapen, responsable des études économiques chez Barclays, dans un courrier électronique. Barclays pense que la Fed relèvera les taux en décembre et sa conviction sur ce point s’est « nettement renforcée » depuis un mois.

Immobilier : taux zéro pour logements anciens

Immobilier : taux zéro pour  logements anciens

Le chef de l’Etat a annoncé à Nancy  l’élargissement prochain du prêt à taux zéro (PTZ) à l’achat de logements anciens afin de faciliter l’accès à la propriété pour un plus grand nombre de Français.  François Hollande a également demandé que certains prêts à taux zéro soient accordés avec un différé de remboursement de cinq ans. Le gouvernement fera des propositions en ce sens « dans les jours qui viennent », a-t-il précisé.  Jusqu’ici, le prêt à taux zéro était réservé pour l’essentiel à l’acquisition de logements neufs. Ou à l’achat d’un logement ancien avec travaux dans les zones rurales. Le projet de budget pour 2016 prévoit d’ailleurs de l’étendre à 30.000 communes (toute la zone C), contre 6000 auparavant. Il sera aussi assoupli. Les bénéficiaires de ce prêt pourront quitter leur logement (leur résidence principale), six ans après le déblocage du prêt, contre 25 ans actuellement.

Hausse des taux : la Fed joue à se faire peur

Hausse des taux : la  Fed joue à se faire peur

 

Nouvelle réunion de la FED où l’on a annoncé que les taux actuels seront maintenus mais qu’ils pourraient être revus à la hausse plus tard. En fait au lieu de rassurer (et de se rassurer) la FED joue à se faire peur. Un jeu dangereux car on se plaint aux Etats Unis du niveau trop élevé du dollar et la hausse des taux aurait un effet immédiat sur une nouvelle remontée de la monnaie américaine. D’autant que pendant ce temps là la plupart des grandes banques centrales, elles maintiennent des taux bas ou les diminuent (En Chine par exemple et bientôt ,peut être en Europe). La Réserve fédérale américaine a, comme attendu, laissé mercredi ses taux directeurs inchangés mais elle a nuancé les risques internationaux menaçant l’économie des Etats-Unis et a explicitement laissé la porte ouverte à un resserrement de sa politique monétaire lors de sa prochaine réunion en décembre. A l’issue d’une réunion de deux jours de son comité de politique monétaire, la Fed a déclaré qu’elle continuait de surveiller les développements économiques et financiers à l’étranger mais elle n’a pas répété l’avertissement émis lors de sa précédente réunion en septembre sur le fait que des risques internationaux auraient probablement des conséquences sur l’économie américaine. Si le statu quo monétaire n’a guère surpris les investisseurs, ces derniers n’avaient pas anticipé cette référence aussi claire à la possibilité d’un premier relèvement des taux d’intérêt depuis 2006 lors de sa prochaine réunion. Cela explique le vif retournement à la hausse du dollar face à un panier de devises internationales. Alors qu’il reculait de quelque 0,4% avant les déclarations de la Fed, le billet vert avançait vers 19h10 GMT de 0,85%. « En cherchant à déterminer s’il est approprié de relever l’objectif du taux des « fed funds » lors de sa prochaine réunion, le comité évaluera les progrès — accomplis ou attendus — par rapport à ses objectifs d’une situation de plein emploi et d’une inflation de 2% », déclare la Fed dans un communiqué. Bref le : même discours depuis des mois !  Mais Cela tient surtout au fait que la croissance

Statu quo sur les taux américains

Statu quo sur les taux américains

La FED ne va certainement procéder à une augmentation au moment où la croissance semble ralentir en raison notamment de la hausse du dollar. La banque centrale américaine (Fed) conclut mercredi une réunion de politique monétaire de deux jours, qui, , ne devrait pas déboucher sur une hausse des taux d’intérêt directeurs. La vaste majorité des analystes estime qu’avant de relever les taux, la Fed devrait attendre d’en savoir un peu plus sur l’état de l’économie américaine face au ralentissement à l’étranger, notamment en Chine, et à l’appréciation du dollar. Quelque 95% des 41 économistes interrogés par la chaîne d’information financière CNBC pensent que la Réserve fédérale va encore opter mercredi pour le statu quo monétaire alors que les taux sont proches de zéro depuis la crise financière fin 2008. A noter que Les derniers chiffres de créations d’emplois pour septembre ont été décevants et ne militent pas pour un relèvement des taux.

 

Taux : ils vont rester négatifs en Suisse

Taux : ils vont rester négatifs en Suisse

Et cela  tant que cela sera nécessaire pour la politique monétaire, déclare Fritz Zurbrügg, vice-président de la Banque nationale suisse (BNS), dans les colonnes du journal dominical Zentralschweiz am Sonntag. « Les taux d’intérêt resteront bas tant que la politique monétaire le justifiera », dit-il en ajoutant que l’environnement de taux bas dans le monde contribue à contenir les taux suisses. Une éventuelle hausse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine serait une bonne chose pour la Suisse, en renforçant l’attractivité du dollar, estime-t-il. L’économie helvétique, tournée vers l’exportation, souffre de la vigueur du franc depuis que la BNS a abandonné en janvier le cours plafond du franc à 1,20 pour un euro. Un mois plus tôt, en décembre 2014, la banque centrale avait imposé un taux des dépôts négatif pour la première fois depuis les années 1970, facturant à 0,25% les dépôts à vue. « Le franc serait encore plus fort sans des taux d’intérêt négatifs », fait valoir Fritz Zurbrügg dans l’interview.  Interrogé par le Schweiz am Sonntag, le directeur de la Finma, l’autorité de surveillance des marchés financiers en Suisse, estime de son côté que les taux d’intérêt bas resteront en place pendant des années voire des dizaines d’années. « Il est possible que les taux d’intérêt bas durent non seulement des années mais des décennies », assure Mark Branson, en notant que les banques et compagnies d’assurance devront s’adapter à cette situation. « Un tel environnement est historiquement unique. Plus longtemps durera cette phase, plus difficile sera la sortie une fois que les taux d’intérêt redeviendront attractifs. »

Hausse des taux d’intérêt :la FED tergiverse

Hausse des taux d’intérêt :la FED  tergiverse

 

La FED  continue grande d’entretenir la plus grande confusion sur la perspective d’une hausse des taux pendant des mois elle n’a cessé d’affirmer que cette hausse des taux était incontournable dès lors qu’on constaterait une amélioration de l’emploi et de l’activité. Or elle ne cesse de faire des reculs successifs pour retarder encore sa décision en s’appuyant d’abord sur le tassement de l’activité économique mondiale. Ce que constatent  d’ailleurs l’OCDE et  le FMI qui réclament  à cet égard la plus grande prudence. Du coup la FED qui observe aussi une diminution de la croissance des emplois aux États-Unis semble prête à reporter encore sa décision. Mais c’est hésitations alimente la volatilité des marchés et ne donne pas une perspective claire. La Réserve fédérale américaine a donc estimé que l’état de l’économie n’était pas loin de justifier une hausse des taux d’intérêt en septembre, mais les responsables de la politique monétaire aux Etats-Unis ont jugé qu’il était prudent d’attendre des données montrant que le ralentissement économique mondial ne faisait pas dérailler l’activité du pays. Selon le compte-rendu de la réunion de politique monétaire des 16 et 17 septembre, il apparaît que les banquiers centraux se sont montrés préoccupés des signes suggérant un ralentissement économique mondial, tout en estimant que ceci n’avait pas « de manière significative » bouleversé les perspectives pour l’économie. La Fed avait pris les investisseurs en observant le statu quo monétaire lors de la réunion du mois de septembre, alors qu’une première hausse des taux d’intérêt en près de 10 ans avait été anticipée. Le fait que la banque centrale américaine ne resserre pas sa politique monétaire avait été interprété comme le symptôme d’une conjoncture mondiale bien plus déprimée que prévu, ce qui s’était traduit par une forte chute des marchés actions mondiaux dans les jours qui avaient suivi. Selon le compte-rendu, la plupart des membres du comité de politique monétaire de la Fed ont jugé lors de cette réunion qu’il était toujours justifié de relever les taux « d’ici la fin de l’année ». Depuis, des chiffres de l’emploi pour le mois de septembre largement inférieurs aux attentes ont conduit nombre d’acteurs de marché à exclure toute hausse des taux en 2015, sentiment en partie à l’origine du rebond de Wall Street depuis le début du mois.

Remontée des taux par la Fed : reportée à cause de l’emploi ?

Remontée des taux par la Fed : reportée à cause de l’emploi ?

Lors de sa dernière réunion officielle  la Fed a décidé de ne rien décider. Pourtant les chiffres tant de la croissance que de l’emploi étaient  satisfaisants. Or c’est en fonction de l’évolution de l’emploi qu’on devait gérer la politique des taux. Mais la présidente de la Fed a utilisé le prétexte- sans doute de manière judicieuse- la de la dégradation de la croissance internationale. Les très récents chiffres de l’emploi aux États-Unis semblent lui donner raison car la tendance de création d’emplois s’est nettement affaiblie au États-Unis.  Les entreprises ont nettement ralenti les créations de postes ces deux derniers mois aux Etats-Unis et les salaires ont baissé en septembre, une évolution qui alimente les doutes sur la capacité de l’économie à supporter l’impact d’une éventuelle hausse des taux de la Réserve fédérale d’ici la fin de l’année.  Les créations d’emploi hors agriculture n’ont atteint que 142.000 en septembre, alors que les économistes interrogés par Reuters en attendaient en moyenne 203.000. Les chiffres de juillet et d’août ont été révisés en baisse et font ressortir 59.000 créations de moins qu’estimé auparavant.  Le chiffre cumulé des deux derniers mois est le plus faible enregistré depuis plus d’un an et il pourrait conforter le scénario d’une décélération de la croissance américaine, en raison notamment des doutes sur la santé de l’économie chinoise.  Le secteur manufacturier américain a ainsi supprimé 9.000 postes en septembre après 18.000 en août. Celui des mines et de l’énergie, qui souffre de la chute des cours de nombreuses matières premières, en a perdu 10.000, septembre marquant son neuvième mois consécutif de baisse des effectifs.  « L’économie n’est pas aussi protégée que certains voulaient bien le croire », résume Brian Jacobsen, responsable de la stratégie d’investissement de Wells Fargo Funds Management.  Le taux de chômage, calculé sur la base d’une enquête distincte de celle servant à mesurer les créations de postes, est resté inchangé en septembre à 5,1%, comme attendu. La même enquête montre que 350.000 personnes sont sorties de la population active le mois dernier.

 

 

Relèvement des taux en 2015 : la Fed toujours dans l’expectative

Relèvement des taux en 2015 : la Fed toujours dans l’expectative

 

Rien de nouveau du côté de la fête. La présidente de la Réserve fédérale Janet Yellen adopte toujours une posture d’observatrice en commentant l’environnement économique. Elle indique seulement qu’on pourrait s’attendre à ce que la banque centrale américaine relève ses taux d’intérêt cette année, sous réserve que l’inflation reste stable et que l’économie des Etats-Unis reste suffisamment dynamique pour encore faire baisser le taux de chômage. Mais comme des incertitudes planent sur l’avenir économique compte tenu de l’environnement mondial tout est encore possible. Soit un relèvement des taux d’ici la fin de l’année,  soit un report en 2016. Autant dire que les commentaires de la présidente de la Fed ne sont pas très éclairants pour les acteurs économiques qui demeurent dans l’expectative. Contrairement à ce qu’affirme la présidente de la Fed il ne sera pas tenu compte uniquement de la situation aux États-Unis mais aussi du niveau d’activité mondiale. Or sur ce point le tassement de la croissance mondiale crée des les inquiétudes notamment en provenance de l’Asie et surtout de la Chine. L’OCDE a d’ailleurs revu à la baisse ses prévisions de croissance. Contrairement à ce que pense aussi la Fed la faible inflation n’est pas du cas des facteurs temporaires. Elle est simplement le produit d’un déséquilibre entre les capacités de production et la demande ; un déséquilibre qui va sans doute durer encore pendant des mois S’exprimant une semaine après que la Fed a donc pris les investisseurs de court en ne relevant pas ses taux, elle a précisé que ni ses collègues ni elle ne pensaient que les récents développements économiques affecteront de manière significative la politique monétaire de l’institut d’émission. Janet Yellen ajoute que l’actuelle faiblesse des prix à la consommation est le fait de facteurs temporaires, tels la vigueur du dollar et le bas niveau des cours du pétrole. Sur le marché des changes, le billet vert s’est retourné à la hausse, face à l’euro et face à un panier de devises internationales, après les déclarations de Janet Yellen. Elle ajoute que le comité de politique monétaire de la Fed est d’avis que la première économie mondiale restera suffisamment solide pour arriver à une situation de plein emploi et à un ancrage stable des anticipations en matière d’inflation. « (…) le fait de remplir ces conditions entraînera vraisemblablement une première hausse des « fed funds » plus tard cette année, suivie d’un rythme progressif de tours de vis monétaires par la suite », dit Janet Yellen, selon le texte d’un discours qu’elle doit prononcer à l’université du Massachussets. En l’état actuel des choses, les perspectives économiques américaines « apparaissent dans leur ensemble solides », a encore dit la présidente de la Fed.

 

Relèvement des taux : la FED dans le potage

Relèvement des taux : la FED dans le potage

 

 

En décidant de ne rien décider la Fed à ajouter de l’incertitude  aux incertitudes antérieures. Du coup les marchés sont encore un peu plus dans  l’expectative. Pour résumer la FED estime que les taux pourraient et devraient augmenter mais qu’ils ne le seront pas en tout cas pour les mois à venir voir même au-delà compte tenu de l’évolution de la croissance mondiale. À noter aussi un glissement des justifications de la Fed qui jusqu’alors  considérait  qu’un relèvement était  conditionné par  l’emploi, la croissance et l’inflation. Or le risque inflationniste s’est notoirement éloignes aux États-Unis comme ailleurs, la croissance comme l’emploi ont connu un net redressement. Du coup ce sont les paramètres internationaux qui se substituent à ceux des États-Unis. Le risque évidemment c’est que la Fed comme les autres banques centrales ne disposent plus d’aucune marge de manœuvre pour faire face à une éventuelle bulle financière. Les trois principales banques centrales — la Fed, la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque du Japon (BoJ) — ont atteint le seuil de la nullité des taux et aucune n’est parvenue à s’en éloigner, la BCE envisageant même d’étendre son actuel programme d’achats d’actifs. La prudence de la Fed témoigne aussi du doute de la banque centrale américaine quant à l’efficacité de son intervention. Cela souligne aussi les limites des banques centrales pour peser sur la croissance. Les scénarios de reprise de cette croissance au plan mondial ayant été contredits.  Au cours de sa conférence de presse, la présidente de la Fed, Janet Yellen, a fait référence de manière répétée aux développements à l’international qui ont affecté l’économie américaine, affaibli l’inflation et menacent la croissance. Depuis un an, les représentants de la Fed n’ont pourtant eu de cesse que d’expliquer que l’impact ces facteurs — de la faiblesse des prix du pétrole à la vigueur du dollar en passant par le ralentissement économique en Chine — allait s’estomper pour laisser la place à une inflation plus forte et à une hausse des salaires plus en phase avec le faible niveau du taux de chômage aux Etats-Unis. Le statu quo de la Fed est également alimenté par la guerre des monnaies qui se profile.

Evolution des taux : il est urgent d’attendre (la FED)

Evolution des taux : il est urgent d’attendre (la FED)

 

 

Pour résumer la position de la FE :, la situation économique et l’emploi aux États-Unis justifierait une hausse des taux mais celle-ci n’aura pas lieu en ce moment du fait des incertitudes concernant la situation mondiale. En bref il est urgent d’attendre ;  la hausse   des taux interviendra mais on ne sait pas quand, avant la fin de l’année ou en 2016 ? Ce qui fait que la menace va planer encore sans doute pendant des mois rajoutant encore des incertitudes au sein incertitude. En réalité tout dépendra de l’évolution de la croissance mondiale est particulièrement de celle de la Chine. La Réserve fédérale américaine a laissé jeudi ses taux d’intérêt inchangés, cédant aux inquiétudes suscitées par l’économie mondiale, la volatilité des marchés financiers et la faiblesse de l’inflation aux Etats-Unis, sans exclure toutefois la possibilité d’un durcissement de sa politique monétaire d’ici la fin de l’année.  Pour justifier ce qui s’apparente à un retrait tactique, sa présidente, Janet Yellen, a reconnu lors d’une conférence de presse que l’évolution récente de la situation économique internationale avait forcé la main de la banque centrale la plus puissante du monde.  L’économie américaine se porte suffisamment bien pour supporter et justifier une hausse de taux, a-t-elle expliqué, « et nous prévoyons que cela restera le cas ». Mais elle a ajouté que « les perspectives à l’international semblent être devenues plus incertaines », avec pour conséquences récentes une baisse de Wall Street, une hausse du dollar et un resserrement des conditions de financement susceptibles de freiner la croissance américaine.   »A la lumière de l’incertitude accrue à l’étranger, (…) le comité a jugé approprié d’attendre », a poursuivi Janet Yellen. « Etant donné l’interdépendance économique et financière élevée entre les Etats-Unis et le reste du monde, la situation à l’étranger mérite une surveillance attentive. » Le communiqué publié à l’issue de la réunion du comité de politique monétaire mentionne lui aussi l’impact de la situation internationale, devenue une variable clé de la réflexion de la Fed au-delà des seuls données économiques américaines.   »Les récents développements de l’économie et des marchés financiers mondiaux pourraient peser quelque peu sur l’activité économique et sont susceptibles d’exercer une pression baissière supplémentaire sur l’inflation à moyen terme », explique-t-il.  La prochaine réunion de politique monétaire aura lieu les 27 et 28 octobre, la dernière de l’année les 15 et 16 décembre. Mais il est peu probable finalement que cette hausse des taux intervienne d’ici fin 2015.

Pas de remontée immédiate des taux conseille le FMI

Pas de remontée immédiate des taux conseille le FMI

 

 

À l’occasion du G20, le FMI à travers la voix de Christine Lagarde à fortement conseillé la prudence à propos d’un éventuel relèvement des taux. Comme beaucoup d’experts Christine Lagarde jugent prématuré  cet éventuel relèvement par FED. Le tassement de la croissance mondiale, la volatilité des marchés, l’inflation très basse ou encore le niveau du chômage n’incitent  en effet pas dans l’immédiat à une hausse du loyer de l’argent qui pourrait peser de manière négative sur le niveau d’activité. Les ministres des Finances et banquiers centraux du G20 ont donc beaucoup discuté de cette question lors de leur réunion à Ankara, a dit Christine Lagarde. « (La Fed) devrait le faire pour de bon, si j’ose dire », a déclaré la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). « En d’autres termes, ne pas essayer pour voir puis devoir revenir en arrière. » « Le FMI pense qu’il est préférable de s’assurer que les indicateurs économiques sont absolument confirmés, qu’il n’y a aucune incertitude, ni sur le front de la stabilité des prix, ni sur le front de l’emploi et du chômage, avant qu’elle prenne effectivement cette initiative », a poursuivi Christine Lagarde. « Et cela nécessiterait d’être sur la vague, plutôt que nécessairement devant la vague ou en fait derrière la vague. » La Fed pourrait relever ses taux pour la première fois en près de 10 ans lors de la prochaine réunion de son comité de politique monétaire les 16 et 17 septembre. Les observateurs parient toutefois désormais davantage sur une décision en octobre ou en décembre après les troubles survenus depuis mi-août sur les marchés financiers à travers le monde en raison des inquiétudes suscitées par le ralentissement de l’économie chinoise. 

Hausse des taux : reportée à plus tard

Hausse des taux : reportée à plus tard

 

Il est probable que la hausse des taux de la Fed n’interviendra pas en septembre mais sera repoussé à plus tard. Deux raisons à cela, le fait que les créations d’emplois ne soient pas tout à fait à la hauteur des espérances mêmes si elles demeurent  encore très importantes. – Le secteur privé aux Etats-Unis a créé 190.000 emplois en août, selon l’enquête mensuelle du cabinet spécialisé ADP publiée mercredi, soit un peu moins que prévu. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à 201.000 créations d’emplois. Le nombre d’emplois créés en juillet a en outre été révisé à la baisse, à 177.000 contre 185.000 en première estimation. La seconde raison tient à la situation chinoise et au tassement de son économie. Un tassement qui tend à  diffuser dans nombre de pays au plan mondial. s’y ajoutent  les mouvements boursiers erratiques tendanciellement orientés à la baisse et même les menaces sur le système financier chinois. Wall Street a donc rebondi mercredi, l’annonce de créations d’emplois inférieures aux attentes dans le secteur privé en août aux Etats-Unis ayant conforté l’hypothèse selon laquelle la Réserve fédérale ne relèvera pas ses taux ce mois-ci.  L’apaisement sur les marchés chinois a également favorisé le sursaut de la Bourse de New York, qui avait reculé mardi de 3% après la publication d’un nouvel indicateur attestant du ralentissement de la croissance de la deuxième économie du monde.  La Chine, qui a beaucoup pesé sur les marchés mondiaux ces derniers temps, a annoncé un nouveau durcissement des appels de marge sur les dérivés sur indices boursiers et un renforcement des contraintes sur les dérivés sur le change pour tenter de stabiliser ses places financières et de décourager la spéculation à la baisse sur le yuan. Wall Street a bien réagi en outre à un rapport de la Fed notant à la fois une légère augmentation des salaires aux Etats-Unis et les effets négatifs sur certaines entreprises du ralentissement économique en Chine. La situation encourageante sur le marché de l’emploi plaide en faveur d’une remontée des taux d’intérêt, toujours possible dès la mi-septembre même si les investisseurs sont de moins en moins nombreux à croire à ce scénario, en raison notamment de l’essoufflement de la croissance chinoise.

Relèvement des taux de la FED : doutes pour septembre

Relèvement des taux de la FED : doutes pour septembre

 

En dépit d’une forte croissance actuellement sur un 3,7%  et d’une situation de l’emploi satisfaisante, les taux américains risquent de ne pas augmenter cette année. En cause la dépression de la croissance en Chine et des mouvements très erratiques sur les marchés financiers orientés à la baisse. La hausse des taux pourrait n’ intervenir qu’en 2016. Les membres de la Réserve fédérale les plus pressés d’engager le processus de relèvement des taux d’intérêt américains ont déclaré vendredi que les turbulences sur les marchés financiers pourraient pousser la banque centrale à retarder le resserrement de sa politique monétaire au-delà du mois de septembre, malgré les preuves que la croissance américaine reste vigoureuse. James Bullard, le président de la Fed de St. Louis, a affirmé, lors d’un entretien accordé à Reuters, qu’il restait favorable à un relèvement des taux dès la prochaine réunion de politique monétaire, mi-septembre, ajoutant simplement que la Fed hésiterait sans doute à franchir le pas si les marchés restaient volatils jusqu’à cette date.  Les mouvements erratiques des marchés et le ralentissement de l’économie chinoise ont eu pour l’instant peu d’effet sur l’économie américaine, a-t-il souligné, en marge du symposium économique de Jackson Hole (Wyoming) auquel participent de nombreux responsables de banques centrales du monde entier. « Rien de ce qui s’est passé jusqu’ici n’a radicalement modifié les perspectives des Etats-Unis au point de changer la trajectoire de base de la politique monétaire », a-t-il dit.   »Ma préférence serait – et c’est notre stratégie – d’agir plus tôt mais d’agir progressivement. Donc allons-y et nous pourrons ajuster le rythme des hausses en fonction des données qui nous arriveront sur l’économie américaine et de l’évolution des prévisions », a ajouté James Bullard, qui a déclaré auparavant juger justifiée une hausse de taux en septembre.   »Donc l’un des avantages que nous avons est que l’orage a lieu maintenant et, pour l’instant en tout cas, nous pensons qu’il se sera calmé d’ici la tenue de la réunion du FOMC (comité de politique monétaire de la Fed) », a-t-il ajouté.   »Si les marchés sont extrêmement volatils à l’approche de la réunion, tout le monde dit la même chose – je propose donc d’attendre que les choses se calment, de voir où elles nous mènent et, une fois constaté, de prendre une décision. » La forte volatilité des marchés financiers ces derniers jours à semé le doute sur le calendrier possible du resserrement de la politique monétaire de la Fed, notamment après les propos de William Dudley, un proche conseiller de la présidente de l’institution, Janet Yellen, jugeant une hausse de taux en septembre moins urgente qu’auparavant.

 

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