Archive pour le Tag 'taux'

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Relèvement des taux en septembre ? (FED)

Relèvement des taux en septembre ? (FED)

Conséquence de la nette révision à la hausse de la croissance aux Etats –Unis, la FED menace à nouveau de relever ses taux dans les prochains mois. pas forcément uen bonne nouvelle en particulier pour l’Europe qui sera aussi contrainte de suivre alors que la reprise est encore très fragile.  La Réserve fédérale américaine devrait relever ses taux d’intérêt « dans les mois à venir » si la croissance économique accélère comme prévu et que des emplois continuent d’être créés aux Etats-Unis, a déclaré vendredi Janet Yellen. La présidente de la Fed renforce ainsi l’hypothèse d’un nouveau tour de vis monétaire en juin ou en juillet, qui a ressurgi la semaine dernière après la publication du compte-rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC). « Il est approprié (…) pour la Fed de relever progressivement et prudemment dans le temps notre taux d’intérêt au jour le jour, et probablement dans les mois à venir une telle initiative serait opportune », a dit Janet Yellen. Tout en mettant en garde contre un relèvement trop brutal des taux, elle a paru plus confiante que par le passé dans la vigueur de l’économie américaine et dans le redressement de l’inflation vers l’objectif de 2% de la Fed. « L’économie continue de s’améliorer (…) la croissance semble accélérer », a dit la présidente de la Fed lors d’une intervention au groupe universitaire Ivy League dans le Massachusetts. Elle a aussi dit s’attendre à ce que le marché du travail continue de s’améliorer. Les prix des obligations du Trésor ont baissé et le dollar s’est apprécié après ces déclarations, tandis que Wall Street a légèrement réduit ses gains. La probabilité d’une hausse de taux lors de la prochaine réunion du FOMC les 14 et 15 juin est désormais estimée à 34% contre 30% avant le discours de Janet Yellen, d’après CME Group.La probabilité d’un tour de vis monétaire à la réunion suivante, les 26 et 27 juillet, a atteint 60% et a plus que doublé en un mois. La Fed a relevé ses taux en décembre pour la première fois en près de 10 ans mais elle s’est abstenue depuis de les relever à nouveau en raison du ralentissement de l’économie mondiale et des turbulences sur les marchés financiers en début d’année. Lors de sa réunion de mars, elle a évoqué deux hausses de taux cette année. Les responsables de la Fed ont multiplié ces dernières semaines les déclarations pour rappeler aux investisseurs, qui n’y croyaient plus guère, qu’une hausse des taux était possible en juin ou en juillet, ce qu’a confirmé la teneur de leurs débats, publiés le 18 mai, lors de leur réunion en avril. La faiblesse des cours du pétrole et la vigueur du dollar sont deux facteurs qui ont été régulièrement mis en avant pour expliquer que l’inflation aux Etats-Unis ne parvienne pas à atteindre l’objectif de la Fed. Janet Yellen a déclaré vendredi que ces facteurs « semblent à peu près se stabiliser ». « Ma propre prévision est que (…) l’inflation remontera au cours des deux prochaines années vers notre objectif de 2% », a-t-elle dit.

(Avec Reuters)

Relèvement des taux peu probable par la Fed en 2016

Relèvement des taux peu probable par la Fed en 2016

 

Constatant la dégradation de la croissance de l’économie internationale la Fed laisse planer des doutes sur relèvement des taux en 2016 A l’issue de deux jours de débat, le comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed a maintenu l’objectif du taux des fonds fédéraux dans une fourchette de 0,25% à 0,50%, niveau auquel il se trouve depuis décembre dernier après son premier relèvement depuis près de dix ans. Le FOMC explique dans son communiqué que l’amélioration du marché du travail se poursuit en dépit du récent ralentissement de la croissance et ajoute qu’il continue de surveiller l’évolution des prix. Il précise que les facteurs défavorables liés à la situation économique et financière internationale restent à surveiller mais l’évocation des risques liés à ces facteurs ne figure plus dans son communiqué. « Le comité continue de surveiller étroitement les indicateurs d’inflation et l’évolution de la situation économique et financière mondiale », dit le texte. A Wall Street, la tendance s’est orientée à la hausse après ces déclarations et le dollar a peu réagi tandis que les rendements obligataires refluaient. Les marchés à terme suggèrent que l’hypothèse d’une hausse de taux en septembre – et pas avant – est la plus probable et ils montrent que la probabilité d’une deuxième hausse d’ici la fin de l’année est jugée inférieure à 50%. Selon le baromètre FedWatch de CME Group, les investisseurs estiment à 23% la probabilité d’un relèvement du taux des « fed funds » en juin, contre 21% avant mercredi. « Ce dernier communiqué ne plaide pas fortement en faveur d’une hausse de taux en juin », estime Bill Irving, gérant de Fidelity Investments. La Fed, qui a veillé ces derniers mois à ne pas donner trop d’indications sur l’évolution possible de sa politique, ne fait pas mention dans son communiqué de son évaluation globale de l’équilibre des risques pesant sur l’économie. La banque centrale note toutefois si les dépenses des ménages ont ralenti, leurs revenus réels ont augmenté à « un rythme solide » et que la confiance du consommateur demeure élevée Si l’inflation s’est récemment accélérée, la Fed dit s’attendre à ce qu’elle demeure faible à court terme, en partie à cause de l’impact prolongé de la baisse des prix de l’énergie. Elle ajoute néanmoins rester confiante dans la remontée du taux d’inflation vers son objectif de 2% sur le moyen terme « Je pense qu’ils sont en mode attentiste. Relever les taux en juin pourrait être trop rapide, à moins que l’on observe une remontée de l’inflation. Pour moi, cela semble très improbable », a commenté Brian Jacobsen, responsable de la stratégie d’investissement de Wells Fargo Asset Management. La première estimation de la croissance du premier trimestre aux Etats-Unis doit être publiée jeudi et les économistes interrogés par Reuters s’attendent à ce qu’elle montre un net ralentissement, à 0,7% en rythme annualisé contre 1,4% sur les trois derniers mois de 2015.

(Reuters)

Taux : La Fed dans le potage

Taux : La Fed dans le potage

 

La dernière déclaration de la présidente de la Fed n’est guère éclairante sur l’évolution des taux américains. « Etant donné les risques pesant sur les perspectives, je considère qu’il est approprié pour le Comité (de politique monétaire de la Fed) d’agir prudemment dans l’ajustement de sa politique », a-t-elle ajouté. « L’impact général pour l’économie américaine des développements sur les marchés mondiaux depuis le début de l’année sera très vraisemblablement limité », a encore dit Janet Yellen. Traduction le tassement économique mondial aura sans doute des conséquences aussi sur les États-Unis mais il convient de les minimiser. La politique de relèvement des taux n’est pas remise en cause mais dans le contexte elle n’est plus vraiment d’actualité. Une déclaration qui dit tout et son contraire. Les risques pesant sur l’économie mondiale ne devraient pas avoir d’impact profond sur l’économie des Etats-Unis mais il demeure approprié pour la Réserve fédérale de procéder « prudemment » dans le resserrement de sa politique monétaire, a donc déclaré mardi la présidente de la banque centrale américaine. « Les développements à l’étranger signifient qu’il nous faudra certainement, pour atteindre nos objectifs en matière d’emploi et d’inflation, suivre une trajectoire un peu plus basse pour le taux des fonds fédéraux que ce que nous avions anticipé en décembre », a dit Janet Yellen devant l’Economic Club de New York. La Fed a relevé ses taux en décembre dernier, pour la première fois depuis près de 10 ans, et les marchés s’interrogent depuis sur le nombre de hausses à venir cette année et sur le calendrier qu’adoptera la Réserve fédérale. Omer Esiner, analyste de marchés chez Commonwealth Foreign Exchange, note que le ton prudent de Yellen « n’est pas une surprise en lui-même mais est un peu surprenant par rapport au choeur des orateurs de la Fed la semaine dernière. »

Fed : maintien des taux

Fed : maintien des  taux

Pas de relèvement des taux pour la FED qui note que l’économie et les marchés restaient exposés à des risques liés aux incertitudes mondiales, même si les nouvelles projections économiques de ses responsables montrent qu’ils anticipent deux relèvements de taux d’ici la fin décembre. « Une série d’indicateurs récents, parmi lesquels une forte croissance de l’emploi, suggèrent une amélioration continue du marché du travail. L’inflation a remonté ces derniers mois », explique la Fed dans un communiqué, précisant maintenir l’objectif du taux des « fed funds » à 0,25%-0,50%. « Toutefois, l’évolution de la situation économique et financière mondiale continue de comporter des risques » et devrait maintenir l’inflation à un niveau bas cette année, ajoute-t-elle. La présidente de la Fed, Janet Yellen, a salué la résistance de l’économie américaine dans un contexte global toujours tendu mais a dit vouloir attendre une confirmation de la récente remontée de l’inflation de base aux Etats-Unis ainsi que de la poursuite de l’amélioration sur le front de l’emploi. « Le comité (de politique monétaire) a jugé qu’il était prudent de maintenir notre position lors de cette réunion », a-t-elle dit. L’institution prévoit donc désormais deux hausses cette année et non plus quatre, ce qui était son objectif lorsqu’elle a relevé les taux pour la première fois depuis près de dix ans, en décembre. »La décision de maintenir les taux inchangés reflète l’évolution de l’économie mondiale, la prudence est appropriée », a déclaré Janet Yellen lors de la conférence de presse suivant l’annonce des décisions du comité de politique monétaire de la Fed. La prévision de deux hausses cette année « reflète les prévisions de croissance mondiale et un certain resserrement des conditions de crédit », a-t-elle ajouté. La Fed a également revu à la baisse sa prévision de croissance de l’économie américaine, à 2,2% contre 2,4%, et sa prévision d’inflation, à 1,2% contre 1,6%. Elle voit cependant les prix remonter ensuite pour s’approcher de son objectif à moyen terme d’une inflation à 2%. La banque centrale continue de prédire que le taux de chômage tombera à 4,7% d’ici à la fin de l’année et continuera de baisser les deux années suivantes. La décision de laisser les taux inchangés a été prise quasiment à l’unanimité, seule la présidente de la Fed de Kansas City, Esther George, votant en faveur d’une hausse.

(Reuters)

Ce que la baisse des taux va changer : rien ! .

Ce que la baisse des taux va changer : rien !

Des mesures qualifiées de révolutionnaires par la BCE et certains experts qui se contentent de diffuser la pensée dominante. L’objectif de la BCE est de relancer l’inflation. Or il faudrait  une baisse beaucoup plus radicale pour véritablement opérer une rupture et redonner confiance. Une confiance qui manque surtout en ce moment pour assurer investisseurs et consommateurs. Contrairement à ce que dit la BCE ces derniers sont convaincus qu’on s’engage dans un processus à tendance déflationniste et qu’il convient donc d’attendre pour investir et pour consommer. La Banque centrale européenne (BCE) a donc  abaissé ce jeudi ses trois taux directeurs. Elle a ramené, comme attendu, le taux de sa facilité de dépôt à -0,4% contre -0,3%, mais elle a aussi abaissé son taux de refinancement à zéro, une première, contre 0,05% jusqu’alors, et réduit son taux de prêt marginal de 0,3% à 0,25%. Elle a en outre porté de 60 à 80 milliards d’euros le montant de ses achats mensuels sur les marchés financiers, destinés à injecter des liquidités dans le système financier et à faire baisser les taux de crédit. Elle procèdera enfin à partir du mois de juin à quatre nouvelles opérations de prêt de liquidités à long terme aux banques de la zone euro.

Des taux proches de zéro pour une dizaine d’années ?

 

 

 

Tant que la croissance mondiale ne repartira pas de manière significative il est probable que les banques centrales vont continuer de maintenir leur politique de taux très faible voire négatif. Alors il est vraisemblable que l’économie internationale va s’installer dans la croissance molle pour des années. Du coup on s’interroge sérieusement sur l’efficacité des politiques monétaires pour relancer l’économie. En effet cette  politique monétaire et notamment les taux freine l’inflation vers la déflation. Les courbes des swaps de taux d’intérêt au jour le jour sont édifiantes: elles impliquent que le principal taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) ne repassera pas au-dessus de 0,5% avant 13 ans et qu’il aura du mal à franchir le seuil de 1% pendant les soixante prochaines années. La situation est pire au Japon où le principal taux directeur resterait, à en croire ces courbes, sous 0,5% pendant encore au moins 30 ans. Même aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, les deux grands pays occidentaux les plus avancés sur la voie de la normalisation monétaire, le marché des swaps de taux au jour le jour ne permet pas d’envisager un retour des taux directeurs à 1% avant six ans dans le premier cas et dix ans dans le second. « Bien que les taux soient bas, ils ne sont pas accommodants », prévient toutefois Harvinder Sian, responsable de stratégie taux chez Citi. « L’ère des taux zéro va encore durer des années et des années, je ne serais pas surpris qu’elle se prolonge pendant cinq à dix ans. » « Les risques actuels de voir une inflation faible durablement installée basculer vers la déflation (…) sont au moins aussi graves que le problème de l’inflation des années 70. Ils nécessiteront eux aussi un changement des paradigmes de la politique économique pour être surmontés », a écrit la semaine dernière l’ancien secrétaire d’Etat américain au Trésor Larry Summers.

États-Unis : hausse des taux à cause de l’emploi ?

États-Unis : hausse des taux à cause de l’emploi ?

Comme l’emploi s’améliore aux États-Unis ressurgit la possibilité d’un nouveau relèvement des taux. Un relèvement toutefois qui n’est pas certain même en juin compte tenu du tassement de l’économie  mondiale  L’économie américaine a créé le mois dernier 242.000 emplois non-agricoles, montrent les statistiques publiées vendredi par le département du Travail. Le taux de chômage est resté quant à lui à 4,9%, son plus bas niveau en huit ans, malgré l’arrivée de nouveaux entrants sur le marché du travail. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à 190.000 créations d’emploi et à un taux de chômage stable à 4,9%.Les données de janvier et de décembre ont été révisées en hausse et montrent que l’économie a créé 30.000 emplois de plus qu’annoncé initialement (+172.000 au lieu de +151.000 en janvier et +271.000 au lieu de +262.000 en décembre). Cette bonne statistique fait suite à une série d’indicateurs économiques positifs publiés cette semaine, reflétant un nouvel élan de l’économie américaine, après une timide croissance annuelle de 1,0% au dernier trimestre 2015. La croissance du premier trimestre 2016 est prévue aux alentours de 2,5%. Les économistes estiment pour leur part que la vigueur du marché de l’emploi et l’amélioration des perspectives de croissance, auxquelles s’ajoutent des signes de timide reprise de l’inflation, pourraient inciter la Fed à augmenter à nouveau ses taux dès le mois de juin. La banque a déjà relevé son taux d’intervention en décembre, et ce pour la première fois en près de dix ans.

Le taux de chômage aurait diminué de 0.1% en 2015 ! (INSEE)

Le taux de chômage aurait diminué de 0.1% en 2015 ! (INSEE)

 

Miracle statistique !  Alors que Pôle emploi enregistre une augmentation du chômage de 88 000 personnes en  2015, l’ INSEE vient de découvrir que le taux de chômage a diminué de 01 % ;  en fait il s’agit d’un pourcentage calculé sur une population tout à fait aléatoire puis qu’on ne compte pas les chômeurs qui ne rechercheraient pas activement un emploi. Finalement la même méthodologie que celle de Pôle emploi qui consiste à radier des chômeurs dans les décomptes. De quoi lancer un cocorico pour la ministre du travail. L’Insee, l’institut français des statistiques, vient donc de dévoiler les derniers chiffres du chômage et note un léger recul pour l’année 2015. Ainsi, le taux de chômage a baissé à hauteur de 0,1% en métropole pour atteindre 10% de la population active au quatrième trimestre 2015 et 10,3% avec l’Outre-mer. Le nombre de personnes sans travail s’établit selon l’Insee à 2,86 millions, un chiffre en baisse de 1,8% sur un an. Ce recul d’une faible ampleur rassure toutefois la ministre du Travail, Myriam: «C’est un signal encourageant. Ça va dans le bon sens. L’emploi va s’accélérer», a-t-elle déclaré sur France 2. L’indicateur a par ailleurs été revu à la baisse au 3e trimestre, à 10,1% en métropole et à 10,4% en France entière. Ces taux avaient été initialement évalués à 10,2% et 10,6%, des niveaux inédits depuis 1997. Toutes les catégories d’âge ont bénéficié de cette diminution mais les 15-24 ans restent les plus touchés malgré un repli à 24% (-0,3pt). Chez les 50 ans et plus, on note une baisse de 0,1% du taux de chômage qui atteint 6,9%. Ces faibles baisses restent toutefois à relativiser compte tenu du «halo autour du chômage» qui a légèrement augmenté. Celui-ci correspond aux personnes souhaitant travailler mais qui ne sont pas comptabilisées parce qu’elles ne cherchent pas activement ou ne sont pas disponibles immédiatement. Elles étaient 1,4 million fin 2015. Un chiffre en hausse de 23 000 sur le 4ème trimestre. À noter tout de même que le nombre de personnes en sous-emploi, c’est-à-dire qui souhaiteraient travailler davantage, est en léger recul (-0,1 point), à 6,6%. L’indicateur de l’Insee, le seul reconnu à l’international, est moins sévère que celui de Pôle emploi, qui comptabilisait 3,58 millions d’inscrits sans aucune activité en métropole fin décembre, soit 88.200 de plus que fin 2014 (+2,5%).

Taux : La Fed dans le potage

Taux : La Fed dans le potage

 

Les contradictions succèdent aux contradictions quand au  relèvement possible des taux par la Fed. Certains au sein de la Fed militent toujours pour plusieurs  relèvements au cours de l’année 2016. D’autres au contraire estiment qu’il faudra s’en tenir aux seuls relèvements opérés en décembre 2015. Les opérateurs financiers eux-mêmes ne savent plus à quel saint se vouer quant à un resserrement possible de la politique monétaire. L’enquête mensuelle de la Fed de New York, effectuée avant la réunion monétaire de fin janvier qui s’était soldée par un statu quo sans surprise, montre que 75% des SVT s’attendent à ce que la prochaine modification des taux soit à la hausse, la moitié d’entre eux tablant sur un resserrement dès la prochaine réunion monétaire en mars. Une enquête largement contredite par l’attitude des opérateurs qui anticipent de plus en plus les déclarations de la Fed. De ce point de vue, Le concept de  forward guidance semble de plus en plus inopérant dans la mesure où les opérateurs anticipent les évolutions bien avant les déclarations de la Fed. Des déclarations qui sont donc en retard par rapport à l’évolution des marchés. En outre les orientations de la Fed sont loin d’être claires ;  officiellement il faudrait s’attendre à quatre relèvements de taux en 2016, en réalité compte tenu de la dégradation de l’économie mondiale qui touche maintenant la croissance des États-Unis il n’est pas même certains que la Fed en décide un cours de l’année. Le décalage croissant entre l’évolution prévisible des taux d’intérêt telle que la perçoit la Réserve fédérale américaine et les anticipations des marchés financiers risque, s’il perdure, de saper la crédibilité de l’institution. En dépit de la chute des anticipations d’inflation et des turbulences sur les marchés liées aux craintes pour la croissance, la Fed, faute d’avoir modifié son message, reste calée sur un scénario incluant plusieurs hausses de taux cette année.  Leur nombre reste flou et les investisseurs comme les économistes n’ont qu’un instrument à leur disposition pour tenter de s’en faire une idée: un graphique dans le « Résumé des prévisions économiques » de la Fed surnommé le « dot plot » et qui rassemble les projections du niveau futur des taux de chacun des membres du FOMC (Federal Open Market Committe), le comité de politique monétaire.  La présidente de la banque centrale, Janet Yellen, et le patron de la Fed de New York, William Dudley, ont laissé entendre la semaine dernière que des hausses de taux restaient au programme, en évoquant la tendance de fond solide de la conjoncture économique aux Etats-Unis. Ni l’une ni l’autre n’ont fait directement référence au « dot plot », qui envisage quatre relèvements de taux cette année, alors que le marché estime désormais à un tiers la probabilité d’une hausse unique d’ici fin décembre.

 

Remontée des taux d’intérêt reportée par la Fed

Remontée des taux d’intérêt reportée par la Fed

 

Il se confirme que la Fed doit nécessairement prendre en compte les incertitudes qui pèsent sur l’économie internationale, du coup il est peu vraisemblable que la banque centrale américaine relève encore ses taux en 2016 des taux (seulement augmentés de 0, 25 en décembre 2015). La Fed avait d’ailleurs  pris de nombreuses précautions oratoires pour justifier de ce relèvement notamment en indiquant que le resserrement progressif tiendrait compte des résultats de l’inflation hors précisément cette inflation est loin de justifier d’autres augmentations de taux. Sur un an, la progression de indice des prix à la consommation est de 0,5%, soit légèrement mieux que le consensus (+0,4%). Mais  bien loin de l’objectif de la Fed qui vise 2 % par an.  La Fed qui considère que les États-Unis ont atteint leurs objectifs en matière de croissance et d’emploi voudra en effet tenir compte du net ralentissement de l’activité internationale. Un relèvement trop significatif des taux serait susceptible de provoquer un effet de contagion dans différents pays notamment en Europe et dans les pays en développement. Certes la croissance américaine est encore solide autour de 2 % par an sur un an mais elle ne pourra être longtemps à l’abri du tassement mondial observé en particulier en Chine (notamment sur les exports comme sur les imports).  Les perspectives économiques aux Etats-Unis sont rendues « plus incertaines » par les turbulences sur les marchés financiers qui vont aussi influencer le rythme des futures hausses de taux directeurs, ont estimé les membres de la Réserve fédérale (Fed) lors de leur dernière réunion monétaire. Selon les minutes de cette réunion des 26 et 27 janvier publiées mercredi, la Fed a pris acte d’un « durcissement » des conditions financières et estime que « l’incertitude » quant aux perspectives économiques a augmenté face à ces « récents développements économiques et financiers ». Les membres de la Fed ont averti qu’ils prendraient en compte, entre autres, des implications des turbulences sur les marchés pour « le rythme et le calendrier » des ajustements monétaires. Après les avoir relevés en décembre 2015 pour la première fois en 9 ans, le Comité Monétaire de la Fed (FOMC) avait laissé les taux directeurs inchangés il y a trois semaines, notant le ralentissement de la croissance américaine au quatrième trimestre et le sévère accès de volatilité des marchés. Concernant la Chine, certains se sont inquiétés du fait que les changements structurels en Chine et les déséquilibres financiers puissent « conduire à une décélération de l’économie plus sévère que prévue ». « Le cas échéant, cela augmenterait le stress économique et financier sur les économies émergentes et autres producteurs de matières premières comme le Canada et le Mexique », qui sont parmi les premiers partenaires commerciaux des Etats-Unis. « Sans compter », ajoute la Fed, « que les marchés financiers mondiaux pourraient continuer d’être affectés par l’incertitude quant au régime de change chinois ». Certains s’inquiètent ainsi « du frein potentiel du ralentissement en Chine sur l’économie des Etats-Unis ».

(Avec AFP)

La Fed abandonne la hausse des taux

La Fed abandonne la hausse des taux

 

Inutile de tourner autour du pot, la Fed retourne sa veste en abandonnant son processus de relèvement des taux. Certes l’idée n’est pas abandonnée pour mars mais il est vraisemblable que consciente de la nette dégradation de l’activité internationale, la Fed fera l’impasse une nouvelle fois sur un relèvement. Cela d’autant plus que si la croissance aux États-Unis est encore solide, elle n’en manifeste pas moins quelques signes de tassement. Non seulement ce relèvement des taux est peu probable en mars mais on peut penser que compte tenu des tendances de l’activité mondiale la perspective d’un relèvement n’interviendra pas en 2016.  « Le comité surveille de près les évolutions économiques et financières mondiales et cherche à évaluer leur impact pour le marché du travail et l’inflation », a déclaré la Fed dans un communiqué qui diminue la probabilité d’une hausse de taux lors de la prochaine réunion de son comité prévue en mars.   »Je pense qu’il n’y a rien de très surprenant », souligne toutefois Scott Brown, économiste chez Raymond James. « Il fallait bien qu’ils reconnaissent ce qui se passe dans le reste du monde et ils continuent à pencher en faveur d’une hausse de taux à un moment ou un autre, même si la question de savoir si cela se fera en mars, juin ou septembre reste ouverte. « C’est comme cet été; on a le sentiment qu’ils pourraient reporter la hausse des taux à cause des turbulences financières. » Les futures sur taux indiquent que les traders n’anticipent pas de nouvelle hausse de taux avant juillet et parient sur le fait que la banque ne les relèvera encore qu’une seule fois par la suite cette année. Quant aux investisseurs, selon une enquête Reuters réalisée avant la réunion, ils n’attendaient qu’une seule hausse, d’un quart de point, cette année, alors que la Fed avait évoqué au mois de décembre quatre hausses sur l’année.

Le taux du livret A maintenu à 0,75% : c’est trop !

Le taux du livret A maintenu à 0,75% : c’est trop !

 

 

En apparence la décision du ministre des finances de maintenir le taux du livret à 0,75 % est généreuse. En effet l’inflation officielle est presque nulle sur un an, du coup l’épargne semble récompenser. Une apparence toutefois puisque la décollectes nette de ces produits d’épargne montre le scepticisme des épargnants quand à la rémunération réelle . Le ministre des Finances, Michel Sapin, a donc  annoncé mercredi le maintien de la rémunération du Livret A à 0,75% et la baisse du taux des Plans d’épargne logement (PEL) qui seront ouverts à compter du 1er février à 1,5%, contre 2,0% jusqu’à présent. De toute évidence les  épargnants ne sont pas convaincus de l’intérêt de mettre leur épargne sur le livret A.  Pourquoi ? D’abord parce que les revenus (salaires et pensions) ne progressent plus, ensuite parce que les taux d’intérêt sont insignifiants au regard de l’inflation réelle. L’indice des prix de l’INSEE est en effet faussé par l’évolution structurelle de la consommation des ménages ; pour résumer il y a une  hausse des dépenses contraintes dans les budgets qui n’est  pas compensée  par la stabilisation ou la baisse de dépenses ajustables. La véritable inflation est donc supérieure au taux de rémunération de 0,75 % du livret A. En conséquence le Livret A  enchaîné un septième mois consécutif dans le rouge en octobre, les épargnants ayant effectué davantage de retraits que de dépôts à hauteur de 2,29 milliards d’euros, selon des données publiées lundi 23 novembre par la Caisse des dépôts. Au terme des dix premiers mois de l’année, la décollecte nette sur ce produit atteint 8,50 milliards d’euros, un niveau sensiblement supérieur à celui constaté sur l’ensemble de 2014 (-6,13 milliards d’euros). Comme septembre, octobre est généralement un mauvais mois pour le Livret A puisque ses détenteurs ont tendance à piocher dans leur épargne pour payer leurs impôts ou acheter leurs cadeaux de fin d’année. Ainsi, en octobre 2014, la décollecte nette s’était élevée à 2,93 milliards d’euros. Ce produit souffre aussi actuellement d’un déficit d’image puisque son taux est à son plus bas niveau historique (0,75%) en raison de la faiblesse de l’inflation. Il reste toutefois supérieur à ce qu’il devrait être en théorie, soit 0,50%, puisque la Banque de France avait choisi cet été de déroger à sa formule de calcul. Fin octobre, 254,5 milliards d’euros étaient déposés sur ce produit d’épargne, un niveau encore confortable pour assurer les missions de ce livret, qui sert notamment à financer des logements sociaux. De son côté, le Livret de développement durable (LDD) a suivi la même tendance en octobre et les retraits ont aussi été supérieurs aux dépôts, à hauteur de 780 millions d’euros. Depuis le 1er janvier, il affiche une décollecte nette de 1,88 milliard d’euros. Ainsi, en prenant en compte Le Livret A et le LDD, la décollecte nette s’élève à 10,37 milliards d’euros depuis le début de l’année, un niveau proche du record constaté en 1996 (-12,8 milliards d’euros). Au total, 354,8 milliards d’euros étaient déposés fin octobre sur un Livret A ou un LDD, montant en baisse de 3,07 milliards d’euros par rapport à fin septembre.

Fed : petit relèvement des taux et précautions oratoires

Fed : petit relèvement des taux et précautions oratoires

 

Petit relèvement des taux et précautions oratoires de la FED,  relativement prudente quant à la perspective du relèvement des taux : seulement augmentés de 0, 25. La Fed a pris de nombreuses précautions oratoires pour justifier de ce relèvement notamment en indiquant que le resserrement progressif tiendrait compte des résultats de l’inflation hors précisément cette inflation est loin de justifier d’autres augmentations de taux. Sur un an, la progression de indice des prix à la consommation est de 0,5%, soit légèrement mieux que le consensus (+0,4%). Mais  bien loin de l’objectif de la Fed qui vise 2 % par an.  Dès lors compte tenu de cette inflation très faible,  la hausse des taux à laquelle va procéder la Fed sera nécessairement symbolique. La Fed qui considère que les États-Unis ont atteint leurs objectifs en matière de croissance et d’emploi voudra en effet tenir compte du net ralentissement de l’activité internationale. Un relèvement trop significatif des taux serait susceptible de provoquer un effet de contagion dans différents pays notamment en Europe et dans les pays en développement. Certes la croissance américaine est encore solide autour de 2 % par an sur un an mais elle ne pourra être longtemps à l’abri du tassement mondial observé en particulier en Chine (notamment sur les exports comme sur les imports). L’inflation de base (« core CPI »), qui exclut les éléments volatils que sont l’énergie et les produits alimentaires, a augmenté pour sa part de 0,2%, comme les deux mois précédents, et s’affiche à +2% sur un an, soit sa plus forte progression depuis mai 2014.Les pressions inflationnistes augmentent donc légèrement, et ce malgré une baisse de 1,3% des prix de l’énergie, même si l’objectif de la Fed d’une hausse des prix de 2% est loin d’être atteint. La banque centrale américaine entame mardi une réunion monétaire de deux jours qui devrait se conclure mercredi par l’annonce du premier relèvement des taux d’intérêt aux Etats-Unis depuis juin 2006.  Usant d’un ton accommodant, la Réserve fédérale souligne clairement que cette hausse de taux est une première étape d’un resserrement « progressif » de sa politique monétaire et qu’elle surveillera avant tout l’inflation avant de décider d’un nouveau relèvement des taux. A l’issue d’une réunion de deux jours, le comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed a décidé à l’unanimité de relever de 25 points de base sa fourchette d’objectif du taux des Fed Funds à 0,25%-0,50%, alors qu’elle la maintenait proche de zéro depuis le 16 décembre 2008. Cette première hausse des taux depuis 2006 aux Etats-Unis était largement anticipée par les investisseurs et la Bourse de New York a réagi positivement à la perspective de futurs relèvements seulement « progressifs », le Dow Jones finissant sur un gain de 1,28%. Le dollar a pour sa part effectué des va-et-vient entre 1,09 et 1,10 pour un euro, au gré des déclarations de Janet Yellen, la présidente de la Fed. « Avec une économie qui se comporte bien et qui devrait continuer à le faire, le comité a jugé qu’une hausse modeste de l’objectif des Fed Funds est maintenant appropriée », a dit Janet Yellen au cours d’une conférence de presse, tout en soulignant que, « même après cette hausse, la politique monétaire reste accommodante ».

États-Unis : petite inflation et petite hausse des taux

États-Unis : petite inflation et petite hausse des taux

Sur un an, la progression de indice des prix à la consommation est de 0,5%, soit légèrement mieux que le consensus (+0,4%). Mais  bien loin de l’objectif de la Fed qui vise 2 % par an.  Dès lors compte tenu de cette inflation très faible,  la hausse des taux à laquelle va procéder la Fed sera nécessairement symbolique. La Fed qui considère que les États-Unis ont atteint leurs objectifs en matière de croissance et d’emploi voudra en effet tenir compte du net ralentissement de l’activité internationale. Un relèvement trop significatif des taux serait susceptible de provoquer un effet de contagion dans différents pays notamment en Europe et dans les pays en développement. Certes la croissance américaine est encore solide autour de 2 % par an sur un an mais elle ne pourra être longtemps à l’abri du tassement mondial observé en particulier en Chine (notamment sur les exports comme sur les imports). L’inflation de base (« core CPI »), qui exclut les éléments volatils que sont l’énergie et les produits alimentaires, a augmenté pour sa part de 0,2%, comme les deux mois précédents, et s’affiche à +2% sur un an, soit sa plus forte progression depuis mai 2014.Les pressions inflationnistes augmentent donc légèrement, et ce malgré une baisse de 1,3% des prix de l’énergie, même si l’objectif de la Fed d’une hausse des prix de 2% est loin d’être atteint. La banque centrale américaine entame mardi une réunion monétaire de deux jours qui devrait se conclure mercredi par l’annonce du premier relèvement des taux d’intérêt aux Etats-Unis depuis juin 2006.

 

FED : hausse des taux grâce à l’emploi

FED : hausse des taux grâce à l’emploi

 

La FED va pouvoir s’appuyer sur les très bons résultats de l‘emploi pour engager sa première hausse des taux (voisins de zéro actuellement). Parallèlement la croissance se montre très solide et la FED ne peut plus arguer de la situation intérieure pour reculer encore l’échéance. Ceci étant cette hausse des taux pourrait être très timide car l’environnement international; lui, se dégrade  Le marché du travail américain a été encore plus dynamique qu’attendu en novembre, un nouveau signe de bonne santé de l’économie qui laisse le champ libre à la Réserve fédérale pour relever ses taux lors de sa prochaine réunion de politique monétaire, dans moins de deux semaines.  L’économie a créé 211.000 postes le mois dernier, a annoncé le ministère du Travail vendredi, et les chiffres de septembre et octobre ont été révisés en hausse, de 35.000 au total, par rapport aux estimations antérieures. Le taux de chômage, lui, est resté stable à 5,0%, son plus bas niveau depuis sept ans et demi, malgré une légère remontée, à 62,5%, du taux de participation à la population active, qui mesure la part des Américains en âge de travailler qui occupent ou recherchent activement un emploi.  Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 200.000 créations d’emploi en novembre et un taux de chômage inchangé.   »On a franchi le dernier obstacle à une hausse de taux. La Fed guettait une évolution positive des salaires et c’est un peu ce qu’on observe. Il n’y a absolument rien dans ce rapport qui puisse empêcher la Fed de relever les taux », a commenté Chris Gaffney, président d’EverBank World Markets. Ceci étant d’autres mesures de l’évolution du marché du travail surveillées avec attention par la Fed sont plus mitigés. La mesure large du taux de chômage incluant les personnes qui ont renoncé à chercher un poste et celles qui travaillent à temps partiel contre leur gré a ainsi augmenté d’un dixième de point, à 9,9%.

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