Archive pour le Tag 'taux'
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Taux de chômage en baisse : du bidouillage méthodologique
Le taux de chômage calculé par l’INSEE aurait reculé de 0,3 point au deuxième trimestre en France métropolitaine pour toucher un plus bas depuis l’automne 2012, à 9,6% de la population active. Résultat d’autant plus surprenant que la France a enregistré une croissance zéro au second trimestre (mais plus 0,4 % pour l’Allemagne). En réalité ce taux de chômage en baisse n’est possible que grâce aux glissements artificiels de chômeurs précédemment en catégorie A et qu’on a fait passer en catégorie D (petit boulot, stage et formation). Concrètement le nombre global de chômeurs ne diminue donc pas ; comment pourrait-il en être autrement sans croissance ? Grâce à ce bidouillage méthodologique, le taux pour la France entière repasse sous le seuil de 10% pour la première fois depuis le troisième trimestre 2012. La ministre du Travail Myriam El Khomri l’a attribuée « aux effets du CICE, du pacte de responsabilité et de solidarité et du plan d’urgence pour l’emploi, qui combinent des mesures structurelles et conjoncturelles de soutien à l’activité et à l’emploi. » Cependant, l’Insee a recensé 1,5 million de personnes souhaitant un emploi sans être considérées comme des chômeurs par le BIT, parce qu’elles ne sont pas disponibles dans l’immédiat ou qu’elles ne cherchent pas activement. Cette population, qualifiée de « halo du chômage », a augmenté de 29.000 personnes par rapport au premier trimestre et de 43.000 sur un an. Le nombre de personnes en sous-emploi, généralement des salariés à temps partiel qui souhaiteraient travailler davantage, s’inscrit également en hausse de 0,3 point, à 6,7%. « Techniquement, statistiquement on voit que les chiffres sont meilleurs, car ce que nous regardons aujourd’hui, ce sont les chômeurs de catégorie A, c’est à dire ceux qui cherchent activement un emploi et on sait très bien que depuis quelques mois déjà on crée beaucoup d’emploi quelque peu fictifs », analyse Marc Touati, économiste et président du cabinet ACDEFI. Il pointe notamment la multiplication des stages et des emplois aidés pour expliquer cette baisse du taux de chômage : « C’est à dire des stages, on sort les chômeurs de la catégorie A pour la mettre dans la catégorie D ».
FED : relèvement des taux……. Un jour !
La Fed comme la banque centrale européenne semble patauger quant à l’évolution de sa politique monétaire. Depuis le relèvement des taux en décembre 2015, chaque mois ou presque la banque centrale américaine évoque l’éventualité d’une hausse. Pourtant elle parait paraît de moins en moins certaine pour l’année en cours. En fait si l’économie américaine après un certain tassement retrouve des couleurs et si l’emploi se montre toujours aussi dynamique la Fed hésite à monter les taux en raison des incertitudes concernant la situation internationale. Comme la banque centrale européenne la Fed décide qu’il est urgent d’attendre. « Le comité a besoin de plus d’indicateurs pour décider d’un nouveau relèvement de ses taux ». La Fed, par cette phrase du communiqué, se donne encore quelques semaines et sans doute quelques mois d’attente pour statuer. La prudence est donc encore de mise. Et pourtant, le paysage est en train de se dégager. Le marché de l’emploi américain devient même tendu, avec de l’inflation salariale. Le vrai sujet de préoccupation concerne les « menaces externes », c’est-à-dire les risques internationaux sur l’économie américaine, semblent largement contenus. Chine, pays émergents… même le Brexit n’a pas d’impact notable marqué en ce moment, et le comité de politique monétaire de la Fed en convient. Alors pourquoi attendre encore ? D’autant que le ton se durcit très nettement dans les débats internes. Plusieurs gouverneurs ont ouvertement exprimé leur inquiétude concernant le niveau jugé trop bas des taux américains. Ils sont de nature à alimenter justement des sources d’instabilité mondiale.
(Avec BFM)
Il est possible que l’économie mondiale s’engage pendant une longue période dans la voie de la croissance molle. Du coup pendant toute cette période, les taux pourraient demeurer très bas. Tant que la croissance mondiale ne repartira pas de manière significative il est probable que les banques centrales vont continuer de maintenir leur politique de taux très faible voire négatif. Alors il est vraisemblable que l’économie internationale va s’installer dans la croissance molle pour des années. On s’interroge donc sérieusement sur l’efficacité des politiques monétaires pour relancer l’économie. En effet cette politique monétaire et notamment les taux freine l’inflation vers la déflation. Les courbes des swaps de taux d’intérêt au jour le jour sont édifiantes: elles impliquent que le principal taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) ne repassera pas au-dessus de 0,5% avant 13 ans et qu’il aura du mal à franchir le seuil de 1% pendant les soixante prochaines années. La situation est pire au Japon où le principal taux directeur resterait, à en croire ces courbes, sous 0,5% pendant encore au moins 30 ans. Même aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, les deux grands pays occidentaux les plus avancés sur la voie de la normalisation monétaire, le marché des swaps de taux au jour le jour ne permet pas d’envisager un retour des taux directeurs à 1% avant six ans dans le premier cas et dix ans dans le second. « Bien que les taux soient bas, ils ne sont pas accommodants », prévient toutefois Harvinder Sian, responsable de stratégie taux chez Citi. « L’ère des taux zéro va encore durer des années et des années, je ne serais pas surpris qu’elle se prolonge pendant cinq à dix ans. » « Les risques actuels de voir une inflation faible durablement installée basculer vers la déflation (…) sont au moins aussi graves que le problème de l’inflation des années 70. Ils nécessiteront eux aussi un changement des paradigmes de la politique économique pour être surmontés », a écrit la semaine dernière l’ancien secrétaire d’Etat américain au Trésor Larry Summers.
Il est possible que l’économie mondiale s’engage pendant une longue période dans la voie de la croissance molle. Du coup pendant toute cette période, les taux pourraient demeurer très bas. Tant que la croissance mondiale ne repartira pas de manière significative il est probable que les banques centrales vont continuer de maintenir leur politique de taux très faible voire négatif. Alors il est vraisemblable que l’économie internationale va s’installer dans la croissance molle pour des années. On s’interroge donc sérieusement sur l’efficacité des politiques monétaires pour relancer l’économie. En effet cette politique monétaire et notamment les taux freine l’inflation vers la déflation. Les courbes des swaps de taux d’intérêt au jour le jour sont édifiantes: elles impliquent que le principal taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) ne repassera pas au-dessus de 0,5% avant 13 ans et qu’il aura du mal à franchir le seuil de 1% pendant les soixante prochaines années. La situation est pire au Japon où le principal taux directeur resterait, à en croire ces courbes, sous 0,5% pendant encore au moins 30 ans. Même aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, les deux grands pays occidentaux les plus avancés sur la voie de la normalisation monétaire, le marché des swaps de taux au jour le jour ne permet pas d’envisager un retour des taux directeurs à 1% avant six ans dans le premier cas et dix ans dans le second. « Bien que les taux soient bas, ils ne sont pas accommodants », prévient toutefois Harvinder Sian, responsable de stratégie taux chez Citi. « L’ère des taux zéro va encore durer des années et des années, je ne serais pas surpris qu’elle se prolonge pendant cinq à dix ans. » « Les risques actuels de voir une inflation faible durablement installée basculer vers la déflation (…) sont au moins aussi graves que le problème de l’inflation des années 70. Ils nécessiteront eux aussi un changement des paradigmes de la politique économique pour être surmontés », a écrit la semaine dernière l’ancien secrétaire d’Etat américain au Trésor Larry Summers.
Grande-Bretagne : baisse des taux pour éviter la récession
Officiellement la banque d’Angleterre prévoit un net ralentissement de l’économie en 2017 avec une prévision de 0,8 % (au lieu de 2,3 % qui étaient prévus avant le brexit). Toutefois la décélération pourrait être encore plus importante et l’activité pourrait flirter avec le rouge. Du coup, pour redynamiser l’économie, la Banque d’Angleterre (BoE) a abaissé jeudi son taux directeur pour la première fois depuis 2009 et relancé son programme de rachat d’obligations pour faire face aux effets sur l’économie du vote des Britanniques en faveur d’une sortie de l’Union européenne. L’institut d’émission se tient prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la stabilité financière et n’exclut pas de baisser encore les taux mais écarte l’idée de les faire passer en territoire négatif, a déclaré son gouverneur, Mark Carney. La BoE, qui a baissé son taux directeur d’un quart de point, le ramenant à 0,25%, anticipe une stagnation de l’économie britannique pour le reste de l’année et s’attend à une croissance faible tout au long de l’an prochain. Si la baisse des taux, votée à l’unanimité par les neuf membres du conseil de politique de la BoE, était attendue par les économistes, la décision d’augmenter de 60 milliards de livres le programme d’assouplissement quantitatif, ainsi porté à 435 milliards de livres, l’était moins. L’élargissement de ce programme de rachat d’obligations, qui a été voté par six voix contre trois, durera six mois. La banque centrale a également lancé deux nouveaux programmes, dont l’un pour le rachat de 10 milliards de livres d’obligations d’entreprises de bonne qualité et l’autre, dont le montant pourrait atteindre 100 milliards de livres, pour s’assurer que les banques continuent à prêter malgré la baisse des taux.
Royaume uni : croissance en recul et baisse des taux
Pour l’année 2017 on attendait une croissance supérieure à 2 % mais s’il faudra sans doute se contenter de 0,6 % voire moins. L’activité générale pourrait même tomber dans le rouge. Du coup la banque d’Angleterre va sans doute décider une baisse des taux actuellement de 0,5 % pour passer à 0,25 % voire à zéro. Les indicateurs peu rassurants se multiplient depuis le vote en faveur du Brexit avec notamment l’annonce, lundi, d’une forte contraction de l’activité du secteur manufacturier en juillet. Si le principe d’une baisse des taux semble acquis, les décideurs monétaires sont divisés sur l’ampleur à donner aux mesures de soutien à la croissance, tous ne partageant pas la position de l’économiste en chef de la BoE, Andrew Haldane, en faveur d’une action « rapide et musclée ». La quasi-totalité des économistes interrogés par Reuters s’attendent à ce que la banque centrale ramène son taux d’intervention de 0,5% à 0,25% le 4 août et certains tablent même sur un taux zéro. La hausse des prix est désormais jugée susceptible de dépasser l’objectif de 2% de la banque centrale dès l’an prochain, sous l’effet notamment de la baisse du sterling, qui alourdit la facture des importations. La croissance devrait pour sa part être revue à la baisse, la question étant de savoir si la BoE prédira un simple ralentissement ou bien une récession.
(Avec Reuters)
FED : pour le statu quo sur les taux
La menace récurrente de la FED de remonter les taux devient de plus en plus virtuelle. Une nouvelle fois la banque centrale américaine a décidé de maintenir à 0,25 % son principal taux directeur. Certes la situation de l’emploi s’est nettement améliorée ces derniers temps mais des incertitudes planent sur l’évolution de la croissance mondiale. . . Globalement l’économie mondiale s’inscrit à peine dans ses tendances de long terme et les États-Unis se situent par exemple en dessous. Pour parler clair la plupart des pays développés enregistreront une croissance située entre 1,5 et à peine 2 %. La croissance mondiale elle ne dépassera pas 3 %. La dynamique de croissance reste globalement stable dans la zone OCDE avec l’apparition de signes de stabilisation de la croissance aux Etats-Unis, selon les données publiées mercredi par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Les indicateurs composites avancés de l’OCDE, conçus pour anticiper les points de retournement de l’activité, suggèrent également des perspectives plutôt positives pour les principales économies émergentes, comme dans la publication du mois de mai. L’indicateur pour la zone OCDE dans son ensemble s’est établi à 99,6 en avril, comme en mars, proche du seuil de 100 reflétant la tendance à long terme de l’activité économique. Les indicateurs des seuls pays du G7 et de la zone euro, stables par rapport au mois précédent à 99,4 et 100,4 respectivement, signalent aussi une dynamique de croissance stable. Avec un indice à 98,8 pour le troisième mois consécutif, les Etats-Unis voient apparaître des signes de stabilisation de la croissance, alors que les indicateurs publiés le mois dernier dénotaient encore un infléchissement de la croissance.
Livret A : taux maintenu
Le gouvernement n’a pas voulu réduire la rémunération du livret à dont la collecte est dans le rouge depuis le début de l’année. En cause évidemment la faiblesse du taux par rapport à l’inflation réelle. Le taux du Livret A sera donc maintenu à 0,75% jusqu’au 1er août 2017, le gouvernement et la Banque de France ayant mis en avant mardi leur volonté de privilégier la stabilité pour le produit d’épargne le plus populaire en France. La rémunération des plans d’épargne logement (PEL) sera, elle, revue à la baisse pour les PEL ouverts à partir du 1er août prochain, puisqu’elle sera fixée à 1%, contre 1,5% pour les plans ouverts actuellement. En théorie, le taux du Livret A aurait dû reculer à 0,50% début août, si la formule permettant son calcul avait été strictement appliquée. Celle-ci repose essentiellement sur l’inflation hors tabac, actuellement très basse. Mais, comme il en a la possibilité, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a choisi de ne pas la suivre. Il a ainsi préconisé un maintien de la rémunération de ce produit et son choix a finalement été entériné par le gouvernement. « Le gouvernement a souhaité maintenir une rémunération satisfaisante pour les épargnants », a fait valoir le ministre des Finances, Michel Sapin, cité dans un communiqué. Jamais, depuis sa création en 1818, le Livret A, dont les fonds servent notamment à financer le logement social, n’a affiché un taux inférieur à 0,75%.
(Avec AFP)
Après le brexit, des taux bas pour longtemps
Il y aura au moins une conséquence heureuse pour l’économie mondiale après le brexit: l’assurance à peu près totale de connaître des taux bas pendant encore longtemps. Une conséquence heureuse dans la mesure où avant le brexit l’économie mondiale manifestait déjà des signes réels de tassement y compris aux États-Unis et au Royaume uni. Un relèvement précipité des taux aurait constitué en quelque sorte une mesure à contre-courant en affaiblissant un peu plus la croissance non seulement celle des États-Unis mais celle de l’économie mondiale en raison de l’effet de diffusion. La faiblesse des taux pourra permettre de soutenir une économie dont la croissance est très faiblarde, en outre elle permettra des reports sur le marché des actions car la rémunération des ses obligations notamment est trop insignifiante voire négative. Après les incertitudes provoquées par la décision des électeurs britanniques de sortir de l’Union européenne à l’occasion du référendum organisé le 23 juin, Wall Street a repris pied, confortée par le sentiment que les taux d’intérêt aux Etats-Unis ne seront pas relevés de sitôt. Le résultat du référendum du 23 juin a donné naissance à beaucoup d’incertitudes concernant l’avenir de la Grande-Bretagne, de l’Union européenne et de l’économie mondiale. Mais comme il faudra beaucoup de temps pour régler toutes les questions soulevées par le Brexit, les investisseurs se concentrent sur ce qu’ils considèrent comme un acquis pour le futur proche : que la Réserve fédérale n’est pas prête dans l’immédiat de relever ses taux. Tout en gardant un oeil sur les implications du vote britannique, les investisseurs seront surtout attentifs cette semaine aux chiffres de l’emploi du mois de juin, dont la publication est prévue vendredi. Les économistes tablent à ce stade à 175.000 créations d’emplois en juin. Même si le chiffre se révèle supérieur aux attentes, il ne devrait pas pour autant redonner naissance à des anticipations d’une hausse des taux imminente. En revanche, s’il est aussi faible que celui du mois de mai – 38.000 créations d’emplois contre 164.000 attendues – les acteurs de marché pourraient se poser des questions sur la solidité de la croissance américaine. « S’il y a un nouveau choc, les gens vont commencer à penser qu’il s’agit d’une tendance et il y aura des craintes de récession », a déclaré Aaron Jett, vice-président chez Bel Air Investment Advisors.
(Avec Reuters)
Les taux resteront bas (Fed)
Comme le fût du canon, les taux resteront bas pendant un certain temps à indiqué la présidente de la Banque centrale américaine (Fed). Le maintien de taux bas est justifié par les incertitudes de la Banque centrale concernant d’une part le tassement de la croissance et des résultats de l’emploi très décevants. S’y ajoute un environnement international peu dynamique. Enfin la Fed attend pour prendre en compte les conséquences d’un éventuel Brexit. À noter aussi la mise en garde de la présidente de la banque centrale par rapport aux niveaux élevés des actions en décalage avec les résultats économiques. Les conséquences d. La Bourse de New York a clôturé en petite hausse mardi après les déclarations au Sénat de Janet Yellen, la présidente de la Réserve fédérale, dont les investisseurs ont retenu le ton relativement optimiste sur l’économie, reléguant au second plan les interrogations suscitées par le référendum britannique de jeudi sur l’Union européenne. L’indice Dow Jones a gagné 24,86 points, soit 0,14%, à 17.829,73. Le Standard & Poor’s-500 a progressé de 5,65 points (+0,27%) à 2.088,90 et le Nasdaq Composite a pris 6,55 points (+0,14%) à 4.843,76. Lors de son audition semestrielle par la commission bancaire du Sénat, Janet Yellen a estimé que le scénario d’une récession aux Etats-Unis n’était pas le plus probable et elle a confirmé que les taux d’intérêt devraient rester bas « pendant un certain temps ». Elle a toutefois évoqué les risques de turbulences financières en cas de victoire du camp du « Leave » au référendum britannique de jeudi. « Le problème numéro un du marché est clairement le résultat du vote à venir au Royaume-Uni. Le sentiment général s’oriente dans le sens du ‘Remain’ et cela sert de soutien », a commenté Rick Meckler, président de LibertyView Capital Management. Plusieurs sondages publiés ces derniers jours ont en effet montré une remontée des intentions de vote en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l’UE mais d’autres donnent toujours le Brexit gagnant jeudi. Le rapport remis par la Fed au Congrès mardi note par ailleurs que les ratios cours/bénéfices des actions ont atteint un niveau « bien supérieur » à leur médiane des 30 dernières années, adoptant sur ce sujet un ton inhabituellement ferme.
(Avec Reuters)
Fed : une hausse des taux mais on ne sait plus quand !
À défaut de bons résultats concernant l’emploi et l’inflation, la Fed a choisi de pratiquer l’incantation en espérant qu’une amélioration de la situation justifiera le moment venu un relèvement des taux. Mais un relèvement des taux dont la date paraît de plus en plus floue. Pas étonnant avec les chiffres très décevants concernant l’emploi de mai le tassement de la croissance aux États-Unis devrait ce confirmer « Je perçois de bonnes raisons de penser que les forces positives portant la croissance de l’emploi et une inflation plus élevée continueront de supplanter celles qui sont négatives. En conséquence, je pense que l’expansion de l’économie se poursuivra, que le marché de l’emploi s’améliorera encore et que le PIB croîtra avec modération », a-t-elle dit. Contrairement à ce qui était encore prévu par la banque fédérale américaine (Fed) et nombre d’experts il est vraisemblable qu’on n’assistera pas un relèvement des taux ni en juin ni en juillet et peut être pas du tout en 2016. En cause le tassement économique mondial qui désormais pèse aussi sur les États-Unis et se traduit notamment par des chiffres très médiocres concernant la création d’emplois. En effet on attendait de l’ordre de 160 000 emplois en plus en mai à leur qu’il semble que seulement 38 000 emplois ont été créés, chiffres qui pourraient être encore révisés à l baisse. L’économie américaine a créé au mois de mai le plus faible nombre d’emplois depuis plus de cinq ans, un chiffre qui souligne certaines faiblesses du marché du travail et pourrait dissuader la Réserve fédérale de relever ses taux d’intérêt dans un avenir proche. Le département du Travail n’a recensé que 38.000 créations de postes le mois dernier après 123.000 (révisé) en avril. Le chiffre de mai est le plus faible depuis septembre 2010.Les chiffres des deux mois précédents ont été revus à la baisse de 59.000 au total. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 164.000 créations de postes pour le mois dernier après les 160.000 annoncées initialement pour avril. En baisse comme l’ont été ceux des deux mois précédents. Rageants, la Fed avait adressé ces dernières semaines des signaux donnant au marché le sentiment qu’elle allait resserrer sa politique ce mois-ci ou le suivant. La statistique de vendredi est l’un des derniers indicateurs majeurs publiés avant la prochaine réunion de politique monétaire de la banque centrale américaine, qui se tiendra les 14 et 15 juin. « Ces chiffres de l’emploi sont assez désastreux », a commenté Gennadiy Goldberg, responsable de la stratégie de taux chez TD Securities. « Pour juin, c’est mort. L’hypothèse n’est plus sur la table. La Fed voudra des chiffres plus propres avant de relever ses taux. » La présidente de la Fed, Janet Yellen, a déclaré la semaine dernière que l’institution devrait relever ses taux « dans les mois à venir » si la croissance économique accélérait comme prévu et que des emplois continuaient d’être créés. La statistique a été pénalisée par le secteur de la production des biens, qui inclut les mines, l’activité manufacturière et la construction. Quelque 36.000 emplois y ont été supprimés, le chiffre le plus élevé depuis février 2010. Le salaire horaire moyen, indicateur surveillé de près par la Fed, a augmenté de seulement cinq cents, soit 0,2%. Il affiche sur un an une hausse de 2,5%, comme le mois dernier, alors que les économistes estiment qu’une hausse de 3% à 3,5% du salaire moyen est nécessaire pour porter l’inflation vers l’objectif de 2% visé par la Fed.
(Avec Reuters)
États-Unis : l’emploi va figer les taux
Contrairement à ce qui était encore prévu par la banque fédérale américaine (Fed) et nombre d’experts il est vraisemblable qu’on assistera pas un relèvement des taux ni en juin ni en juillet et peut être pas du tout en 2016. En cause le tassement économique mondial qui désormais pèse aussi sur les États-Unis et se traduit notamment par des chiffres très médiocres concernant la création d’emplois. En effet on attendait de l’ordre de 160 000 emplois en plus en mai à leur qu’il semble que seulement 38 000 emplois ont été créés, chiffres qui pourraient être encore révisés à l baisse. L’économie américaine a créé au mois de mai le plus faible nombre d’emplois depuis plus de cinq ans, un chiffre qui souligne certaines faiblesses du marché du travail et pourrait dissuader la Réserve fédérale de relever ses taux d’intérêt dans un avenir proche. Le département du Travail n’a recensé que 38.000 créations de postes le mois dernier après 123.000 (révisé) en avril. Le chiffre de mai est le plus faible depuis septembre 2010.Les chiffres des deux mois précédents ont été revus à la baisse de 59.000 au total. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 164.000 créations de postes pour le mois dernier après les 160.000 annoncées initialement pour avril. En baisse comme l’ont été ceux des deux mois précédents. Rageants, la Fed avait adressé ces dernières semaines des signaux donnant au marché le sentiment qu’elle allait resserrer sa politique ce mois-ci ou le suivant. La statistique de vendredi est l’un des derniers indicateurs majeurs publiés avant la prochaine réunion de politique monétaire de la banque centrale américaine, qui se tiendra les 14 et 15 juin. « Ces chiffres de l’emploi sont assez désastreux », a commenté Gennadiy Goldberg, responsable de la stratégie de taux chez TD Securities. « Pour juin, c’est mort. L’hypothèse n’est plus sur la table. La Fed voudra des chiffres plus propres avant de relever ses taux. » La présidente de la Fed, Janet Yellen, a déclaré la semaine dernière que l’institution devrait relever ses taux « dans les mois à venir » si la croissance économique accélérait comme prévu et que des emplois continuaient d’être créés. La statistique a été pénalisée par le secteur de la production des biens, qui inclut les mines, l’activité manufacturière et la construction. Quelque 36.000 emplois y ont été supprimés, le chiffre le plus élevé depuis février 2010. Le salaire horaire moyen, indicateur surveillé de près par la Fed, a augmenté de seulement cinq cents, soit 0,2%. Il affiche sur un an une hausse de 2,5%, comme le mois dernier, alors que les économistes estiment qu’une hausse de 3% à 3,5% du salaire moyen est nécessaire pour porter l’inflation vers l’objectif de 2% visé par la Fed.
(Avec Reuters)
Relèvement des taux en septembre ? (FED)
Conséquence de la nette révision à la hausse de la croissance aux Etats –Unis, la FED menace à nouveau de relever ses taux dans les prochains mois. pas forcément uen bonne nouvelle en particulier pour l’Europe qui sera aussi contrainte de suivre alors que la reprise est encore très fragile. La Réserve fédérale américaine devrait relever ses taux d’intérêt « dans les mois à venir » si la croissance économique accélère comme prévu et que des emplois continuent d’être créés aux Etats-Unis, a déclaré vendredi Janet Yellen. La présidente de la Fed renforce ainsi l’hypothèse d’un nouveau tour de vis monétaire en juin ou en juillet, qui a ressurgi la semaine dernière après la publication du compte-rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC). « Il est approprié (…) pour la Fed de relever progressivement et prudemment dans le temps notre taux d’intérêt au jour le jour, et probablement dans les mois à venir une telle initiative serait opportune », a dit Janet Yellen. Tout en mettant en garde contre un relèvement trop brutal des taux, elle a paru plus confiante que par le passé dans la vigueur de l’économie américaine et dans le redressement de l’inflation vers l’objectif de 2% de la Fed. « L’économie continue de s’améliorer (…) la croissance semble accélérer », a dit la présidente de la Fed lors d’une intervention au groupe universitaire Ivy League dans le Massachusetts. Elle a aussi dit s’attendre à ce que le marché du travail continue de s’améliorer. Les prix des obligations du Trésor ont baissé et le dollar s’est apprécié après ces déclarations, tandis que Wall Street a légèrement réduit ses gains. La probabilité d’une hausse de taux lors de la prochaine réunion du FOMC les 14 et 15 juin est désormais estimée à 34% contre 30% avant le discours de Janet Yellen, d’après CME Group.La probabilité d’un tour de vis monétaire à la réunion suivante, les 26 et 27 juillet, a atteint 60% et a plus que doublé en un mois. La Fed a relevé ses taux en décembre pour la première fois en près de 10 ans mais elle s’est abstenue depuis de les relever à nouveau en raison du ralentissement de l’économie mondiale et des turbulences sur les marchés financiers en début d’année. Lors de sa réunion de mars, elle a évoqué deux hausses de taux cette année. Les responsables de la Fed ont multiplié ces dernières semaines les déclarations pour rappeler aux investisseurs, qui n’y croyaient plus guère, qu’une hausse des taux était possible en juin ou en juillet, ce qu’a confirmé la teneur de leurs débats, publiés le 18 mai, lors de leur réunion en avril. La faiblesse des cours du pétrole et la vigueur du dollar sont deux facteurs qui ont été régulièrement mis en avant pour expliquer que l’inflation aux Etats-Unis ne parvienne pas à atteindre l’objectif de la Fed. Janet Yellen a déclaré vendredi que ces facteurs « semblent à peu près se stabiliser ». « Ma propre prévision est que (…) l’inflation remontera au cours des deux prochaines années vers notre objectif de 2% », a-t-elle dit.
(Avec Reuters)
Relèvement des taux peu probable par la Fed en 2016
Constatant la dégradation de la croissance de l’économie internationale la Fed laisse planer des doutes sur relèvement des taux en 2016 A l’issue de deux jours de débat, le comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed a maintenu l’objectif du taux des fonds fédéraux dans une fourchette de 0,25% à 0,50%, niveau auquel il se trouve depuis décembre dernier après son premier relèvement depuis près de dix ans. Le FOMC explique dans son communiqué que l’amélioration du marché du travail se poursuit en dépit du récent ralentissement de la croissance et ajoute qu’il continue de surveiller l’évolution des prix. Il précise que les facteurs défavorables liés à la situation économique et financière internationale restent à surveiller mais l’évocation des risques liés à ces facteurs ne figure plus dans son communiqué. « Le comité continue de surveiller étroitement les indicateurs d’inflation et l’évolution de la situation économique et financière mondiale », dit le texte. A Wall Street, la tendance s’est orientée à la hausse après ces déclarations et le dollar a peu réagi tandis que les rendements obligataires refluaient. Les marchés à terme suggèrent que l’hypothèse d’une hausse de taux en septembre – et pas avant – est la plus probable et ils montrent que la probabilité d’une deuxième hausse d’ici la fin de l’année est jugée inférieure à 50%. Selon le baromètre FedWatch de CME Group, les investisseurs estiment à 23% la probabilité d’un relèvement du taux des « fed funds » en juin, contre 21% avant mercredi. « Ce dernier communiqué ne plaide pas fortement en faveur d’une hausse de taux en juin », estime Bill Irving, gérant de Fidelity Investments. La Fed, qui a veillé ces derniers mois à ne pas donner trop d’indications sur l’évolution possible de sa politique, ne fait pas mention dans son communiqué de son évaluation globale de l’équilibre des risques pesant sur l’économie. La banque centrale note toutefois si les dépenses des ménages ont ralenti, leurs revenus réels ont augmenté à « un rythme solide » et que la confiance du consommateur demeure élevée Si l’inflation s’est récemment accélérée, la Fed dit s’attendre à ce qu’elle demeure faible à court terme, en partie à cause de l’impact prolongé de la baisse des prix de l’énergie. Elle ajoute néanmoins rester confiante dans la remontée du taux d’inflation vers son objectif de 2% sur le moyen terme « Je pense qu’ils sont en mode attentiste. Relever les taux en juin pourrait être trop rapide, à moins que l’on observe une remontée de l’inflation. Pour moi, cela semble très improbable », a commenté Brian Jacobsen, responsable de la stratégie d’investissement de Wells Fargo Asset Management. La première estimation de la croissance du premier trimestre aux Etats-Unis doit être publiée jeudi et les économistes interrogés par Reuters s’attendent à ce qu’elle montre un net ralentissement, à 0,7% en rythme annualisé contre 1,4% sur les trois derniers mois de 2015.
(Reuters)