Archive pour le Tag 'Taubira'

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Sondage popularité : Hollande 74% défavorables (-1 point), chute de Taubira

Sondage popularité : Hollande  74% défavorables (-1 point), chute de Taubira

Un petit point de popularité en plus pour Hollande .  Christiane Taubira, critiquée dans l’affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy, chute de huit points, selon le baromètre Ipsos-Le Point diffusé lundi. Selon cette enquête, 22% des Français approuvent l’action du chef de l’Etat, tandis que 74% émettent un jugement défavorable. De nombreuses personnalités sont en chute à moins d’une semaine des élections municipales, signe, selon Le Point, d’un ras-le-bol des Français.  Christiane Taubira, qui jouissait jusqu’ici d’une situation flatteuse, tombe à 31 % d’opinions favorables et recule de la 10e à la 20e place des personnalités politiques. Nicolas Sarkozy, au centre d’une nouvelle enquête pour conflit d’intérêts révélée par des écoutes téléphoniques, tombe à 39 % de bonnes opinions, en recul de 4 points.  L’ancien président passe de la 5e à la 12e place des personnalités en dépit de la victimisation dont l’UMP a tenté de le faire bénéficier. Du côté gouvernemental, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, dont la cote s’érode au fil des semaines, recule de deux points à 46% de bonnes opinions, soit une chute de 13 points en trois mois. Il perd ainsi la première place du baromètre au profit du grand gagnant : le maire UMP de Bordeaux Alain Juppé qui, avec 52 % de bonnes opinions, gagne 6 points.

 

Mensonges de Taubira : 71% des français condamnent

 

Mensonges de Taubira : 71% des français condamnent

Dans un sondage pour I télé,  60% des Français pensent qu’il n’est « pas grave » que la Ministre de la Justice ait été informée du dossier « Sarkozy ». Même les sympathisants de droite, pourtant à la fois très attachés à Nicolas Sarkozy et très hostiles à Christiane Taubira ne sont qu’une courte majorité de 55% à juger qu’il s’agit là de quelque chose de « grave ». En revanche qu’elle ait menti en prétendant ne pas être au courant est « grave » pour une écrasante majorité de 71% de Français. Tous, ou presque, sont unanimes à ce sujet, mais cette fois pour condamner le mensonge de la Ministre. Que 93% des sympathisants de droite soient de cet avis n’est pas surprenant, mais ce qui est plus préoccupant pour la ministre de la Justice, c’est que 41% des sympathisants de gauche partagent cette opinion.  S’agissant de la sanction à appliquer, les Français sont plus partagés : 50% pensent qu’elle devrait démissionner contre 48% qui ne le pensent pas. Ce souhait émanant des sympathisants de droite (84%) est souvent antérieur à cette affaire.  S’ils étaient justifiés, les reproches les plus graves dans cette affaire concerneraient bien davantage Nicolas Sarkozy (62%) que Christiane Taubira (34%). Les sympathisants de gauche en sont tous convaincus (87%), mais même ceux de droite sont près de quatre sur dix (38%) à le concéder. Ces derniers restent une majorité (58%), contrairement à l’ensemble de la population, à estimer que « l’affaire Taubira » serait plus grave que « l’affaire Sarkozy ».

Taubira : « oui, je me suis trompée de dates »

Taubira : «  oui, je me suis trompée de dates »

 

Explications très laborieuses de Taubira notamment sur les dates. « Oui, j’admets que je me suis trompée de dates« , a lâché Christiane Taubira sur Canal+, après s’être emportée contre les questions du journaliste Jean-Michel Apathie. Mais, s’est-elle défendue, « quel intérêt y a-t-il à ce que je me sois trompée de dates? » Pour la garde des Sceaux, « c’est l’UMP qui organise cette polémique ». « Je ne mens pas », a de nouveau martelé la ministre, concédant seulement qu’il peut lui « arriver d’être imprécise ». Christiane Taubira a été reçue ce jeudi 13 mars à l’Elysée, où elle s’est rendue en vélo. « C’était une séance de travail, comme j’en ai toutes les trois semaines avec le Premier ministre et avec le président de la République sur des dossiers relatifs à la justice », a-t-elle expliqué. L’actualité a-t-elle été évoquée? « Incontestablement », a répondu la ministre, sans en dire plus. Est-elle toujours ministre de la Justice? « Vous saurez en temps utiles », a-t-elle seulement glissé. Informée le 26 février par le parquet général et le parquet financier de l’existence d’écoutes judiciaires visant Nicolas Sarkozy, Christiane Taubira avait d’abord assuré lundi 10 mars qu’elle en avait appris l’existence le 7 mars à la lecture du Monde, avant d’être corrigée par le Premier ministre en personne le lendemain. La droite l’a alors accusée d’avoir « menti » et a réclamé sa démission. Tout en excluant de quitter le gouvernement, la ministre s’était bornée mercredi à estimer qu’il y avait eu un « malentendu ».

Pour la presse Taubira est disqualifiée

Pour la presse Taubira est disqualifiée

Les  éditorialistes tirent à boulets rouges sur la ministre de la Justice.  Titrant sur « le mensonge d’Etat », Le Figaro est le seul à demander son départ, joignant sa voix à la droite. Le directeur des rédactions du quotidien conservateur, Alexis Brézet, écrit que « dans une France qui serait à la hauteur des exigences que les Français placent en elle, la démission de la garde des Sceaux et celle du ministre de l’Intérieur auraient déjà été remises au président de la République – et acceptées ».  Pour Le Monde, à tout le moins, « la ministre de la justice est disqualifiée ». Et, ajoute Fabrice Rousselot dans Libération, « la faute politique de Christiane Taubira est évidemment du pain bénit pour l’UMP ».  Ciblant lui aussi la « faute » de la ministre, le quotidien communiste L’Humanité, sous la plume de Maurice Ulrich, tacle néanmoins l’UMP qui trouve là l’occasion « de se présenter de nouveau en robe de lin blanc, candide et innocente. C’est trop facile ».   »L’équipe Ayrault n’a pas su exploiter cette mine pour discréditer l’opposant. Pis, il s’est pris tout seul les pieds dans le mensonge », commente Cécile Cornudet dans Les Echos.  Conséquence, relevée par Hervé Cannet dans la Nouvelle République du Centre-Ouest : « De manière spectaculaire, les affaires ont donc changé de sens ».  Pour Jacques Camus (La Montagne/Centre-France), « jamais ne fut aussi criante l’absence de pilotage de l’exécutif sur un dossier sensible ».  Dans un tel contexte, l’avenir de Mme Taubira à la Chancellerie paraît compromis.   »Christiane Taubira n’est pas la secrétaire d’Etat’ en charge de notre divertissement. Elle est la ministre régalienne de la Justice. Elle doit avoir le sens des mots et la maîtrise de ses arguments », assène Jean-Pierre Tenoux dans l’Est républicain.   »Nous ne sommes pas aux Etats-Unis où le mensonge a jadis poussé un président vers la sortie. Mais, si Christiane Taubira a résisté à plusieurs +manif pour tous+, cette +manip pour tous+ pourrait bien sceller son sort Place Vendôme », estime Bruno Dive de Sud Ouest.   »En politique, les demi-mensonges ne font pas de demi-dégâts (…) Dans ces conditions, difficile de sauver le soldat Taubira », juge Patrice Chabanet dans le Journal de la Haute-Marne.

 

Écoutes de Sarkozy : Taubira ment encore

Écoutes de Sarkozy : Taubira ment encore

Taubira a de nouveau menti, en brandissant deux lettres qui prouvent qu’elle était bien informée (régulièrement et  depuis longtemps).  Ce sont deux feuillets qui disent beaucoup. On y lit tout ce que le procureur national financier a voulu faire remonter Place Vendôme. On y apprend qu’en janvier et février dernier, les policiers qui écoutaient Nicolas Sarkozy depuis cinq mois alors, ont surpris sur une ligne ouverte avec un nom d’emprunt une conversation entre l’ancien chef de l’État et son avocat Thierry Herzog.  Il est apparu que ce dernier était renseigné sur les écoutes téléphoniques qui le visaient, sur les enquêtes en cours, sur des perquisitions et qu’un magistrat de la Cour de cassation l’informait.  Dans son rapport, Éliane Houlette précise : « Nous savons bien qu’il s’agit d’une conversation avec un avocat en écoute incidente. Mais c’était une ligne sous faux nom et les infractions évoquées étaient importantes, d’où l’enquête ». Tout cela ne fait que deux pages, c’est assez minimes par rapport à un dossier d’instruction. Mais tout cela est détaillé.  En brandissant les documents à l’issue du Conseil des ministres, la garde des Sceaux assurait qu’elle n’avait reçu d’information ni sur la date, ni sur la durée, ni sur le contenu. Une partie de ces éléments figurent pourtant sur le document. La polémique sur le terrain n’est pas prête de s’éteindre.

Ecoutes Sarkozy : le procureur général Falletti confirme, Taubira a menti

Ecoutes Sarkozy : le procureur général Falletti confirme,   Taubira a menti

Taubira avait déclaré ne pas être au courant autrement que par la presse  mais le procureur général de Paris, François Falletti, a confirmé mercredi 12 mars sur Europe 1 avoir informé la Chancellerie du dossier des écoutes de l’ancien président Nicolas Sarkozy dès le 26 février.  » J’ai informé Christiane Taubira le 26 février « , confirme François Falletti. « Le 26 février 2014, il y a eu un rapport d’information qui est remonté auprès de la direction des affaires criminelles et des grâces, comme c’est la règle concernant » ce type de dossier, a expliqué le haut magistrat, en ajoutant avoir été personnellement informé « le 21 février » des écoutes de Nicolas Sarkozy et de son avocat Thierry Herzog. Dans son édition de mercredi, Le Canard enchaîné affirme que Christiane Taubira disposait dès le 26 février d’informations sur ces écoutes, alors qu’elle a assuré n’en avoir pris connaissance que par la presse. Le Canard ajoute que Manuel Valls était au courant du dossier avant même Mme Taubira, les officiers de police judiciaire devant « lui faire parvenir régulièrement leur rapport sur l’avancement de l’enquête ».

Affaire Sarkozy : Taubira a menti

Affaire Sarkozy : Taubira a menti

 

Taubira avait affirmé n’avoir pas été informé des écoutes téléphoniques sur Sarkozy, en fait elle l’était depuis au moins le 26 février d’après Ayrault lui-même. La preuve que l’affaire judicaire en cause a de fortes connotations politiques. Il est clair que la justice pas plus hier qu’aujourd’hui n’est indépendante et qu’elle se soumet aux pressions politiques. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a reconnu mardi que la ministre de la Justice et lui-même avaient été informés du placement sur écoutes de Nicolas Sarkozy, sans en connaître le contenu, ce qui contredit les dires de Christiane Taubira. L’UMP demande à François Hollande de « s’expliquer devant les Français » sur une « affaire d’Etat qui s’apparente à un véritable espionnage politique ». Le chef de l’Etat, dans une lettre au président de l’Union syndicale de la magistrature (USM), Christophe Régnard, déclare qu’il ne lui appartient pas « en vertu du principe de la séparation des pouvoirs, de [s]‘immiscer d’une quelconque manière dans une affaire judiciaire en cours ». Tant le bâtonnier de Paris, qui proteste contre ces écoutes, que le président de l’USM, qui soutient les magistrats instructeurs, en avaient appelé au chef de l’Etat dans cette affaire. François Hollande se dit seulement prêt à les recevoir.  Le Premier ministre avait auparavant démenti toute « immixtion » de l’exécutif dans l’instruction contre Nicolas Sarkozy, sans convaincre la droite, qui dénonce une entreprise de déstabilisation à 15 jours des municipales. Il a toutefois reconnu mardi soir au journal de 20 heures de France 2 que lui-même et la ministre de la Justice avaient été informés du placement sur écoutes de l’ancien président et de son avocat Me Thierry Herzog à l’ouverture, le 26 février, par le parquet général d’une instruction judiciaire pour « trafic d’influence et violation du secret de l’instruction ». Le chef du gouvernement a souligné que ni lui ni Christiane Taubira, qui a affirmé lundi sur France Info et TF1 ne pas avoir été au courant des écoutes avant un article du Monde de vendredi dernier, n’étaient informés de leur contenu.

 

Sondage justice : mauvais fonctionnement pour 75% et mauvaise image pour Taubira pour 59%

Sondage justice : mauvais fonctionnement pour 75% et mauvaise image pour Taubira pour 59%

 

 

Une justice trop dépendante, trop complexe c’est le jugement des français. On pourrait ajouter son caractère désuet et partial. Les trois quarts des Français (75%) estiment que la justice en France fonctionne mal et plus de la moitié (59%), ont une mauvaise opinion de la ministre de la Justice Christiane Taubira, selon un sondage BVA pour Le Parisien Dimanche. A la question, « Estimez-vous qu’en France la justice fonctionne globalement…? », 75% des sondés répondent « mal », 24% répondent « bien ».   »Un niveau de défiance jamais atteint depuis 1962 et les premières enquêtes sur ce thème », précise le journal.  Les Français d’autre part ne croient pas à l’indépendance des juges d’instruction. « Diriez-vous qu’en France les juges d’instruction sont indépendants du pouvoir politique ? » 57% des sondés répondent « non », 41% « oui ».  Toujours dans le même sondage, « et pour ne rien arranger, les Français n’aiment pas non plus leur ministre de la Justice », relève Le Parisien. A la question, « Quelle opinion avez-vous de Christiane Taubira ? » 59% des personnes interrogées répondent « mauvaise », 39% affirment avoir une « bonne » opinion.  D’autre part, 54% la jugent « moins bonne » ministre de la Justice que ses prédécesseurs lorsque Nicolas Sarkozy était président. 40% la trouvent « meilleure. » 6% sans opinion.  Enfin, les sondés préfèrent le ministre de l’Intérieur Manuel Valls à la ministre de la Justice Christiane Taubira, 65% contre 24% (11% sans opinion).  Sondage réalisé les 13 et 14 février.

 

Taubira : « repenser le système judiciaire ».. Il y a du boulot !

Taubira : « repenser le système judiciaire ».. Il y a du boulot !

 

 

 

Taubira veut repenser le système judicaire, il y a du boulot tellement est archaïque cette justice française ; d’abord par son objet qui porte majoritairement sur des champs qui devraient lui échapper( grâce à la dépénalisation de nombre d’infractions qui pourraient simplement faire l’objet d’un PV lorsqu’il n’y a pas de conséquences ; exemple en transport routier marchandises où la majorité des PV concernant la réglementation sont soit enterrés , soit ridicules ;  autre exemple le divorce par consentement mutuel qui pourrait très bien se faire devant un notaire pour préserver l’intérêt des parties. Tout est désuet, l’uniforme bien sûr, celui des magistrats comme de avocats.une de rares professions à se déguiser pour exercer son métier.  Aussi le langage et le rituel  qu’on dirait sortis une pièce de Molière ;  les procédures, complexes, lourdes, kafkaïennes, Aussi l’ impartialité des juges que la pseudo indépendance ne garantit nullement. Ce qui a été démontré dans certaines affaires politico-judiciaires ou tout simplement dans la différence de traitement entre le français moyen et les élites. .La garde des Sceaux revient donc sur sa réforme de l’organisation judiciaire qu’elle souhaite mettre en route avant juin 2014. Christiane Taubira explique faire « le pari de l’intelligence collective » à propos de cette réforme censée rapprocher la justice du citoyen.  « L’ensemble des acteurs du monde judiciaire sollicités ». Je fais le pari de l’intelligence collective », explique la ministre de la Justice dans un entretien au Parisien daté de dimanche en insistant sur sa volonté de « repenser le système judiciaire dans sa globalité ». Nous voulons « améliorer son fonctionnement, son efficacité et, finalement, le service rendu au citoyen », résume la garde des Sceaux. Des déclarations qui interviennent au lendemain du colloque sur la justice du XXIe siècle qui a rassemblé plusieurs centaines d’acteurs ou d’experts du monde judiciaire au siège parisien de l’Unesco. « Au lieu de demander à mon ministère d’élaborer seul un projet, j’ai réuni l’ensemble des acteurs du monde judiciaire en groupe de travail qui ont planché pendant dix mois et présentent aujourd’hui 268 propositions », précise Christiane Taubira. Parmi les pistes envisagées, la ministre de la justice cite « la création d’un guichet universel qui recueillera toutes les démarches entreprises par le justiciable quelle que soit la juridiction », « le développement des plates-formes en ligne afin de répondre aux principales questions que se posent les justiciables ou encore la centralisation de « l’ensemble des démarches quelle que soit la nature du contentieux » dans « tribunal de première instance ». La garde des Sceaux souhaite également que les magistrats fassent « un effort pour rédiger les jugements de façon plus accessible », estimant qu’il faut être « plus pédagogue ». On voit que pour l’instant la reforme n’est pas à la hauteur de l’enjeu.

 

Sondage réforme pénale : pas efficace pour 75%

Sondage réforme pénale : pas efficace pour 75%

Pas étonnant que la réforme Taubira soit « reportée » après les municipales, pour 75% des Français, le projet de loi pénale présenté par la ministre de la Justice Christiane Taubira ne permettra pas de lutter efficacement contre la délinquance, selon un sondage Ifop pour le Figaro publié lundi 7 octobre. A la question « d’après ce que vous en savez, pensez-vous que ce projet de loi présenté par Christiane Taubira permettra de lutter efficacement conte la délinquance », 75% des personnes interrogées répondent non, 25% par l’affirmative, écrit le journal. « 84% des Français ont le sentiment que la délinquance a augmenté ou beaucoup augmenté au cours des derniers mois », explique au Figaro Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et Stratégies d’entreprise de l’Ifop. « Le sentiment d’insécurité est aujourd’hui plus fort encore dans l’opinion qu’en 2002″, souligne-t-il. Sur les questions de sécurité et de justice, « faites-vous plutôt confiance à Manuels Valls ou à Christiane Taubira », 34% des sondés font plutôt confiance au ministre de l’Intérieur contre 7% à la ministre de la Justice. 14% font confiance autant à l’un qu’à l’autre mais 45% ne font confiance à aucun des deux, selon le sondage. « Il (Manuel Valls) a gagné sur le terrain de la communication, pas sur celui de l’action », décrypte Jérôme Fourquet. Enfin, 59% des personnes interrogées jugent d’une manière générale que la justice doit être réformée en profondeur, 38% qu’elle doit être réformée sur quelques aspects et 3% qu’elle ne doit pas être réformée. Le projet de loi de réforme pénale, que doit présenter en octobre la garde des Sceaux, cible privilégiée de la droite, propose une série de dispositifs visant à prévenir la récidive et favoriser la réinsertion des délinquants, passant notamment par des alternatives à la prison. Le texte a provoqué des tensions dans son élaboration, principalement entre la place Vendôme et le ministre de l’Intérieur Manuel Valls.

Réforme pénale Taubira : après les municipales !

Réforme pénale Taubira : après  les municipales !

 

 

La réforme pénale de Taubira semble créer des interrogations puisqu’il n’est plus envisagé de la voter avant les municipales. Il est vrai que le thème de l’insécurité (avec l’emploi) sera central et qu’il faut mieux enterrer pour l’instant cette réforme considérée pourtant comme phare. En effet les mauvais résultats prévisibles au municipales pourrait bien altérer certaines dispositions critiquées notamment par Valls. Le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a écarté hier la possibilité d’un examen au Parlement de la réforme pénale avant les municipales de mars, arguant de raisons de calendrier. Il a expliqué que, comme il n’y aurait « pas de procédure accélérée », « il serait difficile de l’examiner avant l’interruption des travaux du Parlement, fin février, pour cause de campagne électorale ». Manuel Valls avait assuré que le texte serait examiné après le scrutin, tandis que Christiane Taubira avait souhaité que le passage au Parlement s’effectue « dès que possible ».

 

Justice : Taubira faiat son cirque chez les écolos

Justice : Taubira faiat son cirque chez les écolos

 

Taubira continue son cirque chez les écolos pour justifier sa réforme pénale ; toujours avec autant d’assurance, de grandiloquence et même de mépris pour qui ne partage pas son avis. (Des journalistes en font régulièrement l’expérience) ; les pieds de Taubira ne touchent plus terre. Sur le fond une réforme est nécessaire mais la réinsertion ne saurait se limiter à une meilleure régulation des sorties de prison. La question est plus complexe. Dans les faits rien n’est prévu pour une réinsertion sociale et professionnelle. En outre l’outrance verbale de Taubira va discréditer la réforme auprès des français  qui ne comprennent pas qu’on oppose police et justice à un moment où l’insécurité grimpe dangereusement. Les prochains sondages vont sans doute démonter le divorce grandissant entre les ministres bobos et l’opinion. « Nous sortons de dix ans d’endoctrinement, de dix ans d’instrumentalisation des victimes. En un an nous avons fait davantage pour les victimes que l’ancien gouvernement en cinq ans », a fustigé la garde des Sceaux sous les applaudissements.   »Ceux qui protestent aujourd’hui, qui nous accusent de laxisme (…) et qui refusent de regarder le bilan de leur inaction ou de leur action frénétique, qui refusent de regarder la mesure de leurs échecs, ceux-là prétendent raisonner avec bon sens en maintenant la société dans l’ignorance des faits, dans l’ignorance de ce taux de récidive qui n’a cessé d’augmenter de 2007 à 2012″, a-t-elle ajouté.   »Nous décidons de sortir du désordre », a dit la ministre de la justice.   »Nous allons détruire, pulvériser les méthodes qui consistent à prétendre que le bon sens veut qu’il faut enfermer, enfermer et enfermer sans cesse alors que cet enfermement sans cesse crée du danger pour la société », a-t-elle ajouté.   »Parce que la justice est un ministère de la sécurité (…) nous savons ce qu’est la sécurité et nous avons le souci de la sécurité durable et réelle des Français. Ce souci nous le traduisons par ce courage politique pour une réforme qui va faire en sorte que celui qui est entré dans un parcours de délinquance en sorte », a-t-elle dit.   »Nous n’allons pas céder face aux discours aux airs martiaux et à la virilité intimidante », a-t-elle dit pour conclure son discours fortement applaudis à la veille de sa participation aux université d’été du PS à la Rochelle.  Christiane Taubira, ministre de la Justice, invitée surprise des journées d’été des écologistes est arrivée entourée des deux ministres écologistes Cécile Duflot (Logement) et Pascal Canfin (Développement), du ministre socialiste de l’Ecologie Philippe Martin et du secrétaire général d’EELV Pascal Durand.   »Nous avons une belle convergence, nous avons un idéal commun, nous avons surtout une longue, longue fréquentation », a déclaré à la presse à son arrivée la garde des Sceaux qui a déjà participé aux journées d’été des écologistes en 2009.   »Je crois en l’idéal de gauche. Il y a des gens qui portent cet idéal, il y a des circonstances où on peut faire vivre l’idéal de gauche », a-t-elle dit précisant que ce rendez-vous avec EELV est une de ces circonstances.

 

Malfaiteurs libérés: Taubira prend la grosse tête

Malfaiteurs libérés: Taubira prend la grosse tête

 

Taubira a traité par le mépris et la polémique l’affaire des trois détenus libérés faute de place en prison. Taubira donne nettement l’impression d’avoir les pieds décollés de terre depuis sa loi sur le mariage homo. Ce qui est à observer c’est surtout le ton méprisant qu’elle emplie à l’égard des journalistes et finalemenet derrière l’ignorance qu’elle a des réalités sociales liées à la délinquance. Pour elle,  le parquet de Chartres n’avait fait qu’appliquer la loi en repoussant l’incarcération de trois condamnés faute de place en prison, et défendu les magistrats tout en moquant « la polémique estivale » entretenue par l’UMP.   »L’UMP va faire l’été sur Taubira, ça n’est un mystère pour personne, ça n’a aucun intérêt », a assuré la ministre qui visitait un foyer accueillant des mineurs placés par la justice et une serre biologique faisant office de chantier d’insertion pour mineurs, en Seine-et-Marne.  Trois malfaiteurs, condamnés à deux ou trois mois de prison ferme et qui avaient été arrêtés la semaine dernière pour exécuter leur peine, ont été relâchés faute de place à la maison d’arrêt de Chartres. Cette décision a déclenché une salve de critiques de l’UMP alors que la surpopulation carcérale a atteint un nouveau record (68.569 pour 57.320 places).  Au moment où la décision a été prise onze détenus de l’établissement –qui accueillait alors 143 personnes pour 112 places– dormaient sur des matelas à même le sol faute de place, dans des cellules accueillant cinq détenus au total.  Le parquet de Chartres a décidé « de différer l’exécution de trois peines de trois mois et deux mois », a rappelé Mme Taubira, soulignant qu’il s’agissait en l’occurrence d’une application de la loi pénitentiaire de 2009. « Vous vous souvenez qui était au pouvoir en 2009? », a-t-elle demandé.   »Dans cette juridiction, lorsqu’une exécution de courte peine est différée, elle l’est de deux à quatre semaines, c’est-à-dire que les personnes qui n’ont pas été mises en prison le seront dans un mois, juste le temps d’une polémique estivale ! », a ajouté la ministre.  Elle a également fait valoir qu’en juillet, le parquet de Chartres avait décidé d’incarcérer 21 personnes et que trois personnes avaient été placées sous mandat de dépôt à l’issue d’une comparution immédiate. « Parmi ces mises sous écrou, il y a une incarcération de 19 jours, donc ce n’est pas une religion pour ou contre les courtes peines, pour ou contre la prison, c’est une liberté d’appréciation » laissée aux magistrats, a argumenté Mme Taubira.

 

Cahuzac : Taubira savait

Cahuzac : Taubira savait

Christiane Taubira a reconnu, mercredi à la sortie du Conseil des ministres, avoir été tenue informée à plusieurs reprises de l’affaire Cahuzac. Et pourtant, elle était catégorique le 16 juillet devant la commission d’enquête parlementaire de l’affaire Cahuzac. « Que ça vous étonne ou que ça vous déplaise, (…) je n’ai jamais parlé de cette affaire, ni avec M. Valls, ni avec M. Moscovici », déclarait la garde des sceaux Christiane Taubira . Une affirmation que LeCanard enchaîné a mis en doute dans son édition de mercredi. Il revient sur la cinquantaine de rapports qu’aurait reçus le ministère de la Justice entre le 6 décembre 2010 et le 2 avril 2013. C’est en tout cas ce qu’indiquait Marie-Suzanne Le Quéau, directrice de l’entité de tutelle des parquets à la Chancellerie, la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG), lors de son audition par la commission le 9 juillet. Selon l’hebdomadaire, six de ces rapports portaient sur la plainte en diffamation de Cahuzac contre le site Mediapart, et « quarante-huit concernaient (…) la détention d’un compte en Suisse et le blanchiment ». Des rapports demandés au parquet général par la chancellerie, qui devrait avoir du mal à justifier, selon le journal, qu’elle les a commandés pour ne rien en dire à quiconque. « Il n’y a pas eu d’ingérence », a-t-elle donc assuré mercredi après le Conseil des ministres. Il n’y a « pas eu non plus d’entraves, il n’ y a pas eu d’instructions individuelles », a-t-elle ajouté. Elle a toutefois assuré :  »Je réaffirme tout ce que j’ai dit devant la commission d’enquête où j’ai déposé sous serment ».  »Il y a des remontées d’information qui se font du parquet général à la DSCG, il y en a de la DSCG à mon cabinet et il y en a de mon cabinet à moi-même », a précisé Christiane Taubira.

Patrimoine ministres : Moscovici n’a pas de voitures et Taubira 3 vélos

Patrimoine ministres : Moscovici n’a pas de voitures et Taubira 3 vélos

Dans l’inventaire à la Prévert des ministres, on constate que Moscovici n’a pas de voitures et que Taubira a 3 vélos. Le ministre des Finances se déplace donc à pieds  et a peu de biens à déclarer: il dispose d’un appartement à Montbéliard, d’une surface de 125 m2 et d’une valeur de 200 000 euros, selon les informations publiées lundi par le gouvernement.  Outre cet appartement, Pierre Moscovici déclare 17 368 euros de comptes titres et 7574,97 euros de contrat d’assurance vie. Ses trois comptes bancaires totalisent 13 700 euros. Le ministre déclare encore 30 000 euros de « biens mobiliers divers ».  Selon sa déclaration, Pierre Moscovici ne possède pas de véhicule.

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