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Taubira – Darmanin : la politique dans le caniveau

Taubira – Darmanin : la politique dans le caniveau

Darmanin (UMP) comme Taubira sosnt tombés dans le piège du caniveui en s’invectivant de manière grossière. Il est clair que Taubira pose un problème de politique pénale au gouvernement occupé tant bien que mal ( plutôt mal) à lutter contre la violence, le racisme et le terrorisme. Pas vraiment une raison pour que lLa Garde des Sceaux soit traitée par  le  député-maire UMP de Tourcoing Gérald Darmanin de « tract ambulant pour le FN ». Inversement Taubira n’avait pas à tomber dans le panneau de la vulgarité en traitant Darmanin de « déchet humain ». La démocratie ne se grandit pas quand ses élus nationaux députés ou ministres de la République s’invectivent comme des chiffonniers. Faute de contenu à leur  politique les responsables en sont réduits trop souvent à se distinguer sur la forme par l’insulte ou la polémique et à transformer les intitulions en cirque. Taubira comme Darmanin  en adoptant des postures militantes , partisanes, sectaires mêmes  salissent la fonction de représentant  de  nation. Et participent  d’uen certaine manière au discrédit du système politique.  On attend qu’on relève un peu le débat malheureusement Valls lui-même se complait dans la colère polémiste , plus ou moins feinte, pour affiner son personnage d’homme de l’autorité. Pour Christiane Taubira, les propos du député-maire UMP de Tourcoing sont donc « des déchets de la pensée humaine« . La ministre de la Justice a réagi à la sortie du Conseil des ministres, alors que Gérald Darmanin a réitéré mercredi matin ses propos sur France Info. Il considère que Christiane Taubira,  »par sa politique pénale, par son laxisme, fait monter bien évidemment le Front national« , il dit d’elle qu’elle est « un tract pour le FN, c’est un appel à voter« . En réponse, Christiane Taubira a répondu mercredi midi que « lorsqu’une personne est à ce point pauvre indigente moralement, politiquement, culturellement, lorsqu’une personne est à ce point indifférente aux dégâts considérables qu’il peut produire par ses paroles qui sont des insultes, qui sont surtout des déchets même de la pensée humaine, je n’en attends rien« .  « Je trouverais ça pitoyable, si j’avais de la pitié à gaspiller, ce n’est pas le cas pour ce monsieur ! » « Franchement, je trouverais pitoyable que malgré son jeune âge – peut-être même du fait de son jeune âge – sans doute à cause de la déliquescence de son parti, il en soit contraint à s’exprimer, à tenir des propos qui ne sont pas éclairés par l’idéal républicain qui a quand même été porté par sa famille politique pendant un temps« , a-t-elle dit. Christiane Taubira a dénoncé un propos « assombri au contraire par une espèce de trépidation envieuse vis-à-vis d’un parti politique qui de toutes façons est plus doué que le sien pour susciter et pour ramasser tous les mécontentements et toutes les fureurs« .

Sondage Taubira: pas assez sévère pour 73%

Sondage Taubira:  pas assez sévère pour 73%

Un sondage qui confirme que Taubira est à coté de ses chaussures en matière de politique pénale. Certes sur les principes elle a sans doute raison mais elle fait abstraction des réalités de sorte qu’elle discrédite même les valeurs quelle est supposée défendre. D’une manière générale cet angélisme de « gauche » est le plus sûr moyen d’alimenter la protestation qui s’exprime à travers  le FN. C’est toute le drame du PS -et depuis longtemps- gérer les réalités à partir d’une vison théorique des choses et non à partir de la réalité. Exemple la réinsertion des condamnés  au lieu de la détention. Certes la détention n’est pas le meilleur moyen de favoriser la réinsertion mais le laxisme est sans doute pire. En vérité il n’existe aucune politique de réinsertion, les moyens prévus à cet effet sont dérisoires voire inexistants. La plupart des détenus n’ont pas même de travail pendant qu’ils effectuent leur peine et quand ils sortent au mieux, ils consulteront un psy mal rémunéré pendant quelques minutes ou une assistante sociale dégentée, peut-être une heure de discussion au total après des années de prison. Sans parler de ceux aux multiples condamnations qui ne mettent jamais les pieds dans un établissement pénitentiaire. Bref une politique carcérale de gribouille. En tant qu’ancien visiteur de prison, je peux témoigner malheureusement du décalage entre les discours angéliques et la pratique de gestion des populations condamnées. Certes encore une fois la prison n’est pas la solution mais  encore faudrait-il des peines de substitution réellement de nature à favoriser la réinsertion. Dans ce domaine, ce ne sont pas les bracelets électroniques qui peuvent faire  office d’outils de resocialisation des  populations des délinquants.   Selon un sondage Odoxa publié par i-Télé vendredi, 73% d’entre eux considèrent que Christiane Taubira ne se montre pas assez sévère en matière de lutte contre la délinquance. Quelques 72% des Français sont du même avis quant à sa position en matière de lutte contre le terrorisme.  Les sympathisants de droite se montrent plus impitoyables (91% pour la lutte contre la délinquance et 88% pour la lutte contre le terrorisme) que les sympathisants de gauche (53% contre la délinquance et 54% contre le terrorisme). Plus rude encore pour la garde des Sceaux, deux-tiers des Français pensent que Christiane Taubira est un handicap pour le gouvernement. Quelques 65% des Français considèrent que la Ministre de la Justice représente « plutôt un handicap » pour le gouvernement. Cette opinion est partagée par 91% des sympathisants de droite contre 63% des sympathisants de gauche.

 

« Marine Le Pen, c’est qui ça? » (Christiane Taubira)

« Marine Le Pen, c’est qui ça? » (Christiane Taubira)

Indiscutablement Taubira est la cible privilégiée de l’opposition notamment en raison de la politique carcérale qu’elle propose. De attaques qu’on peut comprendre du fait du laxisme généralisé qui caractérise la justice et notamment qui d’une certaine manière banalise la violence. Pour autant certaines attaques sont injustes à la limite du racisme et pour le moins maladroites. Mais Taubira polémiste de tempérament nourrit ce terrain en répondant à une journaliste ’ marine, Lepen, c’est qui ça ? Une forme de mépris qui ne grandit pas la fonction ministérielle ; de toute évidence elle aussi a dû mal entrer dans le costume de la fonction qui exige compétence bien sûr, mais aussi dignité et  respect. Taubira se comporte comme une militante, partiale,  toujours à la limite de l’agression ; son d’excitation permanente sied mal à une responsabilité qui exige une autre hauteur de vue. On peut évidemment ne pas apprécier Marine Lepen et son programme fantaisiste, on peut ne pas aimer non plus non plus sa dialectique de camelot et se outrances verbales. Cependant un ministre de la république ne se grandit pas en se mettant à la hauteur  du caniveau.    En déplacement aux Etats-Unis, Christiane Taubira a en effet accordé une interview à iTélé. Alors que la journaliste Laurence Haïm l’interrogeait sur les « attaques du FN » dont elle a été victime, la ministre de la Justice a affirmé qu’elle ne pleurait pas « pour des âneries pareilles », ou « parce que des imbéciles arriérés (la) traitent de tous les noms », avant d’évoquer un « concentré de dédain ». « C’est ce que vous inspire Marine Le Pen? », lui a demandé Laurence Haïm. « C’est qui, ça? », a alors répondu la ministre.

 

Loi Taubira : Sarkozy ne reviendra pas dessus pour 73% des Français

Loi Taubira : Sarkozy ne reviendra pas dessus pour 73% des Français

 

« L’abrogation si ça vous fait plaisir » ce qu’avait déclaré Sarkozy mais les Français n’y croient ( d’autant que juridiquement c’set impossible). Après avoir assuré pendant l’été qu’il « se foutait » du mariage homosexuel, qu’il avait toujours plaidé pour une union civile entre les personnes de même sexe, Nicolas Sarkozy est resté flou sur cette question lorsqu’il a fait son retour dans l’arène politique. Jusqu’au 15 novembre dernier, lors un meeting de Sens commun, l’association qui fait le pont entre la Manif pour tous et l’UMP. L’ancien président de la République s’est prononcé en faveur de l’abrogation de la loi Taubira. Mais d’après un sondage Odoxa pour i>Télé et Le Parisien 73% des Français ne pensent pas que « Nicolas Sarkozy abrogera la loi sur le mariage pour tous comme il l’a affirmé », s’il est président de la République. Un chiffre en légère baisse chez les sympathisants UMP, qui sont tout même 63% à penser qu’il ne tiendra pas son engagement. Auprès de l’ensemble des Français, Bruno Le Maire dépasse largement  Nicolas Sarkozy : 48% contre 34%, tandis que 12% préfèrent Hervé Mariton (6% sans opinion).

 

Abrogation loi Taubira : Sarkozy léger, cynique et démago

Abrogation loi Taubira : Sarkozy léger, cynique et démago

 

 

Une déclaration qui révèle le flou et l’absence de convictions de Sarkozy l’abrogation…Si ça vous fait plaisir, franchement, ça coûte pas très cher», a dit  Nicolas Sarkozy samedi devant l’association Sens commun, émanation de la Manif pour tous au sein de l’UMP, à laquelle il venait de concéder l’abrogation de la loi Taubira . Une déclaration démago devant une salle qui lui a imposé de prononcer le mot abrogation. Une déclaration cynique sur le  mode «  ça ne mange pas de pain ! Surtout un propos d’une grande légèreté car sa proposition de créer un mariage pour les hétéros, un autre pour les homos ne tient pas juridiquement, sans parler de l’impossible  coexistence de plusieurs régimes de mariage en fonction des différente lois. La preuve en tout cas que le retour de Sarkozy n’est pas une réussite. Et pourtant, chacun se demande aujourd’hui si ce moment ne pourrait pas, au moins en terme d’image, lui coûter cher tant il provoque depuis la polémique dans son camp et jusque chez les sarkosyste. Ce lundi, après ses soutiens Nadine Morano, Christian Estrosi, Roger Karoutchi ou encore Valérie Pécresse, c’était au tour de Nathalie Kosciusko-Morizet, au cœur du dispositif de l’ex-chef de l’Etat, de se déclarer sur Europe 1, «pas du tout d’accord avec cette orientation», jugeant l’abrogation « ni souhaitable ni possible». Plus embêtant pour celui qui se veut «rassembleur», NKM a assuré que beaucoup de Français, «y compris ceux qui ont manifesté contre, disent aujourd’hui : on ne va pas rouvrir cette plaie-là, il y a d’autres urgences.» Et si elle l’a – mollement – défendu contre les accusations «d’opportunisme électoral», elle a tout de même souligné que son soutien à Nicolas Sarkozy ne l’amène «en aucune manière à céder sur [ses] convictions. Elles sont constantes.»  Or, c’est d’abord sur le thème des « convictions » que ses concurrents tentent de tirer parti de l’épisode. Ainsi Hervé Mariton s’est-il fait ce lundi un malin plaisir de souligner que «la constance et la cohérence» de ses positions était sa «force» dans cette campagne. Avant de cibler «la confusion» des propos de Nicolas Sarkozy et de fustiger son emploi du mot « mariage » pour les homosexuels.

 

Abrogation loi Taubira : Sarkozy ment

Abrogation loi Taubira : Sarkozy ment

Sous la pression des militants radicalisés Sarkozy a été contraint de prononcer le mot abrogation mais tout de suite en complétant ce mot par l’annonce d’une future loi créant un mariage pour les hétéros et un autre mariage pour les homos. Bref, la coexistence de plusieurs mariages, celui en vigueur avant la loi Taubira, celui depuis la loi Taubira et le futur,  celui de la loi Sarkozy. Un imbroglio juridique forcément rejeté par le conseil constitutionnel à cause des inégalités que cela créerait. .En voulant ménager la chèvre et les choux (les réalistes et les ultras), Sarkozy s’est prix les pieds dans le tapis de la démagogie et du double langage. A tel point qu’il a aussitôt dénoncé par nombre de responsables de l’UMP (Pierre Lelouche)  par exemple).  Nicolas Sarkozy a donc évoqué pour la première fois une « abrogation » de la loi Taubira. C’était samedi devant les militants et sympathisants de « Sens commun », un mouvement de l’UMP issu de la Manif pour Tous. Sous la pression de la salle, l’ancien président de la République a finalement parlé d’abrogation à la tribune, avant de proposer l’idée d’un mariage pour les hétéros et d’un autre pour les homos. Une sortie qui n’a pas rencontré un franc succès. Si la gauche l’accuse d’avoir cédé à la frange a plus radicale de l’UMP, la droite n’est pas plus tendre avec l’ancien président de la République.  Mis à part sa garde rapprochée du moment et son équipe de campagne dans la course à la présidence du parti, à l’UMP Nicolas Sarkozy a presque fait l’unanimité contre lui. « Les Français attendent d’autres priorités que la réécriture de cette loi Taubira », a tweeté Nadine Morano, avant d’ajouter que le président de l’UMP « devra faire voter sur ce sujet ». Un autre ancien ministre sarkosyste, Christian Estrosi, a pour sa part tenu à redire que la droite ne devait pas revenir sur le mariage gay si elle retrouvait le pouvoir en 2017. Frédéric Lefèvre de son côté supplie sur son blog la même droite de « ne pas rouvrir de faux-débats ». L’ancienne ministre Valérie Pécresse, soutien de Nicolas Sarkozy pour la présidence de l’UMP, juge enfin que l’abrogation de la loi sur le mariage homosexuel n’est « pas humainement réaliste » et prône une réécriture, tout en admettant ne pas savoir « ce qu’a souhaité dire » l’ancien président. En évoquant sous la pression et presque dérision ce mot d’abrogation samedi, Nicolas Sarkozy a même réussi à mécontenter parmi les plus fervents pourfendeurs de la loi Taubira et à donner l’impression sur le sujet d’être le moins convaincu des trois candidats.  De son coté, François Fillon a jugé dimanche impossible l’abrogation  de la loi Taubira « pour des raisons juridiques ».

« Il faut réécrire la loi Taubira » (Sarkozy)

« Il faut réécrire la loi Taubira » (Sarkozy)

Pas très clair Sarkosy sur la loi Taubira qu’il ne propose pas d’abroger (comme Mariton) mais de réécrire. Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de l’UMP, s’est prononcé samedi pour une réécriture totale de la loi Taubira sur le mariage homosexuel.  C’est la première fois que l’ancien président de la République, qui s’exprimait lors d’un meeting du mouvement « Sens commun », émanant de « La Manif pour tous », prend position de façon aussi nette sur le sujet.  »La loi Taubira (…) devra être réécrite de fond en comble« , a-t-il déclaré.    »L’amour homosexuel doit avoir de la reconnaissance sociale. Cela ne me choque pas (…) Le Pacs n’est pas suffisant« , a poursuivi Nicolas Sarkozy.  »La gauche pense que la différence est une injustice (…) Moi, je crois à la différence. Je veux un mariage pour les homosexuels, un mariage pour les hétérosexuels, qui tiennent compte justement de la différence« , a-t-il conclu.  Réaction du député-maire UMP de Colomiers Franck Riester, l’un des soutiens de Bruno Le Maire : « Nicolas Sarkozy a cédé à la salle » Encore plus clairement que Nicolas Sarkozy, Hervé Mariton, lui aussi candidat à la présidence de l’UMP, est le seul à la tribune à avoir dit franchement « non » à la loi Taubira. « Il faut abroger la loi Taubira. Ce qu’une loi fait, une loi peur le défaire« , a-t-il lancé sous les applaudissements.  Bruno Le Maire enfin, qui s’était abstenu de voter sur ce texte à l’Assemblée, a fait front en rejetant toute idée d’abrogation de la loi Taubira. « Nous ne reviendrons pas, nous la droite républicaine, sur le mariage homosexuel, et je maintiens cette conviction« , a-t-il affirmé avec courage et sous les huées.

 

 

Professions réglementées : Taubira et Touraine au secours de lobbys des pharmaciens et des notaires

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Professions réglementées : Taubira et Touraine au secours de lobbys des pharmaciens et des notaires

Ce n’est pas demain matin qu’on pourra engager de vraies réformes structurelles puisque même les ministres défendent les lobbys. De ce point de vue le corporatisme ne touche pas seulement les salariés CGT du livre et des dockers mais beaucoup éd professions réglementées. On se demande pourquoi Touraine prend la défense des pharmaciens et encore moins Taubira celle des notaires avec des argumentations très floues, incohérentes  et rées spécieuses. La preuve sans doute que la politique française est surtout l’addition d’intérêts et  contradictions corpos très contradictoires avec la modernisation économique du pays. .la France est vraimenet un pays irréformable surtout quand les ministres s’en mêlent !  En faiat les deux ministres développent une approche très démago à l’égard des pharmaciens et des notaires sans doute pour Après que le ministre en charge du dossier, Arnaud Montebourg, a été débarqué du gouvernement au moment où il s’apprêtait à rentre public son projet de loi, c’est maintenant les ministres de la Justice et de la Santé qui mettent des bâtons dans les roues de son successeur, Emmanuel Macron. Marisol Touraine a déclaré ce mercredi matin qu’elle était défavorable à une autorisation de vente des médicaments à prescription médicale facultative hors pharmacies. L’une des recommandations faites par le rapport de l’Inspection générale des Finances, qui figure aussi dans une version non finalisée du projet de loi préparé par le nouveau ministre de l’Economie . «Ce qui est important, c’est de garantir la sécurité des médicaments et faire en sorte que les Français en consomment moins», a-t-elle défendu. Le but recherché de la réforme est de faire baisser le prix de ces médicaments. Si cet objectif était atteint, ce que contestent les professionnels du secteur, une augmentation de la consommation de médicaments est à craindre. Indolore pour l’assurance-maladie, puisque ces ventes se feraient hors prescription, donc non remboursées, une surconsommation reste problématique en termes de santé publique et d’interaction médicamenteuse. De son côté, Christiane Taubira a elle aussi dit ce mercredi matin tout le mal qu’elle pensait de la réforme, touchant cette fois les professions juridiques et notamment les notaires. «Moi en tant que garde des Sceaux, j’ai surtout le souci de l’accès au droit pour les justiciables, j’ai le souci de m’assurer que partout sur le territoire il y a à la portée des citoyens un notaire, un huissier, un avocat et bien entendu, de vérifier la sécurité juridique des actes qui sont élaborés», a-t-elle déclaré. «C’est cela mon approche, ce n’est pas celle du revenu». C’est presque mot pour mot l’argumentaire défendu par les notaires pour maintenir le statu quo sur leur profession et notamment sur la logique de tarification des actes. «Moi je ne suis pas une militante de la libéralisation, je ne suis pas une convaincue des vertus de la concurrence. Je le dis profondément et franchement, le droit n’est pas une marchandise», a-t-elle insisté. Plus démago, tu meurs !

22 chauffeurs pour Taubira qui roule en vélo !

22 chauffeurs pour  Taubira qui roule en vélo !

C’est maintenant bien connu Taubira se rend au ministère de la justice en vélo, c’est branché et plus écolo (même si elle est suivie par trois voitures du ministère,çà c’est moins écolo !). En  plus de ce fameux vélo de fonction (ridicule au demeurant car si l’on se fie à son popotin elle ne fait de la bicyclette que devant les cameras)), elle dispose de 22 chauffeurs pour 17 conseillers ministériels. La preuve sans doute que la justice bouge beaucoup ! Le chiffre a donc de quoi surprendre. Selon les données officielles, le cabinet de Christiane Taubira dispose de 22 chauffeurs – un record au sein du gouvernement – alors qu’il compte seulement 17 collaborateurs. Par comparaison, ils sont 12 conducteurs aux Affaires étrangères, 4 à l’Éducation, 18 à l’Écologie, 6 à la Fonction publique… Des situations hétérogènes dont chaque ministre a hérité de ses prédécesseurs. Le ministère de la Justice indique que son service comprend deux motards, un coursier et deux agents administratifs. Et assure qu’il fait des efforts. « Au cours des quatre dernières années, nous avons réduit notre effectif de trois chauffeurs », dit un porte-parole. Le parc est passé de 35 à 18 véhicules.  En théorie, seuls les ministres et la tête de leur cabinet ont droit à un véhicule à plein temps. Les autres sont à disposition des conseillers, même pour des déplacements peu lointains dans Paris. Chaque chauffeur (un policier, le plus souvent) est en binôme et travaille donc une semaine sur deux, avec des horaires larges. Les dépenses des cabinets ministériels demeurent opaques, sans contrôle réel. Le député PS René Dosière, héraut de la transparence publique, estime que le coût moyen d’un cabinet s’élève à 17 millions par an, dont 5 millions pour la communication. Il réclame que « tous les frais soient rendus publics au fur et à mesure des dépenses effectuées dans l’année » : salaires, déplacements, repas, etc. Une solution pour éviter « les fantasmes », dit-il, et les abus.

 

Coup de gueule contre Taubira

Coup de gueule contre Taubira

 

Avec la position de Taubira tous les délits pourront s’affranchir de la prison. Du Coup Hollande a poussé un coup de gueule contre la fantasque ministre de la justice. François Hollande serait « furieux » contre Christiane Taubira. C’est ce que rapporte vendredi Le Parisien. Le Président reproche à la ministre de la Justice d’avoir laissé passer, lors de l’examen mardi du texte sur la réforme pénale par la commission des Lois de l’Assemblée nationale, un amendement auquel le gouvernement était opposé. Il s’agit d’étendre la contrainte pénale – une peine en milieu ouvert, hors de prison – à tous les délits, alors que le texte initial prévoit qu’elle ne s’applique qu’aux délits passibles de cinq ans d’emprisonnement. Le trafic de drogue ou l’agression sexuelle étaient donc de facto exclus de la mesure, comme le souhaite le Premier ministre Manuel Valls. Sauf que la garde des Sceaux, a, selon le quotidien, omis de dire l’opposition du gouvernement sur la question et donc laissé passer l’amendement. La veille, une réunion interministérielle avait pourtant arrêté la ligne du gouvernement. La ministre de la Justice a été convoquée mercredi matin dans le bureau du Président. « Elle s’est fait vertement rappelé à l’ordre sur son devoir de loyauté », rapporte un proche de l’Elysée, cité par Le Parisien. » « Il faut garder la logique et les équilibres du texte, et faire attention aux amendements qui pourraient venir », lui a dit le Président selon Le Monde.  Depuis le début, Christiane Taubira plaide depuis le début pour une extension de la contrainte pénale à tous les délits. Elle n’a pas changé de position. « Il est cohérent, logique et plus efficace que dans certains cas, l’on puisse prononcer une contrainte pénale plus contraignante que le sursis avec mise à l’épreuve, qui couvre tout le champ des délits. On va priver les magistrats d’un outil. C’est mieux de donner le choix aux magistrats, c’est un outil supplémentaire. C’est une bonne mesure. Maintenant il y a l’arbitrage du Président », explique la ministre de la Justice au Monde.  Elle s’était déjà opposée à Manuel Valls sur plusieurs points de la réforme à l’été 2013. Selon Le Monde, elle aurait indiqué au Premier ministre que les députés socialistes étaient prêts à la soutenir sur l’idée d’étendre la contrainte pénale à tous les délits. « Le groupe PS à l’Assemblée m’a dit qu’il va voter cet amendement. Donc si tu veux que je fasse battre le gouvernement dans une séance publique, je le fais… », a-t-elle glissé au chef du gouvernement mercredi. Mais la chancellerie assure de son côté au Parisien que la ministre défendra la semaine prochaine dans l’hémicycle les amendements pour « rétablir le texte du gouvernement ».

 

Nouvelle polémique Taubira

Nouvelle polémique Taubira

La polémique a débuté samedi, lors d’une commémoration de l’abolition de l’esclavage. Une commémoration durant laquelle Christiane Taubira s’est abstenue de chanter la Marseillaise.  À ses côtés, le Premier ministre Manuel Valls, la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin et la maire de Paris Anne Hidalgo, qui ont tous les trois repris l’hymne national. Dimanche, alors que la polémique commençait à enfler, avec notamment un appel à la démission lancé samedi par un élu UMP du XVIIe arrondissement de Paris, où se déroulait la cérémonie, Christiane Taubira s’est expliquée sur sa page Facebook. Elle a souligné que « certaines circonstances appellent davantage au recueillement qu’au karaoké d’estrade ». « Quand, à la note exacte, au-dessus de l’orchestre, la voix de la soliste se détache, j’écoute. Et j’écoute jusqu’au bout ». Une prise de position qui, loin d’éteindre le feu, l’a ravivé. Sur Europe 1, Jean-François Copé, le président de l’UMP, a lundi expliqué : « Ça pourrait être considéré comme une boulette de plus de Mme Taubira, mais ce qui est profondément choquant, c’est qu’elle ait pu qualifier le fait de ne pas chanter l’hymne national en parlant de ‘karaoké d’estrade. Je suis, je pense comme des millions de Français, profondément choqué qu’elle ait pu utiliser ce type de formule« . « Tout cela est intenable, sur le fond comme sur la forme. » (Jean-François Copé) Le Front national de son côté a appelé à la démission de Christiane Taubira. Selon Florian Philippot, « Mme Taubira devrait partir ou être démise. À ce moment-là, que M. Hollande prenne ses responsabilités face à un comportement honteux.«  Le ministre de l’Education nationale, Benoît Hamon, a pris lundi la défense de la garde des Sceaux. « Pas de mauvais procès à Christiane Taubira, pas de mauvais procès à ceux qui gardent le silence quand on chante la Marseillaise, parce que c’est aussi un moment de recueillement, ce n’est pas qu’un moment d’exaltation« , a-t-il plaidé sur BFM TV. Christiane Taubira, a-t-il ajouté, « est devenue l’objet de toutes les polémiques injustes et elle a eu raison de réagir« . Manuel Valls a jugé « absurde » cette nouvelle polémique. « Le pays crève de ces polémiques absurdes qui détournent nos compatriote de l’essentiel« , a déclaré le Premier ministre en marge de la visite d’une entreprise en Haute-Savoie, ajoutant ne pas avoir « une minute à perdre » sur ce sujet.

Taubira vire un procureur

Taubira vire un procureur

 

Le procureur de la République de Saint-Denis-de-la-Réunion, Philippe Muller, s’est vu notifier son déplacement d’office «dans l’intérêt du service» mercredi par la chancellerie, selon une information de nos confrères du Parisien. La ministre de la Justice, Christiane Taubira a en effet décidé sa mutation «pour le bon fonctionnement de la juridiction». FO magistrats, qui assure la défense du procureur, dénonce une mutation d’office en dehors de toute procédure disciplinaire et irrégulière. «Philippe Courroye, dernier magistrat du parquet muté, avait eu accès à son dossier. Ce qui n’est pas le cas pour Philippe Muller!», s’insurge Emmanuel Poinas, secrétaire général de FO magistrats. Et de rappeler que le Conseil d’État stipule que tout magistrat déplacé d’office doit préalablement avoir accès à son dossier. Le problème n’est finalement pas tant les faits qui lui sont reprochés que le procédé utilisé. «Je ne suis pas là pour dire que la procédure est infondée, ce n’est pas le sujet, puisque de toutes façons nous n’avons pas eu accès au fond, je dis juste qu’elle n’est pas régulière», insiste Emmanuel Poinas. Le syndicat explique réfléchir à la suite à donner à l’affaire. «Le CHSCT a été alerté à plusieurs reprises des agissements de Philippe Muller, raconte pour sa part Christophe Régnard, président de l’Union syndicale des magistrats (USM), et l’inspection du travail avait même été saisie. Le procureur traitait particulièrement mal ses équipes». L’USM avait écrit plusieurs fois à la garde des Sceaux pour lui faire part du comportement du magistrat. La mutation d’office en dehors de faute disciplinaire établie suscite toutefois de nouvelles inquiétudes au sein de la magistrature sur le statut des magistrats du parquet, soucieux de leur indépendance. v

 » Taubira est une catastrophe » (Philippe Bilger)

 » Taubira est une catastrophe » (Philippe Bilger)

C’est un portrait au vitriol que dessine Philippe Bilger (qui a été l’un des premiers magistrats de France) de Christiane Taubira. Concernant sa politique, son constat est lapidaire : « Elle n’a rien fait » ajoutant, pour expliquer sa reconduction à son poste : « la compétence n’est pas une chance mais souvent un handicap pour les ministres… plus ils sont attaqués, plus ils sont défendus et plus ils sont maintenus. » Philippe Bilger se défend aussi de toute arrière-pensée partisane. Il admet avoir été sous le charme du candidat Sarkozy en 2007 mais, très vite déçu, il a voté Hollande en 2012 et rend aussi hommage à Elisabeth Guigou, une Garde des Sceaux qui fut une « ministre digne de ce nom« .  Comprendre les criminels, c’est aussi s’intéresser au rôle de la prison. Le magistrat avance, à contrecourant du gouvernement, que « la prison n’est pas la responsable exclusive de la récidive« . Des raisons qui entourent le problème mais ne suffisent pas selon lui. Christiane Taubira veut vider les prisons. Il n’est pas en désaccord total en ce qui concerne les courtes peines : « Je serais prêt à reconsidérer la nécessité d’enfermement pour cette majorité-là. » Depuis mai 2012 la marge de liberté du juge est « considérable« . Ce qui n’empêche pas Philippe Bilger de confier qu’il est « effaré par le degré d’ignorance judiciaire des politiques qui votent des lois qui concernent la justice« .

 

Taubira bientôt virée

Taubira bientôt virée

Christiane Taubira n’en aurait plus pour longtemps au ministère de la Justice. La  garde des Sceaux devrait quitter la Chancellerie d’ici quelques mois, le temps de faire passer une mini  réforme pénale au Parlement. Elle serait remplacée par l’actuel président de la commission des lois à l’Assemblée nationale, le député du Finistère Jean-Jacques Urvoas. Ironie de l’histoire, ce dernier visait de longue date le ministère de l’Intérieur. Il avait reçu le soutien de Manuel Valls mais François Hollande s’était opposé à sa nomination, lui préférant son fidèle François Rebsamen. Le président de la République et son premier ministre s’étaient finalement accordés sur Bernard Cazeneuve. Depuis un moment déjà, Christiane Taubira ne cachait pas son envie de quitter le ministère de la Justice depuis la montée en puissance de Valls avec lequel elle ne s’entend pas. Quitte à rester dans le gouvernement, elle avait demandé le ministère de l’Éducation. Mais pour compenser son profil droitier, Manuel Valls l’avait finalement attribué à Benoît Hamon.

 

Réforme pénale Taubira enterrée

Réforme pénale Taubira enterrée  

 Taubira, dont le départ de la Place Vendôme fait peu de doute, même si elle pourrait obtenir un autre portefeuille, ne sera pas entendue ce mercredi par la commission des lois sur son projet de réforme pénale, comme c’était initialement prévu. Le monde policier et judiciaire s’interroge sur l’avenir de cette réforme très controversée. Pour l’association Institut pour la Justice, étiquetée à droite, son abandon est imminent tant les positions de Manuel Valls sont limpides. Dans sa lettre au président au mois de juillet, il y déplorait notamment l’abandon des peines planchers, prôné par Christiane Taubira. En résumé, un match laxisme versus fermeté. Du côté des syndicats de police, pas les premiers supporters du texte, on est plus réservé sur son sort. Manuel Valls Premier ministre c’est une bonne nouvelle, ça veut dire qu’en tout cas le texte ne sera pas mis en chantier tel quel, renvoyant donc aux calendes grecques la très controversée réforme Taubira. De toute façon le climat n’est pas assez apaisé pour un examen mi-avril de la loi à l’Assemblée. Forcément, ça ne fait pas les affaires du rapporteur du texte, Dominique Raimbourg. Pour lui, la réforme est « in-enterrable ». C’est une véritable nécessité. Les magistrats eux attendaient de pied ferme le changement, ils ne sont pas vraiment optimistes. Avec ce nouveau locataire à Matignon, François Hollande a clairement envoyé un signal et pas le meilleur qui soit. Repousser le calendrier serait un véritable échec. Au syndicat de la magistrature on en est même à espérer que la réforme, bien qu’imparfaite, soit examinée en l’état, plutôt qu’enfouit dans les cartons. A noter que même si le passage de la ministre de la Justice devant la commission des lois a été reporté, le texte pourrait passer devant l’Assemblée le 14 avril comme prévu.

 

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