Archive pour le Tag 'Taubira'

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Sondage : Taubira peut rester

Sondage : Taubira peut rester

 

Un récent sondage Ifop pour I télé publié samedi 9 janvier fait apparaître qu’ une majorité des Français (54%) estime que la garde des Sceaux, Christiane Taubira, peut rester. Pourtant une autre majorité encore plus large se déclare en faveur de la déchéance de nationalité à l’égard de laquelle Taubira a manifesté son désaccord total. Des résultats en apparence assez contradictoires. Cependant cela peut correspondre aux souhaits des Français de voir représenter dans le même gouvernement toutes les sensibilités. Pour preuve le fait que même chez les sympathisants des républicains les avis sur cette question sont aussi assez partagés. Sans doute faut-il voir là le sentiment général que la France ne peut plus se permettre de se vautrer dans des clivages  obsolètes qui hypothèquent l’efficacité du gouvernement dans une période de crise particulièrement aiguë. Sans doute tiendrait-on des résultats assez comparables si l’on interrogeait les Français pour savoir si Macon représentant de l’aile droite du gouvernement devait ou non se maintenir dans l’équipe de Manuel Valls. Il y a de toute évidence une demande d’unité dans le résultat de ce sondage. Unité pratiquée par exemple depuis longtemps en Allemagne tandis que la France se livre encore aux délices de l’affrontement politicien aussi stérile que superficiel. Avec Taubira les Français ont peut-être l’impression que cette présence constitue une garantie vis-à-vis de la dérive droitière de Hollande ; à l’inverse avec Macon cela peut constituer la garantie qu’Hollande ne retombera pas dans la dérive bureaucratique étatiste dans le domaine économique. Au gouvernement malgré son désaccord avec l’exécutif à propos de la déchéance de la nationalité pour les binationaux, selon un sondage IFOP pour iTélé publié samedi 9 janvier. A l’opposé, 45% des personnes interrogées pensent que Christiane Taubira devrait quitter le gouvernement. Parmi les sympathisants du PS interrogés, 70% pensent que la ministre peut rester dans l’équipe de Manuel Valls contre 28% d’un avis contraire. Chez les sympathisants des Républicains, 52% souhaitent la voir partir contre 47% qui estiment qu’elle peut rester au gouvernement.

« Avec Taubira où tout fout le camp »(Valérie Pécresse)

« Avec  Taubira où tout fout le camp »(Valérie Pécresse)

 

Le moins que l’on puisse dire ce que l’autorité de l’État ne cesse de ce déliter avec les saillies gauchisantes de Christine Taubira. Ce que constate Valérie Pécresse qui  s’est montrée, comme François Bayrou sur RTL . La nouvelle présidente de la région Île-de-France n’apprécie pas que la garde des Sceaux ait une voix discordante avec le reste du gouvernement. C’est, selon elle, le symbole d’un certain malaise. Pourtant le départ de Taubira du gouvernement ne semble pas d’actualité. Gardienne du temple des dogmes socialistes elle apporte consciemment ou inconsciemment en effet un peu ça caution aux orientations sociales libérales du Hollande. Lequel est surtout prévu tu peux te recouvrir tout le spectre de l’électorat pour légitimer sa candidature en 2017. Mais le gouvernement ressemble de plus en plus à une auberge espagnole où les propos contradictoires fleurissent.   »Je suis partisane de la philosophie Chevènement, ‘quand on est ministre on ferme sa gueule ou ça démissionne’, c’est ce que j’ai fait quand je l’étais, assure l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et du Budget sous Nicolas Sarkozy. Je ne comprends pas cette cacophonie gouvernementale, symbole d’un pays où tout fout le camp. Je ne vois pas d’autre solution que son départ pour restaurer l’autorité. »  Avoir des convictions différentes dans un gouvernement « c’est possible » selon Valérie Pécresse, tout en nuançant en rappelant que Delphine Batho et Arnaud Montebourg n’ont pas eu droit au même traitement de faveur. « Le gouvernement a eu beaucoup moins d’états d’âme », souligne-t-elle. « Ce que je crois c’est qu’il y a une vraie dérive. Il y a un besoin d’autorité dans la société française. » 

Goutte d’Or : l’assaillant de la « n’était pas radicalisé » !!!! (Taubira)

Goutte d’Or : l’assaillant de la « n’était pas radicalisé » !!!! (Taubira)

 

Encore une surprenante déclaration de Christiane Taubira qui consciemment ou inconsciemment accumule en ce moment les bourdes. Sans doute pour démontrer que la politique judiciaire de lutte contre le terrorisme n’est pas en cause voire pour démontrer que de nouvelles mesures sont inefficaces comme la déchéance de nationalité par exemple–Taubira déclare de façon bien imprudente que l’homme qui a attaqué un commissariat, jeudi matin à Paris, « n’a aucun lien avec la radicalisation violente ». Une curieuse déclaration dans la mesure où pour l’instant l’identité même de l’auteur de l’attentat n’est pas certaine. En outre dans ce type d’affaires il faut en général des semaines voire des mois pour tenter d’établir des liens éventuels avec d’autres protagonistes. D’une certaine manière le parquet montre une  grande incohérence en considérant que l’attentat de Valence ne relève pas d’un acte terroriste et qu’inversement celui de la Goutte d’Or lui mérite cette appellation. On ne peut être que dubitatif quand Christiane Taubira considère que l’intention meurtrière du terroriste de la Goutte d’Or n’a aucun lien avec la radicalisation violente. Le parquet antiterroriste s’est saisi de l’affaire, notamment parce que l’assaillant portait un papier avec le drapeau de Daech sur lui au moment où il a attaqué le commissariat de la Goutte d’Or à Paris, jeudi matin. Sur ce papier, il était également écrit en arabe qu’il « prête allégeance » au groupe Etat islamique. Pour autant, « ce qui apparaît très clairement de ce qui est connu de cette personne, (c’est qu’elle) n’a aucun lien avec la radicalisation violente, aucun », a affirmé la ministre de la Justice Christiane Taubira jeudi soir. Christine Taubira qui se ménage quand même une sortie de secours en ouvrant l’hypothèse d’un lien avec un réseau ou bien d’une fragilité psychologique. Bref tout et son contraire ou l’incohérence érigée en valeurs républicaines chez la ministre de la justice.

Taubira : logement social à Paris !! .

Taubira : logement social à Paris !!

Pour Taubira la gardienne du temple des valeurs gauchistes et l’égérie de la justice sociale il n’y a cependant pas de petits bénéfices. Pendant déjà de nombreuses années elle avait occupé un logement l’OPAC de Paris alors qu’elle était parlementaire. Cette fois Selon Marianne, la garde des Sceaux aurait emménagé mi-décembre dans un logement social géré par ICF Habitat, l’organisme immobilier de la SNCF. Cet appartement serait situé aux Batignolles dans le XVIIe arrondissement de Paris. D’après le magazine sa superficie serait de 100 m2 et le loyer s’élèverait à 1.920 euros hors charges (2.196 euros avec les charges), soit un prix bien inférieur au marché. « La Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier) estime une telle location à 2.600 euros hors charges » poursuit Marianne. « L’appartement de Christiane Taubira appartient à la catégorie des logements dits à loyer maîtrisé, plus chers qu’un logement social classique, mais réservés aux classes moyennes n’ayant pas les moyens de se loger dans le privé », ajoute Marianne. Selon Marianne, « une habile entourloupe lui a permis de s’attirer les faveurs du bailleur. Son dossier déposé à l’automne auprès d’ICF Habitat mentionne non pas ses revenus de 2014, mais ceux de 2013. Or, cette année-là, la ministre avait encore deux personnes à sa charge : sa fille (…) et l’enfant de celle-ci ». On peut s’étonner que la ministre de la justice si soucieuse des principes républicains d’égalité se soit laissé entraîner dans des petits pratiques pour le moins discutable. En effet pour apprécier la justification de l’accès à un logement social on ne saurait seulement prendre en compte les revenus officiellement affichés. Christiane Taubira n’appartient pas vraiment à la catégorie sociale des candidats au logement et des points elle dispose même d’un patrimoine confortable déclaré autour de 500 000 € mais sous-estimés d’après de nombreux experts comme d’ailleurs ceux d’autres responsables politiques. D’ailleurs pour montrer sa dérision à l’égard de l’obligation de déclaration légale de patrimoine Christiane Taubira n’a pas hésité à mettre dans la liste de ses biens trois vélos. Le récent doute mieux fait de mettre la valeur exacte de son patrimoine immobilier notamment en Guyane.

 

Déchéance de nationalité : « une efficacité dérisoire » pour Taubira !!!

Déchéance de nationalité : « une efficacité dérisoire » pour Taubira !!!

 

 

Avec cette nouvelle déclaration on peut légitimement se demander ce que Christiane Taubira fait encore au gouvernement et surtout à quel jeu elle joue. On peut évidemment comprendre qu’elle se sente un peu piégée par Hollande et Valls qui lui ont confié le soin de présenter la prochaine loi pour lutter contre le terrorisme ; cela  alors qu’elle est en désaccord avec un certain nombre de dispositions qu’elle juge liberticide. En outre et surtout elle devra défendre devant l’Assemblée nationale le projet de loi relatif à la déchéance de nationalité, principe auquel elle est opposée. Consciente d’être ficelée politiquement, elle se désolidarise cependant d’une orientation qu’elle aura à défendre. Une posture évidemment intenable et qui devrait l’amener à choisir soit de rester dans le gouvernement, soit de partir. Mais Christiane Taubira est une habituée du verbe contradictoire exhibitionniste, il lui faut montrer qu’elle est différente et qu’elle est la gardienne du temple des dogmes de la pensée gauchisante. D’une certaine manière, les contradictions sont un élément de son fond de commerce. Par exemple quand elle s’est présentée aux élections présidentielles et a contribué à faire élire Chirac au nom évidemment des » idéaux »  de gauche. Une contradiction courante chez Taubira qui a commencé sa carrière comme militante indépendantiste en Guyane puis a fait carrière (et fortune)  dans l’oligarchie politique de la république. L’efficacité de cette mesure, « le Premier ministre en a convenu sans difficulté, est absolument dérisoire », a pourtant dit la ministre de la Justice sur iTélé.  La est donc Position complexe pour la ministre de la Justice : Christiane Taubira, qui avait annoncé publiquement le retrait de la déchéance de nationalité de révision constitutionnelle, juge toujours que cette mesure n’est pas souhaitable » pour les Français binationaux. Pour autant, c’est bien elle qui, avec le Premier ministre, devra défendre devant l’Assemblée nationale ce projet de réforme de la Constitution, dans lequel figure bien l’extension de la déchéance. « Je ne fais pas mystère du fait que oui, je pense que la déchéance de nationalité n’est pas souhaitable pour des Français binationaux parce que l’efficacité, je l’ai dit avant tout le monde (…) et le Premier ministre en a convenu sans difficulté, est absolument dérisoire », a-t-elle expliqué jeudi soir sur iTélé. « Par contre, cela touche à un pilier important et je ne m’en suis pas caché ». Pour rappel, garde des Sceaux avait créé la polémique fin décembre en annonçant à tort – et en plus en Algérie –que l’extension de la déchéance de nationalité ne serait pas retenue dans le projet de réforme constitutionnelle, avant d’être démentie le lendemain par le Premier ministre.

Déchéance de nationalité :  » Taubira doit quitter le gouvernement », (Bayrou)

Déchéance de nationalité :  » Taubira doit quitter le gouvernement », (Bayrou)

À juste titre François Bayrou considère que les propos de Christiane Taubira sur le caractère dérisoire de la déchéance de nationalité doivent amener la ministre de la justice à quitter le gouvernement ou à se rétracter. Christiane Taubira continue e effet  d’exprimer son hostilité vis-à-vis de la déchéance de nationalité pour les Français binationaux condamnés pour des actes de terrorisme. Selon la ministre de la Justice, cette mesure phare de la réforme constitutionnelle « n’est pas souhaitable » et fait preuve d’une efficacité « absolument dérisoire ». Pour François Bayrou, cette « situation est intenable ». Au micro de RTL, le maire de Pau estime que « cette crise gouvernementale doit se trancher soit par le fait que Christiane Taubira retire ses propos, soit qu’elle quitte le gouvernement« .

Terrorisme –Loi Taubira : état d’urgence permanent ou mesures de bon sens ?

 

Terrorisme –Loi Taubira : état d’urgence permanent ou mesures de bon sens ?

Le nouveau dispositif législatif contre le terrorisme préparé par Christiane Taubira suscite beaucoup de critiques y compris de certains qui ont déjà contesté à la fois l’état d’urgence et la déchéance de nationalité. Ce projet de loi s’appliquant hors de l’état d’urgence certains n’ont  pas hésité à considérer qu’il s’agissait d’une remise en cause du fonctionnement démocratique du pays, une sorte d’état d’urgence permanent. Des critiques qui émanent des mêmes indignés, des mêmes bobos, des mêmes sophistes. De quoi s’agit-il en fait : d’autoriser les policiers à faire usage de leurs armes contre les terroristes, de mieux contrôler les djihadistes, d’autoriser la fouille des véhicules et les perquisitions de nuit pour prévenir les attentats. Pas vraiment une remise en cause des libertés individuelles et collectives et encore moins de la démocratie. Simplement des mesures de bon sens pour permettre aux forces de l’ordre d’intervenir à temps dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Mais des mesures suffisantes pour légitimer les cris d’orfraie des organisations gauchisantes Parmi les dispositions les plus marquantes figure un assouplissement des règles d’engagement armé des policiers, une mesure réclamée de longue date par les forces de l’ordre. Tout fonctionnaire de police ou gendarme, en dehors d’un «cas de légitime défense», bénéficiera du principe d’«irresponsabilité pénale» en raison de «l’état de nécessité» s’il est amené à faire «usage de son arme» dans un cas «rendu absolument nécessaire pour mettre hors d’état de nuire une personne venant de commettre un ou plusieurs homicides volontaires et dont il existe des raisons sérieuses et actuelles de penser qu’elle est susceptible de réitérer ces crimes dans un temps très voisin des premiers actes» est-il écrit dans le projet de loi. Une autre disposition vise les personnes soupçonnées d’avoir fait le djihad en Syrie ou en Irak et de vouloir commettre des attentats en France. Cette mesure renforce le contrôle administratif des personnes «dont il existe des raisons sérieuses de penser qu’elles ont accompli (…) des déplacements à l’étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes (…) dans des conditions susceptibles de les conduire à porter atteinte à la sécurité publique lors de leur retour sur le territoire français». Sur décision du ministère de l’Intérieur, ces personnes, contre lesquelles il n’existe pas d’éléments suffisants pour les mettre en examen, pourraient dans ce cadre être assignées à résidence ou subir des contrôles administratifs. Si la personne se soumet à une action de réinsertion et d’acquisition des «valeurs de citoyenneté» dans un centre habilité, ces mesures pourraient être suspendues. Une autre disposition élargit la possibilité offerte aux policiers et gendarmes de procéder à des fouilles de bagages et véhicules, sous l’autorité du préfet et non plus du procureur, «aux abords des installations, d’établissements ou d’ouvrages sensibles». Jusqu’alors réservées aux juges, les perquisitions de nuit pourront désormais être ordonnées dans les enquêtes préliminaires du parquet, y compris dans les logements, et même de façon préventive pour «prévenir un risque d’atteinte à la vie ou à l’intégrité physique». Le texte entend également donner au parquet et aux juges d’instruction l’accès à de nouvelles mesures d’investigation en matière de communication électronique et à de nouvelles techniques comme les «Imsi-catcher, qui interceptent les communications dans un périmètre donné en imitant le fonctionnement d’un relais téléphonique mobile». Le projet de loi vise aussi à mieux protéger les témoins, avec des témoignages sous numéro, et en prévoyant le recours au huis clos durant leur témoignage dans certains procès sensibles.  La lutte contre le financement du terrorisme sera également facilitée par un encadrement et une traçabilité des cartes prépayées ; la possibilité pour Tracfin, organisme antiblanchiment du ministère de l’Économie, de signaler aux banques des opérations et des personnes à risque ; ainsi qu’une extension du champ du gel des avoirs. Enfin, une incrimination nouvelle visant à réprimer le trafic des biens culturels sera créée pour éviter que des groupes terroristes syriens ou libyens puissent «recycler sur notre sol le fruit du pillage du patrimoine de l’humanité».

Démission de Taubira ?

Démission de Taubira ?

Il est clair que dans l’affaire de la déchéance de nationalité Christiane Taubira a mangé son chapeau. De là à penser qu’elle va démissionner il y a un pas qui n’est pas encore franchi. Certes la droite réclame  cette démission au motif que Christiane Taubira s’est prononcée de manière aventureuse et en plus en Algérie contre  la mesure finalement retenue par Hollande. Le Premier ministre, Manuel Valls, a annoncé mercredi que François Hollande avait décidé de maintenir cette disposition contestée dans le projet de loi constitutionnelle sur la protection de la Nation présenté en conseil des ministres. Manuel Valls a rappelé Christiane Taubira à l’ordre, assurant que « le respect de la parole présidentielle s’impose à tous », tout en laissant entendre que le départ de la Garde des Sceaux n’était pas d’actualité. « Nous défendrons ensemble ce texte devant le Parlement. Chacun a droit à ses doutes, à ses interrogations, à ses questionnements et à ses analyses », a-t-il dit lors d’une conférence de presse. Mais en se positionnant comme l’égérie de la gauche bobo, Christiane Taubira d’une certaine manière conforte sa position politique au sein de cette gauche. D’une certaine manière même en cultivant son statut de référentiel de gauche, Christine Taubira continue de creuser son sillon politique. Un sillon politique commencé chez les indépendantistes de la Guyane, puis normalisé dans les ors de la république mais qui n’interdit pas de rappeler pour le principe les vertus des valeurs gauchisantes. Une posture d’autant plus confortable comme chez beaucoup de bobos quand on possède comme elle une fortune très confortable en Guyane notamment. Bref,  le gauchisme version 16e arrondissement. Qui parle des banlieues mais en vit  très loin !

Taubira encore comparée à un singe

Taubira encore comparée à un singe

Le racisme se banalise même et peut être surtout dans les petites communes rurales là où pourtant les étrangers se font rares. Du coup le racisme vaut aussi pour les français de couleur. C’est encore une fois Taubira la cible. Une attaque d’une conseillère municipale qui n’a sans doute pas inventé la poudre mais qui est significative de la banalisation du racisme tout autant que de la crétinerie.  Nouvelle attaque raciste à l’encontre de Christiane Taubira. Selon une information rapportée par La Nouvelle République, la ministre de la Justice a une nouvelle fois été comparée à un singe. L’antenne de SOS Racisme d’Indre-et-Loire a dénoncé le « racisme vulgaire » d’une élue municipale de Saint-Martin-le-Beau, Roseline Dagnas. Sur son compte Facebook, ouvert au public, cette conseillère municipale a partagé la photo de la ministre, tirant la langue à l’Assemblée nationale, associée à celle d’un singe ayant le même rictus.  SOS Racisme n’est pas restée sans réponse, publiant cette photo ainsi qu’un second montage où était écrit « C’est un ministre de la Justice ça, ou c’est…? » Une question à laquelle n’a pas hésité à répondre Roseline Dagnas dans un commentaire parlant alors d’un « singe qui attend sa banane ». Si les partages et les commentaires ont depuis disparu du profil de la conseillère municipale, des captures viennent appuyer ses idées tranchées. SOS Racisme va déposer plainte pour « incitation à la haine raciale », a commenté pour le quotidien régional le président de l’association, Pierre Nzinda.

Christiane Taubira : oui aux 32 heures pour visiter les musées !

Christiane Taubira : oui aux 32 heures pour visiter les musées !

Pas étonnant que Taubira soit auusi contestée tellement elle est à coté des réalités sociales, économiques et culturelles. En fait limage même d’une grand bourgeoise qui profère des idées d’extrême gauche autant sur le plan sociétal  qu’économique. D’autant plus facilement qu’elle est à labri du besoin.  La ministre de la Justice, dont l’avenir est évoqué avant chaque remaniement, défend donc  les valeurs de gauche et même d’extrême gauche.   »Quand on arrive à faire reculer en trois ans le niveau de la pauvreté, je ne suis pas mal à l’aise par rapport à mes idéaux de justice sociale, de solidarité. Quand on met en place des mécanismes de solidarité efficaces, je ne suis pas mal à l’aise. Quand on parvient à éviter que des jeunes restent en marge de la société, je ne suis pas mal à l’aise », assure-t-elle. (Un détail toutefois on voit mal où est le recul évoqué ! NDLR)   Elle insiste en outre  sur un sujet de crispation à gauche, le travail du dimanche, rappelant que « le travail ne doit pas dévorer la vie des gens ». Et de camper sur ses positions : « Dans une situation où l’emploi ne se ferait pas rare et où le chômage serait faible, oui, je préférerais toujours une société où les gens travailleraient 32 heures et disposeraient de temps pour leur formation, se dévouer aux autres, fréquenter les musées. Je l’assume pleinement. »

Avocats : recul de Taubira

Avocats : recul de Taubira

 

Ce n’est pas le moment de se mettre à dos les avocats à la veille d’élections. Du coup  Christiane Taubira a renoncé mercredi à financer l’augmentation de l’aide juridictionnelle en prélevant des fonds placés dans une caisse gérée par les avocats, qui ont cependant maintenu leur grève jusqu’à vendredi. La ministre de la Justice a précisé à l’issue d’une réunion avec les représentants des avocats qu’un amendement en ce sens serait déposé au Sénat sur le financement de cette aide qui permet aux plus démunis d’accéder aux services d’un avocat.  Christiane Taubira a parlé lors d’un point de presse d’un « accord », affirmant que les « malentendus » avaient été « levés ». Mais le président du Conseil national des barreaux (CNB) Pascal Eydoux a dit attendre que les propositions de la ministre soient concrétisées, avant l’assemblée générale prévue vendredi, qui décidera de l’arrêt ou de la poursuite de la grève.  Dans un communiqué, le président du CNB, la Conférence des bâtonniers et le bâtonnier de Paris ont appelé « au maintien de la mobilisation unitaire dans tous les barreaux » jusqu’à vendredi. « Ce n’est qu’après avoir obtenu confirmation de cet engagement par une proposition écrite et concrète que la profession acceptera la reprise des discussions », écrivent-ils dans un communiqué. Les prélèvements de cinq millions d’euros en 2016 et de 10 millions en 2017 prévus sur les caisses gérées par les avocats seront annulés, a assuré la ministre de la Justice.

 

Taubira : sur le départ ?

Taubira : sur le départ ?

Plusieurs indices semblent préparer le départ de Taubira, d’abord on voit clairement que depuis plusieurs mois elle a été mise de coté, on ne la voit plus aux cotés de Hollande lors des grands rendez-vous ( sauf en outre-mer). Deuxièmement, Taubira n’a guère manifesté d’enthousiasme pour la loi Macron ,pire elle a clairement dit qu’elle n’était pas pour le travail du dimanche ; Enfin très récemment en évoquant les 32 heures , elle s’est heurtée à une nette relique de Valls «  les chômeurs ne veulent des 32 heures, ils veulent du boulot » ( ce qui n’est pas faux). Du coup elle cherche un prétexte pour partir en beauté , ce pourrait être à propos de la justice des mineurs. Un projet de loi que repousse Valls dans le calendrier. Elle le dit depuis plusieurs semaines à ses proches, aux magistrats qu’elle rencontre, et même lors de colloques judiciaires : si la réforme de la justice des mineurs ne se fait pas, elle partira. Vendredi matin, Christiane Taubira, au micro de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, a discrètement amorcé une petite bombe : « Si on ne la fait pas, ce serait un aveu d’impuissance et moi, je ne l’assumerais pas. » Un ultimatum à peine codé. Elle attend la réponse de Manuel Valls et de François Hollande, explique au JDD un proche. Dans le JDD, première réponse de Matignon :  »Le texte n’est pas encore tout à fait prêt, il faudra ensuite commencer les discussions interministérielles, puis le soumettre au Conseil d’État », assure un conseiller de Manuel Valls, qui souligne déjà qu’il « faudra prendre le temps ». Peut-être attendre plus de six mois :  »Le calendrier 2015 est déjà plein », reconnait-on encore.

Non aux 32 heures de Taubira ( Valls)

Non aux 32 heures de Taubira ( Valls)

 

Pour une  fois Valls n’a pas tort, la proposition de Taubira de passer le temps de travail à 32 heures relève de l’irresponsabilité et de l’utopie des bobos du gouvernement ( ou d’ailleurs). Pas étonnant que Taubira surprenne par sa gestion du ministère de la justice, elle marche sur l’eau ! Alors quand elle parle d’économie, ce n’est plus de la politique , c’est de l’ésotérisme. On se demande même si certains responsables type Taubira ou Ségolène  ne mériteraient pas un petit examen psychiatrique pour vérifier le débit , la nature et les cause  de leurs flots verbeux tellement les dérapages sont récurrents.  Taubira rêve, facile quand on est riche et qu’on a du boulot ! moins facile quand on a 1000 euros pour vivre ( moyenne de salaires). Là le rêve c’est de travailler 40 heurs. Et même plus. Christiane Taubira  »n’est donc  pas d’accord avec tout » sur la loi Macron. Comme elle n’a pas sa langue dans sa poche, et elle l’a prouvé à maintes reprises, la ministre de la Justice a profité de son passage sur l’antenne de BFMTV vendredi 19 juin pour fournir une nouvelle illustration de sa propension à cultiver sa différence au sein du gouvernement en défendant une ligne proche de celle prônée par la CGT sur la réduction du temps de travail. Fidèle à son style, combative et lyrique à la fois, la Garde des sceaux s’est vivement opposée à l’extension du travail dominical, une des mesures portées par le projet de loi Macron adopté jeudi en deuxième lecture à l’Assemblée nationale qui a le plus cristallisé les critiques de l’aile gauche de la majorité. « Je rêve d’un monde où, le samedi et le dimanche, on ne travaille pas. Je rêve d’un monde où on peut travailler 32 heures. Arrêtez de me dire que j’accepte ce texte », a-t-elle asséné au micro de Jean-Jacques Bourdin. « Je ne suis pas d’accord avec tout. J’estime que l’idéal, c’est que les gens puissent travailler 32 heures par semaine pour avoir du temps pour se consacrer aux autres dans des associations. Pour avoir le temps d’aller au musée. Pour avoir le temps, quand c’est possible, d’aller sur la plage. Pour déambuler. Pour marcher. Pour parler à ses voisins. Pour aller en librairie, au cinéma ou au théâtre. Voilà la société dont on peut rêver », s’est-elle exclamé, relançant un débat sensible pour la majorité. Interrogé lors de sa visite du salon aéronautique du Bourget, Manuel Valls a répondu : « vous savez, aujourd’hui, il y a un temps de travail qui existe. Il y a les 35 heures mais le temps effectif est de 39 heures. Les Français, ce qu’ils veulent aujourd’hui, c’est du boulot ». « Le travail, c’est une valeur. Le mérite, c’est une valeur. Et l’engagement que les Français attendent aujourd’hui pour leurs enfants et leurs petits-enfants, c’est une bonne formation pour avoir demain un bon travail. Soyons pragmatiques, sortons des dogmes, engageons nous pour la croissance et le travail pour notre pays. C’est mon action », a poursuivi le Premier ministre.

 

« Non au bonapartisme de Valls » (Taubira)

« Non au bonapartisme de Valls » (Taubira)

 

Elle a raison Taubira de critiquer Valls( même si elle même n’est pas dune particulière souplesse quand il s’agit de la politique judicaire)  Valls, ce Clémenceau d’opérette qui se prend aussi pour Bonaparte. Après sa critique du contenu de la politique qui ne faiat plus rêver les Français, Taubira attaque Valls sur ses méthodes . Il est vrai que son autoritarisme passe de plus en plus mal auprès d’uen grande partie de la majorité. La tonalité colérique de ses propos devient d’ailleurs de plus en plus ridicule. Ou alors le Premier Ministre est très fatigué et ne contrôle plus ses nerfs et sa déception. Encore hier à l’assemblée nationale il a piqué uen nouvelle colère , ses mains tremblaient comme s’il était agité par  l’inquiétude de la descente aux enfers vers impopularité. Les sondages ne cessent  en effet de lui être défavorable et il paye fort logiquement la débâcle du PS aux départementales. Normal il a voulu nationaliser un scrutin à enjeu local et du coup se trouve en première ligne pour assumer la responsabilité de la défaite. Au-delà des résultats catastrophiques de sa politique ce qui est en cause c’est aussi la posture quasi hystérique qu’il prend pour tout et pour rien. «   je ne changerai pas de politique, je ne reculerai pas, je resterai » Autant de déclarations qui commencent à être usées jusqu’à la corde. Son attitude de mépris (d’insulte même, voir se déclarations vis à vis des écolos d’EELV au congrès de la FNSEA) vis-à-vis de certains de sa majorité n’est évidemment pas très compatible avec un débat démocratique serein. C’est clair Valls joue et surjoue pour laisser dans l’opinion une image d’autorité. En creux pour monter que lui à la différence de Hollande,  le mollasson, il sait décider, il sait tenir uen ligne. Tout cela évidemment dans la perspective de 2022 voire même de 217 si Hollande ne parvient pas à redresser sa popularité. Valls est dans uen stratégie de posture. Une posture qui d’ailleurs ne tardera pas à créer un conflit avec Hollande qui au contraire tente d’arrondir les angles avec sa majorité en adoucissant nombre de réformes prévues ( pacte de responsabilité, code du travail, budget). C’est l’opposition entre l’homme qui se veut celui de la réforme et celui qui se veut l’homme de la synthèse et du consensus mou. 

« La gauche ne fait plus rêver » critique Taubira

« la gauche ne fait plus rêver » critique Taubira

Taubira après d’autres se lâche contre la politique du gouvernement et les méthodes autoritaires de Valls. Il y a évidemment des contradictions dans les propos de Taubira qui estime que la gauche est trop pragmatique alors qu’elle même en matière de justice développe une  politique  très empirique pour ne pas dire laxiste.  Mais la critique est cependant globalement fondée :  la gauche ne faiat plus rêver. Hollande voulait «  ré-enchanter la France ». Pari manqué pour l’utopie mais malheureusement pari également manque en matière de réalités économiques et sociales. Du coup le PS perd sur les deux tableaux. En gros il n’a plus d’idéal et se montre uen mauvais gestionnaire. Après la défaite de la gauche aux élections départementales, Christiane Taubira a donc critiqué la gauche trop « pragmatique » prônée par Manuel Valls, dans « L’Obs ». La gauche, ce n’est ni le césarisme, ni le bonapartisme, c’est le débat et la diversité« , a-t-elle lancé dans une attaque implicite envers son Premier ministre, Manuel Valls.  La garde des Sceaux a lancé différentes attaques. Elle dénonce notamment la faute commise par la gauche en adoptant « les mots de la droite » et regrette que la gauche ne soit que « pragmatique » et « gestionnaire ». Malgré les critiques, Christiane Taubira rejette l’idée que « la gauche puisse mourir », comme l’avait annoncé Manuel Valls, le 14 juin, lors d’un conseil national du Parti socialiste.  »Les partis politiques tels qu’ils fonctionnent, avec leurs règles, leurs cultures, ont une part d’obsolescence », a-t-elle toutefois concédé à l’hebdomadaire alors que les injustices, les inégalités et la justice sociale sont des préoccupations qui ne peuvent être supprimées.  Si « l’idéal de la gauche ne peut pas disparaître », ce dernier reste mis à mal ces dernières années.  »La gauche a subi depuis une dizaine d’années des défaites culturelles et sémantiques terribles. La gauche a adopté les mots de la droite – c’est une faute – parce qu’elle a cru qu’elle devait constamment démontrer ses capacités gestionnaires. Elle a renoncé à l’idéal, aux utopies », a-t-elle avancé comme explication à la montée du Front national dans le paysage politique français. Explication de Taubira est cependant réductrice typique des bobos du PS. Si les Français ont sanctionné le gouvernement aux départementales ( surtout en s’abstenant davantage à gauche), ce n’est pas prioritairement pour des motifs idéologiques mais surtout compte tenu des résultats catastrophiques en matière de croissance, de chômage et même d’inégalités.

 

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