Archive pour le Tag 'tassement'

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Coronavirus Royaume-Uni : tassement du nombre de décès

Coronavirus  Royaume-Uni : tassement du nombre de décès  

L’épidémie due au coronavirus a fait 596 morts de plus en 24 heures dans les hôpitaux du Royaume-Uni, soit un total quotidien qui est au plus bas depuis près de deux semaines, selon des chiffres publiés dimanche, susceptibles de nourrir l’espoir que la propagation de la maladie a atteint un pic.

Avec cette nouvelle hausse, la plus faible depuis le 6 avril, le nombre de décès liés au coronavirus atteint 16.060, soit le cinquième bilan le plus lourd au monde derrière les Etats-Unis, l’Italie, l’Espagne et la France.

Les chiffres publiés le week-end sont généralement inférieurs à ceux annoncés dans la semaine. Entre jeudi et samedi, le bilan mortuaire quotidien est resté supérieur à 800.

Les données britanniques ne prennent pas en compte, contrairement à d’autres pays, les statistiques d’établissements de soins hors hôpitaux, ce qui laisse entrevoir un vrai bilan beaucoup plus lourd.

Selon le National Care Forum, une organisation qui représente des établissements de soins de ville, 2.500 personnes y sont mortes du coronavirus pendant la semaine au 13 avril.

Sur les 372.967 tests effectués, 120.067 se sont avérés positifs.

Coronavirus  France nouvelle baisse des cas graves

à 5.744 personnes dimanche contre 5.833 patients en réanimation samedi, signant une baisse pour le onzième jour consécutif.

Jérôme Salomon a aussi indique que le nombre de personnes hospitalisées en France s’est élevé dimanche à 30.610 contre 30.639 malades hospitalisées samedi.

La France a enregistré également 395 nouveaux décès liés l’épidémie de COVID-19, portant le nombre total de personnes décédées à 19.718 dont 12.069 décès dans les hôpitaux et 7.649 dans les établissements sociaux et médico-sociaux.

Coronavirus France: tassement des cas graves

Coronavirus France: tassement des cas graves

Le nombre de morts recensées en 24 heures s’établit vendredi à 761, contre 753 jeudi.

Jérôme Salomon a fait état d’une hausse de la mortalité nationale progressive depuis la mi-mars, avec notamment lors de la semaine du 30 mars au 5 avril, “un excès totalement exceptionnel de 59,6% d’augmentation”. Cet excès continue à s’observer sur la semaine suivante mais les autorités manquent encore de recul pour l’analyser, a-t-il ajouté.

L’Insee a indiqué plus tôt dans la journée que le nombre de décès en France entre le 1er mars et le 6 avril, toutes causes confondues, soit 76.246 morts pour une moyenne de 2.060 par jour, était supérieur de 20% à celui enregistré à la même époque en 2019 et de 7% à 2018.

Jérôme Salomon a néanmoins salué “une bonne nouvelle” dans l’évolution de l’épidémie avec la baisse pour un neuvième jour consécutif du nombre de patients traités dans des services de réanimation, qui a reculé à 6.027 patients, soit 221 de moins que jeudi.“C’est une baisse des besoins en réanimation qui se confirme mais je vous le rappelle nous sommes à un niveau exceptionnel de besoins en réanimation”, a dit le directeur général de la santé.

Le nombre de personnes hospitalisées recule lui aussi, pour le troisième jour consécutif, et s’établit à 31.190, soit 115 de moins que jeudi. Au total, 77.825 personnes ont été hospitalisées en France depuis le début de l’épidémie.

Coronavirus Italie: tassement du nombre de victimes

Coronavirus Italie: tassement du nombre de victimes

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482 morts de plus samedi en Italie, soit la plus faible augmentation depuis le 12 avril, tandis que le nombre de nouveau cas, à 3.491, est resté stable d’un jour sur l’autre.Vendredi, le nombre de décès avait augmenté de 575 – contre +525 jeudi – tandis que le total de nouveau cas avait crû de 3.493.

Les hausses quotidiennes de décès et de cas sont dans la lignée de la tendance à la stabilisation observée depuis 13 jours.Ce “plateau” dans l’évolution quotidienne de l’épidémie se situe à un niveau nettement inférieur aux pics atteints fin mars mais la décrue ne semble pas aussi rapide que certains l’espéraient dans un pays dont la population est confinée depuis six semaines.

Le nombre de décès depuis le début de l’épidémie en Italie est désormais de 23.227, le deuxième total le plus élevé dans le monde derrière les Etats-Unis, où le nombre de décès a passé la barre des 37.000.

Le nombre de cas confirmés de contamination est désormais de 175.925 en Italie. Seuls les Etats-Unis et l’Espagne en comptent officiellement davantage.

Coronavirus Espagne: léger tassement mais 20.000 morts en tout

Coronavirus Espagne:  léger tassement mais 20.000 morts en tout

En 24 heures, le nombre de décès a augmenté de 565 pour atteindre 20.043, soit moins que vendredi, qui avait vu le total s’accroître de 585. Le nombre de personnes contaminées a augmenté de plus de 3.500 pour s’établir à 191.726, le deuxième total le plus élevé au monde derrière les Etats-Unis.

En termes de décès, ce sont également les Etats-Unis qui subissent le plus lourd bilan, avec à ce stade plus de 37.000 morts, suivis de l’Italie (23.227). Derrière l’Espagne, il y a la France (18.681) et la Grande-Bretagne (15.464).

le  Parlement va vraisemblablement se prononcer mercredi sur un prolongement du confinement, qui courrait alors jusqu’en mai.

Coronavirus Italie : 431 morts en 24 h, tassement ?

Coronavirus Italie : 431 morts en  24h, tassement ?

 

431 personnes sont mortes du coronavirus en Italie ces dernières 24 heures, portant le bilan total dans le pays à 19.899 depuis le début de l’épidémie. Il s’agit de la hausse du nombre de décès la moins importante de ces trois dernières semaines, selon le dernier bilan communiqué ce dimanche par la protection civile italienne.

Le nombre de personnes admises en réanimation baisse pour le 9e jour consécutif ce dimanche.

Coronavirus Italie : 431 décès en 24 heures, la marque d’un tassement ?

Coronavirus Italie : 431 décès en 24 heures, la marque d’un tassement ?

431 décès supplémentaires ont été recensés dimanche contre 619 la veille, soit le bilan le plus bas depuis le 19 mars, a annoncé l’agence de la protection civile.

Le nombre de nouveaux cas de contamination est lui aussi en baisse, de 4.092 contre 4.694 samedi, a-t-elle précisé dans un communiqué.

Depuis le 21 février, l’épidémie a fait 19.899 morts en Italie, faisant de la péninsule le deuxième pays le plus endeuillé dans le monde par le coronavirus derrière les Etats-Unis, et a contaminé 156.363 personnes.

Dimanche, 3.343 people se trouvaient en soins intensifs contre 3.381 samedi, un chiffre en baisse depuis neuf jours consécutifs.

Coronavirus France : tassement des cas graves

Coronavirus France : tassement des cas graves

 

441 personnes décédées de plus en 24 heures, un recul sensible par rapport au pic de 588 atteint la veille.

Avec ce chiffre également inférieur à celui de jeudi (471), qui avait amorcé une première baisse avant un rebond vendredi, le bilan de l’épidémie s’élève à 5.532 décès en milieu hospitalier, a précisé Jérôme Salomon pendant son point presse quotidien.

En prenant en compte les chiffres des établissements sociaux et médico-sociaux, qui ne sont que partiels, le nombre total de décès depuis le 1er mars atteint 7.560, a-t-il ajouté.

Les Ehpad qui ont fait remonter leurs données rapportent désormais 2.028 décès depuis le début de l’épidémie.

Dans les hôpitaux, 6.838 personnes dans un état grave sont en réanimation, soit 502 personnes supplémentaires par rapport à vendredi, mais un solde de “seulement” 176 patients, a souligné le directeur général de la Santé.

“Le besoin permanent de trouver de nouvelles places augmente moins rapidement chaque jour”, a-t-il insisté, rappelant que le solde de personnes en réanimation était de 263 vendredi, 382 jeudi et 452 mercredi.

“C’est un indicateur important qui permet de percevoir la tension dans les établissements de santé et le besoin de mobiliser toutes les ressources humaines et logistiques disponibles.”

“On approche du pic de l’épidémie” dans les régions les plus touchées, a-t-il estimé, sans toutefois se hasarder à avancer une date.

États-Unis : tassement de la confiance des ménages

États-Unis : tassement de la confiance des ménages

 

Selon l’enquête mensuelle du Conference Board, L’indice de confiance établi par l’organisation patronale a progressé à 130,7 après un chiffre révisé à 130,4 (131,6 initialement) pour le mois de janvier.

Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une amélioration à 132,0.

Le sous-indice mesurant le jugement des consommateurs sur leur situation actuelle a reculé à 165,1 contre 173,9 en janvier (175,3 en première estimation).

Celui de leurs anticipations a en revanche progressé à 107,8 contre 101,4 le mois précédent (révisé de 102,5). Notons cependant que comme la plupart des enquêtes de conjoncture l’étude a été menée avant la transformation de l’épidémie du virus chinois en pandémie au cours de ces derniers jours.

Croissance États-Unis : une sous-estimation du tassement

Croissance États-Unis : une sous-estimation du tassement

 

 

Sans doute pour ne pas désespérer les acteurs économiques le secrétaire d’État américain au Trésor a indiqué que la croissance pourrait ne pas dépasser 3 % en 2020 en raison de différents facteurs négatifs qui vont peser sur l’activité. On est sans doute loin de la véritable hypothèse de croissance. En effet déjà en 2019, le PIB américain n’a atteint que 2,3 % au lieu des 3 % prévus. Du coup, cette année, la croissance américaine pourrait avoir des difficultés atteints non par les 3 % mais les 2 %. Surtout avec les conséquences de la guerre commerciale mais aussi du virus chinois qui va désorganiser pendant des mois les chaînes d’approvisionnement de l’économie américaine. Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a déclaré vendredi qu’il s’attendait à une croissance de moins de 3% du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis cette année, en partie à cause des problèmes de Boeing qui a dû suspendre la production de son 737 MAX pour des raisons de sécurité. S’exprimant dans un entretien à la chaîne de télévision Fox Business, il a indiqué que les projections de l’administration américaine «ont été réduites du fait de Boeing et d’autres impacts»«Je pense que nous aurions atteint 3%», a-t-il poursuivi, «mais, je le répète, Boeing a eu un impact important sur nos exportations, étant donné qu’il est notre principal importateur».

Mnuchin a par ailleurs déclaré que l’épidémie de coronavirus qui s’est déclarée en Chine et propagée dans différents pays aurait à coup sûr un «certain impact sur la croissance mondiale et sur les Etats-Unis». En 2019, l’économie américaine a progressé de 2,3%, en dessous de l’objectif de croissance de 3% fixé par l’administration Trump.

Croissance Chine: tassement

Croissance Chine: tassement

 

Le tassement enregistré de l’industrie manufacturière s’inscrit dans la tendance baissière de la croissance liée à des facteurs surtout structurels. Les véritables effets du virus chinois ne se feront sans doute sentir qu’à partir de février. En effet, l’activité dans le secteur manufacturier en Chine a progressé en janvier mais à son rythme le plus faible en cinq mois. En cause évidemment,  le ralentissement mondial qui pèse sur l’usine du monde mais aussi des problèmes structurels  internes notamment d’endettement. En clair nombre d’unités de production sont portées à bout de bras par la banque centrale qui vient d’ailleurs de décider d’injecter encore 174 milliards de dollars.

 

L’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/Markit s’est établi à 51,1 le mois dernier, contre 51,5 en décembre. Il est inférieur au consensus, qui anticipait un indice à 51,3, mais reste pour un sixième mois consécutif au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.

Ces statistiques, essentiellement basées sur les PME tournées vers l’export, sont légèrement plus optimistes que les données officielles communiquées vendredi.

Croissance zone euro : un tassement de fin d’année qui hypothèque 2020

Croissance zone euro : un tassement de fin d’année qui hypothèque  2020

 

Un très net tassement de la croissance a été enregistré dans l’Union économique au dernier trimestre. La France en particulier a vu son PIB  reculer de 0,1 %, cela en raison surtout des grèves relatives à la réforme des retraites.  La croissance de l’activité économique de l’union se montre donc particulièrement faiblarde. Elle s’inscrit évidemment dans le ralentissement de la dynamique économique mondiale en Chine bien sûr et bien avant le développement du virus. Aussi au Japon dont la croissance comme celle de la France tombe dans le rouge. Parallèlement, les consommations des ménages ne sont pas assez  dynamiques pour compenser la baisse des échanges internationaux. Par ailleurs, les investissements se tassent aussi. Au total, pour l’union économique, il ne faut sans doute pas s’attendre à une croissance supérieure à 1 % en 2020. Sans parler des risques géopolitiques, financiers voire sanitaires.

Ce  rythme ralenti porte la croissance annuelle de 2019 à 1,2% en zone euro et à 1,4% dans l’Union. Là encore, le ralentissement de l’activité se voit nettement, par rapport aux 2,4% de croissance de 2017 et 1,8% de 2018. Néanmoins, l’estimation annuelle d’Eurostat pour 2019 reste légèrement plus optimiste que celle de la Commission : dans ses dernières prévisions, l’institution déclarait s’attendre à une croissance établie à 1,1% dans l’Union.

Evolution du taux de croissance du PIB en 2019 dans l’Union et la zone euro Eurostat, Le Figaro

Dans le détail, les États membres devraient être marqués diversement par le ralentissement de l’activité. Ainsi, la France a communiqué de mauvais chiffres ce trimestre, avec un recul du PIB de 0,1%, bien en deçà des prévisions des économistes. Ce recul est notamment dû à la décélération des dépenses de consommation des ménages, moteur de la croissance en 2019 et 2020. Néanmoins, le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a estimé que «les fondamentaux» de l’Hexagone restaient «solides». Il a ainsi préféré qualifier ce recul de «ralentissement passager». L’Italie devrait également voir sa croissance plafonner à 0,2% seulement en 2019. À l’inverse, certains pays, comme l’Autriche, l’Espagne ou la Lituanie ont d’ores et déjà présenté des chiffres encourageants pour ce trimestre.

Mobilisation contre réforme des retraites : tassement

Mobilisation contre réforme des retraites : tassement

 

L’écart de participation constatée d’une part par le ministère de l’intérieur repart par la CGT n’a jamais été important. : Selon le ministère de l’Intérieur, 108.400 personnes ont manifesté dans toute la France, dont 13.000 à Paris-; l a CGT annonce 180 000 personnes. Globalement, la participation semble bien enregistrer un sérieux tassement. Sans doute compréhensible compte tenu d’une part du très faible nombre de grévistes actuellement dans les transports aussi de la fatigue des protestataires dont la principale revendication à savoir le retrait total de la réforme apparaît assez inatteignable.

Le 24 janvier, lors de la précédente journée d’action, la ministère de l’Intérieur avait recensé 249.000 manifestants dans le pays dont 31.000 à Paris; la CGT en avait compté 1,3 million.

L’intersyndicale CGT, FO, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse – la CFE-CGC, qui en fait partie, avait décidé d’une “pause” – marque sa détermination à obtenir le retrait des projets de loi dont l’examen parlementaire débute la semaine prochaine et réfléchit à diversifier le mouvement dont le coût financier est lourd pour de nombreux grévistes.

“L’opinion publique continue à nous soutenir. Nous sommes plus que jamais déterminés à continuer le temps qu’il faudra”, a déclaré la numéro deux de la CGT, Catherine Perret, dans le cortège parisien.

Les partenaires sociaux s’attellent jeudi au volet financier de la future réforme des retraites avec l’objectif à court terme d’un retour à l’équilibre du système en 2027, une mission dont les conclusions, attendues fin avril, sont loin d’être acquises tant les positions divergent.

Automobiles Chine: recul du marché qui confirme le tassement de la croissance

Automobiles Chine: recul du marché qui confirme le tassement de la croissance

 

Le principal marché automobile mondial enregistre une chute sévère qui explique en grande partie les impacts négatifs sur l’industrie manufacturière et plus généralement  sur la croissance.

Les  ventes des véhicules des particuliers ont chuté de près de 7,5%, une baisse encore plus forte qu’en 2018. Le recul du marché n’a pas touché tous les constructeurs automobiles. Ceux qui ont perdu des parts de marché sont les fabricants chinois et américains, tandis que ceux qui ont connu des ventes en hausse sont les marques japonaises et allemandes.

Autre indicateur, ‘’évolution des prix qui constitue évidemment un thermomètre qui mesure le déséquilibre entre l’offre et la demande. Or comme on le sait la demande internationale à l’usine de monde que constitue la Chine ne cesse de se réduire. Du coup,  les prix diminuent. Le signe aussi que la consommation intérieure chinoise ne parvient pas encore à compenser l’écroulement des exportations en raison notamment de l’endettement de nombreux acteurs économiques. Les prix à la production en Chine ont en effet décliné en décembre à un rythme moins important que le mois précédent, le signe d’un rebond modeste de l’activité manufacturière et qui suggère que les mesures de soutien engagées par le gouvernement pourraient avoir contribué à stabiliser l’économie.

 

Le tassement de la croissance de l’activité manufacturière constitue  aussi un autre  thermomètre de la demande mondiale et au-delà de la croissance. L’activité dans le secteur manufacturier en Chine a progressé en décembre à un rythme encore plus faible que le mois précédent, qui avait marqué un pic en trois ans, du fait du ralentissement des nouvelles commandes, montrent les résultats publiés jeudi de l’enquête réalisée par Caixin/Markit auprès des directeurs d’achats.

 

L’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/Markit s’est établi à 51,5 le mois dernier, contre 51,8 en novembre. Il est inférieur au consensus, qui donnait un indice stable, mais reste pour un cinquième mois consécutif au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.

 

Ces statistiques, essentiellement basées sur les PME tournées vers l’export, font place à moins d’optimisme que les données officielles communiquées précédemment selon lesquelles l’activité dans le secteur manufacturier a progressé pour un deuxième mois consécutif grâce à une accélération de la production.

Croissance chine: recul du marché automobile qui confirme le tassement

Croissance chine: recul du marché automobile qui confirme le tassement

 

Le principal marché automobile mondial enregistre une chute sévère qui explique en grande partie les impacts négatifs sur l’industrie manufacturière et plus généralement  sur la croissance.

Les  ventes des véhicules des particuliers ont chuté de près de 7,5%, une baisse encore plus forte qu’en 2018. Le recul du marché n’a pas touché tous les constructeurs automobiles. Ceux qui ont perdu des parts de marché sont les fabricants chinois et américains, tandis que ceux qui ont connu des ventes en hausse sont les marques japonaises et allemandes.

Autre indicateur, ‘’évolution des prix qui constitue évidemment un thermomètre qui mesure le déséquilibre entre l’offre et la demande. Or comme on le sait la demande internationale à l’usine de monde que constitue la Chine ne cesse de se réduire. Du coup,  les prix diminuent. Le signe aussi que la consommation intérieure chinoise ne parvient pas encore à compenser l’écroulement des exportations en raison notamment de l’endettement de nombreux acteurs économiques. Les prix à la production en Chine ont en effet décliné en décembre à un rythme moins important que le mois précédent, le signe d’un rebond modeste de l’activité manufacturière et qui suggère que les mesures de soutien engagées par le gouvernement pourraient avoir contribué à stabiliser l’économie.

 

Le tassement de la croissance de l’activité manufacturière constitue  aussi un autre  thermomètre de la demande mondiale et au-delà de la croissance. L’activité dans le secteur manufacturier en Chine a progressé en décembre à un rythme encore plus faible que le mois précédent, qui avait marqué un pic en trois ans, du fait du ralentissement des nouvelles commandes, montrent les résultats publiés jeudi de l’enquête réalisée par Caixin/Markit auprès des directeurs d’achats.

 

L’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/Markit s’est établi à 51,5 le mois dernier, contre 51,8 en novembre. Il est inférieur au consensus, qui donnait un indice stable, mais reste pour un cinquième mois consécutif au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.

 

Ces statistiques, essentiellement basées sur les PME tournées vers l’export, font place à moins d’optimisme que les données officielles communiquées précédemment selon lesquelles l’activité dans le secteur manufacturier a progressé pour un deuxième mois consécutif grâce à une accélération de la production.

 

Tassement économique ou énorme crise financière » ? (Sébastien Laye)

Tassement économique ou énorme crise financière » ?  (Sébastien Laye)

Dans une tribune au Monde, Sébastien Laye, PDG d’Aslan Investissement et chercheur associé en économie à l’Institut Thomas souligne le décalage croissant entre richesse réelle et richesse spéculative financière. Il décrit notre économie comme « bilancielle », c’est-à-dire que la richesse provient plus de la valeur financière des actifs que de la production effective, engendrant bulles et krachs.’(extraits)

 

Tribune.

 

  »Alors que les nuages s’amoncellent sur la croissance mondiale, la question qui taraude les économistes les plus sérieux, et devrait en conséquence nous alerter, est celle de la nature de la prochaine séquence négative du cycle économique : simple ralentissement comme les lois d’airain de l’économie nous en promettent tous les cinq ou six ans après une phase d’expansion ? Ou bien répétition d’une crise financière comme celles du début des années 1990, du début des années 2000 et enfin en 2008, avec des conséquences économiques et sociales bien plus graves qu’un simple « trou d’air » temporaire ?

A la suite de Richard Koo, dans son ouvrage phare The Holy Grail of Macroeconomics (Wiley, 2008), nous pensons que la nature de nos économies a changé depuis trente ans : du fait du retrait des Etats et de la baisse de l’investissement public, et surtout de la financiarisation de nos économies et du crédit, ces dernières sont devenues des économies « bilancielles » : elles ne reposent pas tant sur les bénéfices des entreprises ou les salaires des ménages, que sur les patrimoines des divers acteurs économiques ; elles sont fondées sur la valeur d’actifs, tels que l’immobilier, le stock de liquidités (souvent empruntées), des titres obligataires.

Les bilans sont ainsi de plus en plus étendus par rapport à des revenus et à des rendements à faible croissance. Le pilier premier de la science économique, « les agents maximisent leurs profits », est mort. L’effet richesse est un effet papier : la hausse du cours d’une action ou d’une obligation détermine l’enrichissement d’un acteur économique. Il a supplanté la soif du profit en numéraire, sauf quand celui-ci provient de la revente d’actifs… souvent financiers !

Cela signifie que la valeur des actifs est bien plus importante pour la stabilité systémique que les rendements tirés de ces actifs. Là ou un gérant de fonds pouvait acheter de simples bons du Trésor pour atteindre un objectif de rendement de 7 % à 8 % il y a encore vingt ans, il lui faut aujourd’hui acheter à tour de bras tout type d’actifs risqués.

Les récessions elles-mêmes, au lieu d’être de simples récessions conjoncturelles comme avant les années 1990, se transforment en « récession bilancielle » : les acteurs économiques, réalisant qu’ils ne sont plus solvables (quel que soit le niveau des taux d’intérêt, même zéro !), cherchent à dégonfler leur bilan et n’empruntent plus ensuite pendant quelques années. »

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