Archive pour le Tag 'tassement'

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Croissance : Zone euro: un tassement inquiétant des prix à la production

Croissance : Zone euro: un tassement inquiétant des prix à la production

 Le recul des prix à la production enregistré en août témoigne évidemment de la mollesse de la demande. Certes les prix de l’énergie ont pesé sur l’évolution globale mais la tendance est inquiétante. Elle traduit en fait une certaine atonie tant de la demande internationale que des demandes internes. Autant d’éléments qui confirment la faiblesse attendue de la croissance en 2019 qui se limitera pour de 1 % pour la zone euro. Les prix à la production dans la zone euro ont en effet  baissé plus qu’attendu en août en raison d’une chute de ceux de l’énergie, montrent les statistiques publiées jeudi par Eurostat, qui confirment la tendance à la baisse des pressions inflationnistes.

L’indice des prix à la production a reculé de 0,5% par rapport à juillet et de 0,8% par rapport à août 2018.Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse de 0,3% seulement sur un mois et de 0,5% sur un an. Les prix de l’énergie affichent une baisse de 1,9% d’un mois sur l’autre et de 4,9% sur un an. Hors énergie, les prix à la production restent stables par rapport à juillet et augmentent de 0,5% en rythme annuel.

Croissance Japon : un septième tassement aggravé de l’activité manufacturière

Croissance Japon : un septième tassement aggravé  de l’activité manufacturière

Le Japon subit évidemment de plein fouet le tassement de la demande chinoise et son activité du secteur manufacturier ne cesse de se tasser depuis des mois. D’une certaine façon, le Japon est une victime collatérale de la guerre commerciale sino américaine ; un peu comme l’Europe mais dans des proportions beaucoup plus importantes.

L’activité du secteur manufacturier au Japon s’est en effet contractée en septembre à son rythme le plus important en sept mois, montrent les résultats publiés mardi de l’enquête réalisée par Markit/Jibun Bank auprès des directeurs d’achats, soulignant les pressions accrues qui pèsent sur l’économie nippone sur fond de guerre commerciale sino-américaine.

L’indice PMI manufacturier s’est établi en lecture définitive à 48,9 en septembre en données corrigées des variations saisonnières, contre 49,3 en août, connaissant son plus important déclin depuis février dernier. Il reste pour un cinquième mois consécutif sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. Il s’agit de la plus longue période de contraction de l’activité manufacturière depuis celle qui s’était étirée sur six mois entre mars et août 2016.

“Le Japon continue de souffrir du ralentissement de la croissance mondiale initiée par le commerce”, a déclaré Joe Hayes, économiste chez IHS Markit, le cabinet d’études qui réalise l’enquête

États-Unis : tassement de la croissance des services

États-Unis : tassement de la croissance des services

La croissance des services américains est encore dynamique mais elle se tasse sous l’effet sans doute de l’affaiblissement de l’activité mondiale sur fond de guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis.  La croissance de l’activité dans le secteur américain des services a décéléré en juillet à son rythme le plus faible depuis trois ans, conséquence là encore des tensions commerciales internationales, montre lundi l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM).

L’indice ISM des services, ces derniers représentant plus des deux tiers du produit intérieur brut (PIB) américain, est redescendu à 53,7 contre 55,1 en juin. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un indice en légère hausse à 55,5.

Il reste au-dessus de la barre des 50 qui délimite croissance et contraction de l’activité.

Entreprises moyennes (ETI) : les effets néfastes du tassement international.

Entreprises moyennes (ETI) : les effets néfastes du tassement international. 

 

Selon la dernière enquête de conjoncture réalisée par Bpifrance et la direction générale des entreprises (DGE) installée au ministère de l’Economie, les entreprises  de taille intermédiaire (ETI) exposées aux marchés extérieurs souffrent de la dégradation de la conjoncture mondiale. Dans son dernier bulletin, le fonds monétaire international (FMI) a abaissé ses prévisions de croissance pour l’économie mondiale à 3,2% en 2019 et 3,5% en 2020 contre 3,3% et 3,6% en avril. Les tensions commerciales et technologiques, les incertitudes qui entourent l’issue du Brexit, le coup de frein dans les économies émergentes ont amené la plupart des prévisionnistes à revoir à la baisse leurs projections.

L’examen détaillé des résultats de la banque publique indique que le solde des opinions des dirigeants anticipant un développement de leur activité a dégringolé de 23 points en un an passant de 76% à 53%. 62% des ETI qui réalisent au moins un quart de leur chiffre d’affaires à l’international prévoient une expansion de leur activité en 2019 et 9% anticipent un recul. Les entreprises moyennes qui exportent un peu moins (entre 5% et 25% de leur chiffre d’affaires à l’international) « voient leur indicateur d’activité reculer de 15 points (à 36) ».

Les firmes davantage tournées sur le marché intérieur semblent bien mieux résister aux soubresauts de l’économie mondiale. Les auteurs de la note de conjoncture expliquent par exemple que la construction connaît un regain d’activité sur un an (+60%, +12 points) tout comme le commerce, les transports ou l’hébergement restauration avec un indicateur à 39% (+4 points sur un an).

Sans surprise, les carnets de commandes se remplissent à un rythme plus modéré qu’en 2018. L’outil qui mesure les prévisions des carnets de commandes est en repli de 13 points sur un an passant de 33% à 20%. Tous les secteurs économiques sont concernés par cette tendance et plus particulièrement le commerce, les transports et l’hébergement-restauration qui enregistrent une baisse de 20 points sur un an du solde d’opinion relatif aux carnets de commandes.

Croissance : nouveau tassement

Croissance : nouveau tassement

 

Comme il fallait s’y attendre, les organismes de prévision vont passer leur année 2019 à revoir à la baisse leurs prévisions. Jusque-là,  on croyait que la France était relativement épargnée par le tassement général de l’activité en Europe mais les derniers chiffres indiquent que la France atteindra péniblement 1,2 % d’augmentation du PIB pour l’année en cours. En effet, la Banque de France n’attend plus que 0,2% de croissance pour l’économie française au deuxième trimestre, contre 0,3% auparavant, en raison d’une nette dégradation du climat des affaires dans l’industrie manufacturière, qui tombe à un plus bas de près de six ans. La responsabilité en incomberait notamment aux consommateurs qui préféreraient épargner plutôt que de dépenser. Les deux tiers de l’augmentation de l’augmentation pouvoir d’achat seraient consacrés  à l’épargne et non à la consommation. Par exemple, le livret A augmente même en l’absence de rémunération. Tassement économique aussi au  plan international avec notamment une baisse sensible de la croissance des échanges. Une baisse qui affecte particulièrement l’Allemagne dont la force était précisément sa capacité à exporter automobiles et machines outils. Aux incertitudes internationales, s’ajoutent les interrogations spécifiques à la France avec un manque évident de crédibilité de la politique économique du gouvernement critiquée par environ 70 % de l’opinion. Le pire est sans doute à venir avec en particulier la réforme de l’indemnisation chômage mais surtout la grande réforme des retraites. Les organismes de prévisions qui dépendent du gouvernement à savoir la Banque de France comme l’INSEE prévoient une croissance de 1,4 % du PIB alors qu’en réalité on aura des difficultés à atteindre 1,2 %. Le tassement économique se fait sentir dans beaucoup de secteurs d’activité. Dans l’industrie, comme dans les services le moral se dégrade, il est même dans le rouge dans l’industrie.

Croissance : tassement en Europe aussi en France

Croissance : tassement en Europe aussi en France

 

Tassement inquiétant en Europe mais  aussi en France

La Commission européenne prévoit une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 1,2% en 2019, et 1,5% en 2020, pour l’ensemble des 19 pays de la zone euro, après 1,9% en 2018 La Commission européenne a une nouvelle fois abaissé mardi ses prévisions de croissance  pour la zone euro en 2019 et 2020, dans un contexte d’incertitudes sur le commerce mondial et l’éventualité d’un « Brexit sans accord ».L’exécutif européen table désormais sur une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 1,2 % en 2019, et 1,5 % en 2020, pour l’ensemble des 19 pays ayant adopté la monnaie unique, après 1,9 % en 2018. De son coté, L’Insee publie ce jeudi sa note de conjoncture sur l’année 2019. L’institut prévoit une progression du PIB de 1,3% en 2019 en France, après 1,7% l’an dernier et 2,4% en 2017. 0,3%: C’est le rythme de croissance de l’économie française sur chaque trimestre jusqu’à la fin de l’année, selon l’Insee. Cela permettra au PIB de progresser de 1,3% en 2019. Cette année, la consommation des ménages en sera le principal moteur. Les ménages accroîtraient leur consommation de 1,3 %, après 0,9 % en 2018. À l’inverse, l’investissement des entreprises ne croîtrait plus que de 3,3 % en 2019. Une évolution certes dynamique, souligne l’Institut de statistique, mais moins importante qu’en 2018 (+3,9 %) et a fortiori qu’en 2017 (+5%).

Emplois Etats-Unis : tassement

Emplois Etats-Unis : tassement

 

En mai la création d’emplois aux États-Unis n’a pas même atteint la moitié des prévisions. Une mauvaise nouvelle évidemment pour l’économie mais qui fait naître l’espoir que la banque centrale américaine sera prochainement plus sensible à la nécessité d’une baisse des taux par exemple à l’automne. Une mesure par ailleurs soutenu par le président américain inquiet du tassement économique Le département du Travail a fait état de 75.000 créations de postes non-agricoles le mois dernier aux Etats-Unis alors que la médiane des prévisions des économistes interrogés par Reuters les donnait à 185.000, leurs estimations s’échelonnant entre 80.000 et 200.000.

Le modèle Nowcast de la Fed de New York ne donne plus qu’une croissance de 1% annualisé aux Etats-Unis au deuxième trimestre, contre 1,48% une semaine plus tôt, après les statistiques inférieures aux attentes publiées cette semaine sur l’emploi et l’activité des entreprises. Le même tassement s’observe aussi en Europe où la production industrielle affiche des résultats nettement en dessous des prévisions en particulier en Allemagne. La France est moins touchée cependant compte tenu de la faiblesse désormais de sa production industrielle et de l’impact plus modéré des exportations sur la croissance.

Les rendements des Treasuries sont en baisse, pénalisés par les anticipations de baisse prochaine des taux aux Etats-Unis à la suite des mauvais chiffres de l’emploi en mai.

Le 10 ans perd 3,5 points de base à 2,088%, après être tombé à 2,053% à la suite des chiffres de l’emploi.

Le deux ans cède 4,2 points à 1,8393%, après un plus bas de 1,775%, tout juste au-dessus de son plancher de 2017.

En Europe, le rendement du Bund à 10 ans a perdu plus de deux points et inscrit un nouveau plus bas historique à -0,262%, tout comme ses équivalents pour plusieurs autres pays de la zone euro, de Chypre à l’Irlande en passant par la France, où le dix ans est tombé en séance à 0,065%.

Gilets jaunes: tassement or not tassement ?

 Gilets jaunes: tassement or not tassement ?

Il y  aurait un net tassement de participation, c’est en tout cas le message transmis par le ministère de l’intérieur et repris par tous les médias. -A 14h00, le nombre de manifestants était de 5.600 dont 1.320 à Paris selon le ministère de l’Intérieur, des chiffres divisés par deux par rapport à la semaine dernière à la même heure (11.600 et 4.000 respectivement). Observons d’abord que des chiffres de manifestants à 14 heures n’ont aucune signification puisque en général la mobilisation commence à peine. Remarquons également le degré de précision des chiffres de Castaner  capable de compter jusqu’à l’unité le nombre de manifestants à Paris ! En fin de journée, le ministère de l’intérieur a compté 46 000 personnes au lieu de 41 000. Une légère diminution d’ailleurs confirmée par les gilets jaunes eux-mêmes. Ce samedi, en début de soirée, les gilets jaunes ont publié leurs propres chiffres. Ils assurent avoir été 92.035 à manifester en France dans la journée. La semaine dernière, ils avaient posé le chiffre de 123.087. Il n’est pas anormal que le mouvement se prolongeant on constate un affaiblissement de la participation. Plusieurs raisons à cela d’abord le matraquage politique du gouvernement qui assimile tous les manifestants à des voyous. Qui les rend même responsable d’après Macron des violences. Certains gouvernements n’hésitent même pas à considérer que les gilets jaunes viennent là pour tuer ! Bref une hystérisation qui n’est pas de nature à apaiser le climat et qui montre quand même un certain désarroi de la part du pouvoir. Par ailleurs, il n’est pas anormal que la mobilisation se tasse dans la mesure où les gilets jaunes eux-mêmes ont un peu de difficulté à finaliser leurs priorités entre les enjeux objectifs sociaux de départ et des objectifs plus politiques.

Tassement de la croissance intrenationale (FMI)

Tassement de la croissance intrenationale (FMI)

Les perspectives de ralentissement de l’économie mondiale se confirment. Selon les dernières projections du Fonds monétaire international (FMI) publiées ce lundi 21 janvier, la croissance mondiale devrait atteindre 3,5% cette année et 3,6% en 2020 contre 3,8% en 2018, soit respectivement 0,2 point et 0,1 point que dans leurs précédentes estimations publiées à l’automne. La croissance devrait particulièrement ralentir dans les pays avancés. D’après le tableau dressé par les experts de l’organisation, l’activité devrait passer de 2,3% en 2018 à 2% en 2019 et 1,7% en 2020. Aux Etats-Unis, les prévisionnistes anticipent une croissance de 1,8% en 2020 contre 2,5% en 2019 et 2,9% en 2018. En zone euro, les perspectives ne sont guère réjouissantes. L’économie de l’union monétaire devrait passer 1,8% en 2018 à 1,6% en 2019 (0,3% de moins que prévu à l’automne dernier) et à 1,7% en 2020. Les prévisions de croissance ont été particulièrement revues à la baisse pour quelques grandes puissances. Pour l’Allemagne, les estimations ont été dégradées en raison d’un coup de frein de la consommation privée, du ralentissement de la production industrielle notamment dans l’automobile et la baisse de la demande des pays étrangers. Les projections ont également été abaissées pour l’Italie. La demande intérieure a clairement freiné et la politique économique du gouvernement de coalition peine à convaincre l’institution  qui prévoit 1% en 2018 contre 0,6% en 2019 et 1,6% en 2017. Pour la France, le FMI anticipe une relative stabilité de la croissance à 1,5% en 2018 et 2019 et 1,6% en 2020.  Au Japon, les prévisionnistes sont plus optimistes. Contrairement aux autres économies développées, les projections ont été révisées à la hausse pour l’activité japonaise. Ainsi, la croissance du PIB devrait passer de 1,1% en 2019 (Enfin, l’économie chinoise devrait marquer le pas passant de 6,6% en 2018 à 6,2% en 2019 et 2020. Les signes de faiblesse se multiplient sur l’activité de la puissance asiatique. D’après des statistiques publiées ce lundi, la croissance du géant oriental a ralenti au quatrième trimestre 2018, affectée par la faiblesse de la demande intérieure et la guerre commerciale avec les Etats-Unis, ramenant la croissance 2018 à son plus bas niveau en près de 30 ans.

Croissance Allemagne : un tassement économique limité au premier semestre ou au-delà ? (Bundesbank)

Croissance Allemagne : un tassement économique limité au premier semestre ou au-delà ? (Bundesbank)

Comme nombre d’institutions internationales ou nationales, la Bundesbank utilise la méthode Coué en espérant que l’économie pourrait reprendre un peu de dynamisme lors du second semestre. Pour l’instant les projections font apparaître une croissance qui pourrait être limitée à 1 % en 2019. En cause, le ralentissement mondial qui pèse sérieusement sur des exportations allemandes. Il faut ajouter les menaces des États-Unis concernant l’importation des automobiles allemandes. La Bundesbank estime que rien n’indique que le tassement incontournable au premier semestre se poursuivra lors du second. Le problème c’est que rien n’indique le contraire. La vérité c’est que la plupart des institutions économiques et les gouvernements ne disposent d’aucune visibilité sur ce qui pourrait se passer après juin. Il est fort peu probable que l’économie se redresse au cours du second semestre et la croissance pourrait s’inscrire dans une tendance très molle. On n’en peut non plus écarter l’hypothèse de l’éclatement d’une bulle qui entraînerait de manière systémique les autres dimensions financières et économiques. Ce qui paraît à peu près certain c’est un fort ralentissement des échanges internationaux liés en particulier au tassement de la demande en Chine et évidemment aux conséquences des conflits commerciaux non seulement entre les États-Unis et la Chine mais aussi entre l’Europe et les États-Unis. Pour compenser ce phénomène la plupart des gouvernements comptent  sur une reprise de la consommation mais qui se heurte à la faiblesse d’augmentation des pouvoirs d’achat aussi au phénomène de la des consommations volontaires.

 

Intérim : fort tassement en 2018

Intérim : fort tassement en 2018

L’intérim confirme qu’il constitue un indicateur avancé de la conjoncture. On avait en effet noté depuis plusieurs mois que la croissance de l’intérim se tassait sérieusement. En fait il n’a progressé que de 1,8 % en 2008 contre 8,5 % en 2017. Il y a de fait  une corrélation compréhensible entre l’essoufflement de l’activité générale et l’évolution de l’intérim. En 2018, l’intérim aura créé de l’ordre de 10 000 emplois pour 50 000 emplois équivalents temps pleins l’année précédente.  Ces créations d’emplois ont connu une évolution contrastée en 2018. Si l’emploi intérimaire a été relativement dynamique pendant le premier semestre, les résultats du baromètre signalent une rupture à partir du mois de juillet. « Les tendances mensuelles, comprises entre +10,4 % en mars et -5,9 % en décembre, sont restées positives jusqu’en août 2018. Le tassement observé à partir du mois de septembre a continué tout au long du quatrième trimestre », souligne l’organisation professionnelle.

L’essoufflement de la croissance économique tricolore a eu des répercussions sensibles sur le marché du travail. Dans sa dernière note de conjoncture publiée en décembre, l’Insee notait que « l’emploi intérimaire s’est légèrement replié depuis le printemps et se retournerait sur l’ensemble de l’année 2018 (-22.000 après 123.000 en 2017). » Rien qu’en décembre, le travail temporaire a diminué de 5,9%, correspondant à la baisse mensuelle la plus prononcée de l’année.

 

Intérim : une baisse qui annonce le tassement économique

Intérim : une baisse qui annonce le tassement économique

 

 

 Depuis la rentrée, la tendance de novembre est à la baisse dans le secteur de l’intérim. Or l’intérim constitue un indicateur avancé de la conjoncture. Les chiffres du chômage témoignent d’ailleurs du peu dynamisme de l’activité et de l’emploi . Le recul de 6% dans le transport (qui ne fait que transporter l’économie caractérise l’atonie générale. Après -1,7 % en septembre, le travail temporaire diminue de -4,6 % en octobre 2018. Il reste à un niveau historiquement élevé et, depuis le début d’année, marque une progression de +3,2 %. Avec près de 47 000 CDI intérimaire signés à fin octobre, ce contrat continue de se développer et sa part sur le marché de l’intérim devient significative. Les CDII se substituent en partie, à des emplois intérimaires classiques. Depuis un an, un peu plus de 20 000 CDII supplémentaires ont été signés par les agences d’emploi. En tenant compte de ce nouveau type d’activité, la tendance se situerait plutôt aux alentours de -1,3%. Dans le détail sectoriel, la tendance demeure positive dans le BTP et dans les services avec des croissances respectives de +3,9 % et +3,5 %. Le repli dans le secteur industriel s’accentue (-9,6 % en octobre après -5,8% en septembre). Le secteur transport-logistique, après avoir enregistré une croissance à deux chiffres depuis 2016, marque un essoufflement depuis le début du deuxième semestre 2018. Avec -5,7 % en octobre, la tendance est orientée à la baisse pour le deuxième mois consécutif (après -3,1 % en septembre). Avec -0,9 % en octobre, le commerce enregistre une contraction moins marquée. Dans ce contexte, les cadres et professions intermédiaires (+0,9 %), les employés (-2,8 %) et les ouvriers qualifiés (-3,5 %) enregistrent des tendances supérieures à la moyenne, tirés à la baisse par l’évolution des ouvriers non qualifiés (-8,0 %).

   

La majorité des secteurs en recul

L’emploi intérimaire progresse dans le BTP (+3,9 %) et les services (+3,5 %). En revanche, les effectifs reculent dans le commerce (-0,9 %), les transports (-5,7 %) et l’industrie (-9,6 %).

La plupart des qualifications en baisse

L’emploi intérimaire se développe chez les cadres et professions intermédiaires (+0,9 %). Il recule chez les employés (-2,8 %), les ouvriers qualifiés (-3,5 %) et les ouvriers non qualifiés (-8,0 %).

La majorité des régions en recul

En octobre 2018, toutes les régions sont en recul, sauf Provence-Alpes-Côte d’Azur qui observe une hausse de +1,0 % par rapport à octobre 2017.

Croissance zone euro et Allemagne : net tassement

Croissance  zone euro et Allemagne : net tassement

 

Conséquence de l’environnement mondial et de l’austérité budgétaire excessive,  la croissance de la zone euro se tasse sérieusement y compris  en Allemagne. En Allemagne d’après le comité des sages, on a  sérieusement révisé à la baisse les prévisions de croissance pour 2018 et 2019: alors qu’au printemps, on s’attendait à une progression de 2,3 % cette année, on n’envisage  plus que 1,6 %. Comme la France. Pour l’année prochaine, la prévision est passée de 1,8 % à 1,5 %. L’Allemagne ferait moins bien que la moyenne dans la zone euro: 2 % cette année, 1,7 % l’année prochaine. La locomotive économique du continent marque le pas. Pour  l’ensemble de la  zone euro, on  aura même du mal à atteindre 2 % pour l’année. En France,  la situation du troisième trimestre est meilleure (plus 0,4 % au troisième trimestre) mais elle est inférieure aux attentes et vient seulement compenser les résultats très décevants des deux premiers trimestres. En plus des conséquences budgétaires, les incidences aussi de la politique monétaire de la BCE qui choisit le moment où la croissance baisse pour remonter ses taux. Le contraire de la banque centrale américaine qui relève ses taux mais alors que la croissance affiche une santé insolente (+3, 5 % pour le troisième trimestre). Seulement 0,2% de croissance pour la zone euro au troisième trimestre selon la première estimation de l’Office européen des statistiques Eurostat. Le Produit intérieur brut (PIB) avait crû de 0,4% au cours des deux premiers trimestres Ce chiffre de 0,2% est inférieur aux attentes des analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset, qui tablaient sur une croissance de 0,4%. L’estimation d’Eurostat, qui n’est que provisoire, s’inscrit dans un contexte économique difficile, marqué par des tensions commerciales, les négociations du Brexit, mais aussi dernièrement. « Ne vous attendez pas à ce que ça s’améliore beaucoup », prévient Bert Colijn, analyste pour ING. Le taux de croissance de 0,4% enregistré au deuxième trimestre, qui avait semblé « décevant à l’époque », pourrait bien avoir été « le dernier hourra du cycle de croissance », ajoute-t-il. En juillet dernier, la Commission européenne avait revu à la baisse sa prévision de croissance pour cette année, à  2,1%, en raison de cette incertitude globale. Elle doit présenter le 8 novembre ses nouvelles prévisions économiques. Dans l’ensemble de l’Union européenne, la croissance a progressé de 0,3% au troisième trimestre.

 

Croissance Zone euro : tassement

Croissance Zone euro : tassement

 

Après le très mauvais résultat du troisième trimestre (seulement plus 0,2 % pour le PIB), la zone monétaire a enregistré sa plus faible croissance depuis plus de deux ans au mois d’octobre. L’indice composite Markit qui mesure l’activité globale est passé de 54,1 en septembre à 53,1, son plus bas niveau depuis septembre 2016. Pour Chris Williamson, chef économiste chez Markit, « les données PMI d’octobre mettent en évidence un début de quatrième trimestre décevant pour le secteur privé de la zone euro [...] La confiance des entreprises chutant à son plus bas niveau depuis la fin de l’année 2014. » Pour les pays de la zone euro, les perspectives économiques s’assombrissent à quelques mois des élections européennes. L’incapacité de l’union à réduire les déséquilibres macroéconomiques entre les pays pourrait encore menacer l’avenir politique et économique du Vieux Continent déjà affaibli par la montée des populismes et des divisions toujours plus visibles. . Selon les enquêtes menées par le cabinet Markit, le secteur manufacturier affiche ses plus faibles performances depuis près de quatre ans. Et ces difficultés pourraient s’amplifier durant le dernier trimestre 2018. « Au vu des dernières données de l’enquête, le secteur manufacturier pourrait glisser en zone de contraction d’ici la fin de l’année, à moins d’un regain de croissance au cours des prochains mois. La tendance est toutefois fermement orientée à la baisse pour la fin du trimestre, le volume du travail en cours diminuant pour le deuxième mois consécutif et les perspectives d’activité se repliant à un plus bas de près de six ans, » expliquait Chris Williamson le 2 novembre.  Du côté des services, les chiffres ne sont guère rassurants. Les résultats dévoilés dans le communiqué signalent que l’indice composite, qui mesure l’activité des services, est en repli par rapport à son niveau de septembre (53,7 contre 54,7 au mois dernier).

Croissance : tassement en zone euro et surtout en France

Croissance : tassement en zone euro et surtout en France

 

Le net tassement enregistré en octobre pour la zone euro par Markit en octobre et la perspective de mauvais résultats   pour le dernier trimestre annonce la dégradation progressive de la croissance jusqu’en 2020 Les dernières perspectives de la Banque centrale européenne ne prévoit pas d’éclaircies à l’horizon 2020. L’institution prévoit en effet un ralentissement du PIB en volume passant de 2% en 2018, à 1,8% en 2019 et 1,7% en 2020.  Des éléments qui confirment l’analyse de Rexecode.  L’institut Rexecode est très pessimiste pour la croissance française  en 2019. L’institut économique proche du patronat voit la croissance française ralentir à 1,3% en 2019 – après 1,6% cette année – un niveau bien inférieur à la prévision de 1,7% de l’exécutif. Rexecode se félicite des mesures déjà engagées mais estime qu’elle ne prévoit d’effet qu’à moyen terme. En gros,  ces mesures entraîneront une augmentation du PIB de 1 % mais seulement à horizon de cinq à sept ans. Pour parler clair,  l’effet à court terme sera presque nul sur la croissance et sur l’emploi. L’institut insiste donc sur la nécessité d’alléger encore la fiscalité sur l’appareil de production. Les économistes de l’institut plaident pour “un renforcement aussi rapide que possible du potentiel de croissance” de l’économie française, même s’ils notent que les réformes déjà mises en œuvre depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron devraient exercer des effets bénéfiques à moyen terme sur la croissance potentielle et l’emploi. Selon eux, les mesures engagées, ainsi que celles prévues dans les textes budgétaires pour 2019, stimuleront le produit intérieur brut (PIB) potentiel de la France de 0,9 à 1,3 point à un horizon de cinq à sept ans. “En termes d’emploi, l’impact serait un supplément de créations d’emplois de l’ordre de 250.000 à 300.000”, précisent-ils. “Au total, au stade actuel, le bilan prévisible de l’ensemble des mesures est positif pour le moyen terme, mais insuffisamment pour obtenir une trajectoire macroéconomique et budgétaire cohérente avec les objectifs affichés pour le quinquennat”, observent les économistes de Rexecode.

 

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