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Zone euro : Tassement de la croissance

Zone euro : Tassement de la croissance  

 

Le PMI composite de la zone euro, qui conjugue services et secteur manufacturier, a lui aussi reculé en février à 53,0, là encore un plus bas de 13 mois, après 53,6 en janvier. L’estimation « flash » l’avait donné à 52,7.La croissance de l’activité du secteur des services dans la zone euro est revenue en février à son plus bas niveau depuis plus d’un an, montrent les résultats définitifs de l’enquête mensuelle de Markit. L’indice PMI du secteur a reculé à 53,3 après 53,6 en janvier, son plus bas niveau depuis janvier 2015. Il dépasse néanmoins la première estimation, basée sur des résultats partiels, qui le donnait à 53,0. « Les résultats de l’enquête font émerger le risque d’une nouvelle détérioration de la croissance économique par rapport au niveau déjà faible observé à la fin de l’an dernier avec une croissance de 0,3% seulement », commente Chris Williamson, chef économiste de Markit. « Le ralentissement de la croissance de l’activité des entreprises, conjugué à un ralentissement équivalent du rythme des créations d’emploi et à la plus forte baisse des prix facturés depuis un an suggère que la reprise de la région perd de son élan », dit Chris Williamson. La croissance du secteur privé s’est encore ralentie en février en Allemagne, tombant à son rythme le moins soutenu en cinq mois, tout en restant à un niveau solide, ce qui suggère que la première économie européenne a quand même commencé l’année 2016 sur de bonnes bases. L’activité dans le secteur des services est repartie à la baisse en février en France, effaçant son petit rebond de décembre sous l’effet d’un recul des nouvelles commandes, le premier depuis quinze mois, selon la version définitive des indices Markit. L’indice des services s’est inscrit à 49,2, un plus bas depuis novembre 2014, contre 50,3 en janvier, alors qu’il avait été annoncé à 49,8 en première estimation. Il repasse sous le seuil de 50 qui sépare croissance et contraction de l’activité. L’indice composite, qui intègre également des données concernant le secteur manufacturier – dont l’activité a très légèrement progressé en février – est retombé à 49,3, là encore nettement en-deçà de son estimation « flash » de 49,8, contre 50,2 en janvier.

Croissance : tassement confirmé aux États-Unis

Croissance : tassement confirmé aux États-Unis

Il se confirme que les États-Unis enregistrent aussi un tassement de la croissance. Une croissance qui avait atteint devient 2,4 % en 2015 comme en 2014 mais avec un ralentissement enfin d’année dernière, D’octobre à décembre, le Produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 1% en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, Cela représente toutefois un ralentissement par rapport à l’expansion du 3e trimestre (2%). Les analystes s’attendaient dans leur prévision médiane à ce que la croissance n’affiche que 0,4% au dernier trimestre. Si la moindre progression des dépenses de consommation, moteur de l’économie américaine, a été largement confirmée au 4e trimestre, plusieurs contributions à l’expansion ont été bien moins moroses que ne l’évaluait la première estimation. Les dépenses d’investissements des entreprises, notamment dans les équipements, ont finalement reculé moins que précédemment estimé. Elles ont accusé un repli de 0,7% au lieu de -2,5%. Les importations, qu’on entend comme une soustraction dans le PIB, ont en fait ralenti de 0,6%, pesant moins sur la croissance, et non pas augmenté de 1,1%. Enfin les stocks ont moins pesé sur l’économie. Bien que ces secteurs aient fait mieux que précédemment estimé, d’autres facteurs se sont aggravés d’une estimation à l’autre. Les dépenses de consommation, qui comptent pour deux tiers du PIB, n’ont finalement avancé que de 2% au lieu de 2,2%, selon la 1ère estimation et 3% au 3e trimestre. Reflétant la faiblesse de l’économie mondiale et le renforcement du dollar qui renchérit les produits américains, les exportations en provenance des Etats ont creusé leur ralentissement, chutant de 2,7% au 4e trimestre au lieu de -2,5% pour la 1ère estimation. Elles étaient légèrement dans le vert au trimestre d’avant (+0,7%). Les dépenses publiques enfin ont été bien moins fortes que prévu présentant désormais un recul de 0,1% au lieu d’une progression de 0,7% pour la 1ère estimation et de 1,8% au 3e trimestre. Ce sont les investissements des Etats et des collectivités locales qui ont fléchi le plus (-1,4%). (Avec AFP)

Croissance zone euro : net tassement

Croissance zone euro : net tassement

Comme dans toutes les autres zones mondiales, la croissance stage aussi en zone euro en février. Du coup la reprise économique du premier trimestre subira vraisemblablement un ralentissement. Pour la France il s’agit même d’une contraction en février. Les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle de Markit, qui montrent également de nouveaux signes de baisse des prix, devraient renforcer les anticipations de nouvelles mesures de soutien à la croissance de la Banque centrale européenne (BCE) lors de sa prochaine réunion en mars.  L’indice composite des directeurs d’achats (PMI) — qui intègre le secteur manufacturier et celui des services — est ressorti à 52,7 ce mois-ci dans sa version préliminaire, à son plus bas niveau en 13 mois, contre 53,6 en janvier. Selon un consensus établi par Reuters, les économistes attendaient en moyenne 53,3. « La forte baisse en février de l’indice PMI composite de la zone euro soutient notre conviction que la reprise économique de la région pourrait bien avoir ralenti au premier trimestre. La BCE devra renforcer son soutien via la politique monétaire le mois prochain », souligne Jessica Hinds chez Capital Economics. Les économistes interrogés par Reuters récemment estimaient à 50% la probabilité de voir la BCE augmenter en mars le montant de son programme de rachat d’actifs, actuellement à 60 milliards par mois, et une nouvelle baisse du taux de dépôt est considérée comme étant presque acquise. La croissance du secteur privé a ralenti en Allemagne pour le deuxième mois de suite, freinée notamment par les exportations qui ont souffert du ralentissement mondial. En France, l’activité s’est contractée pour la première fois en plus d’un an. Les responsables de politique monétaire noteront également la faiblesse du sous-indice PMI de la production de la zone euro, qui est tombé à un creux d’un an à 48,6 contre 48,9 en janvier, s’enfonçant un peu plus sous la barre des 50 points qui marque la frontière entre la croissance et la contraction. L’inflation s’inscrit tout juste à 0,4% en janvier, selon les statistiques officielles, très loin du taux légèrement inférieur à 2% visé par la BCE.  L’indice PMI du secteur dominant des services en zone euro, qui était attendu à 53,3 contre 53,6 en janvier, est tombé à un plus bas de 13 mois de 53,0. Celui du secteur manufacturier, attendu à 52,0 points, a reculé à 51,0, son plus bas niveau depuis un an, contre 52,3 en janvier. Il s’est retrouvé en dessous de l’estimation la plus pessimiste des économistes interrogés par Reuters. Le sous-indice de la production est tombé pour sa part à un creux de 14 mois, à 51,9 contre 53,4 le mois précédent.  Et les perspectives d’une nette amélioration le mois prochain sont maigres, la croissance des nouvelles commandes à l’industrie étant tombée à un plus bas d’un an avec un sous-indice à 51,6 contre 53,0 en janvier. En conséquence, après avoir vu la confiance des entrepreneurs pour l’année à venir atteindre son plus haut niveau depuis mi-2011 le mois dernier, l’optimisme dans le secteur des services est lourdement retombé.  Le sous-indice des attentes des entrepreneurs dans les services a connu l’une de ses plus fortes baisses de son histoire, à 61,6 en février contre 65,1 en janvier. « Les indicateurs avancés (…) suggèrent un nouveau ralentissement en mars, qui pourrait ramener la croissance du PIB à 0,2% », note Chris Williamson, économiste en chef de Markit. Selon une enquête de Reuters publiée récemment, la croissance est attendue à 0,4% pour le trimestre en cours.

Croissance Etats-Unis : le tassement confirmé en janvier

Croissance Etats-Unis : le tassement confirmé en janvier

 

Le tassement de la croissance aux Etats Unis se confirme. L’indice PMI composite calculé l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM), qui recouvre à la fois le secteur des services et de l’industrie, s’est finalement établi à 53,2 le mois dernier après avoir atteint 54,0 en décembre. La croissance de l’activité dans le secteur des services a ralenti nettement plus que prévu en janvier aux Etats-Unis pour revenir à son rythme le plus lent depuis février 2014, selon les résultats de l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM), publiés mercredi. L’indice non-manufacturier ISM s’est établi à 53,5 le mois dernier contre 55,8 en décembre, alors que les économistes interrogés par Reuters s’attendaient en moyenne à 55,1.Ce tassement avait déjà été constaté au quatrième trimestre.  Les États-Unis affichaient en effet une petite progression de 0,2 % au quatrième trimestre par rapport au troisième soit en rythme annualisé 0,7 % sur le dernier trimestre. Un ralentissement qui a surpris et qui suit aussi un trimestre précédent également assez décevant. Certes pour l’ensemble de l’année 2015 les États-Unis pourront afficher une croissance confortable de 2,4 %, comme l’année précédente. Mais ce qui est inquiétant c’est la tendance à la baisse de la croissance depuis deux trimestres. Du coup, il se pourrait bien que l’activité américaine ne progresse pas autant qu’en 2015.  En cause évidemment, le ralentissement de la croissance mondiale dont les États-Unis ne peuvent plus être à l’abri. En outre la hausse du dollar commence à handicaper l’activité d’autant que dans les autres zones économiques on s’engage dans une véritable guerre des monnaies incluant y compris des taux négatifs ;  il y a aussi des signes d’inquiétude purement intérieure comme les dépenses les dépenses de consommation, qui représentent les deux tiers de l’activité elles ont ralenti sur le dernier trimestre 2015, avec une croissance de 2,2%, contre 3% au trimestre précédent. Ce ralentissement est cependant moins marqué que prévu. Du coup la perspective d’un nouveau relèvement des taux par la Fed pourraient bien s’éloigner et il est peu probable que la Banque centrale américaine modifie en mars les taux actuels. La banque centrale américaine a relevé ses taux en décembre, pour la première fois depuis près de 10 ans. Elle n’a pas formellement exclu un nouveau relèvement dès le mois de mars mais la volatilité qui règne sur les marchés financiers pourrait l’amener à patienter jusqu’en juin voire bien plus tard, beaucoup plus tard !

États-Unis : net tassement de la croissance

États-Unis : net tassement de la croissance

 

Le tassement de la croissance des États-Unis au quatrième trimestre va sans doute constituer l’événement majeur de la conjoncture internationale.  Les États-Unis affichent en effet une petite progression de 0,2 % au quatrième trimestre par rapport au troisième soit en rythme annualisé 0,7 % sur le dernier trimestre. Un ralentissement qui a surpris et qui suit aussi un trimestre précédent également assez décevant. Certes pour l’ensemble de l’année 2015 les États-Unis pourront afficher une croissance confortable de 2,4 %, comme l’année précédente. Mais ce qui est inquiétant c’est la tendance à la baisse de la croissance depuis deux trimestres. Du coup, il se pourrait bien que l’activité américaine ne progresse pas autant qu’en 2015 et qu’elle se limite à 2 % voire moins. En cause évidemment, le ralentissement de la croissance mondiale dont les États-Unis ne peuvent plus être à l’abri. En outre la hausse du dollar commence à handicaper l’activité d’autant que dans les autres zones économiques on s’engage dans une véritable guerre des monnaies incluant y compris des taux négatifs ;  il y a aussi des signes d’inquiétude purement intérieure comme les dépenses les dépenses de consommation, qui représentent les deux tiers de l’activité elles ont ralenti sur le dernier trimestre 2015, avec une croissance de 2,2%, contre 3% au trimestre précédent. Ce ralentissement est cependant moins marqué que prévu. Du coup la perspective d’un nouveau relèvement des taux par la Fed pourraient bien s’éloigner et il est peu probable que la Banque centrale américaine modifie en mars les taux actuels. La banque centrale américaine a relevé ses taux en décembre, pour la première fois depuis près de 10 ans. Elle n’a pas formellement exclu un nouveau relèvement dès le mois de mars mais la volatilité qui règne sur les marchés financiers pourrait l’amener à patienter jusqu’en juin voire bien plus tard, beaucoup plus tard !

Production d’acier : un révélateur du tassement économique mondial

Production d’acier : un révélateur du tassement économique mondial

 

Le recul de la production d’acier constitue un bon indicateur du tassement de l’activité internationale. Après une baisse en 2015 de 2,8% à 1,623 milliard de tonnes, il faut sans doute s’attendre à une diminution de 5 à 6 % pour 2016. En Chine, premier producteur et premier consommateur mondial d’acier, la production de cet alliage a reculé de 2,3% à 803,8 millions de tonnes, soit la première baisse en plus de trois décennies. L’annonce de la Chine de réduire de manière assez drastique sa production d’acier brut en 2016 (et de charbon)  confirme le net tassement de la croissance. La consommation d’acier (aussi  de charbon de ciment) ; une production chinoise  de l’ordre de 50 % de la consommation mondiale. De 32 millions de tonnes en 1978, les volumes d’acier sont passés en Chine à 823 millions de tonnes en 2014.or  La Chine va réduire en 2016 de 100 à 150 millions de tonnes ses capacités de production d’acier brut , soit de 12 à 15%, a annoncé le gouvernement chinois dimanche.  La deuxième économie au monde fait face à un ralentissement et le gouvernement chinois cherche à éradiquer les surcapacités de la sidérurgie afin de faire remonter les prix. « De nombreuses fonderies, y compris en Chine, sont en train de réduire leur production afin de soutenir les cours et cela marche », a déclaré Chris Houlden, directeur d’études du cabinet de conseil CRU. L’Union européenne de son côté a enregistré un repli de 1,8% de sa production, à 166,2 millions de tonnes, et l’Amérique du Nord une baisse de 8,6% à 110,7 millions de tonnes.

(Avec Reuters) 

Japon : léger tassement de la croissance de l’industrie

Japon : léger tassement de la croissance de l’industrie

Les résultats de l’activité manufacturière du Japon sont encore satisfaisants même si la croissance se passe un peu. La Banque du Japon est toutefois inquiète de la baisse des prix à la production, première baisse depuis trois ans. Le Japon espère toutefois sortir de la déflation avec une petite croissance cette année mais une croissance qui est menacée  par la baisse de son commerce international notamment avec la Chine. Le rythme de croissance de l’activité manufacturière au Japon a légèrement ralenti en janvier mais reste solide, alors que les entrées de commandes à l’exportation ont accéléré, montrent vendredi les résultats préliminaires de l’enquête auprès des directeurs d’achat du secteur. L’indice PMI Markit/Nikkei est tombé en janvier à 52,4 en version « flash » contre 52,6 en décembre. Pour le neuvième mois d’affilée, il reste supérieur au seuil de 50 qui sépare la contraction de la croissance de l’activité. Le sous-indice des entrées de commandes à l’export grimpe à 52,6 contre 52,2 en décembre mais celui des nouvelles commandes, qui regroupe à la fois l’export et les commandes intérieures – tombe à 52,7 contre 54,2, ce qui indique un probable ralentissement de la demande intérieure. Les prix à la production ont sans doute baissé au Japon pour la première fois en plus de trois ans en raison de la baisse du prix des ressources de base, du pétrole en particulier, ce qui risque de poser des problèmes au gouvernement et à la Banque du Japon qui cherchent à sortir définitivement le pays de la déflation.

Croissance de la zone euro : tassement

Croissance de la zone euro : tassement  

Il se confirme que la zone euro s’enfonce dans la croissance molle. Le PIB à seulement augmenté de 0,3 % au lieu de 0,4 au troisième trimestre. En rythme annuel le produit intérieur brut (PIB) est sur une tendance de 1,6% au lieu de 1,7 attendus. La zone euro déjà peu dynamique subit aussi le contrecoup du ralentissement de l’économie mondiale illustré notamment par la baisse des exportations comme des importations en Chine. Autant de raisons pour donner une légitimité à une politique encore plus accommodante de la BCE. Laquelle pourrait accroître l’ampleur de ses rachats d’actifs voir encore agir sur les taux. Cependant concernant les taux tout dépendra aussi des décisions de la Fed qui, elle, pourrait les relever avant la fin de l’année (donc avec un effet de contagion).  Ce ralentissement de la croissance au troisième trimestre est sans doute le résultat d’une contribution négative du commerce extérieur, ce qui est patent dans le cas de l’Allemagne, de la France et de l’Italie, disent les économistes. « On peut en déduire que les avantages d’un euro faible pour les exportateurs de la zone euro ont été compensés par une croissance mondiale sans relief », dit Howard Archer, économiste d’IHS Global Insight. « Dans le même temps, une demande intérieure relativement correcte dans la zone euro a soutenu les importations ». La moindre croissance de la zone euro s’explique par des performances décevantes en Italie, aux Pays-Bas, au Portugal et en Finlande. Le chiffre de 0,3% annoncé par Eurostat pour la zone euro était le même que celui publié quelques heures plus tôt pour les deux principales économies de la région, l’Allemagne et la France. Mais la croissance n’a été que de 0,2% en Italie et de 0,1%aux Pays-Bas, tandis que le PIB portugais stagnait et que l’économie finlandaise se contractait de 0,6%.  Dans l’ensemble de l’Union européenne, le PIB a augmenté de 0,4% sur juillet-septembre par rapport aux trois mois précédents, et de 1,9% sur un an, a précisé Eurostat.

Chine-croissance : une très faible inflation qui confirme le tassement économique

Chine-croissance : une très faible inflation qui confirme le tassement économique

Nouvelle confirmation du tassement économique en Chine avec une très faible inflation. C’est la conséquence logique de l’atonie de la demande tant intérieure qu’extérieure comme en témoigne le recul des importations mais aussi des exportations. L’inflation en Chine a fortement reculé en octobre, pour le deuxième mois consécutif, tombant à son plus bas niveau depuis mai, selon des chiffres officiels publiés mercredi et confirmant l’essoufflement de la demande dans la deuxième économie mondiale.   La hausse des prix à la consommation, principale jauge de l’inflation, s’est établie le mois dernier à 1,3% sur un an, contre 1,6% en septembre et 2% en août, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS). L’économie chinoise a ralenti à son rythme le plus bas depuis la crise financière globale. Le taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) est tombé à 6,9% au troisième trimestre, sa pire performance depuis 2009, accentuant ainsi les inquiétudes pour les perspectives de l’économie mondiale. Les importations chinoises ont reculé en octobre de 16% sur un an, à 833,14 milliards de yuans, selon des données officielles publiées dimanche qui confirment le ralentissement de la demande au sein de la deuxième économie mondiale. Comme c’est le cas depuis juillet, les exportations ont chuté elles de 3,6% au mois d’octobre, à 1.230 milliards de yuans dans un contexte de morosité de la demande internationale, ont annoncé les douanes chinoises. La balance commerciale s’est appréciée de 40,2%, à 393,22 milliards de yuans.

Croissance Etats-Unis : fort tassement

Croissance Etats-Unis : fort  tassement

Très net tassement de la croissance américaine qui pâtit du ralentissement mondial et de la parité du dollar. Du coup la perspective d’un relèvement de taux semble éloigner.  Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 1,5% en rythme annualisé sur la période juillet-septembre, contre une hausse de 3,9% au deuxième trimestre, a annoncé jeudi le département du Commerce. Les économistes interrogés par Reuters avaient tablé sur une croissance de 1,6%. L’impact négatif des stocks sur le PIB devrait toutefois s’avérer temporaire et les économistes, au vu de la solidité des fondamentaux de la conjoncture américaine, anticipent une accélération de la croissance au quatrième trimestre. Etant donné la vigueur du dollar, la croissance des exportations a décéléré au troisième trimestre. Mais, comme les importations ont ralenti, le commerce extérieur a eu un effet neutre sur le PIB. Après avoir fortement progressé mercredi à la suite des déclarations de la Fed, le dollar reculait de 0,27% par rapport à un panier de devises internationales. En même temps que les chiffres du PIB, le département du Travail a publié ses données hebdomadaires en matière d’inscriptions au chômage, caractérisées par un plus bas depuis décembre 1973 de la moyenne mobile sur quatre semaines. En plus des stocks, la réduction des investissements dans le secteur de l’énergie a également pesé sur la croissance. La déprime des cours du brut, divisés par plus de deux par rapport à leur dernier pic de juin 2014, a contraint des groupes de services pétroliers tels que Schlumberger et Halliburton à tailler dans leurs dépenses. Schlumberger a dit plus tôt dans le mois ne pas anticiper de reprise de la demande avant 2017 et a dit prévoir une nouvelle baisse des investissements dans l’amont (exploration & production) l’année prochaine. Malgré la bonne tenue de la consommation des ménages, l’inflation a baissé en raison de la faiblesse des cours du brut et de la vigueur du dollar. L’indice des prix PCE a ainsi augmenté de 1,2% au troisième trimestre après une progression de 2,2% au deuxième. Hors prix pétroliers et alimentaires, cet indice a augmenté de 1,3%.Dans son communiqué de mercredi, la Fed a dit qu’une éventuelle hausse des taux en décembre sera décidée par rapport aux « progrès — accomplis ou attendus — par rapport à ses objectifs d’une situation de plein emploi et d’une inflation de 2% ».

Etats-Unis : léger tassement de la croissance de l’emploi

Etats-Unis : léger tassement de la  croissance de l’emploi

L’économie américaine se porte encore très bien et le taux de chômage n’a jamais été aussi bas. Une économie dynamique grâce à la consommation. Selon les chiffres du département du Commerce, ces dépenses, qui représentent près des deux tiers de l’activité économique des Etats-Unis, ont augmenté de 0,3% le mois dernier. La  croissance est sur  un rythme annuel de 3,7 % aux Etats-Unis. De quoi donner encore raison à la politique accommodante de la banque de la FED qui pour autant ne va peut-être pas relever ses taux en septembre du faiat de la crise chinoise. Cependant Mais on a créé moins d’emplois que prévus en août. Du coup la FED s’interroge sur l’opportunité d’un relèvement des taux qui été conditionnée par une amélioration de l’emploi (par parenthèse une conditionnalité qui n’est pas intégrée par la banque centrale européenne !) ; un  relèvement qui ne pourrait intervenir qu’en 2016 en raison d’une part du ralentissement de l’économie mondiales aussi des mouvements erratiques et dangereux  sur les marchés boursiers mondiaux.  Le secteur non agricole américain a en effet créé 173.000 emplois le mois dernier, contre 245.000 en juillet, alors que les économistes anticipaient un chiffre de 220.000. Le département du Travail a cependant prévenu que les chiffres du mois d’août faisaient régulièrement l’objet d’une révision à la hausse. Par ailleurs, le taux de chômage est tombé le mois dernier à 5,1%, un plus bas depuis avril 2008, le salaire horaire moyen a enregistré sa plus forte hausse depuis janvier et la durée de travail hebdomadaire a également augmenté. La Réserve fédérale prendra notamment en compte ces données pour décider de l’évolution de sa politique monétaire lors de sa prochaine réunion dans moins de deux semaines, mais les investisseurs restent indécis sur le calendrier qu’elle adoptera pour relever ses taux.  « Les données de l’emploi sont sans conteste suffisamment bonnes pour autoriser une hausse des taux de la Fed en septembre, mais la grande question reste de savoir si la volatilité des marchés viendra faire capoter les plans », observe Alan Ruskin, de Deutsche Bank, à New York.

 

Australie: tassement de la croissance

Australie:  tassement de la croissance

Comme pour la plupart des pays dont la croissance se tasse nettement voire  recule ce sont les commandes extérieures qui freinent le développement des activités en Australie. Un résultat supplémentaire qui vient s’ajouter à la morosité de l’environnement international même si l’Australie peut encore se prévaloir d’une croissance du PIB de leur de 2 % sur un an. La croissance de l’Australie a ralenti à 0,2% au deuxième trimestre, son rythme le plus faible depuis le premier trimestre 2013, en raison notamment d’une forte baisse des volumes d’exportation, selon les données publiées mercredi par le bureau national des statistiques. L’annonce a fait momentanément chuter le dollar australien sous les 70 cents US, son plus bas niveau depuis six ans. Les économistes prévoyaient en moyenne une croissance de 0,4% au deuxième trimestre, après celle de 0,9% sur les trois premiers mois de l’année. Sur un an, la hausse du produit intérieur brut (PIB) a atteint 2,0%. « Il y a une part d’effet statistique (après le robuste T1) mais si on lisse sur plusieurs trimestres on tourne autour d’un rythme annuel de 2,3% qui est un résultat décevant », commente Michael Blythe, chef économiste chez Commonwealth Bank. La consommation des administrations publiques et des ménages a soutenu la croissance alors que le commerce extérieur a eu un impact négatif de 0,6 point de pourcentage, avec un recul de 3,3% des exportations de biens et services et un repli de 0,7% des importations. La banque centrale australienne, qui a maintenu mardi son taux directeur à 2,0%, table sur une croissance comprise entre 2,0 et 3,0% sur l’ensemble de l’exercice clos en juin 2016 et ne devrait donc pas réagir à ces chiffres, note Annette Beacher, responsable de la recherche sur l’Asie-Pacifique chez TD Securities. « Ce ne sera pas nécessairement un élément déclencheur pour de nouvelles baisses de taux. On s’attend à ce que la Reserve Bank of Australia maintienne son taux à 2% jusqu’à la fin de l’année », dit-elle.

Croissance zone euro : tassement inquiétant

Croissance zone euro : tassement inquiétant

Contrairement aux déclarations optimistes des responsables politiques,  la croissance ne repart pas vraiment en zone euro. En cause un environnement international assez atone (notamment en Chine)) et une  politique d’austérité qui étouffe l’Europe. Comme ailleurs (Japon, Chine) il faut surtout noter la faiblesse de la croissance des commandes à l’export qui témoigne d’uen demande mondiale bien peu dynamique.  Le secteur privé de la zone euro a moins bien démarré le second semestre qu’attendu avec un tassement de sa croissance, la faiblesse de l’euro ne parvenant pas à soutenir les exportations en dépit d’une poursuite de la baisse des prix, montrent les premiers résultats des enquêtes PMI de Markit pour le mois de juillet.  Les chiffres pour la zone euro dans son ensemble confirment ceux publiés quelques minutes avant pour l’Allemagne et la France, les deux premières puissances économiques de la région, qui ont également attesté d’un ralentissement de la croissance. La crainte d’une sortie de la Grèce de la zone euro a pu peser sur la confiance mais le recul aurait pu être pire, a estimé Chris Williamson, chef économiste de Markit. L’indice composite de Markit est ressorti en juillet à 53,7 en version flash, contre 54,2 le mois dernier, ce qui représentait un plus haut de quatre ans, et un consensus Reuters de 54,0. L’indice PMI composite est toutefois supérieur à la barre des 50 séparant croissance et contraction de l’activité, depuis la mi-2013. Il est compatible avec une croissance du produit intérieur brut de la zone euro de 0,4% au troisième trimestre, soit le même rythme qu’au cours des trois mois précédents, a dit Chris Williamson. L’indice pour le seul secteur des services, le principal contributeur au PIB, est ressorti à 53,8, contre 54,4 en juin et un consensus de 54,2. L’indice PMI du secteur manufacturier s’est pour sa part établi à 52,2 contre 52,5 en juin. Les économistes avaient anticipé un chiffre inchangé. Le sous-indice sur les commandes à l’export du secteur manufacturier est tombé à un plus bas de cinq mois à 51,8 après 52,7 en juin, soulignant les limites de la baisse de l’euro pour soutenir les ventes à l’international. »L’euro faible n’apporte pas tous les bénéfices que tout le monde espérait… mais d’un autre côté la demande est très faible de nombreuses régions du monde », a relativisé Chris Williamson.

 

 

Croissance mondiale : tassement

Croissance mondiale : tassement

 

Tassement aux Etats Unis, en Grande Bretagne, stabilisation en zone euro, recul en Asie  et au Brésil. La croissance mondiale demeure fragile. L’indicateur global pour la zone OCDE pour le mois de mai est ressorti à 100,0, en retrait de 0,1 point sur avril, signalant une dynamique de croissance stable. Le seuil de 100 correspond à la tendance à long terme de l’activité économique. L’indicateur pour les seuls pays du G7 recule aussi de 0,1 point à 99,8. Cette dégradation est due pour l’essentiel aux Etats-Unis (-0,1 point, à 99,5) et au Royaume-Uni (-0,2 point à 99,8). L’indicateur pour la zone euro, stable à 100,7 pour le troisième mois consécutif, témoigne d’une consolidation de sa croissance, souligne l’OCDE. Il traduit des perspectives toujours positives pour la France (stable à 100,7) et l’Italie (inchangé à 101,0) et un léger mieux pour l’Allemagne (+0,1 à 100,0). La dynamique de croissance de l’économie japonaise reste stable (99,9). Chez les grands émergents, l’économie russe (+0,1 à 99,0) connaît une inflexion positive et la dynamique est stable en Inde (+0,1 à 99,5). Mais les indicateurs pour la Chine (-0,2 à 97,3) et le Brésil (-0,3, à 98,8) témoignent d’un infléchissement de la croissance dans ces deux pays.

Croissance Etats-Unis : tassement

Croissance Etats unis : tassement

 

D’après la FED, il y a un tassement de la croissance initialement prévue à 2.5%  et qui devrait tourner autour de 2% ; Même chose pour 2016 : moins d’ optimisme.  Le produit intérieur brut du pays (PIB) ne devrait plus progresser que de 1,8% à 2,0% sur un an au dernier trimestre 2015, marquant une détérioration par rapport aux 2,3% à 2,7% prévus en mars, selon les nouvelles projections trimestrielles du Comité de politique monétaire (FOMC). En conséquence, la Banque centrale américaine a opté pour le statu quo en décidant de maintenir ses taux directeurs proches de zéro face à une économie américaine encore en expansion « modérée ».  Pour justifier cette prudence, la banque centrale américaine brosse un portrait mitigé de l’économie américaine après le coup de froid du premier trimestre (recul de -0,7% du produit intérieur brut en rythme annualisé). Côté pile, le rythme des créations d’emplois aux Etats-Unis a « accéléré » et le secteur immobilier, encore convalescent après la crise de 2008-2009, a montré une certaine « amélioration », relève la Fed. Mais côté face, des faiblesses subsistent: l’investissement des entreprises reste faible et surtout, fait nouveau, la Fed relève que les exportations américaines ont elles aussi fait grise mine. La Banque centrale prend ainsi formellement acte de l’impact du renchérissement du dollar par rapport aux principales devises, notamment l’euro, qui rend les produits américains mois compétitifs et grève la balance commerciale du pays. Pour 2016, la Banque centrale ne fait pas montre d’un optimisme débordant et maintient quasi inchangées ses prévisions d’une accélération de l’activité qui s’échelonnerait entre +2,4% et +2,7%. Sur le front de l’emploi, la banque centrale américaine se montre là encore plus pessimiste pour cette année. En 2015, le taux de chômage devrait s’établir entre 5,2% et 5,3% alors qu’une fourchette allant de 5,0% à 5,2% était jusque-là prévue, selon ces nouvelles projections. La banque centrale maintient par ailleurs à l’identique ses prévisions pour 2016 (de 4,9% à 5,1%) qui devraient donc faire apparaître une légère embellie de l’emploi par rapport à 2015.

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