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Chômage : en hausse en mai à cause du tassement de la croissance

Chômage : en hausse en mai à cause du tassement de la croissance

Une curieuse explication de l’augmentation du chômage en mai qui serait due à un meilleur taux d’actualisation de la situation des chômeurs, par parenthèse ce qui confirme le bidouillage sur la radiation des chômeurs d’un mois sur l’autre. Et de toute manière l’évolution d’un mois sur l’autre n’a pas beaucoup de signification Le véritable facteur explicatif tient au tassement de la croissance au second trimestre, ce que confirme par ailleurs l’enquête sur le climat des affaires. Tassement lié en particulier au climat délétère qui règne en France suite au différend manifestations et autres blocages (l’activité touristique étend la plus s’impacter fermé la parenthèse Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) a progressé de 0,3% sur un mois, à 3.520.300, soit 9.200 personnes de plus qu’à fin avril, selon les chiffres publiés vendredi par le ministère du Travail. En ajoutant les catégories B et C (personnes exerçant une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi augmente de 0,6 %, soit 31.300 personnes de plus en un mois, à 5.428.300 (5.726.400 en incluant les départements d’Outre-mer, également en hausse de 0,6 % sur un mois).Ce rebond intervient après deux mois de baisse, de 1,7% en mars et de 0,6% en avril pour la catégorie A. En associant les catégories A, B et C, le recul s’était élevé à 0,2% en mars et à 1,0% en avril. Cette relative stabilité du chômage semble démontrer que la croissance du second trimestre sera  assez nettement plus faible que celle du premier (plus 0,6 % au premier). Finalement les manifestations et autres blocages auront certainement entraîné des conséquences plus importantes que prévu notamment dans l’activité touristique et dans les services. Il est clair par ailleurs que les résultats du Brexit n’ont pas été intégrés dans cette enquête réalisée avant les résultats du référendum britannique. Un Résultat qui est susceptibles d’affecter négativement le moral des entreprises. Du coup pour l’ensemble de l’année 2016 il se pourrait que la France ait  du mal à atteindre les 1,5 % prévus pour la croissance du PIB Le climat des affaires s’est sensiblement détérioré ce mois-ci en France, les économistes y voyant notamment l’impact de l’environnement social tendu, sans que cela remette en cause, selon eux, le scénario d’une reprise modérée de l’économie. L’Insee, qui prend la température de l’économie en interrogeant chaque mois les chefs d’entreprise, a publié pour juin un indicateur global en baisse de deux points par rapport à mai, où il était à des plus hauts depuis l’été 2011. Il est revenu ainsi à 100, soit le niveau de sa moyenne à long terme, la dégradation étant particulièrement sensible dans l’industrie manufacturière et dans les services. L’institut Markit a diffusé aussi des indicateurs d’activité qui corroborent la tendance donnée par l’Insee même si leur niveau, qui traduit une légère contraction de l’activité en France ce mois-ci, est jugé trop négatif par les économistes. Dans le détail, la baisse du climat des affaires dans l’industrie manufacturière est largement due à une détérioration de l’opinion des industriels sur leur activité passée. C’est notamment le cas dans l’industrie chimique, un secteur perturbé par les blocages des raffineries le mois dernier. Mais le niveau des perspectives personnelles de production des chefs d’entreprise interrogés, un solde très suivi par les économistes, est en hausse sur le mois et le niveau des carnets de commandes est peu changé, même si celles en provenance de l’étranger sont en léger recul. Bien qu’en baisse, l’indicateur du secteur reste au-dessus de sa moyenne de long terme, de même que ceux de branches comme l’agroalimentaire et les matériels de transport, y compris l’automobile. Le décrochage (-3 points) de l’indicateur des services était moins attendu, alors que le rebond du secteur explique une bonne part la vigueur de l’économie française en début d’année. Là aussi, les chefs d’entreprise ont été plus négatifs sur leur activité passée, tout comme dans le secteur du commerce de détail. Et s’ils sont aussi un peu moins positifs sur l’activité prévue, les patrons du secteur des services sont toujours plus nombreux à anticiper une hausse de leurs investissements et de leurs effectifs que le contraire.

Brexit : un net tassement de l’économie britannique à prévoir

 

 

Le FMI considère que le Brexit portera un rude coup à l’économie britannique. Avec une baisse sensible de la croissance qui pourrait n’atteindre pour les prochaines années seulement 1,5 % encore en cas d’accord commercial voir 1 % faute d’accord. Cela d’autant plus que même actuellement l’économie britannique connaît déjà un certain tassement : 0, 4 % seulement d’augmentation du PIB au premier trimestre et une perspective de croissance en 2016 en dessous de 2 % La banque d’Angleterre elle-même n’écarte pas l’hypothèse d’une récession. Le contrecoup d’un Brexit pourrait par ailleurs affecter l’ensemble de l’économie mondiale notamment du fait des soubresauts inévitables sur le marché des changes. De ce point de vue les banques centrales seront sans doute contraintes d’opérer d’importants achats de livres pour éviter une baisse trop forte, une baisse qui atteint 8% à l’annonce du résultat et pourrait aller jusqu’à15%. . Une victoire du « non » pourrait donc se traduire sur le plan économique par une perte de richesse comprise entre 1,5% et 5,5% à l’horizon 2019, par rapport au scénario d’un statu quo, estime le Fond monétaire international (FMI) dans un rapport publié samedi. Le FMI a déjà prévenu des risques d’un Brexit pour le Royaume-Uni et l’économie mondiale mais il détaille désormais les conséquences d’une victoire du « Leave » sur la cinquième économie mondiale. Si la Grande-Bretagne parvient à établir une relation comme celle de la Norvège avec l’Union européenne, sa production économique pourrait, à l’horizon 2019, être inférieure de 1,5% à ce qu’elle aurait été si le pays était resté membre de l’UE, selon le scénario d’impact « limité » du Brexit. La Norvège ne fait pas partie de l’UE mais a accès au marché commun en échange de contributions financières au bloc des Vingt-Huit et d’une acceptation de son principe de liberté de mouvement ainsi que d’autres règles. Dans le scénario d’impact « défavorable », où les négociations entre Londres et Bruxelles achopperaient et conduiraient les deux blocs à commercer en vertu des règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la richesse économique britannique serait de 5,5% moindre qu’en cas de maintien.   »A court terme, l’incertitude créée par (…) un processus de sortie compliquée et inédit pourrait être dommageable pour l’investissement, la consommation et l’emploi », dit le FMI dans son rapport. Le Fonds est l’une des nombreuses organisations internationales à avoir évoqué les risques d’une sortie de l’Union européenne, la Banque d’Angleterre a, elle-même, prévenu de la possibilité d’une récession.

Brexit : un net tassement de l’économie britannique (FMI)

Brexit : un net tassement de l’économie britannique (FMI)

 

Le FMI considère que le brexit porterait un rude coup à l’économie britannique. Avec une baisse sensible de la croissance qui pourrait n’atteindre pour les prochaines années seulement 1,5 % encore en cas d’accord commercial voir 1 % faute d’accord. Cela d’autant plus que même actuellement l’économie britannique connaît déjà un certain tassement : 0, 4 % seulement d’augmentation du PIB au premier trimestre et une perspective de croissance en 2016 en dessous de 2 % La banque d’Angleterre elle-même n’écarte pas l’hypothèse d’une récession. Le contrecoup d’un break site pourrait par ailleurs affecter l’ensemble de l’économie mondiale notamment du fait des soubresauts inévitables sur le marché des changes. De ce point de vue les banques centrales seront sans doute contraintes d’opérer d’importants achats de livres pour éviter une baisse trop forte. Une victoire du « non » au référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne jeudi prochain pourrait donc se traduire sur le plan économique par une perte de richesse comprise entre 1,5% et 5,5% à l’horizon 2019, par rapport au scénario d’un statu quo, estime le Fond monétaire international (FMI) dans un rapport publié samedi. Le FMI a déjà prévenu des risques d’un Brexit pour le Royaume-Uni et l’économie mondiale mais il détaille désormais les conséquences d’une victoire du « Leave » sur la cinquième économie mondiale. Si la Grande-Bretagne parvient à établir une relation comme celle de la Norvège avec l’Union européenne, sa production économique pourrait, à l’horizon 2019, être inférieure de 1,5% à ce qu’elle aurait été si le pays était resté membre de l’UE, selon le scénario d’impact « limité » du Brexit. La Norvège ne fait pas partie de l’UE mais a accès au marché commun en échange de contributions financières au bloc des Vingt-Huit et d’une acceptation de son principe de liberté de mouvement ainsi que d’autres règles. Dans le scénario d’impact « défavorable », où les négociations entre Londres et Bruxelles achopperaient et conduiraient les deux blocs à commercer en vertu des règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la richesse économique britannique serait de 5,5% moindre qu’en cas de maintien.   »A court terme, l’incertitude créée par (…) un processus de sortie compliquée et inédit pourrait être dommageable pour l’investissement, la consommation et l’emploi », dit le FMI dans son rapport. Le Fonds est l’une des nombreuses organisations internationales à avoir évoqué les risques d’une sortie de l’Union européenne, la Banque d’Angleterre a elle-même prévenu de la possibilité d’une récession. Ceux qui font campagne pour le « Leave » ont réagi à la publication du rapport, le qualifiant de « partial » et soulignant que ses prévisions ont pu être fausses par le passé. « Le FMI sous-estime la valeur de nouveaux accords commerciaux pour l’économie britannique », ont dit ses responsables.

Net tassement des activités touristiques

Net tassement des activités touristiques

Conséquence des manifestations, des violences, du terrorisme et du climat, l’activité touristique en France un net tassement qui pourrait atteindre presque 10 %. Un tassement notamment dû à la baisse de fréquentation des touristes étrangers Les achats effectués par les touristes ont poursuivi leur glissade en mai, avec une nouvelle chute en France où la fréquentation reste plombée par les attentats de Paris et Bruxelles. Attentats et mouvements sociaux ont fait fuir les touristes étrangers de France, où leurs achats ont encore chuté de 21,2% le mois dernier, tandis que la tendance est redevenue positive au Royaume-Uni (+2,6%) à la faveur d’un retour des acheteurs du Moyen Orient, selon les chiffres publiés par le spécialiste de la détaxe Global Blue. Les achats de la clientèle chinoise, qui compte pour environ 40% du marché mondial du luxe, ont quant à eux encore décroché de 18,7%, après une chute de 18,5% en avril et de 23% en mars. Les Chinois, très sensibles aux questions de sécurité, achètent davantage dans leur pays, dans des proportions qui ne compensent pas la baisse de leurs dépenses hors de leurs frontières. Ils y sont aussi incités par la réduction des écarts de prix avec l’Europe et par les taxes et les contrôles renforcés mis en place début avril par Pékin pour lutter contre le marché parallèle des « daigus ». Ces acheteurs chinois, qui revendent moins cher d’authentiques produits achetés en Europe, sont lourdement pénalisés par des taxes pouvant atteindre 30% à l’entrée des produits en Chine. Au total, les achats détaxés des touristes ont limité leur recul à 7,4% en mai grâce au rebond des dépenses des Japonais (+45,2%) dopées par l’appréciation du yen. Outre les questions de sécurité, le luxe souffre aussi de la chute des flux touristiques à Hong Kong, de la faiblesse du marché américain pour cause de dollar fort et des récessions russe et brésilienne. La croissance du secteur est tombée à 1,5% en 2015, son plus faible niveau depuis la crise de 2008, et devrait osciller autour de 2% cette année, selon le cabinet Bain & Co. Les dépenses des touristes comptent pour plus de 50% du marché européen du luxe et pour environ 35% du marché mondial.

(Avec Reuters)

Croissance Etats-Unis : tassement

Croissance Etats-Unis : tassement

 

L’OCDE tente de tourner autour du pot pour éviter de parler de tassement de l’économie mondiale y compris de celles des États-Unis. En fait on préfère parler de stabilisation ; malheureusement à un faible niveau comme en témoignent les dernières prévisions de la Banque mondiale qui envisage pour 2016 une croissance identique à celles de 2015. Globalement l’économie mondiale s’inscrit à peine dans ses tendances de long terme et les États-Unis se situent par exemple en dessous. Pour parler clair la plupart des pays développés enregistreront une croissance située entre 1,5 et à peine 2 %. La croissance mondiale elle ne dépassera pas 3 %. La dynamique de croissance reste globalement stable dans la zone OCDE avec l’apparition de signes de stabilisation de la croissance aux Etats-Unis, selon les données publiées mercredi par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Les indicateurs composites avancés de l’OCDE, conçus pour anticiper les points de retournement de l’activité, suggèrent également des perspectives plutôt positives pour les principales économies émergentes, comme dans la publication du mois de mai. L’indicateur pour la zone OCDE dans son ensemble s’est établi à 99,6 en avril, comme en mars, proche du seuil de 100 reflétant la tendance à long terme de l’activité économique. Les indicateurs des seuls pays du G7 et de la zone euro, stables par rapport au mois précédent à 99,4 et 100,4 respectivement, signalent aussi une dynamique de croissance stable. Avec un indice à 98,8 pour le troisième mois consécutif, les Etats-Unis voient apparaître des signes de stabilisation de la croissance, alors que les indicateurs publiés le mois dernier dénotaient encore un infléchissement de la croissance. Le Japon, où la précédente édition de l’indicateur suggérait des signes de stabilisation, connaît désormais une dynamique de croissance stable, avec un indicateur à 99,6 pour le quatrième mois consécutif. Comme le mois dernier, un infléchissement de la croissance est attendu au Royaume-Uni (indicateur en recul de 0,1 point, à 99,1) et en Italie (-0,1 point à 100,5). Les données pour la Chine signalent une dynamique de croissance stable (à 98,4 pour le quatrième mois consécutif en avril) et celles pour l’Inde une consolidation de la croissance (+0,1 point, à 100,4). Pour les autres principales économies émergentes, les indicateurs confirment les signes d’inflexion positive de la croissance au Brésil (en hausse de 0,5 point à 98,8) et en Russie (en progrès de 0,6 point à 99,2).

(Avec Reuters)

Croissance zone euro : tassement au deuxième trimestre

Croissance zone euro : tassement au deuxième trimestre

 

 

 

En raison notamment d’un environnement mondial caractérisé par une activité relativement déprimée (en Chine par exemple mais aussi aux États-Unis), la croissance de la zone euro va sans doute se tasser au second trimestre par rapport au premier. Ce que confirme l’enquête mensuelle Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI composite de la région a atteint 53,1 en mai, dépassant l’estimation « flash » publiée le 23 mai et l’indice définitif de 53,0 du mois d’avril. Mais seulement 50.9 pour la France victime en particuliers des désordres liés aux grèves et blocages contre la loi travail.  Il dépasse depuis la mi-2013 le seuil de 50 séparant contraction et expansion. Le PMI du seul secteur des services est passé à 53,3 contre 53,1 en avril et en première estimation.   »Les résultats de l’enquête suggèrent une hausse de 0,3% du PIB au deuxième trimestre, donc que la poussée de croissance du début de l’année se révélera hélas de courte durée. » Le PIB de la zone euro a crû de 0,5% sur janvier-mars. L’enquête Markit montre aussi que les entreprises ont continué de réduire leurs prix en mai, cette composante, à 49,3 après 48,3 en avril, restant inférieure à 50. En ALLEMAGNE, la croissance du secteur privé s’est accélérée en mai pour atteindre son rythme le plus élevé depuis janvier, ce qui suggère que la vigueur de la première économie d’Europe en début d’année se prolongera au deuxième trimestre. L’indice PMI composite, qui combine activité manufacturière et services, a augmenté, à 54,5 contre 53,6 en avril. Ce chiffre est inférieur à l’estimation « flash » qui était à 54,7 mais il se maintient confortablement au-dessus du seuil de 50 qui sépare la contraction de la croissance. L’indice des seuls services est en hausse également, à 55,2 en mai contre 54,5 en avril. Les sociétés de services ont continué à embaucher, avec un rythme de créations d’emploi à son plus haut niveau depuis le début de l’année. Ces données suggèrent que la croissance de l’économie allemande pourrait être de 0,5% au deuxième trimestre, analyse Oliver Kolodseike, économiste de Markit, qui a qualifié ces résultats de « bons mais pas spectaculaires ». L’indice des nouveaux contrats a connu son rythme de croissance le plus lent des dix derniers mois, a-t-il noté. La première estimation officielle donne une croissance du produit intérieur brut (PIB) à 0,7% pour le premier trimestre par rapport au trimestre précédent, contre 0,3% au quatrième trimestre 2015, ce qui conforte le rôle de l’Allemagne comme locomotive de la croissance en zone euro. Le gouvernement allemand table sur une croissance du PIB de 1,7% en 2016, au même rythme que l’an dernier. En FRANCE, l’activité dans le secteur des services a progressé en mai pour un deuxième mois consécutif, atteignant un plus haut de sept mois. L’indice des services s’est établi à 51,6 le mois dernier après 50,6 en avril, se maintenant au-dessus du seuil de 50. Il a été révisé en légère baisse par rapport à la première estimation de 51,8 publiée le 23 mai. L’indice composite, qui associe des éléments de l’indice des services et de celui du secteur manufacturier, dont l’activité s’est à nouveau contractée en mai, a progressé à 50,9 après 50,2 en avril. En ITALIE, l’activité dans le secteur des services s’est contractée de manière inattendue en mai, pour la première fois depuis quasiment un an et demi. L’indice PMI des services est tombé à 49,8 le mois dernier contre 52,1 en avril, alors que les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à un recul limité à 51,5. Cet indice n’était plus passé depuis décembre 2014 sous 50. L’indice composite rassemblant les secteurs tertiaire et manufacturier est lui aussi tombé à un creux depuis décembre 2014, passant de 53,1 en avril à 50,8 en mai. En ESPAGNE, la croissance est restée soutenue en mai dans le secteur des services, signe que la reprise économique devrait se poursuivre en Espagne malgré le ralentissement constaté dans le secteur manufacturier. L’indice PMI des directeurs d’achat auprès des entreprises de services a progressé à 55,4 le mois dernier après 55,1 en avril. Il s’agit du rythme le plus rapide depuis novembre et d’un 31e mois consécutif de progression de l’activité dans le tertiaire. La progression des nouveaux contrats a aussi accéléré en mai et les entreprises ont davantage embauché. « Après les chiffres décevants du secteur manufacturier mercredi, ces indicateurs sur le secteur des services sont une sorte de soulagement », a réagi Andrew Harker, économiste chez Markit. L’indice PMI manufacturier a reculé à 51,8 après 53,5 en avril en Espagne.

 

Tassement de la croissance : l’Allemagne également touchée

Tassement de la croissance : l’Allemagne également touchée

 

Même si l’économie allemande résiste mieux que d’autres il n’empêche qu’elle est nécessairement contaminée par le tassement de la croissance mondiale comme en témoigne la révision à la baisse des perspectives de la banque centrale allemande. La Bundesbank, la banque centrale allemande, a revu en baisse vendredi ses prévisions de croissance du PIB pour le pays cette année et l’an prochain, à 1,7% et 1,4% respectivement, par rapport aux précédents pronostics de 1,8% et 1,7%.   »L’économie allemande fait montre d’une tendance de fond relativement solide

Croissance Grande-Bretagne : tassement confirmé

Croissance Grande-Bretagne : tassement confirmé

 

Comme aux Etats-Unis, la croissance se tasse en Grande Bretagne, une croissance qui avait été de 2.3% en 2015 et qui pourrait n’être que de 2% en 2016.En cause la ralentissement mondial qui pèse sur les échanges extérieurs, la baisse des investissements dont certains sont liés aux inquiétudes du Brexit.  Le tassement devrait se confirmer pour le second trimestre. Dans le même temps La croissance dans les 19 pays membres de l’eurozone marque ainsi une nette accélération par rapport à la fin 2015 avec 0.6%, puisque la croissance de la période octobre-décembre n’avait été que de 0,3%. Les économistes, eux, prévoyaient généralement en moyenne une croissance de 0,4% par rapport au dernier trimestre 2015, et de 1,4% sur un an. Elle fait mieux -du moins sur cette courte période- que l’Union dans son ensemble, que le Royaume-Uni, et même les Etats-Unis. Pour l’Union européenne à 28, la croissance du premier trimestre est estimée à 0,5% par rapport aux trois mois précédents, et à 1,7% par rapport à janvier-mars 2015, précise Eurostat. La croissance a ralenti au rythme de 0,4% au premier trimestre, a dit l’Office national de la statistique (ONS) jeudi, confirmant ainsi sa première estimation. Elle ressort à 2,0% en rythme annuel, en légère baisse par rapport à la première estimation qui était de 2,1%. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une croissance inchangée de 2,1%. Par ailleurs, l’investissement des entreprises, mesuré en variation annuelle, a baissé pour la première fois en trois ans au cours du premier trimestre, de 0,4%, conséquence du coup de blues de l’immobilier commercial, alors qu’il avait augmenté de 3,0% au quatrième trimestre 2015. L’investissement des entreprises a également diminué d’un trimestre sur l’autre, de 0,5%, moins toutefois que le recul de 2,0% d’octobre à décembre 2015. L’investissement des entreprises et le commerce extérieur pesant sur l’activité économique, et le secteur des services, qui représente 80% du PIB britannique, reprenant son souffle, ce sont les dépenses des ménages qui constituent le principal moteur de croissance. Ces dépenses ont augmenté de 0,7%, d’un trimestre sur l’autre, après un gain de 0,6% le trimestre précédent.  La production du secteur des services s’est tassée de 0,1% en mars, son premier recul depuis août 2015. La Banque d’Angleterre a déjà remarqué que l’incertitude liée au référendum du 23 juin sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne (UE) freinait l’investissement, surtout dans l’immobilier commercial, dont les transactions ont chuté de 40% au premier trimestre. Chris Hare, économiste d’Investec, observe que les chiffres révèlent peut-être que le ralentissement économique s’explique pour une part par cette incertitude particulière, un paramètre qui pourrait rapidement disparaître si le « oui » l’emportait. « Mais le risque baissier est que le ralentissement reflète plus une faiblesse de fond », ajoute-t-il.

(Avec Reuters)

Croissance Etats-Unis : tassement de la consommation

Croissance Etats-Unis : tassement de la consommation

 

La croissance aux Etats-Unis repose à 70% sur la consommation ce qui la met un peu à labri des fluctuations internationales. Pour autant longtemps protégée la croissance américaine commence à subir le tassement mondial : 0.5% seulement pour le PIB au premier trimestre. (Avec un recul des ventes au détail de 0.3% en mars). Depuis ces ventes se sont redressée en avril mais des inquiétudes demeurent pour l’avenir. Cela en raison des évolutions des emplois certes toujours dynamiques mais plus vulnérables en particulier du fait de l’uberisation d’une partie de l’économie et d’emplois plus précaires ; Malgré une hausse des ventes de détail au mois d’avril aux États-Unis, plusieurs signaux inquiétants à plus long terme commencent à émerger du côté des entreprises américaines. Le consommateur américain, un des moteurs principaux de l’économie globale, est-il en train de caler? C’est la question que se posent de plus en plus d’économistes, alors que les statistiques en la matière restent pourtant relativement bien orientées, pour l’instant. Même si, comme beaucoup de chiffres officiels américains, la consommation des ménages est volatile d’un mois sur l’autre, elle reste sur une tendance positive. Après un recul de 0,3% en mars, les ventes de détail ont même signé un bond significatif, +1,3%. Un plus haut d’un an. Mais malgré tout, plusieurs alertes font dire aux observateurs de marché que sur le terrain, quelque chose cloche. Et les signaux viennent des entreprises elles-mêmes. Le mois de mai a commencé avec les mauvais résultats et perspectives de Macy’s, la fameuse chaîne d’habillement new-yorkaise, la 2ème du pays avec un chiffre d’affaires de 24 milliards de dollars par an. Avec cinq trimestres consécutifs de baisse des ventes, et des bénéfices en baisse de 40%, le signal était jugé comme très mauvais par les analystes et économistes, qui y voient l’effet d’un dollar trop fort, et de la baisse d’achats touristiques.  enseigne, très regardée elle aussi, Gap. 47% de recul sur un an pour les résultats, et des prévisions de résultats qui ne seront tenues qu’avec la fermeture de 75 magasins à travers le monde. Le groupe doit subir les mêmes déconvenues, mais la situation est rendue difficile par une base de coûts fixes très importante, notamment des achats immobiliers de surface en propre, et une perte de vitesse constante de la marque, une gamme de prix jugée désormais peu compétitive au regard de la qualité. Mais le coup de froid est venu d’un autre grand nom du textile aux États-Unis, Aéropostale. Peu connue à l’étranger, la marque constitue justement un baromètre intéressant de la consommation intérieure dans le pays. Une économie américaine certes robuste, avec un marché de l’emploi sur un rythme de croissance élevé, mais qui s’alimente de plus en plus d’emplois beaucoup moins stables qu’auparavant. En clair, l’ »Uberisation » du marché américain de l’emploi commence à peser sur les données de consommation.

(Bfm)

Croissance Chine : le tassement confirmé montre de nouveaux signes de faiblesse

Croissance Chine : le tassement confirmé montre de nouveaux signes de faiblesse

Bien qu’il soit toujours difficile d’analyser les statistiques très politiques de la Chine on ne peut que constater un tassement de la croissance du fait notamment de l’évolution des ‘investissements, de  la production industrielle et des les ventes au détail en dessous des prévisions en avril le ralentissement des exportations mais aussi des importations montrent d’une part que la Chine connaît des difficultés mais révèle aussi l’atonie de la croissance mondiale pour les premiers mois de l’année. Officiellement la croissance de la production industrielle a atteint 6,0% en rythme annuel le mois dernier selon les statistiques officielles publiées samedi, alors que les économistes attendaient en moyenne un chiffre de 6,5%, après +6,8% en mars. Les investissements en actifs fixes ont eux progressé de 10,5% sur janvier-avril par rapport aux quatre premiers mois de l’an dernier, alors que le marché tablait sur une progression de 10,9%. Ils marquent eux aussi un ralentissement puisque sur janvier-mars, leur hausse avait été de 10,7%.Les investissements des entreprises privées continuent en outre de ralentir, avec une croissance tombée à 5,2% sur janvier-avril, contre +5,7% sur janvier-mars. « Il apparaît que tous les moteurs ont soudainement perdu de leur élan et que la dynamique de croissance s’est elle aussi essoufflée », a commenté Zhou Hao, économiste de Commerzbank à Singapour, dans une note. « Au bout du compte, il faut reconnaître que la Chine est toujours en difficulté. » Plusieurs sources ont rapporté à Reuters que l’autorité de tutelle du secteur bancaire chinois avait envoyé une directive urgente aux établissements de crédit pour leur demander de supprimer les blocages qui freinent les prêts aux entreprises privées. Les banques ont en effet fortement réduit les nouveaux prêts en avril, à 555,6 milliards de yuans (75,2 milliards d’euros) contre 1.370 milliards en mars, selon les statistiques publiées vendredi. Le Bureau national de la statistique a déclaré samedi que « puisque le montant total des investissements privés est relativement élevé, son ralentissement continu pourrait freiner une croissance stable, ce qui nécessite un degré élevé d’attention ». Parallèlement, la croissance des ventes au détail – qui regroupe à la fois les achats privés et publics – a ralenti à 10,1% sur un an en avril, contre +10,5% attendu. Ainsi, alors que les indicateurs économiques de mars avaient ravivé l’espoir d’une reprise de la croissance chinoise après un an de doutes, ceux d’avril risquent fort de relancer le débat sur la capacité des autorités à soutenir la croissance de la deuxième économie mondiale. Les chiffres publiés samedi s’ajoutent en effet à ceux, déjà moins bons qu’attendu, des exportations et des importations et aux résultats peu encourageants des enquêtes mensuelles auprès des directeurs d’achats, qui suggèrent une faiblesse persistante de la conjoncture.

(Avec Reuters)

Chine : exportations et des importations confirment le tassement mondial

Chine : exportations et des importations confirment le tassement mondial

La baisse du commerce extérieur chinois confirme le tassement mondial. Le recul des exportations caractérise la baisse de la demande, aussi de la croissance des pays importateurs. À noter cependant que cette évolution est erratique puisqu’elle avait été marquée par  une augmentation en mars. La baisse très importante des importations révèle que la demande intérieure chinoise n’a pas pris le relais des exportations pour alimenter la croissance. Globalement donc des chiffres qui vont nourrir des interrogations nouvelles sur les perspectives de la croissance mondiale. Les exportations chinoises ont reculé de 1,8% en avril par rapport à avril 2015 tandis que les importations chutaient de 10,9%, selon des données inférieures aux prévisions des économistes publiées dimanche par l’Administration générale des douanes. L’excédent commercial de l’économie chinoise ressort en avril à 45,56 milliards de dollars (39,9 milliards d’euros contre 34 milliards de dollars un an auparavant. Les analystes interrogés par Reuters tablaient sur une quasi-stagnation des exportations (-0,1%) et sur un recul deux fois moindre des importations, à 5%. En mars, les exportations chinoises avaient bondi de 11,5% sur un an, progressant pour la première fois depuis juin 2015. Mais le mois d’avril a marqué une rechute. Du côté des importations, avril a été le 18e mois consécutif de baisse, soulignant la faiblesse de la demande intérieure en dépit d’un rebond des dépenses d’infrastructures et de la croissance record des crédits enregistrée au premier trimestre.

(Avec Reuters)

 

États-Unis : très net tassement de l’emploi

États-Unis : très net tassement de l’emploi

 

Presque mécaniquement l’emploi subit le contrecoup d’une croissance relativement médiocre au premier trimestre. Conséquence notamment la banque centrale américaine, la Fed pourrait décider de ne procéder à aucun relèvement des taux ni en juin ni en septembre. Ce ne te tassement tant de l’emploi que de la croissance témoigne de la porosité de l’économie mondiale à  l’environnement déprimé au plan international. Le département du Travail a recensé 160.000 créations de postes le mois dernier après 208.000 (révisé) en mars. Le chiffre d’avril est le plus faible depuis septembre et se situe sous la moyenne de 200.000 du premier trimestre. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 202.000 créations de postes pour le mois dernier après les 215.000 annoncées initialement pour mars. Les créations d’emploi de février et mars ont en outre été révisées en baisse de 19.000 au total. Le taux de chômage est resté stable le mois dernier à 5,0%, comme attendu, mais uniquement grâce aux sorties de la population active. « Pour ceux qui pensaient qu’une hausse de taux en juin était une possibilité, c’est le coup de grâce. Cela soulève des interrogations quant à une hausse de taux en septembre. J’aimerais penser que l’économie sera dans un meilleur état à la fin de l’année », a réagi Phil Orlando, responsable de la stratégie sur les marchés actions chez Federated Investors à New York. Ce recul plus prononcé que prévu des créations d’emploi pourrait doucher les espoirs d’un net rebond de l’activité au deuxième trimestre aux Etats-Unis après le ralentissement de la croissance à 0,5% en rythme annualisé sur les trois premiers de l’année.

(Avec Reuters)

Croissance Chine : tassement en avril

Croissance Chine : tassement en avril

 

Si l’on se fie seulement des directeurs d’achat qui dépasse tout juste 50, on pourrait en conclure que la Chine n’est pas loin de la récession, en tout cas de la stagnation. Mais on connaît les interrogations méthodologiques relatives aux statistiques chinoises fortement teintées politiquement et qui permettent toujours d’afficher une croissance de l’ordre d 6 % alors qu’elle n’est sans doute que de la moitié voire moins.  les indices  de production de l’activité manufacturière comme de l’activité des services montrent  en tout cas un certain tassement en avril ;  ce tassement de la croissance en Chine rend compte du ralentissement de la croissance de l’économie mondiale constatée notamment aux États-Unis et en Grande-Bretagne sans parler des pays en développement qui connaissent  de graves difficultés financières liées notamment à la baisse des matières premières. La croissance de l’activité dans le secteur chinois des services a ralenti en avril par rapport à mars, montre l’indice officiel des directeurs d’achats publié dimanche. L’indice est revenu à 53,5 le mois dernier, contre 53,8 en mars et 52,7 en février. Quant à l’activité manufacturière, si elle a enregistré en avril un deuxième mois de croissance consécutif, elle a ralenti par rapport à mars, ce qui suscite des doutes sur la durabilité de la récente reprise de la deuxième puissance économique mondiale. L’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) du secteur publié dimanche s’est établi à 50,1 après 50,2 en mars et restant ainsi-au-dessus de la barre des 50 séparant croissance et contraction d’une activité. Les économistes avaient anticipé une accélération de la croissance à 50,4.

(Avec Reuters)

Croissance États-Unis : tassement au 1er trimestre

Croissance États-Unis : tassement  au 1er trimestre

 

La croissance au premier trimestre au États-Unis s’est nettement tassée. En cause, le ralentissement mondial, une consommation des ménages moins dynamiques et la montée  du dollar. Dès lors on  comprend mieux l’extrême prudence manifestée par la présidente de la Fed quant aux perspectives de relèvement des taux. La Fed a en effet récemment  indiqué que l’indicateur phare pour justifier de cette hausse des taux était moins  l’évolution de la situation de l’emploi ou l’inflation que l’évolution de l’activité internationale. Le PIB n’a progressé de 0,5% seulement en rythme annualisé, le chiffre le plus faible enregistré depuis le premier trimestre 2014, selon la première estimation du département du Travail, dont les statistiques montrent aussi l’impact négatif de l’effort continu de réduction des stocks des entreprises. La première économie mondiale a en outre continué de souffrir de la baisse des prix du pétrole, qui a contribué à la baisse de 5,9% de l’investissement des entreprises, la plus marquée depuis le deuxième trimestre 2009, lorsque l’économie était en récession. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une croissance de 0,7% en rythme annualisé après celle de 1,4% du dernier trimestre 2015. La consommation des ménages, principal moteur de l’économie américaine, a augmenté de 1,9% en données annualisées sur janvier-mars, sa plus faible progression depuis le premier trimestre de l’an dernier, après +2,4% sur octobre-décembre.

Croissance Etats-Unis : tassement

Croissance Etats-Unis : tassement

L’indice Markit des directeurs d’achats du secteur des services est ressorti à 49,7 selon les résultats définitifs, après 49,8 en estimation « flash » et 53,2 en janvier. C’est la première fois depuis octobre 2013 que cet indice passe, dans sa version définitive, sous la barre de 50.  L’activité dans le secteur des services aux Etats-Unis a légèrement ralenti en février mais reste en croissance, montrent jeudi les résultats de l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM). Son indice d’activité a reculé à 53,4 après 53,5 en janvier alors que 81 économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre à 53,2 pour le mois dernier. Le sous-indice des nouvelles commandes a lui aussi baissé, à 55,5 contre 56,5 en janvier, tandis que celui de l’emploi est tombé à 49,7 contre 52,1 le mois précédent, passant sous le seuil de 50 qui sépare la contraction de la croissance pour la première fois depuis février 2014.

 

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