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Etats-Unis : industrie et emploi tassement ?

Etats-Unis : industrie et emploi tassement ?

 

Un léger tassement de l’industrie en novembre aussi celui de l’emploi en décembre qui pourrait suggérer un essoufflement de la croissance en tout cas un moindre dynamisme. Les livraisons de produits d’usine au global ont reflué de 0,1% en novembre, après une augmentation de 0,9% le mois précédent. Les stocks de produits d’usine sont restés inchangés, avec un ratio stocks/livraisons à 1,34 en novembre. Les commandes en carnet des usines ont reculé de 0,1% en novembre après avoir augmenté de 0,8% en octobre. Le département du Commerce a fait état vendredi d’un repli de 2,4% de ces commandes après un gain révisé en hausse à 2,8% en octobre. La baisse de novembre survient après quatre mois consécutifs de hausse et constitue le repli le plus marqué depuis décembre 2015.Du coté de l’emploi, les créations ont nettement ralenti en décembre, mais le marché de l’emploi américain reste toutefois dynamique. La première économie du monde a ainsi créé le mois dernier 156 000 emplois, selon les chiffres publiés, vendredi 6 janvier, par le Département du travail. C’est une déception par rapport aux anticipations des économistes qui s’attendaient à 175 000 créations. Le taux de chômage, lui, est reparti légèrement à la hausse à 4,7 %, soit 0,1 point de plus qu’en novembre. Sur le plan quantitatif, 2016 s’est achevée sur la création de 2,2 millions d’emplois. Il s’agit tout de même de la moins bonne performance depuis 2011. L’économie américaine a ainsi créé en moyenne chaque mois 180 000 emplois, soit un niveau nettement inférieur à celui de 2015 (225 000) et de 2014 (248 000), qui avait constitué le meilleur millésime depuis la fin des années 1990, alors que Bill Clinton était président. Pour mémoire, en décembre 2008, à la veille de l’investiture de M. Obama, le nombre de chômeurs avait explosé de 632 000, soit 7,2 % de la population active avant d’atteindre les 10 % en octobre 2009. En dépit du tassement de la croissance en fin d’année, l’économie américaine reste solide comparée aux autres zones. L’amélioration de l’emploi a justifié la première hausse des taux depuis longtemps, d’autres pourraient suivre en 2017. . Un changement de tendance qui sera nécessairement contagieux et qui risque d’affecter négativement la croissance d’une Europe qui connaît déjà une activité relativement molle. Mais les États-Unis ont toujours choisi de privilégier leur propre intérêt en utilisant le dérapage budgétaire et la baisse des taux comme levier pour relancer la croissance. Aujourd’hui la croissance est là aux États-Unis, la différence de progression du PIB est supérieure à 1 % entre l’activité américaine et l’activité européenne. Un niveau d’activité aux États-Unis qui permet par ailleurs de créer maintenant de manière significative de nouveaux emplois. La situation est toute autre en Europe qui est engluée dans la croissance molle et le chômage même si on constate une petite amélioration en 2016. Amélioration qui pourrait être de courte durée avec des perspectives moins favorables en 2017 la conséquence du relèvement des taux aux États-Unis se traduira par un relèvement du cout  de l’argent. Première conséquence les pays européens déjà corsetés par les objectifs budgétaires vont voir augmenter le coût de leur endettement et donc réduire encore leur train de vie au moment précis où au contraire il conviendrait de relancer les investissements. Pour les entreprises comme pour les ménages le coût de l’argent sera également plus élevé et affectera leur capacité d’investissement et de consommation avec un impact négatif sur l’activité générale.  Cette hausse, la première en un an, reste minime, un quart de point de pourcentage (0,25%), après presque sept ans de politique à taux zéro pour soutenir la reprise.

Croissance Etats-Unis tassement ?

Croissance Etats-Unis tassement ?

 

Après la baisse de la production industrielle,  la baisse dans le logement (après il est vrai une forte hausse en octobre). Peut-être quand même les signe d’un léger tassement de la croissance qui pourrait être affecté par la montée de la monnaie américaine.  Jusque là les Etats-Unis ont connu une croissance satisfaisante  au regard d’autres économies moins favorisées en particulier en Europe. Mais la baisse de la production industrielle en novembre pourrait susciter des inquiétudes. Sans faut-il y voir notamment les premiers effets  effet de l’appréciation du dollar par rapport à la plupart des autres zones géographiques. La croissance économique des États-Unis a accéléré plus que prévu au troisième trimestre, s’établissant à 2,9 %, selon une première estimation publiée par le département du commerce vendredi 28 octobre. Initialement, les analystes tablaient sur 2,5 % pour cette première évaluation du produit intérieur brut (PIB) de l’été.  Au deuxième trimestre de l’année, l’activité de la première économie mondiale n’avait progressé que de 1,4 %. Au premier trimestre, de seulement 0,8 %. Cette croissance de 2,9 % représente le rythme d’expansion le plus fort depuis le troisième trimestre 2014 où le PIB avait progressé de 5 %. Pourtant, les consommateurs ont été plus prudents, puisque les dépenses de consommation, moteur traditionnel de la croissance américaine, ont continué de progresser légèrement (+ 2,1 %) mais à un rythme beaucoup moins fort qu’au trimestre précédent (+ 4,3 %). C’est en fait du côté des entreprises que les investissements ont repris, là où ils étaient en berne depuis trois trimestres (+ 3,1 % au troisième trimestre au lieu de – 7,9 % au deuxième). A baisse de la production industrielle en novembre pourrait porter un coup d’arrêt à cette bonne santé d’économie américaine. La production industrielle a en effet baissé de 0,4% aux Etats-Unis en novembre, a annoncé mercredi la Réserve fédérale, un recul plus marqué qu’anticipé qui s’explique par une forte diminution de l’activité des services aux collectivités et par un accès de faiblesse du secteur manufacturier. La baisse du mois dernier est la plus marquée depuis mars, lorsqu’elle avait atteint 0,9%. La production manufacturière a reculé de 0,1% en novembre, deux fois moins qu’attendu, mais celle des services aux collectivités a chuté de 4,4%, les températures supérieures aux normales pesant sur la demande de chauffage. La production minière, longtemps pénalisée par la faiblesse des cours du pétrole, a augmenté de 1,1%. Le taux d’utilisation des capacités industrielles a reculé à 75,0% contre 75,4% en octobre, alors que le consensus Reuters le donnait à 75,1%. A cela s’ajoute la baisse de construction de logements. Les mises en chantier de logements aux Etats-Unis ont accusé en novembre une baisse de 18,7% à 1,09 million en rythme annualisé, un repli plus marqué qu’attendu, après avoir atteint le mois précédent leur plus haut niveau depuis neuf ans, montrent les chiffres publiés vendredi par le département du Commerce. Les mises en chantier d’octobre ont été révisées à la hausse, à 1,34 million en rythme annualisé, le chiffre le plus élevé enregistré depuis juillet 2007.plus inquiétant,  le nombre de permis de construire a quant à lui diminué de 4,7% en novembre, à 1,201 million.

 

 

Croissance -Europe : tassement en 2017

Croissance -Europe : tassement en 2017

 

Une croissance réduite de moitié en Grande Bretagne à cause du Brexit mais qui aura aussi un impact négatif sur le reste de l’Union européenne.  «En 2016, la croissance dans la zone euro sera de 1,7%, de 1,5% en 2017,», a annoncé le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, lors d’une conférence de presse, en présentant ses prévisions économiques d’automne. Le 3 mai dernier, la Commission européenne avait dans ses prévisions de printemps tablé sur une croissance de 1,6% pour 2016 et de 1,8% pour 2017.  Côté inflation, la Commission européenne a tablé sur une accélération de l’inflation dans la zone euro en 2017 à 1,4%, comme en 2018, contre 0,3% en 2016. Pour le taux chômage dans les 19 pays de la monnaie unique, l’exécutif européen table sur une baisse continue: 10,1% en 2016, 9,7% en 2017 et 9,2% en 2018. Concernant le Royaume Uni, la Commission a réduit ses prévisions de croissance pour 2017 en raison de l’impact de l’incertitude entourant le Brexit. «La croissance devrait presque se réduire de moitié en 2017 à 1% (contre 1,9% en 2016), reflétant l’impact de l’accroissement de l’incertitude à la suite du référendum (sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE) et son impact sur la confiance des entreprises et les conditions économiques générales», souligne la Commission. (Avec le Figaro)

La croissance Allemagne : tassement

La croissance Allemagne : tassement

 

Il y aura un tassement de la croissance allemande au cours du second semestre et surtout au cours de l’année 2017. Un tassement qui traduit par ailleurs la mollesse de l’activité internationale ;  d’une certaine manière l’Allemagne s’installe aussi dans la croissance molle avec notamment 1,4 % en plus pour le pipe en 2017. Un affaiblissement découlant en particulier d’exportation moins dynamique. La croissance de l’économie allemande devrait ralentir légèrement au second semestre, prévient le ministère de l’Economie dans son rapport mensuel. « L’élan de l’économie allemande est solide. Mais la croissance devrait ralentir un peu sur la deuxième partie de l’année après une forte expansion au premier semestre », lit-on dans le rapport publié mercredi. Le ministère cite en particulier des risques pesant sur le commerce extérieur, associés notamment aux doutes pesant sur les négociations à venir entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne après le vote des Britanniques en faveur d’un Brexit. Le gouvernement allemand a relevé la semaine dernière sa prévision de croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 2016, à 1,8% contre 1,7% précédemment. Il prévoit en revanche un ralentissement l’an prochain, avec une croissance revue à 1,4% contre 1,5% précédemment.

(Avec Reuters)

Chômage en hausse : en cause, le tassement économique

Chômage en hausse : en cause, le tassement économique

 

Pas de secret si le chômage progresse en août (et de plus de 2% sur un an) c’est en raison de la mollesse de la croissance. Angélique, le ministre de l’Economie et des Finances, Michel Sapin, avait estimé  que le PIB de la France devrait croître de 1,5% en 2016, malgré un second trimestre décevant, ce qui permettra selon lui une baisse du nombre de chômeurs. Un optimisme qui n’est pas partagé par les gens instituts de prévision,  ni par le climat des affaires. Le climat des affaires en France  sur plusieurs mois demeure morose. En cause, la prudence des ménages sur la consommation, des investissements toujours atones et un environnement international qui ne favorise pas les exportations. Du coup après la croissance zéro enregistrée au deuxième trimestre la progression au troisième trimestre sera très modeste. Le climat des affaires est en effet resté quasiment stable ce mois-ci en France, retrouvant son niveau d’avril après des évolutions contrastées au cours des trois derniers mois. Selon les données publiées par l’Insee, l’indicateur global du climat des affaires, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise interrogés dans le cadre de cette enquête mensuelle, s’inscrit en baisse d’un point, à 101, à peine au-dessus de sa moyenne de long terme, qui s’établit à 100. Cet indicateur était remonté en mai à des plus hauts depuis l’été 2011, avant de rechuter en juin dans un contexte social tendu, sur fond de contestation de la loi Travail, puis de se redresser en juillet.  « L’économie française ne semble pas capable d’accélérer au-delà des rythmes actuels constatés sur le PIB », ce qui « n’est pas suffisant pour créer une dynamique auto-entretenue », estime Philippe Waechter, chef économiste de Natixis Asset Management, dans une note publiée sur son blog. Par secteurs, l’indicateur de l’industrie manufacturière s’est inscrit à 101, perdant deux points par rapport à son niveau de juillet, alors que les économistes interrogés par Reuters l’attendaient stable. Celui des services a stagné à 101 mais au sein de cette catégorie, l’hébergement-restauration a chuté de huit points pour retomber à son niveau de juin, à 92, bien en-dessous de sa moyenne de long terme, qui s’élève à 100. Les conséquences de l’attaque du 14 juillet à Nice pèsent sur cette branche, déjà affaiblie par les répercussions des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. L’opinion des chefs d’entreprises interrogés par l’Insee sur leurs perspectives d’activité et de demande se dégrade nettement en août. L’indicateur du bâtiment, dont la marque de juillet a été revue en baisse d’un point par rapport à sa première estimation, à 95, est également resté stable en août. Il se maintient à ce niveau depuis le mois d’avril, en-deçà de sa moyenne de long terme de 100. Celui du commerce de détail s’inscrit en recul d’un point, à 103. « Il n’y a pas de secteur leader capable de pousser l’ensemble de l’activité à la hausse », observe Philippe Waechter. L’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie reste dans la zone indiquant une conjoncture incertaine, souligne l’Insee. Dans les services, le solde d’opinions relatif aux perspectives générales, qui reflète le point de vue des chefs d’entreprise sur l’ensemble de leur secteur, recule de deux points et retrouve son niveau moyen de long terme après son léger rebond de juillet. La lecture de l’activité passée se redresse légèrement et revient à son niveau de juin et les soldes concernant les perspectives d’activité et de demande pour les prochains mois se maintiennent près de leur niveau moyen, souligne l’Insee. Dans l’industrie manufacturière, l’opinion des chefs d’entreprise sur leur activité passée se dégrade (-6 points) et leurs perspectives personnelles de production enregistrent un nouveau recul sensible (-3 points, après -7 points en juillet) pour s’inscrire à un plus bas depuis l’été 2014, sous la moyenne de long terme. Les carnets de commandes se dégarnissent au niveau global malgré une stabilité pour les commandes étrangères et l’opinion des industriels sur le sujet, bien qu’en recul, reste supérieure à sa moyenne de longue période. Le solde concernant les perspectives générales de production de l’industrie régresse de deux points par rapport à juillet, même s’il se maintient depuis février 2015 au-dessus de sa moyenne de long terme. Dans le bâtiment, les chefs d’entreprise sont nettement plus nombreux à anticiper une baisse de leur activité à venir, tandis que le solde sur l’activité passée est quasi stable. Mais malgré une amélioration depuis mai dernier, ils jugent toujours leurs carnets de commandes très peu garnis.

(Avec Reuters)

Chômage en hausse : en cause, le tassement économique

Chômage en hausse : en cause, le tassement économique

 

Pas de secret si le chômage progresse en out (et de plus de 2% sur un an) c’est en raison de la mollesse de la croissance. Angélique, le ministre de l’Economie et des Finances, Michel Sapin, avait estimé dimanche que le PIB de la France devrait croître de 1,5% en 2016, malgré un second trimestre décevant, ce qui permettra selon lui une baisse du nombre de chômeurs. Un optimisme qui n’est pas partagé par les gens instituts de prévision,  ni par le climat des affaires. Le climat des affaires en France  sur plusieurs mois demeure morose. En cause, la prudence des ménages sur la consommation, des investissements toujours atones et un environnement international qui ne favorise pas les exportations. Du coup après la croissance zéro enregistrée au deuxième trimestre la progression au troisième trimestre sera très modeste. Le climat des affaires est en effet resté quasiment stable ce mois-ci en France, retrouvant son niveau d’avril après des évolutions contrastées au cours des trois derniers mois. Selon les données publiées jeudi par l’Insee, l’indicateur global du climat des affaires, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise interrogés dans le cadre de cette enquête mensuelle, s’inscrit en baisse d’un point, à 101, à peine au-dessus de sa moyenne de long terme, qui s’établit à 100. Cet indicateur était remonté en mai à des plus hauts depuis l’été 2011, avant de rechuter en juin dans un contexte social tendu, sur fond de contestation de la loi Travail, puis de se redresser en juillet.  « L’économie française ne semble pas capable d’accélérer au-delà des rythmes actuels constatés sur le PIB », ce qui « n’est pas suffisant pour créer une dynamique auto-entretenue », estime Philippe Waechter, chef économiste de Natixis Asset Management, dans une note publiée sur son blog. Par secteurs, l’indicateur de l’industrie manufacturière s’est inscrit à 101, perdant deux points par rapport à son niveau de juillet, alors que les économistes interrogés par Reuters l’attendaient stable. Celui des services a stagné à 101 mais au sein de cette catégorie, l’hébergement-restauration a chuté de huit points pour retomber à son niveau de juin, à 92, bien en-dessous de sa moyenne de long terme, qui s’élève à 100. Les conséquences de l’attaque du 14 juillet à Nice pèsent sur cette branche, déjà affaiblie par les répercussions des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. L’opinion des chefs d’entreprises interrogés par l’Insee sur leurs perspectives d’activité et de demande se dégrade nettement en août. L’indicateur du bâtiment, dont la marque de juillet a été revue en baisse d’un point par rapport à sa première estimation, à 95, est également resté stable en août. Il se maintient à ce niveau depuis le mois d’avril, en-deçà de sa moyenne de long terme de 100. Celui du commerce de détail s’inscrit en recul d’un point, à 103. « Il n’y a pas de secteur leader capable de pousser l’ensemble de l’activité à la hausse », observe Philippe Waechter. L’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie reste dans la zone indiquant une conjoncture incertaine, souligne l’Insee. Dans les services, le solde d’opinions relatif aux perspectives générales, qui reflète le point de vue des chefs d’entreprise sur l’ensemble de leur secteur, recule de deux points et retrouve son niveau moyen de long terme après son léger rebond de juillet. La lecture de l’activité passée se redresse légèrement et revient à son niveau de juin et les soldes concernant les perspectives d’activité et de demande pour les prochains mois se maintiennent près de leur niveau moyen, souligne l’Insee. Dans l’industrie manufacturière, l’opinion des chefs d’entreprise sur leur activité passée se dégrade (-6 points) et leurs perspectives personnelles de production enregistrent un nouveau recul sensible (-3 points, après -7 points en juillet) pour s’inscrire à un plus bas depuis l’été 2014, sous la moyenne de long terme. Les carnets de commandes se dégarnissent au niveau global malgré une stabilité pour les commandes étrangères et l’opinion des industriels sur le sujet, bien qu’en recul, reste supérieure à sa moyenne de longue période. Le solde concernant les perspectives générales de production de l’industrie régresse de deux points par rapport à juillet, même s’il se maintient depuis février 2015 au-dessus de sa moyenne de long terme. Dans le bâtiment, les chefs d’entreprise sont nettement plus nombreux à anticiper une baisse de leur activité à venir, tandis que le solde sur l’activité passée est quasi stable. Mais malgré une amélioration depuis mai dernier, ils jugent toujours leurs carnets de commandes très peu garnis.

(Avec Reuters)

Croissance États-Unis : net tassement

Croissance États-Unis : net tassement

 

Nouvelle confirmation du tassement économique au États-Unis avec la baisse La production industrielle. En fait la croissance américaine est en train de s’aligner sur celle de l’Europe et elle aura perdu de l’ordre de 1 % par rapport aux prévisions de 2016. Le signe évident que l’économie internationale se détériore. Les prévisionnistes prévoient d’ailleurs une activité mondiale 2017 inférieur à 2016. La production industrielle américaine a diminué de 0,4% le mois dernier après une hausse de 0,6% (0,7% en première estimation) en juillet. La production manufacturière a, elle aussi, baissé de 0,4% en août. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse de 0,3% la production industrielle le mois dernier. Le secteur industriel tel que l’entend la banque centrale regroupe les industries manufacturières, les mines, le pétrole, l’électricité et le gaz. La production industrielle s’est orientée à la hausse récemment après avoir le plus souvent rétrogradé durant les 18 derniers mois mais elle a toujours du mal à faire face à une demande mondiale atone, à un dollar fort et à un marché pétrolier qui reste éteint. La production minière a certes augmenté de 1,0% en août, sa quatrième hausse mensuelle d’affilée, mais celle des « utilities » s’est contractée de 1,4%. La production de biens d’équipement a fléchi de 0,4%, avec en particulier un recul de 2% pour les équipements industriels et autres. Le taux d’utilisation des capacités industrielles a diminué de 0,4 point par rapport à juillet à 75,5%. L’utilisation des capacités est suivie de près par la Fed car elle la considère comme un indicateur avancé de la croissance que peut dégager l’économie sans provoquer un regain d’inflation.

(Avec Reuters)

Croissance Chine : tassement de la production industrielle

Croissance Chine : tassement de la  production industrielle

Le tassement de la croissance de la production industrielle suit à peu près le même mouvement que le niveau de l’activité : Les ventes de détail en Chine, baromètre de la consommation des ménages, ont progressé de 10,2% sur un an en juillet, selon des chiffres gouvernementaux publiés vendredi, marquant un ralentissement bien plus marqué qu’attendu par le marché, en dépit des efforts de Pékin pour stimuler la demande intérieure. La production industrielle dans la deuxième économie mondiale s’affichait le mois dernier en hausse de 6% sur un an, là encore en ralentissement par rapport à juin et en-dessous des prévisions, ajoutait le Bureau national des statistiques (BNS) –nouveau signe des difficultés du secteur industriel chinois, miné par de colossales surcapacités et un endettement galopant.  Affectée par le ralentissement de la demande mondiale, la croissance chinoise ne devrait pas dépasser 6,5 % en 2016.  Tirée depuis trente ans par les exportations, l’économie chinoise souffre aujourd’hui du ralentissement de la demande mondiale. Malgré la volonté du gouvernement chinois de réorienter son économie vers la demande intérieure mais  celle-ci  n’a pas pris le relais   . En cause, la population vieillissante plus encline à épargner qu’à consommer, un système de retraite insuffisant et des dépenses d’éducation et de logement trop élevées, qui ne permettent pas aux Chinois de consommer suffisamment. Les grandes faiblesses de l’économie chinoise restent son système de protection sociale, qui doit être consolidé pour favoriser la consommation, le besoin d’infrastructures et le surendettement, notamment des entreprises, qui fait craindre une crise financière.

 

Automobiles États-Unis : tassement

Automobiles États-Unis : tassement

Après la chute des immatriculations constatée en zone euro et en particulier en France, ce sont les États-Unis qui sont touchés avec une nette dégradation de la croissance. Tassement qui s’inscrit dans la tendance générale de l’activité économique. On attendait 2, 6 % mais selon des données publiées vendredi par le département du Commerce, le produit intérieur brut (PIB) a augmenté seulement de 1,2% en rythme annualisé sur la période avril-juin.  la croissance de l’activité manufacturière dans la région de Chicago a ralenti moins que prévu en juillet après avoir progressé le mois précédent à son rythme le plus soutenu depuis 18 mois, montre l’enquête mensuelle auprès des directeurs d’achat. L’indice PMI de Chicago est resté pour le deuxième mois de suite au-dessus de la barre des 50, qui sépare la croissance de la contraction de l’activité économique, en ressortant à 55,8 ce mois-ci contre 56,8 en juin et 49,3 en mai. Les économistes interrogés par Reuters avaient anticipé un indice à 54,0.Les ventes automobiles aux Etats-Unis, elles,  sont restées soutenues en juillet, les ménages ayant continué à acheter des pickups et des SUV, mais les deux leaders du marché, General Motors et Ford, ont moins bien performé que prévu. Les titres GM et Ford perdaient respectivement 4,6% et 4,3% vers 19h20 GMT à Wall Street, plus gros volumes du marché, et Fiat Chrysler Automobiles (FCA) reculait de 4%, alors que le S&P 500 accusait une perte de 0,7%. Les trois constructeurs ont annoncé mardi des ventes inférieures aux attentes des analystes du secteur, alors que le N°3 du marché, Toyota Motor a fait mieux que prévu malgré un repli de 1,4% de ses ventes sur le mois. Les livraisons de General Motors, numéro un du marché américain, ont reculé de 2% à 267.258 unités, et celles de Ford, le numéro deux, ont baissé de 3% à 216,479 véhicules. Chacun des quatre modèles les plus vendus de Ford a perdu du terrain, y compris la SUV Explorer, dont les ventes ont chuté de 22%. Les ventes de FCA, le plus petit des « Big Three de Detroit » et le numéro quatre du secteur aux Etats-Unis, ont pour leur part augmenté de 0,3%. Ces données semblent confirmer la prévision faite la semaine dernière par le directeur financier de Ford, Robert Shanks, (avec Reuters)

Net tassement des activités touristiques

Net tassement des activités touristiques

Conséquence des manifestations, des violences, du terrorisme et du climat, l’activité touristique en France un net tassement qui pourrait atteindre 6% avec de forts écarts autour de cette moyenne selon les régions.  Un tassement notamment dû à la baisse de fréquentation des touristes étrangers.  Les achats effectués par les touristes ont poursuivi leur glissade en juillet, avec une nouvelle chute en France où la fréquentation reste plombée par les attentats. Concernant uniquement les 5 étoiles et palaces de Paris, la branche « Prestige » de l’Umih indique que du 1er au 13 juillet, le Revenu par chambre (Revpar, principal indicateur de l’hôtellerie) était en hausse de 9% « avant de chuter brutale après l’attentat de Nice, occasionnant une baisse de 45% pour le 28 juillet par exemple ».  »Ce qui est nouveau », c’est la désaffection de la clientèle chinoise pour « Paris et la France ». On voit même des annulations d’événements, de congrès, pour le troisième ou le quatrième trimestre, qui jusqu’ici étaient maintenus malgré les attentats de Paris et Bruxelles », s’alarme l’Umih Prestige. Sur l’ensemble de l’Hexagone, le cabinet spécialisé MKG estime que le Revpar recule de 6%. Si la tuerie de la promenade des Anglais a freiné les arrivées de touristes en France, elle semble aussi avoir fait réfléchir certains Français qui devaient prendre des vacances.  »La première quinzaine de juillet était très bonne avec une croissance de 10% des réservations. Et l’attentat du 14 juillet nous a brusquement fait descendre à -5% », résume Alain de Mendonça, PDG du voyagiste Karavel-Promovacances (qui détient également Fram). « Depuis nous sommes plus ou moins à l’équilibre, mais il y a des hauts puis des bas (…). Les gens ont peur d’aller dans un aéroport, de prendre l’avion », résume-t-il. Au total, le cabinet Protourisme estime que juillet enregistrera une baisse de 4% des nuitées par rapport à juillet 2015. « Le mois ne devrait pas être très bon mais ça aurait pu être pire », notamment en raison des grèves et manifestations du printemps et aussi la mauvaise météo qui avaient pesé sur les décisions de départs en vacances, selon son président Didier Arino.

 

(Avec AFP)

États-Unis : très net tassement de la croissance

États-Unis : très net tassement de la croissance

 

On attendait 2, 6 % mais selon des données publiées vendredi par le département du Commerce, le produit intérieur brut (PIB) a augmenté seulement de 1,2% en rythme annualisé sur la période avril-juin.  En outre, la hausse du PIB du premier trimestre a été révisée à la baisse, à +0,8%, contre +1,1% précédemment estimé. En cause notamment la variation des stocks. Le total des stocks accumulés par les entreprises a reculé de 8,1 milliards de dollars sur le deuxième trimestre, soit sa première baisse depuis le troisième trimestre 2011, alors qu’il avait augmenté de 40,7 milliards au premier trimestre. Hors les stocks, qui ont amputé le PIB de 1,16 point de pourcentage, la croissance du deuxième trimestre ressort en effet à 2,4%. La consommation des ménages, qui représente plus des deux tiers de l’activité économique américaine, a bondi de 4,2% sur le deuxième trimestre, soit sa progression la plus soutenue depuis le dernier trimestre 2014. Même s’il est peu probable que la hausse de la consommation des ménages se poursuive à un tel rythme, elle devrait néanmoins rester vigoureuse d’ici la fin de l’année au vu de l’amélioration du marché du travail, de l’augmentation du prix des logements et d’un taux d’épargne plus élevé. D’autre part, la croissance de l’activité manufacturière dans la région de Chicago a ralenti moins que prévu en juillet après avoir progressé le mois précédent à son rythme le plus soutenu depuis 18 mois, montre l’enquête mensuelle auprès des directeurs d’achat. L’indice PMI de Chicago est resté pour le deuxième mois de suite au-dessus de la barre des 50, qui sépare la croissance de la contraction de l’activité économique, en ressortant à 55,8 ce mois-ci contre 56,8 en juin et 49,3 en mai. Les économistes interrogés par Reuters avaient anticipé un indice à 54,0.

(Avec Reuters)

Chine : tassement des salaires

 Chine : tassement des salaires

 

 

La Chine souhaite très clairement un tassement des salaires pour maintenir sa compétitivité et sans doute ainsi enrayer l’atonie de sa croissance notamment de ses exportations. Par ailleurs cette baisse serait rendue possible du fait d’une très faible inflation. En effet les  prix  n’augmentent que de 1,9 % en juin sur un an contre 2 % en mai. Une inflation soutenue uniquement par l’augmentation des prix alimentaires. Les prix à la production ont reculé de 2,6% en juin sur un an, pour un 51e mois de baisse, contre 2,8% en mai. Les analystes anticipaient une baisse de 2,5%. Le ralentissement de la hausse des prix a lieu dans plusieurs domaines. Les prix alimentaires ont augmenté de 4,6% en juin, contre 5,9% en mai. Le prix de la viande de porc a bondi de 30,1%, contre 33,6% en mai. « Les autorités vont avoir encore besoin de stimuler la demande si elles veulent parvenir à leur objectif de croissance », écrit Zhou Hao, économiste chez Commerzbank à Singapour. La Banque populaire de Chine (PBOC) n’a pas abaissé ses taux d’intérêt depuis le 23 octobre dernier. Il s’agissait de la septième baisse depuis la fin 2014 dans le but de contrer les effets du ralentissement de la croissance économique. Les dirigeants chinois ont fixé un objectif de croissance économique de 6,5% à 7% pour 2016. Le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 6,9% l’an dernier, soit son rythme de croissance le plus faible depuis un quart de siècle. On espère que la faible inflation va donner du pouvoir d’achat aux ménages et relancer consommation et croissance. La croissance économique a été supérieure aux attentes au deuxième trimestre, mais celle de l’investissement privé est tombée à son plus bas niveau historique, ce qui annonce un coup de frein pour les mois à venir. Le vice-ministre des Ressources humaines s’est prononcé clairement pour un ralentissement de la hausse des salaires afin de maintenir la compétitivité des entreprises.

 

(Avec Reuters)

Zone euro : après le Brexit, tassement de la croissance en 2017 d’après le FMI

Zone euro : après le Brexit, tassement de la croissance en 2017 d’après le FMI

 

Avec une certaine prudence et une certaine modération, le fonds monétaire international prévoit un tassement de la croissance dés 2017 pour la zone euro. Une croissance qui serait encore inférieure à celle pourtant encore faiblarde de 2016. L’impact serait d’une diminution de la croissance de 0,2 % dés l’année prochaine, un chiffre qui se rapproche des 0,25 % prévus par Goldman Sachs. Il est clair que toutes prévisions dans son domaine sont toujours relativement aléatoires. Difficile en effet d’évaluer les conséquences des longues incertitudes qui vont caractériser la période d’après brexit. Cela d’autant plus que ni l’Europe, ni les partisans britanniques du brexit  n’ont envisagé le moindre plan B. Dans une interview à challenges Pascal Lamy un très grand connaisseur des relations économiques internationales indique d’ailleurs que les négociations entre l’union européenne et le Royaume-Uni pourrait durer environ cinq ans. La grande question est de savoir quelle sera l’ampleur des retombées des incertitudes sur la confiance dans des investisseurs que des ménages. D’ores et déjà on constate une très forte dégradation du moral des ménages britanniques. En effet La confiance des consommateurs britanniques a chuté après le vote sur la sortie de l’Union européenne, à un rythme qui n’avait plus été vu depuis 21 ans, indique une étude publiée vendredi par GfK. Selon cette enquête effectuée spécialement du 30 juin au 5 juillet pour mesurer le moral des Britanniques post-Brexit, la victoire du « Leave » lors du référendum a entraîné un repli de l’indice de confiance de 8 points à -9.  »Il n’y a pas eu de recul plus marqué depuis 21 ans (décembre 1994) », souligne GfK.  Logiquement, les Britanniques ayant voté pour rester dans l’UE étaient les plus déprimés (-13 points) tandis que les électeurs ayant voté pour en sortir étaient moins pessimistes (-5 points).  »En ces temps d’incertitude, nous avons vu un repli significatif de la confiance, chacune des composantes clés de l’indice ayant chuté, la plus forte baisse concernant la situation économique générale au cours des douze prochains mois », souligne Joe Staton, responsable des dynamiques de marché chez GfK.  60% des personnes interrogées s’attendent en effet à ce que l’économie britannique se détériore au cours des douze prochains mois, contre 46% en juin. Et la proportion de gens pensant que les prix vont augmenter rapidement a bondi de 20 points de pourcentage (de 13 à 33%). « Notre analyse suggère que l’une des conséquences immédiates du référendum est que des secteurs comme les voyages, la mode, la décoration, le bricolage et la distribution sont particulièrement vulnérables à une réduction des dépenses des consommateurs », détaille GfK.  Outre le Brexit, le FMI pointe différents risques grandissants qui pèsent sur l’économie des 19 pays ayant adopté la monnaie unique européenne. Il mentionne tout d’abord le ralentissement de la croissance mondiale, qui pourrait fragiliser la reprise, tirée actuellement par la demande intérieure. Il cite également « la crise des réfugiés et les inquiétudes quant à d’éventuelles menaces terroristes », qui « pourraient contribuer à davantage d’incertitudes, ce qui se répercuterait sur la croissance et empêcherait d’avancer sur les réformes ». Enfin, il pointe les risques engendrés par la faiblesse du secteur bancaire et financier de certains pays. Dans son rapport, le FMI qualifie par ailleurs de « médiocres » les perspectives économiques à moyen terme de la zone euro en raison des séquelles de la crise, du maintien d’un chômage élevé, du niveau de la dette publique comme de la dette privée et des faiblesses structurelles persistantes de la région. « Il en résulte que la croissance à un horizon de cinq ans devrait être d’environ 1,5%, avec une inflation qui n’atteindrait que 1,7% », ajoute le Fonds. En-deçà des objectifs de 2% de la Banque centrale européenne.

 

 

(Avec AFP et Reuters)

Immatriculation automobile : en hausse de 0,8% en juin mais tassement

Immatriculation automobile : en hausse de 0,8% en juin mais tassement

 

Une bonne nouvelle enfin,  la progression des ventes automobiles en France qui progressent  de plus de 8 % depuis le début de l’année et dont la hausse continue en juin même si elle se tasse. Un tassement cohérent avec la tendance à la baisse de l’industrie manufacturière en juin  À noter la bonne tenue des marques françaises. Les immatriculations de voitures neuves ont augmenté au mois de juin en France de 0,76% à 227.362 unités en données brutes, a annoncé vendredi la société de données Dataneo. Sur les six premiers mois de l’année, la hausse du marché automobile français est de 8,38%.Selon les chiffres du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), les immatriculations du groupe Renault ont progressé de 7% alors que celles de PSA reculaient de 5,1%. Parmi les groupes étrangers Volkswagen recule de 10,9%, toujours affecté par le scandale des émissions polluantes, alors que BMW progresse de 12,9%.

Les ventes automobiles confirment le tassement économique aux États-Unis

Les ventes automobiles confirment le tassement économique aux États-Unis

 

En rythme annuel les ventes d’automobiles aux États-Unis sont inférieures à celles de l’année précédente. Quand on connaît l’importance du secteur automobile dans l’économie américaine cela confirme l’assez net  tassement de la croissance outre atlantique. Les grands constructeurs ont écoulé des nouveaux véhicules au rythme annualisé, ajusté des variations saisonnières, de 16,66 millions d’unités, selon le cabinet Autodata, après 17,45 millions en mai et 17,47 millions en juin 2015. Ce chiffre est également inférieur au consensus qui était à 17,2 millions. Toyota Motor, General Motors et Volkswagen ont vu leurs ventes baisser le mois dernier. GM, le numéro un américain du secteur, a vu ses ventes chuter de 6,1% en juin à 255.210 véhicules, conséquence de la baisse de ses marques Buick et GMC. Mais l’économiste en chef du groupe, Mustafa Mohatarem, a déclaré que les taux d’intérêt historiquement bas, la stabilité des prix des carburants, la hausse des salaires et la situation de quasi-plein emploi devraient favoriser la hausse des ventes au second semestre. Les ventes de Volkswagen aux Etats-Unis, qui restent affectées par le scandale de trucage des tests de pollution de ses voitures diesel, ont chuté de 21,8% à 23.809 unités. Toyota a vu les siennes reculer de 5,6% à 198.257 unités, en raison notamment d’un recul de ses ventes de berlines de luxe.

(Avec Reuters)

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