Archive pour le Tag 'tassement'

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Croissance : tassement en zone euro et surtout en France

Croissance : tassement en zone euro et surtout en France

 

Le net tassement enregistré en octobre pour la zone euro par Markit en octobre et la perspective de mauvais résultats   pour le dernier trimestre annonce la dégradation progressive de la croissance jusqu’en 2020 Les dernières perspectives de la Banque centrale européenne ne prévoit pas d’éclaircies à l’horizon 2020. L’institution prévoit en effet un ralentissement du PIB en volume passant de 2% en 2018, à 1,8% en 2019 et 1,7% en 2020.  Des éléments qui confirment l’analyse de Rexecode.  L’institut Rexecode est très pessimiste pour la croissance française  en 2019. L’institut économique proche du patronat voit la croissance française ralentir à 1,3% en 2019 – après 1,6% cette année – un niveau bien inférieur à la prévision de 1,7% de l’exécutif. Rexecode se félicite des mesures déjà engagées mais estime qu’elle ne prévoit d’effet qu’à moyen terme. En gros,  ces mesures entraîneront une augmentation du PIB de 1 % mais seulement à horizon de cinq à sept ans. Pour parler clair,  l’effet à court terme sera presque nul sur la croissance et sur l’emploi. L’institut insiste donc sur la nécessité d’alléger encore la fiscalité sur l’appareil de production. Les économistes de l’institut plaident pour “un renforcement aussi rapide que possible du potentiel de croissance” de l’économie française, même s’ils notent que les réformes déjà mises en œuvre depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron devraient exercer des effets bénéfiques à moyen terme sur la croissance potentielle et l’emploi. Selon eux, les mesures engagées, ainsi que celles prévues dans les textes budgétaires pour 2019, stimuleront le produit intérieur brut (PIB) potentiel de la France de 0,9 à 1,3 point à un horizon de cinq à sept ans. “En termes d’emploi, l’impact serait un supplément de créations d’emplois de l’ordre de 250.000 à 300.000”, précisent-ils. “Au total, au stade actuel, le bilan prévisible de l’ensemble des mesures est positif pour le moyen terme, mais insuffisamment pour obtenir une trajectoire macroéconomique et budgétaire cohérente avec les objectifs affichés pour le quinquennat”, observent les économistes de Rexecode.

 

Croissance Japon : tassement en septembre

Croissance Japon : tassement en septembre

Il est probable que la croissance du Japon va nettement se tasser avec la baisse de la consommation des ménages observés septembre. Ces dépenses ont diminué de 1,6 % en septembre en rythme annuel, alors que la prévision médiane des analystes laissait entrevoir une hausse de 1,6%.Les dépenses des ménages pour le troisième trimestre risquent d’être faibles à cause du tremblement de terre qui a bloqué temporairement toute l’île d’Hokkaïdo début septembre et des inondations provoquées par le passage d’une série de typhons dans l’ouest du pays, estiment les analystes. Le gouvernement japonais doit publier le 14 novembre les données du produit intérieur brut (PIB) pour la période juillet-août-septembre.

Chine: tassement de l’activité dans les services

Chine: tassement de l’activité dans les services

Signe du ralentissement provoqué notamment par les sanctions américaines, l’activité dans les services s’est nettement repliée en Chine en octobre, tombant à son plus bas niveau depuis plus d’un an, selon un indice indépendant publié lundi par le groupe de médias Caixin. L’indice des directeurs d’achat (PMI) du secteur, calculé par le cabinet IHS Markit, a chuté le mois dernier à 50,8 contre 53,1 en septembre, soit son niveau le plus bas depuis septembre 2017.Les analystes sondés par l’agence financière Bloomberg tablaient sur un repli beaucoup moins marqué, à 52,8. Un chiffre supérieur à 50 témoigne d’une expansion de l’activité, et en-deçà d’une contraction.

Croissance zone euro : net tassement

Croissance  zone euro : net tassement

 

Conséquence de l’austérité budgétaire excessive, la croissance de la zone euro ce tasse sérieusement. On aura même du mal à atteindre 2 % pour l’ensemble de l’année. En France,  la situation du troisième trimestre est meilleure( plus 0,4 % au troisième trimestre) mais elle est inférieure aux attentes et vient seulement compenser les résultats très décevants des deux premiers trimestres. En plus des conséquences budgétaires, les incidences aussi de la politique monétaire de la BCE qui choisit le moment où la croissance baisse pour remonter ses taux. Le contraire de la banque centrale américaine qui relève ses taux mais alors que la croissance affiche une santé insolente (+3, 5 % pour le troisième trimestre). Seulement 0,2% de croissance pour la zone euro au troisième trimestre selon la première estimation de l’Office européen des statistiques Eurostat. Le Produit intérieur brut (PIB) avait crû de 0,4% au cours des deux premiers trimestres.  Ce chiffre de 0,2% est inférieur aux attentes des analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset, qui tablaient sur une croissance de 0,4%. L’estimation d’Eurostat, qui n’est que provisoire, s’inscrit dans un contexte économique difficile, marqué par des tensions commerciales, les négociations du Brexit, mais aussi dernièrement. « Ne vous attendez pas à ce que ça s’améliore beaucoup », prévient Bert Colijn, analyste pour ING. Le taux de croissance de 0,4% enregistré au deuxième trimestre, qui avait semblé « décevant à l’époque », pourrait bien avoir été « le dernier hourra du cycle de croissance », ajoute-t-il. En juillet dernier, la Commission européenne avait revu à la baisse sa prévision de croissance pour cette année, à  2,1%, en raison de cette incertitude globale. Elle doit présenter le 8 novembre ses nouvelles prévisions économiques. Dans l’ensemble de l’Union européenne, la croissance a progressé de 0,3% au troisième trimestre.

Croissance 2019 : nouveau tassement

Croissance 2019 : nouveau tassement  

 

L’institut Rexecode est très pessimiste pour la croissance en 2019. L’institut économique proche du patronat voit la croissance française ralentir à 1,3% en 2019 – après 1,6% cette année – un niveau bien inférieur à la prévision de 1,7% de l’exécutif. Rexecode se félicite des mesures déjà engagées mais estime qu’elle ne prévoit d’effet qu’à moyen terme. En gros,  ces mesures entraîneront une augmentation du PIB de 1 % mais seulement à horizon de cinq à sept ans. Pour parler clair,  l’effet à court terme sera presque nul sur la croissance et sur l’emploi. L’institut insiste donc sur la nécessité d’alléger encore la fiscalité sur l’appareil de production. Les économistes de l’institut plaident pour “un renforcement aussi rapide que possible du potentiel de croissance” de l’économie française, même s’ils notent que les réformes déjà mises en œuvre depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron devraient exercer des effets bénéfiques à moyen terme sur la croissance potentielle et l’emploi. Selon eux, les mesures engagées, ainsi que celles prévues dans les textes budgétaires pour 2019, stimuleront le produit intérieur brut (PIB) potentiel de la France de 0,9 à 1,3 point à un horizon de cinq à sept ans. “En termes d’emploi, l’impact serait un supplément de créations d’emplois de l’ordre de 250.000 à 300.000”, précisent-ils. “Au total, au stade actuel, le bilan prévisible de l’ensemble des mesures est positif pour le moyen terme, mais insuffisamment pour obtenir une trajectoire macroéconomique et budgétaire cohérente avec les objectifs affichés pour le quinquennat”, observent les économistes de Rexecode. Pour renforcer la compétitivité des entreprises françaises, ils plaident donc une nouvelle fois pour une baisse des impôts de production – ils estiment qu’une réduction de huit milliards d’euros de celle-ci pourrait être financée en renonçant à l’élargissement de l’exonération de la taxe d’habitation sur la résidence principale aux 20% des ménages les plus aisés. Ils proposent   un recul de l’âge effectif de départ à la retraite pour “limiter le poids des dépenses de retraite” et “soutenir le PIB potentiel”. A leurs yeux, les grandes lignes de la réforme présentées la semaine dernière par l’exécutif “constituent un progrès” mais ils déplorent que cette perspective soit “fort lointaine”, avec une entrée en vigueur très progressive et un coup d’envoi prévu en 2025.

Croissance Chine : tassement

Croissance Chine : tassement

 

Signe du ralentissement du commerce international, la Chine a vu sa croissance économique se tasser  à 6,5% au troisième trimestre, sa plus faible performance trimestrielle depuis neuf ans, selon un chiffre gouvernemental publié vendredi, à l’heure où s’intensifie la guerre commerciale avec les Etats-Unis et que les investissements continuent de stagner. Témoin d’une conjoncture assombrie, le produit intérieur brut (PIB) de la deuxième économie mondiale s’établit au même niveau qu’anticipé par un groupe de 12 analystes sondés par l’AFP. La croissance décroche donc nettement après avoir résisté au premier (6,8%) comme au deuxième trimestre (+6,7%). Il s’agit du plus faible rythme de croissance pour le géant asiatique depuis le premier trimestre 2009, lorsque la crise financière avait frappé les marchés mondiaux et fermé les débouchés pour les exportations chinoises. Si la fiabilité du chiffre officiel du PIB chinois est souvent contestée, il reste très suivi par les marchés mondiaux. Les autres chiffres publiés simultanément par le Bureau national de statistiques (BNS) ne montrent par ailleurs aucune éclaircie.

 

Tassement de la croissance du commerce international

Tassement de la croissance du  commerce international

Le tassement du de la croissance commerce international rend compte de l’affaiblissement de la dynamique de croissance mondiale. Pendant longtemps la progression des échanges internationaux (sauf pendant la crise financière) a été notoirement supérieure à l’évolution du Pib mondiale. Cela en raison des modifications des processus de production et de distribution. Des processus de production très gourmands en transport et logistique et donc aussi en échanges. Pour l’année 2018 l’organisation mondiale du commerce prévoit une croissance de 3,7 % pour les échanges alors que le PIB atteindra 3,1 %. Une révision à la baisse qui traduit un ralentissement de la dynamique économique mais aussi sans doute les nombreuses interrogations face à la menace américaine d’augmenter les droits de douane non seulement vis-à-vis de la Chine mais vis-à-vis d’autres zones y compris l’Europe. Des droits de douane qui viendront renchérir la compétitivité et donc hypothéquer les capacités d’achat des entreprises et les ménages.  «Même si la croissance du commerce reste forte, ce recul (des prévisions) témoigne de l’exacerbation des tensions que l’on observe entre les grands partenaires commerciaux», commente le directeur général de l’OMC, Roberto Azevêdo. Selon l’organisation basée à Genève, les effets économiques directs des différentes barrières douanières mises en place tour à tour par les États-Unis et la Chine, principalement, ont été jusqu’à présent «modestes», «mais l’incertitude qu’elles créent pourrait avoir déjà pour effet de réduire les dépenses d’investissement». L’OMC pointe aussi le durcissement des politiques monétaires dans les pays riches qui pèse sur les pays émergents et pourrait déstabiliser le commerce et la production dans les prochains mois.

 

Chine: tassement croissance des exportations et importations en août

Chine: tassement croissance des exportations et importations en août

 

Preuve du tassement de la croissance mondiale, la Chine enregistre une progression moins dynamique de son commerce international même si le solde demeure largemenet positif, environ 30 milliards. La Chine a vu en effet  ses exportations comme ses importations s’essouffler fortement en août, selon des chiffres officiels publiés samedi, au moment où son économie pâtit d’une demande morose et reste suspendue à la guerre commerciale exacerbée avec les Etats-Unis. Les exportations ont gonflé de 9,8% sur un an en août, très en-deçà de leur performance de juillet (+12,2%), tandis que les importations du géant asiatique grimpaient de 20%, après un bond de quelque 27% le mois précédent, ont précisé les douanes chinoises. L’excédent commercial du pays est resté stable à 27,9 milliards de dollars, peu ou prou au même niveau qu’en juillet.

Japon: tassement de la croissance des exportations

Japon: tassement de la croissance des exportations

Le tassement du commerce mondial se confirme avec les statistiques du Japon et de la Chine. En Chine la production industrielle a progressé  moins qu’attendu, selon des chiffres officiels publiés mardi, signal d’une conjoncture toujours fragile sur fond de guerre commerciale. La production industrielle chinoise a gonflé de 6%, au même rythme qu’en juin, et là aussi en-deçà des prévisions (+6,3%).   Les exportations japonaises ont-elles aussi augmenté moins qu’attendu en juillet à cause notamment d’une diminution des livraisons automobiles vers les Etats-Unis et de l’incertitude provoquée par les tensions commerciales mondiales. Les exportations ont augmenté de 3,9% par rapport à juillet 2017, montrent les données publiées jeudi par le ministère des Finances, un rythme bien inférieur à la hausse de 6,3% attendue par les économistes interrogés par Reuters. En juin, la progression était ressortie à 6,7%.En juillet, les exportations du Japon vers les Etats-Unis ont chuté de 5,2% d’une année sur l’autre, à cause d’une baisse de 12,1% des livraisons d’automobiles. Les importations en provenance des Etats-Unis ont, elles, augmenté de 11% par rapport à la même période l’an dernier, avec en premier lieu les importations de pétrole brut, de moteurs et de gaz de pétrole liquéfié. En conséquence, l’excédent commercial du Japon avec les Etats-Unis a baissé de 22,1% entre juillet 2017 et juillet 2018, pour s’établir à 502,7 milliards de yens (3,9 milliards d’euros). Quant aux importations globales du Japon, elles ont augmenté de 14,6% sur un an en juillet, une progression légèrement supérieure à la hausse de 14,4% attendue par les économistes. Au total, le Japon affiche un déficit commercial de 231,2 milliards de yens (1,83 milliard d’euros), très supérieur à l’estimation médiane de 50 milliards de yens.

Chine: tassement de la croissance des ventes de détail

Chine: tassement de la croissance des ventes de détail

 

Le ralentissement de la croissance internationale semble se confirmer. Après les chiffres du Japon se sont ceux de la Chine qui mette en évidence le recul des performances par rapport aux prévisions Les ventes de détail en Chine, baromètre de la consommation, ont enregistré un ralentissement surprise en juillet, tandis que la production industrielle gonflait moins qu’attendu, selon des chiffres officiels publiés mardi, signal d’une conjoncture toujours fragile sur fond de guerre commerciale. Les ventes au détail ont progressé le mois dernier de 8,8% sur un an, contre une hausse de 9% en juin et à rebours de l’accélération attendue par les analystes (+9,1%), a indiqué le Bureau national des statistiques (BNS). La production industrielle chinoise a gonflé de 6%, au même rythme qu’en juin, et là aussi en-deçà des prévisions (+6,3%). Les investissements en capital fixe, qui mesurent notamment les dépenses dans les chantiers infrastructures, ont grimpé de 5,5% sur un an pour la période de janvier à juillet, continuant de s’essouffler à des niveaux plus vus depuis presque deux décennies.

Croissance France: risque de tassement

Croissance France: risque de tassement

 

 

Après la quasi surprise de 2017 qui avait vu la croissance atteindre 2,3 %, l’activité pourrait sérieusement se tasser des 2018 pour atteindre au mieux 1.7%. En cause, les mauvais résultats du premier  semestre. On a même constaté des reculs de la production manufacturière est une quasi stagnation de la consommation des ménages certains mois. Cette consommation des ménages pourrait bien être affectée par la remontée significative du prix du pétrole avec ses incidences sur le carburant et sur le fioul de chauffage. On assiste en ce moment à un mauvais effet de ciseau. En effet en 2017 on a bénéficié d’un certain dynamisme de la consommation et de la croissance avec une grande sagesse des prix. À l’inverse en 2018 l’activité se tasse tandis que l’inflation s’envole pour atteindre sans doute au moins 2 % au cours de cette année.  D’une certaine manière ces résultats pourraient entretenir des doutes sur la politique économique du gouvernement qui a largement privilégié l’offre par rapport à la demande. Une erreur sans doute ou alors un manque d’équilibre car la consommation des ménages reste le principal ressort de la croissance puisque malheureusement la balance commerciale continue de se détériorer. Par ailleurs l’environnement international se tasse également. La croissance mondiale devrait être légèrement inférieure à 4 %. Ces perspective ne sont pas réjouissantes comptes tenu de la mise en place de mesures protectionnistes notamment par les États-Unis et la Chine ; un protectionnisme qui va affecter la compétitivité mais surtout nourrir les incertitudes chez les investisseurs et les entreprises.

Croissance Zone euro: tassement des ventes au détail

Croissance Zone euro: tassement des ventes au détail

Les ventes au détail ont stagné en mai après une légère baisse le mois précédent, a annoncé Eurostat. Les prix à la production de leur côté ont augmenté de 0,8% en mai, nettement au-dessus de la prévision de 0,4% du marché, confirmant ainsi la hausse des pressions inflationnistes dans le bloc. Les consommateurs de la zone euro ont dépensé en mai le même montant qu’en avril, lorsque le volume des ventes avait accusé un repli de 0,1%.Sur un an, les ventes au détail ont augmenté de 1,4% mais la hausse est plus faible que le pourcentage de 1,5% anticipé par le marché et celui de 1,6% enregistré le mois précédent (chiffre révisé).Sur une base mensuelle, les consommateurs ont dépensé davantage pour l’alimentation, les boissons et le tabac, tandis qu’ils ont réduit leurs achats dans l’habillement et les chaussures, dont les ventes ont diminué de 3,1%. Les achats en ligne ont fléchi de 1,7%. Les achats dans les stations-services sont restés inchangés. Ce tassement du shopping pourrait en partie être liée à la hausse des prix, l’inflation ayant atteint 1,9% en mai dans la zone euro contre 1,3% un mois plus tôt. L’estimation flash d’Eurostat a montré que l’inflation avait encore augmenté pour atteindre 2,0% en juin.

Croissance: tassement secteur manufacturier

Croissance: tassement secteur manufacturier

Le tassement en mai au plan international se confirme aussi en France avec l’évolution des produits manufacturés. La croissance du secteur manufacturier a en effet ralenti en France en juin, atteignant « son plus faible niveau depuis février 2017″ en raison d’une modération des nouvelles commandes, en particulier à l’export, selon l’indice PMI de l’industrie manufacturière publié lundi par le cabinet IHS Markit. Cet indice, qui mesure la performance globale du secteur, sur la base d’un panel de 400 entreprises opérant en France, s’est replié de 54,4 points en mai à 52,5 points en juin. L’activité est considérée en expansion lorsque l’indice se situe au-dessus de la barre des 50 points et en contraction lorsqu’il est en dessous.  »Ce ralentissement ne semble plus résulter de contraintes de capacité et de goulets d’étranglement sur les chaînes d’approvisionnement, mais plutôt d’une faiblesse générale des carnets de commandes », commente Tim Moore, directeur associé chez IHS Markit, cité dans le communiqué.

Croissance Chine: tassement en juin

Croissance Chine: tassement en juin

Yo-yo  et incertitudes sur la croissance notamment de l’industrie manufacturière. L’activité manufacturière en Chine a ralenti en juin, après sa plus forte accélération en huit mois en mai, selon les statistiques officielles publiées samedi, en-deça des attentes pour la deuxième économie mondiale, en pleines tensions commerciales avec les Etats-Unis. L’indice des directeurs d’achat (PMI), indicateur clé de l’état des usines, s’est établi à 51,5 en juin, contre 51,9 en mai, a indiqué le Bureau national des statistiques (BNS). Un résultat inférieur au chiffre de 51,6 annoncé dans un rapport d’experts sondés par Bloomberg. Bien que les chiffres indiquent un ralentissement, l’activité manufacturière reste supérieure au seuil de 50. Un indice supérieur à 50 marque une expansion de l’activité alors qu’un indice inférieur signale une contraction. L’indice de juin est également supérieur à la prévision moyenne du NBS pour le premier semestre de l’année à 51,3.

Le ralentissement de l’activité peut s’expliquer par les tensions commerciales actuelles avec les Etats-Unis, qui, en fixant de nouveaux droits de douane sur les importations, ont jeté une ombre sur le secteur manufacturier chinois axé sur l’exportation.

Les deux pays ont menacé d’imposer des droits de douane qui pourraient correspondre à des milliards de dollars de marchandises. Néanmoins, « les fondamentaux de l’industrie manufacturière sont dans l’ensemble positifs », a rassuré Zhao Qinghe, analyste du NBS, ajoutant que « l’industrie manufacturière et la demande se développent à un rythme globalement régulier ». Alors que les grandes entreprises ont poursuivi leur expansion en juin, les petites et moyennes entreprises connaissent une contraction, a-t-il fait remarquer, ces deux dernières catégories tombant sous la barre des 50 points. L’activité a chuté de 0,2 point à 49,8 pour les petites entreprises et de 1,1 point à 49,9 pour les moyennes entreprises. Dimanche dernier, la banque centrale chinoise a déclaré qu’elle réduirait le taux de réserves obligatoires pour la plupart des banques afin de libérer des fonds pour les petites entreprises. Toutefois, cette stratégie ne sera pas nécessairement payante. « Pour l’avenir, nous voyons des vents contraires pour l’économie dans la seconde moitié de l’année à cause du ralentissement de la croissance du crédit », a indiqué Capital Economics dans une note de recherche. Avant de conclure que le risque d’une guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis « ajoute à l’incertitude ».

Croissance Chine: tassement en mai

Croissance Chine: tassement en mai

 La demande intérieure chinoise  a enregistré le mois dernier une baisse de régime alarmante.

Certes, les ventes au détail, baromètre des dépenses des ménages, ont augmenté en mai de 8,5% sur un an, a indiqué jeudi le Bureau national des statistiques (BNS). Mais c’est très au-deçà des performances d’avril (+9,4%) et mars (+10,1%), et surtout à rebours des attentes des experts, qui anticipaient une légère accélération. Dans le même temps, la production industrielle progressait de 6,8% sur un an, moins bien qu’en avril (+7%) et en-deçà de la prévision des analystes sondés par l’agence Bloomberg (+7%). L’activité avait récemment profité d’une demande internationale robuste, et surtout de la fin des restrictions antipollution imposées durant l’hiver: mais « ce sursaut tend désormais à s’estomper, et le resserrement du crédit s’intensifie », pesant sur l’industrie, observe Chang Liu, analyste du cabinet Capital Economics.

L’administration du président Xi Jinping s’efforce en effet d’endiguer l’envolée de l’endettement chinois et des risques financiers à coups de tours de vis réglementaires contre le secteur bancaire et la « finance de l’ombre » (arsenal d’instruments de crédit non régulés). Au risque d’asphyxier des entreprises peinant à se financer ailleurs: le volume total du crédit dans le pays s’est essoufflé drastiquement, en dépit des efforts de la banque centrale pour maintenir la liquidité du système et encourager les prêts bancaires aux entreprises. Selon Commerzbank, il y a « une contagion évidente, à l’économie réelle, du mouvement de désendettement du secteur financier ».

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