Archive pour le Tag 'tard'

Page 5 sur 5

État d’urgence annulée le 14 juillet à 13 heures et prolongées quelques heures plus tard !

État d’urgence annulée le 14 juillet à 13 heures et prolongées quelques heures plus tard !

 

 

Si l’affaire n’était pas aussi tragique, on pourrait sourire des propos ubuesques de François Hollande concernant l’état d’urgence. Leurs de son interview du 14 juillet vers 13 heures il a en effet déclaré que l’état d’urgence devenait inutile mais dans la nuit il en a décidé le prolongement pendant trois mois :  La date du 26 juillet devait marquer la fin de l’état d’urgence, en vigueur depuis le soir des attentats du 13 novembre. « Cet état d’urgence, j’ai considéré qu’il fallait le prolonger jusqu’au moment où nous puissions être sûrs que la loi pouvait nous donner des moyens nous permettant de prévenir la menace terroriste avec efficacité », a d’abord expliqué François Hollande. Mais maintenant que la loi sur la procédure pénale a été promulguée en juin, le chef de l’État veut « très clairement dire aux Français qu’on ne peut pas prolonger l’état d’urgence éternellement« .  »Ça n’aurait aucun sens. Cela voudrait dire que nous ne serions plus une République avec un droit qui pourrait s’appliquer en toutes circonstances ». D’une certaine manière cette déclaration témoigne à la fois de l’incompétence des pouvoirs publics et au de-là au désarroi face à la menace terroriste. Après les attentats de janvier on avait  pu noter l’inconsistance de la réplique face aux enjeux. Depuis novembre, des dispositions nouvelles ont été prises mais tout aussi insuffisantes  en tout cas pas de nature à empêcher le renouvellement de tuerie. La problématique n’est certes pas simple comment en effet concilier la démocratie avec une gestion d’une guerre terroriste. De toute évidence le concept même d’état d’urgence telle qu’il est pratiqué ne parait guère adapté à cet état de guerre que reconnaît le ministre de l’intérieur et les responsables politiques à travers les décisions prennent n’ont encore pas pris conscience de l’enjeu.  Quelques heures après l’attaque de Nice qui a fait au moins 80 morts, François Hollande s’est adressé aux Français via une allocution télévisée dans la nuit de jeudi à vendredi. Après avoir exprimé sa « solidarité » envers les victimes et leurs familles et affirmé « le caractère terroriste » de l’attaque, le chef de l’Etat a annoncé notamment la prolongation de trois mois de l’état d’urgence. Il faudra autre chose pour rendre ce concept de d’état d’urgence adaptée au niveau de risque.

Loi travail : « quelques améliorations » ? Trop peu, trop tard

Loi travail : « quelques améliorations » ? Trop peu, trop tard

 

 

 

 

Le gouvernement est sans doute engagé dans une spirale de reculs mortifères vis-à-vis de la loi travail. Certes, Manuel Valls laisse entendre qu’il serait prêt à faire quelques modifications concernant la loi travail. Il propose d’intégrer «  les amendements nécessaires » mais sans autre précision. Pas sûr que cette légère ouverture puisse satisfaire les opposants qui sont nombreux. Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a prévenu lundi que son syndicat « ne lâcherait pas » sur sa demande de retrait du barème des indemnités prud’homales prévu dans le projet de loi El Khomri, à quelques heures d’une rencontre à Matignon avec Manuel Valls. « Il faut enlever ce plafonnement, il faut enlever la barémisation (…) Je ne lâcherai pas là-dessus », a-t-il dit sur Europe 1, en rappelant que faute d’être entendue, la CFDT se mobiliserait contre le texte. Dimanche, Manuel Valls s’est dit prêt à des adaptations sur le barème des indemnités prud’homales pour licenciement abusif mais sans remettre en cause le principe. D’autres syndicats vont aussi manifester leurs exigences. Manuel Valls devra donc reculer sur plusieurs points car il a un besoin impératif de ce soutien de syndicats réformistes. Le problème c’est que dans le même temps la contestation va encore monter notamment à partir de la manifestation prévue le 9 mars. Les s’exigences de modification risquent d’être alors encore plus importantes st le pouvoir encore davantage acculé. L’opinion publique pourrait bien alors considérer que ce qui est concédé par le gouvernement c’est à la fois trop peu et trop tard.
En effet 70 à 80 % des Français sont opposés au texte actuel mais une majorité souhaite un rééquilibrage significatif de la loi ;  il est vraisemblable que l’ampleur des modifications sera proportionnelle à la mobilisation car à moins de démissionner Valls  sera contraint de composer. Au-delà de l’enjeu concernant le droit du travail,  il y a aussi la posture de Valls qui veut apparaître comme le leader incontesté de la réforme à gauche. Or cette position lui est disputée par Emmanuel Macron d’où sans doute la mise à l’écart de ce dernier pour la gestion de ce projet de loi

Platini se lâche …….. Trop tard !

Platini se lâche …….. Trop tard !

 

Cette fois Platini se lâche. Il vient sans doute de comprendre que sa candidature pour la présidence de la Fifa et définitivement compromise. Il attaque sans ménagements la Fifa et sa fameuse commission d’éthique ; de ce point de vue,  il a parfaitement raison d’autant que les procédures utilisées par la fameuse commission ne sont pas même légales. Juridiquement c’est de l’arnaque pure et simple, l’objectif est de bloquer la candidature de Platini assuré sans cela d’être élu ; il faut  de favoriser d’autres candidats qui veulent leur part de l’énorme gâteau que représente la Fifa. Du coup progressivement Platini est lâché aussi bien à l’intérieur de la Fifa qu’à l’intérieur de l’union européenne de football (UEFA). Ceci étant,  sa défense est à la fois tardive et maladroite d’abord Platini ne répond pas clairement concernant les faits qui lui sont reprochés ensuite son argument juridique est faiblarde. De toute évidence, Platini a du mal à exister dans les paniers de crabes que sont les organisations internationales. Peut-être n’a-t-il jamais eu vraiment la carrure d’un dirigeant international, il a sans doute fait trop de compromissions qui l’ont ensuite piégé. Sur le terrain par exemple du rapport de l’argent avec le foot après quelques tentatives il a vite renoncé à assainir des situations aujourd’hui démentielles. Acculé,  Michel Platini semble changer de braquet. C’est tout du moins l’impression qu’il donne en se confiant à nos confrères de l’AFP ce mardi, suite à sa suspension de toute activité liée au football lors des huit prochaines années. Condamnation émise lundi par la commission d’éthique de la Fifa, qui vaut également pour Joseph Blatter. «Je me bats contre cette injustice, de tribunaux en tribunaux», estime le dirigeant de 60 ans, qui affiche toutefois son intention de ne pas céder, à l’heure ou son image ne cesse d’être entachée et où sa candidature pour la présidence de la Fifa semble désormais appartenir au passé. «C’est le vrai match qui commence», assure-t-il avec vigueur comme pour démontrer son acharnement sans faille, au moment d’évoquer son intention de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS), dernier recours à ses yeux pour tenter de lever sa lourde suspension. «Mon nom est jeté en pâture dans la presse, regrette l’ancien meneur de jeu de l’équipe de France. Quoi qu’il advienne, mon image aura été écornée, j’en aurai pris plein la gueule. On m’a mis dans le même sac que Blatter.» Une phrase lourde de sens, lui qui ne souhaitait plus voir son image accolée à celle du président démissionnaire de la Fifa. Condamné à huit mois de suspension par le tribunal interne de la Fifa, qui le juge coupable «d’abus de position», de «conflit d’intérêt» et de «gestion déloyale», après avoir reçu un paiement controversé de 1,8 million d’euros de la part de Sepp Blatter en 2011, pour un travail de conseiller achevé en 2002, Michel Platini abat sa dernière carte. Il le sait mieux que personne. «Les gens de la commission d’éthique sont davantage impliqués dans une question de calendrier – pour m’empêcher de me présenter à temps pour l’élection à la présidence de la Fifa – et dans la médisance que dans l’éthique. Ils ne sont pas éthiques, ils sont pathétiques», attaque l’ancien capitaine de l’équipe de France.

Syrie: départ d’Assad en question mais plus tard

Syrie: départ d’Assad en question mais  plus tard

 

En fait la rencontre internationale qui va réunir les principaux Etats protagonistes va peut- être avancer concernant la lutte contre l’Etat islamique  mais la question concernant le départ d’Assad va demeurer un peu surréaliste. Car les oppositions sur ce dernier sujet vont perdurer . D’autant que les positions des Etats-Unis et de l‘Allemagne par exemple évoluent dans ce domaine. Le départ d’Adda pourquoi pas …mais plus tard et peut être même après des élections. Pour la forme, les Etats-Unis ont réaffirmé jeudi leur volonté de voir le président syrien, Bachar al Assad, quitter le pouvoir, avant des discussions à Vienne auxquelles participera pour la première fois l’Iran, l’un des principaux alliés de Damas avec la Russie.  Depuis le début, en 2011, de la guerre civile syrienne, qui a fait plus de 250.000 morts et plus de 10 millions de déplacés, l’Iran, soutien indéfectible de Damas, a été tenu à l’écart des négociations internationales sur le conflit, qui se sont toutes soldées par un échec.  Mais quatre semaines après le début des bombardements russes visant les ennemis d’Assad, les pays qui exigent que ce dernier quitte le pouvoir, parmi lesquels figurent les Etats-Unis, les Etats de l’Union européenne et l’Arabie saoudite, ont accepté d’offrir un siège à l’Iran à la table des discussions.   »Ceux qui ont tenté de résoudre la crise syrienne sont parvenus à la conclusion que, sans la présence de l’Iran, il n’y aura pas moyen de parvenir à une solution raisonnable à la crise », a déclaré jeudi à son arrivée à Vienne le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. Il s’est ensuite entretenu avec le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, pour évoquer d’autres dossiers, dont l’accord conclu en juillet sur le programme nucléaire de Téhéran.  John Kerry a également rencontré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et les ministres saoudien et turc des Affaires étrangères. A Washington, Tom Shannon, conseiller du département d’Etat, a déclaré que Kerry entendait profiter de la conférence pour déterminer si l’Iran et la Russie étaient prêts à accepter un changement de régime à Damas, mais également pour tester leur détermination à combattre l’organisation Etat islamique (EI). John Kerry, a dit Tom Shannon, veut savoir dans quelle mesure l’Iran et la Russie « sont prêts à travailler ensemble avec la communauté internationale pour convaincre M. Assad que, au cours du processus de transition politique, il devra partir ». Moscou et Téhéran se sont jusqu’à présent opposés à tous les appels américains, européens et en provenance du Moyen-Orient à un départ de Bachar al Assad du pouvoir dans le cadre d’un accord de paix.  La campagne aérienne lancée il y a quatre semaines par l’armée russe en Syrie, conjuguée à une offensive terrestre appuyée par l’Iran, semble avoir éloigné un peu plus la perspective d’un départ forcé du président syrien.  Prenant acte de cette nouvelle donne, certains responsables occidentaux ont évoqué récemment l’idée d’accords temporaires dans le cadre desquels Assad pourrait rester temporairement au pouvoir.

.

Retraites complémentaires menacées mais la réforme renvoyée à plus tard

Retraites complémentaires menacées  mais  la réforme renvoyée à plus tard 

 

 

L’existence même des régimes de retraite complémentaire est menacée en particulier le régime des cadres. Pour autant il semble bien que les partenaires sociaux seront incapables de se mettre d’accord pour sauver les régimes. Du coup il y a fort à parier qu’on décide de mesurettes et que la question sur le fond soit renvoyée après les présidentielles de 2017. D’ici là la situation financière catastrophique ne se sera pas améliorée et cela démontre à l’évidence l’indigence du dialogue social en France et l’incompétence de nombre de syndicats Iil est clair en effet que les régimes de retraite complémentaire mais aussi le régime général sont condamnés à exploser si rien ne change. La perspective d’un accord ambitieux sur le financement du système français de retraites complémentaires du secteur privé semble donc s’éloigner, malgré un assouplissement des positions du Medef, la principale organisation patronale.  Selon des sources syndicales, les discussions butent toujours sur la volonté du patronat d’inciter les salariés à partir plus tard à la retraite par un système d’abattements dégressifs et provisoires sur les pensions versées. Les trois organisations patronales et les cinq syndicats gestionnaires des caisses de retraites complémentaires Arrco et Agirc ont rendez-vous le 16 octobre pour tenter de conclure des négociations entamées en février et suspendues en juin. Si rien n’est fait pour assurer leur équilibre financier, ces deux caisses risquent de voir leurs réserves épuisées dans les prochaines années en raison de déficits répétés, ce qui se traduirait alors par une baisse des pensions qu’elles versent. Lors de discussions bilatérales préparatoires, le Medef a cependant proposé quelques concessions, par rapport au projet d’accord mis sur la table au printemps. Il propose ainsi de transformer en système de malus-bonus les abattements suggérés sur les pensions, qui étaient alors envisagés sur les trois premières années de retraite (30% la première, 20% la deuxième, 10% la troisième).  Ces abattements ne porteraient plus que sur deux années et se convertiraient au-delà de la troisième en bonus si le salarié retarde encore son départ à la retraite d’un ou deux ans. Un salarié prenant sa retraite à l’âge légal subirait ainsi une décote sur sa pension complémentaire de 25% à 62 ans et de 15% à 63 ans. Cette décote s’annulerait à 64 ans et deviendrait un surcote de 15% à 65 ans et de 25% à 66 ans.  En échange de l’acceptation par les syndicats de ce système, les organisations patronales seraient prêtes à envisager un geste sur les cotisations des employeurs – une hausse dont elles rejetaient jusqu’ici le principe même.  Mais la majorité des syndicats, CGT, CFDT et Force ouvrière en tête, rejettent toujours l’idée d’une décote pour inciter les salariés à prendre plus tard leur retraite. La CFTC ne veut pas aller, pour sa part, au-delà d’une décote de 3 à 4%.

Hausse des taux : reportée à plus tard

Hausse des taux : reportée à plus tard

 

Il est probable que la hausse des taux de la Fed n’interviendra pas en septembre mais sera repoussé à plus tard. Deux raisons à cela, le fait que les créations d’emplois ne soient pas tout à fait à la hauteur des espérances mêmes si elles demeurent  encore très importantes. – Le secteur privé aux Etats-Unis a créé 190.000 emplois en août, selon l’enquête mensuelle du cabinet spécialisé ADP publiée mercredi, soit un peu moins que prévu. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à 201.000 créations d’emplois. Le nombre d’emplois créés en juillet a en outre été révisé à la baisse, à 177.000 contre 185.000 en première estimation. La seconde raison tient à la situation chinoise et au tassement de son économie. Un tassement qui tend à  diffuser dans nombre de pays au plan mondial. s’y ajoutent  les mouvements boursiers erratiques tendanciellement orientés à la baisse et même les menaces sur le système financier chinois. Wall Street a donc rebondi mercredi, l’annonce de créations d’emplois inférieures aux attentes dans le secteur privé en août aux Etats-Unis ayant conforté l’hypothèse selon laquelle la Réserve fédérale ne relèvera pas ses taux ce mois-ci.  L’apaisement sur les marchés chinois a également favorisé le sursaut de la Bourse de New York, qui avait reculé mardi de 3% après la publication d’un nouvel indicateur attestant du ralentissement de la croissance de la deuxième économie du monde.  La Chine, qui a beaucoup pesé sur les marchés mondiaux ces derniers temps, a annoncé un nouveau durcissement des appels de marge sur les dérivés sur indices boursiers et un renforcement des contraintes sur les dérivés sur le change pour tenter de stabiliser ses places financières et de décourager la spéculation à la baisse sur le yuan. Wall Street a bien réagi en outre à un rapport de la Fed notant à la fois une légère augmentation des salaires aux Etats-Unis et les effets négatifs sur certaines entreprises du ralentissement économique en Chine. La situation encourageante sur le marché de l’emploi plaide en faveur d’une remontée des taux d’intérêt, toujours possible dès la mi-septembre même si les investisseurs sont de moins en moins nombreux à croire à ce scénario, en raison notamment de l’essoufflement de la croissance chinoise.

Revertitude: une loi de transition énergétique ……pour plus tard

Revertitude: une loi de transition énergétique ……pour plus tard

 

Une loi de transition énergétique mais pour plus tard. Pour Fessenheim pas de fermeture avant 2017 (pourtant une  promesse de Hollande) quant à au passage du nucléaire c’est en théorie prévu à l’horizon 2025. Il y a longtemps que Hollande ne sera plus au pouvoir. En fait une loi très imprécise pleine d’intentions et de contradictions  à gérer par les successeurs. En attendant on prolonge les actuelles centrales nucléaires et on annonce 100  000 emplois grâce à la croissance verte. Où, quand, comment ? Quand on aura déplacé les villes à la campagne et qu’on aura remplacé les centrales nucléaires par des bougies ! la varie « revertitude ».  C’est la magie du verbe « Ségolénien » qui propose tout et son contraire. Ce mercredi, le Parlement français a définitivement adopté la loi sur la transition énergétique par un dernier vote de l’Assemblée. Le texte, porté par la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal et cher aux écologistes, traduit notamment la promesse du président de réduire de 75% à 50% la part du nucléaire dans la production électrique à l’horizon 2025.   Cette loi lance en effet le compte à rebours vers une baisse de la dépendance de la France au nucléaire pour produire son électricité. «Le nucléaire flamboyant c’est fini», s’est ainsi réjouit le député EELV Denis Baupin. Mais de prévenir : «Maintenant il reste à organiser une transition en bon ordre, car il y a des questions de sûreté qui sont posées.» La méthode et les conséquences pour EDF et Areva sont encore floues. La loi prévoit en effet que la capacité du parc nucléaire français soit désormais plafonnée à 63,2 gigawatts, soit la puissance actuelle des 58 réacteurs (19 centrales) qu’il comprend. Ce plafond signifie qu’EDF ne pourra pas mettre en service de nouveaux réacteurs sans en arrêter d’autres, et ouvre donc la voie à la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) lorsque l’EPR de Flamanville (Manche) entrera en service. Le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, a laissé entendre la semaine dernière devant les députés que ce serait «plutôt dans la deuxième partie» de 2017. «J’ai voulu doter la France du futur modèle énergétique», a commenté Ségolène Royal dans les couloirs de l’Assemblée. «Les 100 000 emplois liés à la croissance verte s’accélèrent grâce à cette loi», a-t-elle assuré.

Canal-Les Guignols : plus tard, crypté et plus soft

Canal-Les Guignols : plus tard, crypté et plus soft

 

Il fallait s’y attendre, Bolloré n’aime pas bien l’humour. Devant la réaction du public il a été contraint de renoncer à la suppression des Guignols. Du coup,  il les maintient mais cryptés, plus tard et plus soft. On sait que Sarkozy n’apprécie pas du tout les Guignols, (pourtant  il est souvent pire que sa marionnette surtout quand il fait du stand-up), on sait aussi que Bolloré est un ami très proche, on sait enfin que Bolloré, chef d’entreprise autoritaire a une curieuse conception de humour : « pas de dérision, sauf de soi-même ! ». Une évolution qui pourrait bien porter un coup au nombre d’abonnés de Canal.   Canal+ a annoncé mercredi le passage des « Guignols de l’Info » à 20h50, pour démarrer la soirée en crypté, marquant la reprise en main de la chaîne payante par Vincent Bolloré, le président de sa maison mère, Vivendi. L’émission satirique, qui voit son horaire de diffusion retardé de près d’une heure, conserve toutefois un rythme quotidien et sera rediffusée le dimanche en clair, précise Canal+ sur son compte Twitter, confirmant une information du Figaro. La nouvelle grille porte la marque de Maxime Saada, qui a succédé à la tête de Canal+ à Rodophe Belmer, débarqué début juillet par Vincent Bolloré, président et principal actionnaire de Vivendi avec 15% du capital. Des rumeurs avaient laissé entendre que Vincent Bolloré souhaitait supprimer cette émission-phare, ou du moins la rendre hebdomadaire, provoquant une mobilisation de nombreux télespectateurs, y compris des personnalités politiques comme le Premier ministre Manuel Valls et le maire de Bordeaux Alain Juppé. Le talk show « Le Grand Journal » sera désormais présenté par Maitena Biraben, autour d’une équipe resserrée, en remplacement d’Antoine de Caunes, qui se voit proposer un « late show » heddomadaire, sur le modèle des chaînes américaines, à partir d’octobre, précise Canal+, avec le comédien Fred Testot (de l’ancienne pastille « Omar et Fred ») et le site satirique Le Gorafi. « Le Petit Journal », l’émission de Yann Barthès, pourrait être légèrement rallongée, tandis que son duo d’humoristes Eric et Quentin auront droit à une émission hebdomadaire en clair.

 

Demandeurs d’asile : on verra plus tard

Demandeurs d’asile : on verra plus tard

 

Tandis que que de centaines, voire des milliers demandeurs d’asile meurent sur les côtes européennes, on a décidé …de ne  rien décider. En fait personne n’en veut et veut refiler le bébé au voisin. Du coup c’est une sorte de banalisation de l’immigration clandestine. Les Vingt-Huit ne sont pas parvenus à s’entendre lundi sur la répartition de 40.000 demandeurs d’asile – chiffre pourtant surréaliste-entre les différents pays de l’Union européenne au cours des deux prochaines années et ont remis une décision finale à la fin de l’année. A la suite de la mort de 700 migrants en mer Méditerranée entre la Libye et l’Italie au mois d’avril, les dirigeants européens se sont promis en juin de trouver avant la fin juillet un arrangement concernant la relocalisation des migrants. A Bruxelles, les 28 ministres chargés du dossier se sont mis d’accord pour respecter les conclusions du sommet de juin, sans toutefois décider du nombre de migrants que chaque pays devra accueillir.  Jusqu’à présent, les Etats de l’Union européenne n’ont trouvé une solution que pour environ 32.000 demandeurs d’asile arrivés sur les côtes italiennes et grecques. « Nous y sommes presque », a déclaré le commissaire européen aux Migrations, Dimitris Avramopoulos, lors d’une conférence de presse organisée à l’issue de la réunion des ministres. « Je suis un peu déçu, mais c’est un pas important en avant », a-t-il ajouté. Les premiers demandeurs d’asile pourraient être relocalisés avant qu’un accord complet ne soit trouvé, « à partir d’octobre », selon le ministre luxembourgeois, Jean Asselborn. L’Autriche a refusé de s’engager sur un quelconque chiffre. « L’Autriche est devenu le premier pays d’arrivée et doit faire face à dix fois plus de demande d’asile que l’Italie et la Grèce réunies, ce n’est pas normal », a dit Johanna Mikl-Leitner, ministre autrichienne de l’Intérieur. La Hongrie a été exemptée, tandis que la Grande-Bretagne et le Danemark n’ont aucune obligation de participer au plan. L’Irlande a elle aussi reçu une dispense, mais s’est tout de même portée volontaire pour accueillir 600 demandeurs d’asile venus d’Italie et de Grèce.

 

Grèce: nouveau dernier délai dimanche…ou plus tard

Grèce:  nouveau dernier délai dimanche…ou plus tard

 

Bruxelles n’en finit pas de lancer des ultimatums, cette fois c’est dimanche, le dernier carat ! A moins que ce ne soit repoussé aux calendes…grecques ! En vérité le feuilleton risque de durer car il n’est pas question d’envisager un réel plan global. Tout au plus une  aide partielle et provisoire pour gagner du temps (ou plutôt en perdre). Personne n’y comprend plus rien. La Grèce n’aurait pas fait de propositions sérieuses. En fait l’Allemagne et d’autres voudraient virer la Grèce en prenant n’importe quel prétexte. Une Grèce certes pas sans défaut mais qui constitue actuellement la cible idéale pour exacerber tous les nationalismes. Du pain béni pour les politiques démagos «  on ne va quand même pas encore payer pour ces fainéants » ! Cela démontre à l’évidence qu’il n’ya aucune gouvernance au plan européen ; Et dimanche il est possible qu’on recule encore la date de l’ultimatum. A moins qu’Obama siffle la fin de la récréation pour demander à l’Europe de ne plus jouer à l’apprenti sorcier. Car en attendant les bourses plongent  et surtout la remontée des taux d’intérêt vont menacer la fragile croissance mondiale. Réunis mardi en sommet à Bruxelles, les pays membres de la zone euro se sont donnés jusqu’au week-end pour s’accorder sur un plan d’aide susceptible de maintenir au sein de la monnaie unique une Grèce au bord de l’effondrement économique. Isolée diplomatiquement après la victoire du « non » dimanche lors du referendum organisé sur les propositions des créanciers, la Grèce a obtenu un sursis de moins de 48 heures pour présenter un plan de réformes et déposer une demande officielle d’aide au Mécanisme européen de stabilité (MES).   »La dure réalité est qu’il ne nous reste plus que cinq jours pour parvenir à un accord définitif », a prévenu Donald Tusk, le président du Conseil européen, au cours d’une conférence de presse à l’issue du sommet. Alors que de nombreux analystes estimaient que la réunion de mardi constituait la dernière chance pour sortir de l’impasse, cette échéance a de fait été repoussée à une rencontre des ministres des Finances de la zone euro samedi.  La chancelière allemande Angela Merkel a souhaité obtenir dans la semaine suffisamment de propositions de la part d’Athènes pour demander au Bundestag d’approuver l’ouverture de discussions en vue d’un nouveau plan d’aide à long terme. Les 28 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se réuniront dimanche à condition que le Premier ministre grec Alexis Tsipras soumette d’ici jeudi un plan détaillé, a-t-elle déclaré.  Si ce plan est jugé adéquat et que le gouvernement grec commence à le mettre en œuvre, un prêt à court terme pourra être accordé à la Grèce, a poursuivi la chancelière tout en affirmant « ne pas être exagérément optimiste » quant à une solution. Si elle n’a pas exclu un rééchelonnement de la dette grecque sur le long terme, elle s’est en revanche montrée intransigeante dans son refus d’une décote réclamée par Alexis Tsipras, affirmant que cette option était impossible parce qu’illégale.  (Comme la dette allemande de la seconde guerre mondiale de plusieurs  centaines de milliards à l’égard de la Grèce ?)

Transition énergétique :on verra plus tard

Transition énergétique :o n verra plus tard

La peinture verte de la transition énergétique n’aura pas résisté au temps pluvieux. On revient simplement  à la politique actuelle. D’ailleurs par exemple la fermeture de Fessenheim n’est même plus prévue ni ^par le sénat, ni par Hollande ( qui renvoie en faiat la patate chaude à son successeur en 2018) . C’était pas la peine que Hollande entourée de deux jolies actrices aux Philippines se fende d’un beau discours écolo. Ce qui choque surtout c’est le décalage entre les propos et les orientations réelles. Malheureusement cela ne vaut pas que pour les questions environnementales. C’est donc une loi de transition énergétique vidée de sa substance qui doit être voté ce mardi au Sénat. Après dix jours de débat houleux dans une haute assemblée très conservatrice, les principales promesses du texte emblématique du quinquennat de François Hollande ont disparu. En particulier sur la question de la part du nucléaire. Fini l’objectif de réduction de la part du nucléaire de 75 à 50% en 2025, l’échéance a disparu du texte. Les sénateurs ont même relevé le plafond fixé par l’Assemblée. Il imposait de fermer des réacteurs dès que l’EPR de Flamanville entrerait en service. Pour les sénateurs conservateurs, pas question non plus de consommer 20% d’énergie en moins en 2030. Cela ne va pas avec le retour de la croissance qu’ils espèrent. Ils ont aussi reculé la distance entre les éoliennes et les maisons à un kilomètre au lieu de 500 mètres, ce qui fait hurler les promoteurs des projets éoliens. Selon eux, il serait désormais impossible de construire un parc sur 85% du territoire. Même si certaines mesures vont plutôt dans le sens de la transition énergétique : des délais de raccordement plus court entre les parcs solaires et le réseau électrique ou 40% d’électricité renouvelable en 2030, au global le compte n’y est pas. Les écologistes espèrent donc un échec de la commission mixte paritaire plutôt qu’un mauvais compromis. Mieux vaut pour eux que le texte revienne à l’Assemblée et que les députés aient le dernier mot.

EDF : pas de hausse des tarifs au 1er août ….mais quelques mois plus tard

EDF : pas de hausse des tarifs au 1er août ….mais quelques mois plus tard

Ce ne sera pas en Aout mais peut être en septembre –octobre ou en janvier. Mais Il n’y aura finalement pas de hausse des tarifs de l’électricité cet été, alors que 5% d’augmentation étaient prévus. L’annonce a été faite ce matin par la ministre de l’Energie Ségolène Royal.  Un gel des tarifs de l’électricité : c’est ce qu’annonce la ministre du secteur, Ségolène Royal. « Il y avait une augmentation des tarifs de l’électricité qui était prévue au 1er août, 5%. Ces factures n’augmenteront pas ». Pourquoi ? Parce que le mode de calcul va changer, tout simplement.   »Je vais procéder à ce calcul avec la Commission de régulation de l’énergie, une autorité indépendante, qui va, à partir de la réforme que j’ai mise en place, calculer cette hausse, ou peut-être une baisse », explique la ministre. Décision à venir, d’ici la fin de l’année. En clair : y aura-t-il une hausse ultérieurement, au 1er janvier 2015 ? On le saura au 1er octobre prochain. En attendant, ce jeudi matin, à la Bourse de Paris, l’action EDF a chuté de 4,54% à 25,44 euros. Le titre de l’exploitant était même lanterne rouge du CAC 40.  L’an dernier, le gouvernement avait annoncé une hausse des tarifs de 5% à l’été 2013, puis 2014, pour mieux refléter les coûts d’EDF.

 

Trop tard pour quitter l’euro (Joseph Stiglitz)

Trop  tard pour quitter l’euro (Joseph Stiglitz)

Devant des étudiants italiens de l’université Guido Carli à Rome,, l’économiste Joseph Stiglitz ( prix Nobel d’économie) a condamné l’adoption de la monnaie unique européenne, tout en estimant qu’il était trop tard pour revenir en arrière, rapport le Huffington Post italien le 7 mai. L’Américain, connu pour ses critiques acerbes du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, a estimé que l’euro ne fonctionnait pas. « Pourquoi n’a-t-il pas marché? Comment corriger le tir »: voilà les questions qui se posent aujourd’hui, selon lui.  Les Etats-membres doivent désormais mettre en place des réformes pour « harmoniser le tissu européen ». La zone euro devrait notamment instaurer « une politique fiscale commune, une mise en commun de la dette, une union bancaire et une politique de croissance ». Il met aussi en garde. Si l’Europe n’adoptait pas ces réformes communautaires, elle risquerait des « scénarios douloureux pour les pays membres ». L’Allemagne pourrait d’ailleurs être la première à quitter l’Union monétaire, a-t-il envisagé. Comme il en a coutume, il a répété que l’austérité « n’est pas la bonne recette pour enrayer la crise » et a fustigé les experts de la troïka, qu’il a accusé de présenter des prévisions erronées et de « blâmer les victimes plutôt que de reconnaître leurs erreurs ».

12345



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol