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Frappes militaires françaises: la Syrie vaut bien une messe ! (Hollande)

La Syrie vaut bien une messe ! (Hollande)

La Syrie vaut bien une messe ou la formule d’Henri IV revisitée par Hollande. Hollande qui avait toujours déclaré qui n’interviendrait pas en Syrie. Mais empêtré dans une politique intérieure contradictoire et inefficace, il tente de refaire le coup de l’homme providentiel sur le théâtre international, en même temps de remonter dans les sondages l. Il s’agit bien de théâtre car ce ne sont pas quelques bombes françaises qui vont changer la situation. Les frappes françaises en Irak ont d’ailleurs montré leurs limites puisque cela n’a pas empêché l’avancée de l’État islamique. Il s’agit pour Hollande de faire une opération de com pour montrer ses muscles et opérer aussi  un virage diplomatique afin d’accepter cette alliance internationale comprenant toutes les parties qu’il refusait jusque-là. Le motif de légitime défense avancée par Paris est évidemment illusoire. La France a donc mené dimanche un premier raid aérien contre des « sanctuaires » de l’Etat islamique en Syrie, détruisant un camp d’entraînement dans l’est du pays, et a annoncé qu’elle poursuivrait son action autant que nécessaire. La France est désormais engagée sur deux fronts contre l’EI : l’Irak, où elle a mené quelque 200 frappes depuis septembre 2014 dans le cadre de l’opération Chammal, et la Syrie, où elle précise agir en autonomie. Paris explique intervenir « en légitime défense », en vertu de l’article 51 de la Charte des Nations unies, contre les « sanctuaires de Daech d’où partent, d’où sont formés ceux qui s’en prennent à la France », selon les mots du Premier ministre Manuel Valls. Le premier objectif visé dimanche matin était un camp d’entraînement au sud de Deir ez-Zor, ville située à 450 kilomètres à l’est de Damas, sur les deux rives de l’Euphrate. Des combats entre islamistes et forces du régime syrien se poursuivaient dans cette localité, où se trouve un aéroport. « Nos forces ont atteint leurs objectifs : le camp a été en totalité détruit », a annoncé François Hollande en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York. François Hollande entend mettre à profit ce tournant militaire pour faire avancer les discussions sur un règlement politique du conflit syrien, après plus de quatre ans d’une guerre qui a fait 240.000 morts. « C’était le bon moment pour envoyer un message », explique une source diplomatique française. « C’était important de frapper pour se mettre à la table des discussions sur la Syrie », ajoute une autre. Bref le virage diplomatique est engagé !

Syrie : la diplomatie du slalom de Hollande

Syrie : la diplomatie du slalom de Hollande

 

 

D’une certaine manière la France pratique le slalom en matière de diplomatie. Ainsi depuis des mois elle réclame le départ de Bachar El-Assad, un préalable à toute constitution d’une large coalition internationale contre l’État islamique. Elle s’oppose par ailleurs à ce que la Russie ou l’Iran fasse parti de cette alliance. Or la France se trouve aujourd’hui relativement isolée. Les États-Unis en effet s’efforcent  d’associer  dans l’alliance internationale toutes les parties intéressées sans exclusive. Merkel vient par ailleurs de déclarer qu’il fallait inclure Bachar El-Assad dans cette alliance. Du coup toute perspective de position commune de la part de l’union européenne paraît impossible compte tenu de la position de la France et de celle de l’Allemagne. Pour sortir de cette contradiction Hollande vient donc de solliciter l’ONU pour une nouvelle conférence sur le sujet. Une manière sans doute pour lui de s’abriter derrière un éventuel accord de l’ONU aux fins de masquer son changement de stratégie. Une méthode qu’il a d’ailleurs utilisée vis-à-vis de l’Iran en s’opposant fermement pendant longtemps à l’accord sur le nucléaire puis en s’y ralliant tardivement. François Hollande a donc appelé mercredi à Bruxelles à l’organisation d’une nouvelle conférence de l’Onu sur la Syrie, à la suite de celles de juin 2012 et janvier 2014 dites de « Genève I et II». Ces conférences avaient échoué, en raison notamment de désaccord sur le maintien à son poste de Bachar al-Assad, défendu avec force par la Russie et l’Iran.  « Tous ceux qui peuvent contribuer à trouver une solution politique en Syrie doivent être mis autour de la table », a déclaré le président français à son arrivée à un sommet européen sur les réfugiés. « C’était le principe des conférences de Genève (…) et moi j’appelle à ce qu’une nouvelle conférence permettent à tous les pays qui veulent que la paix revienne en Syrie puisse y contribuer », a-t-il ajouté. Une sorte de revirement qui ne dit pas son nom aussi le constat d’inefficacité de la politique étrangère française.

Syrie : Merkel pour une alliance avec Assad

Syrie : Merkel pour une alliance avec  Assad

La France risque d’être de plus en plus isolée dans sa stratégie vis-à-vis de l’État islamique. Elle se refuse en effet à toute alliance avec Bachar El-Assad et fait de son départ une condition préalable à sa participation à une coalition internationale. L’Allemagne plus pragmatique, elle, a décidé de se rapprocher d’Assad. Ce que font aussi les États-Unis qui tentent de réunir dans une même coalition les pays arabes concernés, l’Iran, la Russie mais aussi Bachar El Assad. Ce n’est sans doute pas un hasard si la France a décidé d’opérations aériennes sur la Syrie (pour l’instant de reconnaissance) c’est en quelque sorte la conséquence de son isolement diplomatique actuel sur une question pourtant essentielle en effet on sait très bien que sans coalition internationale impliquant des pays intéressés de près la  lutte contre l’État islamique est illusoire notamment si elle se limite à des instants d’invention aérienne…. surtout de reconnaissance ! La Syrie revêt donc un enjeu géopolitique majeur dans la crise migratoire que traverse actuellement l’Europe entière. Inévitablement, les dirigeants des pays membres ont eu à répondre à quelques questions sur le conflit qui mine le pays depuis 2011. Face à l’afflux de réfugiés qui fuient chaque jour la Syrie, Angela Merkel a clairement affiché la volonté d’ouvrir le dialogue avec Bachar al-Assad afin de trouver une solution.    »Il faut parler avec de nombreux acteurs, et cela implique (Bachar al) Assad, mais il y en a d’autres. Il faut parler « non seulement avec les Etats-Unis, la Russie, mais aussi avec les partenaires régionaux importants, l’Iran, des pays sunnites comme l’Arabie saoudite », a ainsi déclaré la chancelière allemande. De son côté, François Hollande a pour sa part répété que la transition ne pouvait avoir lieu sans un départ du président syrien qui officie depuis 2000.  »L’avenir de la Syrie ne peut pas passer par Bachar al-Assad. Il ne peut y avoir de transition réussie qu’avec son départ« , a déclaré le président français.

Valls veut agir seul en Syrie : irresponsable !

Valls veut agir seul en Syrie : irresponsable !

 

Hésitations et  contradictions : ce qui caractérise la position de la France vis-à-vis de la Syrie et qui se trouve confirmées dans la déclaration de Valls à l’assemblée nationale. Notons d’ailleurs qu’en une semaine la stratégie a été modifiée. Lors de sa conférence de presse , Hollande envisageait  essentiellement des interventions aériennes dites de reconnaissance. Maintenant Valls envisage très sérieusement des frappes mais décidées par la France seulement. Autant dire que la France ne veut pas se situer  dans le cadre d’une alliance internationale qui la contraindrait notamment à tenir compte de la Russie, de l’Iran ou encore de Bachar El-Assad. Certes ces frappes n’interviendront pas avant plusieurs semaines mais il y n’était peut-être pas très opportun de l’annoncer dès maintenant. En outre et surtout la France prend une position isolée qui la met en avant. Une stratégie dangereuse avec de possibles ripostes terroristes alors qu’en réalité de toute façon ces frappes aériennes ne pourront être que marginales. En Irak par exemple ou environ 2000 frappes ont été effectuées la France n’en a assuré que 200  pour des résultats très médiocre puisque cela n’a pas empêché l’avancée de l’État islamique contrairement à ce qu’affirment les États-Unis ou la France. Si effectivement comme le dit Valls une intervention française isolée au sol serait inconséquence et dangereuse, de la même manière l’intervention aérienne française sans coordination avec une alliance internationale est tout aussi irresponsable du fait du risque terroriste que cela comporte. Des frappes aériennes seront nécessaires contre Daech en Syrie mais la France choisira seule ses cibles, car il est hors de question qu’une telle intervention « renforce » le régime du président Bachar al Assad, a déclaré mardi Manuel Valls. Lors d’un débat à l’Assemblée nationale consacré à l’engagement français en Syrie, le Premier ministre, en écho à François Hollande, a écarté l’option « inconséquente » et « irréaliste » d’opérations terrestres, comme le réclame une bonne partie de l’opposition de droite. « Est-ce qu’une intervention exclusivement aérienne, sans troupes au sol, sans mandat international, sans mobilisation des grandes puissances régionales, apporterait un bénéfice stratégique dans la durée ? Nous pensons que non », a ainsi déclaré Christian Jacob, chef de file des députés « Les Républicains ». Intervenir au sol serait tomber dans le « piège » des djihadistes — « Nous contraindre à intervenir sur le terrain pour nous enliser » –, a plaidé Manuel Valls, qui a cité les exemples de l’Irak et de l’Afghanistan. Pour autant, a-t-il poursuivi, « si une coalition de pays de la région se formait pour aller libérer la Syrie de la tyrannie de Daech, alors ces pays auraient le soutien de la France ». L’échéance d’éventuelles attaques aériennes reste lointaine. Le Premier ministre a précisé que les vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie, entamés le 8 septembre, dureraient « plusieurs semaines certainement » avant le début des frappes.

Des frappes aériennes nécessaires en Syrie, (Hollande)

Des frappes aériennes nécessaires en Syrie, (Hollande)

Hollande se réveille un peu et commence à prendre conscience des enjeux du conflit qui se déroule en Syrie. Il y a une semaine lors de sa conférence de presse il avait annoncé des vols de reconnaissance aérienne comme réplique à l’État islamique. L’ampleur des migrations d’une part, les avancées successives de Daech semblent l’avoir enfin convaincu que la première riposte envisagée était bien désuète et inadaptée à la situation. Il a dû prendre aussi connaissance du sondage des Français qui majoritairement se prononcent pour une riposte armée y compris ausol. Il met toutefois encore entre parenthèses la question fondamentale de l’alliance internationale, de sa composition de ces les objectifs et de ses moyens. De toute évidence Hollande comme nombre de chefs d’État occidentaux paraît largement dépassé par les événements. Témoin par exemple le revirement inattendu de nombre de pays de rétablir le contrôle aux frontières pour tenter de gérer des flux incontrôlables. Des frappes aériennes contre les positions de l’Etat islamique en Syrie seront nécessaires, a donc  déclaré François Hollande lundi, une semaine après avoir annoncé l’engagement de l’aviation française. « Nous avons commencé des vols de reconnaissance permettant d’envisager des frappes si c’était nécessaire, et ça sera nécessaire en Syrie », a-t-il dit à la presse en marge d’une rencontre avec son homologue nigérian, Muhammadu Buhari. Le président français a annoncé lundi dernier, lors de sa conférence de presse, que l’aviation française effectuerait ces vols en préalable à d’éventuelles frappes contre des positions de l’Etat islamique. Ces vols ont débuté mardi dernier. Jusqu’alors, la France avait joint ses forces aux interventions de la coalition internationale qui vise l’Etat islamique (Daech) uniquement en Irak. Mais l’ampleur de l’exode syrien vers les pays voisins et l’Europe, qui voit cette dernière tenter de s’entendre sur un vaste plan d’accueil des réfugiés, a incité François Hollande à modifier sa position. Il recevait lundi le nouveau président du Nigeria pour évoquer notamment la lutte contre le groupe islamiste Boko Haram, qui multiplie les attentats dans les pays autour du lac Tchad.

Migrants –Syrie : Ségolène « va réfléchir »… au secours !

Migrants –Syrie : Ségolène « va réfléchir »… au secours !

 

 

On peut être rassuré car Ségolène va réfléchir sur le problème de la Syrie et les moyens de tarir les flux migratoires. En préambule à cette réflexion, elle a déversé  un flot de banalités leur de son passage dans le Grand jury RTL. Certes elle se félicite de la générosité allemande mais se garde bien de préciser la politique française dans ce domaine. Et pour cause elle veut en même temps rassurer les Français en difficulté. Avec une lucidité et un courage rares, elle déclare qu’il faut réfléchir aux moyens de tarir la source de ces migrations ! Bref des propos du café du commerce qui a défaut de contenu occupe l’espace médiatique « . Ségolène Royal a donc salué sans bémol l’action de la chancelière allemande dans le dossier des réfugiés. Celle-ci n’a pas hésité à ouvrir les portes de son pays à ceux qui fuyaient la guerre, annonçant même jusqu’à 800.000 personnes accueillies à terme. « Ce qui prouve que l’on doit affronter ces difficultés au-delà des clivages politiques », a jugé la ministre de l’Écologie, de l’Énergie et du Développement Durable dans Le Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI. Une pique dirigée vers la droite, au sein de laquelle « il y a beaucoup d’approximations dans les propos« , pense l’ancienne candidate à l’Élysée.  Concernant l’exemple allemand d’unité dans la décision d’accueillir des réfugiés, la ministre ne croit pas « qu’il faille renter dans une comparaison entre les différents pays européens, ou les différents leaders européens ».  Ségolène Royal a évoqué le double sentiment qui peut traverser une personne. Ainsi « il y a un mouvement de générosité » mais les gens se demandent aussi si leurs problèmes ne passeront pas dès lors au deuxième plan. Pour répondre à cette interrogation, la ministre a souhaité être rassurante. « Le gouvernement n’oublie pas tous les Français qui sont en difficulté », affirme-t-elle. « La France est assez forte, puissante et suffisamment bien organisée », a-t-elle clamé.  Bien qu’en faveur de l’accueil des réfugiés qui ont fui leur pays d’origine, Ségolène Royal insiste sur le fait que la solution à long terme est le règlement de la situation sur place. Il faut ainsi selon elle réfléchir à « comment tarir à la source ces migrations de la peur« . Le vrai problème est donc de s’attaquer au problème de la guerre en Syrie pour satisfaire l’envie de ces réfugiés de retourner dans leur pays.  Si en filigrane de l’intervention militaire est évoquée par la ministre, avec la nécessité du « rétablissement de la sécurité dans ces pays », la question tourne autour d’une intervention au sol en complément de frappes aériennes probables. « Ce sont des décisions lourdes qui doivent être prises dans la coordination internationale », a estimé Ségolène Royal. En ajoutant qu’ »il est bien évident que rien n’est tabou ».

Sondage : 56% pour une intervention terrestre en Syrie

Sondage : 56% pour une  intervention  terrestre en Syrie

 

Finalement les jeux pignons publics vont peut-être pousser les politiques à clarifier leur position concernant les conditions à réunir pour régler la question syrienne. Jusqu’à leur les responsables c’était essentiellement limité à parler de l’accueil humanitaire mais sans aborder réellement la lutte contre l’État islamique. Et de ce point de vue la déclaration de François Hollande d’effectuer des missions de reconnaissance aérienne paraissait assez dérisoire par rapport à l’enjeu.  Cinquante six pour cent de Français seraient favorables à une participation de la France à une éventuelle intervention militaire terrestre internationale en Syrie, selon un sondage IFOP pour le Journal du Dimanche (JDD). A la question « Êtes-vous favorable ou non à ce que la France participe au sein d’une coalition internationale à une intervention militaire terrestre en Syrie contre l’Etat islamique ? », 56% des sondés répondent par l’affirmative contre 43% de non et 1% ne personnes ne se prononçant pas. L’adhésion à cette éventuelle intervention est plus forte chez les sympathisants des Républicains (LR) – 64% – contre 59% pour les sympathisants du Parti socialiste et 56% pour ceux du Front national. Cinquante-huit pour cent des sondés estiment d’ailleurs que l’Etat islamique « peut être vaincu militairement » (contre 40% de non et 2% ne se prononçant pas).  A la question « Pensez-vous que seule une intervention militaire internationale peut résoudre la crise actuelle en Syrie ? », 50% pensent plutôt que non (contre 48% « plutôt oui » et 2% ne se prononçant pas).

Laurent Fabius tente de justifier les vols de reconnaissance en Syrie

Laurent Fabius  tente de justifier les vols de reconnaissance en Syrie

Laurent Fabius ministre des affaires étrangères semble éprouver quelques difficultés à justifier les vols de reconnaissance en Syrie annoncée par François Hollande lors de sa conférence de presse. Les interventions aériennes françaises seraient justifiées pour prévenir des actes de terrorisme en France. On voit difficilement le lien entre ces deux éléments. Il y a bien entendu des rapports entre l’État islamique et le terrorisme mais ce ne sont sans doute pas des reconnaissances aériennes qui permettront de les détecter. Au mieux elles permettront d’éventuelles représailles contre l’État islamique. Laurent Fabius reconnaît d’ailleurs qu’il n’y a pas actuellement de décision d’effectuer des frappes. Ce qui renforce encore l’ambiguïté de ces vols de reconnaissance décidée par François Hollande. Il y aurait d’ailleurs de ce point de vue une divergence d’appréciation entre Hollande et Fabius. Ce dernier semblant favorable à la recherche d’une très large coalition internationale incluant la totalité des parties sans exclusive. Les vols français de reconnaissance au-dessus de la Syrie « se poursuivent », affirme pourtant  Laurent Fabius vendredi sur BFMTV qui tente comme il peut de justifier la décision de François Hollande. « Il y en a déjà eu deux séries depuis la décision prise par François Hollande. Nous avons la certitude que Daesh risque de menacer la France depuis la Syrie, donc au nom de la légitime défense, nous effectuons ces vols de reconnaissance. » Quant aux conséquences de ces vols, « ce sera au président de les tirer », ajoute Laurent Fabius. « Mais pour l’instant, il n’y a pas encore eu de bombardement français sur la Syrie ». Le ministre des Affaires étrangères en profite pour clarifier sa position: « je ne suis pas contre les bombardements », lance-t-il, alors que certains articles de presse font état de son opposition. « Il y a eu un conseil de défense dont les conclusions me paraissent excellentes ». Et de renvoyer une fois de plus vers la décision de François Hollande. Pour Laurent Fabius, la solution en Syrie doit être politique. « L’une des nouveautés, c’est que nous discutons désormais avec les Russes, les Américains, les Arabes, et les Iraniens pour tenter de trouver une solution politique ».  Mais le ministre doit également s’enquérir de la stratégie russe, car des avions russes ont été vus en Syrie. « Il y a des indications en ce sens », confirme Laurent Fabius. « S’il s’agit d’armements, il faut savoir que les Russes livrent traditionnellement des armes aux Syriens. Mais s’il s’agit de personnel, alors il faut essayer de comprendre quelle en est la finalité. Si c’est dans une perspective offensive, il faut savoir contre qui. J’en discuterai avec Sergueï Lavrov. »

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Intervention en Syrie : une efficacité douteuse

Intervention en Syrie : une efficacité douteuse

Lors de sa conférence de presse le président de la république à annoncer que la France pourrait intervenir désormais en Syrie par voie aérienne. Cependant cette intervention manque de clarté quant à ses objectifs et peut faire douter de son efficacité. Jusque-là la France s’était opposée à ce type d’intervention pour ne pas donner l’impression de renforcer le pouvoir politique de Bachar El-Assad. Aujourd’hui la France ne fait plus préalable de son départ même si elle prend des précautions oratoires à propos de ce changement de stratégie. Officiellement les forces aériennes françaises auraient pour objet d’effectuer des opérations de reconnaissance des cibles pour le cas où la France ferait l’objet d’attaques terroristes. Cependant le lien entre d’éventuels actes terroristes en France et ce repérage paraît peu évident. En fait la France progressivement rejoint l’alliance internationale qui intervient en Syrie mais sans le dire, pour cela elle affirme l’indépendance des actions qu’elle pourrait être amenée à entreprendre. De toute manière on doit malheureusement relativiser l’efficacité des frappes aériennes où en Irak par exemple elles ont à peine freiné l’avancée de l’État islamique. En Irak les frappes françaises ont par ailleurs été presque anecdotique au regard de celle des Américains notamment. La grande question qui se pose est en réalité de construire une véritable alliance internationale, sa stratégie, ses moyens aussi son financement. De ce point de vue on ne peut que reconnaître la quasi-absence de politique commune en union européenne. La question se pose aussi de la présence de troupes au sol pour combattre l’État islamique. Or les grands pays la France y compris considère sans doute à juste titre que la présence de troupes au sol en provenance de pays développés serait contre productive. Dès lors  il conviendrait d’organiser et de financer une force locale au sol avec des objectifs communs. Ce qui est loin d’être le cas puisque la Turquie par exemple bombarde les positions kurde alors que  kurdes et Turquie luttent  séparément contre l’avancée de l’État islamique. En fait on commence à comprendre qu’une véritable alliance internationale nécessite d’intégrer toutes les grandes puissances Iran et Russie comprises. Des discussions sont certes en cours notamment avec la Russie vis-à-vis de laquelle Hollande s’est montrée hier assez conciliant mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. En attendant l’État islamique risque d’agrandir son territoire et les vagues de réfugiés vont continuer de déferler sur l’Europe. Pour résumer la décision du président de la république d’intervenir par voie aérienne en Syrie est surtout la démontrer que la France fait quelque chose mais sans espérer de grands changements.

Pour des frappes françaises en Syrie (Juppé)

Pour des frappes françaises en Syrie (Juppé)

 

 

François Hollande va sans doute annoncer aujourd’hui leur de sa conférence de presse une prochaine intervention des forces aériennes françaises en Syrie. Une initiative qu’approuve Alain Juppé. Il s’agit d’une évolution de la politique française qui jusque-là avait limité ses interventions en Irak. La France n’était pas intervenue en Syrie pour éviter toute confusion avec le soutien à Bachar El-Assad. Mais aujourd’hui avec l’afflux des migrants syriens la priorité consiste à lutter contre l’État islamique est en quelque sorte de mettre de côté le rapport de la France Bachar El Assad. De toute manière des frappes aériennes dans les conditions actuelles ont montré leurs limites en Irak, il en sera de même sans doute en Syrie. Ce qui va reposer la question de la consistance de l’alliance internationale, des moyens engagés y compris au sol. D’une manière ou d’une autre il faudra bien accepter une recomposition de cette alliance. L’ancien Premier ministre Alain Juppé s’est donc  dit favorable dimanche à l’extension en territoire syrien des frappes aériennes de l’aviation françaises contre le groupe Etat islamique (EI) mais est hostile à toute intervention au sol. « Aujourd’hui, devant la menace que constitue Daech, il faut étendre ces frappes aériennes », a-t-il dit lors du Grand Rendez-vous Europe 1-Le Monde-i-Télé. « Je suis favorable à l’extension des frappes aériennes qui existent aujourd’hui en Irak dans le cadre d’une coalition en territoire syrien ». Un autre ancien Premier ministre de Jacques Chirac, Jean-Pierre Raffarin, s’est dit lui aussi en faveur de telles frappes. « Je ne suis pas opposé à ce qu’il y ait des cibles aériennes qui soient définies en Syrie », a-t-il dit lors du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro Selon Le Monde, le président François Hollande envisage de telles frappes, que la France limitait jusqu’ici au seul territoire irakien, et devrait l’annoncer lundi lors de sa conférence de presse. « La question est de savoir s’il faut accompagner ces frappes par un déploiement au sol et là, j’y suis tout a fait défavorable », a encore dit Alain Juppé. « Nous risquons, si nous nous engageons dans cette voie, de nous mettre dans un guêpier de même nature que celui que la coalition internationale a connu en Afghanistan ou les Américains avec leurs alliés en Irak », a-t-il ajouté. Il reconnaît toutefois que l’efficacité des seules frappes ariennes est limitée, déclarant : « On le voit bien aujourd’hui en Irak : cela a permis tout juste de stabiliser la situation et pas réellement de faire reculer Daech ». Pour autant, il revient aux pays de la région, y compris la Turquie », « de faire le job » au sol, a-t-il indiqué. « Si nous nous mettons dans ce piège, (…) nous risquons de faire basculer complètement les sunnites (syriens) du côté de Daech », a estimé le maire de Bordeaux. Jean-Pierre Raffarin s’est dit de son côté « très réservé » sur l’hypothèse d’une intervention au sol, estimant que dans le contexte actuel une clarification des relations avec la Russie et l’Iran, « deux acteurs de premier rang » dans la crise syrienne, était un préalable. Des voix se sont élevées au sein de l’opposition, dont celle de l’ancien ministre Bruno Le Maire, pour réclamer le déploiement de troupes au sol pour combattre l’Etat islamique. Un sondage Odoxa publié dimanche par Le Parisien-Aujourd’hui en France fait apparaître qu’une nette majorité des Français (61%) sont favorables à la participation de la France à une intervention militaire contre l’EI en territoire syrien.

 

Syrie : frappes aériennes de la France ?

Syrie : frappes aériennes de la France ?

Il est possible que la France change de stratégie vis-à-vis de la Syrie. Jusque-là la France était limitée à intervenir par voie aérienne uniquement en Irak et il faut bien dire sans grand résultat. La France pourrait désormais intervenir aussi en Syrie. Elle pourrait même revoir un peu  sa position à l’égard du régime syrien. On mesure bien jusque-là l’inefficacité de la coalition internationale pour lutter contre les avancées de l’État islamique.b. Les pays occidentaux ont pourtant une lourde responsabilité car ils ont déstabilisé les dictatures (Irak, Lybie, Syrie)  mais en laissant le champ libre à l’Etat islamique.On voit mal quel pourrait être l’efficacité de la France seule. Par contre une coalition réelle et élargie aurait sans doute davantage de succès. Encore qu’elle aurait des limites s’il elle se  cantonne aux interventions aériennes. Par ailleurs la grande absente dans le cadre de cette coalition risque d’être encore une fois l’Europe, l’Europe pourtant destinataire des migrants de Syrie ou d’autres  pays déstabilisés par l’État islamique. Mais la position de la France est particulièrement ambiguë elle refuse pour l’instant de s’inscrire dans une coalition internationale en Syrie, refuse aussi toute perspective de discussion ou d’alliance avec Bachar El Assad et n’envisage pas bien entendu d’intervention au sol. Pour résumer c’est un peu la grande pagaille en matière de stratégie militaire vis-à-vis de l’État islamique et on voit mal ce que la France préfère seule. Selon Le Monde, la France envisagerait cependant d’engager des opérations aériennes contre l’Etat islamique (EI) en Syrie, qui pourraient prendre la forme de frappes ou de vols de reconnaissance. « L’exode accéléré des Syriens, l’échec de la coalition (conduite par les Etats-Unis) à faire reculer l’EI en Irak, ou encore le renforcement possible de la présence militaire russe sur le terrain sont en train de bousculer la position française », estime le quotidien daté de samedi. « Notre ligne n’a pas changé et il n’est pas question de participer à la coalition agissant en Syrie », a indiqué samedi à l’AFP un responsable français s’exprimant sous couvert d’anonymat. En revanche, la France pourrait ne plus s’interdire d’intervenir militairement en Syrie « pour des questions de sécurité intérieure » et « en toute indépendance », ont indiqué à l’AFP des responsables français. L’option d’intervenir militairement en Syrie a été un sujet vendredi d’un conseil de défense à l’Elysée.  L’Elysée a  indiqué que François Hollande s’exprimerait lundi sur cette question lors de sa conférence de presse semestrielle.

ONU : accord très ambigu sur la Syrie

ONU : accord très ambigu sur la Syrie

C’est une première, le conseil de sécurité de l’ONU a approuvé de manière unanime le nouveau plan de paix concernant la Syrie. Plan y compris soutenu par la Russie. Mais cet accord interne à l’ONU présente  pour le moins des ambiguïtés voir des contradictions majeures. Le texte prévoit notamment une transition politique comprenant toutes les parties sur la base du consentement. On voit mal en l’état actuel des divisions des différents clans qui s’opposent dans le pays comment on pourrait obtenir ce consentement. Un texte plein de bonnes intentions mais qui fait abstraction des réalités du terrain et qui ne prend pas suffisamment en compte la priorité qu’il y a à lutter contre l’État islamique. En effet sans l’élimination de l’État islamique en Syrie toute transition politique paraît illusoire pour rétablir paix et démocratie. Les 15 membres du Conseil de l’ONU ont donc adopté un plan politique de paix. Pour Alexis Lamek, représentant permanent adjoint de la France à l’ONU, cette entente sur l’initiative de pourparlers est « historique« . « Pour la première fois en deux ans, le Conseil de sécurité s’unit et passe un message en soutien au processus politique en Syrie« , a-t-il dit. Seul le Venezuela a émis des réserves. Il s’est dissocié de plusieurs parties du texte qui compte 16 points. Ce texte appelle à une transition politique en Syrie. Elle comprend « l’établissement d’un corps dirigeant de transition inclusif avec les pleins pouvoirs, qui devrait être formé sur la base d’un consentement mutuel tout en assurant la continuité (du fonctionnement) des institutions gouvernementales ». Le texte prévoit la mise en place de quatre groupes de travail sur la sécurité et la protection, le contre-terrorisme, les questions politiques et légales ainsi que la reconstruction. Ils commenceront en septembre. Cet accord intervient au lendemain d’un bombardement de l’armée régulière syrienne sur le marché d’une ville tenue par les rebelles. 100 personnes sont mortes.

 

Sondage Syrie : les Français pour une intervention

Sondage Syrie : les Français pour une intervention

Apparemment il y a un renversement de tendances chez les Français opposés à l’intervention en Syrie en 2013 et maintenant qui y sont favorables. En fait un changement cohérent qui se comprend. En 2013, la volonté de destituer et de bombarder Assad était une  erreur grave car cela aurait risqué de déstabiliser tout le pays ( ce que voulait Hollande) . On a vu quel a été le résultat quand on a démoli les dictatures d’Irak ou de Syrie : le chaos le plus total. Maintenant le mal est fait par contagion et il faut évidemment contenir l’Etat islamique en Syrie pour rétablir la paix et aussi  pour mettre fin à des vagues d’immigration que personne ne pourra contenir. La destitution des dictatures dans les pays arables a constitué une erreur stratégique fondamentale car ces pays sosnt malheureusement encore trop en délicatesse avec les principes démocratiques. Ce n’est pas politiquement correct de le dire mais c’est un fait, il n’y a aucun pays arabe vraiment démocratique.  Une majorité de Français (55%) sont donc maintenant  pour une intervention militaire de la France en Syrie contre l’Etat islamique, qui s’est emparé cette semaine de la ville antique de Palmyre, selon un sondage BVA pour Orange et iTELE publié samedi. Il s’agit d’un renversement de tendance par rapport à ce que BVA mesurait en août 2013, lorsque la France était prête à des frappes contre le régime de Bachar al Assad, le refus américain ayant dissuadé François Hollande de faire cavalier seul. A l’époque 64% des Français y étaient opposés. Aujourd’hui, les sympathisants du parti socialiste (66%) et d’Europe Ecologie-Les Verts (65%) sont les plus fervents partisans de cette intervention contre l’EI en Syrie. Les sympathisants du centre et de la droite, moins enthousiastes, soutiennent cependant également le principe de cette intervention (60% des sympathisants de l’UMP, 55% de ceux de l’UDI). Les sympathisants du Front national sont quant à eux partagés (48% pour et 47% contre) tandis que ceux des partis situés à gauche du PS y sont majoritairement opposés. Mais les Français sont divisés sur le fait que la France renoue avec le régime de Bachar al Assad (48% dans chaque camp) et ceux qui veulent une intervention militaire y sont majoritairement opposés, rendant la lecture du sondage délicate. François Hollande a déclaré jeudi à Riga, après la chute de Palmyre, qu’il fallait agir contre l’Etat islamique en Syrie. « Nous devons agir, parce qu’il y a un péril (…) pour des monuments qui sont inscrits au patrimoine de l’humanité et en même temps nous devons agir pour lutter contre Daech », acronyme arabe du groupe Etat islamique, avait-il dit.

Parlementaires -Syrie : la condamnation de l’ hypocrisie

Parlementaires -Syrie :  la condamnation des faux culs

 

Cette affaire de Syrie témoigne de l’état de notre démocratie et de l’efficacité de notre politique dans tous les domaines. Tous les grands leaders ont condamné de manière presque ridicule cette rencontre des parlementaires avec Assad. De la démagogie pure et simple. Et aussi une incompétence en matière de politique étrangère. Une hypocrisie aussi car ils étaient au courant ( Fabius en a convenu). Clarifions, Assad est un dictateur sanguinaire mais il n’est pas le seul. On a largement contribué à éliminer nombre de dictateurs  ici ou là en particulier au moyen Orient, résultat avec l’Etat islamique la situation est catastrophique, pratiquement plus d’Etat, plus d’armée, partout l’Etat islamique qui avance en Syrie bien sûr, en Irak, en Lybie qui menace ( via des filiales) la moitie de l’Afrique ( Cameroun, Tchad, Nigeria, Niger, Maroc, Algérie, Tunisie, Mali, Centrafrique , Mauritanie, etc.), aussi l Arabie saoudite, des émirats, la Turquie, des pays asiatiques sans parler des attentats dans les grands pays occidentaux. En face de l’Etat islamique une coalition disparate, sans vraie volonté et sans grands moyens. Comment comprendre que le monde ne soit pas  capable de faire front à 40 000 djihadistes ? Certes implantés localement mais dont au moins al moitié sont étrangers à l’Etat islamique de Syrie et d’Irak. C’est uen chose de condamner  les dictatures et les atteintes aux droits de homme,  c’est autre chose que de faire de la politique étrangère sur des réalités. Sur quelles forces peut-on s’appuyer pour créer uen coalition véritablement opérationnelle , celles de Syrie avec Assad, celle du Tchad, d’Algérie, du Maroc, des émirats , de l’ Arabie saoudite, de l’Egypte, de Turquie, d’Iran et de la Russie ( en plus des pays occidentaux déjà théoriquement engagés)°. Autant de pays dont certains  chefs d’ Etat ne sont pas des modèles de vertus et même des dictateurs, certains sanguinaires. A défaut de cette coalition, l’Etat Islamique va progresser et continuer ses attentats surmédiatisés en occident. En même temps pourrir un peu plus nos banlieues ghettoïsés. On prend réellement les Français pour des enfants avec les déclarations pathétiques des dirigeants politiques. En politique étrangère en cas de conflit ,il est de coutume d’agir à trois niveaux. Au sommet on ne se mouille  pas, on  condamne toute initiative en direction de l’ennemi tant que le rapport de forces n’est pas clair. En dessous les lieutenants diffusent  l’idée d’un éventuel  compromis pour tâter l’opinion, enfin sur le terrain on envoie des émissaires pour préparer les termes dune éventuelle alliance ou compromris. C’est toujours et partout le même processus. les condamnations morales des grands responsables politiques ( et autres experts de salons)  apparaissent d’autant plus hypocrites et contreproductives. Elles témoignent du décalage entre le  réel et le virtuel, entre la parole politique et la pratique, entre la compétence et l’amateurisme.

Parlementaires en Syrie : « oui, je savais » (Fabius)

Parlementaires en Syrie : « oui, je savais » (Fabius)

 

Le  bal des faux culs continue à propos de la visite des parlementaires en Syrie. Tous le savaient évidemment, voire l’avait encouragée. Fabius avoue ce matin qu’il était au courant «  mais il désapprouvait ! ».( comme si on pouvait pas empêcher ce genre de visites  de responsables politiques nationaux dans un pays en guerre !) On va évidemment apprendre dans les jours prochains que l’Elysée, Matignon et le quoi d’Orsay était nécessairement au courant. Il suffira d’être patient.  Qui donc  savait? Lorsque la nouvelle du voyage en Syrie de quatre parlementaires français a été dévoilée, l’exécutif, soucieux de maintenir la rupture des relations diplomatiques avec le régime de Bachar el-Assad, a nié avoir été informé de l’initiative. François Hollande a affirmé, lors de son déplacement Manille, qu’il n’était «pas au courant» de l’organisation du voyage, «et n’avait pas à l’être». Tout comme Manuel Valls. Même son de cloche du côté du patron du PS Jean-Christophe Cambadélis. L’information avait pourtant déjà fuité dès le 15 février, dans un écho du JDD. Interrogé, le député PS Gérard Bapt, qui a participé au voyage, assure avoir prévenu l’Elysée et le Quai d’Orsay. Si la présidence de la République n’est pas revenue sur le sujet depuis la prise de parole de François Hollande, Laurent Fabius a eu l’occasion de s’expliquer, ce lundi, sur BFM-TV. Il admet avoir été informé par son attaché parlementaire: «On m’avait dit qu’il y avait une initiative de cette sorte, je n’en connaissais pas les détails et j’avais fait dire que je la désapprouvais tout à fait», explique le ministre des Affaires étrangères. Ce lundi, Laurent Fabius désavoue les parlementaires. «Ma réaction est à la fois la condamnation et la consternation (…) Aller servir la soupe à Bachar al-Assad est absurde», juge-t-il, expliquant que le président syrien et Daesh étaient les deux faces d’une «même médaille». «Croire que [Bachar el-Assad] est une alternative est complètement absurde. C’est consternant qu’on ne puisse pas réfléchir à tout ça alors qu’on est un parlementaire».

 

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