Archive pour le Tag 'Syrie'

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Syrie : la France marginalisée

Syrie : la France marginalisée

 

La réunion de  17 pays réunis à Vienne vendredi pour discuter de l’avenir de la Syrie n’a pas fait beaucoup progresser la question de l’avenir  d’Assad. C’était prévisible.  Car la Russie et l’Iran soutiennent le chef d’Etat syrien. Les plus radicaux sont les Français qui exigent le départ préalable d’Assad pour le règlement du conflit. Cependant le poids de la France s’est considérablement affaibli depuis quelques mois. Même les américains ou l’Allemagne conviennent maintenant qu’une période transition sera nécessaire avant d’évincer Assad, sous entendu, la  question ce n’est pas d’abord Assad mais la lutte contre l‘Etat islamique. En outre les moyens français sont dérisoires : deux frappes seulement contre plus de 1500 pour les russes par exemple et autour de 2500 pour les américains. En réalité même l’Europe joue un  rôle marginal dans le conflit qui dépend essentiellement des discussions entre les Etats Unis, l’Arabie saoudite, la Russie et l’Iran. Du coup le dossier syrien a peu avancé. Mais d’autres réunions sont prévues prochainement. Les 17 pays réunis  se sont bornés à appeler à un cessez-le-feu et à un processus menant à des élections libres, tandis que les Etats-Unis révélaient leur projet d’envoyer pour la première fois des troupes au sol dans la lutte contre l’Etat islamique. « Il n’y a toujours pas eu de percée mais cela n’était pas attendu pour aujourd’hui », a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, à la presse à l’issue de la conférence à laquelle étaient également représentées l’Union européenne et les Nations unies. Il a ajouté que les participants avaient l’intention de travailler à l’établissement d’un gouvernement de transition et à un cessez-le-feu pour mettre fin aux violences d’un conflit qui a fait plus de 250.000 morts et des millions de réfugiés et de déplacés. Tout en reconnaissant des « divergences substantielles », les participants affirment dans le communiqué publié à l’issue de la rencontre, qu’il est « impératif d’accélérer tous les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre ». La France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a redit, elle, qu’elle souhaitait le départ de Bachar al Assad. « Pour nous les choses sont claires, il est le principal responsable du désastre syrien et donc il n’est pas question qu’il soit le futur de la Syrie », a déclaré Laurent Fabius. Mais cette voix pèse de moins en moins.

Syrie: départ d’Assad en question mais plus tard

Syrie: départ d’Assad en question mais  plus tard

 

En fait la rencontre internationale qui va réunir les principaux Etats protagonistes va peut- être avancer concernant la lutte contre l’Etat islamique  mais la question concernant le départ d’Assad va demeurer un peu surréaliste. Car les oppositions sur ce dernier sujet vont perdurer . D’autant que les positions des Etats-Unis et de l‘Allemagne par exemple évoluent dans ce domaine. Le départ d’Adda pourquoi pas …mais plus tard et peut être même après des élections. Pour la forme, les Etats-Unis ont réaffirmé jeudi leur volonté de voir le président syrien, Bachar al Assad, quitter le pouvoir, avant des discussions à Vienne auxquelles participera pour la première fois l’Iran, l’un des principaux alliés de Damas avec la Russie.  Depuis le début, en 2011, de la guerre civile syrienne, qui a fait plus de 250.000 morts et plus de 10 millions de déplacés, l’Iran, soutien indéfectible de Damas, a été tenu à l’écart des négociations internationales sur le conflit, qui se sont toutes soldées par un échec.  Mais quatre semaines après le début des bombardements russes visant les ennemis d’Assad, les pays qui exigent que ce dernier quitte le pouvoir, parmi lesquels figurent les Etats-Unis, les Etats de l’Union européenne et l’Arabie saoudite, ont accepté d’offrir un siège à l’Iran à la table des discussions.   »Ceux qui ont tenté de résoudre la crise syrienne sont parvenus à la conclusion que, sans la présence de l’Iran, il n’y aura pas moyen de parvenir à une solution raisonnable à la crise », a déclaré jeudi à son arrivée à Vienne le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. Il s’est ensuite entretenu avec le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, pour évoquer d’autres dossiers, dont l’accord conclu en juillet sur le programme nucléaire de Téhéran.  John Kerry a également rencontré le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et les ministres saoudien et turc des Affaires étrangères. A Washington, Tom Shannon, conseiller du département d’Etat, a déclaré que Kerry entendait profiter de la conférence pour déterminer si l’Iran et la Russie étaient prêts à accepter un changement de régime à Damas, mais également pour tester leur détermination à combattre l’organisation Etat islamique (EI). John Kerry, a dit Tom Shannon, veut savoir dans quelle mesure l’Iran et la Russie « sont prêts à travailler ensemble avec la communauté internationale pour convaincre M. Assad que, au cours du processus de transition politique, il devra partir ». Moscou et Téhéran se sont jusqu’à présent opposés à tous les appels américains, européens et en provenance du Moyen-Orient à un départ de Bachar al Assad du pouvoir dans le cadre d’un accord de paix.  La campagne aérienne lancée il y a quatre semaines par l’armée russe en Syrie, conjuguée à une offensive terrestre appuyée par l’Iran, semble avoir éloigné un peu plus la perspective d’un départ forcé du président syrien.  Prenant acte de cette nouvelle donne, certains responsables occidentaux ont évoqué récemment l’idée d’accords temporaires dans le cadre desquels Assad pourrait rester temporairement au pouvoir.

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Syrie: Sarkozy fait son cirque chez Poutine

Syrie, Sarkozy fait son cirque chez Poutine

Sarkozy faiat comme Hollnde, quand il est en difficulté au plan intérieur il tente  de redorer son blason sur la scène internationale. Cette fois le cirque médiatique se déroule chez Poutine. Et avec force compliments sur la Russie.  Bref la concurrence politique française instrumentalisée par Poutine. Et la France qui se ridiculise avec toutes ces initiatives individuelles qui discréditent l’image et la cohérence du pays. A quand une rencontre entre Le Pen et Poutine ?un rencontre en tout cas qui renforce la position de Poutine à la veille d’une conférence internationale à Vienne consacrée à la crise syrienne qui a fait plus de 250.000 morts depuis 2011. Certes sur le fond, la Russie est incontournable en ce qui concerne la Syrie et le départ préalable d’Assad avant toute intervention coordonnée contre l’Etat islamique est irréaliste. Pour autant, un responsable national ne peut prendre la liberté de parasiter la diplomatie française.  Moscou et Paris, adepte d’une ligne ferme face à Bachar al Assad, s’opposent notamment sur l’avenir du président syrien. La France, tout comme les Etats-Unis, accuse également la Russie de concentrer ses frappes militaires en Syrie sur les groupes d’opposants modérés et non sur l’Etat islamique. Jeudi, Manuel Valls avait appelé Nicolas Sarkozy à ne pas nuire à l’unité de la France sur la scène internationale. « Ce que je demande aux leaders de l’opposition, [c'est] qu’ils ne mettent pas en cause ce qui est aujourd’hui engagé, il faut de l’unité, c’est aussi un élément de force, de crédibilité pour la France à l’extérieur », avait dit le Premier ministre sur Public Sénat. Un avis partagé par François Michel-Lambert, député écologiste des Bouches-du-Rhône et vice-président du groupe d’amitié France-Russie à l’Assemblée nationale, qui se dit quant à lui « atterré » et « dénonce » une diplomatie parallèle. « Cette diplomatie parallèle est néfaste pour tous », indique-t-il dans Le Figaro. « Je suis très triste que l’ancien chef de l’Etat n’ait pas le sens de l’Etat, c’est hallucinant ».  A droite, la question divise les candidats à la primaire des Républicains. L’ex-Premier ministre Alain Juppé a récemment mis en garde contre un « accès de russophilie aiguë ».   »Il y a des moments où il faut savoir dire ‘stop on n’est pas d’accord’ », a-t-il dit début octobre.

SYRIE : divergence entre la France et l’Allemagne ?

SYRIE : divergence entre la France et l’Allemagne ?

 

Alors que cela n’était pas prévu lors de la rencontre Hollnde Merkel ; on a quand même évoqué la question de la Syrie. En fait Merkel s’est déjà prononcée pour une alliance temporaire avec Bachar tandis que Paris s’accroche à son principe d’éviction préalable du chef d’Etat syrien. La position de la France pourrait cependant évoluer  comme évolue la posture des Etats Unis mai aussi de la Russie sur cette question sensible. En gros on n’écarte plus hypothèse d’un départ de Bachar après élection et après l’élimination de l’Etat Islamique.   Dans une  Europe divisée sur des sujets comme celui des migrants ou de la Syrie, l’objet de la réunion était aussi de démontrer « l’intérêt commun de la France et de l’Allemagne pour des dossiers positifs, concrets et innovants, en dehors des crises », a-t-on souligné dans l’entourage de François Hollande.   »Ils ont exactement les mêmes positions sur la question des réfugiés, sur ce qui doit être fait sur le plan politique et sur les moyens nécessaires pour les pays en première ligne », a rapporté l’entourage du président français.  Les deux dirigeants ont aussi évoqué la Syrie, à l’heure où se tient à Paris une réunion avec les principaux pays de la région mais sans la Russie et l’Iran, alliés de Bachar al Assad.  Des représentants des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de l’Italie, de l’Allemagne, de l’Arabie saoudite, des Emirats Arabes Unis, de la Jordanie, du Qatar et de la Turquie doivent participer à un dîner de travail autour du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

 

Syrie : des élections présidentielles ?

Syrie : des élections présidentielles ?

Selon un député russe présent à Damas, Bachar al-Assad s’est dit prêt à organiser une élection présidentielle en Syrie, mais uniquement lorsque le pays aura été « libéré » du groupe Etat islamique, qui occupe actuellement une grande portion du territoire.  « Il est prêt à organiser des élections avec la participation de toutes les forces politiques qui veulent que la Syrie prospère« , mais seulement une fois que la Syrie aura été « libérée » des jihadistes de Daech, a ainsi expliqué Alexandre Iouchtchenko, à l’issue d’une entrevue avec le président syrien. Assad a l »intention d’y participer « si le peuple n’y est pas opposé », a également indiqué M. Iouchtchenko après avoir pris part à une rencontre du président Assad avec plusieurs élus russes et d’autres personnalités. Samedi 24 octobre, le ministre russe des Affaires étrangères avait ouvert la porte à de futures élections en Syrie, estimant que la position de l’Occident semblait évoluer et se diriger « vers une compréhension plus juste » de la situation en Syrie. Sergueï Lavrov avait aussi précisé que les forces russes en Syrie étaient prêtes à fournir une couverture aérienne aux forces de l’opposition combattant l’EI dont l’Armée syrienne libre, une première dans le discours du pouvoir russe, qui a jusqu’à présent soutenu les forces de Bachar Al-Assad.

 

Réunion internationale sur la Syrie : Bachar ou not Bachar ?

Réunion internationale  sur la Syrie ; Bachar ou not Bachar ?

 

Pendant que la Russie bombarde tout ce qui bouge et qui pourrait menacer le régime en place en Syrie, la communauté internationale tourne autour de la problématique «  Bachar or not Bachar ». La question centrale n’est pas d’éliminer l’Etat islamique mais de savoir si on maintient Bachar. Il y aura la semaine prochaine de nouvelles discussions internationales qui risquent d’être toutes auusi infructueuses.  Le chef de la diplomatie américaine a eu une réunion de deux heures vendredi à Vienne avec ses homologues russe Sergueï Lavrov, saoudien Adel al Djoubeir et turc Feridun Sinirlioglu, pour réfléchir à une solution politique au conflit syrien mais ne sont pas parvenus à un accord sur le sort de Bachar al Assad. Les efforts diplomatiques buttent pour l’instant sur cette question. Les Etats-Unis, les pays européens, les Etats arabes et de la Turquie exigent le départ immédiat du président syrien. Celui-ci refuse d’envisager la question. « Ce que nous avons décidé aujourd’hui est de nous concerter avec toutes les parties dans le but de nous réunir à nouveau, espérons-le dès vendredi prochain, avec une réunion élargie dans le but de voir s’il y a un terrain commun suffisant pour avancer vers un processus politique sérieux », a déclaré John Kerry à la presse. « Je suis persuadé que (…) la réunion d’aujourd’hui a été constructive et productive et a permis de faire émerger quelques idées, que je ne vais pas partager aujourd’hui, mais qui, j’espère, peuvent changer au final la dynamique », a-t-il dit. Prié de dire si une réunion la semaine prochaine pourrait inclure l’Iran, Kerry a dit qu’il ne ferait pas de spéculations sur les participants. « Nous voulons être ouverts et pécher par excès d’ouverture plutôt que par excès d’exclusion », a-t-il toutefois ajouté. L’Iran n’a pas été invitée aux précédentes conférences internationales de paix sur la Syrie, qui ont toutes été un échec. Pendant ce temps, la guerre civile a continué en Syrie, faisant plus de 250.000 morts et des millions de déplacés.

Syrie : « groupes terroristes détruits » (la Russie)

Syrie : « groupes terroristes détruits »  (la Russie)

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Les frappes aériennes russes ont mis les principaux « groupes terroristes » en Syrie « hors de combat », a déclaré jeudi 22 octobre le chef de l’intervention militaire, le général Andreï Kartapolov selon les agences de presse russes. « A la suite des frappes aériennes russes, les principales unités des groupes terroristes, composées des combattants les mieux entraînés, ont été mises hors de combat, l’organisation et le système d’approvisionnement de ces groupes ont été perturbés. Les terroristes connaissent une grave pénurie en munitions, armes et carburant », a affirmé le général.

Syrie – Poutine : un coup de maître

Syrie – Poutine : un coup de maître  

Poutine a repris la main en Syrie. En effet Le président Assad s’est rendu mardi en Russie afin de remercier personnellement Vladimir Poutine pour son soutien militaire, une visite surprise tenue secrète jusqu’à mercredi matin et que la presse russe salue comme un coup de maître diplomatique. C’était la première visite officielle d’Assad à l’étranger depuis le début du conflit en 2011. Les détails de l’entretien ne peuvent « évidemment » pas être révélés, a déclaré mercredi soir à Reuters le porte-parole du Kremlin, qui a refusé de dire si l’avenir politique d’Assad avait été abordé. Selon une transcription des discussions diffusée par Moscou, le président russe a dit à son homologue syrien qu’il espérait que les progrès de l’armée gouvernementale sur le terrain, grâce notamment à l’appui aérien russe, seraient suivis de nouvelles initiatives en vue de trouver une solution politique à la crise. La Russie veut convaincre les Occidentaux que son engagement militaire se double parallèlement d’une poursuite de ses efforts diplomatiques pour tenter de mettre fin à quatre ans et demi de guerre.  La Russie veut qu’Assad soit partie prenante à toute solution politique en Syrie, tout au moins dans un premier temps.

 

Syrie : l’aide « totalement insuffisante » de la France

Syrie : l’aide « totalement insuffisante » de la France

Une ONG Oxfam fait état d’efforts internationaux « totalement insuffisants » pour venir en aide aux réfugiés. Le rapport, intitulé « Solidarité avec les Syriens », se penche sur l‘aide humanitaire et le type d’accueil pour les réfugiés fournis par plus de 28 pays, jugeant que seule une « poignée » d’entre eux (dont la France ne fait pas partie) répondait de façon satisfaisante aux énormes besoins.  L’organisation critique notamment deux grandes puissances: la Russie qui n’a accueilli selon Oxfam aucun réfugié syrien et a fourni seulement 1% des contributions internationales à l’aide humanitaire, et la France, qui a participé à hauteur de 22%. Oxfam dénonce un « manque de fonds ou plus exactement, un manque de volonté pour fournir des fonds », indique Andy Baker, un responsable d’Oxfam. Les seuls pays épargnés par les critiques de l’ONG sont – en dehors des pays frontaliers de la Syrie où se trouvent la majorité des réfugiés – la Norvège et l’Allemagne. 

Syrie : Poutine ne veut pas négocier avec Hollande

Syrie : Poutine ne veut pas négocier avec Hollande

 

 

 

Pas le moindre accord n’a pu sortir de la rencontre entre Hollande, Merkel et Poutine à propos de la Syrie. En fait Poutine traite les exigences françaises par le mépris. Il entend les ignorait. D’ailleurs  dans sa déclaration à l’ONU, Poutine n’avait même pas intégré la France dans son plan de paix. Il sait t parfaitement que la France ne peut jouer qu’un rôle militaire très marginal en Syrie qu’il n’a donc pas à ce préoccuper de ce que pense Hollande ou la France. Pour l’instant Poutine garde la main, c’est  qui a prit l’initiative sur le plan diplomatique, c’est lui qui a pris l’initiative sur le plan militaire et c’est encore lui qui décidera avec Obama de la nature de l’alliance internationale, de ses composantes de ses objectifs et de ses moyens. À cet égard il considère que les exigences radicales françaises sont dérisoires et irréalistes. En fait Poutine n’a accepté de participer à ce sommet que pour peser sur l’allégement de l’embargo dont est victime la Russie, embargo qui affaiblit c son économie. François Hollande et Vladimir Poutine ont donc tenté de rapprocher leurs points de vue sur la transition politique en Syrie lors de leur entretien de vendredi à l’Elysée, a fait savoir la présidence française, sans préciser s’ils y étaient parvenus.  Les présidents français et russe se sont parlé pendant plus d’une heure avant un sommet quadripartite sur l’Ukraine, dans un contexte marqué par l’offensive militaire russe lancée cette semaine en Syrie. L’Elysée rapporte que les deux hommes ont eu des « échanges approfondis sur la base des trois conditions » posées par la France pour envisager une coopération franco-russe sur le théâtre syrien : frapper Daech et non d’autres objectifs, assurer la sécurité des civils et mettre en œuvre une transition politique claire qui suppose le départ du président syrien Bachar al Assad, soutenu par Moscou.  François Hollande et Vladimir Poutine ont « essayé de rapprocher les points de vue sur la transition politique », a-t-on ajouté de même source.  Les visages étaient plutôt fermés, dans un contexte d’inquiétude occidentale liée aux frappes aériennes russes de ces derniers jours en Syrie dans des provinces considérées comme vitales pour la survie du régime de Bachar al Assad.

Ukraine-Syrie : Poutine mène le jeu

 Ukraine-Syrie : Poutine mène le jeu

Hollande peut bien faire des moulinets ces Poutine qui mène la danse tant en Syrie qu’en Ukraine. À l’issue du sommet Poutine, Merkel, Hollande,  pas la moindre déclaration de Poutine ce qui diplomatiquement en dit long sur les désaccords concernant l’Ukraine le calendrier de paix ne sera pas respecté à la demande de Poutine. Pour autant Hollande fait semblant d’admettre que des progrès sont constatés. Le processus de règlement du conflit en Ukraine ne pourra se conclure comme prévu cette année, a cependant annoncé vendredi François Hollande à l’issue de la réunion avec les dirigeants allemand, russe et ukrainien, même si celle-ci a permis des « avancées ». Tout « a pris plus de temps qu’il n’était prévu », a-t-il dit lors d’une conférence de presse avec la chancelière allemande Angela Merkel au terme d’un après-midi de discussions à l’Elysée avec les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Petro Porochenko. « Il est probable, même certain maintenant, que nous irons au-delà de la date prévue (du) 31 décembre 2015″, a-t-il dit en référence au calendrier prévu par les accords de Minsk conclus l’hiver dernier .  Les deux dirigeants ont précisé que les élections prévues le 18 octobre dans les régions séparatistes de l’est de l’Ukraine devraient être reportées afin que les conditions soient réunies pour les rendre incontestables, à commencer par le vote d’une loi. Trois mois seront nécessaires entre le vote de cette loi électorale et la date du scrutin, qui sera supervisé par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).  Outre le processus électoral, Angela Merkel, et François Hollande ont fait le point sur les autres éléments de l’accord de Minsk visant à régler le conflit entre Ukrainiens et séparatistes pro-russes qui a fait quelque 7.000 morts en 17 mois dans l’est de l’Ukraine. En ce qui concerne la Syrie l’attitude des de Poutine est encore plus claire pas question pour lui de discuter avec Hollande ou même l’Europe. Il entend négocier directement avec les États-Unis qu’il considère beaucoup plus réalistes et pragmatiques que Hollande et l’union européenne.

Syrie : La Russie ne vise pas que l’État islamique

Syrie : La Russie ne vise pas que l’État islamique

Moscou avait d’abord présenté sa campagne aérienne comme visant en priorité l’EI, disant craindre que les membres russes et ex-soviétiques de l’organisation fondamentaliste sunnite ne finissent par s’en prendre à leurs pays d’origine s’il n’était pas mis fin à leur action en Syrie. La Russie a mené sa deuxième journée de frappes aériennes jeudi en Syrie en précisant qu’elle visait plusieurs organisations « terroristes » et pas seulement l’Etat islamique (EI), tandis que des sources libanaises annonçaient une offensive au sol des forces pro-gouvernementales syriennes et de leurs alliés. Cette opération au sol, qui serait menée avec des forces iraniennes et celles du Hezbollah libanais, vise à récupérer les territoires perdus récemment par les troupes pro-Assad en particulier au profit de l’Armée de la conquête, qui regroupe plusieurs composantes de l’insurrection syrienne, dont le Front al Nosra (affilié à Al Qaïda).  Des centaines de soldats iraniens sont arrivés en Syrie il y a dix jours avec leurs armes Mais, jeudi, après les doutes exprimés par les Etats-Unis et les rebelles sur le terrain sur les véritables cibles des frappes russes, le Kremlin a expliqué que ses frappes avaient une portée plus large et qu’elles visaient plusieurs groupes. « Ces organisations (figurant sur la liste des cibles) sont bien connues et les objectifs sont choisis en coordination avec les forces armées de Syrie », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, alors qu’on lui demandait si l’Occident et la Russie avaient une définition différente de ce qui constitue un groupe terroriste.

La Russie en Syrie : des frappes douteuses

La Russie en Syrie : des frappes douteuses

 

 

 

Il se pourrait bien que les forces russes aient été  manipulées par les services secrets syriens. En effet les premières frappes de la Russie auraient visé une région qui n’est pas contrôlée par l’État islamique mais par des opposants à Bachar al-Assad. Du coup cette éventuelle bavure organisée pourrait retarder la mise en place d’une alliance internationale incluant notamment la Russie Cela pourrait aussi démontrer les ambiguïtés de Poutine quant à la nature de son implication en Syrie. Pour autant pour combattre avec efficacité l’État islamique il faudra bien intégrer les Russes. Une rencontre entre des militaires russes et américains doit se tenir pour clarifier l’ambiguïté des frappes. Les forces russes n’ont pas frappé l’Etat islamique en Syrie, a déclaré mercredi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, laissant entendre que des positions de l’opposition modérée à Bachar al Assad avaient été visées. »Les forces russes ont frappé en Syrie, c’est désormais public, et curieusement elles n’ont pas frappé Daech », a dit Jean-Yves Le Drian lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. De source diplomatique française, on soulignait que les groupes d’opposition avaient sans doute été visés. « Si c’est Homs qui se confirme, et il semble que ce soit le cas, ce n’est pas sur Daech qu’ils ont frappé, c’est sans doute sur les groupes d’opposition, ce qui confirme qu’ils sont davantage dans le soutien au régime de Bachar (al Assad) que dans la lutte contre Daech », a-t-on dit. La Russie a dit avoir procédé à une vingtaine de raids aériens contre au moins sept cibles dans les provinces de Homs et Hama. La province de Homs est tenue par les forces de l’opposition et les Occidentaux soupçonnent Moscou de vouloir réhabiliter Bachar al Assad.  Aux Nations unies, lors d’une intervention sur ces frappes et sur la proposition russe de résolution pour combattre l’Etat islamique et ses affiliés, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a posé trois conditions à un travail commun avec la Russie. La première, a-t-il dit, « c’est que les frappes doivent être dirigées contre Daech seulement ». « Il faudra vérifier si les frappes russes respectent cette première condition », a-t-il ajouté, après avoir dit disposer de premières indications montrant que les zones touchées n’étaient « pas contrôlées par Daech ».

La Russie bombarde la Syrie

La Russie bombarde la Syrie

L’’aviation russe a commencé à bombarder la Syrie  - Moscou confirme, quelques heures après qu’un responsable américain a affirmé : « les Russes nous ont prévenus qu’ils allaient commencer leurs frappes ». Ce qui n’a pas empêché le secrétaire d’Etat américain John Kerry de se plaindre formellement… Qu’est-ce qui était visé ? Des « repaires des terroristes », selon la télévision publique syrienne, dans les provinces de Homs et d’Hama. Ce qui pourrait très vite poser problème : si les zones visées sont confirmées, « ce n’est pas sur Daech qu’ils ont frappé, c’est sans doute sur les groupes d’opposition, ce qui confirme qu’ils sont davantage dans le soutien au régime de Bachar al-Assad que dans la lutte contre Daech », dit un diplomate français.  A la télévision russe, Vladimir Poutine s’est justifié ainsi : « Le seul moyen de lutter efficacement contre le terrorisme international — en Syrie comme sur les territoires voisins — (…) est de prendre de vitesse, de lutter et de détruire les combattants et les terroristes sur les territoires qu’ils contrôlent et ne pas attendre qu’il arrivent chez nous ». Le temps s’est donc subitement accéléré ce jeudi. D’abord, Vladimir Poutine a formellement demandé au Sénat russe d’approuver le recours à un « contingent militaire » à l’étranger ; les sénateurs ont donné leur feu vert à l’unanimité. Celui-ci était nécessaire pour que Poutine, chef des armées, se lance dans une intervention militaire, réclamée par Assad – une lettre en ce sens a été envoyée à Moscou. Selon Sergueï Ivanov, le chef de l’administration présidentielle, seules de frappes aériennes sont « exclusivement » prévues pour le moment. Des frappes qui s’inscrivent selon lui dans le cadre du droit international, au vu de la demande d’aide formulée par Assad, à défaut d’une résolution de l’ONU. « L’emploi de forces armées sur le territoire d’un pays tiers est possible par une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU ou sur demande des autorités légitimes de ce pays », a martelé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Syrie -départ d’Assad : Hollande cocu

Syrie -départ  d’Assad : Hollande cocu

 

Une fois de plus Hollande est lâchée par ses meilleurs amis. Il y a à peine deux jours Obama affirmait  avec force, comme Hollande, que le préalable à la création d’une alliance internationale contre l’État islamique en Syrie était le départ de Bachar El Assad. Mais hier Cameron le Premier ministre britannique et Kerry le secrétaire d’État américain annonçaient  que Bachar El-Assad pouvait rester au pouvoir pendant une période transitoire. Un véritable coup de pied au cul pour la diplomatie française une nouvelle fois prise à contre-pied d’autant qu’elle n’a même pas été informée. En fait exactement ce qui s’est passé pour l’Iran ou la France croyait se singulariser en affichant un plus grand radicalisme sur les positions américaines. Lâché  au dernier moment par les Américains et les autres, Hollande a du plier. Voilà qui ne grandit pas la diplomatie française qui joue ces derniers temps un rôle non seulement marginal mais particulièrement maladroit. « Nous avons changé » a expliqué ce mardi soir le secrétaire d’Etat américain John Kerry à propos de l’attitude à avoir vis à vis du président syrien. Les Etats-Unis n’exigent plus son départ mais prône désormais une « transition ordonnée ».  A un moment donné, toute la coalition exigeait le départ d’Assad. C’était la position de départ. Nous avons changé. Nous nous sommes dit que ça ne marcherait pas, que nous avons besoin d’une transition ordonnée pour éviter les règlements de compte, les pertes de vies humaines, le vide politique, le risque d’implosion. Ce sont des sujets de préoccupation légitime. Donc nous avons conclu qu’il était plus réaliste et consensuel de se donner un délai raisonnable pour conserver les institutions elles-mêmes contrairement à ce qui s’était passé en Irak » a déclaré John Kerry. Une déclaration faite alors que devant les Nations unies, Barack Obama expliquait ce mardi encore qu’en Syrie, « vaincre l’EI nécessite un nouveau dirigeant ».  Mais il avait laissé la place à une  »transition en bon ordre permettant de tourner la page Assad ». Une transition qui « passe nécessairement par le départ de Bachar al-Assad » avait insisté François

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