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SNCF: Les conséquences de l’idéologie de la gréviculture dans les syndicats

SNCF: Les conséquences de l’idéologie de la gréviculture dans les syndicats

Il est clair que si on voulait tuer une entreprise déjà malade qu’on ne s’y prendrait pas autrement. La perspective de grève à Noël témoigne de l’anarchie sociale qui règne dans l’entreprise. Ce n’est en effet pas la première fois que des cheminots participent à la démolition du service public ferroviaire.

Cette fois cependant la situation est inédite puisqu’il s’agit d’un collectif anonyme de contrôleurs couverts par des préavis de grève de Sud rail et de la CGT qui pourtant n’appellent pas formellement aux arrêts de travail.

Bref, l’action syndicale est livrée à l’irresponsabilité totale et à l’hypocrisie. Interrogés sur les chaînes d’information, des initiateurs de ce mouvement des contrôleurs ont refusé de donner leur nom et d’apparaître au motif qu’ils n’étaient pas élus. Un motif évidemment inadmissible car il n’est pas nécessaire d’être élu pour engager un mouvement syndical. Il faut tout simplement appartenir à un syndicat déclaré ayant compétence, responsabilité et représentativité pour lancer et organiser un mouvement social.

Depuis des années l’anarchie syndicale s’installe à la SNCF en particulier depuis qu’a été reconnu comme syndicat les révolutionnaires de papier de « Sud rail ». Un syndical davantage préoccupé de la lutte anti capitaliste, anti-impérialiste que de la satisfaction des salariés. Partout ce syndicat encourage la révolte y compris pour des motifs complètement anecdotiques et ridicules.

La SNCF est en quelque sorte prise en otage et choisie comme terrain de lutte révolutionnaire. De quoi évidemment sourire si l’affaire n’était pas aussi grave. Bien à l’abri derrière des emplois assurés, il paraît relativement confortable de jouer au révolutionnaire payé par l’État.

Ce type d’action discrédite un service public déjà bien malade. Et c’est en raison du laxisme généralisé dans cette entreprise où progressivement les différentes activités se sont rétrécies comme peau de chagrin voire ont disparu.

On a d’abord supprimé le transport express des colis, puis ensuite la messagerie ( Sernam), la plupart des petites lignes mais aussi des trains inter cités largement déficitaires. Ne parlons pas du trafic par wagons complets réduit à pas grand-chose puisque la plupart des triages ont été fermés faute de trafic. Ne reste que la longue distance et les TGV menacés eux aussi maintenant par la concurrence. Heureusement, demeure l’activité du transport urbain en région parisienne mais avec une qualité de service épouvantable. Les villes qui envisageraient de créer des RER auraient sans doute intérêt à réfléchir avant de contracter avec la SNCF.

Compte tenu de l’intérêt stratégique que représente le rail, il serait urgent de décider d’une commission d’enquête sur le fonctionnement invraisemblable de cette entreprise ( et cela en dépit du soutien financier de l’État)

Grèves SNCF: Des syndicats complètement irresponsables

SNCF: Des syndicats complètement irresponsables

Il est clair que si on voulait tuer une entreprise déjà malade qu’on ne s’y prendrait pas autrement. La perspective de grève à Noël témoigne de l’anarchie sociale qui règne dans l’entreprise. Ce n’est en effet pas la première fois que des cheminots participent à la démolition du service public ferroviaire.

Cette fois cependant la situation est inédite puisqu’il s’agit d’un collectif anonyme de contrôleurs couverts par des préavis de grève de Sud rail et de la CGT qui pourtant n’appellent pas formellement aux arrêts de travail.

Bref, l’action syndicale est livrée à l’irresponsabilité totale et à l’hypocrisie. Interrogés sur les chaînes d’information, des initiateurs de ce mouvement des contrôleurs ont refusé de donner leur nom et d’apparaître au motif qu’ils n’étaient pas élus. Un motif évidemment inadmissible car il n’est pas nécessaire d’être élu pour engager un mouvement syndical. Il faut tout simplement appartenir à un syndicat déclaré ayant compétence, responsabilité et représentativité pour lancer et organiser un mouvement social.

Depuis des années l’anarchie syndicale s’installe à la SNCF en particulier depuis qu’a été reconnu comme syndicat les révolutionnaires de papier de « Sud rail ». Un syndical davantage préoccupé de la lutte anti capitaliste, anti-impérialiste que de la satisfaction des salariés. Partout ce syndicat encourage la révolte y compris pour des motifs complètement anecdotiques et ridicules.

La SNCF est en quelque sorte prise en otage et choisie comme terrain de lutte révolutionnaire. De quoi évidemment sourire si l’affaire n’était pas aussi grave. Bien à l’abri derrière des emplois assurés, il paraît relativement confortable de jouer au révolutionnaire payé par l’État.

Ce type d’action discrédite un service public déjà bien malade. Et c’est en raison du laxisme généralisé dans cette entreprise où progressivement les différentes activités se sont rétrécies comme peau de chagrin voire ont disparu.

On a d’abord supprimé le transport express des colis, puis ensuite la messagerie ( Sernam), la plupart des petites lignes mais aussi des trains inter cités largement déficitaires. Ne parlons pas du trafic par wagons complets réduit à pas grand-chose puisque la plupart des triages ont été fermés faute de trafic. Ne reste que la longue distance et les TGV menacés eux aussi maintenant par la concurrence. Heureusement, demeure l’activité du transport urbain en région parisienne mais avec une qualité de service épouvantable. Les villes qui envisageraient de créer des RER auraient sans doute intérêt à réfléchir avant de contracter avec la SNCF.

Compte tenu de l’intérêt stratégique que représente le rail, il serait urgent de décider d’une commission d’enquête sur le fonctionnement invraisemblable de cette entreprise ( et cela en dépit du soutien financier de l’État)

Réforme des retraites :tous les syndicats contre le report à 65 ans

Réforme des retraites :tous les syndicats contre le report à 65 ans


Les syndicats- avec de nombreuses nuances- s’opposent en tout cas de façon unanime à la mesure très symbolique et très politique du report à 65 ans
.

La réforme du pouvoir est loin de l’orientation initiale. Au départ, on prévoyait une réforme avec un régime universel regroupant la totalité des salariés. Un système à points. De recul en recul, le pouvoir a d’abord dissocié la retraite des fonctionnaires de celle des autres. De la même manière , il va traiter de façon spécifique la réforme concernant le privé de la réforme des régimes spéciaux.,
D’une certaine manière, le pouvoir perpétue devant les inégalités sociales.

En plus, une réforme qui n’a guère d’intérêt malheureusement d’un point de vue financier avec la fameuse clause du grand-père pour les régimes spéciaux et qui donnera totalement des résultats que d’ici une quarantaine d’années (la clause du grand-père permet l’application de la réforme aux seuls entrants) et l’absence de réforme pour les fonctionnaires.

Les secrétaires généraux de la CFDT et de la CGT, Laurent Berger et Philippe Martinez, ont promis une mobilisation sociale « déterminée » en cas de report de l’âge de départ à la retraite, à l’issue de leurs rendez-vous ce jeudi matin avec Elisabeth Borne.

« Ils sont obstinés, je pèse mes mots, à dire qu’il faut travailler jusqu’à 65 ans », a déploré à sa sortie de Matignon Philippe Martinez, premier reçu par la Première ministre. « Travaillons d’abord sur les questions essentielles, l’emploi des seniors en étant une, avant de dire « c’est 65 ans ». Parce que sinon c’est du bricolage », a ajouté le numéro 1 de la CGT devant la presse.

Reçu dans la foulée, Laurent Berger a exprimé sa « crainte » que la réforme se concentre sur une « mesure d’âge » (report de l’âge légal de départ ou allongement de la durée de cotisation) « qui ne tiendrait pas compte de deux mois de concertation ». Le dirigeant du premier syndicat français a rappelé ses propositions « sur les travailleurs seniors, les métiers pénibles, les petites retraites », devant une Première ministre « à l’écoute ».
« Mais tout report de l’âge légal de départ en retraite fera que la CFDT sera en intersyndicale pour se mobiliser », a-t-il prévenu. « Je le redis avec force : attention à ne pas avoir une réforme qui va être dure, qui va être vécue très durement par les travailleurs, et la réaction sociale sera tout aussi déterminée ».

« En reculant l’âge de départ, on fait peser la réforme uniquement sur les salariés », a déploré Cyril Chabanier (CFTC), qui regrette l’absence de mesures sur les entreprises. « Les contreparties sur l’emploi des seniors ne sont pas suffisantes pour compenser une mesure profondément injuste », a-t-il poursuivi.

L’ensemble des syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU) ont annoncé qu’ils décideraient d’ une « première date de mobilisation unitaire » en janvier « si le gouvernement demeurait arc-bouté sur son projet » de contraindre les salariés à travailler plus longtemps, au motif d’assurer l’équilibre du système des retraites.

Cette journée d’action serait annoncée le soir même de la présentation du projet gouvernemental, qui devrait intervenir autour du 15 décembre.

Réforme des retraites : opposition totale des syndicats au report à 65 ans

Réforme des retraites : opposition totale des syndicats au report à 65 ans


Macron à remis son masque en raison du Covid , un masque qui pourrait être utile pour masquer les reculs successifs en matière de réforme des retraites.

De leur côté, les syndicats- avec de nombreuses nuances- s’opposent en tout cas de façon unanime à la mesure très symbolique et très politique du report à 65 ans.

La réforme du pouvoir est loin de l’orientation initiale. Au départ, on prévoyait une réforme avec un régime universel regroupant la totalité des salariés. Un système à points. De recul en recul, le pouvoir a d’abord dissocié la retraite des fonctionnaires de celle des autres. De la même manière , il va traiter de façon spécifique la réforme concernant le privé de la réforme des régimes spéciaux.,
D’une certaine manière, le pouvoir perpétue devant les inégalités sociales.

En plus, une réforme qui n’a guère d’intérêt malheureusement d’un point de vue financier avec la fameuse clause du grand-père pour les régimes spéciaux et qui donnera totalement des résultats que d’ici une quarantaine d’années (la clause du grand-père permet l’application de la réforme aux seuls entrants) et l’absence de réforme pour les fonctionnaires.

Les secrétaires généraux de la CFDT et de la CGT, Laurent Berger et Philippe Martinez, ont promis une mobilisation sociale « déterminée » en cas de report de l’âge de départ à la retraite, à l’issue de leurs rendez-vous ce jeudi matin avec Elisabeth Borne.

« Ils sont obstinés, je pèse mes mots, à dire qu’il faut travailler jusqu’à 65 ans », a déploré à sa sortie de Matignon Philippe Martinez, premier reçu par la Première ministre. « Travaillons d’abord sur les questions essentielles, l’emploi des seniors en étant une, avant de dire « c’est 65 ans ». Parce que sinon c’est du bricolage », a ajouté le numéro 1 de la CGT devant la presse.

Reçu dans la foulée, Laurent Berger a exprimé sa « crainte » que la réforme se concentre sur une « mesure d’âge » (report de l’âge légal de départ ou allongement de la durée de cotisation) « qui ne tiendrait pas compte de deux mois de concertation ». Le dirigeant du premier syndicat français a rappelé ses propositions « sur les travailleurs seniors, les métiers pénibles, les petites retraites », devant une Première ministre « à l’écoute ».
« Mais tout report de l’âge légal de départ en retraite fera que la CFDT sera en intersyndicale pour se mobiliser », a-t-il prévenu. « Je le redis avec force : attention à ne pas avoir une réforme qui va être dure, qui va être vécue très durement par les travailleurs, et la réaction sociale sera tout aussi déterminée ».

« En reculant l’âge de départ, on fait peser la réforme uniquement sur les salariés », a déploré Cyril Chabanier (CFTC), qui regrette l’absence de mesures sur les entreprises. « Les contreparties sur l’emploi des seniors ne sont pas suffisantes pour compenser une mesure profondément injuste », a-t-il poursuivi.

L’ensemble des syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU) ont annoncé qu’ils décideraient d’ une « première date de mobilisation unitaire » en janvier « si le gouvernement demeurait arc-bouté sur son projet » de contraindre les salariés à travailler plus longtemps, au motif d’assurer l’équilibre du système des retraites.

Cette journée d’action serait annoncée le soir même de la présentation du projet gouvernemental, qui devrait intervenir autour du 15 décembre.

Social et syndicats: Le mépris de Macron pour les syndicats y compris la CFDT

Social et syndicats: Le mépris de Macron pour les syndicats y compris la CFDT

C’est vraiment pour la forme que Macron a reçu les syndicats à propos de la réforme des retraites. Il n’a pas changé d’un iota son projet. Pas vraiment étonnant, de manière systématique, Macron contourne les institutions représentatives à fin de décider seul. Il s’est même mis à dos la CFDT pourtant relativement ouverte et prête à des compromis gagnant-gagnant.

Attaqué de toute part, Macron n’a pas trouvé mieux que de critiquer les syndicats et la CFDT en particulier au cours du conseil des ministres. Une critique qui n’avait guère de légitimité dans le cadre d’un conseil des ministres mais macron a l’habitude d’y faire son numéro de One man show pour parler de tout et de rien, et surtout de rien.

Macron entretient de curieux rapports avec la démocratie; ainsi en permanence, il aura cherché à écarter toutes les organisations représentatives pour leur substituer de pseudo conventions avec des citoyens tirés au hasard dont la plupart ne connaissent rien au sujet, qui peuvent être facilement manipulés voire pas du tout motivés pour participer à cette concertation bidon.

Ce qui est en cause dans la critique de la CFDT au conseil des ministres, c’est bien entendu sa position concernant la future réforme des retraites qui ne prend pas suffisamment en compte la réalité des conditions de travil pour fixer un âge de départ (la pénibilité) et la nécessité d’encourager autrement le travail des seniors ; en effet aujourd’hui près de la moitié de ceux qui partent en retraite ne sont déjà plus sur le marché du travail.

Sur la réforme des retraites, pourtant, la CFDT semblait sinon un allié possible, du moins un acteur de bonne volonté. Mais les positions se sont durcies des deux côtés, malgré le rôle d’agent d’ambiance que s’efforce de jouer Matignon. Laurent Berger est déterminé dans son refus des 65 ans et s’implique à fond dans l’intersyndicale formée sur la question des retraites. Tout en plaidant pour la modération en son sein.

De son côté, le chef de l’Etat entend montrer qu’il est fidèle à l’esprit de la réforme courageuse. Il ne veut pas reculer sur l’âge : ce sera 65 ans ou 64 ans, accompagné dans ce cas d’une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. Le Président est attentif aux commentaires à venir : il ne veut pas que l’on dise que les mesures sympathiques effacent la rigueur du recul de l’âge (Relatif pour les régimes spéciaux en tout cas décalé, ce qui constitue une grave inégalité sans parler des fonctionnaires qui semblent épargnées par la réforme.) . Le compagnonnage de la CFDT paraît donc de plus en plus aléatoire. Tout comme celui de LR, dont les députés n’ont pas envie de se mouiller en approuvant une mesure impopulaire.

Réforme des retraites : Mobilisation des syndicats en janvier

Réforme des retraites :Mobilisation des syndicats en janvier

Pour ne pas disperser inutilement leurs forces les syndicats réunis lundi ont décidé unanimement qu’ils détermineraient les dates de mobilisation en janvier.

Ce n’est en effet qu’en janvier que le gouvernement devrait faire connaître son projet définitif. L’immédiat, il se borne à lancer des banderilles afin de tester certaines propositions sur l’opinion.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU ont réaffirmé leur opposition à « tout recul de l’âge légal de départ en retraite comme à toute augmentation de la durée de cotisation », dans un communiqué.

Le gouvernement envisage un report de l’âge légal de départ en retraite à 65 ans. « Il n’y a pas de négociation [possible]. Cette semaine on va leur présenter une proposition alternative. Si vous allez vraiment sur une incitation sur l’emploi des seniors, le déficit qui est aujourd’hui contenu dans le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) vous le comblez », assure le secrétaire général de la CFDT.

La CFDT évoque une mobilisation possible à partir de janvier sur la réforme des retraites. Certains redoutent des grèves pour Noël, à la SNCF notamment. « Le texte arrivera début janvier sur la table. On ne va pas tomber dans le piège de demander aux travailleurs de se mobiliser d’ici la fin de l’année », estime Laurent Berger.

« La jeunesse, déjà fortement touchée par la précarité, serait fortement impactée par ce projet », souligne e communiqué commun des syndicats également signé par cinq mouvements étudiants (Unef, Fage) et lycéens (VL, Fidl, MNL).

La réforme devrait être présentée autour du 15 décembre. La Première ministre Elisabeth Borne a redit la semaine dernière son intention de repousser l’âge de départ, au motif d’assurer l’équilibre du système.

Réforme des retraites: Réunion de tous les syndicats aujourd’hui

Réforme des retraites: Réunion de tous les syndicats aujourd’hui

Les syndicats seront tous réunis aujourd’hui au siège de la FSU afin de déterminer une ligne stratégique face à la réforme des retraites du gouvernement. Les oppositions sont différentes selon les syndicats mais par contre il sont tout fermement opposés au symbole politique du report de l’âge à 64 ou 65 ans.La difficulté pour le pouvoir sera de gérer en même temps cette difficile réforme des retraites est la question cruciale du pouvoir d’achat en période de forte inflation.

La problématique est évidemment sociale, financière mais aussi et surtout politique. Le pouvoir a absolument besoin d’une réforme pour prouver son immobilité sur bien d’autres sujets ou ses contradictions (voir la question de l’énergie par exemple).

La CFDT nottament , syndicat majoritaire France, n’est pas contre une réforme des retraites dont elle admet le déséquilibre financier au moins à terme .
Par contre, elle s’oppose aux symboles très politiques des 65 ou 64 ans considérant qu’un âge moyen pour tous est particulièrement injuste.

Injuste et ridicule à la fois comment peut-on en effet comparer les conditions de travail d’un couvreur par exemple avec celle d’un employé municipal d’ailleurs qui ne sera pas concerné puisque fonctionnaire !

Certes des métiers du tertiaire peuvent être aussi affectés par des conditions de travail difficiles y compris chez certains cadres mais pas tous et pas partout.
Les syndicats seront tous réunis aujourd’hui au siège de la FSU afin de déterminer une ligne stratégique face à la réforme des retraites du gouvernement. Les oppositions sont différentes selon les syndicats mais par contre il sont tout fermement opposé au symbole politique du report de l’âge à 64 ou 65 ans.

La problématique est évidemment sociale, financière mais aussi et surtout politique. Le pouvoir a absolument besoin d’une réforme pour prouver son immobilité sur bien d’autres sujets ou ses contradictions (voir la question de l’énergie par exemple).

L’idée générale qui devrait prévaloir est donc d’adapter le départ de la retraite en fonction de la pénibilité et aussi de la durée de cotisation. Bref, une réforme fine qui vise l’efficacité et la justice sociale.

Dans certains métiers et dans certaines fonctions, on peut sans dommage continuer de travailler jusqu’à 64 ou 65 ans mais dans d’autres c’est complètement invraisemblable. Pas étonnant si la moitié des futurs retraités entre 60 et 65 ans ont déjà quitté le marché du travail. Cela d’autant plus que rien n’est fait pour jouer sérieusement sur le travail des seniors.Le projet de réforme des retraites sera présenté le 15 décembre aux partenaires sociaux. Il contient notamment un « report progressif » de l’âge légal de départ à 64 ou 65 ans.

Rôle des syndicats dans les mouvements sociaux

Rôle des syndicats dans les mouvements sociaux

Stéphanie Matteudi-Lecocq, enseignante, chercheuse au LEREDS, analyse le poids des syndicats dans les mouvements sociaux.

Un article intéressant mais qui n’apporte guère d’enrichissements nouveaux vis-à-vis des mutations sociales structurelles qui pèsent sur l’action des syndicats et qui a notamment permis aux syndicats réformistes de devenir largement majoritaires dans le pays. .NDLR



Entre grève préventive chez TotalEnergies, grève inédite chez EDF et dans les centrales nucléaires, marche contre la vie chère de la France insoumise, recours aux réquisitions et au 49.3, la France automnale est le théâtre de nouvelles contestations sociales. Dans ce dialogue social tendu, les syndicats tentent de rester visibles.
Chez TotalEnergies, après l’annonce des « super profits » au deuxième trimestre 2022 et du nouveau salaire de Patrick Pouyanné (+52 % d’augmentation, soit un salaire de 5.944.129 €),la fédération CGT de la chimie appelle à la grève à compter du 27 septembre auprès des raffineries du groupe TotalEnergies et exige d’ouvrir des négociations sur les salaires avec une augmentation salariale de 10 % pour lutter contre l’inflation galopante. Les Négociations annuelles obligatoires (NAO), rendez-vous mis en place chaque année depuis les lois Auroux de 1982 pour renégocier les salaires, les conditions de travail et le partage de la valeur, connaissent un bouleversement depuis deux ans, non seulement dans la réouverture des négociations en milieu d’année mais également dans l’importance que reprend la question salariale.

Les cinq raffineries suivent le mouvement avec les deux raffineries du groupe Esso filiale d’ExxonMobil. Pourtant, au sein du groupe Esso, un accord majoritaire a déjà été trouvé entre la direction, la CFE-CGC et la CFDT et les augmentations salariales validées à l’inverse de TotalEnergies qui souhaitait ouvrir les négociations qu’à compter du mois de novembre. La fédération de la CGT de la chimie, la plus contestataire de la confédération, voit là le moyen de bloquer le pays et d’envoyer un message fort aux militants six mois avant le congrès de cette confédération où Philippe Martinez, l’actuel secrétaire général, devrait être remplacé…..

Si la grève préventive au sein des raffineries permet de bloquer le pays, cette action militante de la CGT a pour avantage de créer un rapport de force pour exiger d’entamer les négociations, ce qui fut le cas au sein du groupe TotalEnergies.

Confortées par l’arrêté préfectoral du préfet du Nord sur le site de TotalEnergies de Mardyck (Dunkerque) imposant les réquisitions de quelques salariés, la direction du groupe, qui ne souhaitait pas négocier sous la contrainte des blocages a profité de ce pas en avant du gouvernement pour rouvrir le dialogue et proposer l’ouverture des négociations le jeudi 13 octobre de 20h à 3h du matin. Il aura fallu sept heures pour inverser le rapport de force et conforter la culture de la négociation plutôt que celle de la contestation.

Dans ce contexte, le débat ne se faisait plus à l’extérieur de l’entreprise par le blocage des raffineries, ni dans les médias, mais à la table des négociations entre la direction du groupe TotalEnergies et les coordinateurs syndicaux de la CFDT, CFE-CGC et CGT. Quelques heures plus tard, la CGT ayant claqué la porte face à l’impossibilité de prendre en compte ses revendications a repris son action contestataire. Elle a ainsi tenté de faire converger les luttes des autres bastions syndicaux (Énergie, Transports, Enseignements, fonction publique) là où le taux de syndicalisation dépasse les 10 %). Les syndicats réformistes (CFDT – CFE-CGC) du groupe TotalEnergies, majoritaires au sein de l’entreprise s’engageaient sur un accord majoritaire, représentant plus de la moitié des salariés et devenaient acteurs du changement.

Comme nous le constatons cependant dans nos travaux, l’équilibre fragile entre la culture de la négociation et celle de la contestation pourrait désormais mener à la disparition des syndicats.
L’exemple des groupes Esso et TotalEnergies est intéressant à plus d’un titre. D’abord parce qu’il démontre que tous les sujets ne se traitent pas dans la rue, que la question des salaires, des conditions de travail et du partage de la valeur sont des thèmes qui se régulent in fine, au niveau des branches professionnelles et en entreprise par la négociation d’accords.

Ensuite, si le mouvement de grève ne s’est pas arrêté tout de suite alors que le débat NAO était clos et la CGT perdante sur l’exigence des 10 % d’augmentation, continuer à bloquer le pays signifiait prendre le risque de subir d’autres réquisitions et perdre le rapport de force. En revanche, la poursuite de la grève a permis, localement cette fois, par la négociation du protocole de fin de conflit, de négocier sur l’amélioration des conditions de travail pour apaiser les tensions avant de reprendre le travail.
Un mouvement qui a fait des petits

Plus récemment, la grève chez EDF, au niveau des centrales nucléaires, crée un nouveau rapport de force en rendant impossible la constitution des réserves d’énergie qu’il faudra aller chercher ailleurs qu’en France.

Quel est alors l’intérêt de ce mouvement alors qu’un accord vient d’être signé sur les rémunérations dans la branche professionnelle ? En effet, trois syndicats représentatifs du secteur de l’énergie – la CGT, FO et CFDT – ont signé un accord portant sur les augmentations salariales dans la branche des industries électriques et gazières (IEG). Cet accord prévoit une augmentation générale du salaire national de base de 3,3 % en deux temps, avec une rétroactivité de 1 % au 1er juillet 2022 et le solde de 2,3 % au 1er janvier 2023. Il s’agit là d’en rajouter et de créer le rapport de force sur les négociations qui s’ouvrent localement dans chaque entreprise.
Le mouvement de la CGT dans les raffineries a donné un nouvel élan dans certaines sections syndicales d’entreprise. Des mouvements peu visibles mais qui envoient des signaux forts aux entreprises en cette période d’élections professionnelles notamment là où la CGT est présente.

Le pluralisme syndical à la française permet-il encore de construire un rapport de force ?
Si des thèmes salariaux normalement négociés au sein des entreprises ont permis de bloquer le pays, qu’en sera-t-il des thèmes plus généraux comme le chômage et les retraites ?
Ces sujets à forts enjeux contestataires où les syndicats unis peuvent peser dans le rapport de force lors des réformes nous invitent à la vigilance et au débat si nous voulons être à l’abri de nouveaux mouvements de grande ampleur dès janvier 2023.

Malgré un contexte international de crise économique, de guerre en Ukraine, malgré une priorité énergétique et climatique à défendre, les organisations syndicales, en pleine campagne électorale de renouvellement de leurs instances représentatives dans le secteur public et privé, restent arc-boutées sur leurs pratiques militantes d’antan : la grève/la négociation, les syndicats contestataires (dans quelques bastions)/les syndicats réformistes.

Or, en parallèle de leurs différentes revendications, les salariés semblent de moins en moins convaincus de la force de frappe de leurs syndicats.
Se réinventer pour ne pas mourir.

Une période d’élections professionnelles s’ouvre dans les secteurs publics et privés et c’est une occasion pour les syndicats de se remettre en cause en organisant un rapport de force intelligible pour peser dans le paysage politique, économique, social et désormais climatique.

Ainsi, en développant différemment leur pouvoir d’influence, en travaillant sur de nouvelles formes d’engagement militant, en s’associant avec des ONG, en déployant leur force dans les déserts syndicaux grâce au pouvoir des réseaux et de la digitalisation, en participant aux différentes concertations proposées par le gouvernement et les institutions (CNR, CESE), en défendant la question du paritarisme sur les questions de chômage et de retraite, les syndicats pourraient peser à nouveau dans le dialogue social, économique et politique et créer un rapport de force plus puissant et continu. Cela souligne aussi un besoin d’adaptation du syndicalisme à un contexte politique particulièrement agité.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Conflits à Edf : un accord salarial avec les syndicats

Conflits à Edf : un accord salarial avec les syndicats

Alors qu’environ la moitié des centrales nucléaires sont à l’arrêt du fait d’opérations d’entretien retardées, des mouvements de grève affectaient notamment les centrales arrêtées et menaçaient évidemment la production électrique de la France qui déjà est contrainte d’importer de l’électricité.

Commencé le 13 septembre, le mouvement de grève s’est étendu au fil des semaines, jusqu’à toucher ce vendredi matin 12 centrales sur les 18 que compte le parc nucléaire français.
À l’occasion de négociations, direction d’EDF a proposé 5 % d’augmentation pour les bas salaires jusqu’aux agents de maîtrise . L’encadrement s’est vu proposer 2,5 % d’augmentation accompagnés de primes dont le montant reste à finaliser. Les quatre syndicats représentatifs (CGT, FO, CFDT et CFE-CGC) ont jusqu’au jeudi 27 octobre pour valider cet accord. Ce qui correspond à une deuxième étape, après un accord de branche sur des augmentations dans les industries électriques et gazières, signé lundi par la CGT, la CFDT et FO, mais non par la CFE-CGC.

Les syndicats ont sans doute bien fait de donner un accord de principe à cette proposition de la direction. En effet le risque de coupures de l’électricité aurait pu certainement retourner l’opinion contre des salariés qui ne sont pas les plus désavantagés. Et par ailleurs compte tenu de la situation financière catastrophique d’EDF, ces augmentations seront payées par l’usager et où le contribuable.

Edf- Nucléaire : un accord salarial avec les syndicats

Edf- Nucléaire : un accord salarial avec les syndicats

Alors qu’environ la moitié des centrales nucléaires sont à l’arrêt du fait d’opérations d’entretien retardées, des mouvements de grève affectaient notamment les centrales arrêtées et menaçaient évidemment la production électrique de la France qui déjà est contrainte d’importer de l’électricité.

Commencé le 13 septembre, le mouvement de grève s’est étendu au fil des semaines, jusqu’à toucher ce vendredi matin 12 centrales sur les 18 que compte le parc nucléaire français.
À l’occasion de négociations, direction d’EDF a proposé 5 % d’augmentation pour les bas salaires jusqu’aux agents de maîtrise . L’encadrement s’est vu proposer 2,5 % d’augmentation accompagnés de primes dont le montant reste à finaliser. Les quatre syndicats représentatifs (CGT, FO, CFDT et CFE-CGC) ont jusqu’au jeudi 27 octobre pour valider cet accord. Ce qui correspond à une deuxième étape, après un accord de branche sur des augmentations dans les industries électriques et gazières, signé lundi par la CGT, la CFDT et FO, mais non par la CFE-CGC.

Les syndicats ont sans doute bien fait de donner un accord de principe à cette proposition de la direction. En effet le risque de coupures de l’électricité aurait pu certainement retourner l’opinion contre des salariés qui ne sont pas les plus désavantagés. Et par ailleurs compte tenu de la situation financière catastrophique d’EDF, ces augmentations seront payées par l’usager et où le contribuable.

Santé : la formation des internes dans les déserts médicaux contestée par la confédération des syndicats médicaux français !

Santé : la formation des internes dans les déserts médicaux contestée par la confédération des syndicats médicaux français !

 

Le gouvernement envisage que la dernière année de formation des internes s’exerce dans les déserts médicaux. Il faut noter qu’immédiatement la confédération des syndicats médicaux français a pris une position très corporatiste pour contester cette proposition

 

« Si cela devait déboucher sur envoyer des internes, dans des zones où il n’y a personne, ils arrêteront médecine« , a alerté samedi 24 septembre sur franceinfo Luc Duquesnel, médecin généraliste en Mayenne et président des généralistes de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), alors que le gouvernement souhaite mettre en place une quatrième année d’internat supplémentaire pour les étudiants de médecine générale en les incitant à la réaliser dans des déserts médicaux.

franceinfo : Que pensez-vous de cette idée avancée par le ministre de la Santé ?

Luc Duquesnel : Une quatrième année d’internat, entre autres pour les médecins généralistes, mais aussi pour les autres spécialités médicales, cela doit être une année professionnalisante. Cela veut donc dire que l’on ne va pas envoyer ces médecins là où il n’y a plus médecins depuis deux ou trois ans dans les déserts médicaux. C’est une année de formation. Ils sont toujours internes. Dans des zones avec une faible démographie médicale, ils devront être accueillis dans des maisons médicales, dans des maisons de santé pluri-professionnelles. C’est indispensable. Quand j’étais interne, si on m’avait lâché tout seul dans une campagne, j’aurais choisi un autre métier où j’aurais été médecin salarié ou médecin hospitalier. Il ne s’agit pas de les mettre en danger. On a besoin d’être entouré par d’autres collègues. Je tiens à rappeler que les déserts médicaux, ce ne sont pas que les zones rurales. Paris est un désert médical en médecins généralistes. Donc ce sont aussi les zones urbaines.( !)

Donc est-ce que cette quatrième année est une bonne idée ?

Non. Je pense que c’est mal présenté. Et la façon dont certains élus en parlent, ils ont l’impression que dans leur village, où il n’y a plus de médecins depuis trois ans, on va avoir tout d’un coup un interne en quatrième année qui va débarquer chez eux. Non, cela ne doit pas être ça, très clairement. Par contre, il y a des zones où l’on manque énormément de médecins. Durant cette année professionnalisante, ils doivent être entourés d’un ou deux médecins. C’est aussi permettre aux territoires de s’organiser. Mais si cela devait déboucher sur envoyer des internes, qui ne sont pas encore médecins, dans des zones où il n’y a personne, ils arrêteront médecine.

Que faut-il faire pour trouver une solution à ces déserts médicaux ?

La situation démographique d’aujourd’hui est le fruit de décisions qui sont prises depuis 35 ou 40 ans par des hommes politiques. Ce sont les mêmes qui, aujourd’hui, veulent de la coercition, qui nous ont amenés dans la situation où l’on est aujourd’hui. D’un autre côté, la situation n’est pas acceptable en termes d’accès aux soins. Ces internes, beaucoup d’entre eux n’ont travaillé qu’à l’hôpital. Il faut leur montrer ce que c’est que d’être médecin en ambulatoire, la médecine libérale. Donc cette quatrième année doit permettre de travailler avec d’autres médecins dans des zones à faible démographie médicale et de découvrir ce qu’est l’exercice libéral. Après ça, il y a plein d’autres solutions. C’est aussi travailler avec d’autres professionnels de santé, avec des infirmières de pratiques avancées, embaucher des assistants médicaux. On sait très bien que pour les dix ou treize ans à venir, le nombre de médecins va encore continuer à diminuer. Donc, cela veut dire modifier nos organisations professionnelles pour prendre en charge plus de patients, parce que la situation actuelle en termes d’accès aux soins n’est plus acceptable

Le Pen aussi chez les sympathisants des syndicats !

Le Pen aussi chez les sympathisants des syndicats !

 

Preuve que les anciens clivages sociologiques sont de moins en moins pertinents, des sympathisants des syndicats traditionnellement opposés à l’extrême droite commencent à voter pour Marine Le Pen. Selon l’enquête réalisée par Harris Interactive à l’issue du 1er tour de la Présidentielle auprès de 6500 personnes inscrites sur les listes électorales, plus d’un sympathisant sur cinq d’un syndicat de salariés a déposé ce dimanche dans l’urne un bulletin Marine Le Pen. Précisément 21%, soit 8 points de plus qu’en 2017.

La percée de la candidate d’extrême droite est particulièrement nette à la CGT où elle a séduit désormais 22% des militants, contre 15% il y a 5 ans, mais également chez FO (31% aujourd’hui, versus 24% en 2017) et à la CFTC (29%, contre 14% le 23 avril 2017). Plus surprenant, Marine Le Pen a également séduit ce dimanche 15% des sympathisants CFDT, soit deux fois plus qu’il y a 5 ans.

Ces résultats interpellent quand on connaît la position des principaux syndicats de salariés, CFDT et CGT en tête dont la lutte contre l’extrême droite fait partie de l’ADN, à l’égard du Rassemblement national

Manif des syndicats gauchistes : une mobilisation insignifiante

Manif des syndicats gauchistes : une mobilisation insignifiante

 

La participation à la grève et aux manifestations du jeudi 27 janvier a été tellement insignifiante que très peu de médias en rendent compte.

« Plus de 150 000 » personnes se seraient mobilisées lors de 170 manifestations et rassemblements, selon la CGT. En faite nettement moins que la moitié.

À Paris , la participation était très faible, quelques milliers de personnes. A Marseille,  2 500, selon la préfecture de police .

A Lyon, environ 1 500 personnes, selon la police, ont aussi défilé dans un froid glacial à la mi-journée, avec des messages comme : « c’est notre travail qui crée les richesses », tandis qu’ils étaient 1 500, selon la police, à Rennes, 2 500, selon les syndicats.

A Lille, plusieurs centaines de personnes se sont également réunies, sous la bruine, tandis qu’à Calais, les manifestants étaient 150 à 200.

A Strasbourg, plusieurs centaines de personnes (600 selon la préfecture, 700 selon les organisateurs) manifestaient aussi dans l’après-midi, et environ 500 à Besançon, derrière une banderole « Notre pouvoir d’achat part en fumée. Ras le bol ! ». Les manifestants étaient quelque 600 à Dijon, tandis qu’en Corse la mobilisation était faible, avec environ 150 personnes à Bastia, selon les autorités.

Les syndicats déplorent qu’il n’y ait eu aucun « coup de pouce » au smic au cours du quinquennat, au-delà des augmentations automatiques, ni de relèvement du point d’indice pour les fonctionnaires. Ils demandent une augmentation du smic et du point d’indice et, plus généralement, de tous les salaires, allocations et pensions de retraite, dans un contexte de forte inflation (+ 2,8 % sur un an en décembre) et de dividendes record.

Le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, est lui aussi favorable à la revalorisation des salaires. « Heureusement qu’il y a eu la puissance publique pour financer l’économie pendant cette période. Le patronat, il faut qu’il comprenne que, maintenant, il faut rendre un peu », a-t-il affirmé jeudi sur Europe 1. Mais le premier syndicat français ne joindra pas ses forces à l’intersyndicale jeudi, car « le fourre-tout ne marche pas ». En outre, la CFDT n’apprécie guère le radicalisme des syndicats gauchistes.

Les syndicats gauchistes encore en grève ce jeudi

Les syndicats gauchistes encore en grève ce jeudi

C’est tout juste si l’appel des syndicats gauchistes pour encore une nouvelle grève ce jeudi a fait l’objet d’une information dans les médias. Et pour cause, la participation risque d’être complètement insignifiante  et même ridicule. D’une certaine manière,  c’est toujours le même scénario assez pitoyable. Le mouvement syndical quand il est uni réussit parfois une mobilisation assez significative puis les syndicats gauchistes décident de renouveler et de renouveler sans cesse la même recette. Résultat tout finit en eau de boudin avec une participation indigne qui insulte le syndicalisme et le tue à petit feu.( Notons que c’est la même stratégie d’échec qui a été choisi dans le milieu hospitalier récemment).

On comprend certes les motifs de mécontentement notamment ceux découlant de la hausse de l’inflation mais ce n’est pas des mouvements ultra minoritaires manipulés par les gauchistes qu’on parviendra à persuader les Français de se lancer dans des stratégies aussi aventureuses que la grève à répétition plus politique que syndicale.

Les syndicats gauchistes auraient décidé de tuer le syndicalisme qu’il ne s’y prendrait pas autrement. D’ailleurs aujourd’hui dans le contexte syndical français, ce sont les syndicats réformistes qui sont devenus majoritaires.

Baisse des tarifs EDF : les syndicats demandent une compensation

Baisse des tarifs EDF : les syndicats demandent une compensation

Les représentants syndicaux des salariés au conseil d’administration d’EDF  réclament que l’Etat compense « intégralement » le coût des mesures de réduction de tarif pour le groupe.

« (…) nous demandons à l’Etat actionnaire de compenser intégralement le coût du soutien provisoire demandé à EDF » pour limiter la hausse des prix de l’électricité, ajoutent-ils, jugeant que « d’évidence, EDF vend à perte » sa production électrique nucléaire.

« Nous refusons que ce soit le Groupe EDF qui assume, seul, encore et toujours, les risques de marché alors que c’est aussi lui seul qui assume tous les risques industriels. »

À noter qu’aux difficultés financières d’EDF s’ajoutent des problèmes d’entretien qui paralyse plusieurs réacteurs Actuellement, sur les 56 réacteurs du parc nucléaire français, cinq sont ainsi à l’arrêt à cause de problèmes de corrosion identifiés ou soupçonnés sur un circuit de sécurité, plus autant à l’arrêt pour d’autres raisons.

Ces cinq réacteurs représentent à eux seuls environ 12% de la capacité nucléaire française. Cela a conduit EDF à revoir en baisse sa prévision de production nucléaire jeudi soir. Ces arrêts non prévus accroissent un peu plus la tension sur la sécurité d’approvisionnement électrique cet hiver en France, alors que la disponibilité du parc est déjà faible avec au total 10 réacteurs arrêtés.

À noter que plusieurs sont également liés au report d’entretien de certaines centrales du fait de la crise sanitaire.

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