Archive pour le Tag 'syndicale'

JO et Irresponsabilité syndicale : la CGT dépose un préavis de grève

JO et Irresponsabilité syndicale : la CGT dépose un préavis de grève

Encore une décision qui ne grandira pas l’image du syndicalisme avec cette décision de la CGT de déposer un préavis de grève pour les JO. Et en plus pour couvrir les arrêts de travail de la fonction publique assez justement mise en cause quant à son efficacité globale et surtout à son coût. En 20, ans la France a créé environ 1 million de postes supplémentaires de fonctionnaires pour atteindre maintenant 5,5 millions ( soit plus que la population et plus que dans le privé). Et alors que la qualité laisse à désirer.

Si le droit de grève demeure une liberté fondamentale, il n’implique pas pour autant que soit négligé tout esprit de responsabilité vis-à-vis d’événements qui mettent en cause la vie du pays. Les JO sont en effet un événement tout à fait exceptionnel sur le plan sportif bien sûr mais aussi économique et politique.

Les gauchistes qui se marquent à la culotte dans certaines organisations participent à la dégradation de l’image et du rôle du syndicalisme mais aussi portent atteinte  l’attractivité du pays.

Cette annonce survient au lendemain du lancement des négociations entre le gouvernement et les organisations syndicales sur le projet de réforme de la fonction publique.
La CGT a déposé des préavis de grève dans les trois branches de la fonction publique courant du 15 avril au 15 septembre et qui couvriront donc la période des Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et paralympiques (28 août-8 septembre), a-t-elle annoncé mercredi. «Pas de trêve olympique» a prévenu le premier syndicat de la fonction publique dans un communiqué, qui avait déjà fait savoir son intention d’appeler à la grève pendant les JO.

Ce préavis rejoint celui du deuxième syndicat de la fonction publique, Force Ouvrière (FO), qui avait également déposé début mars un préavis de grève s’étendant sur toute la période des Jeux Olympiques, réclamant une meilleure rémunération des fonctionnaires. La CFDT (3e syndicat) et l’Unsa (4e) ont à l’inverse fait savoir qu’ils n’appelaient à ce stade pas à la mobilisation pendant les Jeux olympiques, la secrétaire générale de la CFDT assurant début mars que la confédération n’avait «aucune envie de gâcher ce moment festif.»

«Tout le pays souhaite qu’il n’y ait pas de grèves» pendant les Jeux olympiques, avait martelé début mars le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini. Il avait alors jugé «très inexacte» l’affirmation des syndicats selon laquelle il n’y aurait pas de dialogue avec le gouvernement pour préparer les Jeux olympiques et confirmé que les agents publics mobilisés pendant les JO toucheraient des primes de 500, 1.000 voire 1.500 euros, en fonction de leur degré d’implication et de l’impact de l’évènement sur leur métier. «Nous avons pu constater qu’ici aussi de l’argent coulait à flots (…) avec une masse salariale de 584,8 millions d’euros pour seulement une trentaine de dirigeants du comité d’organisation des JOP 2024», dénonce de son côté la CGT .

Social-Irresponsabilité syndicale : la CGT dépose un préavis de grève pour les J.O.

Social-Irresponsabilité syndicale : la CGT dépose un préavis de grève pour les J.O.

Encore une décision qui ne grandira pas l’image du syndicalisme avec cette décision de la CGT de déposer un préavis de grève pour les JO. Et en plus pour couvrir les arrêts de travail de la fonction publique assez justement mise en cause quant à son efficacité globale et surtout à son coût. En 20, ans la France a créé environ 1 million de postes supplémentaires de fonctionnaires pour atteindre maintenant 5,5 millions ( soit plus que la population et plus que dans le privé). Et alors que la qualité laisse à désirer.

Si le droit de grève demeure une liberté fondamentale, il n’implique pas pour autant que soit négligé tout esprit de responsabilité vis-à-vis d’événements qui mettent en cause la vie du pays. Les JO sont en effet un événement tout à fait exceptionnel sur le plan sportif bien sûr mais aussi économique et politique.

Les gauchistes qui se marquent à la culotte dans certaines organisations participent à la dégradation de l’image et du rôle du syndicalisme mais aussi portent atteinte  l’attractivité du pays.

Cette annonce survient au lendemain du lancement des négociations entre le gouvernement et les organisations syndicales sur le projet de réforme de la fonction publique.
La CGT a déposé des préavis de grève dans les trois branches de la fonction publique courant du 15 avril au 15 septembre et qui couvriront donc la période des Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et paralympiques (28 août-8 septembre), a-t-elle annoncé mercredi. «Pas de trêve olympique» a prévenu le premier syndicat de la fonction publique dans un communiqué, qui avait déjà fait savoir son intention d’appeler à la grève pendant les JO.

Ce préavis rejoint celui du deuxième syndicat de la fonction publique, Force Ouvrière (FO), qui avait également déposé début mars un préavis de grève s’étendant sur toute la période des Jeux Olympiques, réclamant une meilleure rémunération des fonctionnaires. La CFDT (3e syndicat) et l’Unsa (4e) ont à l’inverse fait savoir qu’ils n’appelaient à ce stade pas à la mobilisation pendant les Jeux olympiques, la secrétaire générale de la CFDT assurant début mars que la confédération n’avait «aucune envie de gâcher ce moment festif.»
«De l’argent coulait à flots»
«Tout le pays souhaite qu’il n’y ait pas de grèves» pendant les Jeux olympiques, avait martelé début mars le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini. Il avait alors jugé «très inexacte» l’affirmation des syndicats selon laquelle il n’y aurait pas de dialogue avec le gouvernement pour préparer les Jeux olympiques et confirmé que les agents publics mobilisés pendant les JO toucheraient des primes de 500, 1.000 voire 1.500 euros, en fonction de leur degré d’implication et de l’impact de l’évènement sur leur métier. «Nous avons pu constater qu’ici aussi de l’argent coulait à flots (…) avec une masse salariale de 584,8 millions d’euros pour seulement une trentaine de dirigeants du comité d’organisation des JOP 2024», dénonce de son côté la CGT mercredi.

Irresponsabilité syndicale : la CGT dépose un préavis de grève pour les J.O.

Irresponsabilité syndicale : la CGT dépose un préavis de grève pour les J.O.

Encore une décision qui ne grandira pas l’image du syndicalisme avec cette décision de la CGT de déposer un préavis de grève pour les JO. Et en plus pour couvrir les arrêts de travail de la fonction publique assez justement mise en cause quant à son efficacité globale et surtout à son coût. En 20, ans la France a créé environ 1 million de postes supplémentaires de fonctionnaires pour atteindre maintenant 5,5 millions ( soit plus que la population et plus que dans le privé). Et alors que la qualité laisse à désirer.

Si le droit de grève demeure une liberté fondamentale, il n’implique pas pour autant que soit négligé tout esprit de responsabilité vis-à-vis d’événements qui mettent en cause la vie du pays. Les JO sont en effet un événement tout à fait exceptionnel sur le plan sportif bien sûr mais aussi économique et politique.

Les gauchistes qui se marquent à la culotte dans certaines organisations participent à la dégradation de l’image et du rôle du syndicalisme mais aussi portent atteinte  l’attractivité du pays.

Cette annonce survient au lendemain du lancement des négociations entre le gouvernement et les organisations syndicales sur le projet de réforme de la fonction publique.
La CGT a déposé des préavis de grève dans les trois branches de la fonction publique courant du 15 avril au 15 septembre et qui couvriront donc la période des Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et paralympiques (28 août-8 septembre), a-t-elle annoncé mercredi. «Pas de trêve olympique» a prévenu le premier syndicat de la fonction publique dans un communiqué, qui avait déjà fait savoir son intention d’appeler à la grève pendant les JO.

Ce préavis rejoint celui du deuxième syndicat de la fonction publique, Force Ouvrière (FO), qui avait également déposé début mars un préavis de grève s’étendant sur toute la période des Jeux Olympiques, réclamant une meilleure rémunération des fonctionnaires. La CFDT (3e syndicat) et l’Unsa (4e) ont à l’inverse fait savoir qu’ils n’appelaient à ce stade pas à la mobilisation pendant les Jeux olympiques, la secrétaire générale de la CFDT assurant début mars que la confédération n’avait «aucune envie de gâcher ce moment festif.»
«De l’argent coulait à flots»
«Tout le pays souhaite qu’il n’y ait pas de grèves» pendant les Jeux olympiques, avait martelé début mars le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini. Il avait alors jugé «très inexacte» l’affirmation des syndicats selon laquelle il n’y aurait pas de dialogue avec le gouvernement pour préparer les Jeux olympiques et confirmé que les agents publics mobilisés pendant les JO toucheraient des primes de 500, 1.000 voire 1.500 euros, en fonction de leur degré d’implication et de l’impact de l’évènement sur leur métier. «Nous avons pu constater qu’ici aussi de l’argent coulait à flots (…) avec une masse salariale de 584,8 millions d’euros pour seulement une trentaine de dirigeants du comité d’organisation des JOP 2024», dénonce de son côté la CGT mercredi.

Social- Grèves pendant les JO : l’irresponsabilité syndicale totale

Social- Grèves pendant les JO : l’irresponsabilité syndicale totale

 

Il est clair que les syndicats gauchistes se font la courte échelle en matière de radicalité. Ainsi après le syndicat Sud, c’est au tour de la CGT de menacer de faire grève pendant les JO. Un événement sportif, sociétal et touristique, une  sorte de vitrine française.

On objectera que si la France est encore en grève au moment des JO c’est que vraisemblablement ce désordre reflète le très haut niveau de conflictualité habituel du pays. Un pays qui ne sait pas gérer un dialogue serein et pertinent. La responsabilité en incombe à l’État surtout depuis Macon qui a tout fait pour éviter le dialogue syndical mais aussi au syndicat gauchiste qui le toute façon ne recherche pas l’intérêt des salariés mais un mécontentement encore plus ample pour nourrir l’illusoire révolution.

D’une certaine manière, plus les syndicats s’affaiblissent et plus les organisations gauchistes m’ont indemnes d’un cran dans la radicalité se discréditant un peu plus tant auprès de l’opinion publique que les salariés.
Pas étonnant si désormais les syndicats réformistes sont devenus majoritaires dans le pays. Le discours démagogique, corporatistes voire poujadistes ne passent plus. Des discours simplistes et même caricaturaux à l’image de la médiocrité des responsables syndicaux qui les portent.

La CGT, mécontente de l’état du dialogue social, va donc déposer début avril des préavis de grève dans les trois fonctions publiques pour la période couvrant les Jeux olympiques

À noter l’ambiguïté et l’hypocrisie du discours:

« Nous voulons que le gouvernement prenne les mesures immédiatement pour assurer la réussite des Jeux à laquelle la CGT travaille depuis des années. Pour cela, il faut enfin que nos alertes soient entendues et que les jeux soient préparés d’un point de vue social », a déclaré Sophie Binet sur Franceinfo, quelques jours après avoir adressé un « carton rouge » et demandé la tenue d’une table ronde au gouvernement.

« Les Jeux, c’est des centaines de milliers de travailleuses et travailleurs qui sont percutés », a exposé la leader syndicaliste.

Les syndicats sont sans doute font fondée à demander des aménagements et des progrès des conditions sociales percutées par les jeux mais ils perdent évidemment en crédibilité quand il menace directement de désorganiser les jeux par leur grève.

 

Des Grèves pendant les JO : l’irresponsabilité syndicale totale

Des Grèves pendant les JO : l’irresponsabilité syndicale totale

 

Il est clair que les syndicats gauchistes se font la courte échelle en matière de radicalité. Ainsi après le syndicat Sud, c’est au tour de la CGT de menacer de faire grève pendant les JO. Un événement sportif, sociétal et touristique, une  sorte de vitrine française.

On objectera que si la France est encore en grève au moment des JO c’est que vraisemblablement ce désordre reflète le très haut niveau de conflictualité habituel du pays. Un pays qui ne sait pas gérer un dialogue serein et pertinent. La responsabilité en incombe à l’État surtout depuis Macon qui a tout fait pour éviter le dialogue syndical mais aussi au syndicat gauchiste qui le toute façon ne recherche pas l’intérêt des salariés mais un mécontentement encore plus ample pour nourrir l’illusoire révolution.

D’une certaine manière, plus les syndicats s’affaiblissent et plus les organisations gauchistes m’ont indemnes d’un cran dans la radicalité se discréditant un peu plus tant auprès de l’opinion publique que les salariés.
Pas étonnant si désormais les syndicats réformistes sont devenus majoritaires dans le pays. Le discours démagogique, corporatistes voire poujadistes ne passent plus. Des discours simplistes et même caricaturaux à l’image de la médiocrité des responsables syndicaux qui les portent.

La CGT, mécontente de l’état du dialogue social, va donc déposer début avril des préavis de grève dans les trois fonctions publiques pour la période couvrant les Jeux olympiques

À noter l’ambiguïté et l’hypocrisie du discours:

« Nous voulons que le gouvernement prenne les mesures immédiatement pour assurer la réussite des Jeux à laquelle la CGT travaille depuis des années. Pour cela, il faut enfin que nos alertes soient entendues et que les jeux soient préparés d’un point de vue social », a déclaré Sophie Binet sur Franceinfo, quelques jours après avoir adressé un « carton rouge » et demandé la tenue d’une table ronde au gouvernement.

« Les Jeux, c’est des centaines de milliers de travailleuses et travailleurs qui sont percutés », a exposé la leader syndicaliste.

Les syndicats sont sans doute font fondée à demander des aménagements et des progrès des conditions sociales percutées par les jeux mais ils perdent évidemment en crédibilité quand il menace directement de désorganiser les jeux par leur grève.

 

Retraites : La renaissance des gauchistes pour tuer l’unité syndicale

Retraites : La renaissance des gauchistes pour tuer l’unité syndicale

Il est clair que les syndicats ont fait preuve d’un grand esprit de responsabilité au cours des mois précédentes pour manifester avec force leur opposition à la réforme des retraites. Il y a longtemps que le mouvement syndical n’avait pas retrouvé une telle unité. Au-delà même du mouvement contre la réforme des retraites, on peut considérer que les syndicats ont reconquis une grande crédibilité auprès de l’opinion. Ce sera d’ailleurs sans doute le principal résultat pour l’instant de l’action de l’intersyndicale dont le poids désormais va peser autrement sur les négociations sociales plus globales sur la problématique plus générale du travail.

Il est clair qu’une telle unité qui suppose évidemment analyse, compromis mais aussi résultat ne plaît pas aux militants révolutionnaires de l’extrême gauche. Pour ces derniers la stratégie , c’est la révolution. La plupart d’ailleurs se réfèrent clairement à l’idéologie communiste notamment au sein de Sud rail.

Le plus ridicule dans l’affaire que c’est que ce sont encore des militants de Sud rail qui semblent à la tête d’un mouvement gauchiste qui prend forme d’une part pour dénoncer la stratégie de l’intersyndicale, d’autre part pour proposer la grève reconductible. En effet cette grève reconductible a bien été mise en application à la SNCF mais l’échec a été total en terme de mobilisation et de résultats. Pire les mouvements complètement anarchiques de Sud rail en général porte des coups fatals à une entreprise très fragile et soutenue à bout de bras financièrement par l’État.

Pour contourner ce gauchisme anachronique, la SNCF est contrainte progressivement de contourner les règles de l’entreprise pour développer des formes de sous-traitance.
Bref ce gauchisme, véritable maladie infantile du syndicalisme est le pire poison de l’unité et de l’efficacité syndicale. Face à l’intersyndicale désormais, des militants plus radicaux souhaitent donc s’organiser pour faire émerger une grève générale reconductible.

D’après le JDD, Laura Varlet ne veut plus jouer à saute-mouton. Comme plusieurs militants, la cheminote de Sud-Rail remet en cause la stratégie de l’intersyndicale qui, dans la contestation contre la réforme des retraites, a choisi d’espacer les journées de grève . D’où la comparaison, dans le milieu syndical, à cette gymnastique de cours de récréation. « Si nous avions mis les 13 journées de grève (19 et 31 janvier, 7, 11 et 16 février, 7, 11, 15, 23 et 28 mars, 6 et 13 avril, 1er mai, NDLR) à la suite, la France aurait été à l’arrêt », estime-t-elle et, par ricochet, le gouvernement aurait été obligé de retirer la réforme.!!!!

Le problème évidemment c’est que ces gauchistes qui ne sont pas capables de mobiliser dans leur entreprise transferent leurs fantasmes révolutionnaires sur l’ensemble du pays !

Pouvoir d’achat: CGT et Sud sabotent par avance la réplique syndicale

Pouvoir d’achat: CGT et Sud sabotent par avance la réplique syndicale

 

Alors qu’une rencontre est prévue lundi au siège de Force ouvrière pour réunir tous les syndicats à propos de la réplique à envisager pour soutenir le pouvoir d’achat, la CGT et Sud par avance décident  seuls d’une journée d’action le 29 novembre.

On voudrait saboter par avance l’unité et le succès de la réplique syndicale qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

Il est clair que ces organisations sont depuis longtemps noyautées par les activistes gauchistes dont l’objet n’est pas évidemment la réussite syndicale mais d’engager la lutte politique pour la révolution, contre le capitalisme, contre l’impérialisme.
Bref des organisations qui sont davantage politiques que syndicales et qui ont largement affaibli et discrédité les syndicats au point que leurs  agitations politiciennes ne recueillent plus que le soutien d’une extrême minorité des salariés. (Les syndicats réformistes sont d’ailleurs largement majoritaires)

D’une certaine manière cet extrémisme irresponsable fait de ces organisations radicales les alliés objectifs du pouvoir.

La CGT et Solidaires ont donc appelé ce jeudi 7 juillet à « une journée de grève interprofessionnelle » le jeudi 29 septembre qui sera notamment axée sur les salaires.

Cette journée d’action « doit s’inscrire dans une mobilisation large et dans la durée », soulignent les deux syndicats dans un communiqué commun « pour les salaires ».

Ils justifient leur appel « par des mesures gouvernementales annoncées sur le pouvoir d’achat qui sont en dessous de la situation de paupérisation de la population » ou encore « l’annonce d’une poursuite d’une réforme des retraites injuste qui exige de travailler plus ».

Les deux organisations font cette annonce sans attendre la tenue d’une réunion de tous les syndicats sur le thème du pouvoir d’achat prévue lundi au siège de Force ouvrière.

Assurances chômage ; la cacophonie syndicale

Assurances chômage ; la cacophonie syndicale

 

 

On voit mal quel pourrait être la réplique unitaire des syndicats pour manifester leur mécontentement vis-à-vis de la réforme de l’assurance-chômage. Ils ne sont même pas parvenus à se rencontrer lundi comme c’était prévu. Au-delà des questions de calendrier qui ne sont qu’un prétexte, il y a bien sûr des divergences assez fondamentales entre les organisations. D’un côté, il y a les purs et durs de la gauche extrême qui ne veut strictement rien changer. De l’autre des syndicats réformistes aujourd’hui majoritaires mais qui ont aussi du mal à se faire entendre et à mobiliser De toute manière, il semble bien que les syndicats sont déjà conscients d’avoir perdu la partie et ne veulent pas en faire des tonnes sur la question. La faible mobilisation qui pourrait en résulter porterait plutôt atteinte à leur crédibilité. Il y aura  donc quelques rassemblements mais dans la plus grande désunion. Une désunion sur les formes d’action, aussi sur les propositions concernant l’assurance-chômage mais plus encore sur la conception du syndicalisme. D’un côté on trouve les syndicats d’inspiration plus ou moins marxistes et populistes qui refusent systématiquement toute évolution. De l’autre côté, des syndicats réformistes mais qui ne sont guère plus écoutés par un pouvoir qui veut écraser tous les corps intermédiaires et transformer la Ve République en une sorte d’autocratie macronienne.  Un phénomène largement responsable de l’émergence de mouvements spontanés comme les gilets jaunes et qui risquent d’en produire d’autres peut-être à l’occasion de la réforme des retraites.

Grève SNCF : unité syndicale….. Jusqu’au 28 juin

Grève SNCF : unité syndicale….. Jusqu’au 28 juin

 

 

Il est vraisemblable que l’unit syndicale ne tiendra pas au-delà du 28 juin dernier jour d’action  prévu pas intersyndicale ; de toute manière la mobilisation va s’éteindre progressivement d’autant que les divergences  sont nettement apparues entre les différents syndicats. Le début du conflit le 3 avril. La CGT, CFDT, l’UNSA et Sud Rail se rencontraient pour une nouvelle réunion sur l’avenir de la grève intermittente annoncée initialement pour durer jusqu’au 28 juin. Le climat est toutefois particulièrement tendu entre les quatre organisations. Sud Rail, la CGT et l’UNSA reprochent à la CFDT d’avoir annoncé sans concertation qu’elle souhaitait une trêve de la grève pendant la semaine du baccalauréat afin d’acheminer les jeunes vers les épreuves. Pour le secrétaire fédéral de Sud Rail, Bruno Poncet, il faut “mettre la pression sur le gouvernement” pour “gagner le retrait de cette réforme” plutôt que de parler de suspension. Il a fait savoir pendant la réunion qu’il “ne voyait pas l’intérêt d’une interfédérale” si la CFDT maintenait son appel. L’UNSA, pour sa part, lui reproche sa volte-face sur le sujet, alors qu’elle avait elle-même fait cette proposition lors de la dernière rencontre intersyndicale. Elle estime que la CFDT met “en porte-à-faux” l’union syndicale. “Nous, on a toujours eu cette volonté de travailler jusqu’au bout du conflit en intersyndicale. Aujourd’hui, force est de constater que certains ont pris un autre chemin”, a déclaré le secrétaire général de la fédération, Roger Dillenseger. Plusieurs dizaines de cheminots grévistes se sont retrouvés devant les locaux de la SNCF où se tient cette rencontre, dans le dixième arrondissement de Paris, pour manifester leurs craintes face à un arrêt possible du mouvement. Certains ont tenté de forcer l’entrée du bâtiment. A l’issue de la rencontre, la CGT-Cheminots a voulu se montrer rassurante quant à la force du mouvement. “Les organisations syndicales, CGT, UNSA, Sud Rail et CFDT ont analysé l’état du rapport de force qui démontre que les cheminots sont toujours hostiles à la réforme”, a déclaré son secrétaire général, Laurent Brun. Il a appelé les cheminots à “se mobiliser massivement” sur la journée du 28 juin, dernière date prévue de la grève, pour montrer qu’ils restaient “déterminés” et a prévenu que si la tripartite du 15 juin était “improductive”, de nouvelles mobilisations seraient programmées. Les députés français ont adopté mercredi, à une large majorité de 452 voix contre 80, la réforme de la SNCF appelée à entrer en vigueur le 1er janvier 2020. Issu de l’accord trouvé lundi en commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat, le texte doit être définitivement entériné jeudi par un vote en séance à la chambre haute.

Fournitures scolaires : plus 3.4% (Confédération syndicale des familles)

Fournitures scolaires : plus 3.4% (Confédération syndicale des familles)

L’association familles de France s’était déjà étonnée que les fournitures scolaires ne baissent pas compte tenu de la diminution du prix des matières premières. Cette fois c’est la confédération syndicale des familles qui constatent une augmentation de 3,4 % pour le budget moyen de rentrer. Ceci alors que le gouvernement indique une hausse de 01 % !  L’association  Familles de France accusait  directement les enseignes de distribution et les fabricants d’être les facteurs de cette hausse : « Sauf explications contraires fournis par les fabricants ou les distributeurs, ils ont profité d’un effet d’aubaine pour faire des marges supérieures », lâche Thierry Vidor, directeur général de l’association Familles de France: « Sur la papeterie, le cours de la matière première, la pâte à papier a chuté de 8% depuis janvier. Quant à l’élément de base pour fabriquer les fournitures non-papetières, le pétrole, celui-ci a vu sa valeur chuter d’un tiers ces derniers mois. C’est très paradoxale car pendant de nombreuses années, cette hausse au caddie nous était expliqué par l’augmentation du prix du pétrole », s’interroge Patrick Chrétien, président de l’association. L’association est également en désaccord avec l’estimation du gouvernement, qui chiffre à 0,1% la hausse du coût de la rentrée scolaire, selon un communiqué publié sur le site du ministère lundi 17 juin.  La Confédération syndicale des familles (CSF) estime à près de 3,4% la hausse du budget moyen consacré par les familles à la rentrée scolaire cette année, malgré une inflation quasi-nulle, et souligne notamment l’envolée du poste des tenues sportives.  151 euros: voici ce que coûterait la rentrée d’un enfant en CP à en croire une enquête de la Confédération syndicale des familles (CSF) publiée ce mardi. Un montant en hausse de 0,76% par rapport à l’année précédente, tandis que celle d’un collégien en 6e est évaluée à 338 euros (+3,82%). La facture grimpe à 406 euros pour un lycéen entrant en seconde générale (+4,40%), 415 euros pour une 2nde pro (+4,11%) et près de 687 euros pour un enfant en seconde de bac pro industriel (+2,04%).Ces montants peuvent sensiblement grever le budget des familles les plus modestes, souligne l’organisation, qui regroupe plusieurs associations familiales et vise à défendre les intérêts des familles et des consommateurs.

 

Gauche syndicale : manif le 8 octobre

Gauche syndicale : manif le 8 octobre

 

Une rituelle  manif de rentrée sociale à été décidée par la gauche syndicale pour le 8 octobre. Une manifestation qui risque cependant d’être peu suivie du fait de l’absence des autres syndicats mais aussi du caractère fourre-tout  des revendications. La CGT, FSU et Solidaires ont en effet appelé jeudi à une journée de mobilisation interprofessionnelle le 8 octobre et invité les autres syndicats et les organisations de jeunesse à travailler sur des initiatives communes lors d’une réunion fin août. Les trois syndicats mettent au premier rang de leurs revendications une augmentation des salaires, des pensions, des minimas sociaux et du point d’indice des fonctionnaires. Ils demandent en outre une réduction du temps de travail, la pérennisation et l’amélioration de la protection sociale et la protection des services publics. « Cédant aux pressions des puissances financières, au Medef, aux injonctions de Bruxelles, le gouvernement déroule une politique qui remet en cause notre modèle social assis sur l’égalité, la justice et la solidarité », dénoncent les trois syndicats dans un communiqué. « Accompagnées par une bataille idéologique inédite, des politiques pour l’emploi se traduisent trop souvent par des mesures de régression sociale qui vont impacter tous les salarié(e)s », ajoutent-ils.

 

« Interdire l’appartenance syndicale des magistrats »(Ciotti )

 

« Interdire l’appartenance syndicale des magistrats »(Ciotti )

Erici Ciotti dans le JDD « Je vais déposer une proposition de loi constitutionnelle, dès la rentrée parlementaire pour supprimer tout lien de dépendance qui pourrait peser sur l’impartialité des juges. Je proposerai d’abord d’interdire l’appartenance syndicale en renouant avec l’esprit originel des magistrats, qui date de 1958..  L’affaire du mur des cons a scandalisé beaucoup de Français qui ont été choqués que des magistrats censés rendre la justice au nom du peuple expriment sous couvert de liberté syndicale des positions politiques souvent tranchées.  Je propose de renforcer les sanctions pénales. Aujourd’hui, on est dans une dépénalisation de fait de la violation du secret de l’instruction. C’est extrêmement grave que cette violation donne l’objet quasi systématiquement à des manipulations politiques et transforme une présomption d’innocence en une présomption de culpabilité médiatique. »

 




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