Sydney-Otages : encore un malade mental de l’Etat islamique
Ce qui caractérise les membres de l’Etat islamique c’est leur pathologie : pour la plupart des malades mentaux, des asociaux affamés de violence ? C’est encore le cas pour l’auteur de la prise d’otages en Australie. L’homme, identifié par la chaîne de télévision australienne ABC comme étant Man Haron Monis est un religieux autoproclamé de 49 ans, d’origine iranienne, réfugié en Australie depuis 1996. Il semble avoir agi seul et présenter une personnalité trouble. L’homme s’était fait connaître en envoyant des lettres offensantes aux parents de soldats australiens morts, pour lesquelles il avait été condamné. Il était également soupçonné d’avoir pris part à l’assassinat de son ex-femme et avait été mis en cause dans de multiples cas d’agressions sexuelles. Son ancien avocat, Manny Conditsis, a assuré à ABC que son acte ne pouvait être lié à un réseau terroriste organisé et affirmé qu’il avait agi « en personne dérangée, qui a fait quelque chose de scandaleux ». Il n’en reste pas moins qu’en pénétrant, armé d’un fusil à pompe, dans un café bondé du centre-ville de Sydney, avant de faire accrocher à une vitrine le drapeau noir utilisé par des groupes jihadistes, l’homme a mis en pratique des conseils donné de longue date par Al Qaïda et plus récemment par le groupe Etat islamique. Nick O’Brien, ancien policier de la British Special Branch devenu expert en terrorisme de l’université australienne Charles Sturt, a estimé qu’il est possible que son auteur « soit à nouveau quelqu’un qui a été inspiré par ce qu’il a vu dans les publications de l’Etat islamique » (EI). Et le professeur Clive Williams, de l’Australian National University, a ajouté : « La plupart de ces gars sont encouragés à passer à l’action de leur côté parce que l’Etat islamique a compris que si vous vous réunissez pour monter un réseau, il y a de fortes chances que vous soyez repérés ».