Archive pour le Tag 'Swift'

Trump:  » je déteste la popstar Taylor Swift  » !

Trump:  » je déteste la popstar Taylor Swift  » !

 

 «JE DÉTESTE TAYLOR SWIFT!», a écrit en lettres majuscules sur son réseau Truth Social l’ancien président, candidat au scrutin du 5 novembre. Une réaction évidemment au soutien affiché de la chanteuse à Kamala Harris.

Trump avaient laissé entendre quil pouvait compter sur le soutien de la vedette mais cette dernière a mis les choses au point. Après le débat télévisé entre Donald Trump et Kamala Harris le 10 septembre, la star de la pop de 34 ans avait officialisé sur Instagram son soutien à la candidate démocrate, «une dirigeante douée et solide» qui «se bat pour les causes et les droits auxquels je crois».

Taylor Swift avait alors incité les «plus de 18 ans» à s’enregistrer «pour voter». D’après la presse américaine, citant le site gouvernemental Vote.com, ce soutien très attendu a aussitôt déclenché la visite sur le site de plus de 400.000 personnes cherchant des informations pour s’inscrire sur les listes électorales, un processus complexe dans certains États américains.

Sanction Russie : une exclusion de SWIFT à double tranchant

Sanction Russie : une exclusion de  SWIFT à double tranchant

L’exclusion de la Russie de l’infrastructure est donc une arme à double tranchant, car si elle freine la Russie dans son développement, elle freine également l’ensemble des institutions, financières ou non, en relation commerciale avec la Russie, rappellent les professeurs de finance Aurore Burietz et Jérémie Bertrand. 

 

 

Le 26 février, deux jours après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Union européenne et ses alliés occidentaux (États-Unis, Royaume-Uni et Canada) se sont mis d’accord pour sanctionner les banques russes en les privant de leur accès à Swift (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication), une plate-forme de communication bancaire internationale. Selon Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne : « Cette action empêchera les banques d’effectuer la plupart de leurs transactions financières mondiales et, par conséquent, les exportations et importations russes seront bloquées ».

La veille, le ministre de l’Économie et des Finances français, Bruno Le Maire, avait qualifié une telle sanction « d’arme nucléaire financière » pour plomber l’économie russe et limiter ainsi le financement du conflit en Ukraine. Mais quelles sont les conséquences réelles que l’on peut attendre de cette exclusion de Swift ?

La plate-forme Swift, basée à Bruxelles, est lancée en 1973 afin de faciliter les transactions financières à l’international grâce à la standardisation des messages échangés sur ce réseau. Selon son site Internet, ce service assure « à plus de 11 000 organisations bancaires et de titres, infrastructures de marché et entreprises clientes situées dans plus de 200 pays et territoires », rapidité, confidentialité et faibles coûts de transaction pour la réalisation de paiements et transferts de fonds.

Le principe est assez simple. Chaque partie prenante au sein du réseau reçoit un identifiant unique, le BIC, qui lui permet d’être immédiatement reconnu sur le réseau et qui assure ainsi l’authenticité du message. Une fois la reconnaissance effectuée, la plate-forme a pour rôle de transférer des messages, tous uniformisés, dans le but de minimiser le temps de lecture de ces derniers, mais également d’être sûr de l’ordre demandé. Ainsi, un message Swift « MT502 provenant de CEPAFRPP » correspondra toujours à un « ordre d’achat ou de vente » en provenance de la Caisse d’épargne.

L’intérêt de la plate-forme est donc multiple : elle permet d’assurer rapidement le paiement ou transfert de fonds d’une organisation vers une autre, tout cela en minimisant les coûts de transaction, grâce à l’uniformisation des messages et identifiants.

Elle joue également un rôle clé en matière de lutte contre la criminalité financière en permettant aux institutions financières de pouvoir échanger des informations financières de manière efficace. Ainsi, la plate-forme Swift est devenue un outil essentiel pour les institutions financières, surtout dans le cadre de transactions à l’échelle internationale. Comme le démontrent nos recherches, les banques ont une préférence pour les transactions domestiques considérées comme moins risquées car la collecte et l’analyse des informations sont plus faciles.

La Russie est un acteur majeur de cette plate-forme avec environ 300 membres, ce qui la place en deuxième position après les États-Unis. Restreindre l’accès de ces 300 institutions à la plate-forme implique nécessairement un ralentissement important des échanges financiers avec la Russie, et donc une baisse de revenus substantielle à court terme, avec de surcroît un impact économique majeur pour l’ensemble des Russes et de tous leurs partenaires commerciaux.

Si toutes les opérations ne sont pas comptabilisées via Swift (on peut citer par exemple l’Europe qui utilise le système Sepa pour ces virements), il n’empêche que les opérations internationales les plus complexes l’utilisent. L’achat d’un produit à l’étranger repose donc presque exclusivement sur cette technologie. Cela veut donc dire que si une entreprise russe souhaite faire un achat en provenance de la France, de manière rapide, confidentielle, et presque sans coût, elle doit recourir à Swift.

Cependant, cela veut aussi dire qu’une entreprise française, souhaitant faire un achat auprès d’une entreprise russe, devra également passer par ce système. L’exclusion de la Russie de l’infrastructure est donc une arme à double tranchant, car si elle freine la Russie dans son développement, elle freine également l’ensemble des institutions, financières ou non, en relation commerciale avec la Russie.

On peut alors se demander si une telle sanction est vraiment efficace dans l’objectif qu’elle poursuit. Dans une économie mondialement globalisée, il est légitime de supposer que l’affaiblissement d’un acteur économique tel que la Russie peut avoir des répercussions sur ses partenaires économiques dans les secteurs clés du pays sanctionné, comme l’énergie.

De plus, une telle sanction peut aussi avoir des effets collatéraux pour les autres membres de la plate-forme, obligés de geler leurs communications avec leurs partenaires financiers russes. Ainsi, si, comme les experts occidentaux le prédisent, la Russie voit son PIB amputé de 7 % à la suite de cette exclusion, on peut également s’attendre à des conséquences sur le PIB de l’ensemble des partenaires commerciaux.

De plus, dans un tel cas de figure, les institutions financières russes peuvent toujours avoir recours aux systèmes de télécommunication alternatifs tels que le SPFS (System for Transfer of Financial Messages) développé par la Russie en 2014 à la suite des premières menaces de coupures. Ce système compte aujourd’hui plus de 400 membres en Russie, mais également quelques-uns en Biélorussie et en Chine, qui sont eux-mêmes sur le système SWIFT.

Ce système permettrait ainsi aux banques russes d’effectuer leurs transactions financières avec les institutions connectées sur SPFS, ces dernières passant ensuite les transactions sur le système Swift. Alors oui, l’ajout d’un intermédiaire financier à la transaction augmenterait les coûts et les délais liés à la transaction, mais cela limiterait d’autant l’efficacité de la sanction visant à limiter l’accès à des sources de financement soutenant le conflit en Ukraine.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Sanctions Ukraine : la Russie interdite du réseau interbancaire mondial Swift

Sanctions Ukraine : la Russie interdite du réseau interbancaire mondial Swift

 

Les occidentaux ont décidé d’utiliser ce qu’ils appellent l’arme atomique à savoir la coupure de la Russie avec le réseau interbancaire mondial Swift. Une mesure toutefois qui va gêner le commerce international et à laquelle  la Russie s’était préparée en accumulant or et devises étrangères.

Les occidentaux ont décidé de couper la Russie du réseau de messagerie bancaire et financière Swift, un outil sécurisant les transitions bancaires qui permet notamment le transit des ordres de paiement entre banques, les ordres de transferts de fonds de la clientèle des banques, les ordres d’achat et de vente de valeurs mobilières. Une mesure souvent qualifiée d’ »arme nucléaire économique » au regard de l’ampleur de son impact sur les relations économiques du pays puni avec le reste du monde.

En effet, les puissances occidentales ont annoncé samedi l’exclusion de plusieurs banques russes du réseau interbancaire Swif ainsi que des sanctions ciblant les réserves en devises de la banque centrale de Russie. Sont concernées « toutes les banques russes déjà sanctionnées par la communauté internationale, ainsi si nécessaire que d’autres instituts », a précisé le porte-parole du gouvernement allemand, dont le pays préside actuellement le forum du G7

Le communiqué dévoilant ces nouvelles sanctions a été endossé par les Etats-Unis, le Canada, la Commission européenne, la France, l’Italie, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Ces sanctions seront appliquées dans les prochains jours, ont déclaré les signataires. Elles prévoient également la fin des « passeports dorés » délivrés aux riches ressortissants russes et à leurs familles.

« Nous paralyserons les avoirs de la banque centrale de Russie, cela gèlera ses transactions et il lui sera impossible de liquider ses avoirs », a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Ces mesures devraient affecter sensiblement les capacités de financement de la Russie à financer sa guerre contre l’Ukraine, a-t-elle dit.

Selon le site de l’association nationale russe Rosswift, la Russie est le deuxième pays après les Etats-Unis en nombre d’utilisateurs de ce système, avec quelque 300 banques et institutions russes membres. Plus de la moitié des organismes de crédit russes sont représentés dans Swift, est-il précisé par cette source. Moscou met cependant en place ses propres infrastructures financières, que ce soit pour les paiements (cartes « Mir », voulues comme l’équivalent de Visa et Mastercard), la notation (agence Akra) ou les transferts, via un système baptisé SPFS.

Paralyser les actifs de la Banque centrale russe

Par ailleurs, Bruxelles va proposer aux pays de l’UE de « paralyser les actifs de la Banque centrale russe » afin d’empêcher Moscou d’y recourir pour financer le conflit en Ukraine, a annoncé samedi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

« Cela gèlera ses transactions financières de (la Banque centrale) et rendra impossible la liquidation de ses actifs », a-t-elle expliqué .

Reste que la Russie s’est préparée à cette sanction en accumulant des devises étrangères pour un montant de quelque 640 milliards de dollars au 18 février (soit environ le double du montant constaté en 2014, selon une note de Natixis) et d’un fonds souverain évalué à 175 milliards. De quoi potentiellement aider à financer des entreprises stratégiques en grande partie publiques, malgré les sanctions financières.

Sanctions Russie : pas de coupure pour l’instant du réseau interbancaire international Swift

Sanctions Russie : pas de coupure pour l’instant du réseau interbancaire international Swift

 

Plusieurs pays européens se sont pour l’instant opposé à la coupure du réseau interbancaire international Swift qui permet notamment le financement des échanges commerciaux. Cette arme très dissuasive est mise en réserve en attendant les réactions de Poutine suite aux sanctions de l’union européenne, de la Grande-Bretagne, et des États-Unis notamment.

De la même manière pour l’instant il n’est pas touché à la fortune de Poutine lui-même dont une partie est évidemment placée hors de Russie comme pour la plupart des dictateurs. Swift  coupé ,  porterait un coup très dur à l’économie russe, reste « une option » pour Joe Biden, qui a souligné qu’ »actuellement cela n’était pas (une) position » partagée par les Européens. Selon lui,  les autres sanctions financières annoncées jeudi par les Etats-Unis et leurs alliés avaient « autant d’impact voire plus d’impact » que cette option réclamée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Selon un diplomate européen cité par l’AFP, plusieurs Etats membres dont l’Italie, la Hongrie et Chypre s’y refusent dans l’immédiat, préférant garder cette mesure en réserve pour un futur train de sanctions.




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