Archive pour le Tag 'suspension'

Foot Marseille: Une suspension « théorique » de 15 matchs pour le président de l’OM

Foot Marseille: Une suspension « théorique » de 15 matchs pour le président de l’OM

Officiellement le président du club de foot de Marseille est suspendu pour 15 matchs. Le problème c’est que cette condamnation aura peu d’ impact dans la réalité. La suspension d’un joueur a bien entendu de lourdes conséquences mais pas celle d’un président patron de son club.  »La commission de discipline de la vie professionnelle a considéré qu’il s’agissait de propos injurieux, et un comportement en forme de manquement à la charte de l’étique et qui porte atteinte à l’image du football. Trois points ont guidé notre décision, le premier étant la rareté des propos. La commission a entendu les regrets et les excuses du président, de mémoire de commission, ce ne sont pas des termes qui ont été utilisés par d’autres acteurs au cours de ces dernières années. C’est un point essentiel dans le cadre de notre délibéré….très théorique.

 

Réforme Retraite : suspension limitée, négociations et financement

Réforme Retraite : suspension limitée, négociations et financement

À la veille du discours de politique générale prévu mardi, le Premier ministre  pourrait annoncer son plan pour traiter la délicate question des retraites;  chaque parti politique  complexifie le problème en réaffirmant ses lignes rouges. La gauche qui veut faire sauter tout de suite et définitivement des 64 ans et la droite qui ne veut pas de suspension.

Le Premier ministre devra solliciter ses talents littéraires en matière de sémantique pour trouver la formule qui permet de rediscuter pendant une période limitée  la remise sur le chantier de la question des retraites. Il sera prévu notamment une discussion entre les partenaires sociaux que Macron avait oubliés de consulter ! Il faudra terminer par la question peut-être la plus importante en tout cas la plus délicate: celle du financement d’un régime structurellement en déficit compte tenu notamment de l’évolution de la démographie et de la faiblesse de la productivité française.

Notons que les positions ne sont pas unanimes à droite puisque la présidente de l’Assemblée nationale a affirmé ne pas être opposée au principe d’une suspension de la réforme des retraites pouvoir en rediscuter.
Dans cette situation tendue, François Bayrou semble pouvoir compter sur les macronistes pour faire passer l’idée d’une suspension temporaire. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a affirmé dimanche « ne pas être opposée par principe » au fait d’« arrêter » brièvement la réforme des retraites pour en « rediscuter ».

« Moi ce qui me convient c’est qu’on rediscute. Après, s’il faut arrêter pour rediscuter avec un cycle très court de discussions, moi je n’y suis pas opposée par principe, mais ce que je veux dans ces cas-là, c’est que vraiment on soit d’accord pour mettre vraiment les choses sur la table pendant ces six mois de discussion et qu’on s’engage tous à discuter réellement, a-t-elle dit sur l’antenne de l’émission Questions politiques sur France Inter.

La droite républicaine ne facilite pas la tâche à Bayrou notamment le président du Sénat mais aussi le président du groupe parlementaire Wauquiez qui protestent contre la suspension de la réforme  et menacent aussi. Bref une sorte de guerre des lignes rouges qui tient surtout compte des futurs élections davantage que de l’intérêt général. Rien d’étonnant à ce que la classe politique soit détestée par 90 % de la population.

Bayrou : Vers une suspension provisoire pour les retraites ou vers le chaos

Bayrou : Vers une suspension provisoire pour les retraites ou vers le chaos

Il faudra que le premier ministre fasse preuve d’une grande ingéniosité pour solliciter la sémantique et trouver une formulation qui permette de satisfaire une majorité à l’Assemblée nationale. Un exercice qui paraît a priori impossible en effet à droite on milite pour le maintien intégral de la réforme des retraites et on combat son n’abrogation et même sa suspension. À l’inverse à gauche les socialistes souhaitent que la réforme soit gelée pendant une période de six mois et à l’extrême gauche que la réforme des retraites actuelle soit totalement et immédiatement supprimée.

Une formule du type suspension provisoire partielle déjà très confuse aura des difficultés à trouver une majorité à l’Assemblée nationale.

De toute manière si par hypothèse on devait passer par une motion de censure donc par un rejet des propositions du Premier ministre alors la France pourrait s’engager vers un chaos dont on maîtrise mal les conséquences. En effet l’absence d’accord sur les retraites et au-delà sur le budget pourrait faire dépendre le pays totalement des institutions financières. Voir à cet égard déjà les taux d’intérêt en hausse pour les emprunts français. Le pire évidemment ce sera l’installation d’une véritable instabilité politique pouvant déboucher sur une crise de régime et une décélération d’une croissance déjà orientée vers la stagnation comme le montre la croissance zéro du quatrième trimestre 2024

Retraite : suspension limitée, négociations et financement

Retraite : suspension limitée, négociations et financement

À la veille du discours de politique générale prévu mardi, le Premier ministre  pourrait annoncer son plan pour traiter la délicate question des retraites;  chaque parti politique  complexifie le problème en réaffirmant ses lignes rouges. La gauche qui veut faire sauter tout de suite et définitivement des 64 ans et la droite qui ne veut pas de suspension.

Le Premier ministre devra solliciter ses talents littéraires en matière de sémantique pour trouver la formule qui permet de rediscuter pendant une période citée la remise sur le chantier de la question des retraites. Il sera prévu notamment une discussion entre les partenaires sociaux que Macron avait oubliés de consulter ! Il faudra terminer par la question peut-être la plus importante en tout cas la plus délicate: celle du financement d’un régime structurellement en déficit compte tenu notamment de l’évolution de la démographie et de la faiblesse de la productivité française.

Notons que les positions ne sont pas unanimes à droite puisque la présidente de l’Assemblée nationale a affirmé ne pas être opposée au principe d’une suspension de la réforme des retraites pouvoir en rediscuter.
Dans cette situation tendue, François Bayrou semble pouvoir compter sur les macronistes pour faire passer l’idée d’une suspension temporaire. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a affirmé dimanche « ne pas être opposée par principe » au fait d’« arrêter » brièvement la réforme des retraites pour en « rediscuter ».

« Moi ce qui me convient c’est qu’on rediscute. Après, s’il faut arrêter pour rediscuter avec un cycle très court de discussions, moi je n’y suis pas opposée par principe, mais ce que je veux dans ces cas-là, c’est que vraiment on soit d’accord pour mettre vraiment les choses sur la table pendant ces six mois de discussion et qu’on s’engage tous à discuter réellement, a-t-elle dit sur l’antenne de l’émission Questions politiques sur France Inter.

La droite républicaine ne facilite pas la tâche aux centristes Bayrou notamment le président du Sénat mais aussi le président du groupe parlementaire Wauquiez qui protestent contre la suspension de la réforme  et menacent aussi. Bref une sorte de guerre des lignes rouges qui tient surtout compte des futurs élections davantage que de l’intérêt général. Rien d’étonnant à ce que la classe politique soit détestée par 90 % de la population.

Suspension de C8 la télé caniveau

Suspension de C8 la télé caniveau

Après les multiples débordement, outrances et sanctions, l’Arcom   a décidé de ne pas redonner de fréquence à la chaîne C8 sur la TNT .

Les obligations auxquelles doivent se soumettre les chaînes de télévision et les radios sont faites pour être respectées. Les contourner, c’est prendre le risque de la sanction ultime : la perte de sa fréquence. C’est la fin donc de cette télé caniveau outrancière, exhibitionniste et surtout nulle. 

Suspension du projet de dégel du corps électoral ?

 «Pause» dans le projet de dégel du corps électoral ? 

On voit mal comment macro pourrait s’en tirer sans accorder du temps au temps. Cependant il se trouve un peu coincé par l’accélération qu’il a voulu lui-même concernant le calendrier des réformes de Nouméa. La principale responsable municipale de Nouméa réclame d’ailleurs un report temporel de la modification institutionnelle.

Dans un entretien au Monde, la maire de Nouméa Sonia Lagarde, soutien d’Emmanuel Macron, réclame une «pause» dans le projet constitutionnel de dégel du corps électoral. «Je refuse de signer un accord ou de cautionner un accord, à la hâte. Aujourd’hui, pour rétablir la situation, il faut faire une pause dans la réforme institutionnelle en cours et dans ce dégel électoral, qui a été voté par le Sénat puis l’Assemblée, puisque l’on sait que c’est ça qui a mis le feu», déclare-t-elle, ajoutant : «il ne faut pas que le président de la République convoque le Congrès de Versailles. Pas maintenant. Je pense que le président l’a compris».

Assurant dans ce même entretien que ses mises en garde n’ont pas été écoutées, elle a vertement critiqué le manque de consultation en amont de la réforme du corps électoral : «Je n’ai cessé, pendant deux ans, de dire qu’il fallait, dans le cadre des discussions sur l’avenir du territoire, consulter un maximum. [...] Je n’ai jamais été entendue, jamais, jamais. Ils ont voulu discuter entre eux».

Palestiniens : la France défavorable à une suspension de l’aide

Palestiniens : la France défavorable à une suspension de l’aide

Paris est défavorable à la suspension de l’aide de l’Union européenne qui bénéficie directement aux populations palestiniennes et l’a fait savoir à la Commission européenne, a indiqué mardi le ministère français des Affaires étrangères. Le problème est cependant qu’on ne sait pas combien de cette aide va directement au palestinien. Une grande partie est souvent détournée par les organisations politiques palestiniennes. (Notons qu’ il s’agit cependant d’un phénomène qui concerne toute l’aide au développement.)

La France s’oppose à la suspension de l’aide européenne directe aux Palestiniens en réponse à l’offensive meurtrière menée par le Hamas en Israël, a déclaré le Quai d’Orsay mardi 10 octobre, indiquant en avoir fait part à la Commission européenne. Cette dernière avait indiqué lundi soir vouloir réexaminer son aide aux Palestiniens, mais Oliver Varhelyi, le commissaire européen chargé du Voisinage et de l’Elargissement, avait auparavant laissé entendre que toutes les nouvelles propositions budgétaires concernant l’aide aux Palestiniens seraient reportées jusqu’à nouvel ordre.

« Nous devons lutter de manière intraitable contre le terrorisme et le terrorisme du Hamas, mais nous ne devons pas confondre la lutte contre le terrorisme avec le droit humanitaire le plus élémentaire et le soutien aux populations civiles », a estimé mardi Emmanuel Macron.

« Procédure de revue ». « Je suis tout à fait en faveur pour qu’il y ait une procédure de revue de toutes les aides européennes qui soient apportées, mais je ne suis pas en faveur pour qu’il y ait une suspension, surtout quand cette revue et les procédures de vérification ont été effectuées, ce qui fut le cas pour notre aide », a indiqué le président de la République. La France a apporté une aide aux Palestiniens qui s’élevait à 95 millions d’euros en 2022, a précisé le Quai d’Orsay dans son communiqué.

Ces aides directes sont concentrées sur le soutien aux populations palestiniennes, dans les domaines de l’eau, de la santé, de la sécurité alimentaire et de l’éducation, a expliqué le ministère français des Affaires étrangères. « Versée notamment par le biais des Nations unies, [cette aide] bénéficie directement à la population palestinienne, à Jérusalem-Est, en Cisjordanie, à Gaza et dans les camps situés dans les pays voisins », a détaillé le Quai d’Orsay, assurant que « cette aide est pleinement conforme aux engagements de la France ».

L’Espagne s’oppose aussi au projet de suspension de l’aide de l’Union européenne aux territoires palestiniens, a également fait savoir le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares. « Cette coopération doit se poursuivre, nous ne pouvons pas confondre le Hamas, qui figure sur la liste des groupes terroristes de l’UE, avec la population palestinienne, ou avec l’Autorité palestinienne ou l’Organisation des Nations unies sur le terrain », a-t-il dit mardi dans une interview à la radio espagnole Cadena SER.

Covid-Suspension des allocations chômage au Canada pour les non vaccinés ?

Covid-Suspension des allocations chômage au Canada pour les non vaccinés ?

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La colère gronde un peu partout contre les personnes qui de façon consciente et délibérée refusent d’être vaccinées. C’est vrai en France mais aussi ailleurs. Des mesures restrictives sont décidées ici ou là pour limiter les droits des non vaccinés notamment en matière de mobilité. En France, le débat porte surtout sur les conditions d’accès à l’hôpital qui doivent demeurer égalitaires pour la plupart des médecins.

Au Canada les mesures sont plus radicales . La ministre fédérale de l’Emploi a annoncé le 30 décembre sa volonté de suspendre l’assurance emploi, équivalent des indemnités chômage au Canada, pour toutes les personnes qui auraient perdu leur travail pour refus de l’injection anti-Covid. Les aides seront ainsi réservées dorénavant aux chômeurs vaccinés, à l’exception des personnes présentant une exemption médicale. 

Démocratie africaine : suspension de Twitter au Nigéria

Démocratie africaine : suspension de Twitter au Nigéria

 

On dirait que la doctrine politique chinoise gagne du terrain en Afrique. Pas étonnant la dictature communiste contamine de plus en plus de pays africains en utilisant tous les moyens : idéologiques, diplomatiques mais aussi financiers quitte d’ailleurs à enfoncercomplètement les finances des pays considérés.

 

Il semblerait que la Chineait aussi convaincu le Nigéria de se passer de la liberté d’expression avec la suspension de Twitter au Nigéria.

L’annonce du gouvernement nigérian a très largement fait réagir les internautes sur Twitter, où une vague de messages d’indignation a déferlé. «Cette action répressive est une tentative claire de censurer la contestation et d’étouffer l’espace civique», s’est indigné Anietie Ewang, chercheuse au Nigeria pour Human Rights Watch (HRW). «C’est le summum du musellement de la liberté d’expression qui ne peut se produire que dans les dictatures», a écrit l’analyste nigérian Bulama Bukarti. «Cela restera dans l’histoire comme l’une des plus grandes erreurs de Buhari et l’un de ses plus grands désastres en matière de relations publiques», a-t-il ajouté.

L’ONG Amnesty International a appelé les autorités «à annuler immédiatement la suspension illégale et les autres projets visant à bâillonner les médias, à réprimer l’espace civique et à porter atteinte aux droits humains des Nigérians». «Cette action est clairement incohérente et incompatible avec les obligations internationales du Nigeria, notamment en vertu de la Charte africaine des droits de l’Homme», a dénoncé l’organisation.

Le Nigeria est la plus grande démocratie en Afrique, mais le gouvernement est très régulièrement pointé du doigt par les organisations de défense des droits humains.

Suspension d’AstraZeneca: une erreur politique et sanitaire

Suspension d’AstraZeneca: une erreur politique et sanitaire

 

Ne pas vacciner, c’est exposer la population vulnérable à un risque de Covid-19 grave qui est encore plus générateur de thromboses. Il apparaît bien plus fréquent d’avoir une thrombose sans vaccin que sous vaccin, dont il faut espérer que la suspension sera vite levée soulignent, dans une tribune au « Monde », les professeurs Albert-Claude Benhamou, Ismaël Elalamy et Grigorios Gerotziafas.

Tribune.

 

Un caillot, ça tue énormément ! La thrombose est la première cause de mortalité dans les pays occidentaux. En France, les maladies cardiovasculaires sont responsables de quatre cents décès par jour. L’incidence de la maladie thromboembolique veineuse (MTEV) est de 1,8 pour 1 000. La grossesse peut accroître ce risque à 4 pour 1 000, mais on n’interdit pas pour autant de tomber enceinte…

Il apparaît bien plus fréquent d’avoir une thrombose sans vaccin que sous vaccin. L’incidence rapportée à ce jour en Europe, de 30 cas pour 5 millions de sujets ayant reçu le vaccin d’AstraZeneca, est pratiquement de un pour 100 000 ! Plusieurs cas ont été aussi rapportés avec le vaccin de Pfizer-BioNTech.

Les populations actuellement vaccinées sont par définition considérées comme populations à risque de Covid-19 grave et donc présentent des comorbidités. En prenant le parti qu’il y ait une relation de cause à effet, que la réaction inflammatoire classique chez ces sujets vaccinés ait été à l’origine d’une hypercoagulabilité facilitant la survenue d’une thrombose, alors on peut imaginer qu’en l’absence de vaccin, s’ils avaient contracté la Covid-19, les conséquences auraient été bien plus dramatiques.

En effet, l’orage inflammatoire dans ce cas serait alors majeur avec une forme sévère et une incidence thrombotique de l’ordre de 30 % à 50 % et une mortalité de 20 % à 40 %.

La vaccination évite les formes graves dans plus de 85 % des cas et aucun décès n’est rapporté dans les essais. En fait, le risque thrombotique est inhérent au profil du patient avec ses comorbidités cardiovasculaires, ses facteurs génétiques majorant la capacité de coagulation (comme le facteur V Leiden) et des facteurs environnementaux (notamment l’immobilisation). Le risque thrombotique est inhérent à notre mode de vie, à notre profil clinique et à notre environnement.

Vacciner c’est protéger, donc ne pas vacciner c’est exposer les patients à un risque de Covid-19 grave encore plus incendiaire et à des conséquences plus dramatiques. Il faut voir juste et agir juste : vacciner, surveiller et accompagner pour protéger ! Comment ? Il convient d’abord de rappeler l’importance d’une hydratation et d’une mobilisation régulières et recommander la prise de paracétamol en cas de fébricule [légère augmentation de la température] ou de syndrome pseudo-grippal.

De plus, chez les rares patients à risque thrombotique particulièrement élevé et en cas de signes généraux ou inflammatoires plus importants, une prévention anticoagulante transitoire pourrait être proposée, comme il est d’usage de la prescrire en cas de voyage prolongé en avion ou en cas de d’alitement dans un contexte subaigu. Inflammation et coagulation sont en fait un pléonasme.

EHPAD : vers la suspension des visites ?

EHPAD : vers la suspension des visites ?

 

Il est clair que les EHPAD fournissent un contingent significatif de nouveaux contaminés; sans doute la conséquence de la levée des mesures de confinement et la transmission accélérée du virus par les visiteurs. On s’interroge sérieusement dans nombre d’établissements pour limiter voir interdire provisoirement les visites. C’est le cas notamment à Nice où la municipalité suspend les visites dans les Ehpad municipaux.

À Nice, le confinement des Ehpad municipaux et de leurs 236 résidents, imposé le 15 mars, avait été levé le 8 juin.

Assurances: suspension de dividendes, oui ou non ?

Assurances: suspension de dividendes, oui ou non ?

 

AAvec prudence, l’autorité européenne qui supervise les assurances recommande de suspendre les dividendes pour cette année. Pour autant certains grands acteurs du secteur ont quand même promis dans verser au moins une partie. Pas vraiment une attitude très responsable car il y a encore beaucoup d’interrogations quant aux conséquences des éventuelles indemnisations liées à la crise sanitaire “Nous croyons toujours que c’est une approche raisonnable (…). Il y a encore trop d’éléments d’incertitude”, a déclaré le président de l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (AEAPP), Gabriel Bernardino, lors d’une visioconférence organisée par IIF, qui regroupe les grands acteurs mondiaux de l’industrie de la finance.

. À noter aussi que les assureurs du manière d’une autre ont pu bénéficier de l’indemnisation française du chômage partiel et qu’il serait choquant de privilégier le retour financier vers les actionnaires tout en demandant sans doute des efforts aux salariés.

 

Malgré ces recommandations, l’assureur français Axa a annoncé mercredi qu’il verserait un dividende au titre de l’année 2019, réduit toutefois de moitié. Son concurrent allemand Allianz a également maintenu le versement d’un dividende.

Les compagnies européennes d’assurance étaient dans une santé florissante avant la crise du coronavirus, a souligné Gabriel Bernardino. Il a déclaré être en accord “pour le moment” avec la manière dont les assureurs ont relevé le défi de la crise, ajoutant toutefois que les incertitudes étaient encore trop forte pour relâcher les efforts.

Si la crise s’aggrave, le régulateur pourra donner aux compagnies plus de temps pour reconstituer leurs réserves de capital, a déclaré le chef de l’AEAPP.

D’après Gabriel Bernardino, les assureurs doivent être particulièrement attentifs à l’impact sur leur solvabilité de la hausse des demandes d’indemnisation pour perte d’activité de la part d’entreprises clientes.

Un certain nombre d’entreprises au Royaume-Uni, en France et aux États-Unis demandent à être indemnisées par des assureurs au titre de l’interruption de leur activité au plus forte de l’épidémie. Selon plusieurs assureurs, ce risque épidémique n’est pas couvert par leur police d’assurance.

La France demande aussi la suspension du Pacte de stabilité en 2021

La France demande aussi la suspension du Pacte de stabilité en 2021

 

Il est clair que le pacte de stabilité remise en cause en 2020 en raison de la crise sanitaire ne sera pas davantage respecté en 2021. En cause le fait que la croissance perdue en 2020 sera loin d’être rattrapée en 2021. Du coup une situation qui va entraîner une perte significative de rentrées fiscales alors que dans le même temps il faudra financer de manière massive le coup de la situation sanitaire, le soutien aux entreprises en grande difficulté et le pouvoir d’achat de certains ménages.

Dans le meilleur des cas la vraie reprise n’interviendra pas avant 2022 d’après les autorités américaines pourtant d’habitude optimistes. Dans le pire des cas, il faudra plusieurs années pour retrouver le niveau de développement économique de 2019. “Nous souhaitons que les règles du pacte de stabilité, suspendues pour 2020, le soient également pour 2021”, déclare le maire le ministre de l’économie dans cette interview mise en ligne jeudi soir sur le site internet du journal le

“La gestion du calendrier est vitale”, ajoute-t-il. “Rien ne serait pire que de relancer la machine économique tout en appuyant sur le frein des dépenses publiques. C’est une erreur qui a été commise en 2009 et que nous ne commettrons pas à nouveau.”Le pacte de croissance vise à coordonner les politiques budgétaires des Etats membres de la zone euro et d’éviter l’apparition de déficits budgétaires excessifs.

Les ministres européens des Finances l’ont suspendu sur proposition de la Commission européenne le 23 mars dernier afin de faire face aux conséquences économiques de la pandémie et de prendre “toutes les mesures nécessaires afin de soutenir nos systèmes de santé et de protection civile et de protéger nos économies”.

Dette des pays pauvres : le G7 pour la suspension

Dette des pays pauvres : le G7 pour la suspension

Mardi, les ministres des finances et les banquiers centraux des États membres du G7 se sont dits favorables à une suspension provisoire des paiements des intérêts de la dette des pays pauvres «pour aider ces pays à faire face aux impacts sanitaires et économiques» de la pandémie du coronavirus. De quoi apporter une bouffée d’air frais à ces nations en difficulté, leur fournir «un soutien en liquidités» et leur permettre de consacrer leurs finances à la lutte contre l’épidémie.

«Les ministres et les gouverneurs ont noté qu’un certain nombre des pays les plus vulnérables et les plus pauvres seront confrontés à de graves problèmes sanitaires et économiques liés aux retombées de COVID-19», explique le communiqué. Dans ces conditions, ils se «tiennent prêts à suspendre dans le temps les paiements au titre du service de la dette dus» par les pays en question. Toutefois, une condition préalable, et non des moindres, devra être remplie pour que cette décision soit entérinée, précise le document. Une éventuelle suspension de la dette pour une période déterminée devra en effet recevoir d’abord l’aval de «tous les créanciers officiels bilatéraux du G20 et comme convenu avec le Club de Paris». Y compris, donc, certaines nations comme la Chine ou la Russie. Autant de gouvernements qui devront être convaincus.

Taxe Gafa: Les Etats- Unis veulent une suspension….longue ?

Taxe Gafa: Les Etats- Unis veulent une suspension….longue ?

 

 A priori la demande des États-Unis n’est pas incohérente concernant la suspension provisoire des taxes gafa à envisagées par plusieurs pays dont la France tant que l’OCDE n’aura pas proposé une  orientation commune. Le problème, c’est que cette  suspension provisoires pourrait être longue voire même définitive. En effet ,les calendriers des États-Unis et de l’OCDE ne coïncident guère. Les États-Unis militent en effet que cette taxe n’intervienne pas avant des années tandis que l’OCDE a mis en place un calendrier. Au-delà de la taxe gafa mise en place par plusieurs pays européens se pose la problématique d’une future guerre commerciale entre les États-Unis et l’Europe. Il se pourrait bien en effet que comme annoncé les États-Unis appliquent relativement rapidement des taxes sur des produits européens. Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a prié mercredi les différents partenaires commerciaux des Etats-Unis de renoncer à leurs projets de taxation des services numériques de manière à permettre à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) d’avancer sur un accord international.

Dans un courrier daté de mardi et adressé à l’OCDE, Steven Mnuchin fait part des préoccupations des Etats-Unis devant les projets de taxation portés par certains pays, notamment par celui par la France et qui a provoqué des menaces de représailles américaines.

Angel Gurria, le directeur de l’OCDE, lui a répondu en disant craindre que les propositions américaines de réforme des régimes de taxation internationale mettent en péril le calendrier sur lequel un accord a déjà été conclu et l’a invité à venir à Paris pour y discuter du sujet avec le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire.

Paris assure que sa taxe sur les Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon, entre autres), entrée en vigueur cette année, n’est en rien dirigée contre les seules multinationales américaines et promet de la remiser une fois qu’une solution plus large aura été trouvée dans le cadre de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).

Washington a menacé de surtaxer 2,4 milliards de dollars de produits français tels que le champagne, le fromage et les sacs à main. Un projet toujours à l’étude en attendant une décision définitive.

Le courrier de Steven Mnuchin, que Reuters a pu consulter, évoque aussi les projets de taxation conduits par l’Autriche, l’Italie et la Turquie, mais pas ceux du Canada et de la Grande-Bretagne.

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a pourtant déclaré mercredi qu’il comptait bien instaurer une nouvelle taxe sur les géants du numérique malgré les menaces américaines.

 

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