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Écologie: des emplois « verts » surtout en Chine

Écologie: des emplois « verts » surtout en Chine


La fameuse perspective emplois verts devant se substituer à la plus grande partie des emplois plus classiques se révèlent une sorte d’utopie. Certes des emplois verts c’est-à-dire moins producteur de carbone se développent mais pas en France, en Chine ! Prenons par exemple secteur automobile ou grâce à l’électricité massive et compétitive produite par du charbon la Chine a pu s’assurer de la maîtrise technologique des automobiles pour en inonder d’abord son marché ensuite celui du monde. Ainsi au moins la moitié des composants des voitures dites européennes proviennent de Chine quand les voitures ne sont pas entièrement construites là-bas ou dans un pays en développement. Même chose pour les énergies dites renouvelables. En fait il s’agit surtout des énergies intermittentes comme le solaire ou les éoliennes. Là encore davantage, la plupart des technologies et produits finis viennent de Chine. Pire, pour les installer et les entretenir, il faut faire appel à du personnel étranger car la France a perdu toute compétence dans ce domaine et les cursus de formation ont disparu ou n’ont jamais existé. Forcément en France on préfère former des étudiants à bac+3 avec une licence en sociologie que des techniciens en soudure ou en n’électricité.

En matière d’énergies renouvelables, la question de l’emploi était sur toutes les lèvres lors du Forum Energaïa qui s’est tenu les 14 et 15 décembre à Montpellier. Les filières sont déjà en tension sur certains métiers. L’appareil de formation est-il à la hauteur ? Les métiers sont-ils visibles ? L’intérêt des jeunes est-il suffisamment capté ?

Environnement : des emplois « verts » surtout en Chine

Environnement : des emplois « verts » surtout en Chine


La fameuse perspective emplois verts devant se substituer à la plus grande partie des emplois plus classiques se révèlent une sorte d’utopie. Certes des emplois verts c’est-à-dire moins producteur de carbone se développent mais pas en France, en Chine ! Prenons par exemple secteur automobile ou grâce à l’électricité massive et compétitive produite par du charbon la Chine a pu s’assurer de la maîtrise technologique des automobiles pour en inonder d’abord son marché ensuite celui du monde. Ainsi au moins la moitié des composants des voitures dites européennes proviennent de Chine quand les voitures ne sont pas entièrement construites là-bas ou dans un pays en développement. Même chose pour les énergies dites renouvelables. En fait il s’agit surtout des énergies intermittentes comme le solaire ou les éoliennes. Là encore davantage, la plupart des technologies et produits finis viennent de Chine. Pire, pour les installer et les entretenir, il faut faire appel à du personnel étranger car la France a perdu toute compétence dans ce domaine et les cursus de formation ont disparu ou n’ont jamais existé. Forcément en France on préfère former des étudiants à bac+3 avec une licence en sociologie que des techniciens en soudure ou en n’électricité.

En matière d’énergies renouvelables, la question de l’emploi était sur toutes les lèvres lors du Forum Energaïa qui s’est tenu les 14 et 15 décembre à Montpellier. Les filières sont déjà en tension sur certains métiers. L’appareil de formation est-il à la hauteur ? Les métiers sont-ils visibles ? L’intérêt des jeunes est-il suffisamment capté ?

Economie- Des emplois « verts » : surtout en Chine

Economie- Des emplois « verts » : surtout en Chine


La fameuse perspective emplois verts devant se substituer à la plus grande partie des emplois plus classiques se révèlent une sorte d’utopie. Certes des emplois verts c’est-à-dire moins producteur de carbone se développent mais pas en France, en Chine ! Prenons par exemple secteur automobile ou grâce à l’électricité massive et compétitive produite par du charbon la Chine a pu s’assurer de la maîtrise technologique des automobiles pour en inonder d’abord son marché ensuite celui du monde. Ainsi au moins la moitié des composants des voitures dites européennes proviennent de Chine quand les voitures ne sont pas entièrement construites là-bas ou dans un pays en développement. Même chose pour les énergies dites renouvelables. En fait il s’agit surtout des énergies intermittentes comme le solaire ou les éoliennes. Là encore davantage, la plupart des technologies et produits finis viennent de Chine. Pire, pour les installer et les entretenir, il faut faire appel à du personnel étranger car la France a perdu toute compétence dans ce domaine et les cursus de formation ont disparu ou n’ont jamais existé. Forcément en France on préfère former des étudiants à bac+3 avec une licence en sociologie que des techniciens en soudure ou en n’électricité.

En matière d’énergies renouvelables, la question de l’emploi était sur toutes les lèvres lors du Forum Energaïa qui s’est tenu les 14 et 15 décembre à Montpellier. Les filières sont déjà en tension sur certains métiers. L’appareil de formation est-il à la hauteur ? Les métiers sont-ils visibles ? L’intérêt des jeunes est-il suffisamment capté ?

D’après des évaluations très approximatives de l’ADEME 500 000 emplois seraient à couvrir d’ici 2030 dans les nouvelles technologies évoquées. mais les entreprises du secteur peinent déjà à recruter, et se retrouvent en compétition entre elles mais aussi avec d’autres filières sur les métiers en tension. L’attractivité des métiers et l’adaptation de l’appareil de formation représentent désormais d’importants enjeux pour la filière.

D’autant que la pénurie se fait déjà ressentir sur certains métiers. Une observation que fait notamment le recruteur Jean-Philippe Burtin : « Dans les énergies renouvelables, comme dans tous les secteurs, on est en tension car de nombreux projets se développent et parce que ce sont de nouveaux métiers. Trois profils sont particulièrement pénuriques : les profils liés au foncier – prospecteur, négociateur, développeur de business, c’est-à-dire celui qui va chercher du terrain pour implanter des projets -, les chefs de projet de développement photovoltaïque, une denrée rare, et les agents d’exploitation-maintenance ».

Des emplois verts : surtout en Chine

Des emplois verts : surtout en Chine


La fameuse perspective emplois verts devant se substituer à la plus grande partie des emplois plus classiques se révèlent une sorte d’utopie. Certes des emplois verts c’est-à-dire moins producteur de carbone se développent mais pas en France, en Chine ! Prenons par exemple secteur automobile ou grâce à l’électricité massive et compétitive produite par du charbon la Chine a pu s’assurer de la maîtrise technologique des automobiles pour en inonder d’abord son marché ensuite celui du monde. Ainsi au moins la moitié des composants des voitures dites européennes proviennent de Chine quand les voitures ne sont pas entièrement construites là-bas ou dans un pays en développement. Même chose pour les énergies dites renouvelables. En fait il s’agit surtout des énergies intermittentes comme le solaire ou les éoliennes. Là encore davantage, la plupart des technologies et produits finis viennent de Chine. Pire, pour les installer et les entretenir, il faut faire appel à du personnel étranger car la France a perdu toute compétence dans ce domaine et les cursus de formation ont disparu ou n’ont jamais existé. Forcément en France on préfère former des étudiants à bac+3 avec une licence en sociologie que des techniciens en soudure ou en n’électricité.

En matière d’énergies renouvelables, la question de l’emploi était sur toutes les lèvres lors du Forum Energaïa qui s’est tenu les 14 et 15 décembre à Montpellier. Les filières sont déjà en tension sur certains métiers. L’appareil de formation est-il à la hauteur ? Les métiers sont-ils visibles ? L’intérêt des jeunes est-il suffisamment capté ?

D’après des évaluations très approximatives de l’ADEME 500 000 emplois seraient à couvrir d’ici 2030 dans les nouvelles technologies évoquées. mais les entreprises du secteur peinent déjà à recruter, et se retrouvent en compétition entre elles mais aussi avec d’autres filières sur les métiers en tension. L’attractivité des métiers et l’adaptation de l’appareil de formation représentent désormais d’importants enjeux pour la filière.

D’autant que la pénurie se fait déjà ressentir sur certains métiers. Une observation que fait notamment le recruteur Jean-Philippe Burtin : « Dans les énergies renouvelables, comme dans tous les secteurs, on est en tension car de nombreux projets se développent et parce que ce sont de nouveaux métiers. Trois profils sont particulièrement pénuriques : les profils liés au foncier – prospecteur, négociateur, développeur de business, c’est-à-dire celui qui va chercher du terrain pour implanter des projets -, les chefs de projet de développement photovoltaïque, une denrée rare, et les agents d’exploitation-maintenance ».

Justice : surtout du sursis pour les élèves impliqués dans l’assassinat de Samuel Patty

Justice : surtout du sursis pour les élèves impliqués dans l’assassinat de Samuel Paty

Un jugement qui caractérise bien l’état de la justice ou le laxisme général règne. Ainsi les six anciens élèves impliqués dans l’assassinat de Samuel Paty s’en sortent surtout avec des peines de prison de 14 mois. Une condamnation qui en plus s’inscrit dans un contexte 30 % des élèves musulmans approuvent encore ce crime d’après un récent sondage.

L’adolescente âgée de 13 ans au moment des faits qui comparaissait pour dénonciation calomnieuse a était condamnée à 18 mois de prison avec sursis probatoire. Elle avait, à tort, soutenu que Samuel Paty avait demandé aux élèves musulmans de la classe de se signaler et de sortir de la classe avant de montrer les caricatures de Mahomet. Elle n’avait en réalité pas assisté à ce cours.

Au terme d’un procès de deux semaines, les six anciens collégiens jugés au tribunal pour enfants de Paris ont été condamnés à des peines allant de 14 mois de prison avec sursis à six mois de prison ferme, aménagés sous bracelet électronique, ce vendredi 8 décembre pour leur implication dans l’assassinat en 2020 du professeur Samuel Paty par un jeune jihadiste.

Automobiles électriques : surtout des franco-chinoises

Autos électriques : surtout des franco-chinoises

Les constructeurs français et plus largement européens ont beaucoup critiqué les voitures électriques d’origine chinoise. Pourtant ,la plupart ont passé des accords avec des producteurs chinois et ont délocalisé la plus grande partie de leur production en Chine. De sorte qu’on peut dire que la plupart des voitures électriques sont d’une manière ou d’une autre franco-chinoises.

Exemple, le chinois Leapmotor s’est associé avec Stellantis en octobre dernier, afin d’accélérer sur les petites voitures électriques.

Le constructeur européen détient désormais 20 % de Leapmotor et a fondé une co-entreprise avec Leapmotor qui se chargera de distribuer les véhicules du constructeur chinois en dehors de l’Europe.

Avant Stellantis, Volkswagen a d’ailleurs annoncé un partenariat avec Xpeng cet été, qui permettait au constructeur allemand de développer des modèles haut de gamme sur le marché chinois, où il perd du terrain.

Ces associations permettent ainsi de développer les segments d’activité sur lesquels les groupes automobiles européens sont les plus faibles, mais elles contribuent surtout à réduire les coûts de production.

En Europe on essaye cependant de lutter officiellement contre l’importation des voitures chinoises et par exemple en France les voitures chinoises ne bénéficient pas du bonus.

Une stratégie de freinage des importations chinoises illusoires puisque pratiquement toutes voitures sont purement chinoises ou partiellement chinoises

Des voitures électriques françaises…. surtout chinoises

Des voitures électriques françaises…. surtout chinoises

Les constructeurs français et plus largement européens ont beaucoup critiqué les voitures électriques d’origine chinoise. Pourtant , la plupart ont passé des accords avec des producteurs chinois et ont délocalisé la plus grande partie de leur production en Chine. De sorte qu’on peut dire que la plupart des voitures électriques sont d’une manière ou d’une autre franco-chinoises.

Exemple, le chinois Leapmotor s’est associé avec Stellantis en octobre dernier, afin d’accélérer sur les petites voitures électriques.

Le constructeur européen détient désormais 20 % de Leapmotor et a fondé une co-entreprise avec Leapmotor qui se chargera de distribuer les véhicules du constructeur chinois en dehors de l’Europe.

Avant Stellantis, Volkswagen a d’ailleurs annoncé un partenariat avec Xpeng cet été, qui permettait au constructeur allemand de développer des modèles haut de gamme sur le marché chinois, où il perd du terrain.

Ces associations permettent ainsi de développer les segments d’activité sur lesquels les groupes automobiles européens sont les plus faibles, mais elles contribuent surtout à réduire les coûts de production.

En Europe on essaye cependant de lutter officiellement contre l’importation des voitures chinoises et par exemple en France les voitures chinoises ne bénéficient pas du bonus.

Une stratégie de freinage des importations chinoises illusoires puisque pratiquement toutes voitures sont purement chinoises ou partiellement chinoises

Cop 28: Surtout du spectacle ?

Cop 28: Surtout du spectacle ?


Le 30 novembre marque le début de la COP28, une nouvelle saison de négociations climatiques mondiales. Malgré l’attention médiatique croissante sur ce rendez-vous annuel, une question persiste : l’effervescence réussira-t-elle à convaincre les pays de mettre en place des actions significatives pour protéger le climat ? Ou la montagne va-t-elle encore accoucher d’une souris ? Les COP, ou conférences des parties, ont joué un rôle essentiel en réunissant tous les pays du monde à s’engager dans l’objectif crucial de limiter le dérèglement climatique. Elles sont fondées sur la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 1992, et chaque année ouvre un cycle de négociations où les pays sont censés faire le bilan des actions entreprises et décider des actions à venir.

par Luis Rivera-Vélez
Postdoctoral research fellow at University of Lausanne and research associate at the Center for International Studies CERI, Sciences Po dans Thr Conversation

C’est lors de la COP21 en 2015 que l’accord de Paris a été trouvé, engageant tous les pays, pour la première fois, à limiter le réchauffement de la planète à un niveau « nettement inférieur » à 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre les « efforts pour le limiter » à 1,5 °C.

Cependant, l’espoir suscité par l’accord de Paris est aujourd’hui terni par un contexte extrêmement pessimiste entourant la COP28, convoquée à Dubaï jusqu’au 12 décembre 2023.

Trois séries de faiblesses émergent, concernant respectivement les acteurs présents à la table des négociations, les sujets débattus, et enfin le calendrier de la réunion.

Malgré les quelque 70 000 participants attendus à la COP28, deux acteurs majeurs manquent à l’appel : les présidents américain, Joe Biden, et chinois, Xi Jinping, qui ont conclu un accord sur les investissements en énergies renouvelables quelques semaines avant la COP28. Leur absence jette une ombre sur l’ambition des deux plus grands émetteurs mondiaux, qui représentent à eux seuls 38 % des émissions.

Selon la littérature scientifique, ces pays, ainsi que l’Union européenne, sont perçus comme des leaders des négociations climatiques. Or, cette année, les principaux pays font profil bas et même l’Union européenne sera représentée par un commissaire néerlandais conservateur, Wopke Hoekstra, ayant un passé peu proche de l’ambition climatique.

Du côté de l’ambition, ce sont le pape, le roi Charles III du Royaume-Uni et le secrétaire général des Nations unies qui vont donner le « la » des actions à entreprendre. Les questions éthiques ont aussi permis à Greta Thunberg de mobiliser la jeunesse en masse pour lui donner voix à la table des négociations.

Mais sur la question climatique, la moralité a montré ses limites : aucun de ces acteurs n’a un pouvoir réel de décision, et si leur présence donne de la visibilité à la négociation, leur pouvoir n’est que d’ordre moral.

Quelques semaines avant la COP28, le roi Charles III a été obligé d’annoncer au parlement britannique le programme du gouvernement qui prétend donner de nouvelles licences de forage pétrolier et gazier en mer du Nord. Alors que le roi se présente comme un fervent défenseur du climat, ces mesures sont en opposition directe avec la limite de 1,5 °C qu’il faudrait respecter pour éviter des dégâts majeurs. Autrement dit, les beaux discours ne suffisent pas à sauver la planète.

Plusieurs évaluations de l’ONU – comme l’édition 2023 de l’Emissions Gap Report du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), ou même les engagements actuels pris par les États dans le cadre de l’accord de Paris – ont montré que les engagements actuels nous placent sur une trajectoire d’augmentation des températures comprise entre 2,5 et 2,9 °C, bien au-delà des objectifs fixés par l’accord de Paris.

Or, le président de la COP, le Sultan Al-Jaber, est en proie à des conflits d’intérêts majeurs en ce qui concerne la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Alors qu’il est censé guider la rédaction des décisions de la négociation d’une manière neutre et indépendante, Al-Jaber représente aussi le pays hôte, les Émirats arabes unis, en tant que CEO de la compagnie pétrolière nationale, Adnoc.

Plusieurs enquêtes ont d’ailleurs montré que les Émirats envisagent d’augmenter les exploitations de pétrole et de gaz, et que des tractations commerciales ont même lieu pendant les réunions prévues pour la COP.

Selon des documents confidentiels obtenus par le Centre for Climate Reporting, les Émirats arabes unis ont ainsi préparé des réunions d’affaires privées impliquant Adnoc avec les délégations de plus de 27 gouvernements étrangers avant le sommet.

D’autres sujets seront aussi discutés. Les risques du dérèglement climatique sur la santé et l’alimentation feront l’objet d’une attention particulière dans le programme, mais comme c’est la première fois que ces sujets sont débattus, aucune décision importante n’est attendue.

Les négociations sur les marchés carbone, permettant aux pollueurs d’acheter des crédits verts censés compenser leurs émissions, seront entachées par le scandale, ayant mené à la surestimation des émissions évitées calculées dans le cadre des certificats de compensation carbone.

Enfin, le sujet de l’adaptation des communautés aux effets du dérèglement climatique a laissé la place à des sujets tout aussi importants, mais plus pessimistes comme la question du financement des « pertes et dommages ». Alors que l’adaptation cherche à anticiper les problèmes en se préparant à un monde plus chaud, le fond des pertes et dommages acte le fait que quelqu’un doit payer les pots cassés du changement climatique.

Mais qui paie quoi ? Depuis les négociations de l’année dernière en Égypte, la question des responsabilités n’est toujours pas tranchée. Aujourd’hui premier pollueur mondial, la Chine ne veut pas financer la reconstruction des pays les plus pauvres, et reste considérée comme un pays « en développement » par l’ONU.

De même, lors des négociations, les pays riches ne font aucune concession sur l’activation du fonds en cas de nécessité, les objectifs financiers à terme, ou même les échéances de mise en route…

L’étude des négociations climatiques montre que les tactiques de blocage sont nombreuses. Elles cherchent à limiter la portée des décisions en rendant le langage ambigu, en réduisant la transparence des processus de décision et en proposant des solutions non opérationnalisables. Tout se passe comme si l’argent pour financer l’action climatique était toujours plus cher que celui pour financer les nouvelles exploitations de pétrole et de gaz.

Enfin, la question du calendrier importe beaucoup dans les négociations climatiques. Une étude de l’histoire récente des négociations climatiques a montré que les meilleures décisions sont prises quand il existe une convergence des attentes de la part des différents acteurs. Or, la guerre en Ukraine, le conflit israélo-palestinien, et même les problèmes économiques mondiaux accaparent actuellement l’attention et l’intérêt du monde, en dépit du climat.

En même temps, le pouvoir des figures de l’action climatique est limité. Depuis sa prise de poste en 2017, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, fait tout pour garder le sujet à l’agenda, en visitant, par exemple, les lieux les plus touchés par le dérèglement climatique. Après avoir visité les îles du Pacifique en 2019, Guterres a visité l’Antarctique quelques jours avant le début de la COP28 afin de mettre en lumière l’effondrement de la banquise.

Mais le pouvoir du chef de l’ONU se limite à donner une vitrine aux acteurs ambitieux, sans blâmer les inactifs ni sanctionner les pollueurs. Le paradoxe de ce type de démarche est que, à l’instar de ce qui s’est passé lors du Sommet de l’ambition climatique de 2023, le monde prend conscience des solutions à mettre en œuvre, mais personne ne prend la responsabilité d’agir.

En somme, l’ambition climatique a besoin de pouvoir, de ressources, et de l’attention des populations. On peut garder le sujet à l’agenda, mais le vrai pouvoir revient aux États qui prennent les décisions.

Comme le résument bien des experts des négociations climatiques à l’ONU, les COP sont désormais plus des « spectacles » qu’une véritable orchestration de bonnes résolutions. Comme le montre bien l’exemple des négociations bilatérales entre les États-Unis et la Chine, les grandes décisions se prennent de plus en plus en coulisses, en dehors des arènes onusiennes. Or, la gouvernance mondiale du climat risque de perdre de son importance, si elle ne parvient pas à résoudre les problèmes mondiaux.

Succès l’extrême droite aux Pays-Bas : une victoire surtout contre le laxisme

Succès l’extrême droite aux Pays-Bas : une victoire surtout contre le laxisme

Un véritable choc que cette victoire surprise de l’extrême droite aux législatives aux Pays-Bas. le populiste Geert Wilders pourrait devenir le prochain premier ministre. Cependant encore une victoire par défaut pour condamner l’immobilisme de la classe politique habituelle au pouvoir depuis si longtemps. Pour les néerlandais le thème de l’immigration a été déterminant.

La lutte contre ce qu’il nomme une «invasion islamique» de l’Occident constitue l’ADN De l’extrême droite qui a gagné les élections. En témoigne le programme du PVV : «Nous voulons moins d’islam aux Pays-Bas et nous y parviendrons grâce à moins d’immigration non occidentale et un arrêt général de l’asile». «Pas d’écoles musulmanes, de Corans et de mosquées, précise le document, qui prévoit l’interdiction de porter le foulard islamique dans les bâtiments gouvernementaux.»

Le PVV propose un «gel de l’asile» et «une politique d’immigration généralement plus restrictive», ainsi qu’une dérogation aux règles européennes en matière d’asile et de migration. Le parti souhaite rétablir les contrôles aux frontières néerlandaises, en refoulant les demandeurs d’asile qui tentent d’entrer aux Pays-Bas en provenance de «pays voisins sûrs». Les immigrants illégaux seront arrêtés et expulsés, les Syriens titulaires de permis d’asile temporaires se verront retirer leur permis car «certaines parties de la Syrie sont désormais sûres». Les réfugiés titulaires d’un permis de séjour le perdront «s’ils partent en vacances dans leur pays d’origine». Les ressortissants de l’UE auront besoin d’un permis de travail et le nombre d’étudiants étrangers sera réduit, promet le manifeste.

En matière de politique étrangère, le PVV affirme d’emblée que «notre propre pays passe avant tout». Pour le reste, le document souligne son amitié pour Israël, «la seule véritable démocratie du Moyen-Orient».

Sur les questions de climat et d’énergie, le PVV affirme qu’il ne faut pas craindre le réchauffement et bâtir un mix énergétique fondé à la fois sur les énergies fossiles et le nucléaire. «Cela fait des décennies qu’on nous fait craindre le changement climatique (…) Nous devons arrêter d’avoir peur», déclare le manifeste du parti. Le document balaie la question de la montée du niveau de la mer et appelle à davantage d’extraction de pétrole et de gaz de la mer du Nord et au maintien des centrales électriques au charbon et au gaz ouvertes. «Le PVV est également favorable à la construction rapide de nouvelles centrales nucléaires.»

Défaillances d’entreprise en nette hausse surtout dans certains secteurs

Défaillances d’entreprise en nette hausse surtout dans certains secteurs

Le tassement économique constaté en 2023 se traduit mécaniquement par une augmentation très sensible des défaillances d’entreprises avec cependant de grandes différences selon les secteurs. Ce n’est d’ailleurs que le début de la purge car avec une croissance encore plus faiblarde en 2024 l’assainissement va encore s’accélérer. D’après le dernier baromètre de Xerfi et du conseil national des Greffiers des Tribunaux de Commerce, le nombre de liquidations judiciaires a bondi de 18% au troisième trimestre cette année par rapport à 2022.

Basées sur les données des greffes des tribunaux de commerce, les deux organisations font état de « voyants rouges » concernant « l’évolution du tissu entrepreneurial ». Rien qu’au troisième trimestre, 10.400 entreprises ont fait l’objet d’une ouverture de procédure collective, c’est-à-dire qu’elles ont été placées sous contrôle judiciaire à cause de difficultés, soit une augmentation de 22% sur un an. Mais tous les secteurs ne sont pas égaux face à la conjoncture.

Le nombre de liquidations judiciaires a bondi de 18% au troisième trimestre cette année par rapport à 2022, portant ainsi son total à 7.723. Sans grande surprise, c’est le secteur de l’immobilier qui paie le plus les pots cassés. Après des années d’euphorie, l’heure est à la hausse des taux d’intérêts venant compliquer l’accès au crédit et à la baisse des prix des biens. Le secteur subit de plein fouet le retournement du marché : près de 165 agences immobilières ont ainsi été placées en liquidation judiciaire sur la période allant du 1er juillet au 30 septembre 2023, soit une augmentation de 175% sur un an!

Dans la même veine, le bâtiment continue à faire grise mine, touché par la crise du logement. Sur ce secteur, « le problème est imminent », confie Sophie Heurley, greffier associée au tribunal de commerce de Narbonne et membre du Bureau du CNGTC. « On constate une chute des mises en chantier des bâtiments neufs, une hausse du prix des matières premières, peu de demandes concernant la rénovation et des prêts de plus en plus difficiles à obtenir avec l’augmentation des taux », argumente-t-elle. Et tous les acteurs sont touchés, aussi bien les grosses entreprises que les petits artisans. Les entreprises spécialisées dans les travaux de maçonnerie générale et le gros œuvre de bâtiment voient ainsi une augmentation de 90% des liquidations judiciaires.

Certains commerces et services de proximité subissent également le contexte morose actuel. C’est le cas notamment des boulangeries-pâtisseries ainsi que des salons de coiffure qui pâtissent des hausses de coûts et de la baisse de la demande.

Les commerces subissent toujours les prix élevés de l’énergie et des matières premières. A cela s’ajoute également le remboursement des prêts garantis par l’Etat (PGE). Pour le moment néanmoins, la situation reste gérable pour la plupart des boîtes : seuls 4% des PGE ont rencontré des difficultés de remboursement, déclarait, en début 2023, la Fédération bancaire française (FBF).

« On est encore dans une purge des structures les plus faibles », souligne Sophie Heurley, pour qui la vague des procédures collectives ne va pas s’arrêter maintenant. Certaines structures doivent encore déposer le bilan mais ne l’ont toujours pas fait. « On a passé largement la purge des entreprises qui a eu lieu pendant la période Covid même s’il en reste une partie », note la greffière.

Finalement, d’après Sophie Heurley « cette vague indique la reprise du cours normal de l’économie, maintenue sous perfusion depuis quelque temps ».
Margot Ruault

Politique-L’IVG dans la Constitution ? Surtout un objectif politique

Politique-L’IVG dans la Constitution ? Surtout un objectif politique

Et soudain, le retour du droit à l’avortement dans la Constitution française. Emmanuel Macron ou l’art du contre-pied. Au milieu des guerres, en Ukraine et en Israël, qui déchirent le monde, de la crise inflationniste et économique qui monte et inquiète les Français, le chef de l’État change de terrain. Retour aux réformes sociétales. Le bilan de son premier mandat fut maigre, seule la PMA pour toutes fut accordée. Dans son second et dernier mandat consécutif, le président de la République entend laisser son empreinte en concrétisant deux engagements personnels : la constitutionnalisation du droit à l’IVG et la loi sur la fin de vie. Deux sujets qui font consensus, ou presque, dans la société. 81 % des Français, selon une étude Ifop, sont favorables à l’inscription de l’IVG dans la Constitution et 77 % la jugent utile. À vrai dire, l’accès libre à l’avortement n’est plus remis en question en France. Aucun des candidats à la dernière présidentielle ne le questionne.

par Bruno Jeudy Directeur De La Rédaction de la Tribune

Pas même Marine Le Pen, rompant là encore avec l’extrême droite traditionnelle de son père. Alors pourquoi ce projet de loi du gouvernement, fruit d’un compromis entre les propositions déjà votées, l’une par l’Assemblée nationale et l’autre par le Sénat ? Emmanuel Macron veut reprendre la main et ne pas la laisser aux Insoumis qui mènent la bataille au Palais-Bourbon. Surtout, le président préfère la voie de la ratification par les deux chambres réunies en Congrès – d’où un projet de loi gouvernemental – plutôt qu’une proposition parlementaire qui conduirait inévitablement à un référendum.

Sage décision. Non pas que le référendum soit risqué, mais il offrirait de la visibilité à la frange conservatrice et intégriste du pays. Un demi-siècle après le vote de la loi Veil, la France n’a pas besoin d’un tel débat. En revanche, dans un monde où l’IVG est menacée, sa constitutionnalisation ne bouleverserait pas la France mais serait l’occasion de montrer l’exemple à l’international. Particulièrement en Europe, où l’IVG recule en Pologne, en Roumanie, en Croatie, en Slovaquie, jusqu’en Italie et en Bavière. En manque d’influence sur la scène diplomatique, Emmanuel Macron se saisit des droits des femmes pour replacer la France à l’avant-garde du monde.

L’IVG dans la Constitution ? Surtout un objectif politique

L’IVG dans la Constitution ? Surtout un objectif politique

Et soudain, le retour du droit à l’avortement dans la Constitution française. Emmanuel Macron ou l’art du contre-pied. Au milieu des guerres, en Ukraine et en Israël, qui déchirent le monde, de la crise inflationniste et économique qui monte et inquiète les Français, le chef de l’État change de terrain. Retour aux réformes sociétales. Le bilan de son premier mandat fut maigre, seule la PMA pour toutes fut accordée. Dans son second et dernier mandat consécutif, le président de la République entend laisser son empreinte en concrétisant deux engagements personnels : la constitutionnalisation du droit à l’IVG et la loi sur la fin de vie. Deux sujets qui font consensus, ou presque, dans la société. 81 % des Français, selon une étude Ifop, sont favorables à l’inscription de l’IVG dans la Constitution et 77 % la jugent utile. À vrai dire, l’accès libre à l’avortement n’est plus remis en question en France. Aucun des candidats à la dernière présidentielle ne le questionne.

par Bruno Jeudy Directeur De La Rédaction de la Tribune

Pas même Marine Le Pen, rompant là encore avec l’extrême droite traditionnelle de son père. Alors pourquoi ce projet de loi du gouvernement, fruit d’un compromis entre les propositions déjà votées, l’une par l’Assemblée nationale et l’autre par le Sénat ? Emmanuel Macron veut reprendre la main et ne pas la laisser aux Insoumis qui mènent la bataille au Palais-Bourbon. Surtout, le président préfère la voie de la ratification par les deux chambres réunies en Congrès – d’où un projet de loi gouvernemental – plutôt qu’une proposition parlementaire qui conduirait inévitablement à un référendum.

Sage décision. Non pas que le référendum soit risqué, mais il offrirait de la visibilité à la frange conservatrice et intégriste du pays. Un demi-siècle après le vote de la loi Veil, la France n’a pas besoin d’un tel débat. En revanche, dans un monde où l’IVG est menacée, sa constitutionnalisation ne bouleverserait pas la France mais serait l’occasion de montrer l’exemple à l’international. Particulièrement en Europe, où l’IVG recule en Pologne, en Roumanie, en Croatie, en Slovaquie, jusqu’en Italie et en Bavière. En manque d’influence sur la scène diplomatique, Emmanuel Macron se saisit des droits des femmes pour replacer la France à l’avant-garde du monde.

Insécurité-violences : bilan catastrophique et surtout des discours

Insécurité-violences : bilan catastrophique et surtout des discours

Face à l’insécurité qui ne fait que progresser, le pouvoir se contente de discours de compassion et de promesses. La dernière visant à créer plus de 200 pseudo gendarmerie « dans des camions ». Alors qu’il suffirait de renforcer les effectifs des gendarmeries existantes dont beaucoup ne sont ouvertes que de l’ordre de deux jours par semaine. D’une façon plus globale, il faut évidemment renforcer les effectifs de police et surtout mettre en œuvre une politique judiciaire efficace. Or nombre de délits ne sont examinés que des mois après et le jugement finit en eau de boudin. Exemple quelques années seulement d’emprisonnement pour une attaque physique contre un agent exerçant une mission de service public. Ne parlons pas du trafic de drogue et de la petite délinquance en général.

Les réactions politiques est toujours la même un discours de compassion avec éventuellement un déplacement sur place qui sert à rien et des promesses de fermeté jamais suivie d’effet . Qu’attend-on pour renvoyer chez eux les centaines d’étrangers condamnés par la justice à quitter le territoire. Qu’attend-on pour renvoyer chez eux les étrangers fichés S, qu’attend-on pour prendre une loi protégeant les personnes chargées d’une mission de service public fonctionnaire ou non. Les chiffres de la sécurité son catastrophiques en 2022 et il devrait aussi être très mauvais en 2023 en raison notamment de la révolte des quartiers.

Selon des chiffres du ministère de l’Intérieur, de nombreux faits de violence, escroqueries et cambriolages ont augmenté l’an dernier.

Selon des chiffres du ministère de l’Intérieur, la quasi-totalité des crimes et délits ont augmenté en 2022.

Insécurité : bilan désastreux et surtout des discours

Insécurité : bilan désastreux et surtout des discours

Face à l’insécurité qui ne fait que progresser, le pouvoir ne pose que des discours de compassion et de promesses. La dernière visant à créer plus de 200 pseudo gendarmerie « dans des camions ». Alors qu’il suffirait de renforcer les effectifs des gendarmeries existantes dont beaucoup ne sont ouvertes que de l’ordre de deux jours par semaine. D’une façon plus globale, il faut évidemment renforcer les effectifs de police et surtout mettre en œuvre une politique judiciaire efficace. Or nombre de délits ne sont examinés que des mois après et le jugement finit en eau de boudin. Exemple quelques années seulement d’emprisonnement pour une attaque physique contre un agent exerçant une mission de service public. Ne parlons pas du trafic de drogue et de la petite délinquance en général.

Les réactions politiques est toujours la même un discours de compassion avec éventuellement un déplacement sur place qui sert à rien et des promesses de fermeté jamais suivie d’effet . Qu’attend-on pour renvoyer chez eux les centaines d’étrangers condamnés par la justice à quitter le territoire. Qu’attend-on pour renvoyés chez eux les étrangers fichés S, qu’attend-on pour prendre une loi protégeant les personnes chargées d’une mission de service public fonctionnaire ou non. Les chiffres de la sécurité son catastrophiques en 2022 et il devrait aussi être très mauvais en 2023 en raison notamment de la révolte des quartiers.

Selon des chiffres du ministère de l’Intérieur, de nombreux faits de violence, escroqueries et cambriolages ont augmenté l’an dernier.

Selon des chiffres du ministère de l’Intérieur, la quasi-totalité des crimes et délits ont augmenté en 2022.

Des chiffres édifiants. La quasi-totalité des crimes et délits ont augmenté en 2022, notamment les violences intrafamiliales (+ 17 %) et sexuelles (+ 11 %), selon un bilan du service statistique du ministère de l’Intérieur (SSMSI) publié mardi 31 janvier.

Les coups et blessures volontaires hors du cadre familial (+ 14 %) et les escroqueries (+ 8 %) augmentent également nettement. Tout comme les cambriolages de logements (+ 11 %) ou les vols de véhicules (+ 9 %), qui avaient fortement baissé pendant la crise sanitaire.

Les augmentations du nombre d’homicides (948, soit 69 victimes de plus qu’en 2021, selon des données encore provisoires), des coups et blessures volontaires, des violences sexuelles et escroqueries « poursuivent celles observées avant la crise sanitaire », note le SSMSI.

Quant aux vols sans violence, cambriolages, vols de véhicules ou d’accessoires de véhicules, ils « s’accroissent nettement en 2022 » après avoir « fortement reculé pendant la crise sanitaire », ajoute le SSMSI.

Ces infractions restent « en dessous de leur niveau d’avant-crise, à l’exception des vols d’accessoires sur véhicules », précise encore le SSMSI. Parmi tous les crimes et délits comptabilisés, seuls les vols violents sont en baisse (- 4 %), poursuivant une « diminution régulière entamée en 2013 ».

Drame Arras: Surtout la conséquence de multiples renoncements

Drame Arras: Surtout la conséquence de multiples renoncements

Comment comprendre que la France offre une cible privilégiée au plus débiles et au plus violents quand la société finalement a renoncé aux limites et valeurs qui permettent de fonctionner en paix et de façon harmonieuse.


Les responsabilités sont multiples. Il y a d’abord la responsabilité des familles avec des générations de parents qui se comportent comme des adolescents mal élevés. Il suffit par exemple seulement de voir le nombre de personnes incapables aujourd’hui quand il pénètre dans une pièce habitée par des tiers inconnus de dire bonjour ou merci. Ce laxisme moral a été transmis à leurs enfants ; des enfants tellement gâtés qu’il ne perçoivent plus du tout le prix de tous les gadgets dont ils sont comblés. Cela d’autant plus qu’en échange on leur demande rarement de s’impliquer dans le travail domestique. Une grande différence avec la société d’il y a au moins 50 ans ou enfants et ados devaient apporter une contribution de travail.

Le laxisme continue à l’école où tous les freins ont été lâchés sur le pédagogie, la discipline et même le contenu des programmes. Résultat ,c’est la pagaille dans nombre d’établissements où en fait pas grand-chose n’est enseigné et la France figure dans le bas des classements mondiaux de l’enseignement.

En outre, on a fait croire aux plus ignorants et au plus paresseux qu’il pourrait sans difficulté accéder aux études supérieures avec l’attribution quasi automatique du bac à tous. De 12 à 17 ans, la plupart se traînent lamentablement dans des filières bidons qui débouchent sur le chômage, la paresse et parfois la violence.

Résultat aussi la France manque cruellement d’ouvriers et de techniciens qualifiés. Par contre, on a formé des hordes de diplômés en sciences sociales et maintenant en environnement notamment. Des filières qui débouchent sur le chômage et qui viennent alimenter le recrutement des administrations.

Parallèlement de façon très large, on a supprimé le service militaire; un outil pourtant essentiel dans une stratégie de défense tellement les troupes au sol et l’infanterie en particulier sont nécessaires dans les conflits récents. Un service militaire qui permettait aussi un brassage social mais également de rappeler les valeurs républicaines et de discipline.

Dans le milieu du travail, c’est parfois un certain laxisme qui règne également. Le rapport au travail s’est distendu notamment depuis les 35 heures décidées imprudemment par des socialistes sans idée.

Enfin dans la société, c’est aussi le repli sur l’individualisme, l’indifférence vis-à-vis d’autrui et des valeurs collectives.

Évidemment ,il faut faire une mention particulière à l’égard des politiques qui pour la plupart ne sont animées que par le pouvoir et parfois la corruption. Souvent des m’as-tu-vu incompétents et sans courage. Du coup, c’est le système démocratique qui est en cause.

Bien entendu, ce n’est pas avec ce type d’analyse et de discours qu’on peut séduire l’électorat souvent plus sensible à la démagogie, au corporatisme et au renoncement.

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