Archive pour le Tag 'surtout'

Page 2 sur 18

Macronisme: Surtout de l’opportunisme

Macronisme: Surtout de  l’opportunisme

L’usage journalistique et la facilité de langage conduisent souvent à accoler un suffixe en -isme au nom d’une personnalité politique pour désigner un courant politique qui s’incarnerait à travers un responsable. C’est ainsi qu’est apparu « le macronisme. » Dans une acception faible, ce serait un courant plus ou moins organisé désignant un groupe d’élus et militants, et le camp de ses soutiens électoraux. Dans un sens plus fort, cela induirait l’existence d’un corps de doctrine, une idéologie fixant un cap. Or, on peut arguer que ce qu’Emmanuel Macron incarne ne correspond véritablement à aucune de ces deux conceptions.Si beaucoup d’analystes et journalistes politiques se sont éreintés à trouver une définition objective du « macronisme » et de ses paradoxes, c’est que l’action du président n’est pas régie par une ligne directrice constante, mais est dans son essence un opportunisme, un art de saisir le moment, de tenter des coups, parfois avec brio, parfois en échouant, comme pour cette dissolution « ratée ». Ratée au point d’ouvrir sans doute l’ère de l’après-Macron mais pas ratée au point de ne pas offrir de nouvelles opportunités qu’il peut tenter de saisir.

 

par 

Professeur en Information-Communication à l’Institut Français de presse (Université Paris-Panthéon-Assas), Université Paris-Panthéon-Assas dans The Conversation 

 

Un courant politique sans véritable parti ? Le macronisme serait, en parodiant Jean-Luc Mélenchon, une composante « gazeuse ». Loin de former un parti politique au sens classique et institutionnel, avec des cadres dirigeants, une colonne vertébrale qui innerve un corps militant jusqu’à des cellules de base, l’ADN macronien reste indistinct sur le plan organisationnel.

La meilleure preuve est sa propension à changer le nom du parti censé l’incarner, sans même laisser à la marque le temps de s’imposer : En marche (2016 – mi-2017), le parti la République en marche (2017 à 2022), Renaissance (depuis 2022), tout en ayant participé juste avant à une coalition électorale baptisée Ensemble pour la majorité présidentielle, abrégée par Ensemble.

Sur le plan doctrinal, les partis du président de la République n’ont pas œuvré à produire un corps de doctrine qui orienterait le travail législatif. La majorité présidentielle au Parlement a pour principale source d’inspiration le programme du candidat Macron, qui n’a pas été rédigé sous forme d’une motion collective votée par un collectif militant mais uniquement par son fondateur et quelques conseillers. Le macronisme n’est donc pas une doctrine à forte probabilité de survivre à son inventeur.

Les fonctions dévolues habituellement à un parti ne sont pas exercées : incarnation, réseau militant actif et nombreux, formation de cadres ayant vocation à devenir des élus, laboratoire d’idées.

C’est la seule figure de ce chef fondateur qui fait tenir le mouvement et cela grâce à sa victoire inattendue à la présidentielle de 2017. C’est ce coup politique, perçu par ses soutiens comme un coup de génie, un triomphe, qui lui a donné une telle force d’attraction personnelle. Il a ensuite joué la carte d’un président omniprésent, assumant de réaffirmer l’autorité, en adoptant une posture « jupiterienne ».

Sa façon d’assurer dépasser les corps intermédiaires et l’orientation de son action assumant de plus en plus de passer en force, même sans majorité, grâce à tous les atouts donnés par la Ve République (les fameux 49.3), permettent de qualifier son style de gouvernance de bonapartiste.
Emmanuel Macron joue souvent sur l’effet de surprise pour déstabiliser ses adversaires, en tentant des coups politiques. Christophe Ena/AFP
Emmanuel Macron joue souvent sur l’effet de surprise pour déstabiliser ses adversaires, en tentant des coups politiques (rencontres de Saint-Denis avec les leaders de tous les partis, conférences citoyennes, dissolution surprise…). Il s’essaie à une synthèse toute personnelle et personnalisée des idéaux des deux camps (« et de droite et de gauche ») pensant incarner un dépassement : tout comme Napoléon Bonaparte conserva de la Révolution l’idéal de souveraineté populaire et prit en même temps en héritage l’idéal d’autorité impériale pour créer un régime impérial plébiscitaire, centré sur sa personne.L’une des difficultés à saisir le macronisme est liée à ses changements de soutiens électoraux au cours du premier mandat.

En 2017, Emmanuel Macron a atteint le deuxième tour de l’élection présidentielle grâce à une combinaison électorale d’électeurs socialistes et centristes. Selon Ipsos, 47 % des électeurs de François Hollande en 2012 ont voté Macron, de même que 43 % des électeurs de François Bayrou. À l’époque déjà, il mord un peu sur l’électorat plus à droite, puisque le candidat Macron a attiré à lui 17 % des électeurs de Nicolas Sarkozy en 2012.

Si on raisonne par sympathies partisanes, le côté attrape-tout du macronisme initial est évident. Au premier tour de la présidentielle 2017, il rallie sur son nom 19 % des sympathisants écologistes (EELV), 42 % du PS, 46 % du MoDem, 36 % de l’UDI, 9 % des LR.

Au premier tour de la présidentielle 2022, le président sortant fidélise 73 % de ses électeurs de 2017 (il en perd donc 27 %) et il attire 39 % des électeurs Fillon, considéré comme incarnant une droite conservatrice. En 2022, sa perte des électeurs de centre gauche et socialistes, est plus que compensés par des électeurs de la droite traditionnelle au profil sarkozyste.

En 2022, les données Ipsos, le vote Macron n’attire plus que 28 % des sympathisants PS, 13 % des écologistes, mais 25 % des LR. Et le mouvement se poursuit pour le premier tour des législatives de 2024. Selon l’enquête IFOP, les électeurs Renaissance au 1er tour représentent 13 % des sympathisants PS, 12 % des écologistes et 21 % des Républicains. Et on ajoutera que ce parti attire 35 % des (maigres) effectifs de votants pour Valérie Pécresse en 2022.

Le dictionnaire de l’Académie définit l’opportunisme comme une « attitude consistant à régler sa conduite selon les circonstances du moment, à subordonner toute autre considération à son intérêt immédiat ». Emmanuel Macron sait repérer et saisir des opportunités.

En 2017, face à l’affaiblissement du président Hollande, il a vu un espace politique se libérer et s’est engouffré. Dans un appel au « dépassement » du clivage traditionnel droite/gauche, il a croisé la route de François Bayrou dont le soutien a fait décoller sa campagne dans les sondages.

Il a pu alors entamer une campagne placée sous le signe de la « bienveillance » vis-à-vis de ses adversaires, au profit d’un rassemblement transpartisan.

Puis, profitant largement des ennuis judiciaires de François Fillon, il a eu l’opportunité de se retrouver au second tour face à Marine Le Pen, pour bénéficier du vote de « barrage contre l’extrême droite ». Voilà pourquoi, non sans un peu de cynisme, il a fêté avec ses amis sa victoire présidentielle dès le premier tour.

Depuis ce coup de maître, sa gouvernance se révèle difficile à suivre, sans boussole idéologique claire. Il défendait une retraite à points, soutenue par la CFDT, mais il finit par imposer de force une réforme que tous les syndicats et une écrasante majorité de Français rejettent. Il se voulait soucieux des deniers publics et équilibres budgétaires, ses sept années de mandat ont vu la dette publique exploser, au point d’être mis sous surveillance par la Commission européenne. Il défend une solution de compromis âprement négociée avec LR pour la loi sur l’immigration, mais s’empresse de la livrer au Conseil constitutionnel avec l’espoir de la voir largement censurée. Il promet une loi progressiste sur la fin de vie, largement plébiscitée par les Français, mais accouche finalement d’un projet de loi assez restrictif pour essayer de trouver un compromis entre les partis, que la dissolution condamne finalement à retomber dans les limbes.

Sa posture de défiance vis-à-vis du jeu des appareils partisans entre en contradiction avec ses calculs politiciens, jouant sur le fractionnement des partis, à coup de triangulation programmatique, de débauchages individuels et désormais de tractations pour contrer l’arithmétique défavorable sortie des urnes. Il accusait le « vieux système des partis » de vouloir se protéger lors de sa conférence de presse justifiant la dissolution. Voilà que son camp qui a perdu la majorité (déjà que relative), s’emploie pour nouer des alliances compliquées afin de survivre à la tête du gouvernement.
Le président Macron voulait une « clarification », nous sommes face à une grande confusion. Il voulait freiner l’élan du Rassemblement national, ce parti a gagné une cinquantaine de sièges. Pire, de premier pôle parlementaire, son alliance partisane passe seconde. La dissolution semble être un échec stratégique.

Néanmoins, le jeu des « désistements républicains » a permis de sauver Renaissance qui ne sort donc pas du jeu parlementaire. Comme la force du président Macron réside dans son aptitude à croire qu’il peut toujours sauver la situation et saisir une opportunité, il y voit la chance de retrouver les moyens d’avoir un gouvernement conforme à ses ambitions.

En conformité avec toute son action passée, la probabilité la plus forte est que ses efforts tendent vers un scénario idéal ou à défaut vers un scénario minimal qui exclut tout ou une partie de la gauche.

L’idéal serait de profiter de la position « centrale » de son mouvement pour tenter d’agréger dans une grande coalition des députés de la droite LR et des élus de gauche, sauf LFI car rejetée comme extrémiste. Il sortirait ainsi de son échec par la grande porte, celle d’une recomposition politique permettant un accord de gouvernement entre des partis qui s’opposent sur bien des points.

L’autre scénario, s’il n’arrive pas à fracturer le Nouveau Front populaire au profit d’une alliance droite-centre-gauche, serait d’arrimer son groupe parlementaire au groupe LR, avec un contrat de gouvernement penchant clairement à droite. Et peu importe si une bonne partie des députés Renaissance doivent leur réélection à un fort soutien des électeurs de gauche pour faire front contre le RN.

Il s’agit en effet d’acter que le barycentre du vote pour le Parlement penche nettement à droite, et ce faisant l’argument est tout trouvé : il ne ferait qu’épouser l’aspiration majoritaire des électeurs : 8,7 millions de voix au second tour se sont portées sur une candidature RN, 1,3 pour une candidature LR-RN, 1,4 million pour LR, 6,3 pour Renaissance, 250 000 Horizons, 1 million divers droite, soit presque 19 millions de voix qui vont du centre droit à l’extrême droite, contre 7 millions pour le Nouveau Front populaire.

Un sursaut… dans le vide ?
L’annonce brutale de la dissolution et la perte importante de députés laissent des rancœurs qui fendillent le camp présidentiel. François Bayrou, comme Edouard Philippe, et même Gabriel Attal commencent à tester leur autonomie vis-à-vis du chef.

Le seul moyen de contrecarrer ces velléités d’autonomie est de leur donner la satisfaction de s’ancrer résolument à droite et de refuser les « égarements » du projet de gauche, décrit comme insensé durant la campagne. À condition néanmoins que ladite « aile gauche » du macronisme ne fasse pas acte d’autonomie en créant son propre groupe au Parlement sous la houlette de Sacha Houlié. Acte qui signerait le début de l’éclatement du « macronisme » comme regroupement de tendances divergentes.

L’alliance, côté LR, serait plus justifiable aussi. La situation est différente de 2022 lorsque pareille alliance fût refusée : il s’agit cette fois de faire barrage à l’arrivée de la gauche au pouvoir, présentée comme extrémiste, communautariste, etc. Hypothèse crédible puisque la gauche crie à sa victoire (malgré ses moins de 200 députés). L’agrégation des forces du centre et de droite donne 234 sièges. Soit 16 de moins seulement que la majorité relative sortante qui a quand même pu gouverner depuis deux années. Impossible donc qu’Emmanuel Macron n’y voit pas un coup à tenter pour conserver le pourvoir malgré sa défaite.

Mais si les jeux de posture de chaque acteur partisan interdisaient toute forme d’alliance, ce sera la paralysie législative d’une chambre introuvable. Pour le président de la République, ce serait l’échec dans l’échec de sa dissolution et la fin potentielle du « macronisme » car cela signifierait qu’il a perdu tout son pouvoir attracteur. Son appel aux électeurs pour un « sursaut démocratique » sera alors devenu pour son courant un sursaut dans le vide.

Bac : à la tendance actuelle, le taux de réussite atteindra bientôt 110 %

Bac : à la tendance actuelle, le taux de réussite atteindra bientôt 110 %

 

Les différents gouvernements et le ministère de l’éducation nationale pour montrer leur efficacité ont régulièrement gonflé les chiffres de réussite aux différents examens dont le bac, surtout en période électorale. Et sur la tendance actuelle on pourrait bien atteindre 110 % d’ici quelques années et même davantage en intégrant ceux qui ne se sont pas présentés. Parallèlement, la France se situe dans les derniers des classements scolaires internationaux. Avec une faiblesse particulière en français et en mathématiques. D’où peut-être ce lien à faire avec la capacité des Français à évaluer des promesses électorales illusoires et non chiffrées ! Le taux de réussite du bac 2024 s’établit à 91,4%, en hausse de 0,4 point par rapport à 2023, a annoncé le ministère de l’Éducation nationale ce vendredi 12 juillet.

Cette session du baccalauréat, marquée par le renvoi des épreuves de spécialités en juin, se solde par un taux de réussite au baccalauréat général de 96,1% (+0,4 point par rapport à 2023), un taux de réussite au baccalauréat technologique de 90,3% (+0,5 point) et un taux de réussite au baccalauréat professionnel de 83,4% (+0,7 point), a détaillé le ministère dans un communiqué. Le pourcentage de bacheliers dans une génération s’élève à 79,1%.Dans les années 50 le taux était inférieur à 5 % !

Législatives : surtout un vote contre Macron

Législatives : surtout un vote contre Macron

 

Pour à peu près la moitié de la population, les législatives sont considérées comme un vote de sanction d’abord contre Macron et sa politique. D’une façon plus générale,  il y a une demande d’autorité et de cohérence dans tous les champs  d’intérêt général y compris dans le domaine social. Ce qui ne signifie pas un effacement des nombreuses contradictions dans la population et pour tout dire aussi de certains corporatismes.

Le problème c’est que ce vote sanction risque d’aboutir à une situation de blocage rendant les réformes plus difficiles encore.

Dans le vote sanction on vote davantage contre le pouvoir en place que pour ceux qui se présentent comme des alternatives. Enfin il y a l’argument en faveur du RN  » qu’on n’a jamais essayés ».

Tout cela ne crée pas nécessairement une grande cohérence et il est  même vraisemblable que le pays risque de connaître la chienlit et le chaos entre deux blocs qui vont s’affronter sous différentes formes et pas nécessairement de façon toujours démocratique.

Ce vote exprime surtout le ras-le-bol vis-à-vis des formations à profil gouvernemental depuis des dizaines d’années. Une sorte de mélange de professionnels de la politique et de technocrates coupés du terrain. Du coup, les Français tentent l’expérience avec des nouveaux. Justement ce qui a déjà été fait avec Macron dont on a attendu beaucoup et qui a tellement déçu. Un résultat lié aussi au manque d’expérience et à la jeunesse du personnage qui a confondu monarchie et démocratie.

Le problème de la France et qu’elle est déjà en crise grave d’un point de vue économique

Législatives : surtout un vote sanction contre Macron

Pour à peu près la moitié de la population, les législatives sont considérées comme un vote de sanction d’abord contre Macron et sa politique. D’une façon plus générale,  il y a une demande d’autorité et de cohérence dans tous les champs  d’intérêt général y compris dans le domaine social. Ce qui ne signifie pas un effacement des nombreuses contradictions dans la population et pour tout dire aussi de certains corporatismes.

Le problème c’est que ce vote sanction risque d’aboutir à une situation de blocage rendant les réformes plus difficiles encore.

Dans le vote sanction on vote davantage contre le pouvoir en place que pour ceux qui se présentent comme des alternatives. Enfin il y a l’argument en faveur du RN  » qu’on n’a jamais essayés ».

Tout cela ne crée pas nécessairement une grande cohérence et il est  même vraisemblable que le pays risque de connaître la chienlit et le chaos entre deux blocs qui vont s’affronter sous différentes formes et pas nécessairement de façon toujours démocratique.

Ce vote exprime surtout le ras-le-bol vis-à-vis des formations à profil gouvernemental depuis des dizaines d’années. Une sorte de mélange de professionnels de la politique et de technocrates coupés du terrain. Du coup, les Français tentent l’expérience avec des nouveaux. Justement ce qui a déjà été fait avec Macron dont on a attendu beaucoup et qui a tellement déçu. Un résultat lié aussi au manque d’expérience et à la jeunesse du personnage qui a confondu monarchie et démocratie.

Le problème de la France et qu’elle est déjà en crise grave d’un point de vue économique avec une situation financière assez dramatique. Il lui faudra donc encore emprunter et qui serait évidemment irresponsable d’accroître et d’accroître encore le déficit pour satisfaire des demandes parfois légitimes mais coûteuses qui vont affaiblir la compétitivité, la croissance et au total favoriser l’inflation et la perte de pouvoir d’achat.

On pourra constater assez rapidement ce processus tellement les contradictions sont grandes. Ce vote en lui-même est d’une grande confusion car il s’agit officiellement d’un vote pour les législatives. En réalité il s’agit surtout d’une sorte de référendum vote sanction tout autant qu’un vote présidentiel masqué. Une contradiction politique et juridique qui ne sera pas sans conséquences pour preuve avant même le vote le président en renvoyé un rôle honorifique.

 

Législatives et Attal : Aussi surtout un programme de dépenses sociales

Législatives et Attal : Aussi surtout un programme de dépenses sociales

 

Les programmes des principales grandes formations concurrentes et prétendantes au pouvoir à l’occasion des législatives ont ceci en commun qu’elles sont surtout centrés sur des dépenses sociales. Certes cela correspond souvent à des demandes légitimes. Le seul problème c’est qu’elles ne sont pas financées et qu’elles se traduiront par un endettement supplémentaire qui pourrait d’ailleurs conduire à une crise financière. Gabriel Attal a promis samedi 15 juin plusieurs mesures en faveur du pouvoir d’achat en cas de victoire du camp présidentiel aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, où l’extrême droite est donnée favorite.

 

Le programme Attal est aussi comme les autres programmes en forme auberge espagnole et dégage un parfum de précipitation:

Il confirme une baisse des factures d’électricité de 15% « dès l’hiver prochain », ce qui représentera pour chaque Français, « 200 euros de moins » sur leur facture, « grâce à la réforme du marché européen de l’électricité que nous avons obtenue ».

Le chef du gouvernement envisage aussi « des achats groupés » de fournitures scolaires pour en baisser le prix jusqu’à 15%.
Les supermarchés pourront ainsi proposer des « packs » de fournitures dont les prix baissés seront issus de négociations entre l’Etat et des fournisseurs. »
Gabriel Attal propose aussi de travailler à la mise en place d’une complémentaire santé « publique » à 1 euro par jour pour ceux qui ne sont pas couverts par une mutuelle.

Face à la hausse des prix des contrats des complémentaires santé, certains dirigeants de mutuelles et experts évoquent l’idée de contrats moins complets et moins coûteux.

Le Premier ministre promet également d’exonérer de frais de notaire, jusqu’à 250.000 euros, les primo-accédants à la propriété de la classe moyenne.

« Pour les Français de classes moyennes qui souhaitent accéder pour la première fois à la propriété, nous exonérerons les frais de notaires en cas d’achat d’un logement jusqu’à 250.000 euros », détaille-t-il.

Les « frais de notaire » comportent à la fois les émoluments des notaires mais aussi un impôt, les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), qui finance les collectivités.

Gabriel Attal envisage aussi d’augmenter le montant de la prime dite « Macron », versée par les entreprises à leurs salariés jusqu’à 10.000 euros, au lieu de 6.000 actuellement, « sans charge ni impôt ».

« Pour continuer à rémunérer le travail, nous permettrons aux entreprises d’augmenter jusqu’à 10.000 euros par an, sans charge ni impôt, le montant de la prime de pouvoir d’achat qu’elles ont versé l’an passé à 6 millions de salariés », affirme le Premier ministre.

La prime de partage de la valeur (PPV) remplace depuis juillet 2022 la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat mise en place en 2019, appelée « prime Macron ».

Mais cette nouvelle prime n’a plus la cote depuis la fin sa défiscalisation. Les versements de cette PPV par les entreprises ont diminué de plus de moitié au premier trimestre 2024, par rapport à la même période de l’an passé, après la fin de sa défiscalisation, selon l’Insee.

Gabriel Attal souhaite une taxe sur les rachats d’actions qui financera un « fonds de rénovation énergétique » pour les classes « moyennes et populaires ».

Ce fonds permettra de rénover 300.000 logements supplémentaires d’ici 2027.

Attal et législatives: Aussi surtout un programme de dépenses sociales

Attal et  législatives: Aussi surtout  un programme de dépenses sociales

 

Les programmes des principales grandes formations concurrentes et prétendantes au pouvoir à l’occasion des législatives ont ceci en commun qu’elles sont surtout centrés sur des dépenses sociales. Certes cela correspond souvent  à des demandes légitimes. Le seul problème c’est qu’elles ne sont pas financées et qu’elles se traduiront par un endettement supplémentaire qui pourrait d’ailleurs conduire à une crise financière. Gabriel Attal a promis samedi 15 juin plusieurs mesures en faveur du pouvoir d’achat en cas de victoire du camp présidentiel aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, où l’extrême droite est donnée favorite.

 

Le programme Attal est aussi comme les autres programmes en forme auberge espagnole et dégage un parfum de précipitation: 

Il confirme une baisse des factures d’électricité de 15% « dès l’hiver prochain », ce qui représentera pour chaque Français, « 200 euros de moins » sur leur facture, « grâce à la réforme du marché européen de l’électricité que nous avons obtenue ».

Le chef du gouvernement envisage aussi « des achats groupés » de fournitures scolaires pour en baisser le prix jusqu’à 15%.

Les supermarchés pourront ainsi proposer des « packs » de fournitures dont les prix baissés seront issus de négociations entre l’Etat et des fournisseurs. »

Gabriel Attal propose aussi de travailler à la mise en place d’une complémentaire santé « publique » à 1 euro par jour pour ceux qui ne sont pas couverts par une mutuelle.

Face à la hausse des prix des contrats des complémentaires santé, certains dirigeants de mutuelles et experts évoquent l’idée de contrats moins complets et moins coûteux.

Le Premier ministre promet également d’exonérer de frais de notaire, jusqu’à 250.000 euros, les primo-accédants à la propriété de la classe moyenne.

« Pour les Français de classes moyennes qui souhaitent accéder pour la première fois à la propriété, nous exonérerons les frais de notaires en cas d’achat d’un logement jusqu’à 250.000 euros », détaille-t-il.

Les « frais de notaire » comportent à la fois les émoluments des notaires mais aussi un impôt, les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), qui finance les collectivités.

Gabriel Attal envisage aussi d’augmenter le montant de la prime dite « Macron », versée par les entreprises à leurs salariés jusqu’à 10.000 euros, au lieu de 6.000 actuellement, « sans charge ni impôt ».

« Pour continuer à rémunérer le travail, nous permettrons aux entreprises d’augmenter jusqu’à 10.000 euros par an, sans charge ni impôt, le montant de la prime de pouvoir d’achat qu’elles ont versé l’an passé à 6 millions de salariés », affirme le Premier ministre.

La prime de partage de la valeur (PPV) remplace depuis juillet 2022 la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat mise en place en 2019, appelée « prime Macron ».

Mais cette nouvelle prime n’a plus la cote depuis la fin sa défiscalisation. Les versements de cette PPV par les entreprises ont diminué de plus de moitié au premier trimestre 2024, par rapport à la même période de l’an passé, après la fin de sa défiscalisation, selon l’Insee.

Gabriel Attal souhaite une taxe sur les rachats d’actions qui financera un « fonds de rénovation énergétique » pour les classes « moyennes et populaires ».

Ce fonds permettra de rénover 300.000 logements supplémentaires d’ici 2027.

 

Attal législatives: Aussi surtout un programme de dépenses sociales

Attal législatives: Aussi surtout  un programme de dépenses sociales

 

Les programmes des principales grandes formations concurrentes et prétendantes au pouvoir à l’occasion des législatives ont ceci en commun qu’elles sont surtout centrés sur des dépenses sociales. Certes cela correspond souvent  à des demandes légitimes. Le seul problème c’est qu’elles ne sont pas financées et qu’elles se traduiront par un endettement supplémentaire qui pourrait d’ailleurs conduire à une crise financière. Gabriel Attal a promis samedi 15 juin plusieurs mesures en faveur du pouvoir d’achat en cas de victoire du camp présidentiel aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, où l’extrême droite est donnée favorite.

 

Le programme Attal est aussi comme les autres programmes en forme auberge espagnole et dégage un parfum de précipitation: 

Il confirme une baisse des factures d’électricité de 15% « dès l’hiver prochain », ce qui représentera pour chaque Français, « 200 euros de moins » sur leur facture, « grâce à la réforme du marché européen de l’électricité que nous avons obtenue ».

Le chef du gouvernement envisage aussi « des achats groupés » de fournitures scolaires pour en baisser le prix jusqu’à 15%.

Les supermarchés pourront ainsi proposer des « packs » de fournitures dont les prix baissés seront issus de négociations entre l’Etat et des fournisseurs. »

Gabriel Attal propose aussi de travailler à la mise en place d’une complémentaire santé « publique » à 1 euro par jour pour ceux qui ne sont pas couverts par une mutuelle.

Face à la hausse des prix des contrats des complémentaires santé, certains dirigeants de mutuelles et experts évoquent l’idée de contrats moins complets et moins coûteux.

Le Premier ministre promet également d’exonérer de frais de notaire, jusqu’à 250.000 euros, les primo-accédants à la propriété de la classe moyenne.

« Pour les Français de classes moyennes qui souhaitent accéder pour la première fois à la propriété, nous exonérerons les frais de notaires en cas d’achat d’un logement jusqu’à 250.000 euros », détaille-t-il.

Les « frais de notaire » comportent à la fois les émoluments des notaires mais aussi un impôt, les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), qui finance les collectivités.

Gabriel Attal envisage aussi d’augmenter le montant de la prime dite « Macron », versée par les entreprises à leurs salariés jusqu’à 10.000 euros, au lieu de 6.000 actuellement, « sans charge ni impôt ».

« Pour continuer à rémunérer le travail, nous permettrons aux entreprises d’augmenter jusqu’à 10.000 euros par an, sans charge ni impôt, le montant de la prime de pouvoir d’achat qu’elles ont versé l’an passé à 6 millions de salariés », affirme le Premier ministre.

La prime de partage de la valeur (PPV) remplace depuis juillet 2022 la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat mise en place en 2019, appelée « prime Macron ».

Mais cette nouvelle prime n’a plus la cote depuis la fin sa défiscalisation. Les versements de cette PPV par les entreprises ont diminué de plus de moitié au premier trimestre 2024, par rapport à la même période de l’an passé, après la fin de sa défiscalisation, selon l’Insee.

Gabriel Attal souhaite une taxe sur les rachats d’actions qui financera un « fonds de rénovation énergétique » pour les classes « moyennes et populaires ».

Ce fonds permettra de rénover 300.000 logements supplémentaires d’ici 2027.

 

Politique-Le » Davos russe » : surtout des dictateurs !

Politique-Le » Davos russe » : surtout des dictateurs !

 

À Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine A réuni des pays du « Sud global » conviés  au Forum économique russe.  En faie, un Sud global qui réunit tous des pays à régimes illibéraux voire de dictateur. Comme les Chinois les talibans, les Iraniens et des Africains.

Autant de pays qui ont besoin du soutien ou en tout cas de la bienveillance russe pour se maintenir au pouvoir par la force et s’approprier les richesses de leur pays.

 

Une occasion donc, pour le chef du Kremlin, de compter ses « amis » et de présenter à nouveau la Russie à l’avant-garde d’un « nouvel ordre mondial » face à l’hégémonie déclinante des États-Unis et de leurs « vassaux » européens. « L’an dernier, la part de paiements de nos exportations en monnaies “toxiques”, celles des pays inamicaux, a été divisée par deux et le rouble représente 40% des transactions », a déclaré le chef du Kremlin, dans un long discours de clôture.

Évidemment des statistiques très douteuses sans doute sorti du KGB (FSB aujourd’hui). Et de toute façon en Russie plus c’est gros plus ça passe.

Le Davos russe : surtout des dictateurs !

Le Davos russe : surtout des dictateurs !

 

À Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine A réuni des pays du « Sud global » conviés  au Forum économique russe.  En faie, un Sud global qui réunit tous des pays à régimes illibéraux voire de dictateur. Comme les Chinois les talibans, les Iraniens et des Africains.

Autant de pays qui ont besoin du soutien ou en tout cas de la bienveillance russe pour se maintenir au pouvoir par la force et s’approprier les richesses de leur pays.

 

Une occasion donc, pour le chef du Kremlin, de compter ses « amis » et de présenter à nouveau la Russie à l’avant-garde d’un « nouvel ordre mondial » face à l’hégémonie déclinante des États-Unis et de leurs « vassaux » européens. « L’an dernier, la part de paiements de nos exportations en monnaies “toxiques”, celles des pays inamicaux, a été divisée par deux et le rouble représente 40% des transactions », a déclaré le chef du Kremlin, dans un long discours de clôture.

Évidemment des statistiques très douteuses sans doute sorti du KGB (FSB aujourd’hui). Et de toute façon en Russie plus c’est gros plus ça passe.

Européennes : surtout un vote défouloir contre Macron

Européennes : surtout un vote défouloir  contre Macron

Contrairement à ce qu’affirment les médias, le vote aux européennes sera bien difficile à interpréter et les conséquences politiques immédiates pourraient n’être qu’un feu de paille. En effet, ce vote va surtout consacrer le ras-le-bol de nombre d’électeurs vis-à-vis de Macron mais plus généralement d’une classe politique hors sol. Le vote va additionner les oppositions mêmes les plus contradictoires. Il ne s’agira donc pas d’adhérer mais de manifester une opposition.

Certes ce vote va faire émerger quelques enjeux politiciens comme la survie ou non des républicains, ou encore des écologistes. On enregistrera un réveil de la gauche social-démocrate, un recul net des gauchistes de Mélenchon mais surtout un score sans précédent pour le Front National qui va dépasser les 30 %.

Dans cette élection le parti au pouvoir va subir une défaite assez catastrophique. C’est  conséquence directe de la posture d’hyper président  de Macron qui s’est toujours entouré de seconds couteaux pour demeurer en permanence et seul dans la lumière médiatique. Résultat le macronisme  va disparaître d’autant qu’il n’y a ni véritable parti , ni même une idéologie très construite.

Notons enfin que ce vote sera à relativiser d’un point de vue démocratique compte tenu de l’importance de l’abstention et de l’invraisemblable nombre de listes (35) qui touche au ridicule.

 

 

Transition électrique: Surtout des mots

 Transition électrique: Surtout des mots 

 

D’après une étude dont rend compte « la Tribune », la transition électrique demeure largement un slogan. En effet globalement pour l’ensemble des énergies, la part de l’électrique ne progresse pas dans le monde sauf en Chine.

En effet, selon une nouvelle étude du réseau de recherche autour des énergies renouvelables REN21,  la Chine est seul pays qui a augmenté significativement la part de l’électricité dans son mix global. De 2011 à 2021, celle-ci a crû de 20% à 30%, tandis qu’en Europe et aux Etats-Unis, ce pourcentage a stagné autour de 23% sur la même période. Or, « l’électrification est un levier très important pour réduire la consommation globale et les émissions de gaz à effet de serre », souligne à La Tribune la directrice de REN21, Rana Adib.

En France, l’organisme de référence sur la trajectoire énergétique de la France, RTE, le répète d’ailleurs régulièrement : pour tenir ses objectifs de décarbonation, il faudra utiliser moins d’énergie…mais beaucoup plus d’électricité (+34% en 13 ans). Et pour cause, la transition consistera à convertir une grande partie des usages thermiques d’aujourd’hui (pétrole, gaz…), à coup de véhicules électriques, de production d’hydrogène propre, d’électrification des procédés industriels et de pompes à chaleur dans les logements.

Mais pour REN21, ce mouvement n’est « pas assez rapide », dans l’Hexagone comme ailleurs, « aussi bien dans les transports, que les bâtiments et l’industrie ». En une décennie, l’électrification des bâtiments dans le monde n’a aussi augmenté que de 2%, pointe le réseau, contre +12% pour la Chine seule. Mais ce sont bien les transports qui restent « de loin le plus mauvais élève », pointe Rana Adib, avec une croissance de 0,2% seulement (1,1% en Chine). L’agriculture fait cependant figure d’exception, avec une utilisation d’électricité de 20% à 27% sur ce laps de temps.

Pourtant, la plupart des régions du monde ne restent pas les bras croisés. Dans les transports, les voitures électriques représentaient 18% de toutes les ventes en 2023, soit une croissance de 35% sur un an, relève REN21. Au global, les investissements dans le domaine ont augmenté de 36% en 2023. Et « au moins 18 pays ont annoncé de nouvelles politiques au cours de l’année pour soutenir » ce type de véhicules. Les gouvernements ont ainsi eu recours à divers instruments, notamment des objectifs chiffrés, des incitations fiscales telles que des réductions d’impôts et des subventions, souligne le rapport.

Celui-ci mentionne par exemple le Maroc, lequel a annoncé un budget de 2,24 milliards de dollars pour la mobilité électrique. Ou encore l’Australie et le Brésil, qui ont publié leur stratégie nationale en la matière. De son côté, la Pologne a mis en place des subventions allant jusqu’à 90% du coût de 79 modèles de véhicules électriques. Quant à la Norvège, elle est en passe d’atteindre son objectif de vendre 100% de voitures neuves d’ici 2025 à l’électricité ou à l’hydrogène, « et s’apprête désormais à interdire la vente de camions équipés d’un moteur à combustion interne ».

 

En 2023, la France a elle aussi agi, en renouvelant son fameux bonus écologique. Et dans l’Union européenne, une décision radicale a été prise l’année précédente : dès 2035, plus aucune voiture à essence, diesel ou hybride neuves ne sera commercialisée sur le Vieux continent, au profit du tout électrique – ce qui suscite d’ailleurs des débats houleux pendant la campagne des Européennes.

Même son de cloche sur l’industrie : « de nombreuses entreprises explorent des solutions d’énergie renouvelable, notamment le chauffage solaire thermique, la géothermie et les technologies de biomasse », relève REN21. Certaines envisagent de passer des hauts fourneaux aux fours électriques, et « pilotent des approches innovantes telles que l’injection d’hydrogène dans la fabrication de l’acier ». Par ailleurs, les secteurs de l’alimentation et du papier « utilisent de plus en plus la bioénergie, les pompes à chaleur à l’échelle industrielle et les systèmes solaires thermiques », note le rapport.

Enfin, dans les bâtiments, les pompes à chaleur remplacent de plus en plus les chaudières à gaz. Au niveau mondial, celles-ci ont augmenté de 10% en 2023 par rapport à 2022, un chiffre qui monte même à 38% si l’on se concentre sur l’Europe.

Alors, pourquoi les chiffres restent-ils si mauvais au global ? Pour les transports, il s’agit toujours du secteur avec la part d’énergies renouvelables la plus faible, avec seulement 3,9% en 2021. Surtout, après la forte baisse des émissions de gaz à effet de serre enregistrée pendant la pandémie, les émissions ont continué d’augmenter en 2022, « tirées principalement par la croissance du secteur de l’aviation », précise REN21. D’ailleurs, « le ferroviaire, l’aérien et le maritime ont bénéficié d’un soutien politique moindre » pour effectuer leur transition, note le rapport. Et en général, le secteur continue de souffrir d’un manque de « planification stratégique », estime Rana Adib.

« La semaine dernière, au Forum international sur les transports, la transition énergétique et le rôle des renouvelables n’ont quasiment pas été mentionnés. Sur le sujet, on voit une électrification massive en Chine, mais pour l’instant ça s’arrête là » glisse-t-elle.

Manqueraient aussi des objectifs de réduction de la demande, à travers des politiques publiques ambitieuses, poursuit la directrice de REN21. En outre, celle-ci note que de nombreuses subventions aux combustibles fossiles ont été mises en place pendant la crise, parmi lesquelles des remises à la pompe non ciblées vers les ménages dans le besoin.

Par ailleurs, dans le secteur des bâtiments, malgré les avancées, la plupart des objectifs « ont été limités aux nouveaux bâtiments résidentiels et principalement pour les chauffe-eau solaires ou les installations solaires sur les toits », selon REN21. « On pourrait dire : installez des pompes à chaleur et du solaire sur vos toits, avec d’importants dispositifs d’accompagnement. Mais ça n’arrive pas encore, ou très peu », considère Rana Adib.

Enfin, pour l’industrie, l’électrification se heurte à des défis physiques liés aux processus à haute température, tels que la fabrication de l’acier ou la production de ciment, note REN21. Pour de nombreux procédés, l’hydrogène bas carbone est ainsi identifié comme une solution plus adaptée. Mais là aussi, les progrès restent limités en raison de « coûts de production élevés », d’un « manque de subventions », de la « perception de risque élevé » de la part du secteur financier, ou encore du « manque de normes cohérentes ».

Hausse des jeux d’argent qui témoigne surtout de la pauvreté

Hausse des jeux d’argent qui témoigne surtout de la pauvreté

Contrairement aux apparences la hausse des jeux d’argent ne traduit pas une progression de la richesse dans un pays. Ce serait plutôt le contraire quand on examine en particulier la sociologie des parieurs. En général des classes moyennes, très moyennes et même beaucoup de défavorisés qui espèrent un jour gagner le gros lot.

C’est évidemment aussi un loisir mais peut-être encore davantage un système de fiscalité volontaire car les jeux rapportent beaucoup aux sociétés organisatrices et à l’Etat.
En France, les jeux d’argent ont le vent en poupe. Le chiffre d’affaires de ce secteur lucratif a atteint 13,4 milliards d’euros en France en 2023. Cela équivaut à une hausse de 3,5% par rapport à 2022, où le secteur avait déjà enregistré un record, selon les données publiées lundi par l’Autorité nationale des jeux (ANJ).

Tous les types de jeux voient leur produit brut des jeux (PBJ) – la différence entre les mises des joueurs et les gains reversés par les opérateurs – progresser, avec une hausse particulièrement marquée pour les casinos et les jeux en ligne, notamment le poker. Par ailleurs, la France se situe légèrement en-deçà de la croissance du marché européen qui s’établit à 5,5% (soit 134 milliards d’euros de PBJ).

Internet-Des influenceurs surtout de pub !

Internet-Des influenceurs surtout de pub !

 

 

Les influenceurs font surtout de la pub déguisée d’après une étude en France de la direction de la concurrence et une étude européenne.  Bruxelles a notamment  décortiqué les publications de 576 influenceurs (dont 82 comptant plus d’un million d’abonnés) sur les réseaux sociaux (Instagram, TikTok, YouTube, Facebook, X, Snapchat, Twitch) à travers 22 États membres ainsi qu’en Norvège et en Islande. Le résultat est sans appel : la quasi-totalité (97%) des influenceurs publiaient « des contenus commerciaux », mais seulement un cinquième d’entre eux « indiquaient systématiquement » et clairement qu’il s’agissait d’une publicité. Il s’agit pourtant d’une exigence du droit de l’UE en matière de protection des consommateurs.

En France, la Répression des fraudes précise que « pour certains, il a également été constaté, à l’issue des enquêtes, des faits plus graves consistant à déclarer ou à donner l’impression que la vente d’un produit ou la fourniture d’un service est licite alors qu’elle ne l’est pas ».

Certains influenceurs affirmaient « faussement qu’un produit est de nature à guérir des maladies », par exemple « des compléments alimentaires qui soigneraient certains cancers » ou qu’un produit ou un service « augmente les chances de gagner aux jeux d’argent et de hasard », comme « la promotion d’un abonnement pour des conseils en paris sportifs, en alléguant des gains importants et faciles », selon la DGCCRF.

Société -Des influenceurs surtout de pub !

Société -Des influenceurs surtout de pub !

 

Les influenceurs font surtout de la pub déguisée d’après une étude en France de la direction de la concurrence et une étude européenne.  Bruxelles a notamment  décortiqué les publications de 576 influenceurs (dont 82 comptant plus d’un million d’abonnés) sur les réseaux sociaux (Instagram, TikTok, YouTube, Facebook, X, Snapchat, Twitch) à travers 22 États membres ainsi qu’en Norvège et en Islande. Le résultat est sans appel : la quasi-totalité (97%) des influenceurs publiaient « des contenus commerciaux », mais seulement un cinquième d’entre eux « indiquaient systématiquement » et clairement qu’il s’agissait d’une publicité. Il s’agit pourtant d’une exigence du droit de l’UE en matière de protection des consommateurs.

En France, la Répression des fraudes précise que « pour certains, il a également été constaté, à l’issue des enquêtes, des faits plus graves consistant à déclarer ou à donner l’impression que la vente d’un produit ou la fourniture d’un service est licite alors qu’elle ne l’est pas ».

Certains influenceurs affirmaient « faussement qu’un produit est de nature à guérir des maladies », par exemple « des compléments alimentaires qui soigneraient certains cancers » ou qu’un produit ou un service « augmente les chances de gagner aux jeux d’argent et de hasard », comme « la promotion d’un abonnement pour des conseils en paris sportifs, en alléguant des gains importants et faciles », selon la DGCCRF.

Santé- Jus multi fruits : surtout du jus de pomme !

Santé- Jus multi fruits : surtout du jus de pomme !

 

Les jus multifruits contiennent comme premier ingrédient la pomme, créant la confusion chez certains consommateurs qui s’attendent à trouver des fruits exotiques notamment. À noter également concernant le côté naturel que les pommes font l’objet d’une bonne trentaine de traitements chimiques. Pourquoi tant de pomme et peut-on parler de tromperie sur la marchandise? RMC Conso fait le point.

 

Les jus multifruits contiennent avant tout de la pomme, entre 30 et 50%. Viennent ensuite, généralement, l’orange et le raisin.

Les fruits plus exotiques comme l’ananas, la mangue ou le fruit de la passion sont présents en plus petite quantité, souvent sous les 10%.

Y a-t-il pour autant tromperie? Légalement, non. « Il n’y a pas d’obligation d’afficher les fruits présents sur la face avant de l’emballage dans la mesure où ils sont bien indiqués au dos, sur l’étiquette qui liste les ingrédients, » explique Emilie Jorda, responsable des affaires règlementaires et scientifiques d’Unijus, l’Union nationale interprofessionnelle des jus de fruits, contactée par RMC Conso.

 

Le problème, c’est que les boissons aux noms exotiques se vendent à prix d’or: 3,32 euros le litre de Pago « fruit du dragon, goyave » pour une bouteille qui contient en premier lieu de l’eau, pour seulement 40% de fruit dont près de la moitié de pomme. Sachant qu’un pur jus de pomme se vend plutôt autour d’1 euro le litre.

« Ce n’est pas un jus de fruits mais une boisson aux fruits, ce n’est pas du tout la même chose, répond Aurore Bescond. Les jus de fruits sont 100% fruits et sans sucres ajoutés, les boissons aux fruits peuvent contenir d’autres choses, de l’eau, du sucre, etc. »

Pourtant, en rayon, ces bouteilles sont entreposées au même endroit, sans distinction entre elles. Mieux vaut donc savoir à quoi s’en tenir.

Le mot « boisson », sur une bouteille, signifie que le liquide contient d’autres éléments que du fruit (et très souvent beaucoup d’eau). Seul le mot « jus » assure une teneur en fruits de 100%. Dont un bon tiers de pomme pour les jus multifruits.

 

12345...18



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol