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Le renoncement éventuel de Fillon surtout profitable à Le Pen

Le renoncement éventuel de Fillon  surtout profitable à Le Pen

Jusque-là Marine Le Pen n’a pas vraiment fait campagne se contentant de surfer sur les insuffisances  des autres. Un éventuel renoncement de Fillon serait susceptible de faire encore gonfler son score. Si Fillon devait  être remplacé par Juppé, il est vraisemblable que nombre  de soutiens  de Fillon ne se reporteraient pas automatiquement sur Juppé en raison d’abord des divergences de programme tout autant en raison des différences de personnalités. Certains sondages montrent que 20 à 30 % des voix de Fillon pourraient alors se porter sur Marine Le Pen  qui pourrait alors dépasser nettement les 30 % dès le premier tour des présidentielles. Aujourd’hui elle est créditée de 27 %. Vraisemblablement cela ne changerait pas l’échec prévisible de Marine Le Pen  au second tour de présidentielle mais cela pourrait avoir un effet notable sur les résultats des législatives qui suivront. De fait,  Marine Le Pen  qui s’est tue pendant deux très nombreux mois n’a pas réellement besoin de faire campagne. D’ailleurs lorsqu’elle s’exprime elle dessert plutôt sa cause du fait des mesures parfaitement irréalistes qu’elle propose notamment concernant l’abandon de l’euro. Le Front National a toujours manifesté certains mépris des réalités économiques ce qui lui permet par parenthèse de promettre tout et n’importe quoi aux différentes couches de la société. Sa force, si l’on peut dire, c’est son registre identitaire et ses positions racistes. Si Fillon devait renoncer il est probable que nombre de ses soutiens très réactionnaires préféreraient  voter pour Marine Le Pen  que pour Juppé. On objectera que Marine Le Pen pourrait bien prochainement être affectée par des décisions de justice qui pourrait nuire à son image de marque. Reste cependant que son électorat reste relativement imperméable aux affaires pourtant graves qu’il la concerne.

Impact des nouvelles technologies sur l’emploi : des incertitudes surtout

Impact des nouvelles technologies sur l’emploi : des incertitudes surtout

 

 

 

Une interview toujours intéressante sur RTL sur l’impact des nouvelles technologies. Un impact contenant forcément de nombreuses incertitudes puisque en particulier 50 % des produits et services qui seront consommés d’ici une trentaine d’années sont aujourd’hui inconnu.

 

« Ce que je constate c’est que l’on entend tout et son contraire de la part des économistes », estime Gaspard Koenig, président du think-tank libéral GenerationLibre. « Il n’y a pas à avoir peur. Que l’emploi change, c’est normal, c’est l’évolution de la société. Se dire qu’il n’y aura plus d’emplois dans le futur est tout à fait erroné et fait monter une angoisse inutile« , poursuit-il. « À chaque rupture technologique il y a eu les même réactions de panique, et à chaque fois il y a eu une création très forte de nouveaux emplois que l’on ne peut pas anticiper ».

Hakim El Karoui, auteur de l’étude « Les classes moyennes face à la transformation digitale » est beaucoup plus mesuré. « On entend sur la robotisation ce qu’on entendait il y a dix ans sur la mondialisation et le libre-échange, qui devait créer de l’ouverture, des emplois et des opportunités. Dix ans après, la conclusion est complexe. La mondialisation s’est révélée formidable en Chine et plutôt catastrophique dans les pays occidentaux« . Pour lui, « la numérisation, c’est un peu la même chose. Il y a à la fois des opportunités extraordinaires mais aussi un vrai  risque pour l’emploi des classes moyennes », explique-t-il.

Mais quels emplois seraient menacés ? Dans l’étude qu’il a menée, Hakim El Karoui estime, après avoir décomposé 702 emplois, que 40% d’entre eux seraient potentiellement automatisables. « Dans les usines surtout, mais aussi dans le domaine de la médecine, où un nouveau logiciel se révèle plus performant que les docteurs pour diagnostiquer 90% des cancers du poumon ». Selon le spécialiste, le journalisme est également concerné, puisqu’il existe des machines capables d’écrire des articles pour raconter un match de football ou encore une élection.  Pour Gaspard Koenig, « c’est un progrès qu’il n’y ait plus de caissières au supermarché. De même que dans le domaine de la santé, les médecins s’occuperont de moins en moins de tâches administratives qui entourent le rapport au patient pour devenir un véritable accompagnateur ».
En conclusion pour Hakim El Karoui, « il ne faut pas avoir peur de la transformation mais il faut essayer pour une fois d’anticiper de deux manières : d’abord concernant les métiers qui vont disparaître, il faut former ceux qui seront verront leur emploi changer dans 5 ans. Mais il faut également anticiper pour les systèmes de formation initiale, c’est-à-dire dans les universités et les grandes écoles. Aujourd’hui, elles forment à des emplois qui n’existeront plus quand les jeunes sortiront sur le marché du travail ».

Débat toujours intéressant mais qui n’apporte pas vraiment d’éclairage nouveau sur la problématique dont il faut bien reconnaître la complexité. Ceci étend dans l’histoire des révolutions techniques majeures sont déjà venu bousculer les processus de production et les emplois entraînant de grandes mutations en matière de qualification.

 

Emplois en hausse mais surtout des petits des petits boulots

 

Emplois en hausse mais surtout des petits des petits boulots

 

Les incertitudes économiques se traduisent en emplois plus précaires avec la montée de l’intérim et des CDD dont la durée est de plus en plus courte. Jusque là  le rythme de croissance de l’emploi intérimaire était  considéré comme un indicateur avancé de la situation générale de l’emploi mais il se substitue de plus en plus à des embauches en CDD et CDI et ne peut plus être révélateur de la conjoncture économique. Pour preuve, l’intérim  a progressé  6,7% en 2016 alors que la croissance est tout juste au dessus de 1%. ,. Le nombre de chômeurs, lui, a bien baissé d’environ 50 000 en un an mais les autres catégories (petits boulots) ont augmenté, sans parler des emplois soutenus et des chômeurs en formation qui ont changé de catégorie statistiques. Bref l’emploi précaire progresse notamment l’intérim.  Cette progression de l’intérim, qui fait suite à une hausse de 4,4% en 2015, correspond à la création de 36.500 emplois en équivalent temps plein sur l’ensemble de l’année et a concerné toutes les régions métropolitaines. Tous les grands secteurs ont contribué à alimenter la progression de l’intérim l’an dernier, l’emploi intérimaire dans le BTP ayant renoué avec la croissance après deux années particulièrement difficiles, souligne Prism’emploi, qui regroupe plus de 600 entreprises de recrutement et d’intérim. La croissance de l’emploi intérimaire a été particulièrement marquée en 2016 dans les transports, avec une hausse de 14,3% après celle de 7,2% relevée en 2015.La progression des effectifs intérimaires s’est également révélée dynamique l’an dernier dans le BTP (à +8,1% contre -6,4% en 2015), les services (+7,3% après +5,7%) et l’industrie (+5,4% après +5,1%). L’évolution de l’emploi intérimaire a en revanche nettement ralenti dans le commerce, avec une hausse limitée à 1,5% l’an dernier, contre une progression de 9,9% en 2015. La hausse de l’intérim accompagne la progression des CDD de plus en plus courts.  Pour les nouveaux emplois, de plus en plus de CDD, de plus en plus courts et qui débouchent de moins en moins sur des CDI. Le résultat du coût du travail aussi des incertitudes économiques.  Le nombre des embauches en CDD de moins d’un mois a progressé de 166% en quinze ans et ces contrats débouchent de moins en moins sur un CDI. C’est le constat majeur qui ressort de deux études distinctes, l’une de l’Unédic, l’autre de France Stratégie, que l’AFP a pu consulter. Selon les données collectées par l’assurance-chômage, de 2000 à 2016, les embauches en CDD d’un mois ou moins sont passées d’un peu plus de 1,5 million par trimestre à plus de 4 millions, tandis que celles de plus d’un mois n’ont pas bougé (environ 1 million). Ce document a été présenté aux partenaires sociaux mercredi 25 janvier lors d’une réunion de diagnostic du marché du travail, préalable à une éventuelle reprise des négociations sur l’assurance chômage.  Malgré cette tendance au raccourcissement des CDD, la part globale de ces contrats dans l’emploi reste stable sur cette période, à 9%, alors que les CDI représentent 76% de l’emploi total. Arts et spectacles, édition et audiovisuel, activités pour la santé, hôtellerie-restauration, immobilier et enseignement privé notamment sont les secteurs qui ont eu, en 2012, le plus recours à des contrats de moins d’un mois, voire quelques jours. L’étude de l’Unédic, qui gère l’assurance chômage, souligne aussi le « poids croissant » de la réembauche. En 2012, 84% des CDD de moins d’un mois étant des réembauches par un ancien employeur. « Dans certains secteurs, certains employeurs s’entendent implicitement avec leurs salariés sur la possibilité d’embauches successives avec parfois des engagements d’exclusivité », observe l’Unédic, sans plus de précisions. Un exemple dans uen socité chargé de la sécurité du Maine et Loire, certains salariés en sont à 7 CDD successifs !!!!!

 

Macron : surtout éviter le catalogue des promesses illusoires !

Macron : surtout éviter le catalogue  des promesses illusoires !

 

 

 

Nombre de concurrents de Macron  aux présidentielles lui reprochent l’insuffisance de son programme et le manque de précisions des orientations. Pour parler clair,  ils souhaiteraient sans doute que comme tous les autres candidats, Emmanuel Macron élabore un catalogue de promesses. Il s’agit évidemment d’ un piège dans lequel le candidat de « en marche » ne doit pas tomber. De l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par la droite, les promesses ne manquent pas ; d’une certaine manière c’est un peu le catalogue de la Redoute. Il y en a pour toutes les catégories socioprofessionnelles auxquelles on promet de raser gratis. Évidemment, une fois au pouvoir, les dirigeants s’empressent de contredire leurs intentions initiales au prétexte qu’ils avaient sous-estimé la gravité de la situation du pays notamment sur le plan financier.  Une contradiction récurrente qui a largement nourri tous les populismes et qui a d’une certaine manière discrédité le système politique. L’urgence n’est sans doute pas de promettre tout à tout le monde avec des propositions tout aussi illusoires que  démagogiques comme  le  relèvement significatif de tous les revenus en même temps que la baisse d’impôts générale et le plein-emploi d’ici 2022. Autant de propositions irréalistes et mensongères. Certes, le progrès social est indispensable mais il n’est envisageable qu’avec des progrès économiques au moins équivalents  à moins de conduire le pays vers la faillite. Emmanuel Macron aurait donc intérêt à demeurer dans sa posture qui vise à éclairer les problématiques des grands enjeux économiques, sociaux et sociétaux. Ce travail d’analyse est un préalable pour ne pas tomber dans le piège de la démagogie.  De ce point de vue,  nombre de Français ne sont pas très matures pour comprendre la complexité de la crise systémique actuelle en particulier celle de la France qui accumule les retards en matière de mutations structurelles. Du coup, la paresse  et l’incompétence conduisent  nombre de candidats à adopter dans le simplisme pour mieux donner une légitimité à des propositions irresponsables et bâclées. Une récente étude a confirmé l’insuffisance de culture  économique et financière des Français. Des Français qui se situent au dernier rang en Europe pour leurs connaissances en matière de gestion financière y compris pour leurs finances personnelles. (Étude Allianz en Europe). Le déficit de compréhension des facteurs explicatifs de la crise française est immense. Il peut être comblé par quelqu’un comme Macron qui n’est pas prisonnier de l’idéologie d’un appareil et de la logique des partis. Une logique des partis qui, pour satisfaire les différents courants, consiste le plus souvent à promettre tout et le contraire. La responsabilité d’un chef d’État consiste à faire d’abord un travail d’explication pour permettre une adhésion plus consciente et plus active aux enjeux du moment. Ensuite, il lui appartient de définir des orientations qui se révéleront pertinente dans le temps. Bref une vision, un projet mais pas l’auberge Espagne ou l’inventaire à la Prévert. Il sera toujours temps le moment venu -et ce sera alors nécessaire notamment lors des législatives- de traduire ces orientations en politiques sectorielles. Macron ,s’il veut réussir, doit s’en tenir à cette philosophie et non tomber dans le piège de la posture des marchands d’illusions qui ont conduit la France dans l’état dans lequel elle est depuis plus de 30 ans. Pour résumer, priorité surtout à l’analyse, à la vision et au projet de société. De ce point de vue Macron devra se méfier des ralliements des professionnels de la politique de droite comme de gauche et faire essentiellement confiance à la société civile qui adhère son projet et notamment aux jeunes 

Europe : bonne tenue du marché auto surtout pour Renault

Europe : bonne tenue du marché auto surtout pour Renault

Un bon millésime pour 2016 avec une progression de près de 7% dont 12% pour Renault. . Le marché est presque revenu à son niveau de 2008, année du déclenchement d’une grave crise économique, mais reste encore en deçà des chiffres de 2007, quand 15,9 millions d’automobiles particulières neuves avaient été mises sur les routes de l’Union. Il a en outre davantage progressé que la prédiction de l’ACEA, soit +5%, même si l’année s’est conclue par une hausse de 3% en décembre, inférieure à la moyenne. La crise de 2008 s’était traduite par une dégringolade des immatriculations jusqu’en 2013: 11,8 millions d’unités avaient alors été écoulées. Le marché avait ensuite rebondi, passant à 12,5 millions en 2014 et 13,7 en 2015. La bonne tenue des immatriculations européennes l’année dernière « montre que malgré l’instabilité politique et l’incertitude économique à la suite d’événements capitaux en 2016, comme le Brexit ou le référendum en Italie, la confiance des consommateurs est restée solide », a affirmé l’ACEA mardi. Le marché européen a été particulièrement tiré par le dynamisme de pays du Sud: les immatriculations italiennes ont ainsi bondi de 15,8% l’année dernière, et les espagnoles de 10,9%. Les trois premiers pays européens en volumes écoulés ont également terminé l’année dans le vert: l’Allemagne (3,35 millions, +4,5%), le Royaume-Uni (2,69 millions, +2,3%) et la France (2,01 millions, +5,1%), selon l’ACEA. Côté constructeurs, Renault a profité à plein du dynamisme du secteur, voyant ses immatriculations gonfler de 12,1% par rapport à 2015 à 1,49 million d’unités, s’arrogeant 10,2% du marché européen. La marque Renault (+13,1%) a davantage contribué à ce résultat que Dacia, mais l’enseigne « low-cost » n’a pas eu à rougir (+9,6%). Le groupe au losange confirme ainsi avoir soufflé à son rival français PSA, en panne (1,44 million, -0,2%) la place de deuxième constructeur européen. Si Peugeot a surnagé (+1,4%), Citroën a fait grise mine (-1%) tandis que la marque aux aspirations luxueuses DS, en manque de nouveautés, a sombré (-12,7%). Volkswagen est resté en 2016 le champion d’Europe. Le géant allemand, qui vend ses voitures sous 12 marques, a toutefois vu ses immatriculations croître à un rythme de moitié inférieur à celui du marché: +3,5%, principalement à cause de la marque Volkswagen qui a chuté de 0,5% sur l’année. Pour 2017,  les perspectives de vente globale en Europe  devrait cependant se tasser.

Sondage Retraites : l’âge mais surtout le montant

Sondage Retraites : l’âge mais surtout le montant

Selon un sondage Ipsos – France Bleu, une majorité de Français se souhaiterait partir en retraite à 60 deux ans voir 63 si nécessaire. Un sondage à mettre en parallèle avec les propositions de François Fillon qui propose 65 ans tandis que Mélenchon et Le Pen envisage le retour à 60 ans. Ceci étant,  la préoccupation majeure concerne le montant des retraites. Un débat de toute manière assez théorique car tout dépendra des perspectives d’équilibre des caisses de retraite. Un équilibre aujourd’hui menacé tant par le chômage que par la démographie. En outre une question qui devrait intégrer le concept de pénibilité dans la mesure où certaines des activités méritent sans doute un départ vers 60 ans tandis que d’autres peuvent justifier un départ à 65 ans voir davantage comme c’est la tendance partout en Europe.  compte de tenu de la complexité de la sensibilité  du dossier les gouvernements successifs ne voulant pas clairement aborder la question de la gestion à long terme se contenteront  de réformes successives  tous les 3 ou 4 ans.

Blocages et Grèves loi travail : surtout des salariés non concernés

Blocages et Grèves loi travail : surtout des salariés non concernés

 

 

Laurent Berger le leader de la CFDT a raison de réagir contre la révolte de salariés qui protestent contre la loi travail qui ne les concerne pourtant pas. (SNCF, fonctionnaires, EDF, RATP et autres entreprises à statut du secteur public et nationalisé). Des réactions évidemment corporatistes pour se prémunir contre un éventuel changement de statut en empêchant toute évolution dans le privé seul concerné par la loi. Mais la logique médiatique donne surtout la parole aux ultras minoritaires qui font du bruit qui créent les blocages ;  d’une certaine manière, le mouvement contestataire se caractérise par une radicalité d’autant plus grande que le nombre de grévistes devient insignifiant (exemple à la SNCF avec 5 à 6 % de grévistes) « Je constate que les blocages viennent de salariés et d’agents qui ne sont pas concernés par le projet de loi. Il ne faut pas non plus accepter la dérive des mouvements d’extrême gauche, qui saccagent des locaux de la CFDT ou insultent des salariés », souligne le leader syndical, ajoutant qu »il faut faire attention, poser les limites ». Interrogé pour savoir pourquoi le conflit sur la loi travail n’est toujours pas terminé, Laurent Berger y voit « deux causes principales ». Tout d’abord, le premier projet du gouvernement était « inacceptable » et « ce ressenti très négatif a perduré alors que le texte a largement évolué en faveur des salariés, grâce à notre action. » « L’autre raison », poursuit-il, « ce sont les postures. Nous assistons à un jeu de rôles où chacun prétend montrer ses muscles. Il y a d’un côté un gouvernement en difficulté et de l’autre une organisation syndicale qui a voulu refaire son unité ». Le patron de la CFDT estime par ailleurs que la méthode adoptée par le gouvernement « fut très mauvaise », car « elle n’a pas permis de donner le sens du projet ». « Regardez où cela aboutit. Le projet de loi préconise le dialogue mais il hystérise la société. Pierre Gattaz y est autant opposé que la CGT », affirme Laurent Berger.

Présidentielle 2017 : le FN, surtout un parti de protestation pour 9 Français sur 10

Présidentielle 2017 : le FN, surtout  un parti de protestation pour 9 Français sur 10

Le FN sans doute le premier parti de France mais considérez surtout comme un parti de protestation pour neuf Français sur 10. À peine 10%  envisage une victoire du FN en 2017. En cause surtout le manque de compétence pour gérer la France (70 % des sondés)  Une majorité de Français semblent prédire un second 21 avril 2002, à savoir un Front national au deuxième tour, mais une défaite finale. Le Front national va-t-il réussir à briser le plafond de verre lors de l’élection présidentielle de 2017 ? Les Français n’en sont pas convaincus. Ils sont seulement 9% à pronostiquer une victoire du parti de Marine Le Pen au second tour de l’élection, selon un sondage* Odoxa pour FTI Consulting, Les Échos et Radio Classique dévoilé mardi 19 avril. En revanche, 74% prédisent la qualification du Front national pour le second tour mais sa défaite finale. À la question, « aujourd’hui, alors que nous sommes à tout juste un an de la prochaine élection présidentielle 2017, lequel des trois scénarios vous semble le plus probable pour 2017 : le candidat du Front national va… », 9% des sondés répondent « remporter l’élection présidentielle », 74% « se qualifier pour le second tour mais ne la remportera pas » et 16% « être éliminé au premier tour de l’élection présidentielle« . Interrogés sur des qualificatifs spécifiques qui pourraient s’appliquer au parti d’extrême droite, 77% des sondés estiment qu’il « peut discriminer certaines populations« , 75% pensent que le parti sera « amené à prendre de plus en plus d’importance », 63% qu’il a « un programme dangereux pour notre économie », 61% qu’il est « un danger pour la démocratie », 41% qu’il « défend bien les classes populaires » et 37% qu’il « propose des solutions concrètes pour notre pays ». 30% des sondés jugent que le parti « a la capacité de gouverner la France », cinq points de moins qu’en septembre 2014. 70% des sondés estiment que le parti n’a pas cette capacité. En outre, 37% des sondés se disent occasionnellement « d’accord » avec les prises de position du Front national, que ce soit « très souvent » (8%) ou « assez souvent » (29%), alors que 63% penchent pour le « pas d’accord », dont 35% sont « rarement d’accord » et 28% « jamais d’accord ».

 

(Avec AFP)

Loi Travail : mobilisation surtout de jeunes et de fonctionnaires

Loi Travail : mobilisation surtout de jeunes et de fonctionnaires

 

Il est probable que la journée de jeudi connaisse une certaine mobilisation. Paradoxalement ceux  qui sont dans la rue ne sont pas les plus concernés par la loi de la même manière et les étudiants qui protestent ne sont pas les plus exposés à la précarité. En effet ce sont essentiellement les salariés du privé qui devront être soumis à la modification du code de travail sur tous ceux dont la qualification est relativement précaire. Même chose chez les jeunes ce sont surtout les exclus du système scolaire qui sont les premières victimes de la montée du chômage. Du coup l’impact de la mobilisation des fonctionnaires des salariés du secteur public et des jeunes étudiants sera à relativiser. Le gouvernement et les syndicats anticipent une participation massive aux manifestations prévues jeudi à travers la France à l’appel d’organisations de salariés et de jeunesse pour exiger le retrait du projet de réforme du Code du travail. Si la CFDT a bien accueilli les modifications apportées au texte pour apaiser la contestation, la nouvelle mouture du projet de loi porté par la ministre du Travail Myriam El Khomri cristallise encore les critiques. La journée de jeudi est censée constituer le point culminant des manifestations des opposants à la réforme, qui ont battu le pavé une première fois le 9 mars, avant les journées de mobilisation à l’initiative des mouvements lycéens et étudiants les 17 et 24 mars. Les organisations ayant appelé à la mobilisation et à la grève – CGT, FO, FSU, Solidaires pour les salariés et Unef, UNL et Fidl pour les étudiants et lycéens – n’excluent cependant pas de prolonger le mouvement, en fonction de la réaction du gouvernement.

Loi travail : surtout pas de référendum pour Jean-François Copé

Loi travail : surtout pas de référendum pour Jean-François Copé

 

Puisque François Fillon a proposé l’organisation d’un référendum à propos de la loi travail, Jean-François Copé candidat aussi au primaire prend le contre-pied et condamne par avance un tel processus démocratique. De toute manière il s’agit d’un débat bien théorique puisqu’il y a bien longtemps que les présidents de la république ont renoncé à tout référendum démocratiquement trop dangereux…. pour eux bien sûrs. Jean-François Copé, député LR et candidat à la primaire: »Surtout pas, qu’on fasse pas ça » (un référendum sur la réforme du code du travail comme suggéré par François Fillon, ndlr).  »Vu l’état d’énervement des Français, ils ne vont pas regarder la question. Ils vont voter +non+ pour dire +non+ à des responsables politiques qui n’ont pas de résultats » et « beaucoup de gens vont vouloir désavouer François Hollande pour ce qu’il a fait ».  « Le référendum, c’est en réalité la plus belle et la pire des choses. Il faut arrêter de faire du référendum un totem. Le vote, celui qui compte, le rendez-vous du suffrage universel, c’est l’élection présidentielle. Il est absurde – c’est une divergence d’ailleurs que j’ai avec François Fillon comme avec Nicolas Sarkozy – de dire aux gens qu’on est élu au mois de mai 2017 et on va leur demander de revoter par référendum en septembre ou en octobre ».

Vœux : Sarkozy surtout revanchard mais sans proposition

Vœux : Sarkozy surtout revanchard mais sans proposition  

Sarkozy n’a pas fait œuvre d’une grande imagination lors de ses vœux aux Français. Pour l’essentiel il s’est surtout montré revanchard en critiquant à peu près tout ce que faisait le gouvernement mais sans beaucoup de propositions de la part de son organisation Sarkozy s’est contenté de dénoncer l’augmentation des impôts, la hausse du chômage et les choix « politiques et économiques qui conduisent la France dans l’impasse ». En guise d’orientation et de propositions il s’est contenté d’inviter sa famille politique a engagé une réflexion approfondie. Preuve sans doute que des orientations et un contenu programmatique sont encore bien inconsistants du côté des Républicains voir surtout très contradictoires.   »Des millions de Français se sentent abandonnés et méprisés par des choix politiques qui font fi de valeurs essentielles de la République », conclut-il. « Il est de notre responsabilité de leur apporter des réponses (…) Dessinons un projet d’avenir digne de la France, à la hauteur de la gravité des enjeux. » L’ancien président Nicolas Sarkozy attaque dans ses vœux aux Français pour 2016 son successeur, François Hollande, qu’il accuse de conduire la France dans une « impasse », et invite sa propre famille politique à préparer l’alternance. Le président du parti Les Républicains (LR), héritier de l’UMP, a publié ces vœux sur sa page Facebook quelques heures avant que le chef de l’Etat adresse les siens dans une déclaration radio-télédiffusée à 20h00. Nicolas Sarkozy annonce certes que LR soutiendra les décisions prise par le gouvernement pour renforcer la sécurité des Français après les attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts à Paris. Il mentionne particulièrement la déchéance de nationalité pour les binationaux coupables de faits de terrorisme, projet qui divise la gauche. Mais il subordonne son soutien à cette mesure « à la condition qu’elle soit accompagnée d’autres décisions qu’exige la situation ». Mais sur ses deux autres décisions souhaitées par Sarkozy on n’en sera pas davantage ! Bref l’archétype d’un message d’opposants mais qui ne crédibilisent pas le candidat à la gestion du pays pour 2017. « Nous ne pouvons plus accepter que la République recule », déclare l’ancien chef de l’Etat. Il exhorte le gouvernement de gauche actuel à trancher « au lieu d’hésiter », à décider « au lieu de tergiverser » et à agir « plutôt que de vouloir mettre en scène un rapprochement artificiel avec l’opposition » de droite.

Déchéance de la nationalité : une victoire surtout de l’opinion publique

Déchéance de la nationalité : une victoire surtout de l’opinion publique

 

D’une certaine manière Hollande s’est trouvée piégé par ses propres déclarations faites notamment à l’occasion de la réunion du congrès à Versailles après les attentats de novembre. Il a proposé alors une modification de la constitution. Encore fallait-il qu’il y ait un contenu pour justifier une telle modification. L’évolution constitutionnelle concernera donc l’État d’urgence (sa constitutionnalité) mais essentiellement maintenant la déchéance de nationalité pour les binationaux. Une mesure très critiquée par les bobos de gauche qui voient là  une atteinte aux libertés et une différence de traitement. Juridiquement la différence de traitement entre binationaux et nationaux n’est pas contestable cependant force de constater que neuf terroristes sur 10 sont des bi nationaux. En outre au-delà des actes de terrorisme proprement dit se pose le problème de l’adhésion des intéressés aux valeurs de la république. Certes il ne s’agit pas de généraliser et nombre de binationaux heureusement se conforment  aux lois françaises et même les défendent. Reste qu’une petite minorité pour justifier sans doute sa violence, sa haine de la France et son échec social rejette toutes valeurs, toutes  références républicaines et revendiquent  à la place les lois mafieuses de l’État islamique. Pour ces individus,  les terroristes ou les candidats potentiels, un coup d’arrêt était nécessaire pour bien signifier que la nationalité française implique des droits mais autant de devoirs. Dès lors qu’on refuse ce qui donne sa cohérence et sa légitimité à  la république française, l’appartenance à la nation peut et doit être contestée. Si  nombre de ces petits malfrats ne sont pas à l’aise en France qu’ils partent. C’est l’avertissement sans doute symbolique aujourd’hui mais qu’il était nécessaire de donner à ces centaines de pauvres types paumés, écartelés entre deux cultures dont ils ignorent les fondements pour l’une  comme pour l’autre. Hollande s’est enfin décidé à sortir du consensus mou ;  on va s’en féliciter chez les socialistes modérés ou à droite mais la véritable victoire est celle d’une opinion publique qui souhaitait et approuvait  depuis longtemps cette disposition à hauteur de près de 95 % dans un sondage d’Elabe pour BFM.

Régionales : surtout un vote contre Hollande

Régionales : surtout un vote contre Hollande

Pour comprendre le vote des régionales il convient sans doute de prendre en compte plusieurs facteurs explicatifs aux interconnexions complexes et multiples. Mais ce qu’il faut retenir peut-être en premier, c’est le  rejet total de Hollande qui explique 70 % des votes au profit du FN. D’après les sondages c’est surtout le terrible échec vis-à-vis du chômage qui justifie l’overdose des électeurs à l’égard du président de la république. D’autant plus que ce dernier avait promis la lune ; or  la fin de son mandat au mieux la France enregistrera de l’ordre de 600 000 chômeurs en plus. Un échec dramatique qui a créé un climat d’instabilité partout, chez les chômeurs bien sûr en premier, chez tous les autres consommateurs et chez les investisseurs. Pour résumer c’est la politique économique et sociale qui a été surtout sanctionnée lors de ces régionales ;  à cela s’ajoute mais dans une moindre mesure des préoccupations relatives à la sécurité et aussi à la fiscalité. À ces considérations économiques et sociétales il faut aussi intégrer  des éléments politiques à savoir la faillite totale de la droite classique. Une droite classique dont la crédibilité est encore largement hypothéquée par ses pitoyables résultats pendant la période qui a précédé 2012. Une droite classique qui comme la gauche n’a jamais été capable de mener des réformes structurelles à la hauteur des les enjeux. En outre si le Front National a tellement progressé c’est aussi en l’absence d’une offre politique crédible de la part de la droite classique. De ce point de vue le retour de Sarkozy constitue un échec complet. À cet égard si Hollande est rejetée par l’opinion, Sarkozy l’est tout autant. Ce qui a alimenté la montée du FN. Une montée par ailleurs liée  à d’autres phénomènes, à d’autres mutations complexes dans les champs économiques, sociaux, politiques, environnementaux et culturels difficiles parfois à comprendre et à admettre et qui expliquent  que certains préfèrent se réfugier dans le simplisme, le repli voire la caricature. Hollande est tellement détesté que la meilleure chance pour Marine Le Pen d’être élue en 2017 serait d’affronter l’actuel président de la république au second tour.

L’état d’urgence : pour trois mois : surtout un affichage

L’état d’urgence : pour trois mois : surtout un affichage

La proclamation de l’état d’urgence par Hollande (tout autant que sa prolongation pour trois mois)  relève davantage de la posture martiale que de l’action concrète. De quoi s’agit-il ? Notamment de l’assignation à résidence qui ne constitue qu’une contrainte formelle si les intéressés décident de s’en affranchir. S’y ajoutent  aussi les conditions de perquisition. Il y a également  la possibilité de dissoudre des associations, possibilité qui existait déjà. En réalité cet état d’urgence est une mesure d’affichage. En effet de l’ordre de  10 000 personnes font l’objet d’une fiche S, des personnes potentiellement dangereuses. Nous ne disposons pas des moyens pour surveiller une telle population. Pour preuve ces djihadistes  pourtant condamnés qui font des allers-retours entre la Syrie et la France en toute impunité faute de repérage.

Les nouvelles dispositions de l’état d’urgence

  • Toute personne dont le comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre public peut être assignée à résidence
  • Lors de son assignation, cette dernière ne sera pas autorisée à entrer en contact (directement ou indirectement) avec des personnes soupçonnées de préparer également des actes portant atteinte à l’ordre public
  • En cas de non-respect de l’assignation à résidence, les peines encourues sont accrues

Le régime des perquisitions modifié

  • L’état d’urgence permet au ministère de l’Intérieur d’ordonner des perquisitions sans passer par l’autorité judiciaire
  • En revanche, ces perquisitions ne peuvent pas être effectuées dans des locaux affectés à un mandat parlementaire, chez un avocat, un magistrat ou encore un journaliste
  • Lors de ces perquisitions, les enquêteurs ont le droit de copier toutes données

Les auteurs des attentats : surtout des Français

Les auteurs des attentats : surtout des Français

 

Parmi les assaillants il ya  quatre  Français qui ont été identifiés.  Le cerveau présumé des attentats est un Belge d’origine marocaine Abdelhamid Abaaoud, 27 ans, une figure de l’EI qui serait à l’origine de plusieurs attentats ou projets en Europe, dit-on de source proche du dossier. Deux nouveaux assaillants ont été identifiés : le kamikaze du Stade de France auprès duquel un passeport syrien a été retrouvé et l’un des kamikazes de la salle de spectacle parisienne du Bataclan où au moins 89 personnes ont été tuées. L’authenticité du passeport syrien au nom d’Ahmad Al Mohammad, né le 10 septembre 1990 à Idlib (Syrie), reste à vérifier mais le procureur de Paris précise dans un communiqué que les empreintes du kamikaze concordent avec celles relevées lors d’un contrôle de « migrants » en Grèce en octobre. Le deuxième assaillant, un Français de 28 ans né à Paris et originaire de Drancy (Seine-Saint-Denis), Samy Amimour, avait été mis en examen le 12 octobre 2012 pour association de malfaiteurs terroriste, après notamment un projet avorté de départ vers le Yémen et placé sous contrôle judiciaire. Il ne respectait plus son contrôle judiciaire depuis 2013 et faisait l’objet depuis lors d’un mandat d’arrêt international. Les autorités françaises pensent qu’il s’était rendu en Syrie à cette période, selon une source proche du dossier. Trois membres de son entourage familial ont été placés en garde à vue lundi matin. Des perquisitions étaient en cours à Drancy dans son entourage. Un haut responsable turc a fait savoir que la Turquie avait alerté à deux reprises, en 2014 et 2015, la France sur l’un des attaquants du Bataclan identifié dès samedi, Ismaïl Omar Mostefai, mais que les autorités françaises n’avaient formulé de demande d’informations qu’après les attentats. Passé par le territoire turc fin 2013, il se serait rendu en Syrie fin 2013-début 2014, selon une source proche du dossier. Sept membres de l’entourage de cet homme de 29 ans originaire de Courcouronnes (Essonne), connu de la justice française pour des délits de droit commun mais jamais incarcéré, étaient toujours en garde à vue lundi en France, a-t-on appris de source judiciaire. Des perquisitions ont été menées dimanche dans son entourage. Au total, quatre Français, dont plusieurs qui résidaient en Belgique, figurent pour l’heure au nombre des participants aux attentats. Il reste deux des sept kamikazes à identifier. L’un des deux Français identifiés dimanche, Bilal Hadfi, âgé de 20 ans, s’est fait sauter à proximité du Stade de France. Le deuxième, Brahim Abdeslam, 31 ans, a actionné son gilet d’explosifs dans le restaurant Le Comptoir Voltaire, dans le XIe arrondissement de la capitale. Une opération de police a été menée en vain lundi à Bruxelles pour tenter d’appréhender l’un des frères de ce dernier, Abdeslam Salah, un Français qui faisait l’objet d’un appel à témoins des autorités françaises depuis dimanche. Un troisième frère Abdeslam, également de nationalité française et habitant en Belgique, a été libéré. Deux personnes interpellées samedi en Belgique ont été maintenues en détention et inculpées pour « participation à un attentat terroriste et participation aux activités d’un groupe terroriste », a fait savoir le parquet fédéral belge.

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