Archive pour le Tag 'sursis'

Politique-Réforme des Retraites : la grosse gaffe de Bayrou désormais en sursis

Politique-Réforme des Retraites : la grosse gaffe de Bayrou désormais en sursis

On peut se demander ce qui soudain a pris le premier ministre d’intervenir directement dans la négociation entre les partenaires sociaux concernant la réforme des retraites. D’une certaine manière, Bayrou s’est tiré une balle dans le pied avec maintenant le risque d’une motion de censure ! Rappelons que c’est lui-même qui avait proposé cette concertation et sans tabou.

Le résultat de cette malheureuse intervention sera le retrait des syndicats gauchistes et-ou corpos. Certes ces syndicats auraient manifesté sans doute de toute manière leur opposition à un éventuel accord. Mais cela n’aurait pas empêché les syndicats réformistes aujourd’hui majoritaires en France d’essayer de sortir par le haut. Notamment en tenant compte de la pénibilité et des années de versement. Au lieu de se focaliser uniquement sur le drapeau des 64 ans, bannière politique de toute la droite réac. Une droite qui souhaite l’échec de la concertation entre partenaires sociaux non seulement pour les questions propres à la réforme des retraites mais aussi pour enfoncer la crédibilité des syndicats. Comme si les politiques étaient plus crédibles !

Réforme des Retraites : la grosse gaffe de Bayrou désormais en sursis

Réforme des Retraites : la grosse gaffe de Bayrou désormais en sursis

On peut se demander ce qui soudain a pris le premier ministre d’intervenir directement dans la négociation entre les partenaires sociaux concernant la réforme des retraites. D’une certaine manière, Bayrou s’est tiré une balle dans le pied avec maintenant le risque d’une motion de censure ! Rappelons que c’est lui-même qui avait proposé cette concertation et sans tabou.

Le résultat de cette malheureuse intervention sera le retrait des syndicats gauchistes et-ou corpos. Certes ces syndicats auraient manifesté sans doute de toute manière leur opposition à un éventuel accord. Mais cela n’aurait pas empêché les syndicats réformistes aujourd’hui majoritaires en France d’essayer de sortir par le haut. Notamment en tenant compte de la pénibilité et des années de versement. Au lieu de se focaliser uniquement sur le drapeau des 64 ans, bannière politique de toute la droite réac. Une droite qui souhaite l’échec de la concertation entre partenaires sociaux non seulement pour les questions propres à la réforme des retraites mais aussi pour enfoncer la crédibilité des syndicats. Comme si les politiques étaient plus crédibles !

Réforme des Retraites : la grosse gaffe de Bayrou désormais politiquement en sursis

Réforme des Retraites : la grosse gaffe de Bayrou désormais politiquement en sursis

On peut se demander ce qui soudain a pris le premier ministre d’intervenir directement dans la négociation entre les partenaires sociaux concernant la réforme des retraites. D’une certaine manière, Bayrou s’est tiré une balle dans le pied avec maintenant le risque d’une motion de censure ! Rappelons que c’est lui-même qui avait proposé cette concertation et sans tabou.

Le résultat de cette malheureuse intervention sera le retrait des syndicats gauchistes et-ou corpos. Certes ces syndicats auraient manifesté sans doute de toute manière leur opposition à un éventuel accord. Mais cela n’aurait pas empêché les syndicats réformistes aujourd’hui majoritaires en France d’essayer de sortir par le haut. Notamment en tenant compte de la pénibilité et des années de versement. Au lieu de se focaliser uniquement sur le drapeau des 64 ans, bannière politique de toute la droite réac. Une droite qui souhaite l’échec de la concertation entre partenaires sociaux non seulement pour les questions propres à la réforme des retraites mais aussi pour enfoncer la crédibilité des syndicats. Comme si les politiques étaient plus crédibles !

Retraites : la grosse gaffe de Bayrou désormais politiquement en sursis

Retraites : la grosse gaffe de Bayrou désormais politiquement en sursis

On peut se demander ce qui soudain a pris le premier ministre d’intervenir directement dans la négociation entre les partenaires sociaux concernant la réforme des retraites. D’une certaine manière, Bayrou s’est tiré une balle dans le pied avec maintenant le risque d’une motion de censure ! Rappelons que c’est lui-même qui avait proposé cette concertation et sans tabou.

Le résultat de cette malheureuse intervention sera le retrait des syndicats gauchistes et-ou corpos. Certes ces syndicats auraient manifesté sans doute de toute manière leur opposition à un éventuel accord. Mais cela n’aurait pas empêché les syndicats réformistes aujourd’hui majoritaires en France d’essayer de sortir par le haut. Notamment en tenant compte de la pénibilité et des années de versement. Au lieu de se focaliser uniquement sur le drapeau des 64 ans, bannière politique de toute la droite réac. Une droite qui souhaite l’échec de la concertation entre partenaires sociaux non seulement pour les questions propres à la réforme des retraites mais aussi pour enfoncer la crédibilité des syndicats. Comme si les politiques étaient plus crédibles !

Notation financière de la France :un sursis, Fitch maintient sa note

Notation financière de la France :un sursis, Fitch maintient sa note

Si Fitch a maintenu, vendredi soir, sa perspective négative, l’agence a jugé que la France conserve une économie «vaste et diversifiée», avec des «institutions fortes et efficaces». Reste à venir l’évaluation de la principale agence de notation Standard Standard & Poor’s.

Le gouvernement est parvenu à faire adopter son projet de loi de finances, redonnant un semblant de stabilité, malgré une trajectoire des comptes publics encore incertaine. Le déficit, espéré à 5,4% du PIB par l’exécutif, reste exposé à de nombreux aléas.

Les regards se tournent désormais vers Standard & Poor’s, qui en février a fait passer son propre «AA-» en perspective négative. Si la situation de la France ne s’arrange pas, l’agence américaine, beaucoup plus suivie, pourrait se monter plus sévère que Fitch lors de sa prochaine notation. La troisième agence, Moody’s, classe la France Aa3, l’équivalent de AA-, mais avec perspective stable.

L’existence de l’Ukraine en sursis (Zekinsky)

L’existence de l’Ukraine en sursis (Zekinsky)

 

 

Non seulement les États-Unis ne veulent plus soutenir l’Ukraine mais d’une certaine manière ils valideent les positions agressives de Poutine et ses velléités d’étendre son empire. Trump ne dit pas autre chose concernant les États-Unis quand il parle d’annexer le Canada, le Groenland ou encore le canal de Panama. Trump  et Poutine présentent des caractères communs dans leur rapport à la démocratie et aux règles internationales qu’ils bafouent sans vergogne. Les deux chefs d’État sont en faite des gangsters fous pour qui seuls comptent le pouvoir et l’argent. Il faudra s’attendre dans les jours et les mois à venir à des bouleversements dans le champ international car cela va aussi donner une légitimité à tous les candidats dictateurs et à leurs folles entreprises.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a en effet affirmé vendredi que Kiev aurait «peu de chance de survivre» sans le soutien de Washington, deux jours après l’onde de choc provoquée par la conversation téléphonique entre le président américain et son homologue russe. «Nous aurons peu de chance, peu de chance de survivre sans le soutien des États-Unis. Je pense que c’est très important», a affirmé Zelensky lors d’une interview avec la chaîne NBC, en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich, où il a rencontré le vice-président américain JD Vance.

« La République en sursis » ?

 « La République en sursis » ?

 

Si, à l’issue du second tour des élections législatives, l’extrême droite a été écartée du pouvoir, le philosophe Abdennour Bidar  rappelle que les causes de son ascension sont toujours présentes et qu’il ne faut pas rester sourd à cet ultime avertissement.

 

par Abdennour Bidar

Philosophe

dans « le Monde « 

 

Un ouf de soulagement, certes, car cette fois nous l’avons échappé belle, tant l’extrême droite nous a paru soudain aux portes du pouvoir. Mais que vaut ce soulagement ? Que vaut-il si ce qui vient de se passer ne nous sert pas à tous d’ultime avertissement ?Car voilà bien le fait, dont nous devrions tous être conscients : notre République est maintenant en sursis, parce que, face à elle, la bête immonde a repris trop de forces, et parce que nous, républicains, risquons un jour très prochain de ne plus avoir l’énième chance que nous nous sommes accordée le 7 juillet, à l’issue du second tour des élections législatives. La chance de vaincre une extrême droite dont nous n’avons pas réussi à endiguer la lente et inexorable montée dans notre pays depuis quarante ans.Pendant tout ce temps, nos partis au pouvoir, à toutes les échelles, nationale et locale, se sont succédé aux affaires selon une commune et remarquable incapacité à empêcher que ne s’aggravent les maux sociaux qui sont à l’origine de ce succès de l’extrême droite : le déclassement, la paupérisation, le séparatisme généralisé des classes sociales et des communautés culturelles, le sentiment d’une insécurité généralisée, la peur de l’immigration, et une identité française déboussolée, une conscience de soi de la France en berne.

Lequel, cependant, de nos responsables politiques actuels nous semble porteur d’une vision et d’une action qui seraient – enfin – en mesure de remédier à tout cela ? Ces maux que j’ai cités sont ceux d’un système de civilisation si déréglé, si injuste, d’une perte de sens si profonde, que, hélas, tout ce qui est tenté pour les guérir ne semble plus désormais que conspirer à les aggraver.

Drogue à Bordeaux: prison avec sursis pour un trafiquant

Drogue à Bordeaux:  prison avec sursis pour un trafiquant 

Un verdict qui en dit long sur le fossé entre les discours de lutte contre la drogue et les mesures concrètes. Un quadragénaire pratiquant le chemsex a été condamné lundi à Bordeaux à dix mois de prison dont neuf avec sursis pour trafic de stupéfiants.

Le prévenu, resté un mois en détention provisoire, est ressorti libre du tribunal correctionnel. Le parquet avait requis trois ans d’emprisonnement dont 18 mois avec sursis.

En épluchant ses comptes bancaires et son compte Telegram intitulé «Astrotrip», les enquêteurs ont retrouvé la trace de 42.000 euros de virements reçus et d’une centaine de clients. «C’est un problème de santé publique majeur et on le voit à Bordeaux», a déclaré la représentante du ministère public Marion Mare dans ses réquisitions. «On joue aux apprentis chimistes sans rien contrôler, on est sur une dangerosité maximum de dérapage qui peut conduire à la mort.» Cette affaire est jugée après les décès de trois hommes pratiquant le chemsex depuis la mi-mars à Bordeaux. Le parquet n’a établi «aucun lien» entre ces dossiers, ni avec celui jugé lundi.

 

Du sursis pour une menace de mort d’un enseignant !

Du sursis pour une menace de mort d’un enseignant !

Nouvelle dérive de la justice. Un homme de 38 ans né en Algérie a été condamné mercredi 13 décembre par le tribunal correctionnel de Bobigny à 12 mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans pour «menaces de mort à l’encontre d’une personne chargée d’une mission de service public», en l’occurrence l’instituteur de son fils.

Vendredi 13 octobre, en fin d’après-midi, Fayssal B. se rend à l’école Sadi Carnot, à Pantin (Seine-Saint-Denis), où est scolarisé son fils. Ce dernier lui a récemment confié que son instituteur était «méchant» et l’avait «grondé». Et Le père de promettre la mort à l’enseignant en représailles.

Justice : surtout du sursis pour les élèves impliqués dans l’assassinat de Samuel Patty

Justice : surtout du sursis pour les élèves impliqués dans l’assassinat de Samuel Paty

Un jugement qui caractérise bien l’état de la justice ou le laxisme général règne. Ainsi les six anciens élèves impliqués dans l’assassinat de Samuel Paty s’en sortent surtout avec des peines de prison de 14 mois. Une condamnation qui en plus s’inscrit dans un contexte 30 % des élèves musulmans approuvent encore ce crime d’après un récent sondage.

L’adolescente âgée de 13 ans au moment des faits qui comparaissait pour dénonciation calomnieuse a était condamnée à 18 mois de prison avec sursis probatoire. Elle avait, à tort, soutenu que Samuel Paty avait demandé aux élèves musulmans de la classe de se signaler et de sortir de la classe avant de montrer les caricatures de Mahomet. Elle n’avait en réalité pas assisté à ce cours.

Au terme d’un procès de deux semaines, les six anciens collégiens jugés au tribunal pour enfants de Paris ont été condamnés à des peines allant de 14 mois de prison avec sursis à six mois de prison ferme, aménagés sous bracelet électronique, ce vendredi 8 décembre pour leur implication dans l’assassinat en 2020 du professeur Samuel Paty par un jeune jihadiste.

Violences à Sainte Soline–demande de prison avec sursis

Violences à Sainte Soline–demande de prison avec sursis


On peut effectivement contester la pertinence écologique des bassines envisagées à Sainte Soline. Mais les protestations ont occasionné des violences rarement atteintes qui sont intolérables. Des mois et des mois après les événements , l’affaire revient donc devant les tribunaux où ont été requis des peines de prison avec sursis.

Huit mois après les violents heurts entre militants environnementaux et forces de l’ordre, six à douze mois de prison avec sursis ont été requis, mardi 28 novembre, à l’encontre de neuf prévenus, soupçonnés d’avoir organisé des manifestations interdites contre les « bassines » à Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Le tribunal correctionnel de Niort a mis sa décision en délibéré au 17 janvier.

À noter le curieux argumentaire très politique et ambiguë du procureur Julien Wattebled qui a demandé au tribunal de « trouver un équilibre entre la liberté d’expression et le maintien de la cohésion sociale », tout en décrivant un département où « la peur règne depuis trop longtemps ». « Notre rôle est de dire stop, car on a depuis cet été des annonces de surenchères qui vous disent que ce sera encore plus fort », a-t-il lancé, alors qu’une prochaine mobilisation anti- »bassines » est annoncée en juillet prochain dans le Poitou, juste avant les Jeux olympiques de Paris.

Poutine en sursis ?

Poutine en sursis ?

Après le week-end sous tension qu’a connu la Russie à la suite de la rébellion avortée du groupe paramilitaire Wagner qui a fait trembler le Kremlin, cette tentative de putsch est la conséquence, selon l’économiste Michel Santi, de la perte d’autorité de Vladimir Poutine.

À l’évidence, pour la Russie, c’était la chronique d’une défaite annoncée. La Russie qui a envahi le plus vaste pays d’Europe avec à peine 150.000 soldats, quand l’URSS mobilisa près d’un million d’hommes en 1968 pour occuper un pays (la Tchécoslovaquie) dont la surface représentait alors le cinquième de l’Ukraine et la population le quart.

Staline aurait agi autrement. Il n’avait pas hésité à limoger, puis d’exécuter son maréchal favori Kulik, lorsque l’Armée rouge fut écrasée en Ukraine en 1941 par des Allemands qui purent dès lors entamer leur promenade de santé vers Moscou. Comprenant qu’il n’était pas sain – en tout cas sur le plan militaire – de s’entourer de courtisans, Staline n’hésita pas à redonner d’énormes responsabilités à des généraux disgraciés – voire emprisonnés pour certains dans des camps de concentration – mais compétents, qui lui offrirent la victoire.

De nos jours, le lamentable échec de l’armée russe et sa retraite pitoyable de Kiev et Kharkov n’ont pourtant pas été suivis de la réaction « classique » des autocrates ayant dirigé la Russie depuis l’époque reculée des tsars, où les généraux incapables finissaient devant un peloton d’exécution.

Cette fois, Poutine n’a pas fait usage de son pouvoir (en théorie) absolu pour écarter les « incompétents » dénués de talent militaire et stratégique, indignes d’un commandement de troupes. Inexplicable de la part de celui dont on était persuadé qu’il avait une tolérance zéro à l’égard de l’échec, de ce personnage sans aucun état d’âme qu’il s’était forgé au fil des décennies.

La réaction contre les hauts-fonctionnaires vint donc de Prigojine « incrédule » face à la passivité de son maître. Sont visés Sergueï Choïgou, promu ministre de la Défense alors même qu’il n’avait jamais fait son service militaire parce que valet inconditionnel de Poutine, et Valeri Guerassimov, chef de cabinet et théoricien de la cyberguerre qui aurait supplanté selon lui la bonne vieille infanterie.

Prigojine n’eut de cesse d’envoyer toutes sortes de messages, directs et subliminaux, exhortant son tsar à remplacer sans tarder les membres éminents de sa cour pour les remplacer par ces jeunes qui, selon lui, se distinguaient au front pour s’approprier l’Ukraine. Pour Prigojine le choix est simple : fusiller les Choïgou, Guerassimov et consorts – considérés comme des traîtres par incompétence ou par paresse sans jamais s’être comme lui ensanglanté la tunique.

Poutine contrôle-t-il encore « sa boutique » ?
L’observateur lointain et indifférent, un tant soit peu féru d’Histoire, comprend que le Kremlin ne doit son éternité mythique qu’à la guerre des clans. Ce tsar-ci a perdu de son monopole d’usage de la force. Poutine n’est effectivement pas Staline. Poutine n’est, après tout, qu’un bureaucrate.

Cette lutte intestinale – pancréatique – entre Prigojine et Poutine ne va pas sans rappeler une répartie de l’inénarrable Kissinger s’agissant de la guerre entre l’Iran et l’Irak :

« Quel dommage que les deux ne puissent pas perdre ».

(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales. Il est fondateur et directeur général d’Art Trading & Finance.
Il vient de publier « Fauteuil 37 » préfacé par Edgar Morin. Il est également l’auteur d’un nouvel ouvrage : « Le testament d’un économiste désabusé ».
Sa page Facebook et son fil Twitter.
Michel Santi
Pa

Borne en sursis?

Borne en sursis?

Un papier de l’Opinion estime que la première ministre et inévitablement en sursis. Certes à la télé récemment Macron a réaffirmé son soutien à Élisabeth Borne mais n’a surtout pas indiqué jusqu’à quand durerait son mandat. Autant dire qu’Élisabeth Burns est en sursis.

Sur l’année écoulée, on se focalise tous sur sa relation avec le président de la République. Elisabeth Borne préfère, elle, mettre en avant le nombre de textes qu’elle a fait passer en un an. C’est son assurance-vie quelque part, c’est sa façon de dire : « J’ai été utile à mon poste, je ne vois pas pourquoi je ne le serai pas dans les mois qui viennent. » Donc elle cite des textes qui ont été effectivement difficiles à faire voter, particulièrement à l’Assemblée nationale.

Elle cite les lois énergie en deux volets : la loi énergies renouvelables et la loi nucléaire qu’elle a effectivement réussi à faire passer aussi grâce à l’action de sa ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Et elle cite les deux grosses réformes économiques et sociales qui sont la réforme des retraites et la réforme de l’assurance-chômage.

Et c’est vrai que sur ce plan-là, le pays n’est pas bloqué, elle a fait voter ces textes. Maintenant, la question qui se pose c’est : est-ce qu’elle va pouvoir continuer à en faire voter et surtout quelle place occupe-t-elle dans l’écosystème macroniste ? Et là, ça se complique beaucoup plus. Et c’est pour ça que tout le monde doute de sa capacité à rester en poste dans les prochains mois.

Il y a eu quand même beaucoup d’accros ces dernières semaines. Il y a eu un arbitrage difficile sur la loi de programmation militaire avec Sébastien Lecornu, plusieurs bisbilles avec Gérald Darmanin, une interview de Marlène Schiappa dans Playboy. Il y a quand même beaucoup de signes qui montrent qu’aujourd’hui, cette Première ministre a du mal à exister dans cet écosystème au sens large, mais même au sein du gouvernement qu’elle est censée diriger.

Pour en savoir plus sur la longévité de cette Première ministre, il fallait rester jusqu’au bout du bout du bout de l’interview d’Emmanuel Macron lundi soir sur TF1 face à Gilles Bouleau dans le 20h. J’ai pris le chrono, ça dure 60 secondes tout pile, au cours desquelles Gilles Bouleau relance Emmanuel Macron en lui demandant ce qu’il pense de sa Première ministre. On est vraiment dans l’opérationnel et même plus dans le passé que dans le futur.

C’est-à-dire qu’Emmanuel Macron se borne à dire qu’il est fier de l’avoir nommée à Matignon mais il ne s’exprime absolument pas sur les prochains mois et ça jette forcément un voile sur les prochaines semaines. Et dans la majorité, Elisabeth Borne n’arrive pas à faire taire cette idée qu’elle est en sursis, qu’elle pourrait être remplacée à tout moment.

Beaucoup disent même, quand on leur demande quand Elisabeth Borne pourrait-elle partir, pour mettre qui à sa place ? Et ça, ça montre aussi sa faiblesse. La question n’est pas tant sur Elisabeth Borne que sur l’identité de son successeur et sur l’efficacité qu’il pourrait avoir au poste qu’occupe actuellement la Première ministre.

La première ministre britannique déjà en sursis !

La première ministre britannique déjà en sursis !

Il n’aura fallu que quelques semaines à la nouvelle première ministre britannique pour se discréditer aussi bien dans l’opinion que dans la classe politique. Finalement, elle a fait du Boris Johnson en annonçant une chose mais en faisant le contraire. Grâce à ses discours particulièrement irresponsables et démagogiques, elle est parvenue à arracher ce poste à Boris Johnson que certains regrettent déjà ! On objectera évidemment que c’est la pratique habituelle pour se faire élire dans nombre de pays mais le revirement aussi brutal que ridicule de la première ministre la rend encore plus détestable que Boris Johnson lui-même.

La vérité c’est que la Grande-Bretagne ne cesse de s’enfoncer dans la crise et que le prétexte du brexit est illusoire. La première ministre avait promis l’allégement de la fiscalité mais elle est contrainte de la renforcer devant la pression des marchés financiers . Du coup le ministre des finances a été évincé.

Pour The Times, le constat est clair : « Truss se bat pour sa survie ».

L’édition du week-end du FT se concentre, elle, sur le sacrifice de Kwarteng, avec le titre : « Truss limoge Kwarteng dans le but de sauver le poste de premier ministre ». Le commentateur politique Robert Shrimsley demande ostensiblement « à quoi sert Liz Truss maintenant » compte tenu des revirements politiques, ajoutant que ses députés ne lui font plus confiance.

Affaire Tapie : 5 ans…… avec sursis

Affaire Tapie : 5 ans…… avec sursis

Arrangement politico-sanitaire ou politico-judiciaire, toujours est-il que dans l’affaire du Crédit Lyonnais tapie a été reconnu comme le principal instigateur du faux arbitrage concernant Adidas mais pour autant risque d’être moins condamné que ses complices. Compte tenu «de son état de santé actuel», le ministère public a requis du sursis à l’encontre de Bernard Tapie, avec une obligation de restituer «l’argent public approprié indûment» et la confiscation des biens saisis. Notons par parenthèses que la justice a déjà exigé le remboursement qui n’a jamais eu lieu !

On peut supposer que les accusés seront faire preuve d’imagination pour solliciter les arcanes judiciaires afin de faire durer une affaire déjà vieille de 25 ans.

 

Les avocats généraux ont campé un «trio» dans lequel ce dernier a joué un «rôle central», en donnant des «instructions» pour mettre en place un arbitrage «fallacieux». Son avocat d’alors, Maurice Lantourne, «a sciemment introduit dans le processus un arbitre complètement acquis à sa cause», le haut magistrat Pierre Estoup, qui a eu «un rôle actif» pour «tromper l’État» et «les deux autres arbitres», en «manipulant les débats», selon l’accusation. Les avocats généraux ont réclamé 3 ans avec sursis et 300.000 euros d’amende pour Me Lantourne et M. Estoup pour escroquerie, requérant cependant des relaxes pour la complicité de détournement de fonds publics.

Contre deux anciens responsables des entités chargées de gérer, pour le compte de l’État, le passif du Crédit Lyonnais, le ministère public a enfin requis trois ans dont deux ferme et 100.000 euros d’amende pour l’un, 3 mois avec sursis ainsi que 10.000 euros d’amende pour l’autre. Les six hommes avaient été relaxés en première instance par le tribunal correctionnel, avant que le parquet ne fasse appel. Les plaidoiries de la défense sont prévues de lundi à mercredi, puis la décision sera mise en délibéré.

Avec le temps, l’évolution de la conjoncture politique, on peut se demander si tout ne finira pas en eau de boudin voir même dans 25 ans si les intéressés ne seront pas distingués pour leur extraordinaire résistance judiciaire !

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