Surréalisme : »Redonner confiance dans notre démocratie », Elisabeth Borne lors d’un « conseil national de la refondation »
De toute évidence,il y a une situation surréaliste qui caractérise la France en ce moment avec d’un côté des élites complètement coupées des réalités économiques et sociales et de l’autre des Français qui prennent de plus en plus conscience du déclin de la France, de la médiocrité de son personnel politique et de la chienlit qui s’installe un peu partout.
Élisabeth Barnes fait toujours semblant d’être le chef du gouvernement et réunit à Matignon le machin de Marcon appelé « conseil national de la Refondation (à machin pour shunter les institutions et organisations représentatives). Au menu cette fois, la jeunesse avec la mesure centrale du permis de conduire à 17 ans. Il Faut préciser que Macon lors d’un précédent conseil du même type avait proposé des préservatifs gratuits pour les jeunes. On voit que les propositions sont vraiment à la hauteur des enjeux du moment !
La Première ministre Élisabeth Borne, dont le maintien au gouvernement divise la majorité après le 49.3 sur les retraites, a participé samedi 18 mars à un conseil national de la refondation (CNR) consacré à la jeunesse, à Matignon. « Quelles que soient les circonstances, j’ai une priorité, c’est vous, les jeunes », a déclaré la cheffe du gouvernement, en ouverture de ce débat d’environ deux heures sur le thème de l’égalité des chances.
« J’ai bien noté que la confiance, c’est aussi de démontrer qu’on prend vos propositions, qu’on en fait des mesures et qu’on en suit la réalisation », a-t-elle assuré dans son discours de conclusion, citant le permis de conduire à 17 ans, l’accompagnement de la sortie de l’aide sociale à l’enfance à sa majorité, la rénovation des logements étudiants du Crous et d’autres pistes évoquées par les participants.
« Je suis convaincue que plus que jamais, redonner confiance dans notre démocratie, c’est une priorité, au-delà des sujets dont on est en train de parler aujourd’hui », a-t-elle ajouté, dans une allusion aux critiques des oppositions et des syndicats qui l’accusent d’être passée en force en recourant à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter sans vote le texte reculant l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64.